1 minute read

JC Polien 120, Nathalie Bach

REGARD N°15

Par Nathalie Bach – Photo : Michel Grasso

Les premiers feux sont éclatants Les derniers s’y joignent en prières Gerbes folles brisant le vent Entends-tu leur joie battre ton sang Et courir dans ton cœur toujours plus grand Ton âme bavarde soudain se tait Et regarde le ciel d’un peu plus près Ce diable où luit ce mirage Auquel tu ne t’attendais pas Il est à la fois plus long et plus court Plus doux et plus simple Pour autant est-il moins cruel ? Il faudra bien prendre le train Le même nous amènera Tu seras bien mis Tu seras bien assis Goûtant tes larmes vermeille Devant chaque paysage Personne ne t’avait donc dit Que le soleil et la mort Sont souvent du même voyage

This article is from: