Opéra national du Rhin - Le Magazine, n°15

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Rencontres

Le Chœur de l’OnR

Venus des quatre coins du monde, chacun avec une personnalité et un parcours différents, les artistes du Chœur de l’Opéra national du Rhin dirigés par leur chef Alessandro Zuppardo présentent chaque année des opéras et des concerts au public alsacien. Rencontre avec huit d’entre eux, pour évoquer ensemble leur métier et leur passion. de musicologie, nous avons préparé le Requiem de Mozart. Au moment où je suis montée sur la scène de la salle Poirel à Nancy, je me suis dit que c’était ça que je voulais faire.

Roman Modzelewski basse ( uruguay )

Qu’est-ce qui vous a conduit à devenir chanteur ? Ma mère était pianiste, mon père chantait en amateur. Ils m’ont fait partager l’amour de la musique. Je me souviens de la première fois où je suis allé au Théâtre Colón à Buenos Aires pour Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach : c’était merveilleux. Quel compositeur vous touche particulièrement ? Verdi… ça me touche en plein cœur, notamment son opéra Simon Boccanegra ! Quel est votre événement « coup de cœur » de la nouvelle saison de l’OnR ? Carmen que j’ai déjà eu l’opportunité de chanter deux fois au Théâtre Colón à Buenos Aires et à Oman. On m’a dit que cette mise en scène était très belle et agréable pour le chœur, j’ai hâte de voir ça.

Quel aspect de votre métier vous plaît le plus ? Le partage d’émotion avec le public. Quand on arrive à toucher une personne, c’est qu’on a réussi. Ce retour, on peut l’avoir plus facilement par la parole quand on chante tout seul. Quand on est dans un chœur, c’est le soulagement après les applaudissements qui procure cette même émotion. Quel est votre événement « coup de cœur » de la nouvelle saison de l’OnR ? Carmen, sans hésiter. Je l’ai déjà chanté plusieurs fois, donc c’est forcément un coup de cœur. Tout le monde peut reconnaitre les morceaux. Un opéra, plus on l’écoute, plus on l’aime. Je conseille donc toujours aux personnes d’écouter l’œuvre avant de venir.

Sangbae Choi ténor (corée du sud)

Clémence Baïz soprano ( france)

Quel déclic vous a conduit à devenir chanteuse ? Au cours de ma scolarité, j’ai pris des options musique et puis, avec le chœur OnR, le magazine  nº15  Septembre/octobre 2021

Quel événement vous a conduit à devenir chanteur ? En 1990, je regardais la finale de la coupe du monde de football à la télévision et il y a eu un concert des trois ténors Domingo, Pavarotti et Carreras. Je me suis dit : « C’est magnifique, je veux faire ça ! », et à dix-neuf ans, j’ai commencé des études musicales.

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Quel aspect de votre métier vous plaît le plus ? Quand je chante, je me sens vivant. Le travail quotidien et régulier, mais le fait que chaque jour soit différent. La rencontre avec des nouveaux metteurs en scène… et mon moment préféré : être sur scène ! Quel est votre événement « coup de cœur » de la nouvelle saison de l’OnR ? Je vais interpréter un petit rôle dans Stiffelio et j’ai hâte de commencer les répétitions. Je connais beaucoup d’opéras de Verdi mais Stiffelio sera une découverte.

Laurence Hunckler mezzo - soprano ( france)

Racontez-nous un souvenir marquant vécu sur la scène de l’OnR. Il y a eu Don Carlo de Robert Carsen qui m’a fait progresser dans la compréhension de l’importance du costume. Le chœur devait représenter la rigidité de l’Église telle qu’elle est décrite dans cet opéra. On avait donc des chapes de sept kilos. C’était d’abord une souffrance physique mais aussi le meilleur moyen d’ancrer cette rigidité dans nos corps. Parlez-nous d’un compositeur que vous aimez particulièrement. Luciano Berio avec notamment le cycle des Folk Songs car c’était une grande émotion de découvrir autre chose que l’écriture classique. C’est ce qui répond à mon besoin personnel d’ouverture et à l’envie


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