Le désir. Le désir provoque tout, il emploie toute notre énergie. Pour lui nous nous dépensons sans compter, afin de le satisfaire ou de le combattre. Lui résister serait contre nature tout comme lui succomber totalement. Dans un demi-sourire, nous affrontons notre ambiguïté : un pas de plus serait-il un pas de trop ? un pas de moins serait-il trop cruel ? « L’homme est une création du désir, non pas une création du besoin », quand personne ne nous observe nous échappons au rationnel, nous fantasmons l’exubérance, l’opulence, la luxure ou le raffinement, l’excès de jouissance.