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Centre international d’études pédagogiques
'DELF riiD ALF °JVALÎ>
Réussir le
DELF SCOLAIRE ET JUNIOR
2 Gilles Breton Cécile Bruley-M eszaros Nelly Mous
Table des crédits photographiques 7 11 12 13 15 19 22 25 27 29 31 35 40 41 44 45 46 47 55 63 64 66 67 68 69 75 80 82 hd 82 82 83 83 84 91 93 94 95 96 97 99 99 101 108 108 108 109 109 109 109 109 109 109 109 110
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Ron Chapple/Gettyimages Collection ChristopheL Rémi MalinGrëy-lconovox Nicolas Tavernier/Réa Mutio-lconovox Philippe Renault/hémis.fr Collection ChristopheL Pete Saloutos/Gettyimages John Harris/Report Digital/Réa Jamie Grill/Gettyimages Denis/Réa Sylvie Baudet Thomas Sbampato/imagebroker/ Alamy Fanny Tondre/Réa Sandrine Roudeix/JDD/Eyedea Ciaran Griffin/Lifesize/Gettyimages B. Delmas/FNSEA, avec tous nos remerciements, Mike Goldwater/Alamy DreamPictures/Gettyimages Hervé de Gueltz/Photononstop DX - Fotolia.com Hamilton/Réa Pascal Sittler/Réa Denis/Réa U sa F. Young - Fotolia.com Ryan Me Vay/Gettyimages Alexandra Gelebart/Réa Hill Street Studios/Bland Images/ Gettyimages MaG - Fotolia.com nazira_g - Fotoiia.com Jean-Pierre Degas/hémis.fr Kevin Whitby - Fotolia.com Brill Erlanson/Stone/Gettyimages Purestock/Gettyimages Chris Windsor/Taxi/Gettyimages Anne-Laure Gremaud, avec tous nos remerciements, Kate Mitchell/corbis Jiho-lconovox Hervé de Guetzl Alexandra Galicher Soulcié-lconovox lan Hanning/Réa Pascal Martin - Fotolia.com Ludovic/Réa Nicolas Tavernier/Réa MPF PS PCF Le Nouveau Centre Les Verts Mouvement démocrate UMP Parti Radical de Gauche Olivier Tuffé - Fotolia.com
111 111 111 112 112 113
Les Restas du coeur Rempart Association Emmaüs Association Asm ae Scaur Emmanuelle Secours populaire B a g f-S S (http://www. carrefoursemploi.org) 115 Richard Damoret/Réa 116 Dave & Les Jacobs/Blend Images/Gettyimages 118 bd Franco Vogt/Corbis 118 hd KPS/Masterfile 119 Peter Banos/Profimedia International s.r.o/Alamy
Table de référence des documents sonores Piste 5
Piste 7
Piste 8
Piste 9
Table de références des textes Piste 10 Le Français dans le monde, Thierry Lancien, mai-juin 2008 37 Le Monde du 16 octobre 2008 37 La Croix, Guillemette De La Boetie, 2 juillet 2008 38 Le Monde du 9 janvier 2009 38 Le Français dans le monde, Odile Ambry, mai-juin 2008 39 J.-Y. N., Direct Matin, 10 mars 2009 40 Le Monde du 21 février 2009 41 Direct Soir, 21 janvier 2009 42 Le Monde du 15 octobre 2008 43 Courrier International pour Direct Matin Plus, mercredi 11 mars 2009 n° 427 44 Courrier International pour Direct Matin Plus, jeudi 22 janvier 2009 n°398 45 La Croix, Arnaud Scwartz, 10 avril 2004 46 Le Monde du 23 février 2009 47 48 A. A., La Croix, 4 septembre 2002 50 Jean-Claude Vitran, "Ligue des droits de l’homme” 59 PHOSPHORE, Bayard Jeunesse, 22 octobre 2008 66 67 PHOSPHORE, Bayard Jeunesse, 22 octobre 2009 70 PHOSPHORE, Bayard Jeunesse, 18 novembre 2008 94 Ouest-France, 3 avril 2009 94 “Soirées coloc pour étudiants fauchés”, Erwan Benezet, Aujourd’hui en France, vendredi 7 novembre 2008 96 "Les jeunes épargnent plus que leurs parents au même âge”, paru sur Le Figaro.fr le 09/04/2008. © Figaro.fr / 2008. 97 98 Sophie Simonot, Diplomatie.gouv 99 Sources : Crédoc juin 2008 et Internet Safety Technology Task Force, 2008/ PHOSPHORE, Bayard Jeunesse 123 “Les musées misent sur les ados”, d’Annick Colonna-Césari, paru dans L’Express le 22/12/2008.(c) Annick Colonna-Césari / L'Express / 2008. 31
Piste 12
Piste 13
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Piste 18 Piste 19 Piste 20
Piste 21
Piste 27
Piste 28
RTL , “Le journal de 7 heures” , 27/02/2009 / Jingle RTL “Luxinfo” Sidomusic Journal 20 Minutes, 2 février 2009, * Le 36e festival d’Angouléme a livré un palmarès sans réelle surprise », auteurs : 0. M. et B. C. France Inter, 27/02/2009, “J ’ai mes sources”, présentateurs Nicolas Demorand et Colombe Schneck remplacée par Guillaume Erner France Inter, “La librairie francophone” , 21/02/2009, présentateur : Emmanuel Kherad, interviewée : Manon Trépanier Journal Direct Matin Plus, 13 octobre 2008, « Semaine du goût. Les pros initient les écoliers » 20 Minutes, 3 octobre 2008, « Gratuit ou bien payant, ce qui compte ce sont les faits », auteur : A. K. France Info, 13 décembre 2008, “Le chemin de l’école” : “Réforme du lycée : les SES devraient entrer dans le tronc commun”, présentateur : Jean Leymarie ; interviewé : Emmanuel Davidenkoff Radio Canada, RDI Junior Plus, 24 janvier 2008, "La pollution lumineuse” Radio Canada, RDI Junior Plus, 8 février 2008, “Histoire des jeux vidéo” Magazine Dimension cinéma Gaumont & Pathé, n°165, février 2009, “ Loi” , auteur : Anne Castel Europe 1, “L'essentiel de l'info” , 4 mars 2009, Edition de 7 heures, Laurent Cabrol et Jean-Michel Dhuez Radio Canada, RDI Junior Plus, 28 mars 2008, “Le commerce équitable” Radio Canada, RDI Junior Plus, 22 février 2008, “Jeux olympiques de la jeunesse” France Info, 8 novembre 2008, “Le chemin de l’école” : “Discrimination ordinaire dans les manuels scolaires”, présentateur : Jean Leymarie ; interviewé : Emmanuel Davidenkoff France Info, 11 février 2009, "Le chemin de l’école”: * Etudier en Europe : 140 filières d’excellence », Emmanuel Davidenkoff France Info, 17 septembre 2008, "Un jour, un défi” : « Réduire le poids des cartables pour les collégiens et les lycéens », présentateur : Jean-Pierre Laborde France Info, 10 janvier 2009, “ Le chemin de l'école” : « Orientation : ce qu’en pensent élèves et parents », présentateur : Jean Leymarie ; interviewé : Emmanuel Davidenkoff
Nous avons cherché en vain les éditeurs ou les ayants droit de certains textes ou illustrations reproduits dans ce livre. Leurs droits sont réservés aux Editions Didier. Conception de la maquette intérieure et de la couverture : Solène Ollivier
Crédits CD audio :
Illustration : Dom (p. 114)
Enregistrements, montage et mixage : Fréquence Prod
Mise en page et photogravure : MCP
Musique : Funky Frenzy, composée par Bruno Pilloix, Kosinus, KMUSIK
■ _s pnotocop âge. c'e st l'usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs. Largement répandu dans les écat 'ssem ents d ’enseignement, le photocopillage menace l’avenir du livre, car il met en danger son équilibre économique. Il prive les auteurs d ’une J js te rémunération. En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproduction totale ou partielle de cet ouvrage est interdite. ■ « La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et courtes citations dans un but d ’exemple et d’illustrations, •toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause, est illicite. » (alinéa 1er de l’article 40) - « Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. •
© Les Éditions Didier, 2009 - ISBN 978-2-278-06581-3 Achevé d’imprimer en juillet 2010 par Vincenzo Bona en Italie - Dépôt légal : 6581/02
SOMMAIRE Avan t-prop os....................................................................................................................................5
Entraînez-uous
COMPRÉHENSION ORALE
7
1 • Donner du sen s à partir de l ’intonation, du rythm e, de la m é lo d ie ...............................9 2 • Tirer parti du caractère redondant de l ’o ra l....................................................................... 10 3 • Gérer le str e ss............................................................................................................................... ' 2 4 • Traiter le s inform ations (anticiper, interpréter, synthétiser, déduire, etc.)
13
5 • Préparer l ’écoute : lire efficacem ent le questionnaire
17
6 • A ccom pagner l ’écoute : prendre d es notes
20
1 • Vers l ’épreuve................................................................................................................................ 22
AUTOÉVALUATION......................................................................................................................28
COMPRÉHENSION ÉCRITE.................................................................2f 1 • S’orienter dans le texte : identifier là m ise en page d ’un article
31
2 • À la recherche d ’indices l ................................................................................................ 32 3 9 Se faire une idée sur le con ten u ......................................................................................36 4 • Identifier la structure d ’un te x te ....................................................................................38 5* Se fam iliariser avec les deux types de te x te s...............................................................42 6 • Se fam iliariser avec les différents types de q u estio n s............................................... 47 ï®Vers F é p re u v e ................................................................................................................... 50
AUTOÉVALUATION....................................................................................................... 54
PRODUCTION ÉCRITE
55
1 ®Donner son opinion......................................... .................................................................59 2 • Dire qu’on est d ’accord ou qu’on n ’est pas d ’a c c o rd ..................................................61 3 • Avantages/inconvénients ? Pour/contre ? .......................... .........................................63 4 • Problèm es/solutions ou causes/conséquences ? ..................... .................................. 66 5* Le discours argiim entafif..................................... . ..........................................................66 AUTOÉVALUATION........................................................................................................... 71
OUTILS..................................................................................................72 L'expression d'une opinion....................................................................................................72 Interagir à propos d’opinions................................................................................................73 Les articulateurs Logiques du d isc o u rs.............................................................................. 74
PRODUCTION ORALE.......................................................................... 75 1 • l e monologue (production)................................... .........................................................80 2 *Le débat (interaction) ...................................................................................................... 85 3 • M ise en situ atio n .............................................................................................................. 89 AUTOÉVALUATION........................................................................................................... 90
La France, c'est... ............................................................................... 91 La vie priv ée............................................................................................................................92 La vie scolaire et l'éducation.............................................................................................. 100 La vie publique......................................................................................................................107 La vie professionnelle..........................................................................................................113
ÉPREUVE BLANCHE..........................................................................120
Le picto î .v o u s indique le num éro de la piste du CD à écouter pour faire l'activité.
Avant-propos Les ouvrages de la collection « Réussir le DELF » sont rédigés et validés par la commission nationale du DELF et du DALF. Ils proposent un entraînement au format des épreuves des diplômes DELF. Chaque année, près de 200 000 adolescents de 12 à 16 ans présentent les épreuves de l’un ou l’autre des diplômes DELF « junior » ou « scolaire », dans l’un des 164 pays qui organisent ces examens. L’appellation « DELF scolaire » est réservée à un mode de passation régi par un accord entre le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France et les autorités éducatives locales. Les ministères en charge de l’éducation de 31 pays ont ainsi choisi d’intégrer le DELF au cursus scolaire secondaire. En France, le DELF scolaire est organisé à l’intention des enfants nouvellement arrivés. L’appellation « DELF junior » est réservée à un mode de passation libre, dans un centre d’examen dispensant des cours de français (Institut et centre culturel français, Alliance française, ...). 93 pays proposent aujourd’hui des cours de français menant à la passation d’un DELF junior. Le DELF scolaire et junior est constitué de 4 diplômes indépendants les uns des autres correspondant aux 4 premiers niveaux du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : .
2 h 30
junior et scolaire B2
1 h 45
DELF junior et scolaire B]
1 h 40
DELF junior et scolaire A2
lh 2 0
DELF junior et scolaire Al
indépendant
Elémentaire
Chaque diplôme évalue les 4 compétences : compréhension et production orales, compréhension et production écrites. L’obtention de la moyenne (50 points sur 100) à l’ensemble des épreuves permet la délivrance du diplôme correspondant. La commission nationale du DELF et du DALF vous souhaite une bonne lecture, un bon entraînement et une bonne réussite au(x) diplôme(s) DELF que vous présenterez.
Christine TAGLIANTE Responsable du Département évaluation et certifications CIEP - Sèvres
C@MPREHINI30N ORALE Descripteur global s Peut comprendre une langue orale standard en direct ou à la radio sur des sujets familiers et non familiers se rencontrant normalement dans la vie personnelle, sociale, universitaire ou professionnelle. S Peut comprendre les idées principales d’interventions complexes du point de vue du fond et de la forme, sur un sujet concret ou abstrait et dans une langue standard.
Comprendre une interaction entre locuteurs natifs Peut réellement suivre une conversation animée entre locuteurs natifs.
Comprendre en tant qu’auditeur Peut suivre l’essentiel d’une conférence, d’un discours, d’un rapport et d’autres genres d’exposés éducationnels / professionnels, qui sont complexes du point de vue du fond et de la forme.
Comprendre des annonces et instructions orales Peut comprendre des annonces et des messages courants sur des sujets concrets et abstraits, s ’ils sont en langue standard et émis à un débit normal.
Comprendre des émissions de radio et des enregistrements Peut comprendre la plupart des documentaires radiodiffusés en langue standard et peut identifier correctement l'humeur, le ton, etc., du locuteur.
"► NATURE SE L'ÉPREUVE Durée
Note sur
30 minutes
/25
Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux documents enregistrés : - exposé, conférence, discours, documentaire, émission de radio ou télévisée (deux écoutes) ; - interview, bulletin d’informations, etc. (une seule écoute). Durée maximale des documents : 8 min. C ’est la première épreuve de l’examen. Elle se compose de deux exercices enchaînés. 9 Durée de l’épreuve : 30 minutes maximum. Les temps de lecture des questions, d’écoute des documents et de réponse aux questions sont fixés. ® Note sur 25 points (sur un total de 100 pour l’épreuve B2). Le nombre de points attri bués à l’exercice 1 est de 18 et à l’exercice 2 de 7.
Exercice 1 Les exercices 1 et 2 ont été inversés et ceci à partir des sessions conçues en 2009. À présent, pour le premier exercice, vous entendrez deux fois un enregistrement sonore de 4 minutes 30 à 6 minutes. Cela pourra être un extrait d’interview, de débat, de discours, de conférence en langue standard. Le questionnaire auquel vous devrez répondre comporte 12 ou 13 questions, certaines fermées (avec QCM - questionnaire à choix multiples) et d’autres ouvertes (des réponses à rédiger). Dans ce cas-là, seul le contenu (et non la manière de l’exprimer) sera alors évalué. Les questions porteront sur la compréhension globale du document ainsi que sur la compréhen sion d’informations plus précises ou moins explicitement exprimées. Vous aurez une minute pour lire les questions avant d’écouter l’enregistrement, et préparer votre écoute. Vous écouterez une première fois l’enregistrement. Vous aurez ensuite trois minu tes pour répondre aux questions. Puis vous écouterez une deuxième fois l’enregistrement. Vous aurez encore cinq minutes pour compléter les réponses.
Exercice 2 Pour le deuxième exercice, vous entendrez une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 30 à 2 minutes environ (extrait d’interview, bulletin d’informations, publicité ou annonce radiophonique). Le questionnaire auquel vous devrez répondre comporte six ou sept questions, majoritairement des questions fermées et parfois quelques questions ouvertes. Ces questions permettront de vérifier que vous êtes capable d’identifier et de caractériser la nature, la fonction, le thème principal de ce document, de repérer les locuteurs, leur rôle, leur point de vue, de repérer les informations essentielles, les principaux arguments et idées expri mées. Elles porteront rarement sur des informations très détaillées. Vous aurez une minute pour lire les questions avant d’écouter l’enregistrement, et préparer votre écoute. Puis vous écouterez l’enregistrement. Vous aurez ensuite 3 minutes pour répondre aux questions.
Entraînez-vous
"►SAVOIR-FAIRE REQUIS Pour réussir l’épreuve de compréhension orale, il vous faut : - gérer le stress : être prêt à tout écouter mais à ne pas tout comprendre ; construire du sens à partir de ce qui est partiellement compris ; s ’adapter à un débit, un ton de voix ou un accent particuliers, etc. - être un auditeur actif : repérer tout ce qui sert, à l’oral, à donner du sens ; faire instanta nément le tri entre les informations utiles à retenir et celles qui ne le sont pas ; mémoriser une certaine quantité d’informations, prendre des notes sans perdre le fil, etc. - utiliser des compétences autres que celles mobilisées pour l’écoute, comme par exemple : * lire efficacement un questionnaire ; • prendre des notes. Dans les six premières parties, vous allez développer et entraîner vos capacités d’écoute à travers des activités parfois éloignées de ce que vous devrez faire le jour de l’examen. Lais sez-vous guider ; ces exercices ont pour objectif de faire de vous des auditeurs actifs, de vous donner confiance, de vous convaincre qu’on n’a pas besoin de saisir tous les mots pour être performant, etc. Dans la septième partie, Vers l ’épreuve, vous allez travailler plus systématiquement les savoirfaire évalués dans l’épreuve B2. Vous pourrez écouter une série de documents et répondre à des questions portant sur la compréhension générale et sur des éléments de détail. À la fin du livre, vous pourrez tester vos compétences à partir d’une vraie épreuve d ’examen proposée avec un barème et un corrigé complets.
1 fDONNER DU SENS À PARTIR DE L’INTONATION, BU RYTHME, IDE LU MÉLODIE À l’oral, l’intonation, le rythm e, la m élodie peuvent donner des inform ations s u r les locuteurs, su r leu rs opinions et leu rs sentim ents.
SB Activité 1 : Écoutez les propositions et dites si l’intonation marque une question, une exclamation
" ou une simple déclaration.
Question
Exclamation
Déclaration
Proposition 1 Proposition 2 Proposition 3 Proposition 4 Proposition 5 Proposition 6 Proposition 7 Proposition 8
9
Activité 2 : Écoutez les phrases et identifiez le sentiment exprimé. Admiration
Colère
Doute
Joie
Tristesse
Phrase 1 Phrase 2 Phrase 3 Phrase 4 Phrase 5
Activité 3 : Écoutez les propositions et dites si le ton est neutre, plutôt positif ou plutôt critique.
Ton neutre
Ton positif
Ton critique
Proposition 1 Proposition 2 Proposition 3 Proposition 4 Proposition 5
| <Activité U 1. Écoutez le document et soulignez les mots qui sont accentués par la présentatrice. Après les César, les Oscars, c’est l’inverse, ce soir, 34e cérémonie des César donc, et c’est le polar Mesrine, qui part favori avec dix nominations. Le foot, coupe UEFA, Marseille, Saint-Etienne et le PSG se sont qualifiés hier soir pour les huitièmes de finale. C’est terminé en revanche pour Bordeaux. Et puis le XV de France s’attaque ce soir aux Gallois, troisième journée du Tournoi des six nations. 2. À votre avis, quelle est l’intention de la présentatrice lorsqu’elle souligne certains mots de la première phrase ?
2 'TIRER PARTI DU CARACTÈRE REDONDANT DE L’ORAL À l’oral, les répétitions et les reform u lation s sont fréquentes. Vous avez donc la possibilité de v é rifie r si vous avez bien com pris les inform ations et les opinions exprim ées.
f i l Activité 5 : Écoutez le document et notez en-dessous de chacune des idées comment elle est exprimée d’une autre façon dans le document.
1. La tonalité du nouvel album de Bénabar a évolué entre les débuts de sa conception et le produit fini.
i
lez-voi
2. Dans ce nouvel album, le piano n’est pas présent.
3. Pour son rôle dans le film Incognito, c’est le scénario qui a motivé Bénabar.
Bénabar (à droite) dans une scène du film Incognito,
i i. Malgré ses autres activités, Bénabar fera toujours de la musique.
5. Bénabar envisage que le public n’apprécie plus ses chansons à l’avenir.
■ Activité 6 1. Écoutez le document et notez précisément, dans la colonne de droite, une autre façon d’exprimer le même fait.
A. Blutch a remporté le grand prix du 36e Festival international de la bande dessinée.
B. Blutch est incontestablement vu comme un des grands auteurs de BD.
C. Blutch sera le prochain président du festiva d’Angoulême,
2. Donnez un titre au document que vous venez d’entendre.
11
COMPRÉHENSION ORALE
3 GÉRER LE STRESS Dans les en registrem en ts des activités suivantes, la façon de s'e xp rim e r des personnes est désta bilisante et dem ande un tem ps d'adaptation. Si, au début, cela peut vous se m b le r déroutant, vous verrez que vous pouvez com prendre l'essen tiel du m essage.
■ :tivité 7 : Dans le document que vous allez entendre, le rythme est inhabituellement rapide. Essayez de ne pas vous laisser impressionner par cette apparente difficulté et répondez aux questions. 1. Quel est le thème principal du document ? □ L’apparition d’une nouvelle tendance, la catch-up TV. □ L’augmentation de l’audience de la TNT en France. □ Les habitudes des Français en matière de télévision.
2. Les Français regardent : □ autant la télévision mais autrement. □ de plus en plus la télévision. □ moins la télévision qu’avant.
3. Reliez les éléments de la colonne de gauche aux données chiffrées de la colonne de droite. 3,24
4
Nombre de Français adeptes de la catch-up TV (en millions) Nombre d’heures parjour passées devant la télévision Part d’audience de la TNT (en %)
®
•
5,6
•
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foot «
15 É ll Activité 8: Dans le document, la personne parle avec un accent sans doute inhabituel pour vous. Elle est québécoise. Écoutez autant de fois que nécessaire et répondez aux questions ci-dessous. 1. De quoi s ’agit-il dans cet extrait ? □ D’un crash aérien. □ D’une histoire d’amour. □ De la critique d’un livre.
2. Marie et ia personne canadienne qui s ’exprime sont-elles du même avis ? □ Oui. □ Non. □ On ne sait pas.
3. Quel message la personne canadienne conseille-t-elle de retenir ?
12
Entraînez-vous
Activité 9 : Dans ce document, il s ’agit d’un autre accent, généralement rencontré dans le Sud de la France. Répondez aux questions : elles se réfèrent à des informations plus précises. 1. Cette semaine, il y aura du changement dans les établissements scolaires. De quoi s ’agit-il ?
2. Quels professionnels participent à cette opération spéciale ? (2 réponses attendues) a)
b) 3. Sous quelles formes le poisson sera-t-il proposé à la dégustation ?
4. Quel public cette semaine spéciale vise-t-elle principalement ?
TRAITER LES INFORMATIONS (ANTICIPER, INTERPRÉTER, SYNTHÉTISER, DÉDUIRE, ETC.) Pour accéder au sens global du m essage puis le com prendre plus en détails, vous pouvez déjà com m encer par faire attention aux questions posées ; cela vous m ettra s u r la bonne voie (anticiper). Puis, il faudra souvent interpréter et synthétiser les paroles entendues pour m ieux en déduire le sens. Les activités suivantes vous perm ettent de vous y entraîner.
Activité 10 : Les personnes sont-elles favorables ou non à quelque chose ? Les questions du journaliste vont vous permettre d’anticiper les informations données et de mieux comprendre les opinions des personnes interviewées. Soyez attentif et répondez aux questions suivantes. 1. Quel est le thème abordé dans ce document ?
13
2. À ce sujet, les parents de Sébastien sont :
□ partagés. □ plutôt défavorables. □ plutôt favorables. 3. À ce sujet, les parents de Lisa sont : □ partagés. □ plutôt défavorables. □ plutôt favorables. 4. À la recherche d’indices ! Réécoutez le document et notez les indices (des mots, des parties de phrase) qui vous ont permis de répondre aux questions 2 et 3. Hmdfess dan® tes questions
Indices dans tes réponses
Les parents de Sébastien
Les parents de Lisa
Activité 11 : Pour comprendre les paroles de certaines personnes, on est souvent amené à interpréter ce que l’on entend. Écoutez une première fois le document et répondez aux
questions. 1. Quel est le sujet débattu dans ce document ?
2. Le débat porte sur quel point précis ?
3. D’après ce récent sondage, les Français : □ désirent surtout connaître l’opinion des journalistes. □ jugent les informations trop factuelles. □ veulent surtout des informations factuelles.
Activité 12 : Au-delà de l’interprétation et pour affiner la compréhension, on doit souvent - synthétiser la pensée des personnes que l’on entend. Pour cette activité, écoutez une seconde
fois le même document et répondez aux questions suivantes. 1. Pour les Français : □ la gratuité des journaux est une bonne chose. □ le débat est plutôt ailleurs. □ les journaux devraient plutôt rester payants. 14
Entraînez-vous
2. Notez les points importants de ce document à retenir.
3. D’après les Français, quel média les informe le mieux ? □ La presse. □ La radio. □ La télévision. U. Précisez le pourcentage qui illustre la question 3.
□ 28 . □ 34.
□ 60. □ 61. □ 82 .
Activité 13 : Cette activité permet encore, à partir d’un document plus long, de s’entraîner à ® synthétiser différentes idées qui s’enchaînent. Écoutez le document et répondez aux questions suivantes.
1. Le document concerne la réforme : □ de la classe de seconde. □ de l’Éducation nationale. □ du lycée en France. 2. Au début de l’interview, le journaliste parle d’un mouvement de contestation. Comment évolue-t-il ?
3, Emmanuel Davidenkoff poursuit l’explication et évoque deux nouveautés au niveau du tronc commun. De quoi s’agit-il ? (deux éléments de réponse attendus)
15
j— : ....
j
*
-
COMPRÉHENSION ORALE
I*. Pourquoi le journaliste insiste-t-il ensuite sur le mot « so c ia l » ?
5. Enfin, Emmanuel Davidenkoff parle d’« une victoire qui aura peut-être un double prix à pa yer > Quels sont les deux points dont il est question ?
§j| Activité 14 : Il s ’agit de réécouter le document de l’activité 13 pour aller plus loin dans la ® compréhension du document et déduire certains points à partir des informations données par le journaliste et l’intervenant. Écoutez et répondez aux questions suivantes. 1. Face au mécontentement, quelle est la volonté du ministre de l’Éducation nationale ?
2. Quelle est finalement la question centrale sur le tronc commun ?
3. Comment pourriez-vous définir la notion de « tronc com m un » ?
4, Globalement, l’arrivée de l’économie en classe de seconde est-elle souhaitée ?
5. L’ajout de cette nouvelle matière dès la seconde : □ devrait être effectif prochainement. □ se fera peut-être un jour. □ semble peu probable. 6. Pourquoi Emmanuel Davidenkoff parle-t-il d’« une im age négative du capitalism e » ?
7. Cette réforme permettra-t-elle de former plus de spécialistes en économie ?
16
Entraînez-vous
5 PRÉPARER LsÉO©¥^E s LIRE EFFICACEMENT ILE QUESTIONNAIRE Pour bien réussir l'épreuve de compréhension orale, n'oubliez pas de bien lire le questionnaire. Voici quelques conseils : - Tout d'abord, les questions respectent l’ordre du texte. Vous n'aurez donc pas à naviguer sans cesse d'un bout à l'autre du questionnaire. Mais parfois, vous devrez reporter des informations dans un tableau, et ces informations pourront être réparties tout au long du document. - Dans le questionnaire, certaines questions portent sur l’ensemble du document, d’autres sur une partie précise. Les questions de première catégorie seront toujours placées en début de ques tionnaire, ou au contraire à la fin. Pour bien y répondre, il faut avoir écouté la totalité du document. Comment reconnaître ce type de questions ? Généralement, elles portent sur la nature du document [entretien, interview, débat, etc.), sur sa fonction (informer, débattre, critiquer, commenter, etc.), sur le thème général, sur la position et le ton des personnes qui s'expriment (neutralité, ironie, agressivité, inquiétude, enthousiasme, etc.).
'w
............. ................ :
...........
Voici quelques exemples :
Ce document est : □ un débat. □ un exposé scientifique. □ un reportage. Quel □ □ □
est le message que le journaliste veut faire passer dans cet extrait ? Expliquer le succès de l’eau minérale en France. Inciter les auditeurs à boire de l’eau du robinet. Informer sur les différents types d’eau en bouteille.
Quel □ □ □
est le thème principal du document ? L’apparition d’une nouvelle tendance, la catch-up TV. L’augmentation de l’audience de la TNT en France. Les habitudes des Français en matière de télévision.
Avec quel ton l’homme interviewé parle-t-il ? □ Attristé. □ Enthousiaste. □ Neutre. □ Pessimiste.
Les questions de prem ière catégorie peuvent aussi faire appel à un travail de synthèse.
^537 ï ’-ntAes \
Les questions de seconde catégorie renvoient en général à des informations plus détaillées et exigent parfois un relevé précis de données [indications chiffrées, sigle, identité ou fonction d'une personne). Pour répondre au mieux à ces questions, n'hésitez pas à prendre des notes dès la pre mière écoute (sur la feuille de brouillon ou directement sur la feuille d'examen si vous êtes sûr(e) de la réponse).
Exemple : Les Français font : □ finalement toujours autant de sport qu’avant. □ plus souvent du sport et plus intensément. □ toujours du sport mais moins fréquemment. Enfin, les questions peuvent prendre plusieurs formes : • des QCM (questions à choix multiples) ; • des questions ouvertes, c'est-à-dire des questions demandant une réponse écrite courte (un mot ou quelques mots) ; • des tableaux à compléter (avec des réponses courtes à écrire) ; • les questions VRAI / FAUX avec justification ne sont pas proposées en compréhension orale, mais uniquement en compréhension écrite (voir partie suivante). Attention ! Les questions à choix multiples demandent une lecture très précise : soyez très attentif au contenu des différentes propositions de réponses car elles sont parfois très proches. Ce qui est important, c'est l'idée complète exprimée dans la proposition de réponse et non les mots isolés.
’V
Exemple : Comment le nombre de lecteurs a-t-il évolué ces dernières années ? □ Il y a de plus en plus de lecteurs chez les jeunes. □ Il y a moins de lecteurs, mais ils sont plus jeunes. □ Il y a plus de lecteurs, mais ils sont moins jeunes.
| Activité 15 : Voici un exemple guidé. Écoutez bien le début du document suivant, lisez attentivement les questions afin d’y répondre sans hésitation. L’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM), situé dans la région de l’Estrie, au Québec, est le plus performant au Canada. Inauguré en 1978, l ’OMM est situé à 1100 mètres d’altitude, sur le MontMégantic. Il possède le plus puissant télescope à l’Est de l’Amérique du Nord et le troisième en importance au Canada. Depuis 2003, l’ingénieure et chargée de projet à l ’Astrolab du parc national du Mont-Mégantic, Chloé Legris, s’occupe d’un projet de lutte contre la pollution lumineuse dans la région du MontMégantic. Elle a réussi à convaincre les gens de sa région de diminuer l’éclairage la nuit, pour que les astronomes de l’Observatoire du Mont-Mégantic puissent mieux observer les étoiles.
1. Quelle est la volonté de Chloé Legris ? □ D’alarmer le public sur les risques de la pollution lumineuse. □ D’expliquer son projet de lutte contre la pollution lumineuse. □ D’inciter les habitants à limiter leur consommation de lumière.
Ecoutez la suite du document et faites le même travail Les efforts de Chloé Legris ont été récompensés. En septembre 2007, l ’international Dark-Sky asso ciation a donné le titre de Réserve internationale de ciel étoilé à la région qui entoure le MontMégantic. Le 24 janvier 2008, l’équipe de Les Années lumière, une émission scientifique de la radio de Radio-Canada, a décerné le titre de Scientifique de l’année 2007 à Chloé Legris. Elle a été choisie « pour la réalisation de la première réserve internationale de ciel étoilé en zone habitée au monde ».
2. Quel(s) élément(s) permet(tent) de dire que le travail de Chloé Legris est reconnu et apprécié ? (2 éléments de réponse)
Qu’est-ce que la pollution lumineuse ? Les rues, les parcs, les stationnements, les commerces ou encore les maisons sont éclairés la nuit. Souvent, l’éclairage est trop puissant, ou mal orienté. Toutes ces lumières créent dans le ciel ce qu’on appelle de la pollution lumineuse. Quand la lumière va vers le ciel, elle rencontre des particules dans l’atmosphère. La lumière est donc réfléchie, c’est-à-dire qu’elle retourne vers la Terre. Cela augmente la brillance du ciel. Et plus le fond du ciel est éclairé, moins les étoiles sont visibles.
3. Comment peut-on définir la pollution lumineuse ?
La pollution lumineuse a donc plusieurs conséquences. Elle nuit à l’observation des étoiles, pour les astronomes comme pour la population. Toutes les lumières qui éclairent la nuit causent aussi d ’im portantes pertes d’énergie et d’argent. La pollution lumineuse perturbe aussi la nature en nuisant au cycle de vie des plantes et en changeant le comportement des oiseaux, des mouches et des animaux. Par exemple, des oiseaux qui sont attirés par la lumière meurent en frappant des gratte-ciel. Aussi, des animaux quittent des régions parce qu’ils sont perturbés par la lumière.
U. Quelles sont les conséquences néfastes de la pollution lumineuse ? Citez-en deux.
L’Observatoire du Mont-Mégantic (Québec),
COMPRÉHENSION ORALE
6 ACCOMPAGNER L’ÉCOUTE : PRENDRE DES NOTES Faut-il prendre des notes ? Les avis sont différents à ce propos. Chaque personne a ses propres stratégies d'écoute. Vous avez sûrement les vôtres. L’activité suivante vous entraînera à la prise de notes ; amusez-vous à tester cette technique pour voir si cela vous aide à mieux comprendre et retenir les informations entendues à l’oral. Si vous choisissez de prendre des notes pendant l’examen, ces notes doivent être brèves et non rédi gées (quelques mots, expressions, données chiffrées, et non pas des phrases complètes). Ces notes vous seront utiles pour rédiger vos réponses pendant le temps prévu après la ou les écou tes du document car il n'est pas toujours facile de m ém oriser toutes les informations entendues.
t t Activité 16 : Pour cet entraînement, écoutez deux fois le document. Pendant la première écoute,
essayez de comprendre les grandes idées et de repérer les différentes parties du document. Après avoir pris des notes, rédigez les idées retenues dans la case synthèse, puis donnez un titre à chaque partie. D’après vous, combien de parties ce document comporte-t-il ? Répondez sans regarder la suite de l’activité.
Partie 1
Partie 2
20
Partie 3
Partie 4
Lors de la seconde écoute, vérifiez que vous avez bien compris l'essentiel et complétez vos notes avec des informations précises (relevé de mots, d’expressions, de noms, de sigles, de chiffres, de dates, etc.). Parties du document Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
1
.
................
Notes - informations plus précises
COMPRÉHENSION ORALE
'.I VERS L’ÉPREUVE Dans cette dernière partie, les activités proposées vont vous entraîner plus systématiquement à répondre aux types de questions posées le jo u r de l’examen. Les supports proposés sont brefs pour certains et plus longs vers la fin, pour vous rapprocher progressivement des attentes de l'examen. L'épreuve blanche, à la fin du livre, vous permettra de vous entraîner sur des documents semblables à ceux que vous rencontrerez le jour de l'examen. Certaines activités proposeront une seule écoute, d'autres deux. Malgré ces précisions, n'hésitez pas à réécouter les documents si vous ne réussissez pas à répondre aux questions : ces exercices ont pour but de vous entraîner et de vous faire progresser. Les questions porteront soit sur une compréhension générale du document, soit sur des données plus précises. Parfois, la réponse pourra ne pas être exprimée explicitement et elle se situera à plusieurs endroits du document : vous devrez alors en faire la synthèse. Vous devrez aussi mettre en relation plusieurs éléments [comparaisons, rapprochements, déductions, etc.).
Activité 17
1. De quoi s’agit-il dans ce document ? De la présentation : □ d’une comédie au cinéma. □ d’une comédie au théâtre. □ d’une comédie musicale. 2. Donnez-en le titre.
3. Quel thème cette comédie aborde-t-elle ?
4. Le jour de la rentrée au lycée, Lola :
□ est plutôt contente. □ est plutôt stressée. □ n’est pas très gaie. 5. Pour quelle raison se sent-elle ainsi ?
6. Quelles relations Lola a-t-elle avec sa mère ? □ Sa mère a peu confiance en elle. □ Sa mère est peu à i’écoute. □ Sa mère s’occupe plus de ses frères. 7. Comment la réalisatrice a-t-elle eu l’idée de faire ce film ?
22
wmmmm
ssgii ms&Sm 8. Quelle est l’atmosphère générale de ce film ? □ Amusante. □ Joyeuse. □ Sérieuse.
-Activité 18 : L’enregistrement suivant est un bulletin météo détaillé. Répondez aux questions *** puis complétez la carte ci-dessous à l’aide des informations chiffrées. Vous entendrez deux fois l’enregistrement.
1. Laurent Cabrol annonce une semaine de neige. Où neigera-t-il ?
2. Mis à part la neige en montagne, quelle sera la caractéristique de la semaine ?
3, Les températures : □ seront stables. □ vont diminuer. □ vont varier.
U. Quelles régions seront les plus touchées par la pluie ?
23
Activité 19
1. De quoi s ’agit-il dans ce document ? □ D’une nouvelle coopération entre le Sud et le Nord. □ D’une nouvelle manière de consommer. □ De nouvelles conditions de travail dans les pays du Sud. 2. Comment appelle-t-on ce nouveau phénomène ?
3. Quel est l’objectif affiché ?
4. Les producteurs du Sud :
□ s’associent généralement à de grosses entreprises. □ se regroupent avec d’autres familles voisines. □ se regroupent entre eux. 5. On parle alors de produits équitables. Donnez deux exemples.
6. Comment peut-on être sûr que les produits sont bien équitables ?
7. Depuis quand ce procédé existe-t-il ?
8. Comment s’appelle l’organisme en question ?
>; Activité 20 1. Dans le document, on fait l’annonce d’un nouvel événement. Qui l’annonce ? De quel événement s’agit-il ? Où aura-t-il lieu ? Quand aura-t-il lieu ?
Entraînez-vous
2. Cet événement aurait pu avoir lieu dans une autre ville qui n’a finalement pas été retenue. De quelle ville s’agissait-il ?
3. Quel est l’objectif affiché de ce nouvel événement ? (2 réponses attendues)
U. Reliez les éléments de la colonne de gauche aux données chiffrées de la colonne de droite. 14-18
14-21 Nombre d’athlètes présents pour cet événement
•
Âge moyen des athlètes
©
Nombre de disciplines représentées
»
16 26
2200
3200 5. Certaines disciplines seront adaptées aux jeunes. Donnez un exemple.
6. À quelle fréquence cet événement aura-t-il lieu ?
7. Quelle est la spécificité de la ville de Singapour ?
8. Un dernier petit entraînement pour les données chiffrées. Comme précédemment, reliez les éléments de la colonne de gauche aux chiffres de l’autre colonne. 24 Superficie totale de Singapour (en km2)
«
64
Nombre de sites prévus pour accueillir cet événement
•
75,5
Nombre d’îles composant la ville de Singapour
®
494
Superficie de la plus grande île (en km2)
»
584.8 647.8
25
F Activité 21 : Cette activité vous entraîne au premier exercice de compréhension orale, c’est-à® dire à l’exercice long (même si ce document est un peu plus court que ce qui est habituellement proposé le jour de l’examen). Écoutez l’enregistrement et répondez aux questions qui suivent. 1. Quel est le thème débattu dans cet extrait ? □ La discrimination à l'école. □ La discrimination dans les livres. □ La discrimination en général. 2. Que signifie le sigle « Halde » ?
3. L’étude dont il est question repose sur quelle analyse ?
k. La Halde met en avant un premier type de problèmes. De quoi s’agit-il ?
5. Il y a aussi des discriminations implicites. Donnez deux exemples cités.
6. Selon le journaliste et la personne interviewée, les images : □ sont consciemment choisies par les auteurs. □ sont inconsciemment choisies par les auteurs. □ sont inconsciemment choisies par les éditeurs. □ sont vivement recommandées par les éditeurs. 7. En vingt ans, comment la situation a-t-elle évolué ?
8. La Halde tire régulièrement la sonnette d’alarme. Qu’est-ce que cela signifie ? □ Elle accuse les éditeurs de ne rien faire. □ Elle contacte régulièrement les éditeurs. □ Elle met en garde les éditeurs. 9. D’après le journaliste, quelles instances doivent prendre leurs responsabilités ? (2 réponses attendues)
10. Emmanuel Davidenkoff insiste sur un point qui doit changer pour que la question des discriminations soit mieux abordée. De quoi s’agit-il ?
Entraînez-vous
Activité 22 : Cette activité permettra plutôt de vous entraîner au deuxième exercice de 1compréhension orale, c’est-à-dire à l’exercice court. Écoutez l’enregistrement et répondez aux questions qui suivent. 1. Quel est le thème de l’émission ?
2. À qui s’adresse cette émission ? □ Aux étudiants seulement. □ Aux lycéens et aux étudiants. □ Aux lycéens seulement. 3. Quel est l’intérêt de cette émission ?
4. Lorsqu’on fait ses études en France, les voyages pour étudier : □ se font juste après le bac. □ se font plutôt en fin de parcours. □ se font souvent en deuxième année. 5. Le magazine L’Étudiant présente des filières d’exception. Dans quels domaines ? Donnez un exemple.
6. Dans quel(s) domaine(s) l’Angleterre a-t-elle une bonne réputation ? Donnez un exemple.
7. Dans quel(s) domaine(s) l’Italie a-t-elle une bonne réputation ? Donnez un exemple.
Des jeunes diplômés d’Oxford fêtent leur réussite.
27
AUTOÉVALUATION Pas tout à fait
Pas encore
Je peux rester concentré même quand je ne comprends pas tout. Je peux donner du sens au message grâce à l’intonation, au ton du locuteur. Je peux me familiariser rapidement avec un accent particulier ou un rythme rapide. Je peux comprendre le sens général d’un document. Je peux trouver des liens entre les informations du document. Je peux prendre en note les informations qui me semblent les plus importantes tout en continuant à écouter. Je peux diriger mon écoute grâce à la lecture des questions. Je peux comprendre des informations précises et détaillées dans des émissions de télévision, des émissions radiophoniques, dans des films, des discours assez longs. P E T IT Q U IZ
Avez-vous l’habitude d’écouter la radio en français, de regarder des films en français, etc. ? J’écoute / Je regarde...
Régulièrement
Rarement
Jamais
la radio en français. la télé en français. des chansons en français. des films en français.
Conseils pratiques Refaites ce petit quiz régulièrement pour voir où vous en êtes. Voyez si vos habitudes changent. Écouter la radio régulièrement, même sans y prêter attention, vous permettra de progresser er compréhension orale. Sur Internet, vous avez accès à la radio française, à la télé et à beaucoup de chansons.
TE Descripteur global Peut lire avec un grand degré d’autonomie en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes et objectifs et en utilisant les références convenables de manière sélective. Possède un vocabulaire de lecture large et actif mais pourra avoir des difficultés avec de: expressions peu fréquentes.
Lire pour s'orienter et s'informer Peut parcourir rapidement un texte long et complexe et en relever les points pertinents. Peut identifier rapidement le contenu et la pertinence d’une information, d’un article ou d’un reportage dans une gamme étendue de sujets professionnels afin de décider si une étude plus approfondie vaut la peine. Peut comprendre des articles et des rappor sur des problèmes contemporains et dans lesquels les auteurs adoptent une position ou point de vue particuliers.
29
* NATURE DE L'ÉPREUVE ET SAVOIR-FAIRE REQUIS
Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur deux documents écrits : - texte à caractère informatif concernant la France ou l’espace francophone ; - texte argumentatif.
Durée
Note sur
1 heure
/25
Vous devez, en l’espace d’une heure, traiter deux types de textes (l’un à caractère informatif portant sur des faits rattachés à l’espace francophone, l’autre à caractère argumentatif) et répondre à différents types de questions qui font appel aux savoir-faire cités ci-après. Com préhension globale Dans un premier temps, vous devez... • saisir la nature et la spécificité des documents ; • identifier la source et dégager le thème (ou la rubrique) grâce au titre et au chapeau. Com préhension détaillée Vous devez ensuite... • savoir lire rapidement et vous orienter dans le texte afin de repérer les informations essentielles et d’identifier leur contenu ; • reconnaître le type de document qui vous est proposé (argumentatif et informatif) ; • comprendre l’objectif du texte, dégager le point de vue de l’auteur, identifier les enjeux et positions exprimés ; •vous familiariser avec les différentes formes de questions posées et savoir comment y répondre : -> expliciter les informations importantes par reformulation -*■ extraire des informations précises et détaillées -*■ prélever des indices contextuels pour donner du sens à certains mots ou expressions. On vérifiera votre capacité à tirer profit d’un document, votre compréhension correcte des élé ments réellement porteurs d’information.
= »5ORIENTER DANS LE TEXTE ; IDENTIFIEE L à MISE EN ^MrAGE D ’UN ARTICLE titre
Une télévision publique sans publicité
! . ' chapeau
Janvier 2008 : Nicolas Sarkozy annonce, en conférence de presse qu’il souhaite supprimer la publicité sur les chaînes publiques. Présentée comme « une révolution culturelle sans précédent », la mesure suscite aussitôt de nombreuses réactions. La publicité n ’est entrée que progressivement sur les chaînes du service public français. Les intérêts mercantiles qu’elle représente étaient d’abord perçus comme contraires aux missions de celui-ci et la publicité de marque ne sera introduite à la télévision qu’en 1968. Dans les années 1980, alors que voient le jour des chaînes privées (la 5, M6, privatisation de TF1), les chaînes publiques intensifient, pour des raisons de financement, leurs recours à la publicité. Du même coup, et pour attirer les annonceurs qui paient d’autant plus cher le passage à l’antenne que l’audience est importante, les chaînes publiques vont pratiquer une course à l’audience... Et perdre peut-être un peu de vue leur mission première : proposer des programmes de qualité à tous, quitte à ce que l’audimat ne soit pas le meilleur. Renforcement des programmes culturels
itre s
La mesure de suppression de la publicité annoncée par Nicolas Sarkozy devrait toucher l’en semble du groupe France Télévision, c’est-à-dire les chaînes publiques France 2, France 3, France 4, France 5 et France O. Ces chaînes représentent à peu près 40 % de l’audience en France. Les défenseurs de cette mesure et ceux qui l’accueillent plutôt favorablement font valoir que débarrassées de la tyrannie de l’audimat (mesure d’audience), les chaînes publiques pourront renforcer leur programme culturel. [...] Énorme manque à gagner Le projet du président Sarkozy pourrait donc trouver un accueil favorable, s’il ne suscitait en fait une énorme inquiétude chez les professionnels. En effet, la publi cité représente à l’heure actuelle 36 % du financement des chaînes publiques. Et il va falloir combler un trou de 800 millions d’euros. [...] Des chaînes publiques pour raient disparaître ou passer dans le privé... On évoque déjà le cas sur France 3 qui pourrait être privatisée par région. Avec le projet de sup pression de la publicité sur les chaînes publiques, le paysage audiovisuel français est incon testablement entré dans l ’une des phases les plus compliquées de son histoire... qui n ’a que 50 ans. Thierry L ancien, Le Français dans le monde, mai-juin 2008.
auteur, source, date
31
-§>Identifier la source Activité 1 : À partir de chacune de ces sources, dites s’il s’agit d’un quotidien, d’un hebdomadaire,
d’un mensuel (ou bimensuel, trimestriel). Source
Quotidien Hebdomadaire
Mensuel, bimensuel, trimestriel
Annie Khan, Le Monde, 15 octobre 2008 Phosphore, n° 331, décembre 2008 Léa Wilmer, Les Clés de l’actualité, du 28 novembre au 4 décembre 2007 Science et Vie Junior, n° 232, janvier 2008 Courrier International, du 16 au 22 juin 2004
La date est égalem ent à prendre en considération pu isqu'elle vous perm et de savoir si le sujet traité est un fait récent ou plutôt ancien.
Reconnaître les différents types de titres Vous pouvez rencontrer plusieurs types de titres comme, par exemple : • des titres informatifs qui répondent de suite aux questions qui, quoi, où, quand. (A) Exemple : « Libération d'Ingrid Betancourt, arrivée hier à Paris. » • des titres qui éveillent la curiosité du lecteur en n’exprimant qu'une partie du contenu de l'a rti cle donnant ainsi l'envie de connaître la suite. (B) Exemple : « Rebondissement inattendu dans l'affaire des cultures d'OGM » • des titres avec des jeux de mots. |C) Exemple : « Un consul pas très diplomate ! »
Activité 2 : Attribuez chacun des titres suivants à la catégorie A, B ou C. Expliquez votre choix. A. B, ou C ? | 1
« Grand blanc sur grande bleue : il neige à Marseille. »
2
« Quand la facture de chauffage jette un froid. »
3
« Raffinerie Total : une nouvelle fuite qui fait tâche ! »
4
« Sortie très attendue ce samedi du dernier film de Cédric Klapish. »
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Parmi les questions de compréhension qui vous seront posées, il se peut qu'on vous demande d'expliquer un titre, de le reform uler ou même d'en créer un nouveau. Entraînez-vous, avec ces exercices, à transform er des titres en phrase complète ou nominale.
Activité 3 : Dites, pour chaque titre, s’il s’agit d’une phrase nominale ou d’une phrase
complète. Phrase nominale 1
« Les étudiants ont protesté violemment. »
2
« Acceptation du projet de loi sur l’immigration. »
3
« La Halde* donne raison aux saisonniers étrangers. »
4
« Appel à une mobilisation des lycéens ce jeudi à Paris. »
S
« 10 ans après son lancement, l’euro cherche un nouvel équilibre. »
6
« Le président de l’association “Jeunes et emploi” a pris position publiquement. »
Phrasa
* Halde : Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour i ’Égalité
Activité U ■.De la phrase nominale à la phrase conjuguée.
Transformez les phrases suivantes comme dans l’exemple. Exemple : Yannick Noah à l ’Olympia : plus de 2 OOO fans attendus ! -* Plus de 2 OOO fans sont attendus à l'Olympia pour le concert de Yannick Noah. 1. 2008 : Engagement bénévole en augmentation
2. Réchauffement climatique : quelle attitude adopter ?
3. Jour J -10 pour les J.O. !
Activité 5 : De la phrase conjuguée à la phrase nominale.
Transformez les phrases suivantes comme dans l’exemple. Exemple : L’Airbus A380 volera pour la première fois mercredi prochain. -* Mercredi prochain : premier vol pour l’Airbus A380 1. Tsunami, tremblements de terre, cyclones... la nature se venge !
33
2. Abd Al Malik sort son 3e album et nous précise ses points de vue.
3. Les Parisiens recyclent les sapins de Noël.
4. Toutes les affiches publicitaires seront supprimées dans les jours qui suivent.
Certains mots ou expressions peuvent nuancer le sens d'une phrase. Les activités 6 et 7 vous aident à comprendre ces subtilités.
•w Activité 6 : Cochez la proposition dont le sens est le plus proche des phrases suivantes.
1. Rien n’interdit qu’un jour on rétablisse le port de l’uniforme à l’école. L’uniforme à l’école est quelque chose : □ d’envisageable. □ d’inconcevable. □ qui existe déjà. 2. Les adolescents aiment toujours écrire, et ils n’écrivent sans doute pas moins, ni moins bien qu’avant. □ Il est certain que les adolescents n’écrivent plus comme avant. □ Il est évident que les adolescents écrivent aussi bien qu’avant. □ Il est probable que les adolescents écrivent autant et aussi bien qu’avant. 3. Même si cela reste encore l’apanage des jeunes gens, de plus en plus de personnes actives, qui n’ont pas beaucoup de moyens, s’orientent vers la colocation. □ Les jeunes ne sont plus aussi attirés par la colocation qu’avant. □ La colocation est un phénomène qui concerne uniquement les jeunes. □ Le phénomène de la colocation tend à s’étendre à des personnes moins jeunes.
L'utilisation du conditionnel permet d'exprim er une réalisation éventuelle, un souhait, une rumeur, des informations non encore avérées. Avec le verbe devoir au conditionnel présent, on peut expri mer la probabilité, et au conditionnel passé un regret, un reproche.
'W' Activité 7 : Cochez la proposition dont le sens est le plus proche des phrases suivantes.
1. Les prochaines statistiques devraient confirmer les résultats de l’enquête judiciaire. □ Les résultats de l’enquête sont définitifs. □ L’enquête attend les statistiques pour être conclue. □ Des statistiques pour l’enquête ont déjà été réalisées. 2. Le projet pourrait trouver un accueil favorable s’il ne suscitait en fait une inquiétude parmi les enseignants. □ Le projet a été réalisé avec succès. □ Quelques réticences persistent face au projet. □ Il n’y a aucun obstacle à la réalisation du projet.
“3» Id en tifiai Sa ru b riq u e Activité 8 : Comme dans l’exemple donné, relevez les mots clés et retrouvez, pour chacun des
titres suivants, la rubrique à laquelle l’article pourrait appartenir. économie sport politique
santé
culture technologie
société sciences faits divers
dém ographie
Titres
Mots clés
Ex :
Natalité : la France est championne d’Europe des berceaux.
1
Internet : l’impossible sécurité du réseau mondial.
' 2
« natalité », « France », « Europe »
société
Première journée des J.O.1 à Pékin pour les athlètes.
3
Un nouveau vaccin contre ia grippe aviaire.
4
2,2 millions d’habitants à Paris selon les derniers chiffres de l’INSEE2.
S
La mode des cafés littéraires, un monde de cultures et de rencontres.
6
La SNCF3 dédommage ses usagers mais augmente les tarifs du TGV4.
1. Jeux olympiques - 2. Institut National de la Statistique et des Études Économiques - 3. Société Nationale des Che mins de fer Français - 4. Train à Grande Vitesse.
Activité 9 : Associez les mots suivants (colonne A) à une rubrique (colonne B). A Médias, bande dessinée,...........
B ©
©
Budget, finance,............................
SANTÉ
Vaccin, ADN,................................
©
•
Syndicats, ju s tic e ,........................
•
•
•
•
Match, athlète................................ Ordinateur réseau,.................. ............... ............. ■.......................
TECHNOLOGIE
POLITIQUE SPORT CULTURE ÉCONOMIE
Conseil : complétez cette liste durant toute votre préparation aux épreuves afin d’enrichir votre lexique !
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Identifier le chapeau Activité 10 Chapeau 1 Les jeunes sont nombreux à s’engager dans des actions ou des projets associatifs ou scolaires. De telles initiatives sont de nature très variée, parfois modestes, souvent inventives, et dans bien des cas d’une grande utilité sociale. Elles présentent un intérêt collectif qui illustre en réalité la capacité des jeunes à prendre des responsabilités au bénéfice des autres. Ces engagements m éritent donc d’être valorisés et de bénéficier d’une reconnaissance. www.enviedagir.fr, 20 mars 2007
1. Lisez ce chapeau et... • soulignez les mots clés ; • déterminez la rubrique : ..............................................................; • choisissez un titre parmi ceux proposés : - Reconnaissance et valorisation de l’engagement des jeunes - Des associations de grande utilité créées par des jeunes - De plus en plus de jeunes adhèrent à des projets associatifs Chapeau 2 Une nouvelle étude suggère que les enfants qui sont par préférence plus actifs la nuit que le jour, seraient plus sujets à des comportements antisociaux à l’adolescence, et ce dès l’âge de huit ans. Ceux qui se couchent tard seraient plus antisociaux que ceux qui se lèvent tô t et participent aux activités sociales, rapportent les chercheurs. Ainsi, les enfants qui sont plus actifs le soir, et restent éveillés jusqu’à tard dans la nuit seraient destinés à une existence antisociale, notamment durant la préadolescence !
http://www.actualites-news-environnement.com
2. Soulignez les verbes conjugués. À quel temps appartiennent-ils ? Pourquoi ?
Proposez un titre : .............................................................................................................................. 3. Pour chacun des chapeaux suivants, soulignez les mots clés, déterminez la rubrique et proposez un titre. Chapeau 3 Chantai Jouanno, secrétaire d’État à l ’écologie, nous dit ses craintes sur les ondes des portables. Elle préconise l’interdiction chez les plus jeunes et l’oreillette pour tous. Aujourd’hui en France, 27 février 2009-
Rubrique
Étudier le début d ’un article Activité 11 : Voici trois débuts d’article. Pour chacun : e définissez le sujet / thème principal ; ®donnez la rubrique ; • indiquez le public concerné ; • proposez un titre. • précisez à quel moment cela se passe ; Début d ’article 1
Comment attirer davantage de jeunes vers les professions scientifiques et techniques ? Et, plus pré cisément, comment inciter les filles à s’y intéresser, se sont demandé les organisatrices du Women ’s Forum, qui a lieu du jeudi 16 au samedi 18 octobre, à Deauville. Car les femmes comptent bien peu dans l’univers scientifique. Elles ne représentent que 9 % des directeurs de recherche de l’Union européenne. Beaucoup moins nombreuses que les hommes à entreprendre des études supérieures scientifiques ou techniques, elles quittent ce type de profession ou sont mises à l’écart, confrontées à une série d’obstacles, que seule une minorité arrive à franchir. Pourtant, dans les écoles primaires ou secondaires, leurs résultats scolaires sont aussi bons sinon meilleurs que ceux des garçons. En Europe comme en Amérique du Nord. Et l’on sait maintenant que le cerveau des petites filles est tout aussi apte aux sciences que celui de leurs frères. Annie K h a n , Le Monde, 15 octobre 2008.
Sujet / thème principal : ................................................. Public concerné : .....................................................
Rubrique:
Titre proposé :
Quand ? ............................................
Début d ’article 2
Il y a le permis de conduire, comme il y a eu la première traversée de piscine sans bouée, ou les premiers tours de piste en vélo sans roulettes. Étape de vie, saluée comme telle par les familles. Et dans les sociétés occidentales, sésame indispensable à l’intégration sociale et professionnelle. Techniquement, c’est une véritable « épreuve », plus difficile à réussir que le bac, lequel se passe sensiblement au même âge (52 % de succès en moyenne au premier passage, et 83,3 % en 2007 pour le bac). Mais le permis de conduire, c’est bien plus encore... « Alors q u ’aujourd’hui les étapes de passage vers l ’âge adulte (travail, mariage, service militaire...) ont disparu ou se sont désynchronisées, son obtention représente un rite important, souligne le socio logue Olivier Masclet (auteur de l’étude « Passer le permis de conduire : la fin de l’adolescence1 ») ; il confère un statut, une puissance sociale, en particulier dans les milieux populaires ». « Sans le permis, t ’es rien, les filles préfèrent les garçons qui ont une voiture », constate, désabusé, un jeune Sébastien qui vient de le rater pour la seconde fois. G u ille m e tte
De L a B orie, La Croix, 02 ju i l l e t 2008.
(1) Agora Débats/jeunesse n° 26, 2002.
Sujet / thème principal : ................................................. Public concerné : ....................................................
Rubrique : ..........................................
Titre proposé : ............................................
Quand ? ................................................
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COMPREHENSION ECRITE
IDENTIFIER LA STRUCTURE D 5UN TEXTE
Certains chapeaux donnent déjà une idée sur le déroulement du texte et offrent une sorte de plan possible de l’article.
Observez ce chapeau Claviers au bout des doigts, téléphone portable sur l’oreille et lecteur MP3 en bandoulière, l’ado de la fin des années 2000 suscite l’inquiétude de ses parents et l ’intérêt du marketing. Deux bonnes raisons pour l’étudier de près. Deux études nous interpellent sur ces nouvelles attitudes... très branchées. Odile A m b ry , Le Français dans le monde, mai-juin 2008.
Quatre questions se posent : • Comment est l’ado de la fin des années 2000 ? • Pourquoi préoccupe-t-il ses parents ? • Qui profite de l’intérêt des adolescents ? • Comment répondre aux questions des parents ? Ces quatre l re partie : 2e partie : 3e partie : 4e partie :
questions sont un plan possible. Le profil de l’adolescent de la fin des années 2000. Les principales préoccupations des parents. L’adolescent victime de la mode. Deux études expliquent ce phénomène.
Activité 12 ; À vous maintenant de retrouver un plan possible. Chômage, pauvreté, perte de confiance en l’avenir : la situation des 16-25 ans interpelle. Le hautcommissaire à la jeunesse, Martin Hirsch, lance lundi 9 mars la concertation qui d oit aboutir à une nouvelle politique de la jeunesse, favorisant l’autonomie : insertion professionnelle, logement, santé, participation à la vie sociale seront les thèmes abordés. www.lemonde.fr, 09 mars 2009.
Questions possibles ?
Proposition de plan :
* Les paragraphes Chaque texte répond à une certaine organisation : • une introduction qui présente le sujet ; • un développement qui expose les arguments (divisé en plusieurs paragraphes) ; • une conclusion qui reformule l'essentiel et synthétise le message. Les paragraphes constituent l'organisation d'un texte. Ils sont généralement clairement séparés et à chacun d'entre eux correspond une idée principale.
Activité 13 : Lisez cet article et répondez aux questions.
Titre possible : ................................................................ O La vogue des lecteurs MP3 inquiète au plus haut point, aujourd’hui, les spécialistes et les méde cins de la surdité. Tous les éléments scientifiques sont réunis pour conclure que le fait d’exposer ses tympans à des intensités sonores élevées et prolongées peut entraîner des pertes auditives. La médecine militaire et celle du travail ont malheureusement été en mesure d’observer les dégâts qui peuvent être causés dans ce domaine. Mais voici qu’une majorité d’enfants et d’adolescents exposent quotidiennement leur système auditif à de nouvelles sources sonores qui font de tous les baladeurs une nouvelle source de risques, et ce d’autant plus que le nombre des utilisateurs ne cesse d’augmen ter de la même manière que les temps d’utilisation. © On estime que cinquante millions de lecteurs MP3 sont vendus chaque année dans les pays de l’Union européenne. Certes, on a trop peu de recul pour savoir quel sera l’impact de l’usage de cette technologie sur l’audition. Les différentes études parcellaires déjà réalisées sur ce thème semblent a priori rassurantes : 90 % des jeunes ne dépasseraient pas - du moins lorsqu’ils sont au calme - les seuils de dangerosité fixés par la réglementation internationale, soit plus de 85 décibels pendant huit heures. Mais vu le nombre d’utilisateurs, les 10 % qui font un mésusage de l’appareil laissent redouter de considérables problèmes dans le futur et un nombre inquiétant de jeunes adultes malentendants. © Les oreilles humaines sont ainsi faites qu’en dessous de 20 décibels nous n ’entendons rien et que la souffrance auditive commence. Avec les baladeurs, on se trouve confronté à une situation inédite. Mais si l’on souffre immédiatement à proximité d’une moto, d’un marteau-piqueur en pleine action et si le bruit au travail est perçu comme une nuisance, le recours au baladeur est toujours une source de plaisir. En 2003, le Parlement européen a proposé une limitation à 80 décibels. Est-ce suffisant ? Faut-il laisser les fabricants proposer les modèles qu’ils souhaitent ? Comment faire en sachant que des moyens existent pour « débrider » les baladeurs en chargeant, dit-on, les versions américaines des logiciels faisant fonctionner ces appareils... O La réflexion est en cours dans ce domaine où, curieusement, le principe de précaution semble oublié. Concrètement, quelques conseils peuvent être prodigués comme la règle des « 60 %, 60 minu tes » qui consiste à ne pas utiliser les lecteurs MP3 plus d’une heure à un volume supérieur à 60 % du maximum. On peut aussi recommander le port de casque recouvrant les oreilles. Mais les casques sont généralement chers, encombrants et peu esthétiques aux yeux des ados. J.-Y. N., Direct Matin, 10 mars 2009.
1. Thème principal : ............................................Objectif du texte 2. Idée(s) développée(s) dans chaque paragraphe ? O ....................................................................... © ........................... © ....................................................................... O 3. Proposez un titre à chaque paragraphe : © .... © ....................................................................... O U. Proposez un titre à l’ensemble du texte. 39
Activité 14 : Relevez les articulateurs dans cet article et classez-les dans le tableau qui suit. « Planète en danger », un concept en or pour les agences de voyages L’imagination des voyagistes n’a pas de limites. Après le tourisme des lieux de guerre, le tourisme sombre, [...] place au tourisme labellisé « planète en danger ». Selon les professionnels du secteur, ce type de tourisme a de l’avenir et connaît déjà un succès gran dissant. Selon le rédacteur en chef d’une revue destinée aux agents de voyages, de plus en plus, « les gens visitent des endroits parce qu ’ils sont convaincus que ces lieux vont changer et ils veulent les voir avant ». Pour lui, ce « tourisme des catastrophes » écologiques, un phénomène apparu il y a environ deux ans, est en passe de devenir un « filon important » dans le secteur. S’ils notent effectivement un intérêt croissant pour ce type de tourisme, les voyagistes français contes tent, en revanche, la nouveauté du comportement. <•<Ce n ’est pas un phénomène récent », explique Yannick Briand, directeur général de 66° Nord, voyagiste lyonnais spécialisé dans les excursions en terres polaires. « Cette prise de conscience date d ’il y a une vingtaine d ’années et est apparue en même temps que la notion de respect de l ’environnement », précise M. Briand. « Mais aujourd’hui de nouvelles motivations sont apparues : à cause du changement climatique, les glaces vont fondre et il faut y aller avant que ça fonde ! », admet-il. En conséquence, il y a incontestablement un nouvel attrait pour les terres polaires. « Mais, relativise-t-il, les volumes de voyageurs restent très confidentiels. » L’agence 66° Nord fait voyager vers les terres polaires environ 1000 personnes par an. Le voyage du type « planète en danger » se mérite : à la fois financièrement, car il faut compter environ 3 000 euros par personne pour dix jours ; à la fois en termes de confort, car, en dépit du prix, le séjour reste sou vent très Spartiate - voire dangereux, comme l’a montré l ’échouage le 18 février, dans la péninsule antarctique, d’un bateau de croisière dont les 106 passagers ont dû être évacués. Enfin, ces excursions demandent une bonne condition physique.
Circuit chez les ours polaires Chez Terres d’Aventure, filiale de Voyageurs du Monde (VDM), on confirme également que ce type de voyages est dans l’air du temps. « Il y a une marque qui marche bien chez Terres d ’A venture : Grand Nord, Grand Large, des voyages dans le Grand Nord et l 1Antarctique, depuis dix-huit mois », constate Jean-François Rial, patron de VDM. Une demande qui ne représente toutefois que 2 200 clients par an. Le voyagiste organise des croisières avec conférence sur le réchauffement climatique, par exemple, avec le célèbre glaciologue français Claude Lorius. « Cette année, précise Lionel Habasque, patron de Terres d’Aventure, on refait la trace de l ’expédition de Paul-Emile Victor sur d ’anciens bateaux d ’exploration russes. » Mais l’un des grands musts de Terres d’Aventure reste le voyage à Churchill, sur la baie d’Hudson (Canada) : neuf jours entre octo bre et début novembre (4 500 euros) pour aller voir les ours polaires. À cette époque, plus de 300 d’entre eux stationnent sur une cinquantaine de kilomètres entre le cap et le village, attendant la formation de la banquise qui leur permet de rejoindre leur territoire de chasse. Mais il n ’y a pas que les ours polaires qui font l ’objet de toutes les attentions. Chez Terres d’Aventure, la forêt amazonienne a aussi ses afi cionados. Ils ne sont pas encore très nombreux, mais au moins une centaine à débourser 5 000 à 6 000 euros par an pour marcher au cœur de la forêt dans des zones très reculées. <■<•Des touristes, précise M. Habasque, qui ne laissent jamais un détritus derrière eux. » François BOSTNAVARON, Le Monde, 21 février 2009.
Relevez les articulateurs dans cet article et classez-les dans le tableau qui suit. Articulateurs Cause, conséquence Concession Opposition Comparaison Indicateurs de temps Énumération, structuration du texte Illustration par l’exemple
Activité 15 : À l’aide de la liste ci-après, retrouvez les articulateurs du texte suivant. à condition q u(e)'- ainsi que - au-delà de - de plus qu(e)' - durant - en dépit de - environ - grâce à notamment - outre - pendant - plus de - selon - soit - tant que
S O L ID A R IT É E T E N G A G E M E N T La nouvelle campagne des Restos du Cœur C’est sur fond de crise économique que s’est ouverte début décembre la 24e cam pagne des Restos du Cœur.................. l’augmentation des prix des produits de consommation courante et d’un nombre croissant de repas à distribuer chaque jour, les 51 500 bénévoles que dénombre l’as sociation, .............. les salariés, restent mobilisés. « Non, les Restos du Cœur ne fermeront pas et ils continueront,............ cela sera nécessaire, à être le porte-parole des sans-abris et des mal-logés », précise Olivier Berthe, président des Restos................. 700 000 personnes ont été accueillies sur la période 2007-2008,.............. 90 000 ..............en 2002-2003.................. 91 millions de repas ont pu être offerts l’an passé - 10 % de plus qu’en 2007 - ..............la générosité des dons et des legs, estimés à plus de 49,6 millions d’euros. La loi Coluche, adoptée par le Parlement le 20 octobre 1988, .............. la présidence de François Mitterrand, contribue à accroître le niveau des collectes. Elle octroie aux donateurs une déduction fiscale de 75 % du montant des dons,............. ils n ’excèdent pas 495 euros. Dans le cas contraire, la réduction atteint 66 % dans la limite de 20 % des revenus imposables. Les Restos se sont une nouvelle fois associés cette année avec le groupe Procter & Gamble France pour lancer l’opération « Un achat pour vous, un repas pour les Restos » dans tous les hypermarchés et supermarchés, en février et mars prochains. .............. la « grande cantine gratos » voulue par Coluche, les Restos du Cœur ont étendu leurs actions..............l ’aide alimentaire. L’association com pte............... 160 ateliers de soutien scolaire et de lutte contre l’illettrisme, 150 ateliers et jardins ouverts toute l ’année, 540 logements en sous-loca tion et plus de 1000 personnes en contrat aidé dans les chantiers d ’insertion Restos. Une convention qui vient d’être signée avec le gouvernement vise à étoffer,.............. trois ans, les aides à l’accompa gnement vers l’emploi................ le secrétaire d’État à l’Emploi, Laurent Wauquiez, il y aura « dans les mois qui viennent (...) une relance des chantiers d ’insertion » à raison de cinq nouveaux chantiers par an. Le texte permettra de faire passer de 1000 à 1500 le nombre de recrutements en contrat aidé et de verser 15 000 euros pour soutenir chaque projet. Direct soir, 21 janvier 2009.
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JE FAMILIARISER AVEC LES DEUX TYPES DE TEXTES
* D éceler le ton de l ’article Activité 16 : Pour chacun des extraits suivants, dites si le ton employé est neutre ou s’il y a une prise de position ou encore s’il s ’agit d’une provocation, d’une polémique. Extrait 1 « C’est une mesure opportuniste et démagogique, prise pour faire plaisir aux adultes (parents, ensei gnants) et pour des raisons d’économies budgétaires. Mais elle est totalement contraire à l ’intérêt des enfants. Cette réforme s’est faite sans concertation avec des spécialistes des rythmes scolaires;; » Viva magazine, 2 septembre 2008.
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Ton employé : ........................................................................................................................ ........... Extrait 2 Le désintérêt des jeunes pour les métiers scientifiques inquiète les employeurs de tous les continents. Parce que de multiples bouleversements mondiaux, comme le réchauffement climatique, le déve loppement des pays émergents et son corollaire, l ’épuisement accéléré des ressources naturelles, demeurent et seront toujours d’actualité quand la crise financière ne le sera plus. Annie KHAN, Le Monde, 15 octobre 2008.
Ton employé :
Nature et fonctions
*
Pendant l'épreuve, vous aurez à traiter deux types d'articles : l'un informatif, l'autre argumentatif. Posez-vous les questions suivantes : • Quelle est la fonction de cet article ? • Quel a été le but de l’auteur ? Qu’a -t-il voulu démontrer ou prouver ? Le texte informatif a une fonction essentiellement factuelle. Il porte sur un thème concernant la France ou le monde francophone. Le texte argumentatif défend en général une prise de position. Le locuteur cherche à convaincre le destinataire en lui faisant partager son point de vue, en faisant appel à ses sentiments ou à sa raison, en l'interpellant, en s’opposant implicitement ou explicitement à d’autres points de vue:
Activité 17 : Identifiez la fonction de chacun des articles suivants. Descriptif (information sur un fait) Texte 1 Texte 2 Texte 3 Texte 4
Argum entatif (prise de position)
But recherché par l’auteur
Canada. Un groupe de Québécois est en train de créer un langage animé universel. Ils s ’inspirent notamment des images symboliques de la langue chinoise, rapporte le quotidien de Montréal Le Devoir.
La création d’un langage universel Transportons-nous en février 2025. Devant son ordinateur portable, un jeune Québécois - appelonsle Maxime Clairemont - bavarde avec son ami russe Dimitri Ivanovich. « Il fa it très beau à Montréal, cinq degrés et toujours pas de neige cette année. » En direct, son texte s’accompagne d’un court film en dessins animés en 3D que Dimitri comprend immédiatement. « À Moscou, c ’est pareil », signifie l’animation que notre protagoniste imaginaire reçoit en retour à Montréal : on voit la place Rouge baignée de soleil, parcourue de passants habillés légèrement. De la science-fiction ? Si peu. C’est le rêve qui enflamme le professeur de philosophie Lionel Audant, son fils, l’homme d’affaires Pascal Audant, les ingénieurs Benoît Ozell et Michel Gagnon, ainsi que le linguiste Nathan Ménard. Ensemble, ils veulent créer une interface graphique grâce à laquelle un Chinois et un Allemand, ou un Français et un Russe, pourraient échanger chacun dans sa propre langue et se comprendre en temps réel. L’université Nankai, à Tianjin, en Chine, participera également au projet. Ce dernier bénéficie pour l’heure d’un budget de 1,5 million de dollars canadiens [environ 900000 euros], provenant notamment de l’organisme à but non lucratif Prompt Québec - qui organise, entre autres, des parte nariats de recherche industriels-universitaires - ainsi que de certains fonds de recherche publics. Les ingénieurs qui travaillent sur ce projet prévoient que, d’ici à un an, une « grammaire » informati que transformant automatiquement des histoires simples en animations fournira les premières bases. Deux ans de plus seront nécessaires pour créer un prototype capable d’animer automatiquement des textes élémentaires, comme des contes pour enfants. Dans quatre ans, n ’importe quel récit composé à partir d’une base de mots prédéterminée pourrait prendre vie à l’écran. Ensuite ? Tout devient pos sible, estime Lionel Audant. À son sens, le cinéma s’intéressera à cet outil. Dans cette recherche d’un langage universel, « nous allons rapidement nous heurter à l ’abstrac tion », déclare Pascal Audant. « Et c ’est en ce sens que la langue chinoise a une longueur d ’avance, car tout y est métaphorique », poursuit le jeune homme d’affaires. Il explique que « la bonté » se dit et s’écrit en chinois : « La façon dont une mère agit avec son enfant. » Voilà quelque chose de plus facile et de plus concret à animer que le concept de bonté même. Nathan Ménard, professeur retraité en linguistique de l’université de Montréal, a éprouvé « une curiosité mêlée de scepticisme » lorsque les Audant l’ont sollicité. « Je percevais cela comme une innovation technologique de plus, voire un nouveau gadget », avoue-t-il. Mais, à présent qu’il a constaté « le point de départ résolument conceptuel, ainsi que les produits de qualité déjà dévelop pés », cette aventure lui semble aujourd’hui réaliste. L’ingénieur Michel Gagnon, de l’Ecole poly technique de Montréal, explique pour sa part qu’il a accepté de prêter son expertise scientifique aux Audant parce que le « projet était complètement fou ». Mais, ajoute-t-il, « à la différence d ’un vrai projet de fous, nous avons une méthodologie scientifique. » Quant à son collègue Benoît Ozell, expert en intelligence artificielle, il s’occupera de l’aspect graphique du processus informatique, qui « inter prétera » les phrases pour les transformer en images animées. Amélie DAOUST-BOISVERT, Le Devoir (extraits), Montréal Courrier International pour Direct Matin Plus, 11 mars 2009.
Saint-Denis, nous voilà ! À Saint-Denis, les passionnés d’art et de culture se réunissent dans les expos ou les soirées slam du Café Culturel. De plus en plus de Parisiens franchissent le périphérique, constate The Irish Times. Demandez à un Parisien moyen ce qu’il pense de Saint-Denis, cette ville universitaire de la banlieue parisienne située tout au bout de la ligne 13 du métro, dont un fort pourcentage de la population est issu de l’immigration. Il vous répondra probablement qu’elle grouille d’agresseurs potentiels et de « sauvageons ». Les habitants de SaintDenis, pour leur part, estiment que les médias sont responsables de la mauvaise réputation de leur ville et font remarquer que les Parisiens sont nombreux à fréquenter le marché en plein air qui s’y tient trois fois par semaine, un véritable melting-pot où s’étalent denrées ali mentaires et vêtements de tous continents. Fils d’immigrés algériens, Brahim Lahreche est cofondateur et gérant du Café Culturel [http://www.cafeculturel.org/], situé à côté de la basilique médiévale Saint-Denis. Il a fondé le Café Culturel, il y a dix ans, avec celle qui était sa compagne à l’époque, Cristina Lopes. Il gère les affaires quotidiennes et elle organise des expositions artisGrand CorPs Maladetiques à l ’étage, ainsi que, les vendredis et samedis soir, des concerts de rock, de musique folk, de fado portugais et, surtout, des récitals de slam. Les Parisiens sont de plus en plus nombreux à fréquenter le café. «Au début, seules deux ou trois personnes venaient assister à nos soirées de slam. Maintenant, on accueille parfois jusqu ’à 300 personnes », remarque Lahreche. Importé des États-Unis, le slam est une sorte de poésie crue : les performances rappellent parfois les compétitions sportives. « Nous avons été les premiers à faire du slam à Saint-Denis. Nous avons servi de plate-forme de lancement » affirme Lahreche. Grand Corps Malade a été « découvert » au Café Culturel. Ami Karim, autre slameur réputé, continue d’y présenter ses textes. C’est Scott Haine, professeur d’histoire adjoint à l’université du Maryland et probablement le plus grand expert de la sociologie des cafés français, qui m ’a emmenée au Café Culturel. Le café est pour tant une institution en plein déclin en France. Depuis 1960, les Français ont diminué de moitié leur consommation de vin, et les cafés sont désormais des endroits qu’ils fréquentent de temps à autre. « Au fu r et à mesure que nous développons une dépendance envers les moyens de communication modernes, le fa it de s ’asseoir à côté d ’une personne en chair et en os devient plus exotique, expliquet-il. E t c ’est pour ça que les cafés ne disparaîtront pas. Les gens auront toujours besoin de contacts humains. » Et ce que Scott Haine a découvert au Café Culturel, où les clients ont plus tendance à commander un thé à la menthe qu’un expresso, le passionne. « Le Café Culturel a réussi à donner un nouveau souffle à une vieille institution, à attirer une nou velle clientèle et à créer une nouvelle force culturelle, affirme-t-il. Il y a 60 ou 70 ans, on allait écou ter P iaf à Montmartre. Aujourd’hui, on vient à Saint-Denis pour écouter du slam. » Pour lui, il existe des précédents historiques : l’apparition du swing et du jazz dans les boîtes de Harlem ou, dans les années 1920 et 1930, l’engouement des Parisiens de la classe moyenne pour les cafés-concerts des quartiers ouvriers de l’Est et du Nord de Paris. Aujourd’hui les jeunes des quartiers de banlieues marchent dans les pas d’Edith Piaf, l’orpheline vagabonde de Belleville, de Maurice Chevalier, le petit garçon pauvre de Ménilmontant, et d’Yves Montand, le métallo italien de Marseille. Le Café Culturel reçoit des subventions du département de Seine-Saint-Denis et, s’il n ’intéressait pas aussi un public de plus en plus parisien, on pourrait cyni quement supposer qu’il ne constitue qu’une tactique pour cantonner les immigrés dans leur ghetto. La France a encore beaucoup de progrès à faire dans la lutte contre la discrimination. Le président Nicolas Sarkozy a contribué à modifier les attitudes de la population en nommant trois ministres issus de minorités ethniques, même si c’était, selon Lahreche, « surtout pour la galerie ». Lara MARLOWE, The Irish Times (extraits), Dublin Courrier International pour Direct matin plus, 22 janvier 2009.
Texte 3
Les jeunes veulent travailler autrement Les choix d’orientation obligent les adolescents à se projeter dans l’avenir. Ils veulent un travail « épanouissant » qui leur laissera du temps libre. Que sait-on du travail quand on a 16 ans et que l ’on se prépare au bac ? Pas grand-chose. Un stage de quelques jours en entreprise, à la fin de la classe de troisième, des conversations familiales, un petit boulot d’été - si difficile à trouver lorsqu’on n ’est pas encore majeur - dévoilent bien quelques facet tes, imprécises, de ce qu’est une vie active. Mais pour l ’essentiel, la réalité de l ’univers professionnel reste loin des adolescents. Au mieux fantasme-t-on ce futur en ne retenant que l’aspect le plus brillant d’un métier, au pire l’ignore-t-on devant la prégnance d’autres interrogations plus existentielles. Et pourtant, c’est à 16 ou 17 ans, parfois même avant, que les adolescents doivent effectuer des choix d’orientation qui les forcent à se projeter (ne serait-ce qu’en cernant ce qu’ils ne voudraient pas faire) dans leur future vie d’adulte travaillant, d’adulte tout court. Dans les familles, ces moments sont souvent l’occasion de prendre la mesure d’un certain écart entre générations. Aux questions faussement sereines ou franchement inquiètes des parents sur leurs projets d’avenir, les adolescents répondent en des termes qui peuvent paraître décalés à leurs aînés. Le mar ché de l’emploi n ’offre pas que des perspectives réjouissantes aux jeunes, mais filles et garçons n ’entendent pas pour autant « travailler dans un bureau ennuyeux » ou « avoir un chef qui me commande toute la journée ». Ils parlent en revanche « d ’épanouissement », de « plaisir », de « passion », de « contacts enrichissants », de <•<■bonne ambiance ». Et disent encore que le travail, « c ’est important », mais « qu ’on ne doit pas tout y sacrifier », évoquent la nécessité d’avoir « du temps pour soi », pour ceux qu’on aime, famille et amis réunis en une même tribu. Ceux que l’on interroge, pourtant, ne mesurent pas toujours à quel point la conciliation de toutes ces aspirations parfois paradoxales peut s’avérer délicate. C’est que le rapport des jeunes générations au travail s’est fortement modifié ces dernières années, en même temps que s’est réaffirmé leur attachement à la famille et, plus largement, à la sphère amicale. «Aujourd’hui, estime le sociologue Michel Fize, la conciliation vie professionnelle-vie personnelle est capitale. Le jeune doit positionner son projet de vie en fonction d ’un certain nombre de notions clés comme la liberté, la sécurité, la famille, l ’argent... » Claude Costechareyre, expert pour les problèmes d ’orientation et d’insertion professionnelle au sein du cabinet Niagara Innovation, fait peu ou prou le même constat. « Les jeunes sont très centrés sur les questions personnelles, confirme-t-il. Le regard qu 'ils portent sur la société n ’est pas très optimiste. Cela renforce leur souci de réussir leur propre vie et peut expliquer en partie cette recherche d ’harmonie, d ’équilibre entre les différents temps de vie, qui semble si importante à leurs yeux. » [...] Nombre d’observateurs constatent que dans la restauration, l ’artisanat, le bâtiment, toute une série de métiers offrent des emplois dont personne ne veut parce qu’ils sont synonymes de contrainte, de pénibilité. Ceux qui sont en bas de l’échelle sociale ont aussi des exigences. « Ils ont été élevés dans un esprit de liberté, au milieu d ’une société de consommation, et ne sont pas prêts à faire n ’importe quel métier, note Michel Fize. C ’est aussi à cela qu ’on mesure l ’écart de valeurs entre générations. » Quitte, pour ces jeunes, à assumer le risque de la précarité plutôt que de s’engager dans des forma tions menant à des métiers dont les contraintes sont jugées trop lourdes. [...] Arnaud S c h w a r t z , La Croix, 10 avril 2004.
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COMPREHENSION ECRITE
Texte 4
Coup de jeune pour l’agriculture La filière souhaite moderniser son image L’agriculture fait-elle rêver ? Pas vraiment ! Plus de deux Français sur trois déclarent n ’avoir jamais envisagé d ’y travailler, pas plus que dans les secteurs qui lui sont liés, selon une enquête BVA pour le groupe de presse agricole, publiée dans le cadre du Salon de l’agriculture. Cette année encore, la manifestation, qui fermera ses portes dimanche prochain, met pourtant en avant l’emploi, car la filière souffre d’un sous-effectif chronique. Alors que le pays est entré en récession et que le chômage est redevenu la principale préoccupation des Français, Nicolas Sarkozy, en inaugurant le Salon, a tenu à faire une halte au pôle emploi. À quelques mètres de la foule qui entourait le président de la République, sur des panneaux, les professionnels avaient affiché 400 offres à pourvoir. «Avec la crise économique, nous espérons que les jeunes se tourneront vers des métiers plus sûrs. Il y a évidemment encore bien moins de candidats chez nous que dans les écoles de commerce, mais nous constatons un regain d ’intérêt » remarque Bruno Parmentier, directeur de l’École supérieure d’agriculture d ’Angers et auteur de Nourrir l ’humanité [...]. L’homme est persuadé de la modernité du secteur, pour lequel de nouvelles perspectives se dessinent. La crise alimentaire mondiale fait, en effet, prendre conscience que la faim reste un défi du XXIe siècle, et le réchauffement climatique oblige à penser l’agriculture autrement. [...] « Il faut tout réinventer », explique Bruno Parmentier, rappelant que dans le cadre du Grenelle de l’environnement a été actée la volonté de réduire de moitié l’usage des pesticides dans les dix ans et qu’il va falloir, pour cela, remettre en avant l ’agronomie. De nouveaux métiers devraient aussi émer ger dans la gestion de l’énergie dans les exploitations ou la valorisation des déchets. Si les atouts (modernité, diversité...) existent, encore faut-il qu’ils soient connus. Pour la première fois, le principal syndicat agricole, la FNSEA, a décidé de le faire savoir par le biais d’une campagne de communication lancée auprès du grand public, intitulée « l’agriculture, des métiers à la mode » sous forme de spots télévisés et d’affiches dans les abribus. [...] Laetitia CLAVREUL, Le Monde pour Direct matin, 23 février 2009.
la
mode
ÏE FAMILIARISER AVEC LES DIFFÉRENTS TYPES 1 FDE QUESTIONS hm hhhhhhbm m hhhm m hhhhhhhhhhhhhhhhhbhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhm hhhhhhhhhhhhhhbbhhhhhhhbhhhhhhhhhhhhh
Le qu e stio n n a ire vé rifie la com p réh ension et exclut to u t co m m e n ta ire p e rso n n e l de votre part. L'ordre des qu estio ns respecte l'o rd re d 'a p p a ritio n des in fo rm a tio n s dans le texte. Chaque question a p p a rtie n t à un des trois niveaux de com p réh ension suivants :
Niveau 1 : compréhension globale. Questions à choix m ultiples (cochez la bonne réponse) : repérage d'élém ents, d'inform ations dans le texte.
Niveau 2 : compréhension détaillée. Question de type « V rai/fa ux » accom pagnée d'une dem ande de ju s tific a tio n de la réponse par le texte. Ce genre de qu estio n est g é n é ra le m e n t présenté sous fo rm e de tableau.
Niveau 3 : compréhension fine (formulation synthétique d’un paragraphe ou d’une idée largement développée, demande de reformulation — pour expliciter un titre, par exemple). Q uestions d ite s « ou vertes » où vous devez : • e x p lic ite r une idée, un a rg u m e n t, une opinion ;
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• re fo rm u le r une idée, une expression ; • ju s tifie r le choix d ’une expression, d'u n titre (ce que l'a u te u r sou s-en te nd ).
Activité 18 : Lisez cet article et répondez aux questions posées en cochant (S) la bonne réponse
ou en écrivant l’information demandée.
Une année sabbatique à l’étranger Des jeunes en nombre croissant choisissent de faire une pause au cours de leurs études ou avant de s’engager dans la vie active. Un tremplin pour entrer dans la vie adulte ? Les uns ont tm « bon » diplôme en poche. Les autres terminent un cycle d’études uni versitaire, et rien a priori ne les empêche de poursuivre leur cursus. D ’autres enfin pensent à se réorienter. Plutôt bien engagés dans une vie qui leur sourit, tous décident pourtant de faire une pause. Le temps d’une saison, d ’une année, yoire de deux, ils met tent les voiles pour aller respirer un air plus chaud, plus froid. Peu importe d’ailleurs la latitude choisie, pourvu que la différence soit au rendez-vous du voyage. Pourvu qu’ils sortent du cadre familier pour regar der le monde et les gens autrement. Peut-être pour fuir l’ordre préétabli par la famille. Sans doute aussi pour se retrouver face à eux-mêmes. Combien sont-ils, ces adeptes du voyage, de l’engagement bénévole ou solidaire ? « C ’est difficile à quantifier, remarque Patrick Edel, délégué de la Guilde européenne du raid, mais il est évident que de plus en plus de jeunes font le choix de partir quelque temps à l ’étranger. Pour eux, cela représente une sorte de complément nécessaire à leur formation et une préparation à leur insertion dans la société. » Les témoignages qui vont dans ce sens ne manquent pas en effet. C’est Olivier qui, après ses brillan tes études de commerce, est parti faire une mission humanitaire en Amérique latine : « J ’avais l ’im pression qu ’il me manquait quelque chose. Le diplôme ne me suffisait pas pour me projeter dans l ’avenir avec passion, reconnaît-il. Je voulais sortir de mon milieu, m ’évader, rencontrer des gens qui regardaient le monde et la vie autrement pour avoir un déclic. » [...] Une preuve d’autonomie qui plaît aux employeurs Sans aucun doute, ces jeunes cherchent dans leur aventure le moyen d’affermir leur autonomie et de se forger une personnalité à large spectre. Est-ce au détriment de leur avenir professionnel ? (-) 47
« Non, bien au contraire, assure Hugues Beaudouin, responsable Presse écrite à l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille. Ceux qui partent hors circuit étudiant, poursuit-il, avec la volonté de s'éprouver eux-mêmes, développent des qualités de curiosité, d ’ouverture aux autres et de généro sité, sans doute davantage que ceux dont “le stage” à l ’étranger fa it partie du plan de carrière. » Et il ajoute : « À niveau de qualification égale, ces qualités humaines feront la différence entre deux candidatures. » La remarque vaut pour des journalistes. Mais cet avis est-il partagé par les services de recrutement des grandes entreprises ? ce Peut-être pas par tous, témoigne Gaël, 22 ans, qui vient d’obtenir son diplôme de l’école d’ingénieur de l’institut catholique des arts et métiers (Nantes) et qui se prépare à une mission humanitaire à Madagascar. Mais, en tout cas, assure-t-il, si vous entrez chez Danone après deux ans de coopération, votre salaire d ’entrée est majoré de l ’équivalent de deux ans d ’ancienneté. » Voilà qui devrait rassurer les parents des candidats au départ. Et pourtant, sur le moment, beaucoup d’entre eux s’inquiètent plus qu’ils ne se réjouissent. [...] Mais une fois l’effet de surprise passé, suit parfois un dialogue fructueux. Devant la radicalité du pro jet, impossible de fuir ! Ce fut le cas pour Élisabeth et ses parents. À peine a-t-elle décroché son bac qu’elle décide de partir au Burkina Faso avec l’Association Les Amis de Sœur Emmanuelle* et l’an nonce à ses parents : «Au départ, dit-elle, ils m ’ont dit que j ’étais folle, que je n ’avais pas de temps à perdre, puisque j ’avais déjà 21 ans. Ils m ’ont même traitée de petite bourgeoise qui se laissait vivre. C ’était assez violent. J ’avais l ’impression q u ’ils ne comprenaient rien, q u ’ils me ligotaient, q u ’ils m ’empêchaient d ’être moi-même. » « Et puis, se souvient-elle, les choses se sont calmées. Jamais nous n ’avions eu un dialogue aussi vrai sur nos relations, sur ce que nous attendions les uns des autres. Et pourfinir, ils ont compris mon besoin de souffler, d ’oublier mes mauvais souvenirs d ’école, de faire le point sur ma vie pour retrouver un nouvel élan. Ils m ’ont fa it confiance. C ’était ce dont j ’avais le plus besoin, après ces années d ’échec scolaire. » L’occasion de faire l’expérience d’autres valeurs, plus profondes D ’autres, comme Marthe et son mari, ont accepté d ’emblée la décision de leur fils Martin de s’envo ler, à la sortie de son école d’ingénieur, vers la Nouvelle-Zélande et l’Australie. C’était, comme il le leur a confié, « suffisamment loin pour ne pas être tenté de revenir ». Mieux, cette perspective les a même réjouis. « Je trouvais q u ’il ronronnait un peu et que son cercle d ’amis et d ’intérêts était res treint, confie Marthe. Avec son père, nous avions envie qu ’il vive d ’autres valeurs, moins matérialis tes, plus profondes et nous l ’avons encouragé. » Dix mois après le début de son expédition, suivie en pointillé par Internet, ces parents confiants se félicitent de l’avoir laissé partir. [...] Mais, comme les autres j eunes de son espèce, Martin devra revenir. Comme les autres, il lui faudra retrouver la banalité d’un quotidien volontairement délaissé. Reste que si, à leur retour, un très petit nombre bifurquent vers l’humanitaire ou l’associatif, la plupart respectent leurs engagements : ils reprennent le chemin de la fac ou entrent dans le monde du travail. Gageons qu’une fois remontés dans le train, ces jeunes adultes seront plus assurés pour en tenir les commandes. A. A., La Croix, 4 septembre 2002. * Les Amis de Sœur Emmanuelle, 26, bd de Strasbourg, 75010 Paris. Tél. : 01.43.26.97.52.
Type de question 1 : le QCM Ces qu estio ns p o rte n t en g é n é ra l s u r une com p réh ension globale du texte :
mrp-jgBwfr ■„
-
-
T| •
■
j
• Quel est le ton ? • Q uelle est la fo n ctio n ? • Quel est le th è m e p rin c ip a l ? • Q uelle est l'idée géné rale ?
1. Cet article : □ met en garde sur les voyages à l’étranger. □ conseille de partir un moment à l’étranger. □ illustre différentes expériences à l’étranger. 48
îT *’V
\
'
J 1
4 Type de question 2 : vrai/faux et justification Ces qu estio ns son t présentées sous fo rm e d ’un tableau. Il vous fau dra dire si l’a ffirm a tio n est vraie ou fausse en ju s tifia n t votre réponse. Vous aurez la to ta lité des po in ts s e u le m e n t si la ju s tific a tio n est logique avec votre réponse. P our ju s tifie r votre réponse, vous devez re co p ie r un passage ou une expression du texte. P our cela, qu elque s règles de m ise en fo rm e son t nécessaires : • m ettez entre g u ille m e ts « .... » le passage que vous citez ; • si le passage est tro p long, vous pouvez ne pas to u t re co p ie r et m e ttre en tre croch ets [...] le passage qui est coupé.
2. Vrai ou faux ? Cochez la bonne case et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. V rai
Faux
± . Pour un leune, VobjectW d’un départ à Y étranger est de se sentir \ indépendant v\s-à-\As de sa famWte. \
\
\
Justification : .........................................................................................
\
2. Un jeune qui choisit de partir à l’étranger pense que c ’est un plus pour son avenir professionnel et son intégration sociale. ' 3. Peu de jeunes estim ent ce genre d’expérience profitable.
justification :
* Type de question 3 : repérer des arguments Ces qu estio ns vous in vite n t à re p é re r des é lé m e n ts dans le texte. A insi, vous trouve rez des questions du type : • Donnez deux é lé m e n ts qui... • Citez deux a rg u m e n ts sur... • Relevez tro is exem ples de... • Retrouvez dans le texte... P our répondre à ces questions, vous devrez p e u t-ê tre tra n s fo rm e r les phrases du texte : révisez les activité s s u r les phrases no m in a le s et conjuguées !
3. Citez trois bonnes raisons de partir à l’étranger hors du contexte des études.
Type de question 4 : expliciter une idée Ici, vous allez de voir e xp liq u e r une idée, un a rg u m e n t ou une opinion. • Quel a rg u m e n t l’a u te u r u tilis e - t- il pour... ? • M ontrez qu e lle s tra té g ie l’a u te u r u tilis e pour... • C o m m ent com p ren ez-vou s cette expression... ?
U. Quel argument utilise Gaél pour convaincre de l’utilité d’une expérience à l’étranger ?
5. Comment comprenez-vous cette phrase : « Mais une fois l ’effet de surprise passé, suit parfois un dialogue fructueux. » ?
49
* Type de question 5 : reformuler une idée R e fo rm u le r une phrase avec ses pro pre s m ots nécessite un ce rta in e n tra în e m e n t. Voilà le genre de question que vous po urre z re n c o n tre r : • Expliquez avec vos propres m ots cette expression... • R e fo rm ule z la phrase suivante... • Que veut dire l’a u te u r quand il dit que... ? • Expliquez les m ots ou expressions soulignés. Vous pouvez répondre à ces qu e stio n s en co m m e n ça n t p a r des expressions com m e : • L'au teur veut dire que... • Cette expression signifie... • Cela veut dire que...
6. Que veut dire Olivier quand il parle de « d é c lic » ?
7. Expliquez, avec vos propres mots, l’expression « se fo rg e r une p e rs o n n a lité à la rg e sp e ctre . »
* Type de question 6 : justifier le choix d’une expression, d ’un titre Voici quelques questions de ce type : • À votre avis, pourquoi l'auteur a -t -il utilisé l'expression... ? • Expliquez le choix du titre. • Pourquoi p a rle -t-o n de « ........ » ?
8. Pourquoi, dans le titre, parle-t-on d’année « sabbatique » ?
9. Expliquez pourquoi l’auteur, à la fin de son article, fait allusion au train.
RS L’EPREUVE... Activité 19 : Lisez à nouveau l’article « Coup de jeune pour l’agriculture » (p. 46) puis répondez aux questions en cochant (S ) la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée.
(JApoints^ 1. Cet article a essentiellement pour but de :
1 point
□ promouvoir les différents métiers de l’agriculture. □ présenter les participants du Salon de l’agriculture. □ dénoncer l’ utilisation d ’engrais polluants en agriculture. 2. Pourquoi la filière agricole souhaite-t-elle se moderniser ?
1,5 poin:
3. Vrai ou faux ? Cochez la bonne case et justifiez votre réponse en citant 7,5 p oints
un passage du texte. Vrai
Faux
1. Le dom aine de l’agriculture compte un grand nombre de travailleurs. Justification : ............................................................................................ 2. Une nouvelle forme d’agriculture apparaîtra prochainement. Justification : .... ................. ........................... ......................................... 3. Les jeunes connaissent bien les points forts de la filière agricole. Justification : ............................................................................................
U. Expliquez comment la crise économique pourrait profiter à la filière agricole.
2 p o in ts
5. Qu’entend l’auteur de cet article lorsqu’il dit que « le réchauffement climatique oblige à penser l’agriculture autrement » ?
2 p e in ts
Activité 20 : Maintenant, relisez l’article « Les jeunes veulent travailler autrement » (p. 45) puis répondez aux questions en cochant (0 ) la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée. (jn points^
1 point
1. Cet article : □ explique l’état d ’esprit des jeunes à la recherche d'un emploi. □ traite des problèmes d ’insertion des jeunes dans la vie active. □ expose l’avis des adultes face aux choix de carrière des jeunes.
2. Expliquez avec vos propres mots pourquoi l’auteur de cet article parle d ’un « écart entre générations ».
2 p oints
3. En quoi le rapport des jeunes générations au travail est-il très différent d ’autrefois ?
2 points
U. Vrai ou faux ? Cochez la bonne case et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.
6 p o ints Vrai
1, Les adolescents ont parfaitem ent conscience de ce que représente le milieu du travail. Justification : ............................................................................................ 2. Quand on leur parle de leur avenir, les adolescents disent être prêts à se consacrer entièrem ent à leur métier. Justification : ....... .................................................................................... 3. Les jeunes sont ouverts à tout type de métiers pourvu qu’ils aient un travail. Justification : ...........................................
..... -
..
-.. _
......................................
Faux
COMPREHENSION ECRITE
Com bien de points pensez-vous avo ir obtenu ? ..... /25 □
Si vous avez entre 5 et 10 points, c'est encore un peu d iffic ile p o u r vous. Lisez davantage et e n rich issez votre lexique, ce n'est pas perdu !
□
Si vous avez en tre 11 et 15 points, c ’est encore un peu ju s te m ais vous êtes s u r la bonne voie. A llez, encore un p e tit e ffo rt !
□
Si vous avez en tre 16 et 19 points, vous y êtes presque ! A m é lio re z-vo u s encore un p e tit peu.
□
Si vous avez en tre 20 et 25 points, fé lic ita tio n s ! Vous êtes prê ts !
Voici d’autres activités d’entraînement et de perfectionnement :
Activité 21 : Lisez à nouveau l’article « La création d’un langage universel » (p. 43) puis répondez
aux questions en cochant (H) la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée.
1. L’idée développée dans cet article est de créer :
1 p o in t
□ un nouveau dictionnaire électronique universel. □ un moyen original de communication multilingue. □ un film d'animation traduit dans plusieurs langues. 2. Vrai ou faux ? Cochez la bonne case et justifiez votre réponse en citant
un passage du texte.
4,5 p o in ts
Faux 1. Les personnes impliquées dans ce projet sont toutes des ingénieurs informatiques. Justification 2. Les participants au projet affirment qu’il pourrait voir le jour dans les années qui suivent. Justification : ..........................................................................................
3. Pourquoi P Audant pense-t-il que « la langue chinoise a une longueur d’avance Expliquez avec vos propres mots.
Lorsque le projet a été soumis à N. Ménard, celui-ci était plutôt □ intrigué et avait quelques doutes. □ indifférent et le trouvait peu sérieux. □ intéressé et en avait pleine confiance.
Présentez en quelques mots le fonctionnement de ce projet.
2 points
Activité 22 : Maintenant, relisez l’article « Saint-Denis, nous voilà ! » (p. 44) puis répondez aux
questions en cochant (S) la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée. (14 pointj) 1. Certains Parisiens de classe moyenne considèrent Saint-Denis comme une ville :
1 point
□ culturellement riche. □ sans grand intérêt pour eux. □ trop dangereuse pour s ’y aventurer. 2. Quelle particularité du Café Culturel de B. Lahreche est traitée dans cet article ?
1,5 point
3. Pourquoi Scott Haine pense que les cafés ont encore de nombreux jours devant eux ?
îp o i ifs
4. Pourquoi les cafés culturels ont-ils autant de succès ? (citez trois raisons)
1,5 point
5. Comment Scott Haine explique-t-il la logique de ce phénomène ?
2 points
6. Que veut dire l’auteur quand il dit : « s’il n ’intéressait pas aussi un public de plus en plus parisien, on pourrait cyniquement supposer qu’il ne constitue qu’une tactique pour cantonner les immigrés dans leur ghetto » ?
3 points
7. Vrai ou faux ? Cochez la bonne case et justifiez votre réponse en citant un passage du texte.
3 points
Faux 1. En France, depuis une cinquantaine d’années, les cafés se portent plutôt bien. Justification : .................................................................. ....................... 2. Lahreche est sûr que la nomination de ministres issus de minorités ethniques a sincèrement été faite pour faire évoluer les mentalités. Justification i ..........................................................................................
AUTOÉVALUATION
— Je sais identifier le texte grâce aux indices graphiques (rubrique, titres, chapeau, intertitres, auteur). Je sais anticiper le contenu du texte grâce au titre (qui ? quoi ? où ? comment ? pourquoi ? quand ?). Je peux comprendre l’idée générale du texte grâce au chapeau. Je peux, si le chapeau le permet, retrouver les idées principales développées dans le texte et donc établir un plan possible de l’article. Je sais repérer les différents paragraphes d’un texte et en définir l’idée principale. Je comprends la structure d’un texte grâce aux articulateurs du discours. Je parviens à déceler le ton de l'article. Je sais différencier les deux types de textes proposés : • Argumentatif • Informatif Je suis en mesure de répondre aux différents types de questions posées : • Questions de compréhension globale • Questions de compréhension détaillée • Questions de compréhension fine
54
Non
PRODUCTIF Des
'
• RI'
c lobs
Peut écrire des textes clairs e t détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d ’intérêt en faisan t la synthèse et l’évaluation d ’inform ations et d ’argum ents em pruntés à des sources diverses.
Ecriture créative Peut écrire des descriptions élaborées d ’événements et d ’expériences réels ou imaginaires en indiquant la relation entre les idées dans un texte articulé et en respectant les règles du genre en question.
Es
s e l ra
r
z Peut écrire un essai ou un rapport qui développe une argumentation de façon méthodique en soulignant de manière appropriée les points importants et les détails pertinents qui viennent l’appuyer. ■/ Peut évaluer des idées différentes ou des solutions à un problème.
rres
n
n
Peut écrire des lettres exprimant différents degrés d ’ém otion, souligner ce qui est im portant pour lu i/ elle dans un événement ou une expérience et faire des com m entaires sur les nouvelles et les points de vue du correspondant.
PRODUCTION ÉCRITE
*
NATURE DE L'ÉPREUVE
Prise de position personnelle argumentée (contribution à un débat, lettre formelle, article critique, etc.). Le texte a une longueur d’environ 250 mots.
Durée
Note sur
1 h 00
/2 5
1. La production demandée est une production fonctionnelle répondant à une situation de communication précise définie par la consigne. Celle-ci est en étroite adéquation avec les critères de la grille d’évaluation. 2. Les thèmes proposés ne renvoient à aucun domaine de spécialité spécifique. 3. La production peut prendre les formes suivantes :
• la contribution à un débat (forum) ou à un courrier des lecteurs d’un magazine ; • la rédaction d’un texte critique en réaction à un document sur un fait de société ; • une lettre formelle écrite à titre personnel ou collectif, proposition de projet ou réponse à un projet (stage, voyage...), réclamation, protestation... 4. Le document déclencheur
Pour mieux situer le contexte d’échange et communiquer des informations précises destinées à orienter la production, un bref document (annonce d’emploi, bref courrier des lecteurs, extrait de forum, publicité, etc.) pourra servir de déclencheur.
4- GRILLE D’ÉVALUÂTION DE L'ÉPREUVE ET SAVOIR-FAIRE REQUIS Respect de la consigne Respecte la situation et le type de production demandée. Respecte la consigne de longueur indiquée (250 mots).
0
0.5
1
1.5
2
Correction sociolinguistique Peut adapter sa production à la situation, au destinataire et adopter le niveau d'expression formelle convenant aux circonstances.
0
0.5
1
1.5
2
Capacité à présenter des faits Peut évoquer avec clarté et précision des faits, des événements ou des situations.
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
Capacité à argumenter une prise de position Peut développer une argumentation en soulignant de manière appropriée points importants et détails pertinents.
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
Cohérence et cohésion Peut relier clairement les idées exprimées sous forme d’un texte fluide et cohérent. Respecte les règles d’usage de la mise en page. La ponctuation est relativement exacte mais peut subir i’influence de la langue maternelle.
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
Étendue du vocabulaire Peut utiliser une gamme assez étendue de vocabulaire en dépit de lacunes lexicales ponctuelles entraînant l’usage de périphrases.
0
0.5
1
1.5
2
Maîtrise du vocabulaire Peut utiliser un vocabulaire généralement approprié bien que des confusions et le choix de mots incorrect se produisent sans gêner la communication.
0
0.5
1
1.5
2
Maîtrise de l’orthographe lexicale
0
0.5
1
Compétence lexicale/orthographe lexicale
56
3,5
4
Entraînez-vous.
Compétence grammaticale/orthographe grammaticale Choix des formes A un bon contrôle grammatical. Des erreurs non systématiques peuvent encore se produire sans conduire à des malentendus.
Degré d’élaboration des phrases Peut utiliser de manière appropriée des constructions variées.
0
0.5
1
1.5
2
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3,5
4
Principaux savoir-faire requis : • faire preuve d’une assez bonne maîtrise du code sociolinguistique à l’écrit ; • présenter des faits, un contexte, une situation ; • formuler clairement des idées et arguments ; s proposer des exemples pour illustrer idées et arguments ; o mettre en œuvre les fonctions de la langue adaptées à la situation : protester, nuancer, insister, attirer l’attention... • produire un texte cohérent et clairement articulé/structuré.
•
DÉMARCHE : QUELQUES CONSEILS
Les informations données dans les pages précédentes montrent clairement qu’en une heure, vous devez être capable de : • comprendre la consigne (éventuellement accompagnée d’un texte) ; • rédiger un texte argumentatif, clair, cohérent qui prend en compte les visées de l’argumen tation, à savoir : - amener le destinataire à partager votre avis ; - influer sur le comportement du destinataire.
Les arguments Pour parvenir à cet objectif, vous devez : • employer des arguments, c’est-à-dire trouver des raisons destinées à justifier votre point de vue ; • chercher à agir sur la raison et les sentiments : certains arguments peuvent être ration nels, d’autres, affectifs.
Le discours argumentatif Pour que les arguments soient convaincants, ils doivent être développés méthodiquement et intégralement. Pour y arriver, nous vous proposons les étapes suivantes : • repérer le problème posé. Quel est-il ? Il se ramène souvent à une question commençant par Comment ? Pourquoi ? • rechercher les arguments et des exemples et les classer. Ce classement dépendra de la stratégie que vous avez choisie pour convaincre le destinataire. Vous pouvez choisir de réagir au texte déclencheur ou à la question posée en défendant un seul point de vue (être pour ou contre), en nuançant votre point de vue (avantages et inconvénients), en analysant la situa tion (causes, conséquences), en envisageant les solutions (problèmes, solutions), en faisant l’inventaire des aspects du problème (aspects économiques, techniques, culturels, politiques) et/ou en comparant avec d’autres situations (en France, dans votre pays). Ces arguments classés constituent le « corps » du discours argumentatif. 57
PRODUCTION ÉCRITE
Mais le destinataire sera d’autant plus convaincu qu’il saura, avant même que les arguments ne soient développés, quel sera le thème traité et la façon dont il le sera, afin de pouvoir suivre plus aisément le fil du raisonnement. Il est donc toujours très utile de commencer par une présentation du thème et de la question posée ainsi que de la façon dont vous allez organiser votre discours.
Enfin, il est toujours indispensable de faire un bilan de votre argumentation, qui soit une suite logi que de votre réflexion, l’aboutissement de votre explication ou qui permette d’élargir le débat.
Les outils
du
discours argumentatif
L’organisation du discours argumentatif ne peut se faire sans les outils de langue : • ceux qui permettent d’aider le lecteur à suivre la logique de l’argumentation, qui annoncent le déroulement de votre raisonnement (tout d ’abord, ensuite, enfin...), mettent en relation les différents paragraphes (transitions), permettent de passer d’une idée à une autre (après avoir... voyons...), et enfin de conclure (finalement, donc...). C’est ce qu’on appelle les « artl-
culateurs logiques » ; • ceux qui permettent l’expression de l’opinion, de l’accord ou du désaccord (selon moi, on dit que, je ne pense pas que, il ne fait pas de doute que, il est possible que, il est essentiel que...).
Ces outils seront d ’autant plus pertinents qu’ils seront mis en valeur dans le texte que vous allez rédiger. Cela suppose, selon le type de texte (réponse à un courrier de lecteur, article pour un magazine, lettre formelle...), le respect de certaines caractéristiques de mise en forme.
Caractéristiques de mise en forme • disposition spatiale
• parenthèses, points de suspension, d’interrogation
• date, destinataire
• structuration en paragraphes
« titre du texte (et éventuellement sous-titre)
• début de paragraphes (qui reprend souvent ce qui précède)
Dans les pages qui suivent, nous vous proposons de vous entraîner à cet exercice difficile qui consiste à trouver les arguments les plus percutants et à les organiser en un discours qui vise à convaincre son destinataire de la justesse de votre point de vue.
Tâche n° 1 Les conseils qui viennent de vous être donnés sur la démarche vous ont-ils convaincus ? Si oui, dites pourquoi en repérant : • les arguments ; • leur classement. Si non, expliquez pour quelle(s) raison(s) !
• AUTOÉVALUATION Une grille d’autoévaluation sera proposée à la fin de cette partie « Entraînez-vous ». Elle vous permettra de savoir si vous avez atteint les objectifs suivants : 1. Être capable d’annoncer le thème, le problème ainsi que le déroulement du raisonnement ; 2. Être capable de trouver des arguments, les organiser (paragraphes), les lier entre eux (transitions, articulateurs), donner des exemples (expériences, événements...).
3. Être capable de faire un bilan du raisonnement, d’ouvrir le débat. N.B. : Les outils servant à exprimer son opinion et à articuler logiquement le discours sont regroupés dans les pages 72 et 74. Ils sont à utiliser systématiquement pour la réalisation des tâches demandées dans cette partie « Entraînez-vous ». 58
E n trie z -v o u s
1 DONNER SON OPINION * Repérer le thèm e, le problèm e posé et les arguments Activité 1
« Garçons et filles ont le même éventail d ’émotions, c ’est leur expression qui varie selon le sexe », note le psychanalyste Alain Braconnier. Par exemple, pour dire sa joie, un garçon tapera dans le dos de son pote. Une fille sera davantage dans les mots. Mais s’il s’agit de sentiments négatifs, « les filles en parleront entre elles, tandis que les garçons vont se retirer du groupe. » Si un trop plein d’idées noires tourne au profond mal-être, les attitudes différent encore : « Lesfilles font de leur corps un lieu d ’amortissement de leur souffrance, avec des scarifications, de la boulimie, de l ’anorexie, alors que les garçons se jettent durement contre le monde dans des conduites de provocation et de transgres sion », affirme le sociologue David Le Breton. Quant aux pleurs, ils sont plus rares chez les hommes pour des raisons à la fois culturelles et... physiologiques, les garçons produisant moins de liquide lacrymal, leurs yeux ayant moins besoin d’être hydratés ! Phosphore, 22 octobre 2008
1. Lisez ce texte et dites quel est le thème traité :
□ l’expression des émotions chez les filles et les garçons. □ l’expression de la joie chez les adolescents français. □ l’expression de la souffrance chez les jeunes filles. 2. Quel est le problème posé ? □ Pourquoi les garçons ne pleurent-ils pas ? □ Les garçons et les filles ont-ils les mêmes émotions ? □ Comment s ’expriment les émotions chez les jeunes ? 3. Lisez ensuite les lettres du courrier des lecteurs et classez-les selon leur point de vue. Justifiez votre choix en relevant les arguments utilisés.
Courrier des lecteurs 1 Je pense que vous avez tout à fait raison quand vous écrivez que les jeunes, garçons ou filles, expriment leurs sentim ents de façon différente. Je suis certaine que face à une même situation, les garçons n ’ont pas les mêmes réactions que les filles, même s i cela ne les empêche pas d ’éprouver les mêmes sentiments. J ’en ai fait plus d ’une fois l ’expérience avec des amis garçons ou filles. Pour que cela change, il est nécessaire que l'éducation évolue mais il est peu probable que cela se fasse rapidement. ”
Courrier des lecteurs 2
M
J ’ai relu votre texte su r les garçons et les filles et je ne suis pas du to u t d ’accord avec votre description. J'aurais plutôt tendance à réagir comme les garçons et je ne suis pas la seule à penser de cette façon.
D ’autre part, je ne pense pas que les garçons soient tous dans la provocation quand ils se sentent mal. Je suis sûre que cette description correspond plutôt à un stéréotype. Pour vous donner un exemple qui n 'est pas seulem ent une anecdote, je suis allée au cinéma samedi dernier avec toute une bande de copains et de copines voir un film assez sentimental, eh bien, les garçons étaient plus émus que les filles et le m ontraient ! ”
59
PRODUCTION ÉCRITE
Courrier des lecteurs 3 J ’ai lu avec beaucoup d ’intérêt l'a rticle su r l ’expression des sentim ents chez les garçons e t les filles. J ’ai fait l ’inventaire de tous les comportements de jeunes de mon âge que je connais e t je dois reconnaître que l ’avis du psychiatre concernant l ’éventail des émotions correspond à la réalité. On ne peut par contre pas affirm er que cela ne va pas changer car il me semble que la façon de réagir à un événement dépend beaucoup de l'éducation reçue. /À mon avis, l ’éducation des garçons et des filles change p e tit à p e tit et puis il ne faut pas oublier ce que disait la célèbre psychanalyste Françoise Dolto : « L'adolescent est comparable au homard qui, une fois sa coquille tombée, est obligé d ’aller se cacher sous les rochers, le temps de sécréter une nouvelle coquille.... » et on ne sait pas de quoi cette coquille sera faite. ”
Courrier des lecteurs 4 Les exemples que donnent le psychanalyste e t le sociologue ne sont pas convaincants. Il faudrait d'abord se baser su r des statistiques d ’un pays en particulier pour pouvoir géné raliser e t je ne crois pas que ce so it le cas e t ensuite les comparer à celles d ’autres pays, et pas seulem ent des pays européens pour savoir si tous les adolescents de tous les pays réagissent de la même façon. J ’ai lu dans une enquête concernant les jeunes des pays du nord de l ’Europe que les réactions des garçons ou des filles face à une situation difficile étaient sensiblem ent les mêmes dans 8 0 % des cas. Mais est-ce le cas pa rto u t ? ”
Arguments utilisés
Tout à fait d’accord
En partie d’accord
En total désaccord
1 2 3 4 k. Notez enfin comment les auteur(e)s de ces lettres ont illustré leurs arguments.
Illustration Pour donner plus de force à un argument, vous pouvez...
Numéro du courrier
donner un exemple vous référer au sens commun ; tout le monde dit que... illustrer par une petite histoire faire une comparaison vous référer à la science vous référer à votre expérience vous référer à une personnalité connue donner des chiffres, des pourcentages expliquer les conséquences possibles
Donner un avis argumenté Activité 2 : Pour chaque extrait, donnez l’avis contraire et au moins deux arguments. 1. Le foot, j ’aime pas trop, sauf quand il s ’agit de matches de coupes du monde. Alors, là, or a du bon foot... 60
Ëntrainez-vuus
2. Ma mère trouve que je devrais mieux travailler pour avoir un métier qui me permette d’avoir
mon indépendance. Moi, ce qui m’intéresse surtout, c’est d’avoir une profession qui me laisse le temps de m’occuper de mes enfants. 3. Mon père pense que je m’intéresse trop au sport, mais moi je veux être champion de tennis ou un footballeur connu plus tard et je gagnerai bien plus d’argent que lui. 4. J’ai vu le film avec Benicio del Toro sur le Che. D’abord, je trouve que l’acteur n’est pas beau,
ensuite que le film ne donne aucun contexte historique et puis je préfère les films avec Brad Pitt ou Romain Duris. 5. Je suis allé voir l’exposition de Picasso. C’était super. Il est vraiment génial.
6. Tu viendras avec moi faire les soldes samedi ? Il paraît qu’ils font plus de 60 % de réduction jusqu’à lundi prochain.
2 DIME QU’ON EST B ’ACCORD OU QU’ON N ’EST PAS D ’ACCORD
m -*■
P o u r ou c o n tre ... ?
Activité 3 1. Lisez le point de vue de ces personnes qui sont pour ou contre les tatouages et les piercings ou ont un avis plus nuancé.
Pour ou contre les tatouages e t les piercings ? Bonjour, Je lance ce débat car je ne comprends pas que ce genre d’artifice soit devenu un véritable phénomène de mode... J’ai 23 ans, j ’aime la mode et pourtant je n’ai jamais aimé ce genre de chose... Q u ’en pensez-vous ?Trouvez-vous ça élégant ?Je m’adresse à vous afin de connaître votre avis, quelque soit votre âge... Je m’adresse également aux hommes, car je sais que certains aiment... Alors, exprimez-vous.
Pour Je trouve les tatouages jolis, un ou deux (sauf les trucs morbides, tête de mort... ), pas une tonne, ça fait bande dessinée. J’ai un tatouage (assez petit) sur l’omoplate, dans le dos, c’est une aile, et mon mari a son signe astrologique et un Bouddha, tous deux dans le dos, et ça suffit. C o n tre Il y a des personnes qui en ont tellement, et d’autres qui se font implanter des trucs sous la peau. Je trouve ça affreux aussi... Tout ça pour affirmer leur personnalité ? Est-ce vraiment utile d’en passer par là pour dire qu’on a du caractère, ou pour m ontrer qu’on est original ? Pour e t contre J’ai un tatouage, to u t petit, sur l’arrière de ma hanche, le dessin est de moi, et c’est mon petit tatou. Le premier et le dernier. Je ne l’ai pas fait pour être à la mode, mais parce que j’y pensais depuis longtemps, et que je l’ai placé à un endroit discret qui ne craint pas tro p la prise de poids. Je le trouve très joli et je l’apprécie encore, des années après. Je n’en ferai pas d’autre car la surcharge de tatouages, je trouve ça moche, puis on vit avec toute sa vie après to u t !!! Le mien, même à 70 ans, ne fera pas « déplacé ». Mon copain trouve ça sexy car j ’ai un style très classique et que je suis très discrète (un peu première de la classe), et il a été surpris par ce tatouage qui est un peu mon grain de folie. J’ai eu deux piercings pendant ma crise d’ado, ce qui au final ne me correspondait pas du tout. Je les ai retirés, malheureusement, il reste des traces... une belle erreur de jeunesse.
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PRODUCTION ÉCRITE
2. Si vous êtes dans un cours de langue, formez deux groupes (les pour et les contre). Chaque groupe relève les arguments utilisés par les personnes qui ont donné leur avis dans le forum, fait la liste des arguments possibles et les classe en fonction de leur impact et de leur côté rationnel ou affectif. Un débat est ensuite organisé où chaque groupe va essayer de convaincre l’autre.
3. Une fois tous les arguments épuisés, chaque groupe rédigera un texte reprenant les arguments en les classant selon qu’ils sont de l’ordre du rationnel ou de l’affectif et selon leur impact pendant le débat. N.B. : Pour vous aider, utilisez les outils de la page 74, en particulier, l’addition.
* Q uelques exercices pour vous entraîner Activité 5 : Lisez les propositions et pour chacune, trouvez deux arguments : l’un pour soutenir l’opinion donnée, l’autre pour la contredire. 1. Il faut vous lever tous les matins très tôt pour profiter de votre journée. 2. Connaître au moins trois langues est indispensable à notre époque. 3. La mixité sociale dans les écoles permettra de créer une société plus juste. l*. Les hommes devraient avoir un congé de paternité de même longueur que celui des femmes.
5. Il ne devrait pas y avoir de publicité sur les chaînes de télévision.
6. Tous les magasins devraient être ouverts tous les jours, 24 heures sur 24. 7. Il est nécessaire de faire de longues études pour trouver du travail.
8. L’essentiel c’est de participer, qu’on échoue ou qu’on réussisse. 9. L’essentiel est d’avoir un bon salaire et pas nécessairement un travail qui nous plaît.
10. La culture passe avant tout par la connaissance des œuvres classiques. Activité 6 : Les phrases suivantes expriment-elles une opposition ?
Oui J’ai bien aimé le scénario du film, par contre les acteurs jouaient très mal. Dommage ! En fait, il n’est pas de son avis parce qu'il n’a pas vu le film, c’est tout ! ! Il s'est quand même présenté à l’examen, alors que je lui avais bien dit qu’il n’était pas au niveau. Comme il a insisté pour que je vienne, j ’ai annulé tous mes rendezvous. Il n’est toujours pas d’accord pour le défendre, pourtant je lui ai bien dit qu’il avait raison. Je continuerai à soutenir ce point de vue, même s’il cherche à tout prix à me faire changer d’avis.
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Non
Entraînez-vous
3 AVANTAGES/INCONVÉNIENTS ? POUR/CONTRE ? ... L’organisation des arguments Activité 7 : Lisez le texte suivant.
Les adolescents et la mode vestimentaire La mode vestimentaire de nos jours agit sur le comportement des ado lescents. On ne peut donc ignorer son importance. Même si certains considèrent que son effet est positif, d’autres pensent qu’elle fait courir des dangers. La solution ne serait-elle pas que chacun puisse choisir en connaissance de cause ? Les apports de la mode vestimentaire Même si cette mode vestimentaire pose de nombreux problèmes, elle pré sente pourtant, au niveau d’une société, quelques avantages qui sont l’ap port de nouveaux genres vestimentaires, l’occasion pour certains créateurs de montrer leur savoir faire et de donner libre cours à leur créativité. C’est d’autre part, au niveau individuel, une façon de s’affirmer, d’afficher son identité. C’est finalement donner raison au slogan suivant : « Dis-moi com ment tu t ’habilles et je te dirai qui tu es ». Les dangers de cette mode Sous l ’influence de cette mode, certaines personnes sont capables de se ruiner pour porter les vête ments sortis dernièrement dans leur pays et montrer qu’elles sont « branchées ». Certains passent toute leur journée dans les cybercafés à la recherche d’informations sur les dernières sorties vesti mentaires d’autres pays, au lieu d’aller en classe pour suivre les cours. D ’autres passent leur temps dans les magasins et ne pensent qu’à une seule chose : trouver le vêtement à la dernière mode pour impressionner les copains ou les copines. En fait, les adolescents croient s’affirmer et montrer leur vraie identité, alors qu’ils ne font que suivre les autres et se conformer. A chacun selon sa personnalité On peut considérer qu’il est difficile ou même inutile de lutter contre ce phénomène de mode qui tend à une uniformisation des comportements. On peut aussi aller à contre-courant et refuser la mode parce qu’on a l’impression qu’elle nous est imposée. À chacun de décider selon sa personnalité. Source : www.france-jeunes.net
Relevez les arguments donnés dans chaque paragraphe. Paragraphes
Arguments
Les adolescents et la mode vestimentaire Les apports de la mode vestimentaire Les dangers de cette mode À chacun selon sa personnalité Activité 8 : Complétez en utilisant même si, bien que, mais, par contre, en revanche, si bien que.
1. Je pense que cette fois, il a raison ................ je trouve qu’il a tendance à généraliser. 2. Je le suis quand il affirme que les hommes sont responsables de la détérioration de l’environnement,................ je ne suis vraiment pas d’accord quand il dit qu’on n’y peut rien.
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3. Qu’il prenne cette décision, si ça lui chante................... qu’il ne vienne pas après se plaindre. U. Il a énormément in sisté ................ je me suis laissé convaincre.
5. J’ai bien lu les résultats du sondage sur les opinions des jeunes et je les comprends
................ . ce que je ne comprends pas, c’est comment on peut en tirer des conclusions. J’aimerais bien savoir combien de personnes ont été interviewées parce q u e ,................ le oui l’emporte, cela ne veut pas dire que toute la société approuve. 6. Je n’ai pas trouvé ce que tu m’as demandé................ je t ’ai finalement acheté autre chose, ................ je suis sûre que ça te plaira. Activité 9 : À partir du thème suivant « les familles nombreuses », organisez votre argumentation
en « avantages et inconvénients » puis dites quelle est votre opinion. N.B. : Pour vous aider, utilisez les outils de la page 74, en particulier, l’opposition.
* Les avantages et les inconvénients d ’un projet form ulés dans une lettre Activité 10 : Vôtre professeur vous transmet ce programme de voyage et vous demande d’écrire
directement au secrétariat du lycée (adressez votre lettre à Madame la Proviseure) qui vous invite en France. Il vous faudra expliquer ce qui dans ce voyage vous intéresse (avantages) et ce qui vous intéresse moins (inconvénients). La réponse peut être collective (une classe par lycée). A tous les élèves de français... Voyage scolaire sur les routes des châteaux de la Loire. Le lycée de Blois accueille cette année des élèves de cinq pays différents pour une découverte des châteaux de la Loire pendant trois jours. Samedi 3 mars Les élèves seront accueillis par monsieur le m aire et la proviseure du lycée. Une par tie des élèves sera logée dans l ’auberge de jeunesse et l ’autre sera accueillie dans des familles. Dimanche 4 mars D épart à 7 h 30 en car pour les châteaux de Cham bord et de Cheverny. R etour à Blois à 18 heures et repas offert par monsieur le maire. Après dîner, prom enade en ville. Lundi 5 mars D épart à 8 heures pour une randonnée dans les environs de Blois, visite du château d ’Azay-le-Rideau et conférence dans la maison de Balzac à Saché. Mardi 6 mars Rencontre avec des lycéens français et grand débat sur les thèm es de société. Soirée internationale. Si vous êtes musiciens, apportez guitare, flûte... Si vous savez cuisiner, apportez vos recettes.
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Entraînez-vous
Quelques conseils pour rédiger votre lettre (officielle) La date, ja m a is abrégée, se place en g é n é ra l en haut à droite, é ve n tu e lle m e n t précédée du lieu d 'o rig in e ; cinq m odèles son t co u ra n ts : • Madrid, le 1 0 ja n vie r 2010. • Madrid, 1 0 janvier 2010, • Samedi, 1 0 janvier 2010,
• Le 1 0 janvier 2010, • 1 0 ja n vie r 2010, Le nom et l’adresse de l’expéditeur, l’en -tê te , se place en haut à gauche, et la vedette (nom, adresse, raison sociale du destinataire) s'a lig n e sous la date (po ur le c o u rrie r o ffic ie l à la française). Le cas échéant, indiquez l'ob je t de la le ttre en une fo rm u le co u rte et/ou les référe nce s (« \/os Références : . . . Nos Références : ... » ou « V.R. : . . . N.R. : ... »).
Formules d’appellation P our une personne que l'on ne connaît pas : Monsieur, Madame, Mademoiselle. Pour une personne que l'on connaît un peu : Cher Monsieur, Chère Madame, Chère Mademoiselle m ais aussi : Cher Confrère, Mon cher frère, Ma chère tante, Mon cher Jérôme, Cher Pierre,... Toutes ces fo rm u le s s'é crive n t en e n tie r, sans abréviations.
Contenu L’é ta b lisse m e n t d 'u n plan, m e n ta le m e n t ou sous fo rm e de b ro u illo n , vous p e rm e ttra de b a n n ir de votre le ttre la confusion, le désordre et les rature s. Dès le p re m ie r paragraphe, veillez, lo rsqu e le d e stin a ta ire n ’est pas en re la tio n suivie avec vous, à vous p ré s e n te r et à in d iq u e r l’objet de la correspondance. Relisez votre texte afin de c o rrig e r les fau te s d ’o rtho gra ph e.
Formules finales Répétez to u jo u rs, dans la fo rm u le finale, les te rm e s qui ont été em ployés dans l’ap p e lla tio n : à Monsieur le Directeur do\t répondre une fo rm u le fin a le du type Veuillez accepter, Monsieur le
Directeur, l ’expression de mes sentim ents les plus dévoués. Pour les am a te u rs, voici q u elque s fo rm u le s tra d itio n n e lle s , pré sen té s par ord re cro issa n t de d é fé rence : Cordialement..., Amicalement..., Recevez..., Croyez à..., Agréez..., Je vous prie d'agréer..., Je
vous prie de recevoir..., Je vous prie de croire à..., Veuillez croire à..., Veuillez agréer... Vous pouvez aussi co m p o se r : . . . cordialem ent vôtre, ... ; . . . mes sincères salutations, ... mes
meilleurs sentiments, ... mes sentim ents distingués, ... mes sentim ents respectueux, ... mes sentim ents dévoués, ...m a considération distinguée, ... mon profond respect, ...m a haute considération...
Classe de... Date À Madame Prénom et NOM Titre Madame ia Proviseure, Nous avons pris connaissance du... Le programme est très intéressant... en particulier... mais... Vous serait-il possible de...
Nous vous prions d e ..., Madame la Proviseure, à...
rCTION ECRITE
4 PROBLÈMES/SOLUTIONS OU causes/ c o n s é q u e n c e s ?
aumii. .................................. Appartement à louer pour 3 ou 7 jours
Dans quartier très calme et pitto resque, tout près du centre-ville, très bien desservi (bus, métro), au 7e étage d’un immeuble de standing, nous vous proposons un charmant 3 pièces de 70 m2. P ossibilité de loger 4 personnes. Les animaux sont admis.
Activité 11 : Vous écrivez une lettre de réclamation à la direction de l’agence immobilière auprès de laquelle vous avez loué un appartement avec vos amis ou vos parents. Voici ci-contre l’annonce parue sur leur site Internet. La réalité était bien différente. L’organisation de votre argumentation peut être la suivante : Problèmes/solutions ou causes/ conséquences.
| Commerces à proximité. 1 Prix : 150 euros/jour £ Caution ; 300 euros S; Forfait/semaine : 700 euros
N.B. : Pour vous aider, utilisez les outils de la page 74 en particulier la cause, conséquence, but, hypothèse, alternative, explication.
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5 LE DISCOURS JLEGUMEWTÆTÏF
Organiser les élém ents selon un ordre logique Activité 12 1. Lisez le texte ci-dessous. Remettez en ordre ces déclarations contradictoires et retrouvez leur auteur.
La délinquance des m ineurs explose-t-elle vraim ent ? A. Guillaume Didier, porte-parole de Rachida Dati, garde des Sceaux (considère que la délin quance des mineurs augmente) B. Laurent Mucchielli, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institu tions pénales (la délinquance des mineurs n’augmente plus...) C. La délinquance des mineurs augmente, l’âge des auteurs a tendance à diminuer, le nombre d’infrac tions avec violence est en nette hausse, et les récidives également. D. Enfin, elle n ’a pas n<5n plus particulièrement rajeuni (les problèmes sérieux se posent toujours à partr de la préadolescence). E. Ce qui change le plus, ce ne sont pas les jeunes, mais la société autour d’eux. F. Ou bien ce discours correspond à la réalité - et il faudra bientôt se préparer à affronter la violence des nourrissons !... G. En second lieu, elle n ’a pas changé de nature depuis vingt ans (nous dénonçons davantage de choses par exemple des agressions sexuelles, qui ne sont pas nouvelles pour autant). H. L’idée d’augmentation, d ’aggravation et de rajeunissement constants de la délinquance des mineur revient dans le débat politique depuis plus de quinze ans. I. En premier lieu, la délinquance des mineurs n ’augmente ni ne diminue plus que celle des maje-3 (elle est globalement stable).
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Entraînez-vous
J. D ’où la volonté du gouvernement de marquer l’interdit plus tôt, avec une réponse pénale obligatoire pour chaque infraction. 64 % des mineurs qui sont avertis par le juge ne récidivent pas l’année qui suit. K. ... ou bien il sert à autre chose, par exemple à entretenir une préoccupation, justifier de nouvelles lois, montrer qu’un gouvernement agit. Source : Phosphore, 22 octobre 2008
Classement des phrases de G. Didier
A ,...
Classement des phrases de L. Mucchielli
B ,...
2. Une fois ce travail fait, observez les éléments qui vous ont permis de retrouver l’ordre logique du texte.
* Structurer un texte et reprendre des mots Activité 13 1. Lisez le texte suivant et relevez : A. le thème et le problème posé ;
B. les arguments pour le travail le dimanche et contre le travail dominical ; C. la façon dont ces arguments s ’enchaînent ; D. les mots utilisés pour éviter les répétitions et enchaîner les arguments (aidez-vous de l’encadré de la page suivante « Structurer un texte et reprendre un mot »).
Pour ou contre le travail dominical : un enjeu de société Depuis un certain temps, un grand débat existe en France mais aussi dans d’autres pays sur l’ouver ture de tous les magasins le dimanche. Selon les législations des pays, les magasins sont soit ouverts tous les jours, donc le dimanche aussi et même tard dans la nuit, soit 6 jours sur 7. Voilà les arguments développés par ceux qui sont pour une ouverture de tous les magasins le dimanche et ceux qui s’y opposent. Les partisans du travail dominical Ceux qui sont pour l’ouverture des magasins le dimanche sont surtout des patrons de petites ou grandes entreprises qui aimeraient bien s’assu rer une clientèle le dimanche. Ils considèrent que la consommation est un loisir comme un autre et que la loi n ’est pas adaptée à une société qui a évolué. Le repos peut se prendre un autre jour de la semaine. Pour eux, cette évolution doit se traduire par l’ouverture des magasins le dimanche, car ce jour est le jour idéal de la semaine, l’argument étant le suivant : « Les gens sont fatigués en fin de journée et de plus, n ’ont pas le temps de faire leurs courses en sortant du travail. Le dimanche, ils sont détendus... » Il y a aussi ceux qui avancent un argument qu’ils croient infaillibles : travailler le dimanche per met d’augmenter son salaire. Faire des heures supplémentaires le dimanche serait, selon eux, une aubaine, sans parler de l’occasion donnée aux étudiants de pouvoir financer leurs études avec l ’argent gagné le dimanche.
PRODUCTION ECRITE
Ceux qui y sont opposés Les principaux syndicats réfutent ce dernier argument, car il est évident que pour eux les salariés n ’ont pas le choix. Dans une entreprise, ce n ’est évidemment pas le salarié qui décide, mais le patron (ou la patronne) qui peut très bien faire pression sur le salarié en prenant comme argument que son refus de travailler pénalise les collègues de travail, sans parler du chantage à l’emploi, surtout en période de crise. L’autre argument avancé est que le dimanche doit rester un jour privilégié, le même jour pour tous, J x de telle sorte que les membres d’une famille se réunissent enfin alors qu’ils ont à peine le temps de se parler pendant la semaine. D ’autre part, les partisans du travail dominical ont-ils pensé à ce que deviennent les enfants qui eux n ’ont pas classe ? Enfin, dernier argument de ceux qui sont opposés à l ’ouverture des grands magasins ou hypermar chés : celui des conséquences de la concurrence sur l’emploi chez les petits commerçants, ceux qui assurent le commerce de proximité. Ils savent que les frais de personnel sont plus élevés chez eux que dans la grande distribution et qu’ils ne pourront pas supporter la concurrence et devront donc tôt ou tard déposer leur bilan. On voit là que la discussion sur le travail dominical est plus qu’une discussion économique. Les décisions prises dépendent d’un choix de société. Thème Problème : Arguments pour
Enchaînement
Arguments contre
Enchaînement
2. Vous donnerez ensuite votre point de vue en organisant votre argumentation, selon que vous êtes pour ou contre, que vous préférez parler des avantages et des inconvénients, des problèmes ou des solutions, exposer les différents aspects ou comparer avec les habitudes dans votre pays. Structurer un texte et reprendre un mot Il existe p lu s ie u rs m oyens p o ur re p re n d re des m ots dans un texte :
1. On peut utiliser des pronoms comme ils, elles .Les discussions des homm es politiques et des dirigeants syndicaux s u r la ferm eture des magasins le dimanche ont eu lieu dans tous les pays car elles correspondent à un enjeu de société.
2. On peut reprendre le même nom précédé d’un article démonstratif : ...car ces discussions correspondent à un enjeu de société.
3. On peut utiliser un possessif : ...car leurs discussions correspondent à un enjeu de société. 4. On peut utiliser un nom qui a le même sens : ...les prises de position contradictoires correspondent à un enjeu de société.
5. Certains mots sont génériques : Les discussions de ces acteurs p rincipaux de la société... 6. Certains mots permettent de reprendre une phrase entière : Cette situation n'est pas nouvelle...
Tous ces mots sont utiles pour éviter les répétitions.
ie vous mes ou ays.
# Convaincre Activité 14 : Choisissez une des deux annonces puis répondez à celle de votre choix. Écrivez à
l’adresse indiquée en respectant les conventions d’une lettre formelle. 1. Cette offre de stage dans un cabinet d’architectes vous intéresse. Utilisez les éléments indiqués dans l’offre (qualités requises).
Offre de stage en entreprise Le cabinet d ’architectes « sur m esure » , spécialisé dans les équipem ents collectifs, accueille po u r un stage de deux sem aines, sur son site de P aris 12, des jeunes de 14 à 18 ans. P en d an t ce stage, vous apprendrez à m onter un dossier technique et visiterez un chantier
Qualités requises : • Sens artistique • O uverture d ’esprit • Sens du travail en équipe ® Rigueur • M éthode ® Esprit d ’observation » Capacité d ’adaptation Adressez toute correspondance à :
M aison des a rch ite cte s, Couvent des ré c o lle ts , P a ris 75010.
2. Cette annonce parue dans une revue scientifique vous intéresse. Écrivez à la rédaction du
magazine en expliquant que vous avez les qualités requises pour que votre candidature soit retenue.
Appel au peuple pilotage La rédaction cherche U n garçon ou une fille de 15 ans (m inim um ) po u r être le héros ou 1 héroïne d ’u n rep o rtag e qui p a ra îtra dans le hors-série de n o tre revue. Il s'a g ira p o u r lu i/elle de décoller et de poser un avion de tou rism e après avoir fait u n to u r dans es airs, encadré p a r u n in stru cte u r officiel de la F édération française d ’aéronautique. C ’est u n exercice d in itiatio n trè s co u ran t et u n m agnifique avant-gout du pilotag . Cela se p assera en région grenobloise, une tois par mois. Merci d’envoyer les noms des candidats à l’adresse suivante : Éditions des jeunes BP 310 Grenoble En objet d u courriel, p o rtez : « p ilo tag e R P J »• Le g a g n an t sera tiré au sort.
PRODUCTION ÉCRITE
* Synthèse Activité 15 : La question suivante « Être sincère : pourquoi est-ce (parfois) si difficile ? » a été posée sur le blog du magazine Phosphore. Elle a donné lieu à la réflexion présentée dans le texte qui suit. Être sincère : pourquoi est-ce (parfois) difficile ? C’est difficile d’être sincère... parce que tout ne mérite pas d’être dit. Entre la télé-réalité, l’étalage de la vie privée des people et Internet, qui nous invite à nous livrer aux yeux de tous, se dévoiler semble obligatoire. Pourtant, notre vie quotidienne est faite de petits mensonges sans lesquels nous serions insupportables. Imaginez un instant : « Salut, ça va ? » « Non, hypermal. Pas envie de te parler. » Ce genre de réponse finirait pas lasser l’ami le plus fidèle. Mais il n ’y a pas que le savoir-vivre qui nous pousse à faire certaines choses. La pudeur et la discrétion servent avant tout à préserver notre intimité. Rien ne vous oblige à raconter que vous dormez encore avec un doudou, ou que vous avez failli redoubler au collège. Un jardin secret peut être limpide, comme il peut être obscur, empli de doutes, d’hésitations, d’ambivalence. Difficile d’être au clair avec cette part de nous qui nous échappe... alors pourquoi se forcer à la dévoiler aux autres ? Exiger de quelqu’un d’être franc et transparent, « c ’est nier sa densité, s’insurge Daniel Coum, psychologue clinicien. C ’est ce qu ’ont cru pouvoir faire les dictatures ! » Être sincère, ça ne signifie pas tout dire. C’est choisir, en toute conscience, de dire des choses. Anne BlDEAULT, Phosphore, 18/11/2008.
1. Lisez ce texte et complétez le tableau. Thème Problématique Prise de position de l’auteure de l’article Idées/arguments Classement Organisation du texte Présentation du thème et bilan Transitions 2. Quelle note donneriez-vous à cette auteure, sachant que ce texte a été publié sur un blog et qu’il
est destiné à un public d’adolescents ? Il lui avait été demandé de rédiger un texte sur la difficulté d’être sincère d’environ 250 mots. Reportez-vous aux critères utilisés pour l’évaluation : • respect de la consigne ; • correction sociolinguistique ; • capacité à présenter des faits ; • capacité à argumenter une prise de position ; ® cohérence et cohésion ; • compétence lexicale (étendue, maîtrise du vocabulaire et de l’orthographe lexicale) ; • compétence grammaticale (choix des formes, degré d’élaboration des phrases). 3. À présent, à vous de jouer. Vous réagissez à l’article d’Anne Bideault, en présentant le thème et le problème posé ava-" d’exprimer votre accord ou votre désaccord, ou un point de vue plus nuancé. L’article que vous allez rédiger sera publié sur le site de Phosphore (250 mots).
Entraînez-vous
ÂUT
îT IO !
Pas tout à fait Vous êtes m aintenant prêt(e) à :
répondre à des annonces (stage ou autre). écrire une lettre de réclamation en respectant les codes. participer à un forum sur internet. écrire à un journal ou magazine pour donner votre avis sur des thèmes différents (personnel, vie quotidienne,...}. rédiger un texte sur votre blog. Pour cela, vous pouvez :
annoncer • le thème • le problème
» le déroulement du raisonnement • trouver des arguments • les organiser (paragraphes)
• les lier entre eux (transitions, articulateurs) • donner des exemptes (expériences, événements) • faire un bilan du raisonnement • ouvrir le débat Essayez vous-même en donnant votre point de vue argumenté sur l’affirmation suivante de Françoise Dolto, pédiatre et psychanaliste (1908-1988) : « L ’adolescent est comparable au homard qui, une fois sa coquille tombée, est obligé d ’aller se cacher sous les rochers, le temps de sécréter une nouvelle coquille... »
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L'EXPRESSION D'UNE OPINION DONNER SON OPINION
EXPRIMER UNE OPINION GÉNÉRALE
A mon avis, ...
On dit que...
De mon point de vue, ...
Il est évident que/clair que...
En ce qui me concerne, ...
Il va de soi que...
D’après m o i/lu i/e lle ,...
Les gens pensent généralement que...
Selon m oi/lui/elle, ...
L’opinion générale est que...
Je pense/trouve/crois que...
Il paraît que...
Je suppose que...
Il est certain que...
J’imagine que...
Il est vrai que...
Il me semble que...
On ne peut pas nier que...
Si tu veux savoir ce que je pense
Comme chacun sait, ... /Chacun sait que C’est un fait que... On sait bien que...
EXPRIMER UN DOUTE Je ne crois pas que...
1
Je ne suis pas (du tout) sûr(e)/certain(e) que... Je ne suis pas persuadé(e) que...
> + subjonctif ■
Je suis perplexe devant/à propos de/ quant à... Je me demande si...
EXPRIMER UNE IMPROBABILITÉ Il n’y a pas beaucoup de chance que... Il est improbable que..
i
+ subjonctif
Il n’est guère probable que...
EXPRIMER UNE CERTITUDE Je suis absolument/tout à fait sûr(e)/ certain(e) que...
EXPRIMER UNE POSSÏBSLSTÉ
Je suis absolument/tout à fait persuadé(e) que...
Il est probable que...
J’ai la conviction que...
Il se peut/pourrait que... + subjonctif
Je sais très bien que...
Il n’est pas impossible que... + subjonctif Ü M Ip fir ' •m"r
Il est possible que... + subjonctif
EXPRIMER UNE NÉCESSITÉ OU UNE OBLIGATION Il est nécessaire que... Il est indispensable... Il est essentiel que... Il faut que... Il est nécessaire de... Il est indispensable de Il est essentiel de...
infinitif
INTERAGIR À PROPOS D’OPINiOMS EXPRIMER UN ACCORD
EXPRIMER UN DESACCORD ...SUITE À UNE FORMULATION
...SUITE À UNE FORMULATION POSITIVE
POSITIVE OU NÉGATIVE Non.
Oui.
Pas d’accord.
Effectivement/Sûrement.
Je ne trouve pas.
Je suis d ’accord.
Non, ce n’est pas vrai.
Je suis de ton/votre avis.
C’est inexact/faux.
Tu as raison./Vous avez raison.
Tu as tort./Vous avez tort.
Tout à fait.
Tu te trompes./Vous vous trompez.
C’est tout à fait ça. Je partage ton/votre idée/analyse.
...SUITE À UNE FORMULATION NÉGATIVE
Je te/vous rejoins... Si. ...AVEC DES RÉSERVES
.ATTENUE
Peut être.
Je n’en suis pas si sûr.
C’est possible.
Je me demande si c’est vraiment le cas.
Pourquoi pas ?
Écoute/Écoutez, je ne sais pas.
C’est peut-être le cas.
Pas vraiment.
C’est pas si sûr.
...TOTAL
Admettons. Mais pas du tout.
...EN CONCÉDANT
Certainement pas.
C’est vrai, mais...
C’est tout à fait/absoiument/parfaitement faux.
Je suis d’accord avec toi/vous quand tu dis que/vous dites que... mais...
Alors là, non ! Tu exagères !/Vous exagérez ! Comment peux-tu/pouvez-vous dire ça/une chose pareille ?
Le seul problème, c’est que...
C’est absurde/ridicule/aberrant/délirant ! Là, ça va trop loin !
...DE MANIÈRE FORMELLE Je ne nie pas/je reconnais que... mais, cependant/toutefois/malgré cela...
...DE MANIÈRE INFORMELLE Tu plaisantes !/Vous plaisantez ! N’importe quoi !
EXPRIMER SON APPROBATION
EXPRIMER SA DÉSAPPROBATION 1
Je t ’/vous approuve.
Je suis contre.
Je suis pour.
Tu as tort./Vous avez tort.
Tu as/Vous avez raison.
Tu n’aurais/Vous n’auriez jamais dû.
Tu as/Vous avez bien fait.
Il ne fallait (surtout) pas !
C’est une bonne idée !
i î< jP
Il aurait fallu...
LES M tf ICULÂTEUftS W O ItP iS PU DISCOURS ^i L’ADDITION
Pour marquer la succession
Parce que...
Donc...
- d’abord... ensuite... enfin...
Car...
Alors...
- premièrement... deuxième ment... troisièmement...
En effet...
Ainsi...
Puisque...
En conséquence...
Sous prétexte que.
Par conséquent...
À force de...
C'est pourquoi...
À cause de...
De sorte que...
Grâce à...
Si bien que...
Étant donné que...
Tellement... que...
De peur que/de...
Si... que...
Pour montrer qu’il y a deux aspects - d’une part... d’autre part... - d’un côté... de l’autre...
Pour insister sur l’argument qu’on ajoute - non seulement... mais aussi.
w
m*. « W
SUT
L’OPPOSITION /LA CONCESSION
Vos pouvez opposer deux faits en utilisant différents articulateurs d’opposition : • Avec deux noms ou deux adjec tifs : mais • Avec deux affirmations en oppo sition : mais, pourtant, cepen dant, toutefois, par contre, en revanche...
• Autre possibilité : tandis que, alors que, même si, bien que...
Vous pouvez aussi nuancer en utili sant des articulateurs exprimant la concession : cependant, pourtant, bien que, même si, malgré, toute fois, néanmoins.
Pour que... Afin que...
1 f i ■ w 1
\
HYPOTHÈSE Si... En cas de...
Dans le but de...
Sinon...
En vue de...
À condition que. Au cas où...
ALTERNATIVE Soit..., soit... Ou bien..., ou bien... Soit que..., soit que..
EXPLICATION En d'autres termes... Autrement dit... C’est-à-dire... En réalité... En fait...
74
CONSÉQUENCE
CAUSE
WÊ}Â |
i
- • DUCT i Descripteur global '/ Peut méthodiquement développer une présentation ou une description soulignant les points importants et les détails pertinents. v7' Peut faire une description et une présentation détaillées sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d ’intérêt en développant et justifiant les idées par des points secondaires et des exemples pertinents.
Monologue suivi : décrire
l'expérience Peut faire une description claire et détaillée d ’une gamme étendue de sujets en relation avec son domaine d ’ intérêt.
Monologue suivi : argumenter Peut développer m éthodiquem ent une argum entation en m ettant en évidence les points significatifs et les élém ents pertinents, en donnant les avantages et les inconvénients d ’options diverses.
Interaction orale générale Peut utiliser la langue avec aisance, correction et efficacité dans une gamme étendue de sujets d ’ordre général, éducationnel, professionnel et concernant les loisirs, en indiquant clairement les relations entre les idées.
s
■/ Peut exposer ses opinions et les défendre avec pertinence en fournissant explications et arguments.
â
uÿ
PRODUCTION ORALE
NATURE DE L'EPREUVE Durée Présentation et défense d’un point de vue à partir d’un court document déclencheur
Note sur
20 minutes Préparation : 30 minutes
/2 5
1. Objectif : exposer et défendre clairement un point de vue à partir d’un bref document écrit donné à l’avance. La production demandée est, comme la production écrite, une production fonctionnelle répon dant à une situation de communication précise définie par la consigne.
2. La consigne est en général la suivante : Vous tirerez au sort deux documents parmi ceux proposés par l ’examinateur et vous en choisi rez un. Vous dégagerez le problème soulevé par le document choisi puis vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière claire et argumentée. Si nécessaire, vous défendrez votre opinion au cours du débat avec l ’examinateur.
3. Le document déclencheur : • Le document qui sert de déclencheur permet de trouver une problématique qu’il sera possible d’illustrer à l’aide d’informations extérieures. • Il ne s ’agit en aucun cas d’en faire le résumé, mais il est possible de s’y référer. • L’exposé doit pouvoir se prolonger par une discussion. • Les sujets sont généralistes et « universels », pouvant trouver un écho ailleurs qu’en France ou en Europe. • Le document a entre 135 et 165 mots.
4. L’épreuve se déroule donc en deux temps : • Un monologue suivi au cours duquel vous présenterez la problématique du document que vous aurez choisi et vous donnerez votre opinion. • Une interaction prolonge ce monologue. Vous serez amené(e) à débattre avec l’examina teur et à réagir à ses déclarations ou ses arguments. Dans les pages suivantes, des activités vous amèneront progressivement à maîtriser les outils permettant d’atteindre les objectifs visés.
Entraînez-vous
*
GRILLE D’ÉVALUATION DE L'ÉPREUVE ET SAVOIR-FAIRE REQUIS
V e p a rtie MONOLOGUE SUIVI : DÉFENSE D’UN POINT DE VUE A RG UM ENTÉ
Peut dégager le thème de réflexion et introduire le débat.
0
0,5
1
1,5
Peut présenter un point de vue en mettant en évi dence des éléments significatifs et/ou des exem ples pertinents.
0
0.5
1
1.5
2
2,5
Peut marquer clairement les relations entre les idées.
0
0.5
1
1.5
2
2,5
Peut confirmer et nuancer ses idées et ses opi nions, apporter des précisions.
0
0.5
1
1,5
2
2,5
3
Peut réagir aux arguments et déclarations d’autrui pour défendre sa position.
0
0.5
1
1.5
2
2,5
3
0
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1
1,5
2
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3
3,5
4
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2
2,5
3
3,5
4
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3
2 e p a rtie EXERCICE EN INTERACTION : DÉBAT
POUR L’ENSEM B LE DE L’ EPREUVE
Lexique (étendue et maîtrise) Possède une bonne variété de vocabulaire pour varier sa formulation et éviter des répétitions ; le vocabulaire est précis mais des lacunes et des confusions subsistent.
Morphosyntaxe A un bon contrôle grammatical, malgré de petites fautes syntaxiques.
4,5
5
Maîtrise du système phonologique A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.
Principaux savoir-faire requis : • s ’exprimer assez longtemps de façon suivie sans donner l’impression de devoir restrein dre sa pensée ; • être capable de présenter le thème du document et d’en dégager la problématique ; • présenter un point de vue clair en mettant en évidence des éléments significatifs et/ou des exemples pertinents ; • marquer clairement les relations entre les idées ; • confirmer et nuancer ses idées, apporter des précisions ; • s ’interroger sur les causes, les conséquences, les situations hypothétiques ; • réagir aux arguments et déclarations d’autrui pour défendre sa position.
77
*
DÉMARCHE : QUELQUES CONSEILS
La grille d’évaluation de l’épreuve ainsi que les savoir-faire requis montrent clairement que les capacités testées sont essentiellement des capacités à dégager une problématique d ’un docu ment, à exprimer son point de vue et à débattre. Dans la phase du monologue, vous aurez avant tout à présenter la problématique du document, expliquer éventuellement le point de vue de son auteur(e) et donner le vôtre (d’accord ou pas d’accord). Dans la phase de l’interaction qui a la forme du débat, il vous faudra convaincre l’interlocuteur du bien fondé de votre point de vue. Une stratégie précise doit donc être adoptée. Celle-ci consiste à : • trouver des arguments pertinents qui seront donc efficaces avec des exemples à l’appui ; • trouver des arguments contradictoires pour répondre à votre interlocutrice/interlocuteur : des contre-arguments. Pendant la phase de préparation de 30 minutes, en vue du monologue et du débat qui suivra, il faudra donc : • définir la problématique, c’est-à-dire dégager le thème de réflexion du document ; ® rechercher des idées pour argumenter ; » les organiser.
Définir la problématique Elle se ramène souvent à une question commençant par Comment ? Pourquoi ?
Rechercher les idées et les classer pour donner son point de vue En fonction de vos convictions, vous pouvez choisir : • d’être pour ou contre ; • d’exposer les avantages et les inconvénients de la problématique proposée ; ® d’analyser la situation : causes/conséquences ; problèmes/solutions ; • de faire l’inventaire des problèmes : aspects économiques, culturels, politiques ; • de comparer : réactions à une situation selon les sociétés.
Organiser le monologue en : • présentant la problématique ; • articulant les arguments (transitions...) ; ®faisant un bilan.
Se préparer au débat en : • préparant ses arguments ; • mobilisant toutes les ressources linguistiques : pour exprimer l’accord, le désaccord, l’approbation.
Entraînez-vous
* AUTOÉVÂLUATION Une grille d’autoévaluation sera proposée à la fin de cette partie « Entraînez-vous ». Elle vous permettra de savoir si vous avez atteint les objectifs suivants : 1. Être capable de faire un exposé en français et pour cela de : • respecter la contrainte de temps ; • vous exprimer clairement et utiliser le registre formel approprié ; • introduire le thème de réflexion et donner son opinion ; ® maîtriser les outils linguistiques pour exprimer l’opinion ; • organiser ses arguments. 2. Être capable de gérer une interaction et pour cela : • être à l’aise dans l’intervention ; • savoir écouter et prendre la parole dans le débat ; • confirmer et nuancer votre opinion et argumenter ; e réagir facilement aux arguments de l’interlocuteur. Pour commencer, le petit test suivant vous permettra de faire un diagnostic de vos capacités à donner une opinion, trouver des arguments et éventuellement les classer... Donnez votre opinion sur les affirmations et justifiez-la. Le même test sera proposé en fin de parcours, (test extrait du Guide de psychologie de la vie quotidienne, sous la direction de Chris tophe André, paru aux éditions Odile Jacob)
TEST Pas du tout d’accord
Un peu d’accord
Moyen nement d’accord
Très en accord
Parfai tement d’accord
1. Le physique détermine la valeur d’une personne. 2, Pour réussir sa vie et être heu reux, il faut être beau. 3. Pour être bien dans sa tête, il faut être bien dans son corps. 4, L’avis des gens sur l’apparence physique est primordial. 5. La société exige qu’on soit beau et séduisant. 6. L’apparence physique traduit la personnalité. 7. Une imperfection physique est un signe de négligence personnelle. 8. On peut changer son apparencephysique comme on veut.
N.B. : Les outils de langue sont regroupés dans les pages 72, 73 et 74. Ils sont à utiliser systé matiquement pour la réalisation des tâches demandées dans cette partie « Entraînez-vous ». 79
1 LE MONOLOGUE (PRODUCTION) Du pour et du contre Activité 1 : Lisez le document suivant et répondez.
Contre la liberté surveillée <r Pourquoi s ’opposer à la vidéosurveillance si on n ’a rien à se reprocher ? » L’argument est régulièrement avancé par les défenseurs de l ’extension des systèmes de surveillance du public et chacun accepte finalement et même avec quelque indifférence d’être fiché, observé, repéré, tracé, profilé, sans souvent même en avoir conscience. Mais un principe de justice veut que toute personne soit considérée innocente jusqu’au jour où il est établi qu’elle est coupable, et l’article 1 de la loi de 1978 précise que l’informatique doit être au service de chaque citoyen. Elle ne doit pas porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de PHomme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles et publiques. La vidéosurveillance inverse la situation : toute personne filmée devra prouver qu’elle n ’est pas en cause. Tout le monde devient fau tif ou suspect potentiel et sous couvert du bien-être sécuritaire, les libertés reculent. Chaque citoyen est placé en situation de suspect permanent sans qu’il en soit informé. Jean-Claude VlTRAN, « Ligue des droits de l’homme ». La Ligue des droits de l’homme a édité un petit guide pratique de la vidéosurveillance, « Contre la liberté surveillée », disponible sur www.ldh-france.org.
1. Quel est le problème ?
□ Pourquoi la vidéo n’est pas un outil utile pour la sécurité ? □ Pourquoi la vidéo porte atteinte à notre liberté ? □ Comment la vidéo préserve notre liberté ? □ Pourquoi et comment la vidéo nous protège ? 2. Quel est le thème traité ? □ L’influence de la vidéo dans la société. □ L’utilisation de la vidéo pour surveiller. □ La vidéo indispensable pour la sécurité. □ Les multiples usages de la vidéo. 3. Quelle est l’opinion de l’auteur de ce texte sur le thème ? □ Il est tout à fait d’accord. □ Il est en partie d’accord. □ Il est en partie en désaccord. □ Il est totalement en désaccord. 4. Quels sont les arguments donnés par l’auteur ? 5. Écoutez ensuite les réactions de celles et ceux qui ont lu ce texte et classez-les selon que 23 les lectrices et lecteurs de l’article sont tout à fait d’accord, en partie d’accord, en partie en désaccord ou en désaccord total avec son auteur.
Entraînez-vous
Appel de
Tout à fait d’accord
En partie d’accord
En partie en désaccord
En désaccord total
Clément Léa Jérôme Oriane 6. Justifiez les raisons de votre choix en relevant les formules utilisées par les personnes qui ont donné leur point de vue. 7. Relevez les arguments donnés par chacun des lecteurs.
8. Et vous, quelle est votre opinion sur la question ? Êtes-vous totalement ou en partie pour, en partie ou totalement contre ? N.B. : Aidez-vous des formules relevées et reportez-vous aux pages 72 et 73 où vous trouverez les différentes façons d’exprimer son opinion, d ’exprimer son accord ou son désaccord.
À vous à présent avec le texte suivant. Activité 2 : Lisez le document suivant. 1. Quel est le thème traité ? 2. Quelle est l’opinion de l’auteur de l’article sur le sujet ?
3. Quels sont les arguments utilisés par l’auteur ? U. Êtes-vous pour ou contre ?
5. Justifiez votre prise de position en recherchant et en classant vos arguments.
Détecter in utero la graine de violence ? En 2008, une commission chargée de réformer la justice pénale des mineurs a proposé d’abaisser la responsabilité pénale de 13 à 12 ans. Pour soutenir cette idée, certains ont déclaré qu’il ne leur semblait pas que cela soit trop tôt, souhai tant qu’on aille même un peu plus loin sur la question de la détection précoce des comportements, en prenant comme référence des rapports affirmant qu’il fallait le faire dès l’âge de trois ans pour être efficace. L’argument principal était que, quand on détecte chez un enfant très jeune, à la garderie, qu’il a un comportement violent, c’est le servir et lui être utile que de mettre en place une politique de préven tion tout de suite. À cet argument, le Comité national d’éthique rappelait qu’il avait déjà donné un avis qui était qu’<r une médecine préventive qui permettrait de prendre en charge, de manière précoce et adaptée, des enfants manifestant une souffrance psychique ne doit pas être confondue avec une médecine prédictive qui emprisonnerait, paradoxalement, ces enfants dans un destin qui, pour la plupart d ’en tre eux, n ’aurait pas été le leur si on ne les avait pas dépistés. Le danger est en effet d ’émettre une prophétie autoréalisatrice, c ’est-à-dire de faire advenir ce que l ’on a prédit du seul fa it q u ’on l ’a prédit ». D’autre part, une pétition initiée par le collectif « Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans » rappelle que les instances professionnelles, politiques et éthiques se sont finalement rejointes dans un refus de confondre la prévention et la prédiction.
PRODUCTION ORALE
4 D es problèm es et des solutions : enchaîner les arguments A ctivité 3 : Observez ces photos. Faites le diagnostic des problèmes. Quelles solutions proposez-
vous pour les régler ? Donnez au moins cinq arguments.
A ctivité U ; Lisez le texte suivant (problèmes/solutions).
Filles/garçons : de vieux schémas éducatifs toujours présents Le rapport annuel sur la discrimination hommes-femmes (Global Gender Gap Report) publié par le forum économique mondial souligne que, si le sort des femmes dans le monde reste encore peu enviable, une amélioration globale des disparités entre les sexes est tout de même décelable. Et que la Scandinavie demeure sans surprise la championne de l’égalité inter-genres. Et c’est pourtant une passionnante étude suédoise qui signale à quel point ce chemin vers l’égalité reste tortueux (Anne Chemin, Le Monde, 14 novembre). Une chercheuse a pendant plusieurs mois filmé les activités, observé l’accueil des enfants, assisté aux repas à la cantine. Et a livré des conclu sions qui ont consterné des éducateurs et des enseignants convaincus d’adopter la même attitude avec les filles et les garçons. Les adultes laissent ainsi beaucoup plus de place aux garçons pour utiliser le temps de parole, accep tent sans difficulté que les garçons interrompent les filles alors qu’ils demandent à celles-ci d’atten dre patiemment leur tour. Ils usent de phrases courtes et directives pour les garçons, de discours longs et détaillés pour les filles. [...] La conséquence aura été l’expérimentation dans une école pilote de temps de « non mixité ». Et le résultat est que les filles, entre elles, reprennent confiance et jouent avec les jouets de l’autre sexe et de même pour les garçons qui aiment s’amuser avec les dînettes et les peluches. Sans tomber dans une obsession égalitariste, il est sûr qu’un travail de réflexion reste à mener. Du reste, un bulletin de l’Éducation nationale proposait récemment aux enseignants une liste de scéna rios avec des recommandations : comment faire par exemple lorsque des garçons coupent la parole à une fille en maths ?... Source : Serge H e f e z , http://fam illes.blogs.liberation.fr
1. Quel est le thème traité ? Quelle est l’opinion de l’auteur sur la question ?
Entraîn ez v o u s
3. Comment l’auteur a-t-il organisé son argumentation ? Cochez la case correspondant à la réponse. Pour ou contre Avantages/Inconvénients Problème/solution Causes/conséquences Comparaison entre société
| Activité 5 : Écoutez à présent l’avis de la personne sur le document précédent « Filles/garçons : de vieux schémas éducatifs toujours présents ». 1. Quelles sont les différentes phases du monologue ? 2. Quels sont les arguments utilisés ? 3. Relevez les formules utilisées pour enchaîner les arguments. Formules utiiisées 1 2 3 4 5 4. À vous à présent de donner votre point de vue sur la question en : • identifiant le problème (qui peut être présenté de la même façon que l’auteur du texte ou la personne qui le commente) ; • proposant, par contre, d’autres solutions que celles proposées par l’auteur ou la personne qui commente le texte en les classant et en les enchaînant par ordre d’importance. N.B. : Aidez-vous des formules relevées et reportez-vous à la page 74 où vous trouverez les façons d'enchaîner des arguments.
* D es avantages et des inconvénients Activité 6 : Observez ces photos. Comparez les avantages et les inconvénients de la vie en ville et de la vie à la campagne.
PRODUCTION ORALE
A ctivité 7 : Lisez le texte suivant et préparez votre monologue. Vous avez 15 minutes (partie
monologue seule). Pensez à : • repérer le thème traité par l’auteur ; • repérer son point de vue sur la question ; • relever les arguments utilisés. Classez-les afin de pouvoir les énumérer. Une fois ce travail fait, à vous de donner votre point de vue. • Cherchez des idées pour démontrer les avantages et les inconvénients de... • Classez les arguments par ordre d’importance (quels sont, selon vous, les plus convaincants ?). Et puis, pour conclure votre monologue, faites un bilan des arguments utilisés. Vous y voyez plus d’avantages que d’inconvénients ? Vous êtes prêt(e) ? Voici le texte : vous avez 1 5 minutes.
Comment résister à la surenchère à la haute technologie Quand votre enfant vous demande d’acheter le dernier portable parce que tous ses copains l ’ont, il est diffi cile de résister à la pression sociale et publicitaire. La high tech est entrée en masse dans la vie quotidienne des jeunes comme nous en informe une enquête qui montre que 92 % des jeunes de 15-18 ans possède un mobile et 75 % un baladeur MP3. 50 % disposent d’une télévision dans leur chambre... Que les enfants s’adaptent à leur environnement est plutôt sain selon des psychologues, et, comme pour les vêtements, les rapports sociaux passent par les signes extérieurs d’appartenance. Le portable, Internet, sont des manières de communiquer entre soi. Néanmoins, d’abord pour des raisons financières, il est nécessaire de refuser des achats qui grève raient lourdement des budgets. Ensuite, selon l’âge des enfants, l’achat de high tech peut être source de conflit entre eux et leurs parents qui peuvent craindre l’utilisation d’Internet, surtout s’ils ne connaissent pas eux-mêmes toutes les possibilités offertes. Enfin, quelque soit l’âge, il peut y avoir un risque d’addiction avec ce que cela entraîne d ’isolement et parfois de déconnexion de la réalité. Alors la solution ? Avant tout, se renseigner, savoir ce qu’on achète, si on décide d’acheter quelque chose et surtout savoir comment ça marche. Il faut aussi être très attentif, détecter les signes de détresse que sont la perte d’ap pétit, la baisse des résultats scolaires, la négligence de toute activité autre que la console de jeux. Et puis, il faut dialoguer, dialoguer, dialoguer...
Comparaisons A ctiv ité 8 : Voici un extrait d’une enquête réalisée par la Sofres en décembre 2004 et janvier 2005
pour le Conseil régional d ’île-de-France. Plusieurs questions ont été posées à des jeunes entre 15 et 25 ans sur leurs motivations, leur vie, leur point de vue sur la société et leurs prises de position personnelle. 1. Vous relèverez d’abord le thème puis observerez les chiffres de ce sondage en comparant
le classement par ordre d’importance des mots selon qu’ils concernent la société française ou l’ensemble du monde. 2. Le classement serait-il le même pour les jeunes de votre pays ? Justifiez votre réponse.
84
Entraînez-vous
3. Et vous, quels seraient les mots qui vous viennent à l’esprit en pensant à votre pays (ou au pays de votre choix). Pourquoi ?
Le point de vue sur la société Les évocations liées à la société française et à l’ensemble du monde Question : Quels sont les mots qui vous viennent le plus à l’esprit quand vous pensez à ...(1) ...la société française
Rang
...l’ensemble du monde
Rang
Le chômage
50
1
19
7
La laïcité
42
2
7
12
L’individualisme, le chacun pour soi
39
3
28
6
La liberté
35
4
15
9
Les inégalités
32
5
76
1
L’incertitude face à l’avenir
31
6
44
Le racisme
31
6
39
3 4
La tolérance
23
8
12
11
La violence
22
9
68
2
L’argent
22
9
38
5
La solidarité
21
11
19
7
L’optimisme
12
10
4
12 4
13
Sans réponse
(1) Le total des % est supérieur à 100, les personnes interrogées ayant pu donner plusieurs réponses.
2 LE DÉBAT (INTERACTION)
Les verbes d’opi1nion Activité 9 1. Écoutez le débat à partir du texte « Comment résister à la surenchère à la haute technologie » de la page 84 et relevez les verbes qui expriment : l’opinion personnelle l’opinion générale la certitude la probabilité le doute 2. Relevez les arguments des interlocuteurs et leur façon de les enchaîner. Examinateur Candidat
85
io
cr»i k i i] ’j
i
3. À vous maintenant d’organiser un débat :
• sur le même thème en disant ce que vous pensez des arguments des interlocuteurs (d’ac cord/pas d’accord) ; ® sur un thème proche (consoles de jeux, mobiles...). N.B. : Aidez-vous des indications de l’encadré ci-dessous et reportez-vous à la page 73 où vous trouverez les façons d’exprimer son accord/désaccord.
La construction des verbes d’opinion Je suis certain(e) ou je suis sûr(e) ou je suis persuadé(e) que/de... Je suis sûre que si vous étiez allée à la réunion, ses argum ents vous auraient convaincue. Je crois que ou je pense que... Je crois q u 'il n'est pas prêt à vous écouter. Je me demande si... Je me demande s'il a toute sa tête. Il me semble que/ il me semble + verbe Il me semble que je vous ai entendu dire le contraire h ie r/ vous avoir entendu... On dirait bien que... On d ira it bien que nous somm es finalem ent d ’accord !
Approuver, nuancer ou réfuter un argument - Reformuler un argument et vérifier que l ’on a com pris Activité 10 : Écoutez les réactions des personnes aux opinions exprimées et dites quel est leur
w»
d’accord ou de désaccord. Réactions
IVIer ou montagne ?
Poisson ou viande ?
T'as ton tatouage ?
Le niveau des élèves
Expriment un accord ...total ...avec des réserves ...en concédant ...de manière formelle Expriment un désaccord ...total ...atténué ...de manière informelle N.B. : Aidez-vous des indications de l’encadré suivant et reportez-vous à la page 73.
86
Entraînez-vous
Comment approuver, nuancer, réfuter un argument Approuver
Nuancer
Effectivem ent...
On p o u rra it diffé re n te .
En effet...
Il me sem b le a ffirm a tio n .
Com m e tu dis/vous dites Je su is e n tiè re m e n t d ’accord avec ce que tu viens de / vous venez de dire.
dire
les
qu ’on
choses p o u rra it
d’ une
façon
n u an cer
cette
On p o u rra it dire aussi que... Tu as/Vous avez peut être raison s u r ce point m ais en revanche...
Tu as/Vous avez to u t à fa it raison de dire que... J'approuve to ta le m e n t ce que....
Réfuter
J 'a u ra is dit exa ctem en t la m êm e chose que toi/vous.
Je ne suis a b so lu m e n t pas d ’accord avec toi/vo us.
J 'a u ra is réagi de la m êm e façon que toi/vous.
Tu as/Vous avez to u t à fa it to rt de dire que... On ne peut v ra im e n t pas dire que... Je ne peux pas te/vou s la is s e r dire que... Ton/Votre a rg u m e n t ne tie n t pas debout.
Activité 11 : Écoutez de nouveau les discussions et relevez dans laquelle ou lesquelles vous - avez entendu un des interlocuteurs reformuler l’argument de l’autre ou insister sur son point de vue en utilisant les termes suivants.
Reformuîer un argument Vérifier qu’on a compris
Mer ou montagne ?
Poisson ou viande ?
T’as ton tatouage ?
Le niveau des élèves
Pour toi... Si j ’ai bien compris... Si je vous suis... Quand tu affirmes... N.B. : Aidez-vous des indications de l’encadré ci-dessous. Pour reform uler un argument et vérifier que l’on a bien compris : reprise des arguments de l’interlocuteur Pour vérifier que vous avez compris Si je te/vou s com p ren ds bien.... Si je vous com p ren ds bien, vous êtes prê t à to u t accepter. Si j'a i bien c o m p ris ce que vous dites/venez de dire... Si je te/vou s suis bien, la violence est un m a l nécessaire.
Pour conclure une discussion P our te/vou s résu m er... P our te/vou s ré su m e r, on do it c h a n g e r des choses m ais en le fa isa n t pe tit à petit.
Pour insister sur un point de vue A lo rs, selon toi/vous... D 'après toi/vous... P our toi/vo us, il n ’y a rien à faire. C’ est désespérant.
87
PRODUCTION ORALE
Activité 12 : À vous à présent de débattre à partir de l’enquête réalisée en décembre 2004 et janvier 2005 pour le Conseil régional d ’île-de-France, soit en reprenant les élém ents de la page 85 (Le point de vue sur la société), soit sur les points suivants de la même enquête.
Enquête : Les prises de position personnelles sur différents thèmes Question : Voici un certain nom bre de propos que nous avons recueillis auprès de jeunes que nous avons rencontrés. P our chacun des thèm es, com m ent vous situez-vous par rapport aux opinions recueillies ?
Face à la société actuelle Il faut faire avec, de toute façon c’est difficile de changer les choses.
31
Il faut changer les choses, ça ne peut pas continuer comme ça.
62
Il ne faut rien faire, c’est plutôt bien comme ça.
3
Sans opinion
4
La violence La violence est de plus en plus présente dans la société.
47
Il y a toujours eu de la violence dans la société.
43
En fait, la société n’est pas aussi violente que cela.
7
Sans opinion
3
Illustrer des arguments - Dire qu’on n’est pas d’accord et introduire un contre-argument ' Activité 13 : Écoutez le débat qui suit le monologue sur la liberté surveillée inspiré par le texte « Contre la liberté surveillée » et relevez les différents moyens utilisés pour illustrer les arguments des interlocuteurs.
Donne un exemple. Se réfère au sens commun. Se réfère à une expérience personnelle. Illustre par une anecdote. Fait une comparaison. Se réfère aux scientifiques. Se réfère à une personnalité connue. Donne des chiffres, des pourcentages. Explique les conséquences possibles.
88
Entraînez-vous
© A c tivité 14 : Écoutez à nouveau le débat et relevez les moyens utilisés pour introduire un contreargument : - soit en s ’opposant directem ent à l’interlocuteur ; - soit en exprimant un désaccord et en introduisant un contre-argument ; - soit en insistant sur le fait que l’interlocuteur se trompe.
Moyens utilisés pour Introduire un contre-argument
Activité 15 : À vous à présent de mener un débat à partir du texte « Détecter in utero la graine de violence ? » (page 81), en utilisant tous les moyens nécessaires.
3 MISE EM SITUATION Activité 16 : Vous avez à votre disposition sur le site h ttp :/ / w w w .c ie p .fr/ p yb li_ e va lce rt des séquences filmées de performances orales de jeunes en 5 langues sur les 5 niveaux, de A l à C2. Ces séquences ont été visionnées et « calibrées » par des experts internationaux à l’occasion d ’un sém inaire interlangues organisé au CIEP en juin 2008.
N.B. : Le form at du monologue et de l’interaction que vous allez découvrir n’est pas tout à fait celui du B2 scolaire (voir les consignes, page 76). Les candidats ont eu 3 minutes de tem ps de préparation et l’interaction a eu lieu entre les deux candidats. Cette consultation a avant tout pour but de montrer le type de performance attendue en B2. Choisissez la consultation par niveau. Sélectionnez le niveau B2 qui vous indiquera les perfor m ances en 5 langues de ce niveau.
1. Choisissez d’ahord le monologue de Moritz, celui de Anne-Sophie puis le débat entre Moritz et Anne-Sophie et relevez : • l’étendue du vocabulaire, la correction lexicale et gramm aticale, l’aisance, la cohérence du discours de l’un et de l’autre ; • les arguments d ’Anne-Sophie (qui est pour l’utilisation des ordinateurs et d ’Internet) ; • les arguments de Moritz (qui est contre l’utilisation des ordinateurs et d ’Internet).
2. Observez ensuite le monologue de Nicholas et de Yamina ainsi que l’interaction et relevez dans chaque monologue ainsi que dans l’interaction à • le thèm e et les arguments donnés ; • l’enchaînem ent de ces arguments. Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger les com m entaires sur les niveaux attribués en fonction des critères utilisés pour l’attribution des niveaux.
89
PRODUCTION ORALE
AUTOÉVALUATION Après ces séances d ’entraînement, reprenez le te st de la page 79 en deux étapes : • monologue • débat en respectant la contrainte de tem ps (30 minutes de préparation). Vous pourrez vous autoévaluer en utilisant la grille qui suit le test.
Pas du tout d’accord
Un peu d’accord
Moyen nement d’accord
Très en accord
Parfai tement d’accord
1. Le physique détermine la valeur d’une personne. 2. Pour réussir sa vie et être heu reux, il faut être beau. 3. Pour être bien dans sa tête, il faut être bien dans son corps. 4, L’avis des gens sur l’apparence physique est primordial. 5. La société exige qu’on soit beau et séduisant. 6. L’apparence physique traduit la personnalité. 7. Une imperfection physique est un signe de négligence personnelle. 8. On peut changer son apparence physique comme on veut.
Pas tout à fait Vous êtes capable de faire un exposé en français en : respectant la contrainte de temps. vous exprimant clairement et en utilisant le registre formel approprié. introduisant le thème de réflexion et en donnant votre opinion. maîtrisant les outils linguistiques pour exprimer votre opinion. organisant vos arguments.
Vous êtes capable de gérer une interaction en étant à l’aise dans l’intervention sachant écouter et prendre la parole dans le débat, confirmant et nuançant votre opinion et en argumentant. réagissant facilement aux arguments de l’interlocuteur.
Non
La France
«r'fst
Toutes les réponses sont données dans les pages suivantes. Cochez vrai ou faux.
VRAI 1. Le modèle familial français est plutôt traditionnel. 2. Il y a de plus en plus de femmes qui élèvent seules leur(s) enfant(s). 3. Une loi stipule les devoirs et les droits des membres d’une famille recomposée. 4. La colocation est un phénomène récent encore mineur. 5. La colocation est un mode de vie exclusivement réservé aux jeunes. 6. Vivre en colocation est un bon moyen pour apprendre à être indépendant. 7. Les jeunes, en général, déconseillent de faire l’expérience de la colocation. 8. Grâce à la colocation, on se loge pour pas cher. 9. Plus de la moitié des 15-25 ans reçoit de l’argent de poche. 10. Garçons et filles dépensent autant et pour les mêmes loisirs. 11. Les filles reçoivent plus d’argent de poche que les garçons. 12. En général, plus de filles que de garçons ne reçoivent pas d’argent de poche. 13. Les garçons dépensent leur argent de poche essentiellement dans les livres. 14. Les jeunes Français préfèrent regarder un film chez eux plutôt qu’au cinéma. 15. Les activités sportives ont peu de succès auprès des jeunes. 16. La majeure partie des jeunes apprécient les visites culturelles. 17. Les jeunes, comme leurs aînés, lisent moins qu’avant. 18. Les BD sont très appréciées des jeunes. 19. Les jeunes écoutent beaucoup la musique, surtout le rap. 20. La France est le pays qui a le plus de blogues. 21. Pour les jeunes, Internet permet de se faire beaucoup d’amis.
FAUX
La vie privée
LES NOUVELLES FAMILLES Depuis plus de 15 ans maintenant, la France voit son modèle familial se transformer. Environ 1 million d’enfants vivent avec un des deux parents (mère ou père) et une autre personne (beau-père ou belle-mère). Il peut ainsi avoir des demi-frères et/ou des demisœurs. Si, au début de leur apparition, on appelait « tribus » ces nouvelles organisa tions familiales, aujourd’hui on parle de « famille recomposée ». Face à l’émergence de ce nouveau mode familial, une loi sur l’autorité parentale a été votée en mars 2002 afin de définir le rôle de chacun au sein de la famille, d’en reconnaître juridiquement chaque membre, de révéler leurs droits et devoirs et enfin de déterminer à qui revient l’autorité parentale. Il y a aussi les famiiles monoparentales, celles où l’enfant ne vit qu’avec un seul de ses parents biologiques. En France, 1 enfant sur 4 vit avec seulement sa mère ou son père. Dans la plupart des cas, c’est la mère qui élève seule ses enfants. Mais souvent, la famille « monoparentale » s ’élargit et devient une famille « recomposée » !
LA VIE EN COLOCATION Pour beaucoup de jeunes qui commencent les études universitaires et/ou doivent quit ter le cocon familial pour entrer dans la vie indépendante, la colocation est un bon moyen de transition. En effet, ces premiers pas vers l’indépendance ne sont pas tou jours faciles et vivre sous le même toit qu’un ou plusieurs amis, ça peut aider ! ......... .. On retrouve cette vie en communauté dans , ^
lité : l’augmentation constante des loyers
^
suffisants, se tournent vers ce mode de (JjfPf _ logement. Quand on choisit de vivre en colocation, on pense à la convivialité, à l’aspect économique intéressant... mais pour certains, ce n’est pas toujours tout rose : si, au début, tout semble paradisiaque, après quelques semaines, il arrive que la parfaite harmonie s ’envole ! Et oui, avant on ne supportait pas les reproches de maman et/ou de papa ; maintenant, ce sont les états d’âme du colocataire ou ses chaussettes qui traînent dans l’appart qui agacent ! Cela dit, même si ce n’est pas simple tous les jours, peut-être quelques compromis sont-ils préférables à la solitude et au loyer élevé d’un studio de 20 m2 !
La colocation, une expérience à vivre Jeunes citoyens. De nombreux étudiants pratiquent la colocation. Difficile ou pas ? Des filles témoignent. La vie étudiante est l’occasion pour le jeune de se débrouiller tout seul. Lâché dans une nouvelle ville et à un nouveau rythme, il doit s’affirmer, s’occuper de lui-même, s ’autogérer. C ’est une tâche difficile. Bienvenue aux boîtes de conserve, aux pizzas et aux pâtes. Durant ces folles années, l’étudiant découvre aussi une autre façon de vivre avec les autres : la colocation. Pour certains c ’est une difficulté supplémentaire car ils doivent s’adapter. Zoomons sur une charmante collocation de quatre filles à Angers, dont trois Mayennaises, qui partagent une petite maison dans Belle-Beille, un quartier étudiant. À part Gaëlle et Anaïs qui sont sœurs, la petite bande ne se connaissait pas avant de s’installer. Elles témoi gnent de leur vie en communauté. Bien tomber : « J ’ai eu des difficultés d ’adaptation au début car j e suis habituée à ne pas avoir de règles de vie chez moi comme l'entretien et la vaisselle, confie Solène qui entre dans la colocation. Et il y a forcément des tensions entre les filles mais on n ’a pas le choix, il fa u t s ’y faire. » En effet, il ne s’agit pas de revenir à 3 heures du matin à la coloc en faisant du boucan et réveiller tout le monde. Sinon l ’ambiance du petit-déjeuner risque d ’être électrique et la personne concernée est vite au courant de la colère générale. Anna souligne : « Une bonne organisation est primordiale pour les douches le matin. Si on veut toutes être à l ’heure pour les cours, on doit faire des concessions. » Gaëlle vit sa deuxième année consécutive en colocation et compare ces deux années. « La coloc change. Cette année est plus difficile que I ’année dernière, car il y a de forts caractè res qui veulent s ’impose?; / ambiance en pâtit et c ’est vraiment dommage. » Finalement, pour Solène : « La colocation est tout de même une bonne chose car elle nous apprend à vivre avec les autres et nous fa it connaître des personnes intéressantes avec qui on partage beaucoup de choses. » Même s’il y a des mauvais côtés, il faut retenir que la colocation, si l ’on tombe sur les « bonnes » personnes, permet de vivre une période inoubliable. www.ouest-france.fr, 03 avril 2009.
Soirées coloc pour étudiants fauchés Les loyers sont de plus en plus chers ? La colocation permet de les diviser par deux, trois, voire plus. En ces temps de crise, Can Sapci, patron du bar le Divan, à Paris dans le xe, a lancé des soirées autour du thème de la colocation. La toute première a eu lieu le 29 octobre et a fait un véritable carton. « À 22 heures, le bar était plein. Les gens se présentaient autour d ’un verre et cinq minutes plus tard, échangeaient leurs adresses. » Ceux qui avaient une chambre à sous-louer dans leur appartement n ’avaient pas hésité à venir avec des photos. Les plus organisés diffusaient un diaporama sur leur ordinateur portable ! « On voit beaucoup d ’étudiants, explique Stéphane Deleglise, 30 ans, fondateur du site Internet de colocation Roomlinker.com et coorganisateur des soirées au Divan. Ils arrivent à Paris sans connaître grand monde. Louer un appart à plusieurs leur permet de vivre dans un lieu décent. C ’est une alternative aux chambres de bonne. » La colo cation permet de contourner les exigences de plus en plus importantes des propriétaires, qui n ’hésitent pas désormais à demander plusieurs cautions. Fort du succès, Can et Stéphane ont décidé de renouveler l’expérience le dernier jeudi de chaque mois. Prochain rendez-vous : le 27 novembre, www.soiree-colocation.com et www.roomlinker.com Erwan
B e n e z e t,
Aujourd’hui en France, 7
n o v e m b re
2008-
La vie privee
L’ARGENT DE POCHE Répartition de l'argent de poche ®Jeux video ■Livres/BD ^Transport ■Musique 24% «Sorties (bar, restaurant,...) rXiném a □Sport Téléphonie bAutre Statistiques extraites d’une enquête réalisée par Opinion Way pour MSN auprès de 1620 personnes. http://extras.finances.fr.msn.com
Les jeunes épargnent plus que leurs parents au même âge Une étude montre que, entre argent de poche et premier salaire, les 15-24 ans dépen sent différemment. À en croire l ’étude menée par OpinionWay pour le site msn.fr en février, les 15-24 ans auraient des rapports contrastés avec l ’argent. Alors que les « Tanguy »* encore au foyer semblent très consuméristes en « flambant » leur argent de poche dans divers achats et sorties, les plus émancipés qui tra vaillent sont 60 % à avoir placé leur premier salaire à la banque. Autrement dit, ces jeunes épargneraient aujourd’hui deux fois plus que leurs parents au même âge. Un phénomène générationnel qui souligne « une frilosité et une perte de confiance q u ’on p e u t expliquer par le contexte économique actuel et la faiblesse du pouvoir d ’achat », analyse ^ Emmanuel Fraysse, responsable de la chaîne MSN Finances et fefW commanditaire de l’étude. Ceux qui choisissent de dépenser leur H K premier salaire font prioritairement des achats dans le domaine ■ ■ de l ’électronique (matériel hi-fi vidéo, informatique, électro_____________m énager...) et les vêtements, précise ce sondage MSN réalisé ::i auprès de 1 622 internautes de 15 ans et plus. « Raisonnable », comme dit sa mère, Anne, 24 ans, a pour sa part consacré son premier salaire au loyer de son premier appartement, aux frais d’installation, et à un sac de marque « pour quand même se faire plaisir ». Côté argent de poche, près de la moitié des 15-24 ans en recevraient de leurs parents, avec une moyenne de 120 € mensuels. Mais 42 % en seraient totalement privés. En effet, les parents ne seraient que moyennement enclins à mettre la main au porte-monnaie puisque les deux tiers des interrogés déclarent ne pas du tout en donner à leur enfant le plus âgé. Parmi ceux qui donnent, en revanche, l’étude montre assez logiquement que ce sont les plus riches qui sont les plus généreux. « On pourrait croire que ce comportement contribue à creuser les inégalités sociales, or d ’autres études ont montré que la redistribution au sein des fam illes qu ’on appelle “ solidarités familiales ” allait toujours vers le plus démuni et compensait ainsi, au contraire, les inégalités », explique Régis Bigot, directeur adjoint du département « conditions de vie et aspirations des Français » au Credoc. ^ ^ * Tanguy est un célèbre film français qui traite du phénomène des trentenaires qui vivent encore chez leurs parents.
Des différences selon les sexes Autre point saillant de cette étude sur les jeunes et l ’argent : les garçons et les filles ne dépenseraient pas de la même manière. Les premiers dépensent deux fois plus d ’argent de poche pour leurs sorties dans les bars et les restaurants, tandis que les secondes consacrent 30 % de leur budget à l’achat de livres et de séances de cinéma contre seulement 10 % pour les jeunes hommes. Pour autant, une grande tendance montre que les premiers postes de dépense, pour les uns comme pour les autres, sont d’abord les moyens de transport, les sorties (bar, restaurants...), le cinéma et enfin la téléphonie. Romain, jeune Parisien de 15 ans, consacre pour sa part 50 % de ses 70 euros mensuels à l ’essence pour son scooter, l’autre moitié lui servant à payer « le McDo, les verres au Starbuck Coffee (NDLR : chaîne américaine désormais très courue par les adolescents) et les autres sorties ». Marion, elle, 14 ans, utilise ses 5 euros hebdomadaires pour « s ’acheter des accessoires de mode », dit sa mère, Marie, qui avoue « rallonger » pour les séances de cinéma et l’in contournable Starbuck. Et pas question de sacrifier au rituel : la somme est perçue chaque samedi par l’adolescente, « qui négocie chaque année son augmentation selon la hausse du coût de la vie ! », plaisante la maman. D. M., www.lefigaro.fr, 09 avril 2008.
LES LOISIRS, LES SORTIES ENTRE AMIS Quand on demande à un jeune Français quels sont ses loisirs préférés, la majeure par tie du temps il répond « j ’écoute de la musique dans ma chambre » ou « je regarde la télévision ». En France, un jeune sur deux a une télévision dans sa chambre. Regarder des DVD est par exemple une occupation très en vogue chez les jeunes. On loue un DVD et c’est parti pour une petite soirée tranquille et agréable qui ne coûte pas cher ! Les jeux vidéo et Internet font également partie des loisirs les plus appréciés, on joue, on chat, on partage, on s ’amuse ! En revanche, même si beaucoup de jeunes pratiquent un sport, cette activité n’arrive pas en première position et tend malheureusement à s ’effacer avec l’âge... Les sports comme le football, le volley-ball, le handball, le basket-ball, en d’autres termes tous les sports de balle, remportent un franc succès. La lecture, les activités artistiques ou manuel les sont les loisirs les moins plébiscités par les jeunes. Les sorties entre amis, par contre, sont toujours très appréciées : aller boire un verre, aller danser en boîte de nuit, aller au cinéma, plus rarement assister à un specta cle ou voir une pièce de théâtre... Le musée, le théâtre, l’opéra sont les activi tés les moins pratiquées. Les visites cultu relles n’ont malheureusement pas beau coup d’adeptes. La découverte des musées ou des monuments historiques se fait bien plus tard et si elle se fait à l’âge de l’adolescence, c’est souvent dans le cadre scolaire et pas de façon spontanée. Enfin, il y a ceux qui jouent d’un instrument de musique seul ou au sein d’un groupe.
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La vie
privée
Les jeunes et la culture : les clichés ont la vie dure En France, les pratiques culturelles des dix-huit-trente ans se sont démocratisées mais les inégalités persistent. Ainsi, un jeune sur quatre n’a ni ordinateur ni téléphone portable, et 48 % des jeunes qui vont au théâtre sont issus d’une famille de cadres ou d’intellectuels. Si ces activités restent conditionnées par les modes successives, le milieu social et le pou voir d’achat, elles sont en revanche beaucoup moins schématiques qu’on ne le croit. Nombre d’académiciens, de professeurs et de parents se plaignent, car, disent-ils, le niveau intellectuel baisse ! Les chiffres le prouvent : les jeunes fréquentent moins les musées, pas sent leur vie à bavarder devant leur ordinateur, ne lisent que Stephen King en regardant, à la télévision, des séries américaines comme Friends ou des émissions de télé-réalité comme Star Academy, le walkman vissé sur les oreilles et la console à portée de main. Ce qu’ils aiment : le « look », les marques, les films américains... Quelle drôle de vision de sa propre jeunesse ! Il serait pourtant facile, toujours en se servant des chiffres, de faire un portrait beaucoup plus positif de leurs pratiques culturelles. C ’est en fait la musique qui arrive en première position dans leurs loisirs : 86 % des quatorze-dix-huit ans la classent en tête de leurs acti vités, devant le cinéma et les sorties en boîte de nuit (68 %), le sport (56 %) et la télévision (48 %). 90 % des jeunes âgés de quinze à vingt-quatre ans plébiscitent également la radio : ils l’écoutent tous les jours sans exception, et c ’est d ’ailleurs une station jeune (NRJ) qui occupe, depuis novembre 2002, la très convoitée première place au classement général des radios, tous publics confondus. Les variétés internationales marchent fort, mais ce sont les chansons francophones qui restent majoritaires (60 %). Bien sûr, les jeunes regardent beaucoup la télévision, mais moins que leurs aînés. Et s’ils choisissent majoritairement les séries et les émissions de télé-réalité, c ’est parce que ce sont des programmes « qui font parler », privilégiant ainsi le lien social. Ils lisent moins qu’avant ? Mais les « vieux » aussi ! Et les jeunes continuent de le faire plus que leurs aînés. A la question « Aimez-vous lire ? », les dix-huit-vingt-cinq ans répondent oui à 94 % et 81 % sont persuadés que l ’ordinateur ne remplacera jamais le livre... Contrairement aux idées reçues, la lecture continue d ’occuper une place importante dans leurs loisirs, mais son usage a considérablement évolué : multiplication des supports (informa tique et nouvelles technologies) et revendication de goûts que l’on n ’as sumait pas forcément avant. Comme les bandes dessinées (notamment les mangas japonais), Stephen King (car ça, ce n ’est pas un cliché !) ou d ’autres auteurs non reconnus par la culture légitime, tels que Betty Mahmoody (Jamais sans ma fille), Mary Higgins Clark ou encore Jostein Gaarder (Le Monde de Sophie). Comme l’analyse Béatrice Toulon, rédactrice en chef du magazine Phosphore : « Ils ne lisent plus la même chose que leurs parents, et la nouveauté, c ’est q u ’ils n ’ont pas peur de l ’avouer. Ils ont leur culture q u ’ils affichent sans complexes ! » Les différentes « tribus » Autre poncif : le jeune est sectaire. En France, publicitaires, journalistes et politiques se pas sionnent pour la notion de « territoire ». Régulièrement, on répertorie les nouvelles modes, et on classe les jeunes par « tribus » en fonction de leur milieu social et de leurs pratiques culturelles. Les « lascars » (les jeunes des banlieues) collectionnent les baskets et préfè rent le rap à la littérature. À Paris, « jet-setteurs » et « bourgeois-bohèmes » (gauchistes et (...)
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consommateurs compulsifs) adorent le lèche-vitrine et fréquentent les boîtes de nuit bran chées. Le « raveur » multiplie les piercings, le « skateur » vénère les pantalons trop grands, le « campagnard » est forcément désœuvré et l ’« internaute » rivé à son écran, incapable de fréquenter les cafés, les musées... Cette vision stéréotypée permet certes de mieux vendre les produits (on ne parle plus alors de « tribus » mais de « niches publicitaires »), mais surtout de mettre un nom sur les choses, de mieux comprendre, de se rassurer ! Car la France compte aujourd’hui 60 % de « trente ans et + » que la jeunesse effraye un peu. Or les pratiques culturelles des jeunes sont beau coup plus mélangées qu’on ne le croit. Le rap uniquement chez les « lascars » ? Non, le rap partout, même dans les plus grandes écoles, à l’exemple de Jérôme qui prépare son diplôme supérieur de commerce tout en cher chant à monter parallèlement son label de rap et sa propre maison de production. Ce jeune homme travaille avec des musiciens de rap puristes ? Oui, mais qui regardent aussi les émis sions de télé-réalité Pop Stars et Star Academy, et qui connaissent par conséquent l’intégra lité du répertoire de la variété française remis au goût du jour par ce genre de programme, allant même jusqu’à intégrer dans leurs morceaux de rap des boucles sonores extraites des chansons de Jacques Brel. Élise est professeure des universités après avoir brillamment réussi les grandes écoles littérai res. C’est donc une intellectuelle, un peu « bourgeoise-bohème » (« bobo »). Oui, mais elle se drogue à la série télé américaine Urgences et adore Stephen King. « C ’était d ’ailleurs un m otif de discorde avec mon père. Il me disait que ce n ’était pas en regardant des séries TV qu ’on réussissait les concours. Il ne comprenait pas. On a parié, et j ’ai gagné une voiture ! » Cécile, quant à elle, fréquente les rassemblements religieux l ’été (elle a rencontré le pape à Toronto) et les festivals consacrés à la culture du chanvre l’hiver ! Et son petit ami (qui n ’a aucun piercing) écume les freeparties (fêtes techno alternatives) avec ses colocataires... De nouvelles tendances continuent d’émerger régulièrement, et la culture jeune ressemble à un immense fourre-tout, modulable à souhait.
[...] Sophie
S im o n o t ,
http://www.diplomatie.gouv.fr
LES NOUVEAUX MODES DE COMMUNICATION ENTRE AMIS Le foot, les cours de danse ou les colonies de vacances ne sont plus les seuls moyens pour se faire de nouveaux amis. Place à Msn, Facebook, Skyblog... mais pourquoi les ados adorent-ils ces nouveaux modes de communication ? Aujourd’hui, Internet permet de discuter (de chater), de jouer ou encore de se consti tuer un véritable réseau... d’amis ! Viennent en tête les messageries instantanées. Bien sûr, il y a la messagerie classique, la fameuse boîte mail, à partir de laquelle on envoie et reçoit des courriels, mais la messagerie instantanée permet de dialoguer en temps réel avec ses potes ! Jusque-là, le délire est plutôt sans danger mais attention aux spams et autres courriers indésirables qui polluent les boîtes et peuvent endom mager l’ordinateur ! Le célèbre blogue, publié par le blogueur lui-même qui l’alimente régulièrement de textes, de photos et de vidéos est un lieu de création personnelle et un véritable espace de lecture. Une sorte de journal intime qu’on permet à ses meilleurs amis de lire. Il faut cependant être très vigilant et restreindre l’accès à son blogue à certaines 98
La vie privée
»
personnes de son choix et ne jamais procla j i\ «6t mer d’injures et d’insultes ou encore publier 1 borv des extraits non personnels sans une auto risation. Pour élargir son cercle d’amis, il y a les pla teformes Facebook et Myspace. On y dresse son profil pour entrer en contact avec ses amis, les amis de ses amis, les amis des amis de ses amis... On peut même retrou ver d’anciens camarades de classes ou un(e) ami(e) rencontré occasionnellement pendant ses vacances. Et puis il y a aussi le chat et ses forums. On s ’inscrit à un forum en se donnant un pseudo et c’est parti pour des discussions, des débats d’idées, des échanges d’informations, des partages de fichiers, de musique, de photos et vidéos, c’est comme avoir des amis à la maison sauf que dans ce cas, les relations sont virtuelles. On peut aussi jouer en réseaux ! Faire des jeux de combat, de sport ou autres ça peut être très amusant mais certains jeux provo quent chez le joueur un phénomène de dépendance qui peut conduire à une situation malheureuse et créer de graves problèmes de santé, donc prudence !
Blog, Facebook, M yspace... Parler de soi sur Internet A TTEN T IO N A U X T R A C E S , E LLE S S O N T IN D ÉLÉB ILES ! Les sociétés qui développent les réseaux (type Facebook) appliquent les lois américaines, beaucoup moins favorables à la protection des données personnelles.Ainsi, même si l’on efface son profil, il est conservé dans le serveur et reste disponible. Le président de la Cnil, A le x Türk, met en garde : « Ça vous dirait que votre futur employeur regarde les photos de votre soirée d’anniversaire, dix ans plus tard? Aujourd’hui, les cabinets de recrutement pratiquent la “googlisation” et la “facebookisation”. Pour l’instant, la seule arme, c’est la vigilance. »
SUR INTERNET, UN JEUNE SUR D EU X A UN BLOG Les Français de 12-17 ans sont les plus ■a rnâgignbb connectés ! 89 % d’entre eux possèdent une 8friaSa.il> A connexion Internet à leur domicile, contre 58 % des plus de 18 ans (dont seulement 14 % des plus de 70 ans). [...] La France est le premier pays producteur de blogs adolescents : plus d’un ado sur deux a un blog (53 %). La plus grande plate-forme d’hébergement, Skyrock Blog (anciennement Skyblog), compte 18 millions de blogs. Il s’en crée 15 000 par jour. Sources rC rédoc juin 2008 et internet SafetyTechnologicalTask Force, 2008. Publié sur http://actu.biog.phosphore.com, 17 mars 2009.
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Toutes les réponses sont données dans les pages suivantes. Cochez vrai ou faux.
1. Le stage en entreprise est spécifique aux formations courtes. 2. On accède facilement aux formations courtes. 3. Le BTS se prépare à l’université. 4. Seules les universités proposent des formations longues. 5. L’université française n’accepte que les titulaires du baccalau réat français. 6. La licence se prépare en trois ans. 7. Les écoles supérieures sont toutes privées. 8. Les écoles supérieures sont plus sélectives que les universités. 9. La formation en alternance est de plus en plus demandée. 10. L'Union européenne vise l’acquisition par chaque citoyen de deux langues étrangères. 11. Le CECRL ne concerne que le français langue étrangère. 12. Les directives privilégient l’oral dans les pratiques de classe. 13. Dans les sections internationales, l’enseignement des mathématiques se fait dans la langue cible. 14. La licence dans la langue concernée est requise pour être assistant de langue. 15. Dans le cadre d’Erasmus, les étudiants peuvent poursuivre leurs études pendant 6 mois dans un autre pays. 16. Les établissements préparent à l’AbiBac dans le cadre de la coopération franco-britannique. 17. La reconnaissance d’un diplôme étranger par le ministère de l’Éducation nationale français est automatique. 18. L’ENIC-NARIC délivre des diplômes. 19. L’AUF a des réseaux d’universités dans plus de quatre-vingt pays. L’UNIVERSITE EN FRANCE L’enseignement supérieur français intègre dans ses cursus de formation de nombreu ses possibilités de progression et de réorientation. Les formations courtes Les formations courtes, deux années d’études après le baccalauréat, concernent les secteurs des affaires, de l’industrie ou des services. Les cursus intègrent toujours des stages en entreprises et permettent une entrée directe sur le marché du travail. Une sélection rigoureuse est souvent pratiquée pour l’accès à ces formations.
Les diplômes • le diplôme universitaire de technologie (D.U.T.), dans 2 4 spécialités du secteur de la production ou des services, est préparé dans 115 instituts universitaires de technologie, dans les universités ; • le brevet de technicien supérieur (B.T.S.) se prépare en section de technicien supérieur dans un lycée. 88 spécialités sont proposées dans les secteurs de l’hôtellerie, de l’industrie, de la santé, des arts appliqués, de la gestion et de l’agriculture. Les formations longues Il existe en France deux grands types d’établissements permettant de suivre des étu des supérieures longues : les universités et les écoles spécialisées. Les universités Les universités françaises sont des établissements publics. Elles reçoivent les étudiants titulaires du baccalauréat français ou du diplôme étranger permettant l’accès aux études universitaires du pays d’origine. Les universités françaises accueillent un peu plus de 1,5 million d’étudiants. Parmi eux figurent 10 % d’étudiants de toutes nationalités. Elles offrent des formations fondamentales, des formations technologiques ou à finalité professionnelle.
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Conformément à l’organisation européenne des études, 1 _ les formations longues sont organisées en trois niveaux _ m successifs, qui permettent d’obtenir 3 diplômes natioi naux : g • la licence, préparée en 6 semestres 2 filières sont possibles : la licence, qui est une formation générale, et la licence professionnelle, qui est une formation professionnelle. • le master, préparé en 4 semestres après la licence 2 filières sont possibles : le master recherche, qui permet de suivre ensuite un doctorat, et le master professionnel, qui prépare à un métier précis et permet une entrée immédiate sur le marché du travail. • le doctorat, préparé en 6 semestres après le master Ce troisième niveau est consacré à un travail de recherche. Le diplôme de docto rat est obtenu après soutenance d’une thèse. Les écoles supérieures Les écoles supérieures sont des établissements sélectifs publics ou privés dont l’en seignement prépare à des pratiques professionnelles spécialisées, par exemple dans les domaines des sciences de l’ingénieur, de l’architecture, du commerce et de la ges tion, ou encore de la traduction, de l’interprétariat, du journalisme. Parmi les écoles supérieures, les « grandes écoles » constituent une particularité fran çaise : ce sont des établissements très sélectifs qui accueillent beaucoup moins d’étu diants que les universités. Les « grandes écoles » forment des ingénieurs et des mana-
gers de haut niveau, mais aussi des spécialistes de l’art, des lettres et des sciences humaines. Les formations au sein des grandes écoles et des écoles spécialisées s ’effectuent généralement en 5 ans, incluant deux années de préparation initiale, soit au sein de l’établissement lui-même, soit dans des établissements secondaires. Ces écoles per mettent le plus souvent d’obtenir un diplôme de niveau bac + 5 conférant à leur titulaire le grade de master à l’issue de la scolarité. Les formations en alternance L’alternance consiste à préparer un diplôme en alternant les périodes de formation théorique dans une école ou à l’université, et les périodes de formation pratique dans une entreprise. Ce type de formation, qui permet d’acquérir à la fois des compétences et de l’expé rience professionnelle, est en progression constante dans l’enseignement supérieur. L’alternance permet de préparer des diplômes de niveau bac + 2, comme le brevet de technicien supérieur (B.T.S.), ou des diplômes bac + 3 ou bac + 5. Des dizaines d’uni versités et de grandes écoles proposent en effet la possibilité d’acquérir un diplôme d’ingénieur ou un master par la voie de l’alternance.
EUROPE ET INTERNATIONAL L'Europe d® l'éducation ; enseignement des langues L’amélioration des compétences des élèves en langues vivantes est au cœur des prio rités de l’Union européenne et de la France. Depuis 2000, l’Union européenne vise à ce que chaque citoyen puisse parler et comprendre deux langues vivantes étrangères. L’objectif est de construire une citoyenneté européenne et d’encourager la mobilité au sein de l’espace communautaire. Un cadre européen pour l’enseignement des langues Depuis la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 22 août 2005, le Cadre européen commun de référence pour les langues (C.E.C.R.L.) définit une base commune pour les programmes de langues, les examens. Il a été développé par le Conseil de l’Europe. Ce choix implique de nouvelles pratiques pour les enseignants : apprendre une langue au travers de réalisations concrètes en classe et accorder la primauté à la pratique de l’oral en classe. À cet effet, le ministère a affecté plus de 5 000 assistants de langue dans les établissements scolaires : locuteurs natifs, ils interviennent aux côtés des enseignants. Le C.E.C.R.L. a harmonisé les niveaux de compétences en langues à l’échelle européenne (niveaux A l à C2). Aux quatre compétences de compréhension et d’expression orales et écrites existantes a été ajoutée la compétence d’interaction orale (conversation, discus sion, ...). Toutes sont aujourd’hui prises en compte dans l’évaluation des élèves. Ces nouvelles orientations apparaissent dans les nouveaux programmes de l’école primaire et dans ceux du collège.
La vie scolaire et l'éducation
Les objectifs fixés sont les niveaux : • A l à la fin de l’enseignement élémentaire L’élève peut communiquer de façon simple si l’interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif. • A2 pour l’obtention du socle commun L’élève peut échanger des informations simples sur des sujets familiers et habituels. • B1 à la fin de la scolarité obligatoire (16 ans) L’élève peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage, raconter un événement, une expérience, défendre un projet ou une idée. • B2 à la fin des études secondaires L’élève peut comprendre l’essentiel d’un sujet concret ou abstrait dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut com muniquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif. Il peut émettre un avis sur un sujet d’actualité et en débattre. N.B. : L'apprentissage de la première langue vivante étrangère, généralisé à partir du CE2 depuis la rentrée 2007, se poursuit en 6e. La deuxième langue vivante est introduite en classe de 4e et peut l’être, à titre expérimental, dès la classe de 5e. Source : http://eduscol.education.fr
Diversité linguistique et plurilinguisme Dix langues sur les 19 enseignées dans l’enseignement scolaire français sont euro péennes : anglais, allemand, espagnol, grec moderne, italien, néerlandais, norvégien, polonais, portugais, suédois. 22 peuvent être évaluées dans le cadre de l’épreuve obligatoire de langues au baccalauréat. Des sections bilingues plus nombreuses Ces sections sont ouvertes à tous les élèves motivés par l’apprentissage des langues vivantes étrangères. Le dispositif prévoit deux heures de langue en plus de l’horaire réglementaire les deux premières années puis une heure par semaine d’enseignement en langue étrangère dans une discipline non linguistique. Ces sections s ’adressent à des élèves d’un niveau excellent dans une langue étrangère et proposent généralement un enseignement d’histoire et géographie et de littérature dans la langue cible.
^ L@s programmes européens COMENSUS Il permet de développer les échanges dans l’enseignement scolaire. Il existe quatre principales formes de partenariats : • Les bourses de formation continue permettent aux enseignants du premier et second degré, aux équipes éducatives, aux conseillers d’orientation et aux inspec teurs de découvrir de nouvelles pratiques pédagogiques, pour une durée d’un jour à six semaines. 103
• Les partenariats scolaires rassemblent, sur une durée de deux ans, écoles, col lèges, lycées d’au moins trois pays d’Europe. Il y a trois types de projets : - permettre aux élèves et enseignants de travailler ensemble autour d’un sujet les intéressant ; - autoriser les équipes pédagogiques à échanger sur leurs méthodes pédagogi ques et à les mettre en pratique pour les tester ; - permettre aux élèves de deux pays différents de s ’initier à une langue étrangère qui ne fait pas partie de leur cursus. • L’assistanat est une bourse destinée à des étudiants ou enseignants en fin de formation (une licence ou équivalent) désireux de partir dans un autre pays d’Eu rope pour participer à l’enseignement d’une discipline. Cela peut durer de trois mois à une année scolaire. • Les projets multilatéraux et les réseaux : Les projets multilatéraux regroupent trois pays pour échanger sur de meilleures pratiques pédagogiques ou de nouvelles formations pour les enseignants. Les réseaux sont des forums d’échange à propos des disciplines et des acteurs impliqués dans les programmes Comenius. ERÂSMUS Avec Erasmus, les étudiants peuvent effectuer une partie de leurs études dans un autre établissement européen, pendant 3 mois au minimum ou 1 an au maximum. GRUNOTWIQ Il concerne l’éducation des adultes, du personnel impliqué dans la formation des adul tes et permet de rendre accessible l’offre d’éducation tout au long de la vie. LEONARDO BA VINCI Il concerne l’enseignement et Sa formation professionnelle et tous les acteurs impli qués dans ces domaines. Notamment, le programme cherche à associer aux projets les entreprises et partenaires sociaux. Il existe quatre aspects : • Les projets de mobilité individuelle permettent des stages en entreprise pour les élèves et apprentis, des formations ou une expérience professionnelle pour les salariés et demandeurs d’emplois et des échanges entre les personnels du secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle. • Les projets de partenariat sont des coopérations transnationales de deux ans minimum entre au moins trois pays échangeant sur les compétences nécessaires dans les entreprises, l’amélioration de la formation tout au long de la vie... • Les projets multilatéraux visent à mettre en place un marché de travail européen. Il y a les projets de développement de l’innovation et les projets de transfert d’in novation. L’objectif est de moderniser les politiques de formation et les métiers. ® Les réseaux regroupent trois pays d’Europe et visent à développer les compéten ces professionnelles en tablant sur les besoins des entreprises.
L® monde dans l’école Jumelages et appariements L’idée de jumelage est née après la Seconde Guerre mondiale pour rapprocher les populations européennes. Les échanges culturels entre les habitants de différents pays sont possibles pour une durée de temps illimitée. Le jumelage peut prendre plu sieurs formes : les appariements, les programmes franco-allemands Voltaire et Brigitte Sauzay, le programme Comenius... Coopération bilatérale : coopération franco-allemande Le ministère a créé par accords de coopération avec l’Allemagne, trois types de dispo sitifs bilingues à profil franco-allemand dans l’enseignement secondaire général : les établissements préparant à l’AbiBac, les lycées franco-allemands, les filières bilingues à profil franco-allemand. Coopération franco-britannique Les accords signés en 2004 et en 2006 intensifient les coopérations éducatives et linguistiques entre la France, l’Angleterre et l’Écosse. La reconnaissance des diplômes Harmonisation et reconnaissance des diplômes L’Espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche permet une harmo nisation des cursus européens. Il n’existe pas de principe juridique d’équivalence entre les titres et les diplômes obtenus à l’étranger et les diplômes français délivrés par le ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il est nécessaire d’entreprendre une démarche pour faire reconnaître ses diplômes dans un pays étranger. Un centre chargé de la reconnaissance des diplômes : l’ENIC-NARIC a) La reconnaissance des diplômes étrangers en France Comme il n’existe pas d’équivalence juridique entre les diplômes obtenus à l’étranger et les diplômes français, l’ENIC-NARIC informe sur la reconnaissance des diplômes étrangers en France et délivre les attestations des niveaux d’études qui permettent de faire reconnaître le niveau de diplôme obtenu dans le pays de délivrance aux usagers. b) La reconnaissance des diplômes dans l ’Union européenne La reconnaissance professionnelle La Commission des Communautés européennes a adopté deux directives instituant un système général de reconnaissance des diplômes. Celles-ci permettent à toute personne qualifiée d’obtenir la reconnaissance de ses qualifications professionnelles acquises dans son pays d’origine, aux fins d’exercer la profession réglementée dans un autre État membre. Lorsque la profession n’est pas soumise à une réglementation dans I’État d’accueil, l’appréciation du diplôme et du niveau professionnel appartient à l’employeur. La reconnaissance académique Dans la plupart des pays européens, les établissements d’enseignement supérieur sont autonomes en matière de décision d’admission. Quelques pays ont néanmoins conservé un système centralisé qui donne pouvoir de décision au ministère compétent pour l’enseignement supérieur (Belgique, Espagne, Finlande, Luxembourg) ou à des organismes créés à cet effet (Grèce). 105
w Les universités francophones L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) L’OIF regroupe 56 États et gouvernements membres et 14 observateurs répartis sur les cinq continents, rassemblés autour du partage d’une langue commune : le français. Parlé par 200 millions de personnes dans le monde, le français a statut de langue officielle, seul ou avec d’autres langues, dans 32 États et gouvernements membres de l’OIF. L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) Depuis 1989, cette association d’universités dont le siège est établi sur le campus de l’Université de Montréal (Canada-Québec) est un opérateur de la Francophonie institu tionnelle. Partenaire des établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui ont choisi le français comme langue d’enseignement, elle propose plusieurs pro grammes de coopération visant notamment à soutenir la recherche et l’enseignement en français. Chaque année, elle distribue plus de 2000 bourses dans le cadre de son programme de mobilités. L’AUF fédère aujourd’hui un réseau de 677 établissements répartis sur tous les continents, dans 81 pays. Pour en savoir plus sur les études en France, vous pouvez consulter les sites suivants : http://www.education.gouv.fr http://www.cnous.fr http : / /www. amue.fr http://www.edufrance.fr http://www.onisep.fr et dans les pays francophones, vous pouvez consulter les sites suivants : http://www.francophonie.org http://www.auf.org http://www.francofil.net
Toutes les réponses sont données dans les pages suivantes. Cochez vrai ou faux.
VRAI
FAUX
1. En France, le président de la République... est le chef de l’État. est responsable de la Défense nationale. est élu pour 7 ans. nomme le Premier ministre. 2. En France, le Premier ministre est... chef du gouvernement. responsable de la politique du pays. 3. Le Parlement est composé du Sénat et de l’Assemblée nationale. 4. Le Sénat représente le peuple. 5. À l’Assemblée nationale, les députés représentent les collec tivités locales. 6. Il n’est pas nécessaire d’avoir une carte d’électeur pour voter. 7. Le mandat est le temps imparti au candidat pour s ’inscrire sur les listes électorales. 8. Un délégué de classe est élu pour toute l’année scolaire. 9. Le délégué de classe peut être remplacé sans qu’il y ait d’autres élections. 10. « Les Restos du cœur » est une association qui agit à l’étranger. 11. On peut préserver et restaurer le patrimoine français grâce à l’association « Rempart ». 12. Le Secours populaire français a un domaine d’intervention étendu aussi à l’étranger. 13. En France, il est possible de valider ses actions bénévoles et les faire valoir lors d’un entretien professionnel. La France compte 62 millions d’habitants. La superficie de la France est de 551 000 km2. Elle fait partie des États de l’Union européenne. La France est une république indivisi ble, laïque, démocratique et sociale. Elle respecte toutes les croyances. Le pouvoir est exercé par le président de la République, le Gouvernement et le Parlement. L’égalité des droits Toute forme de discrimination, notamment raciale, est interdite en France. La législa tion française se fonde sur l’article 1 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 mais aussi sur la Constitution de 1958 qui proclame l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine de race ou de religion. 107
La Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité (HALDE) Si une personne estime être victime de discrimination (inégalité de traitement), elle peut s’adresser à une autorité indépendante que le gouvernement a mis en place : la HALDE. LES INSTITUTION S FRANÇAISES Le président de la République (pouvoir exécutif) Le chef de l’État est élu pour cinq ans au suf frage universel direct. Le président de la République nomme le Pre mier ministre et, sur proposition de celui-ci, les .................. membres du gouvernement. Il préside le Conseil des ministres, promulgue les lois et il est le chef des armées. Il peut dissoudre l’Assemblée nationale et, en cas de crise grave, exercer des pouvoirs exceptionnels. Il réside au palais de l’Élysée. Le Premier ministre et le gouvernement (pouvoir exécutif) Sous la direction du Premier ministre, le gouvernement détermine et conduit la poli tique de la Nation. Il est responsable devant le Parlement. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement et assure l’exécution des lois. Il réside à l’hôtel Matignon. ^ Le Parlement (pouvoir législatif) Il est composé de deux assemblées : ► Le Sénat, élu pour 6 ans au suffrage universel indirect et renouvelable par tiers tous les 3 ans. ► L’Assemblée nationale, dont les députés sont élus au suffrage universel direct pour 5 ans. Les deux assemblées, outre leur fonction de contrôle du gouvernement, élaborent et votent les lois. À cet égard et en cas de désaccord, l’Assemblée nationale statue définitivement. Le Sénat Le Sénat comprend 331 sénateurs élus au suffrage universel indirect. Les sénateurs sont élus pour 6 ans. Ils représentent les collectivités loca les. Le siège du Sénat se trouve au palais du Luxembourg dans le jardin du même nom à Paris.
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L’Assemblée nationale L’Assemblée nationale comprend 577 députés élus au suffrage universel direct pour 5 ans. Ils représentent le peuple. Le siège de l’Assemblée natio nale se trouve au Palais-Bourbon, face à la place de la Concorde.
La vie publique
Petit lexique des termes institutionnels Amendement : modification d ’un projet ou d ’une proposition de loi, présentée au vote d'une assem blée, soit par un membre ou une com m ission de cette assem blée, soit par le gouver nement. Dissolution : décision prise par le président de la République qui met fin, avant le délai nor mal, au mandat de l’Assem blée nationale et provoque des élections législatives anticipées.
Hémicycle : salle du Palais-Bourbon, siège de l'Assem blée nationale, qui a une form e de demi-cercle et où se réunissent les députés lors des séances publiques. Mandat : mission confiée par les électeurs à un élu pour une durée déterm inée. Pouvoir exécutif : pouvoir chargé de la fonction d ’exécution des lois. Sous la Ve République, le pouvoir exécutif est attribué au président de la République et au gouvernement.
Pouvoir judiciaire : ensem ble des juridictions chargées de régler les litiges dont elles sont saisies.
Pouvoir législatif : pouvoir de voter les lois. Désigne en général l'organe investi de cette mis sion, le Parlement, chargé égalem ent de contrôler le gouvernem ent responsable devant lui. Promulgation : acte par lequel le président de la République atteste l’existence d ’une loi nouvelle et ordonne sa publication et son exécution. La loi promulguée est alors publiée au Journal officiel de la République française. Elle devient exécutoire.
Référendum : expression directe de la volonté du peuple souverain par une procédure consis tant à soumettre au vote du corps électoral une mesure ou un projet de loi. Scrutin : ensem ble des opérations de vote. http://www.assemblee-nationale.fr
LES PRINCIPAUX PARTIS POLITIQUES FRANÇAIS EN FONCTION DE LEUR REPRÉSENTATION AU PARLEMENT
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Union pour un mouvement 1 populaire (UMP) I
1LE MOUVEMENT POPULAIRE
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Parti socialiste (PS)
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P o s itio n n e m e n t : g a u c h e -c e n tre gauche, s o c ia l-d é m o c ra te .
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Parti communiste français (PCF)
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Le lia'issr Nouveau g\j<4^7iyjw (vje=âCentre vrllhl w (NC)
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E E uvem ent [ I M ocrate
P o s itio n n e m e n t : c e n tre -d ro it, in sp ira tio n d é m o c ra te -c h ré tie n n e .
Mouvement démocrate (IVIoDem) P o s itio n n e m e n t : i c e n tre
P o s itio n n e m e n t : g a u c h e a n tilib é ra le .
Les Verts
L'ECOLOGIE
JL
-JScal Gauche
| ..... . ...... ... .
P o s itio n n e m e n t : g a u c h e é c o lo g is te .
Parti radical de gauche (PRG) P o s itio n n e m e n t : g a u c h e , s o c ia l-lib é ra l.
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LE DROIT DE VOTE Défendez vos idées ! Vous avez eu 18 ans ou vous les atteindrez avant le 1er mars 2009. Pour pouvoir jouir de votre droit d’expression, ayez votre earte d’électeur. Inscrivez-vous sur les listes électorales avant le 31 décembre ! Parce que voter est un droit et un devoir, usez-en à volonté pour exprimer votre opinion sur la gestion économique et politique que ce soit au niveau local, départemental, régional, national et européen. Le 7 juin 2009, elle vous sera utile pour élire votre député européen. Faites partie des 492 millions d’électeurs des 27 pays européens qui sont invités aux urnes pour renouveler les 732 députés qui siégeront au Parlement européen de Strasbourg dont 72 représentant la France. Qu’est-ce que le Parlement européen ? Il exerce une fonction de surveillance démocratique de toutes les activités de l’Union européenne. Il participe à l’élaboration des directives et des règlements. Il contrôle l’activité des institutions européennes. Il vote le budget de l’Union européenne. Comment vous inscrire ? Adressez-vous à la mairie de votre commune avant le 31 décembre 2008. L’inscrip tion prendra effet au 1er mars 2009. Dans quels délais ? La demande d’inscription se fait à la mairie de votre commune du 1erjanvier au dernier jour ouvrable de décembre inclus. L’inscription prend effet au 1er mars de l’année qui suit. Toutefois, si vous atteignez 18 ans avant le 1er mars, vous bénéficiez d’une inscription automatique sur les listes électorales dès lors que vous remplissez les conditions ci-dessous et que vous avez reçu en conséquence, début octobre, une lettre de la mairie vous en informant. Dans le cas contraire, vous devez vous renseigner auprès de votre mairie. Une inscription classique reste cependant possible avant le 31 décembre. Les conditions ? 1) Posséder la nationalité française. 2) Avoir 18 ans (ou atteindre 18 ans avant le 1er mars de l’année qui suit). 3) Jouir de ses droits civils et politiques. 4) Justifier d’une attache avec la commune d’inscription, notamment domicile ou résidence. Les documents à fournir ? - Une pièce d’identité (de préférence la carte nationale d’identité ou le passeport ou le certificat de nationalité française). - Une pièce justifiant de votre domicile ou d’une résidence effective depuis au moins 6 mois (quittance de loyer, d’eau, d’électricité...). - Si vous êtes citoyens d'un pays de l’Union européenne et que vous résidez en France, vous pouvez voter lors des élections municipales et des élections euro péennes. Renseignez-vous auprès de votre mairie. N’oubliez pas si ce n’est fait, inscrivez-vous avant le 31 décembre ! Après il sera trop tard... Ne laissez pas quelqu’un d’autre décider pour vous ! Source : cartejeune91.fr
la vie publique
DÉROULEMENT DES ÉLECTIONS Chacun doit voter selon ce déroulement précis : 1) Prendre les bulletins de tous les candidats ainsi qu’une enveloppe. 2) Se rendre dans un isoloir. 3) Faire tamponner sa carte électorale. 4) Mettre l’enveloppe dans l’urne. 5) Signer le registre. L’ENGAGEMENT BÉNÉVOLE CHEZ LES JEU N ES Fondés par Coluche en 1985, les Restos du Cœur sont une association loi de 1901, reconnue d’utilité publique, sous le f nom officiel de “ les Restaurants du Cœur - les Relais du .| J Cœur ». Ils ont pour but « d’aider et d’apporter une assis• viiS l 'C S r tance bénévole aux personnes démunies, notamment dans l 'a r a ^ f f l » le domaine alimentaire par l’accès à des repas gratuits, et . jp g a par la participation à leur insertion sociale et économique, ainsi qu’à toute l’action contre la pauvreté sous toutes ses « formes ». Au-delà de l’aide alimentaire, les Restos du Cœur étendent depuis dix ans leurs actions à l’aide à la personne et à l’insertion. Car pour sortir durablement de l’exclusion, un repas ne suffit pas. Il faut aussi retrouver un emploi et avoir un toit. La plus grande partie des ressources de l’association provient des donateurs et des concerts des Enfoirés. http://www.restosducoeur.org
Choisir son séjour chantier Les chantiers de bénévoles organisés par l’Union REMPâüT s ’inscrivent dans le cadre de projets associatifs locaux de res tauration et de mise en valeur du patrimoine. Ces chantiers, par leur action concrète sur des éléments du patrimoine, contribuent à l’aménagement du territoire et au déve loppement local. Ils s ’inscrivent également dans une démarche de sensibilisation et de formation des jeunes au patrimoine et dans une dynamique d’éducation à la citoyenneté par la partici pation à une action collective. www.rempart.fr
Emmaiis {Fondation l’Abbé Pierre) g . . « L’Association Emmaüs, membre du mouvement * A s s o c ia t io n Emmaüs, d’Emmaüs France et d’Emmaüs Interna-
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tional, se veut engagée à son échelle dans la lutte contre la pauvreté et la misère, contre l’oppression et l’exclusion. Elle revendique une place libre et digne de chacun dans la société. Elle agit par l’accueil et le soutien aux plus exclus, par la rencontre des personnes comme par tous les moyens institutionnels à sa dis position pour promouvoir une société fraternelle. '
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http://www.emmaus.asso.fr
Né en 1945, le Secours populaire français est une association à but non lucratif, qui a été déclarée Grande cause nationale et est habilitée à recevoir des dons et des legs. Elle rassemble des personnes de toutes opi nions, conditions et origines qui souhaitent faire vivre la solidarité. En France, le SPF est plus particulièrement attentif aux problèmes d’exclusion de l’enfance et des familles défa ^ C n ° p t f ^ vorisées. Sur le court terme, par une solida rité d’urgence basée sur l’alimentaire, le ves timentaire ; sur le long terme, par l’insertion professionnelle, l’accès à la culture, le sport, les loisirs, la santé, les vacances, les droits, et en préservant la dignité de chacun par une collaboration réciproque. Sur l’ensemble des continents, le SPF travaille avec des partenaires locaux sur des pro jets de développement et de formation. www.secourspopulairefrancais.fr
Agir pour l’enfance défavorisée, avec les populations Asmae-Âssociation Sœur Emmanuelle est une ONG de solidarité internationale spécialisée dans assOc.\aïio\i le développement de l’enfant. Indépendante, laïque et apolitique, elle est ouverte à tous. Nos actions «S o & tr S m a t in e lle . visent à soutenir les enfants les plus démunis et à A gir p o u f l 'e n f a n c e d é f a v o r is é e favoriser leur autonomie, par l’éducation, la santé et l’accompagnement psychosocial. Elle est présente dans 9 pays sur 3 continents.
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http://www.asmae.fr/
Le Passeport de l’engagement Pour les jeunes qui veulent faire valoir leurs initiatives et leur engagement au sein d’une association, il existe le Passeport de l’engagement. Ce document officiel, qui valorise et reconnaît l’expérience d’une personne, est très utile lors d’un entretien d’embauche ou dans le cadre d’une VAE (Validation d’acquis d’expérience). http://www.enviedagir.fr
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La vie professionnelle Toutes les réponses sont données dans les pages suivantes. Cochez vrai ou faux.
VRAI
FAUX
1. Les carrefours pour l’emploi facilitent la recherche d’un pre mier emploi. 2. Avant d’aller aux carrefours pour l’emploi, il vaut mieux pré parer son CV. 3. Pour bien connaître son futur employeur, les recherches sur Internet suffisent. 4. La durée d’un CDD est limitée. 5. La rémunération brute est celle que vous percevez réellement. 6. L’ANPE est le nouvel organisme qui vous aide dans vos dé marches de recherche d’emploi. 7. Le Pôle emploi aide également les employeurs à recruter. 8. Sophie Dupont a vécu au Canada. 9. Patrick Raymond cherche un deuxième stage. 10. Clémentine a choisi d’être animatrice. 11. Le commercial a pour mission de vendre des produits mais aussi de fidéliser ses clients. 12. Le métier de boulanger n’est finalement pas si physique.
TROUVER SON PREMIER EMPLOI Carrefours pour l’emploi en Essonne 1 3 0 entreprises, 2 0 0 0 emplois en direct
Jeudi 12 février 2009 à Evry De nouveaux emplois débarquent à l’Agora d’Evry. Plus de 2 000 postes sont à pourvoir dans différents sec teurs d’activités sur l’Essonne et l'ensemble de l’Ile-deFrance. Côté secteur privé : 900 postes dans les métiers du commerce et de la distribution, 500 dans les métiers de la gestion et de l'administration des entreprises, plus de 450 dans le BTP, Assurances / Banque... Carrefours pour l'emploi Arènes de l'Agora à Evry, le 12 février 2009, 9h à 18h. Entrée libre, gratuite, sans préinscription, se munir de C.V.
Jeudi 12 février 2009 d e 9 h à l 8 h Entrée libre, gratuite, sans pré-insoip!ic.n, w munir deCV
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Arènes de l'Agora à ËVRY
Bus TICE401.
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© 01 53 9 5 15 15 *lte*franc«î J & .
En savoir plus : www.essonne-emploi.fr http://www.cidj.com
« Nos Quartiers ont des Talents » Vous avez un bac + k et plus, moins de trente ans et la volonté d'avancer ? Vous êtes originaires d'un quartier populaire en Île-de-France et vous recherchez un emploi en adéquation avec vos compétences ? Inscrivez-vous surwww.nosquartiers-talents.com. L'association recrute 2 000 jeunes diplômés jusque fin février 2009, qu’elle accompa gnera vers l’emploi. Vous serez parrainé par un chef d'entreprise ou un cadre supé rieur du même secteur d'activités que le vôtre, qui vous prépare au monde de l'en treprise et vous ouvre son réseau professionnel. Issue d’un partenariat entre l'Anpe, le MEDEF et l'Etat, cette opération a déjà permis à 1 600 jeunes diplômés de trouver l'emploi auquel ils n'osaient plus rêver. www.cidj.com
Trouver son premier job avec un bac pro en poche P arm i l ’arsenal des techniques de recherche d ’em ploi, le m eilleu r m oyen p o u r décro cher son prem ier poste reste de valoriser son savoir-faire pratique. Avec un bac pro sur son C .V , l ’insertion professionnelle est toujours plus facile, m ais il faut identifier précisém ent vos com pétences et vos savoir-faire acquis lors de votre form ation en bac pro : vous êtes devenu professionnel dans u n secteur précis, vous avez aim é travailler en équipe, etc. A utant de sérieux atouts à m ettre en valeur dans votre recherche d ’em ploi. Pensez égalem ent à v aloriser toutes vos activités personnelles et professionnelles : stages, em plois d ’été, autres activités scolaires et ex trasco laires...
Connaître son environnem ent professionnel A u jo u rd ’hui, les m oyens d ’inform ation ne m anquent pas p o u r m en er une recher che efficace. O utre In tern et (sites de recherche d ’em ploi, de sociétés d ’intérim , d ’entreprises, de cham bres de com m erce et d ’industrie, de cham bres de m étiers et de l ’artisanat, de services d ’orientation et de form ation), il convient de consulter les annuaires professionnels et la presse locale, régionale ou spécialisée. Sans ou blier de reprendre contact avec les entreprises où l ’on a été accueilli en stage, de s ’adresser aux fédérations professionnelles et aux PAIO et m issions locales, et de faire jo u e r son réseau (parents, am is, proches).
Utiliser les techniques de recherche d ’em ploi Il faut d ’abord apprendre à rédiger son C .V : le soin que l ’on y apporte est très im portant, voire d é c isif au près des em ployeurs ! M ais pas de panique, l ’A N PE la plus proche de chez vous propose des ateliers pour vous aider à rédiger votre C .V C ette p rem ière étape franchie, la lettre de candidature (ou votre réponse à une annonce) doit m ettre en valeur vos com pétences et qualités au regard du p oste auquel vous postulez. L à encore, faites-vous aider p ar des proches ou p ar u n conseiller de l ’A N PE. www.cidj.com
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DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRATS DE TRAVAIL Le contrat de travail est un contrat de type privé signé entre l’employeur et le salarié. Ce dernier s’y engage, contre rémunération, à travailler pour le compte de l’employeur. Le contrat confère à chacune des deux parties des droits et obligations. Bien que le contrat écrit ne soit pas toujours obligatoire, il est conseillé. Voici les élé ments les plus importants d’un contrat de travail : • Objet du contrat • Date d’embauche • Date de fin du contrat • Éventuelle clause de renouvellement (en particulier pour les CDD) • Désignation de l’emploi • Lieu et horaires de travail • Montant de la rémunération ® Durée de la période d’essai (qui ne doit pas être supérieure à ce que la convention collective prévoit) • Intitulé de la convention collective applicable à votre emploi • Coordonnées de la caisse de retraite complémentaire La rémunération indiquée sur un contrat de travail est « brute ». Pour savoir ce que vous recevrez sur votre compte en banque, retirez environ 20 % du salaire brut. Voici Ees types de contrats les plus courants : • Le contrat à durée indéterminée (CDI) qui est conclu sans limitation de durée. • Le contrat à durée déterminée (CDD) qui est conclu pour une durée précise. • Le contrat de travail temporaire (CTT ou intérim) : l’entreprise d’intérim met le tra vailleur intérimaire à disposition de l’employeur pour une durée déterminée appelée « mission ». L’agence de travail temporaire fournit un contrat de mission qui com prend également votre fonction, rémunération, etc. ° Le contrat d’apprentissage : c’est un contrat de travail de type CDD (durée détermi née) qui propose au jeune qui le signe une formation en alternance en vue d’obtenir une qualification professionnelle. Cette formation est assurée hors de l’entreprise dans un lycée ayant une section dédiée à l’apprentissage, un CFA (centre de for mation des apprentis), une université ou même une grande école. Tous les jeunes entre 16 et 25 ans peuvent bénéficier de ce contrat, qui a une durée de 1 à 3 ans et est en général sanctionné par un diplôme. Source : http://www.lafinancepourtous.com
POUR VOUS AIDER DANS VOTRE RECHERCHE D’EMPLOI ; ! : : |
Pôle emploi, de nouvelles am bitions pour l ’em ploi L’ANPE et les Assédic deviennent Pôle emploi pour mieux accompagner les demandeurs d’emploi dans leur recherche et aider les entreprises à recruter. Pour plus d’informations : www.pole-emploi.fr
; Les missions de Pôle emploi sont :
| • l’accueil et l’inscription des demandeurs d’emploi ; • le versement des allocations des demandeurs d’emploi indem nisés i • l’accompagnement de chaque demandeur d’emploi dans sa recherche d’emploi jusqu’au placement i • la prospection du marché du travail en allant au-devant des entreprises | • l’aide aux entreprises dans leurs recrutements i Par ailleurs, Pôle emploi assure de façon transitoire le recouvrement des cotisations d’assuranceI chômage. wwwpole-emploi.org 115
COMMENT FAIRE SON C.V. ? SA LETTR E DE MOTIVATION ? Un exemple de C.V. Sophie DUPONT 25 Avenue Victor Hugo - apt 32 - 69000 Lyon 06 78 02 19 00 sophie.dupont@ orange.com Permis B + Véhicule / Mobilité : Lyon Célibataire
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EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
06/2004-01/2008 : Chef des ventes IMPRESSION 24 SA Paris - M anagement d ’une équipe de 5 com merciaux - Gestion du secteur Bourguignon ( portefeuille de 220 clients )
07/2001-03/2003 : Commercial - PC100 Bureautique SARL - Lyon - Vente directe - Suivi dossiers clients - Prospection téléphonique - Marketing direct
07/1998-12/2002 : Commercial - ROXI (photocopieurs) Dijon - Prospection téléphonique - Marketing direct - Suivi des dossiers clients / fournisseurs
FORMATION
1996-1998 - BTS Management des unités commerciales - Lycée Jean Moulin - Paris 1996 - Baccalauréat Sciences économiques et sociales - Lycée Carnot - Paris INFORMATIQUE Bureautique : Traitement de texte, Tableur Word, Excel, Power Point
Environnements : W indows, MAC OS, Linux
LANGUES Anglais : Bilingue (séjour de 9 mois au Canada) Espagnol : Niveau intermédiaire CENTRES D’INTÉRÊTS Musique : Je pratique le trom bone depuis 14 ans notamment au sein d ’une formation locale : « L’orchestre des incroyables ». Je suis égalem ent passionnée de jazz.
Source : http://www.primocv.cc"'
’ Un exemple cte lettre d@ motivation Patrick Raymond 10, rue du Vieux-Pont 92000 Asnières Asnières, le 13 avril 2009 À l’attention de M. Dupont, Monsieur, Dans le cadre du Mastère Gestion de Patrimoine de l’École Supérieure de Commerce de Paris, j ’effectue actuellement un stage d’une durée de huit mois au sein de la banque X. Cette période se terminant fin octobre, je vous sollicite aujourd’hui dans la perspective d’un recrutement. Les différents travaux réalisés depuis le début de mon stage m’ont permis de développer plusieurs aptitudes nécessaires à la pratique du métier de gestionnaire de patrimoine. Ainsi, le travail en équipe, les capacités d’analyse et d’approfondissement d’un dossier ou bien encore l’aspect relationnel de la profession sont autant de compétences que j ’ai pu perfectionner. C’est pourquoi, je compte maintenant profiter de cette expérience pour participer au développement du pôle gestion privée de votre établissement et intégrer une équipe à laquelle je pense apporter mes qualités d’autonomie et de dynamisme commercial. En espérant pouvoir vous rencontrer prochainement je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués. Patrick Raymond Source : http://www.letudiant.fr
QUEL METIER CHOISIR? ^ Un job étudiant ; témoignage d’une animatrice Nous avons rencontré et interviewé Clémentine, qui nous parle de son expérience d’anima trice dans un hôtel club en Crête. Découvrez son expérience d’animatrice en club vacances. Propos recueillis par Jennifer Padjemi. EtudiEmploi : Comment vous est venue l’idée de travailler dans l’animation ? Clémentine : L’idée m ’est venue, car j’ai passé de nom breux séjours en hôtel-club, et j’ai pu découvrir le métier d’anim ateur à travers m on statut de cliente. J’appréciais leur rôle et sur tout leur implication au niveau du spectacle qu’ils produisaient chaque soir. Ils avaient en même temps de très bons contacts avec les clients, ce qui m ’a énorm ém ent plu. E.E : Où avez-vous trouvé l’information pour trouver ce job de vacances ? C. : J’ai trouvé ce job sur Internet. Sur le site de l’organisme avec lequel j’avais envie de tra vailler, j’ai envoyé un e-mail au service recrutement. Il y a soit les offres d’emplois qu’ils pro posent, soit les candidatures spontanées, c’est ce que j’ai fait. E.E : Comment se sont passées les étapes de votre recrutement (C.V., lettre de motivation, etc.) ? C. : Je m’y suis prise très tard pour trouver m on travail. J’ai commencé au mois de juin or pour les candidatures dans l’animation, on s’y prend beaucoup plus tôt, dès le mois de mai. J’ai donc envoyé rapidement m on C.V. et ma lettre de motivation où j’expliquais pourquoi je voulais travailler avec eux et les motivations qui me poussaient à les contacter. J’ai eu une réponse positive la semaine suivante. J’ai été en contact par e-mail avec m on futur chef de l’animation. Il m’a expliqué le déroulement de m on arrivée, ce que j’allais faire et il m’a envoyé le descriptif de mes allers-retours, l’heure, le lieu, etc. (...)
E.E : Pouvez-vous nous décrire une journée type d’un animateur du club où vous étiez ? C. : Le matin, la journée commence à 10 heures. Q uand je me réveillais, je parlais avec les clients, et ensuite, j’enchaînais avec les cours d’aquagym, ensuite j’allais manger. De 13 à 14 h 30, on répétait pour le spectacle du soir. Ensuite on commençait les activités : volley, foot, pétanque. Moi, je m’occupais d ’organiser le tournoi. A 18 heures, j’avais une pause que j’utilisais le plus souvent pour aller me doucher et me changer. À l’heure du dîner, j’accueillais les gens au restaurant, puis j’allais manger avec les clients. Après manger, on commençait la soirée en se produisant sur scène. Ensuite, on restait danser avec les clients, et je finissais ma journée complète à minuit. Certains soirs, lorsque de nouveaux clients arrivaient, nous pou vions les attendre jusque très tard dans la nuit, pour les accueillir de la meilleure façon qu’il soit, et avec le sourire en plus ! Rebelote pour le lendemain à 10 h 00 pour une nouvelle journée. E.E : Quels avantages ou bien quels inconvénients pouvez-vous donner au métier d’animateur ? C. : Le premier gros avantage est de travailler dans un autre pays et de le découvrir, dans un cadre ensoleillé où on est logé et nourri. Ensuite, il y a le fait de rencontrer des gens exceptionnels. C’est d’abord une expérience humaine avant d ’être de l’animation, et c’est ça qui est vraiment génial. Le côté émotionnel est aussi très important, car l’on éprouve beaucoup d’émotions sur scène avec les clients, du rire, des larmes de joie, que l’on partage tous ensemble. Enfin, c’est l’avantage d’avoir une équipe soudée et d’être en contact perm anent avec les autres. Parmi les inconvénients, il y a le rythm e de travail qui est très soutenu, avec seulement un jour de congé par semaine. Le m anque familial, des amis et des proches et la pression très intense qu’il y a. Surtout en haute saison où il y a énorm ém ent de monde. Enfin, le dernier inconvénient est, je pense, le retour à la vie « normale ». Il faut un réel temps de réadaptation pour se remettre de ses émotions, et sortir de sa bulle, où on a vécu d’une façon différente pendant des mois. Au retour, on a sans cesse envie d’y retourner. Source : http://www.etudiemploi.com
Un professionnel : témoignage d’Eric, conseiller commercial automobile Vous êtes tenté par une belle décapotable rouge derrière une vitrine et vous iriez bien faire un tour pour l’essayer ? Vous avez le profil idéal pour le conseiller commercial automobile, dont la m ission sera de vous convaincre d ’acheter mais aussi de vous fidéliser !
Les missions Conseillercom m ercial secteur, Éric Bailly, 28 ans, anime plusieurs petites succursales Peugeot implantées dans la Seine-et-Marne. « Deux fois par semaine, je me rends dans chaque agence pour
leur fournir des publicités, de la documentation sur les nouveaux modèles et pour les informer des changements de production. » Éric prend égalem ent les contacts de clients potentiels, avec qui il convient d ’un rendez-vous. « Pour bien identifier leurs besoins, je les interroge sur leur utilisation future de la voiture et sur leurs capacités d ’achat. En fonction de cela, je leur fais une ou plusieurs propositions de modè les. Et si je sens que l’un d ’eux les intéresse, je commence à négocier... en m ’autorisant une marge de 8 % de réduction sur le prix de départ. » Le conseiller commercial automobile offre d ’autres prestations à sa clientèle : crédit classique ou contrat avec option d ’achat, contrat d ’entretien ou d 'a ssista n ce ... Il veille à ce que la livrai son des véhicules se passe bien, car c ’est une des conditions indispensables pour fidéliser le client. Il rend quotidiennement des com ptes à son supérieur hiérarchique, le chef des ventes, qui reconnaît ses qualités de vendeur (Éric vend une quinzaine de véhicules par mois).
Bac + 2 et formation en école de vente de rigueur La formation de conseiller commercial automobile, d ’une durée de 14 mois, requiert au mini mum le bac ou un diplôme bac + 2. Elle débouche sur un contrat de qualification profession nelle, reconnu par la profession. L’étudiant passe un tiers du tem ps dans un centre de form ation, et le reste dans une concession du réseau du constructeur. Il apprend ainsi à connaître les véhicules, les techniques de ventes de l’entreprise, la gestion et l’accueil de la clientèle. Les constructeurs Renault et Peugeot ont créé leurs propres écoles de vente, pour form er leurs futurs employés.
^ Un professionnel : témoignage de Stéphane, boulanger « La pâte, j ’aime la travailler comme un sculpteur travaille l’argile. » Outre ses qualités de poète, Stéphane développe aussi celles de bou langer. Il est en 2e année de CAP à l’institut de Formation de l’Artisanat à Fougères. C ’est son grand-père maternel qui lui a transm is le goût de ce métier, qui demande une grande résistance physique, une vie saine et une bonne santé. Cette rigueur plaît à Stéphane, qui est aussi très exi geant avec la qualité de ses produits. « La satisfaction des clients, c ’est ma plus grande fierté ! Quand on reçoit des com pliments, on est forcém ent content ! » La journée de travail commence à 3 heures du matin. Stéphane est chargé de mettre en forme les différents types de pains (baguette, boule...). Il espère changer plusieurs fois de patron, pour s ’enrichir d ’expériences variées, avant d ’ouvrir lui-même sa propre boulangerie.
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DIPLOME D’ETUDES EN LANGUE FRANÇAISE
DELF DALF °»A0'
DELF B2 • Version scolaire et junior N iveau B2 du Cadre européen com mun de référence pour les langues NATURE DES EPREUVES
DUREE
NOTE SUR
30 minutes
/25
1 heure
/25
1 heure
/25
Compréhension de l’oral Réponse à des questionnaires de com préhension portant sur deux documents enregistrés : - exposé, conférence, discours, documentaire, ém ission de radio ou télévisée (deux écoutes) ; - interview, bulletin d ’informations, etc. (une seule écoute). Durée maximale des documents : 8 minutes
Compréhension des écrits Réponse à des questionnaires de com préhension portant sur deux documents écrits : - texte à caractère informatif concernant la France ou l’espace francophone ; - texte argumentatif.
Production écrite Prise de position personnelle argum entée (contribution à un débat, lettre form elle, article critique, etc.).
Production orale
20 minutes
Présentation et défense d ’un point de vue à partir d ’un court document déclencheur.
Seuil de réussite pour obtenir le diplôme : 50/100 Note minimale requise par épreuve ; 5/25 Durée totale des épreuves collectives : 2 heures 30 minutes
CODE CANDIDAT :
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Nom : 120
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Prénom :
Préparation : 30 minutes
/25
NOTE TOTALE
/100
DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES
Compréhension d© l’oral Répondez aux questions en cochant (M ) ia bonne réponse ou en écrivant l ’information demandée.
Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de S minutes environ. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois l ’enregistrement. Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions. Vous écouterez une deuxième fois l ’enregistrement. Vous aurez encore 5 minutes pour compléter les réponses. Lisez les questions, écoutez le document puis répondez. L’invitée de cette émission a été amenée à réfléchir à quel problème ?
1 point
□ La santé physique des enfants. □ La pédagogie des enseignants. □ Le contenu des manuels scolaires. © Comment les éditeurs ont-ils perçu l’idée soumise par le ministère de l’Éducation nationale ?
1 point
□ Ils ont tout de suite très bien accueilli cette proposition. □ Après réflexion, ils pensent que c ’est une mauvaise idée. □ Ils se sont catégoriquement opposés à ce projet aberrant. © Pour Sylvie Marcé, la division d ’un livre en plusieurs fascicules...
2 points
□ dénature le livre dans son unité. □ est une solution au problème posé. □ est déjà appliquée dans certaines matières. © D’après Sylvie Marcé, le livre scolaire peut... □ décourager l’élève car il est volumineux.
2 points
□ donner envie à l’élève de lire davantage. □ convaincre l’élève de l’utilité des fascicules. © Certaines propositions ont déjà été testées. Complétez le tableau suivant.
2 points
Proposition des conseillers généraux : Proposition des éditeurs : © Quel est l’objectif commun des deux propositions qui ont été faites ?
1,5 point
& Selon le journaliste, quel inconvénient présente la proposition des éditeurs ?
2 points
© Pourquoi S. Marcé pense-t-elle que la solution proposée par les éditeurs est un pas vers l’avenir ? 2 points
DELF B2 • Version scolaire et junior
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DOCUMENT RÉSERVÉ ÂU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES ..........
... ........ .... . J
© Quel problème est évoqué au sujet des fascicules ?
1,5 point
□ La crainte des parents de devoir payer plus cher. □ La difficulté pour les élèves de s ’organiser correctement. □ La volonté des professeurs de n’avoir que deux ouvrages. © Face à la proposition des fascicules, de quel compromis parle S. Marcé ?
1,5 point
© Quelle est l’exigence des professeurs pour leurs cours ?
1,5 point
EXERCICE 2 g Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 30 à 2 minutes. Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l ’enregistrement, vous aurez 3 minutes pour répondre aux questions. Lisez maintenant les questions, écoutez le document et répondez. © Quel est le problème majeur soulevé dans cette émission ?
1 point
□ Le rôle des enseignants dans l’orientation de leurs élèves. □ Le manque d’informations quant à la recherche d’un emploi. □ Le meilleur moyen d ’aider les jeunes dans leur choix d’avenir. © Quel organisme doit débattre sur ce sujet ?
1 point
© D’après l’enquête menée sur Internet, sur quel point parents et conseillers sont-ils du même avis ? □ Les professeurs doivent établir un lien avec les entreprises ouvertes à l’emploi.
1 point
□ Les conseillers sont tenus de mettre en relation les jeunes avec les entreprises. □ La conjoncture économique actuelle ne permet pas d’assurer une bonne orientation. © D’après les conseillers, □ les entreprises proposent généralement aux jeunes des contrats à long terme.
1 point
□ pour relancer l’économie, les jeunes doivent accepter tout emploi, même ponctuel. □ répondre aux besoins immédiats de l’entreprise ne garantit pas, de manière durable, un emploi auxjeure; © Que devrait-il découler de cette consultation ? (donnez deux réponses)
2 poim-
© À quelle conclusion cette réflexion devrait-elle aboutir ?
1pc
□ Améliorer un suivi personnalisé de l’élève. □ Informer les élèves sur la valeur des diplômes. □ Convaincre les entreprises d ’embaucher davantage.
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DELF B2 * Version scolaire et jun io r
Compréhension ©Ses écrits EXERCICE 1 Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant (H ) la bonne réponse, ou en écrivant l’isiformation demandée.
Les musées misent sur les ados Difficile d ’attirer les jeunes dans les expositions. Et pourtant, ils form ent le public de demain. Afin de les inciter à découvrir l ’art, les initiatives se multiplient. L’enfant fréquente le musée par obligation, accompagné de ses parents ou de son instituteur. L’adulte le visite par plaisir, parce qu’il en possède le goût ou les codes. Entre les deux, rien, ou presque. Chez l ’ado, la perspective de franchir ces portes provoque des poussées d’urticaire, lui qui ne voit dans ces institutions que des mausolées poussiéreux, préférant à la contemplation d ’un Rubens ou d’un Picasso le spectacle d’une toile (mais de cinéma) ou le plongeon dans la Toile (mais du cyberespace). Cette population récalcitrante devient aujourd’hui pour les musées une cible prioritaire. « Elle consti tue nos visiteurs de demain », rappelle Marie Fontanel, directrice des publics du Quai Branly. Mais l ’inciter à venir n ’est pas chose aisée, tant le fossé entre les générations s’est creusé récemment. « La culture Internet a boideversé les comportements et la relation au savoir, poursuit Catherine Guillou, directrice des publics du Louvre. Les musées ne peuvent plus s ’accrocher aux réseaux traditionnels de la transmission des connaissances. Le temps est venu de réfléchir à de nouvelles approches. » Plusieurs établissements ont ainsi commencé à tester leurs propres formules, qu’ils imaginent ludi ques et conviviales. Depuis octobre 2007, le musée d ’Orsay expérimente, durant les vacances scolai res, les Ranc’arts, visites-ateliers destinées aux 11-16 ans. Leurs thèmes (le couple, la représentation de soi, la caricature...) ont été déterminés en fonction des préoccupations de cet âge. « Nous avons atteint un taux de remplissage moyen de 70 %, analyse Rosa Djaoud, chargée des projets éducatifs. Ce qui, au terme de cette première année d ’exercice, nous paraît satisfaisant. » Depuis la rentrée 2008, le Quai Branly organise, pour sa part, chaque premier samedi du mois, les soirées Before, à l ’adresse des 18-25 ans. Dédiées à la découverte des cultures urbaines - slam, hiphop... - elles offrent aussi la possibilité de flâner dans les collections, sous la conduite informelle d ’étudiants-médiateurs. « L ’effet de bouche-à-oreille commence à fonctionner, constate An-Gaelle Bénédic, chargée de médiation. La dernière séance, consacrée à la musique afro-caribéenne, a rem porté un vrai succès. Les 170 places disponibles ont été distribuées et nous avons même dû refuser des visiteurs. » D ’autres musées suivront le mouvement. Le Centre Pompidou a d’ores et déjà programmé, pour la fin de 2009, l’ouverture d ’un « espace ado ». Les jeunes y rencontreront des créateurs de tous horizons, plasticiens, vidéastes, designers, architectes ou dessinateurs de BD, avec lesquels ils pourront discuter et travailler. Une façon d ’amorcer le dialogue. Annick C o l o n n a - C e s a r i , www.LExpress.fr, 22/12/2008. ® Cet article traite...
1 point
□ de la nécessité pour les musées d ’attirer un nouveau public. □ de l’augmentation de la fréquentation des musées en France. □ du désintérêt des jeunes pour les dernières créations artistiques.
DELF S2 •
si
scolaire et ju n io r
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DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES
© Quel regard les adolescents portent-ils sur l'art en général ? Expliquez avec vos propres mots.
© Vrai ou faux ? Cochez (* ) la bonne case et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. Vrai
2 points
4,5 points Faux
A. Visiter un musée est une initiative très appréciée des adolescents. Justification :
B. Les nouvelles technologies ont engendré un grand écart générationnel. Justification :
C. Les musées doivent faire preuve d ’originalité s ’ils veulent intéresser davantage. Justification :
& Pourquoi C. Guillou dit que « La culture Internet a bouleversé les comportements et la relation au savoir » ?
2 points
© À partir de quel critère les musées français ont-ils élaboré leurs nouveaux modes d’attraction?
1 point
© Quelles sont les répercussions de ces nouvelles initiatives ?
1 point
□ L’attrait est décevant. □ Le succès est immédiat. □ L’intérêt est grandissant. @ Que devraient permettre les prochaines rencontres au Centre Pompidou ? Expliquez avec vos propres mots.
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<«BSB DELF B2 • Version scolaire et junior
1,5 point
DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES
EXERCICE 2 Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant (H ) la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée. Entretien avec Christian Grenier [...] La littérature de jeunesse aborde aujourd’hui les questions écologiques. Pour votre part, je crois qu ’il ne s ’agit pas d ’un engagement récent, et surtout pas « pour coller à l ’air du temps ». Que signifie cet intérêt et à quelles conditions peut-il être fécond et concilier les exigences « militantes » et celles de la littérature ? À mes yeux, l’un des objectifs de la littérature est de se faire l’écho des grands problèmes de notre temps. La littérature de jeunesse aborde aujourd’hui tous les thèmes. Les questions écologiques (qui étaient déjà au centre de mes premiers romans comme Cheyennes 6112 ou Le soleil va mourir) et notamment le changement climatique sont devenus des questions majeures, qui concernent en priorité les jeunes. Hélas, les adultes et les responsables politiques leur ont donné des modèles qui correspondent très mal aux exigences des sociétés futures ! Plutôt que de militantisme, j ’évoquerais une attitude responsable et citoyenne. En littérature comme ailleurs, je refuse de faire l’impasse sur l’avenir de notre planète ! Mais voilà : dans notre économie de marché, publier des récits qui mettent ces graves problèmes en perspective est moins simple qu’il n’y paraît. Devenue un secteur commercial comme un autre, l’édition veut publier « ce qui va se vendre ». Ou plutôt ce qu’on croit que les lecteurs attendent. [... j Mon dernier roman évoquant 1’avenir de la planète, Ecoland, fait un score très modeste. Mes romans policiers se vendent dix ou vingt fois mieux. Certains récits prescrits, se situant au Moyen Âge ou dans l’Égypte ancienne, font des scores cent fois supérieurs ! La plupart des auteurs, comme les éditeurs, cherchent en priorité à vendre. À l’image des jeunes lecteurs, ils boudent donc certains sujets. Je me bats depuis trente-cinq ans pour promouvoir cette littérature. En vain.
Quand vous écrivez des récits à thème écologique, qu’est-ce qui vous anime ?
La nécessité de faire prendre conscience de l’urgence de la situation ; le besoin de faire réagir le lecteur, de le faire réfléchir sur la vanité et la nuisance d’un système pervers qui privilégie le jeu de la consommation/ production... un système qui, au sein de notre économie de marché, favorise en réalité un très petit nombre. Il se peut que nous vivions plus heureux avec des ordinateurs sophistiqués, des 4x4, des écrans plasma... mais si ces progrès favorisent l’individualisme, s’ils se font au prix de la destruction programmée de la planète, alors peut-être faut-il se poser deux questions : celle du bonheur et celle de la survie de l’humanité. [...] Ne pensez-vous pas que des visions du futur plus noires que vertes pourraient d ’une certaine façon découra ger et peut-être pousser à la passivité (puisqu ’il n ’y aurait plus rien à faire) ? [...]
Autrefois, mes « visions du futur » étaient vertes. Si elles tournent au noir, c’est parce que les travers de nos sociétés que je dénonçais, il y a trente ou quarante ans, au lieu d’être rectifiés, se sont accentués [...]. A la lec ture de mon dernier manuscrit, un thriller sur fond de changement climatique, l’éditeur de mes romans policiers m’a en effet demandé d’être plus optimiste « pour ne pas décourager le lecteur ». Une attitude qui me rappelle celle des autorités du Titanic : elles avaient demandé à l’orchestre de continuer à jouer pendant que le bateau coulait. Il y a toujours quelque chose à faire. Ne serait-ce que mettre les chaloupes à la mer. Mais construire un navire plus sûr et veiller au grain pendant le trajet aurait évité la catastrophe. En ce moment, l’iceberg est en vue. Et le navire Terre va très vite... mais à bord, on se dispute à propos du confort des cabines et on vote pour le programme du concert du soir. [...] Si l’on trouve dans mes récits des ordinateurs et des technologies de pointe, ce n’est pas parce que mes lecteurs en réclament, c’est parce que notre quotidien en est plein. Or, ces nouvelles technologies modifient nos com portements et transforment notre milieu. [...] Comment travaillez-vous sur des fictions écologiques ? Documentation ? Conseils d ’experts ? Plus générale ment, quelle place peut, doit occuper l ’exactitude scientifique, la vraisemblance, dans la fiction ?
Mes ouvrages récents traitant de l’environnement sont réalistes ; leur action se déroule soit aujourd’hui, soit dans un futur très proche. Comme nous ne sommes plus dans le domaine de la métaphore ou du conte, l’exacti tude scientifique et la vraisemblance sont à mes yeux de rigueur. Les jeunes lecteurs sont d’ailleurs exigeants ! Habituellement, je consacre beaucoup plus de temps à la documentation qu’à la rédaction. Je rencontre bien sûr des experts, qui parfois sont des amis ! Daniel Collobert a soigneusement relu mon manuscrit d ’Ecoland et le climatologue Gérard Lambert m’a été d’une aide précieuse pour la rédaction de mon « thriller écologique ».
[...] P rop os re c u e illis par Je a n -M ich e l Z a k h a r t c h o u k , en août 2007 h ttp ://w w w .cahiers-p ed agog iqu es.co m
DELF i l * Version scolaire et ju n io r
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DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES
0 Pour Christian Grenier, quel rôle fondamental la littérature doit-elle jouer ? Expliquez avec vos propres mots.
2 points
© Quel combat mène Christian Grenier allant contre les souhaits du milieu de l’édition ? Expliquez avec vos propres mots.
2 points
1 point
© Qu’est-ce qui pousse C. Grenier à écrire ? □ La volonté d’alerter ses lecteurs du danger qui menace notre planète. □ L’espoir de voir un jour la vente de ses livres faire un score remarquable. □ Le besoin de prouver aux éditeurs que le domaine de l’écologie intéresse. © Que tente d ’expliquer C. Grenier lorsqu’il relate l’histoire du Titanic ?
1 point
□ La situation est tellement catastrophique que tout est perdu d’avance. □ Il est préférable de fermer les yeux sur les problèmes et vivre tranquillement. □ On se préoccupe de choses superficielles sans penser au danger qui nous menace. © Vrai ou faux ? Cochez (* ) la bonne case et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. Vrai A. L’environnement est un thème que Christian Grenier traite depuis peu. Justification :
B. Son dernier roman sur le devenir de la Terre a eu un succès remarquable. Justification :
C. D’après C. Grenier, les nouvelles technologies ont rapproché les hommes et les
ont rendus plus heureux. Justification :
D. C. Grenier privilégie le réalisme de la science plutôt que l’imaginaire de la fiction. Justification :
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DELF B2 • Version scolaire s t junior
6 points Faux
DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES
Production écrite C o u r r ie r des lec te u r s ^ J'en ai marre de voir que l'hom m e ne pense qu'à lui et pas aux personnes qui l'entourent ! Tous les jours, on apprend des catastrophes liées au réchauffement climatique. Plusieurs espèces animales dis paraissent mais aussi des populations entières, des civilisations bientôt anéanties ! Et qui est le respon sable ? L'homme bien sûr ! L'homme et son avarice, son désir de pouvoir et d'argent ! Si, com m e moi, vous pensez que les choses peuvent changer, aidez-m oi à convaincre les responsables de sauver notre planète avant q u 'il ne soit trop tard ! ^ S id o n ie
Vous souhaitez vous exprimer sur ce sujet ? Alors écrivez-nous : Rédaction de Phosphore. Rubrique Courrier. 3-5, rue Bayard, 75008 Paris
Vous écrivez au magazine pour réagir à ce courrier (250 mots environ).
54*BÎSI DELF B2 • Version scolaire « t junior
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DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVE INDIVIDUELLE
Le candidat choisit un document déclencheur parmi deux tirés au sort. Il devra dégager la problématique du document et défendre un point de vue construit et argumenté. Son exposé sera suivi d’un débat avec l ’examinateur. La durée de passation de l’épreuve est de 20 minutes.
30 minutes de préparation 20 minutes
de passat/on
Vous tirerez au sort cteux documents parmi ceux proposés par l’examinateur et vous en choisirez iso. Vous dégagerez le problème soulevé par le document que vous avez choisi. Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière claire et argumentée et, si nécessaire, vous la défendrez au cours du débat avec l’examinateur.
■ SUJET 1
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DELF B2 • Version scolaire
et junior