Le Bonbon - RG - Avril 2023

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PARIS RIVE GAUCHE

Avril 2023 - n° 143 - lebonbon.fr
EST PAS BELLE LA VIE ?!
ELLE

Photographe : Studio Bonbon

Modèle : June

L’être humain est un animal fascinant. Il a une nette tendance à vouloir rationaliser le monde par la science et les tableaux Excel et pourtant, il ne peut s’empêcher de pratiquer une sorte de “pensée magique”. Par exemple, les superstitions du quotidien, ça vous dit quelque chose ? Je parie que parmi la liste d’énoncés suivants, certains vous parleront sûrement : « Il est 22h22, je fais un vœu », « Trouver un trèfle à quatre feuilles, ça porte chance », « Marcher dans une crotte de chien du pied gauche, ça porte chance », « Évite d’avoir un rendez-vous important un vendredi 13 » ou encore « Si le feu passe au rouge dans moins de 3 secondes, j’aurai mon examen », «Passer sous une échelle porte la scoumoune » etc, etc...

Franchement, avec un peu de recul, on se demande quel est le génie qui a inventé toutes ces croyances, mais moi le premier, j’avoue céder à ces petits rituels qui émaillent

Confiseur

Directrice Générale

Directeur de Création

Graphistes

Office Manager Assistante

Rédactrice en Chef

Secrétaire de Rédaction

Rédacteur·rice·s

notre vie de tous les jours. Faut-il y voir une réminiscence de la candeur de notre enfance ? Un besoin de s’autopersuader, de booster sa confiance face à des évènements que l’on ne contrôle pas ? Ou bien, cher Docteur Freud, sommes-nous tous un brin névrosés ?

Le débat reste ouvert... En tout cas, ce qui est certain, c’est que lorsque vous tomberez sur un Bonbon chez votre commerçant préféré, celui-ci vous apportera beaucoup de bonheur et exaucera une bonne partie des vœux de bien-être inhérents à votre quartier. Et ça, c’est pas du chiqué !

Allez, on croise les doigts pour vous, pour que votre printemps soit le plus exaltant possible !

� Mikado

Jacques de la Chaise

Christine Turk

Tom Gordon

Antoine Nicol

Elise Turben

Quentin Mercier

Kova

Rachel Thomas

Louis Haeffner

Auriane Camus

Nicolas Cogoni

Agathe Sourang

Morgane Espagnet

Guillaume Monnier

Sarah Sirel

Maria Sumalla

Chef·fe·s  de Publicité Chef·fe·s de Projets Culture et Partenariats

Commercial.e Terrain

Responsable Digital

Chef·fe·s de Projets Digital

Renaud Deschamps

Adrian Monthour

Pierre de la Chaise

Gala Fernandez

Iman Bertin

Tanguy Richaud

Salomé Chokron

Frédéric Benaim

Charlotte Ellès

Clémence Giraut

Antoine le Bris

Alexandra Martos

Florian Yebga

Mathieu Oltra

Zephir Barouk

Clara Tirlet

Stagiaire Rédaction

Social Media

Photographes

BB Agency

Directeur Commercial

Directrices de Clientèle

Flora Gendrault

Marilou Therre

Yona Romet

Salomé Rateau

Nicolas Delmatto

Camille Garicoitz

Aude Gerlat

Mélissa Rochard

Responsable Vidéo

Journalistes Vidéo

Réalisateurs et Monteurs

Alternant·e·s Vidéo

Stagiaire Vidéo Contact

Yanis Si Youcef

Raphaël Breuil

Zoé Stène

Tahys Adele

Evan Amice

Agathe Robino-Leray

Théo Pouillet

Lucas Gruber

Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040

Directeur des ventes

Benjamin Haddad

benjamin.h@lebonbon.fr

06 20 23 54 49

Tél. : 01 48 78 15 64

1 Avril 2023
you
Because I love
« Dali, Why do
paint?
art » ,
1954 © Philippe Halsman Estate 2023, Image rights of Salvador Dalí reserved, Fundació Gala-Salvador Dalí
3 le bon timing le bon bar à tapas la bonne expo le bon resto la bonne route la bonne foire le bon burger le bon artisan la bonne étoile la bonne enquête 5 6 8 10 12 14 16 19 20 24 Esprit de partage Ville Lumière, ville caulinaire Sacré BB ! Anti-bruit, anti-chaleur Paris fait sa Foire Il y a de l’amour dans l’air… De verre en verre L’amour selon Alexis Michalik Quand les fast-food règnent en maître Avril 2023
@ Arnaud JUHERIAN

le bon timing

On reconsidère l’espace public et la présence du corps au Drawing Lab

Le projet d’exposition Pulp·e interroge la construction de l’image et l’occupation de l’espace à travers des formes populaires et folkloriques dessinées par Benjamin Hochart. En utilisant des supports et procédés variés, l’exposition se déploie dans l’espace du Drawing Lab pour créer de nouveaux récits et scénarios, invitant le spectateur à reconsidérer l’espace public et la présence du corps.

Pulp·e Drawing Lab

17, rue de Richelieu – 1er

Du 14 avril au 6 septembre 2023

On se souvient de la reine Mary Stuart au Théâtre de la Ville

Mary said what she said met en scène la reine d’Écosse Mary Stuart, jouée par l’actrice

Isabelle Huppert, sous le regard de Robert Wilson. Ici, elle incarne avec maestria cette reine confrontée à la mort imminente et aux enjeux du pouvoir, dans un décor minimaliste. La pièce, soutenue par des paysages musicaux riches, éveille en un miroitement de rythmes, lignes et intonations ce drame ancien où s’affrontent amour, pouvoir et mort ; France, Écosse et Angleterre…

Mary said what she said

Théâtre de la Ville – Espace Cardin

1, av. Gabriel – 8e

Du 13 avril au 14 mai 2023

On découvre l’histoire de Paris à travers les animaux qui l’habitent

L’exposition Paris Animal - Histoire et récits d’une ville vivante et le livre qui l’accompagne retracent l’histoire de la construction de la capitale à travers le prisme de l’animal, de l’Antiquité à nos jours. Ici, 44 récits présentent les incidences mutuelles de la cohabitation de l’homme et de l’animal, les enjeux et les perspectives de cette relation, notamment face aux enjeux écologiques contemporains.

Paris Animal - Histoire et récits

d’une ville vivante

Pavillon de l’Arsenal · 21, bd Morland – 4e Entrée libre · À partir du 29 mars 2023

pavilon-arsenal.com

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le bon bar à tapas

Esprit de partage

Pour vivre une soirée de partage – un peu à l’espagnole –, rendez-vous à Socoa, le bar à tapas qui rapporte du soleil dans le 13e.

Envie d’un vrai repas convivial ? Dans le 13e, c’est à Socoa que ça se passe. Aux manettes, on retrouve Thomas et son sourire contagieux. Sorti d’une école de commerce parisienne et ayant travaillé plusieurs années dans ce secteur, il décide de se reconvertir et de vivre de sa vraie passion : la cuisine. Pour ce faire, il part décrocher un nouveau diplôme, un CAP cuisine, ainsi qu’une formation en mixologie. Socoa, c’est son tout premier restaurant, et une adresse qu’on porte déjà dans notre cœur.

D’origine basque et ayant vécu près de 20 ans à Barcelone, Thomas n’avait qu’un souhait, mettre l’esprit convivial et joyeux qu’il connaît si bien dans ses assiettes. Pour ce faire, rien de plus simple : créer une carte de tapas et planches à partager, qui change au fil des saisons. Entre mer et montagne, on déguste des croquetas de chorizo, des samosas du Sud-Ouest, une tapenade figue-menthe ou encore les incontournables Pimientos de Padrón... On profite également d’une belle offre végétarienne : il y en a pour tous les goûts et c’est simplement un délice.

Côté boissons, on n’est pas en reste. Des bières artisanales et une quinzaine de références de vin

pour se faire plaisir sans concession. Notre coup de cœur ? Le Txakolina, un vin blanc pétillant typiquement basque. Et si vous êtes un fan du Sud-Ouest, une sélection d’alcools basques vous attend au bar.

Vous l’aurez compris, à Socoa on se régale. Et le lieu est en plus canon ! La devanture toute bleue se démarque dans le quartier, alors que l’intérieur laisse place au tapeo à l’espagnole. Avec Clément, son frère architecte, Thomas a refait tout l’espace en effaçant l’atmosphère austère de l’ancienne banque pour en faire un lieu de vie et de partage hyper lumineux. Sur les murs, la fresque a été réalisée par Iris Fossier, artiste plasticienne. Une scène de pelote basque superbement colorée qui rajoute du peps dans la salle. En bref, c’est bien le lieu idéal pour passer une soirée chaleureuse.

� M.S.

Socoa 112, av. d’Ivry – 13e

Tél. : 06 27 48 63 54

Ouvert du mardi au samedi de 18h à 00h

@socoa_paris

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Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Ville Lumière, ville caulinaire

Aux beaux jours, gourmands et fins gourmets pourront se retrouver le temps d’une exposition hautement culinaire. Découvrez toute l’histoire de la gastronomie parisienne, du Moyen Âge à nos jours, dans cette nouvelle rétrospective à la Conciergerie. Attention, ça ouvre l’appétit !

la bonne expo
Diner aux ambassadeurs © Paris Musées / Musée CarnavaletHistoire de Paris

Partons pour un voyage culinaire ! Du 13 avril au 16 juillet, le Centre des monuments nationaux nous présente Paris, capitale de la gastronomie, du Moyen Âge à nos jours à la Conciergerie. Une exposition grandiose sur la légende gastronomique de la capitale française. Des banquets médiévaux aux boulangeries du coin, on embarque dans une rétrospective qui mêle haute cuisine, traditions et innovations. Au cœur de la Conciergerie, ancien Palais de justice et bâtisse historique du centre parisien, on découvre des œuvres en tout genre qui témoignent de la richesse de l’art culinaire français.

Le parcours de l’exposition débute au Moyen Âge. On fait le tour des festins parisiens en tout genre, on s’immerge au sein du banquet de Charles V et de ses cuisines qui fourmillent et qui fument, et on plonge dans le best-seller médiéval le Viandier de Taillevent, fameux cuisinier français qui a même officié dans les cuisines de la Conciergerie.

On continue la visite et on fait un saut dans le temps avec le Ventre de Paris, d’après le roman d’Émile Zola. Sur cette partie de l’expo, on se concentre sur l’approvisionnement, des halles historiques jusqu’à Rungis. On part ensuite à la découverte du concept même du restaurant et son essor dans la capitale. Des grandes tables aux bistrots parisiens, le restaurant est au cœur de la vie politique, intellectuelle, artistique et littéraire de la ville.

Les plus gourmands seront servis, puisque l’exposition nous amène aussi dans l’histoire pâtissière et boulangère de Paris. Du millefeuille au croissant en passant par le macaron et la baguette, il n’y a rien à dire, la capitale regorge de délicieuses gourmandises. Pour terminer, on s’intéresse aux échanges, aux métissages et à la créativité qui font la richesse de la cuisine à Paris. On fait donc le tour des beaux produits bruts qu’elle reçoit, des restaurants régionaux qu’elle accueille et des magnifiques produits qui affluent dans les étalages des épiceries fines. Ça y est, il est temps de passer à table ! � M.S.

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La Conciergerie 2, bd du Palais – 1er Du 13 avril au 16 juillet 2023
Paris, capitale de la gastronomie, du Moyen Âge à nos jours
Panneaux décoratifs patisserie Flammang © Paris Musées / Musée CarnavaletHistoire de ParisHistoire de Paris

Sacré BB !

C’est face au joli square Montholon que l’on pousse la porte de ce lieu d’exception, prêt à en découdre, c’est-à-dire à y savourer une cuisine bistronomique de saison. Car au BB restaurant, les produits sont sublimés, l’ambiance est chaleureuse, le cadre seventies et la large terrasse parfaite pour profiter du retour des beaux jours. Tour d’horizon de ce nouveau spot incontournable de la capitale !

le bon resto

Prêts à plonger dans une ambiance 70’s ? Au BB restaurant, chaque objet a été chiné chez des antiquaires de renom, lui donnant une âme particulière. Un intérieur chic et design qui lui confère une atmosphère unique, du canapé fleuri au bar boisé surplombé de marbre, en passant par un sol carrelé d’époque, le tout signé par la décoratrice d’intérieur la plus branchée de Paris, Marine de la Chaise.

Un lieu unique en son genre dont les longues tables en bois nous rappellent nos plus doux week-ends à la campagne. Le clou du spectacle ? Des toilettes ultra pop avec un carrelage orange enivrant qui valent à elles seules le détour.

Si le lieu enchante, la cuisine, elle, met des papillons dans le ventre. Risotto au vin jaune, pleurotes et volaille ; agneau de 7h, purée de carottes de saison, jus corsé et thym brûlé ; picanha, pommes de terre grenaille, champignons grillés au beurre maître d’hôtel, champignons de saison et huile de persillade ; jusqu’à l’offre végé plutôt folichonne, une assiette composée qui comprend légumes rôtis, champignons Portobello et légumes d’antan sautés. C’est coquin, très coquin.

Bref, le BB restaurant, c’est un incontournable de nos déjeuners avec vue sur le square, brunchs dominicaux en famille loin du brouhaha parisien et dîners entre potes qui débordent…

… parce que l’adresse est aussi festive, avec des DJ sets régulièrement organisés et une carte de cocktails dont les recettes sont bien gardées. Notez le cocktail BB : gin français citadelle, piment africain, verjus, thym. Vous nous en direz des nouvelles… D’ici là, rendez-vous au comptoir.

BB restaurant

8, rue Pierre-Sémard – 9e Tél. : 01 48 78 70 31

Du mardi au samedi de 10h à 2h brunch le dimanche bbrestaurant.fr · @bb___restaurant

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Anti-bruit, anti-chaleur

Si les voitures sont toujours nombreuses dans la capitale, un nouveau bitume est actuellement en expérimentation et devrait adoucir certaines de nos préoccupations. Le concept ? Une nouvelle technologie qui réduit la chaleur et le bruit… pour une ville plus douce.

Et si l’asphalte pouvait réduire le bruit et la chaleur ? C’est actuellement ce sur quoi se penchent les recherches : déjà à l’essai, le bitume anti-bruit et anti-chaleur est déjà en train de se développer dans la capitale. Le sujet, en tout cas, représente un énorme enjeu environnemental et économique.

Ce bitume a cela d’innovant qu’il couple l’acoustique et le thermique (les revêtements acoustiques existant depuis déjà un bon moment). Il doit permettre de réduire jusqu’à 50% des nuisances sonores liées à la circulation et absorber la chaleur. Il existe pour l’instant trois tronçons d’essai dans Paris : rue Frémicourt (15e), rue Lecourbe (15e) et rue de Courcelles (8e), où il est testé depuis déjà trois ans.

Résultat ? On constate aujourd’hui une baisse de température réelle d’environ 2°C à son maximum et sous conditions d’arrosage (ressenti -3°C), ainsi qu’une baisse de 3dB sur la route et de 2dB sur les façades. Une belle promesse, en somme.

Ce nouveau revêtement est une des solutions proposées par la Ville de Paris pour réduire la température de l’air et créer des îlots de fraîcheur. Mais le plus important pour rafraîchir la ville, c’est la végétalisation ; la Ville de Paris prévoit donc de planter 170 000 nouveaux arbres dans Paris intramuros, mais également de mettre en place des “rues végétales” et une “rue comestible”, d’ouvrir 10 km de la Petite Ceinture au public, et de créer plus de points d’eau comme des fontaines, jets d’eau, jardins de pluie ou étangs pour préserver la biodiversité. Pour rappel, le seuil des +2°C est en cours de dépassement à Paris. Il est urgent d’agir.

Pour en savoir plus, le projet Cool & Low Noise Asphalt, confinancé par le programme européen LIFE, propose début avril une journée de conférences sur le sujet le 6 avril et une visite de site le 7 avril pour observer de près plusieurs solutions d’adaptation climatique de la Ville de Paris. Au programme à la Quiet & Cool City conférence à l’auditorium de l’Hôtel de Ville, une présentation du projet et de ses résultats d’évaluation, ainsi qu’une ribambelle d’interventions d’expert·e·s de la communauté scientifique avec une conférence, des présentations de plusieurs municipalités porteuses de projets, des tables rondes, des réflexions autour de l’adaptation au changement climatique…

Auditorium de l’Hôtel de Ville

12 Communiqué
la bonne route
Quiet & Cool City conférence 6 et 7 avril 2023
©
Grant Lemons
© Francois-Xavier Chamoulaud

Paris fait sa Foire

Le rendez-vous shopping phare du printemps, j’ai nommé la Foire de Paris, est de retour pour son 119e anniversaire du 27 avril au 8 mai 2023. L’occasion pour vous de découvrir les dernières tendances autour de la maison et de l’innovation, mais aussi de vous régaler et de faire la fête !

la bonne foire

Sur 12 jours consécutifs, réveillez le shopping addict qui sommeille en vous et venez à la rencontre d’une ribambelle d’exposants vous présentant leurs produits uniques. La programmation autour de la food et de la musique annonce une ambiance des plus festives, profitez-en !

Le Festival Tropiques en Fête, aka le plus grand festival afro-caribéen d’Europe, se déroule à la Foire de Paris, avec plus de 60 spectacles gratuits. Entre concerts, défilés, parades et autres shows aux couleurs des îles d’outre-mer, vous ne saurez plus où donner de la tête. D’ailleurs, on vous conseille vivement de ne pas manquer le concert de la nocturne par Trace jusqu’à 22h le samedi 6 mai !

Vous pourrez aussi vous réunir entre amis à la Guinguette de la foire, ouverte tous les jours. Pour le déjeuner, le goûter ou l’apéro, deux bars et cinq restaurants seront à votre disposition pour chouchouter vos papilles. Vous aurez besoin de prendre des forces pour profiter de la programmation éclectique de la guinguette : pétanque, molkky, tournoi de bière-pong, blind tests, after-party, DJ sets… Vous le savez, l’ennui n’est jamais convié à la Foire de Paris ! À côté de la guinguette, un espace est entièrement dédié au vin et à la gastronomie. Les visiteurs

devront choisir entre cuisine du monde, du terroir, une multitude de food trucks aux saveurs d’Italie ou des Antilles. Pour vous faire voyager sans quitter la capitale, plusieurs dizaines d’exposants internationaux vous feront aller à la rencontre des cultures et des richesses du monde, de la Chine au Pérou en passant par le Vietnam et le Sénégal.

En déambulant entre les stands, vous pourrez échanger avec des professionnels de l’habitat ou encore de l’entrepreneuriat. Votre projet maison tant rêvé pourrait bien se concrétiser au coin Habitat, tandis que se déroulera dans la partie Innovation le Concours Lépine, qui récompensera les créations les plus remarquables de l’industrie française.

Vous comprenez désormais pourquoi vous ne devez absolument pas manquer l’événement : ses animations, concerts, spectacles et ateliers par dizaines ravissent chaque année les 400 000 visiteurs qui s’y pressent. À vos réservations ! � F.G.

Foire de Paris

Paris expo - Porte de Versailles

Du 27 avril au 08 mai de 10h à 19h Nocturne jusqu’à 22h le samedi 6 mai

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Il y a de l’amour dans l’air…

Depuis peu, Avec Amour – le Burger régale la Rive gauche avec sa troisième adresse bien gourmande. Au menu ? Du cheesy, du fondant, du coquin… en bref, le spot parfait pour son craquage culinaire de la semaine.

burger
le bon

Chez Avec Amour – le burger, une bouchée suffit pour nous faire tomber in love. Cette petite échoppe de burgers maison, créée par trois amis d’enfance, a conquis tout Paris de la rive droite à la rive gauche. La dernière adresse en date ? C’est rue du Château que ça se passe, à quelques enjambées de la gare Montparnasse. Pain et frites maison, fromages AOP, cheddar anglais fondu, viandes finement sélectionnées par un boucher… Tous les éléments sont réunis pour nous faire kiffer à 100 %.

Cette troisième adresse montparnassienne continue de proposer des recettes de burger ultra rodées, toujours d’une qualité incroyable. De passage, on opte pour le best-seller de l’enseigne, “L’Amour”. Avec au programme des réjouissances : un bun moelleux homemade, steak de bœuf, double cheddar, mozza panée, salade, oignons confits… Le réconfort culinaire est à son apogée.

De notre côté, on a craqué pour le “Double Smash Burger”, à la fois fin, juteux, fondant, croquant, grillé voire caramélisé… Un incontournable de la street food.

On accompagne le tout avec des frites maison arrosées de cheddar fondu et de morceaux de bacon grillés bien comme il faut.

Si on à l’habitude de déguster nos burgers de l’amour dans le confort de notre maison ou sur l’herbe lors d’un pique-nique entre copains, cette fois-ci, une petite salle nous accueille sur place pour dévorer notre cheatmeal bien chaud. Le petit plus ? Découvrez le grand mur de photos qui va faire rager vos potes sur les réseaux. Le concept ? Commandez le burger de vos rêves, attrapez le butin entre vos mains, placez-le devant le carré noir dédié, prenez une photo, et publiez le tout sur votre Instagram. Une chose est sûre, vous allez faire des jaloux !

� M.S.

AVEC AMOUR LE BURGER

100, rue du Château – 14e

Tél. : 07 74 90 99 65

Ouvert du lundi au jeudi de 12h à 15h et de 19h à 23h, le vendredi de 12h à minuit et les week-ends de 11h à 23h

avec-amour-burger.com

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Communiqué

LA FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ PRÉSENTE

EXPOSITION

du 22 mars au 15 Juillet

partenariat avec
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins 75013 Paris En
Affiches attribuées à Georges Allard, Jean-Etienne Siry, Gérard Rombi Photos attribuées à Roger Corbeau, Marcel Hartmann Tous droits réservés

De verre en verre

La rue du Château abrite une boutique et un atelier intimiste, où le verre est roi. Christine Vedel, vitrailliste depuis près de 12 ans, y pratique sa passion pour les couleurs et la découpe. Rencontre avec une experte de cet art intemporel.

Des bagues aux doigts, rouge aux lèvres et tablier sur les épaules, Christine Vedel nous accueille avec un grand sourire dans sa boutique parisienne, nichée en plein cœur du 14e. Une fois passé le pas de la porte, on se fond au milieu des luminaires et miroirs aux milles couleurs et textures. Au fond, un petit atelier intimiste dévoile tous les dessous de son art méconnu.

Après avoir passé des années à travailler dans une entreprise de conseil, Christine décide de se consacrer entièrement à sa passion : le verre. Découpage, meulage, soudage… Tout un art qui magnifie cette matière qui semble si fragile et rigide à la fois. Son dada ? La fabrication de luminaires. Entre ses mains, chaque lampe devient une

œuvre unique qui varie en fonction de ses inspirations et de ses envies.

Pour monter ses petites œuvres, Christine utilise principalement la technique Tiffany inspirée du grand verrier du même nom de la fin du 19e siècle. Elle découpe ses pièces de verre, polit les rebords pour éviter de se couper, avoue malgré tout se blesser de temps à autre, puis elle colle des petites languettes de cuivre qu’elle viendra par la suite souder avec de l’étain. Tout un programme ! Tout ça vous donne envie de la voir à l'œuvre ? Rendez-vous dans son atelier ouvert à tous, rue du Château. On y est accueillis à bras ouverts. � M.S.

Christine Vedel

De verre en verre

118, rue du Château – 14e Boutique-atelier ouverte du mardi

au samedi de 11h30 à 19h

Le mercredi à partir de 14h

deverreenverre.com

19 le bon artisan

Alexis Michalik a reçu de nombreux surnoms. Le phénomène, le surdoué, l’homme pressé, le prodige. Il faut dire que l’acteur, écrivain et metteur en scène ne cesse de courir après le temps qui passe et multiplie les projets, et avec eux, les succès : des pièces qui jouent pendant des années, une prochaine prévue pour 2024, un livre, des Molières à chaque nouveau spectacle et une farandole de prix. Et puisque le tout juste quadra aime être là où on ne l’attend pas, il s’est laissé convaincre par l’adaptation cinématographique d’Une histoire amour, pièce aux plus de 500 représentations, en embarquant à l’écran les mêmes comédiennes que sur scène. Sortie prévue le 12 avril.

la bonne étoile
@ Alejandro Guerrero

L’amour selon Alexis Michalik

Est ce qu’on peut se remettre de n’importe quel chagrin d’amour Alexis ?

C’est la question que pose le film. Oui en théorie, mais en pratique ça dépend de ce qu’on a vécu, de l’importance de l’histoire, de l’impact que ça a eu sur nous, sur notre vie… Je pense qu’on peut être vraiment persuadé qu’on ne va jamais se remettre d’une histoire et puis rencontrer quelqu’un le mois suivant et oublier complètement qu’on s’était persuadé de ça. Moi j’ai eu de belles histoires qui seront belles à jamais puisqu’elles sont finies. Mais les pires ruptures sont celles qu’on n’avait pas vu venir, quand ça s’arrête d’un coup, qu’on n’était pas préparé. C’est à la suite d’une rupture que j’ai écrit cette histoire, pour m’intéresser à ce qui reste après l’amour, et comment on recommence à aimer, est-ce qu’on s’en remet, est-ce qu’on oublie l’autre…

Écrire sur ce sujet, ça aide à y voir plus clair ?

Il y a un côté cathartique, c’est sûr. Et puis au-delà de ça, on a la sensation d’avoir sorti quelque chose de positif d’un truc négatif, puisque ça va émouvoir d’autres gens, on se dit qu’au moins, on arrive à transmettre à d’autres les émotions qui nous traversent. C’est quelque chose de chouette et c’est le propre de l’art.

Quand j’ai gagné mon Molière de la mise en scène, j’ai même remercié mon ex sans qui cette pièce n’aurait pas existé !

Dans Une histoire d’amour, ta vision de l’amour est assez optimiste, presque spinozienne… J’ai cette vision optimiste oui. Mon personnage en parle dans le film lorsqu’il s’adresse à la petite dans le supermarché, elle lui demande comment est-ce qu’elle saura quand elle sera amoureuse et qu’est-ce qu’il aura de spécial, et lui répond : « Bah par exemple il te fera rire et toi tu le feras rire, quand tu n’iras pas bien il saura trouver les mots pour que tu ailles mieux, et il te laissera être toi-même et du coup tu t’aimeras mieux qu’avant ». Je pense que c’est ça ma définition de l’amour : être avec quelqu’un qui nous laisse être nous-même et qui nous permet de mieux nous aimer.

Reprendre les comédiens originaux, c’est une manière de faire un film plus authentique ? En famille ?

Complètement. Si j’ai l’opportunité de faire ça et d’être libéré des contingences, c’est génial. Je n’aime pas trop manager des égos et j’aime travailler avec des gens qui sont contents d’être là et qui sont conscients de la chance que c’est.

21

la bonne étoile

Quand je passe tout ce temps à écrire un rôle et à le travailler, à essayer de monter un film, c’est beaucoup de boulot. Un rôle c’est un cadeau, et j’aime bien que la personne qui va le recevoir en soit vraiment contente. Faire ce film en famille et être avec les gens qu’on aime, c’est un luxe, et ça se ressent sur le plateau puisque ça va vite, il y a une confiance mutuelle.

La pièce a été jouée plus de 400 fois avant d’être mise en boîte. C’était la suite logique pour un spectacle aussi acclamé que celui-ci ? Ça n’avait pas grand chose à voir puisqu’au moment où on a décidé de faire le film la pièce n’avait joué que deux mois et puis il y a eu le confinement. Moi je ne m’imaginais pas du tout en faire un film, c’est le public qui me répétait qu’il faudrait le faire alors j’ai essayé de me mettre au boulot. Quand j’ai

écrit le scénario j’étais beaucoup moins confiant qu’avec Edmond, j’ai rarement été autant en doute que sur cette aventure parce que quand je me lance dans une histoire ou une création, ça vient habituellement de mon fait, je sais ce que je veux raconter, où je vais, ce que je cherche comme émotion, comme dosage d’humour, comme longueur… Mais ce qui me motivait c’était d’emmener l’équipe avec moi, me battre, aller au bout du truc. J’étais vraiment content quand le film a été projeté pour la première fois en public à Angoulême, on avait les réactions de spectateurs qui pleuraient, riaient, applaudissaient… Et là, ok, tu te dis que tu n’as peut-être pas raté ton coup.

Comment on s’y prend pour passer de la mise en scène à la réalisation sur une pièce pareille ?

Il fallait enlever la théâtralité, je ne voulais pas qu’on remarque que le film était l’adaptation d’une pièce. Alors j’ai enlevé du dialogue et j’ai rajouté des décors, il en fallait beaucoup pour qu’on ait l’impression de traverser 15 ans de vie et que ça avait été un long tournage. Quant aux dialogues, il y a des punchlines qui étaient trop théâtrales, qui sont pourtant des marqueurs sur scène mais qui ne fonctionnaient pas du tout à l’écran. C’est une autre écriture et une autre façon de jouer.

La mort est omniprésente dans l’histoire du film. Comme pour prendre une revanche sur elle ?

J’ai toujours eu une hyper conscience de l’inéluctabilité de la mort et du temps qui passe, ce qui fait que j’ai toujours fait les choses très vite. Ça me déprime que ça doive s’arrêter un jour, c’est une chose sur laquelle je n’ai pas de prise, or moi je suis toujours dans le contrôle. Pour conjurer ça j’essaie de faire le maximum de choses pour ne pas y penser, c’est pourquoi le message qui sort de la plupart de mes œuvres c’est qu’il faut créer, créer et créer encore, et la morale est plus une pulsion de vie que de dépression. Malgré l’omniprésence de la mort, malgré la chute, malgré la rupture, il y a toujours de l’amour et de la place pour ceux qui survivent.

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« Ma définition de l’amour, c’est être avec quelqu’un qui nous laisse être nous-même et qui nous permet de mieux nous aimer. »

Ça te force aussi à vivre vite dans ton quotidien ?

Oui, mon obsession est de gagner du temps pour en avoir. Je passe ma vie à gagner du temps et à tout anticiper. Ça passe par recevoir les journalistes chez moi pour faire les interviews plutôt que me déplacer une demi-heure pour aller dans un café, gagner du temps sur les répétitions, bien organiser ma journée… Les années m’ont appris que toutes les choses que j’ai faites en anticipant m’ont servi. Quand je me retourne en arrière, je vois qu’une graine qu’on a planté il y a dix ans peut être devenue une entreprise, une oeuvre, une famille…

Tu te sens plus sage aujourd’hui ?

Je suis plus apaisé qu’il y a quelques années. J’ai moins ce besoin d’exister, puisque en quelque sorte j’existe, je me suis prouvé que j’étais capable de faire des trucs, un film, un bouquin, d’aller au bout. Maintenant je peux prendre du recul et créer en ayant moins l’angoisse de me demander si tout n’est pas vain.

Une histoire d’amour d’Alexis Michalik

Le 12 avril au cinéma

� Texte : Sarah Sirel

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@ François Fonty

Restaurateurs et Parisien·ne·s nous répondent.

Quand les fast-food enrègnentmaître

Des petits bouis-bouis aux restaurants avec vue panoramique, des cantines où on se serre les coudes aux bistrots les plus chics, la capitale française regorge d’adresses toutes plus alléchantes les unes que les autres. Eh oui, à Paris, bien manger est un véritable art de vivre (ce n’est pas le Bonbon qui vous dira le contraire). La Ville Lumière rayonne à l’échelle nationale et internationale pour ses multiples restaurants étoilés, sa cuisine du monde entier à portée de main, ses pâtisseries raffinées et ses chefs d'exception… Bref, la gastronomie est un véritable pilier du savoir-vivre parisien, et ce depuis belle lurette.

Mais la “capitale de la gastronomie” portet-elle encore bien son nom ? Selon les chiffres de l’Urssaf, le nombre de fast-food a augmenté de plus de 50% en 10 ans à Paris. S’il ne dépasse pas encore le nombre de restaurants traditionnels, dans certains arrondissements comme le 19e et le 20e, la part des fast-food dépasse les 40%(*).

24 la bonne enquête
Bien qu’on ne dise jamais non à un bon burger ou à la frite de 2h du mat’, Paris ne serait-il pas en train de se noyer sous les géants américains de la restauration rapide ? Début 2023, la capitale comptait plus de 4 400 fast-food.
@ kentaro Toma

Ce phénomène s’explique de façon simple : les Français·es, et particulièrement les Parisien·ne·s, recherchent une offre de restauration la plus rapide possible sur l’heure du déjeuner, afin de répondre aux besoins d’une vie professionnelle rythmée. C’est ainsi que l’Hexagone est devenu le deuxième plus gros marché pour la chaîne américaine McDonald’s, qui cherche de plus en plus à s’implanter dans les grandes villes. Ce n’est pas pour rien que des enseignes auparavant absentes du territoire, comme les Américains Popeyes et Wendy’s, ont annoncé leur arrivée à Paris au cours de l’année 2023.

Les fast-food explosent, les restos s’adaptent Mais cette augmentation du nombre de fastfood à Paris pénalise-t-elle les restaurateurs traditionnels ? Sur le papier, non. Au même titre que le nombre d’enseignes rapides, les restaurants parisiens ont vu leur nombre augmenter au cours de la dernière décennie (+8,7%). Ils représentent encore 2/3 des établissements de la capitale, mais dans les faits, ces derniers ont tout de même dû s’adapter : offre de restauration à emporter, livraison à domicile, carte plus “street food”... Les restaurants parisiens ont modifié leurs habitudes pour tenter de séduire la clientèle

@ Koshiro K

des fast-food. Aujourd’hui, il devient d’ailleurs assez rare de trouver un restaurant sans aucun burger à la carte.

C’est par exemple le cas du Bouillon Pigalle. Si l’emblème de la cuisine parisienne continue de servir son traditionnel bœuf bourguignon, ses poireaux vinaigrette, ou encore son indémodable saucisse-purée, il propose aussi désormais des “buns” dans son offre à emporter.

Dans le 20e, sur le boulevard de Charonne, Hakima, propriétaire du restaurant Le Colibri, ne se soucie guère des fast-food. Si elle n’encourage pas spécialement l’installation de nouveaux établissements de ce type, elle pense néanmoins qu’il y a de la place pour tout le monde : « Ça ne me dérange pas du tout qu’ils s’installent, ils font leur pain et nous aussi, mais au final on ne se marche pas dessus, on n’a pas la même clientèle. » Elle pense tout de même qu’il faut encourager l’installation

de restaurants traditionnels plutôt que des fast-food « pour ne pas diminuer l’attractivité de Paris et le charme de la ville ».

Si la concurrence ne semble pas être un vrai souci non plus pour Christophe, responsable du café Martin situé à deux pas du cimetière du Père-Lachaise, ce dernier s’inquiète surtout du cadre que les fast-food peuvent créer : « On a une terrasse qui se situe sur une belle place, plutôt calme et agréable. Si un fastfood s’installe, ça va générer tout un tas de bordel pour nous et pour les riverains. Ce n’est pas souhaitable ». Le restaurateur d'origine normande a d’ailleurs signé la pétition contre l’installation d’un nouveau restaurant Burger King dans le quartier, au mois de février 2023.

Manger pas cher ou manger bien ?

Du côté des habitants de la capitale, il y a plusieurs sons de cloche. Maria, 39 ans, pense que « Paris a déjà bien assez de fast-food

la bonne enquête
@ Fernando Andrade

comme ça ». Habitante du quartier du PèreLachaise, elle a également signé la pétition. L’institutrice regrette « la fermeture de nombreux petits commerces dans le quartier et ailleurs », souvent « au profit de nouveaux fast-food américains » selon elle. Bien qu’elle reconnaisse qu’ils puissent constituer un avantage pour les étudiants ou les personnes précaires, elle pense qu’il « existe d'autres moyens de nourrir tout le monde de façon abordable, sans pour autant que ce soit un fast-food. » Au-delà du fait que ce type d'établissements puisse « ternir » l’image de la cuisine française, cette mère de famille déplore surtout le « développement de la “malbouffe” » et tout ce que cela pourrait impliquer de mauvais sur la santé, notamment chez les jeunes.

Un avis partagé par Raymond, 61 ans : « En tant que riverain, les fast-food me génèrent des nuisances sonores mais aussi en termes d’environnement. Les poubelles débordent, il y a des déchets qui traînent partout, des dizaines de livreurs qui stagnent sur les trottoirs… C’est vraiment dérangeant ».

D’autres, comme Marie-France, 76 ans, pensent que ça n’est pas une mauvaise chose : « Si ça permet à certains d’avoir accès à de la nourriture facilement, en bas de chez eux, ça ne me dérange pas ». Selon elle, si les fast-food se multiplient, « c’est parce qu’il y a de la demande, alors je ne vois pas pourquoi je devrais m'opposer à la demande des gens. En plus, ça crée beaucoup d’emplois ! ».

Bien que serveur dans un café typiquement parisien, Achille, 27 ans, pense que l’installation des fast-food n’est pas à accueillir d’un mauvais œil : « la jeune génération se rend beaucoup moins dans les restaurants “tradi”, elle préfère la street food, parfois plus innovante et moins chère, et cela inclut les grandes chaînes de fastfood. Chacun y trouve son compte, les touristes

et les générations plus âgées vont dans les restaurants parisiens, les jeunes au fast-food ».

Demande croissante ou pas, la Mairie de Paris semble bien décidée à diminuer autant que possible l’installation de nouveaux fastfood dans la capitale, malgré un manque de moyens légaux pour s’y opposer. Elle défend notamment le fait que ce type d'établissements ne corresponde pas à la politique de la Ville en termes de santé publique, d’alimentation et d’environnement. Une question reste en suspens : qui aura le dernier mot ?

(*) chiffres Le Parisien � Texte : Auriane Camus

Pour aller plus loin

· En salle de Claire Baglin (2022), Éditions de Minuit

· On va déguster Paris, François-Régis Gaudry et ses amis, Éd. Marabout

· Fast and Good de Nanda Fernandez Brédillard, disponible sur Arte.tv

· La pétition du collectif Place Martin Nadaud sur change.org

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« Les poubelles débordent, il y a des déchets qui traînent partout »
Justus Menke

Mood printanier

28 le bon shopping Robe midi en coton — Pheme 270€ Lunettes de soleil Mara — Haute Sauce chez Zalando 39,99€ Assiette Palatino — Brousse Ceramics 35€ Mules à talons — Raid Kyrah chez Zalando 35,99€ Panier — Gerard Darel 225€
29 Chaussures — Gérard Darel 175€ Robe en jersey — Even&Odd chez Zalando 20,89€ Bob — Suncoo 55€ Veste rose — Pablo 195€ Bague Medusa — La Fontana 109€ T-shirt Le Bonbon 20€

Bélier

Céline Dion

Gémeaux

Chris Evans

Lion

Ma boule de cristal s’affole ! Vous êtes tellement changeant·e que vous vous feriez quitter par une girouette. Heureusement que les Bélier en couple sont bien accompagnés. Au travail, c’est la Bérézina. Les Bélier du 3e décan vont découvrir une sacré surprise sur leur compte en banque.

Vous êtes superbe ! Comme d’habitude ! Négociez un salaire conséquent, c’est le moment avant les vacances. En revanche, vous le savez et votre entourage ne peut plus vous blairer… La semaine prochaine, je vous dirai que vous êtes moche.

Taureau

David Beckham

Il va y avoir du changement ! Déménagement, changement de poste, naissance d’un enfant ou nouvelle console de jeu. Votre entourage va vous aider à passer le cap ! N’allez pas trop loin avec votre banquier, vous risquez de ne pas avoir le même sens de l’humour.

�� Cancer

Qu’est-ce que vous êtes mou·lle ! Vous attendez quoi au juste avant de vous bouger ? Le déluge ? La guerre mondiale ? La personne qui vous kiffe secrètement s’est transformée en statue, le job de vos rêves a été donné à un crétin, et la malette de cash qui vous attendait dans le jardin a été reniflée par un chien qui file en direction de Las Vegas.

Mais pourquoi est-ce que vous perdez votre temps à lire cet horoscope si vous n’en faites qu’à votre tête ? J’ai bien vu que vous n’avez pas écouté mes conseils précédents. Alors ce mois-ci je vous laisse dans l’inconnu avec un seul indice : faites attention à la viande charolaise.

�� Vierge

Votre caractère de cochon n’embête personne ce mois-ci, au contraire les gens s’attachent. Pourquoi est-ce que vous feriez des efforts alors ? Vous allez devoir mettre la main au portefeuille autour du 15. Le 13, vous allez avoir des guèpes chez vous.

30 le bon astro
Astro

Avril 2023

Balance

Ziggy Marley

Mars en Cancer va vous rendre très méfiant·e. Vous vous méfiez de vos potes, de votre conjoint·e, de vos collègues et même du gouvernement. Après je ne vous cache pas que votre parano n’est pas gratuite, vous ne savez pas vous entourer.

Sagittaire

Taylor Swift

Entre le 11 et le 22, vous avez le pouvoir d’invincibilité ! Faites tout ce que vous voulez. En revanche avant et après, vous allez tellement faire de conneries que ça annulera tout ce que je viens de dire. Bonne fin d’après-midi.

Verseau

Taylor Lautner

Si vous n’êtes pas riche, arrêtez de lire ce texte. Vous allez tellement perdre de thunes les frérots… Pour des raisons différentes, certains seront engloutis par leur conjoint·e, d’autres feront de mauvais investissements ou bien des achats inutiles, je vous laisse la surprise...

Scorpion

Sophie Marceau

Votre bureau est en désordre, vos mots se mélangent, et votre corbeille est pleine. Il est grand temps de changer de logiciel ! Si vous êtes un homme entre 30 et 40 ans, votre femme vous trompera. Désolé mon vieux…

Capricorne

Si vous avez fait des enfants, il est grand temps de le regretter ! Qu’est-ce qui a pu bien leur mettre le diable au corps comme ça ? La réponse est ce que vous voyez en plein milieu du rétroviseur de votre voiture de naze. Heureusement que vous êtes une personne formidable, mais ne vous reposez pas sur vos acquis.

�� Poissons

Laeticia Hallyday

Venus en Gémeaux vous fait un drôle d’effet, si vous êtes en couple faites attention, bouclez vos maisons, planchez vos volets comme dans un film de zombies, vous allez attirer la terre entière. Rassurezvous, même si vous cédez à la tentation, votre amant·e ne restera pas très longtemps, car vous n’avez plus de thune.

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Les bonnes ann��nces

Joyeux anniversaire Ben Bientôt en Ligue 1 ?

En avril ne te découvre pas d'un fil

Quel mois d’avril ma mamounette, bon anniversaire et vive les mariés ! Je t’aime. ND

Nicab, nouveau VTC !

Bienvenue

Storto o Strato ?

Evidentemente !

Loubi si tu as ton bac avec mention je t’offre une chèvre

Good Luck à Aude et Charlotte

Avis aux grimpeurs experts, je cherche des copains pour m’initier à l’escalade !

Insta @camusauriane

Welcome on board Clémence, Mélissa, Théo et Lucas !

Évite les filles et investis dans le Bitcoin

Vous allez me manquer bande de sacrés zozos

TOUDGOUD ON BLOUZ ! Cultural Reset, merci Leïla

On va faire un squash ?

Coquin, Gang !

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Françoise Pétrovitch, Tenir 2022, lavis d’encre sur papier, 120 80 cm © A. Mole, Courtesy Semiose, Paris © Adagp, Paris, 2023 Françoise Pétrovitch Aimer. Rompre Musée de la Vie romantique du 5 avril au 10 septembre 2023 #ExpoPetrovitch museevieromantique.paris.fr

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