6 Protection contre l’incendie et l’effraction
Les parafoudres contribuent à la protection incendie Les incendies domestiques peuvent également être provoqués par des impacts de foudre. L’une des principales mesures pour s’en prémunir consiste à installer un parafoudre, faute de quoi les impacts directs pourraient, dans les cas les plus extrêmes, détruire des parties entières des bâtiments.
Les parafoudres contribuent à réduire considérablement les conséquences des impacts de foudre.
De nombreux matériaux de construction, comme le bois par exemple, contiennent de l’eau, de la résine ou des huiles essentielles. En cas d’impact de foudre, ils sont susceptibles de se vaporiser et de produire une explosion, ou bien le feu peut se déclarer sous l’effet de la chaleur dégagée par la décharge électrique. La foudre peut aussi endommager gravement les bâtiments ou les appareils techniques de manière indirecte, son puissant champ électromagnétique se diffusant à travers les conduites électriques ou les tuyaux métalliques. La foudre provoque ainsi chaque année des dégâts pour plusieurs millions d’euros. Les parafoudres ne peuvent pas garantir une protection à 100 %, car cela est tout bonnement impossible, mais ils contribuent à réduire considérablement les conséquences des impacts de foudre. 70 CASAMAG 2022
Le type de bâtiment détermine la méthode de protection Les parafoudres extérieurs, que l’on appelle aussi « paratonnerres », interceptent le courant de foudre et minimisent les risques d’incendie et d’autres dommages. Les appareils utilisés aujourd’hui fonctionnent selon trois principes. Le premier principe vise à protéger contre la foudre globulaire et peut être installé sur tous les types de bâtiments. On aura déterminé au préalable les zones susceptibles d’être frappées par la foudre, avant d’y implanter les dispositifs de capture. Le deuxième principe s’appuie sur les angles de protection, et se retrouve principalement dans les bâtiments industriels. Ces systèmes font appel à de grandes tiges de paratonnerre, également appelées « mâts capteurs », dont la hauteur est déterminée par le volume du bâti-