TERRASSES VAUBAN
Mettez le cap sur votre futur appartement
ST-ART 22
Par Patrick Adler, directeur de publicationDAVID LYNCH CINÉASTE, SCÉNARISTE, PHOTOGRAPHE, MUSICIEN ET PEINTRE
Pour sa 26e édition, ST-ART, la plus ancienne foire d’art contemporain en région, a souhaité mettre en exergue la photographie.
À l’initiative de Patricia Houg, directrice artistique, et en collaboration avec Ryo Tomo, photographe plasticien strasbour geois, ST-ART mettra donc à l’honneur la photographie en conviant Strasbourg art photography (dont Ryo Tomo est l’ini tiateur) autour d’une exposition théma tique et avec la création d’un secteur dédié aux galeries présentant des photographes contemporains ou historiques.
Le mois de la photographie Strasbourg art photography se tient également en syner gie avec ST-ART pendant tout le mois de novembre 2022, permettant à Strasbourg de se plonger dans l’art contemporain au-delà des quatre jours de la foire européenne d’art contemporain et de design (du 25 au 27 novembre, vernissage le 24 novembre).
Il s’agira également de la toute première édition de ST-ART dans son nouvel écrin. En effet ST-ART recevra le public et les exposants dans le nouveau parc des expo sitions de Strasbourg Events, réalisé par Kengo Kuma, et nul doute que les œuvres présentées par la sélection de galeries de cette édition 2022, permettront de séduire les visiteurs en portant le contenu au niveau du contenant qu’est ce magnifique nou veau parc.
Pour ST-ART c’est l’occasion de débuter une nouvelle histoire dans ce nouveau lieu, et on ne peut s’empêcher de penser que d’avoir choisi la photographie, son lien avec le cinéma et la narration, n’est évidemment pas un hasard.
L’œil parcourt toujours l’image et chacun, avec son propre regard, est capable de construire son propre récit sur cette image.
ST-ART 2022 est ouvert, ouvrez l’œil !
« Il est quasiment impossible de ne pas voir une sorte d’histoire émerger d’une image fixe. Et ça, je trouve que c’est un phénomène magnifique. »
ÉDITO
Le 24 novembre 2022, ST-ART soufflera sa 26e bougie. Après avoir fêté son quart de siècle, elle profite du plus beau des cadeaux : une implantation dans le tout nouveau Parc des expositions de Strasbourg, au pied des rives de l’Aar. Une œuvre en soi signée Kengo Kuma l’architecte japonais, gagnant du prestigieux Global Award for Sustainable Architecture.
Et elle méritait bien un tel écrin ; depuis 25 ans, ST-ART demeure une des toutes premières foires d’art contemporain en région, de par la qualité des œuvres qui y sont présentées et de la diversité des visi teurs et collectionneurs qui s’y pressent. Elle y accueillera de nou velles galeries, de jeunes galeries mais également des galeries fidèles, de renom, implantées à Strasbourg, à Paris, en France et en Europe.
ST-ART est synonyme de démarrage, de tremplin et c’est ce qui lui a valu sa réputation : c’est à Strasbourg que tout peut commencer, pour une galerie, un artiste ou une collection. Précurseur ST-ART l’est incontestablement : l’édition 2022 marquera les esprits notam ment par sa collaboration avec l’école Camondo et le regard tota lement innovant autour de l’Intelligence Artificielle et de l’Art du désigner Étienne Mineur.
Le soutien et l’adhésion de la Ville de Strasbourg à ST-ART per mettront d’appuyer cette position de foire tremplin en mettant en scène cette année des artistes récemment diplômés de la HEAR –Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg, et la Gedok Haus de Stuttgart, dont les structures célèbrent 70 ans de collaboration.
Toujours fière de son offre éclectique, la foire d’art contemporain de Strasbourg présente un plateau artistique où se côtoieront aussi bien l’art brut que l’art urbain grâce à la caution fidèle et sélective du comité artistique de ST-ART.
Au travers de l’exposition Synopsis coproduite par Strasbourg art photography, ST-ART mettra cette année en avant le lien si sensible qui unit le cinéma et la photographie.
Une nouvelle manière de rappeler combien l’art nous entoure, nous questionne, nous bouleverse.
L’équipe ST-ART
A N C E S C A G A R I T I
H O T O G R A P H I E SJean-Luc Fournier Nicolas Rosès
RETOUR SUR ST-ART 2021 EN IMAGES
UN 25 E ANNIVERSAIRE FÊTÉ AVEC SUCCÈS...
LE
2021
LA PRESSE NATIONALE ET INTERNATIONALE NE S’Y EST PAS TROMPÉE
« La foire d’art moderne et contemporain célèbre son 25e anniversaire en développant son ancrage territorial, tout en restant attentive à la façon dont les artistes captent les mutations du monde actuel. Sous l’impulsion de Patricia Houg qui la dirige depuis 2016, la foire strasbourgeoise a réussi à s’ancrer dans le calendrier des rendezvous de l’art contemporain en régions. Outre le soutien évident à la création, la manifestation défend aussi l’importance du rôle des galeries. »
— Bernard Marcelis, The Art Newspaper
“La foire strasbourgeoise, qui fête cette année sa 25e édition, renouvelle pour un tiers ses exposants. Expositions et conférences viennent à l’appui d’une volonté de monter en gamme. ».
— Anne-Cécile Sanchez, Le Journal des Arts
« Avec une exposition consacrée à l’écologie et du street art à prix doux, la foire d’art contemporain de Strasbourg a soigné son édition anniversaire. »
— Armelle Malvoisin, Beaux Arts Magazine
« ST-ART peut clamer haut et fort être la première foire d’art lancée en région, et aujourd’hui toujours l’une des plus importantes. »
Sur une invitation de Patricia Houg, directrice artistique de ST-ART, l’artiste vidéaste Tim White-Sobieski présentera dans l’enceinte de la foire son film Waiting for the God réalisé en 2015.
« CE FILM MAGNIFIQUE INTERPELLE NOS CŒURS ET NOS ESPRITS DANS UNE CINÉMATOGRAPHIE MÉTICULEUSE QUI PRÊTE ATTENTION À CHAQUE DÉTAIL. »
D’une qualité cinématographique unique, ce long métrage a été tourné dans un des endroits les plus étonnants de la planète, une ancienne cité italienne complètement abandonnée pas ses citoyens depuis de nombreuses années, mais placée sous la protection de l’UNESCO.
Hommage à la pièce de Samuel Beckett
En attendant Godot, chef d’œuvre de la philosophie existentialiste où deux per sonnes attendent quelqu’un qui ne vient jamais et interrogent l’absurde de nos vies, le film trouve dans ce lieu hors du temps un cadre à sa mesure.
L’artiste y transcende les frontières ethniques et géographiques dans un équilibre fusionnel entre paysages fan tasmagoriques et jeu d’acteurs à la présence intense. Émergent alors des questions universelles : « Qui sommesnous ? », « Où allons-nous ? », « D’où venons-nous ? ».
Ces interrogations sont au cœur du tra vail de Tim White-Sobieski, artiste polo nais installé à New York au début des années 1990 et qui, après des études d’architecture s’est consacré, depuis New York et Berlin, aux arts visuels et au cinéma ainsi qu’à l’exploration de la peinture, la sculpture, la photographie.
En 2005, il a été invité ainsi que James Turrell et Olafur Eliasson à créer une œuvre d’art pour le magasin phare Louis Vuitton sur les Champs-Élysées à Paris. Il s’agissait d’un mur vidéo à fibre optique programmé sur 24 mètres de long, ce qui était à l’époque unique au monde.
AFFINITÉ ENTRE ABSTRACTION VISUELLE ET LITTÉRATURE
Après une nouvelle collaboration avec Louis Vuitton en 2006 autour d’une exposition intitulée Icônes , Tim WhiteSobieski a créé pour l’aéroport de
Kimpo à Séoul un mur vidéo composé de 144 moniteurs LCD verticaux synchroni sés. Intitulé Eau et Terre , ce projet visait à propager les éléments universels qui évoquent la sensation de voler.
Depuis sa première exposition newyorkaise consacrée aux projets Blue Paintings , Tim White-Sobieski n’a cessé de creuser au plus profond de l’expé rience humaine dans la relation à soimême et à l’univers développant ainsi une affinité entre abstraction visuelle et littérature.
Avant Samuel Beckett, il s’était tourné vers des icônes de la littérature américaine telles que Walt Whitman, John Steinbeck, Kurt Vonnegut, John Updike, J.F. Salinger, William Faulkner et Robert Penn Warren omniprésents dans son œuvre.
Musicalement, l’artiste compose luimême la plupart des bandes sonores
de ses films et vidéos, mais il s’appuie aussi sur le travail de contemporains tels que Brian Eno, David Byrne, Robert Fripp, Pierre Schaeffer, Pierre Boulez et Steve Reich ainsi que sur les œuvres de maîtres classiques parmi lesquels Johann Sebastian Bach.
Dans Waiting for God, l’installation vidéo est synchronisée à 4 canaux avec trame sonore et musique de Henry Purcell et Giovanni Battista Pergolesi.
Ce film magnifique interpelle nos cœurs et nos esprits dans une cinématogra phie méticuleuse qui prête attention à chaque détail dans l’éclairage, la com position et la navigation de la caméra au fil d’un récit dont la narration n’ou blie pas les traditions de mise en scène théâtrale.
S’y déploie de façon magistrale le lien entre le cinéma et la photographie. a
CINÉMA ET PHOTOGRAPHIE UN LIEN SI SENSIBLE…
Sur une idée de Patricia Houg, directrice artistique de ST-ART, un ensemble d’expositions, porté par l’artiste Ryo Tomo, explore les liens entre le 7e et le 8e art. Pour l’occasion, les dates de l’événement Strasbourg art photography ont été avancées, pour plus de synergie avec ST-ART…
Le fil conducteur de cette innova tion sera le lien qui existe entre le cinéma et la photographie. Nombre d’œuvres cinématographiques font en effet appel au 8e art, et ceci dans de remar quables affinités.
L’artiste Ryo Tomo présente, au cœur de la foire, une exposition autour de la pho tographie et le cinéma et met en scène ce lien si sensible entre le 7e et le 8e art.
C’est sur une idée de départ, proposée par Patrica Houg, directrice artistique de ST-ART, et baptisée Synopsis que Ryo Tomo bâtit ce projet qui s’articulera autour d’une exposition présentant une sélection de photographes dans une narration éta blissant un lien avec une œuvre cinéma tographique, la projection de vidéos, la projection d’un film de l’artiste vidéaste Tim White-Sobieski et la présentation d’une installation du couple d’artistes strasbourgeois Dool. a
RYO TOMO UN DIALOGUE ENTRE CINÉMA ET PHOTO
Si ST-ART continue avec force et conviction d’accueillir la peinture moderne et contemporaine, le dessin, les éditions et les autres expressions artistiques dans un souci de diversité et de présentation de l’univers plastique de son temps, sa 26e édition questionnera plus particulièrement la place de la photographie dans l’art, et notamment les relations entre cinéma et photographie. Entretien avec la cheville ouvrière de ce projet, le photographe strasbourgeois Ryo Tomo…
Quelle est la genèse de cette rencontre entre le cinéma et la photographie ?
C’est Patricia Houg, la directrice artis tique de ST-ART qui m’a proposé cette col laboration sur le dialogue entre le cinéma et la photo. Évidemment, je n’ai pas réfléchi longtemps et nous avons entamé ensemble tout un travail basé sur des envois de ma part parmi toute une collection d’images extraites de l’événement Strasbourg art photography, le mois de la photo dans notre ville qu’on a décidé ensemble de décaler de mars à novembre pour pouvoir organiser cet événement lors de ST-ART. J’ai conservé le même système mis en place depuis longtemps : quarante-cinq photographes qui exposent leurs images dans vingt-cinq lieux à travers de la ville, donc entre quatre et cinq cents photos exposées, des événements, etc.
Les choix ont été difficiles ?
Non, car Patricia est une très bonne amie et la complicité a été immédiate. Heureusement car elle a été entravée par quelques petits soucis de santé et j’ai dû finalement porter le projet en absence car toute la communication avait été lancée sur la thématique cinéma et photographie. Mais c’est vraiment elle qui a été à l’origine de ce projet et qui l’a bâti entièrement… Donc, Strasbourg art photographie pré sentera sur ST-ART un espace dédié à la thématique : il ne s’agira pas de photos techniques de plateaux ou autres mais bien de photographies artistiques sur l’uni vers du cinéma. En l’absence de Patricia, j’ai ajouté de nouveaux contenus et l’es sentiel se distribuera sur deux parties. La première sera constituée d’images qui rap pelleront l’un ou l’autre film…
Un exemple ?
Il y en aura beaucoup… Nous allons par exemple présenter une série de plu sieurs images, une série appelée La cla vicule de Luc, en hommage bien sûr au Genou de Claire, le film de Éric Rohmer. Une autre image, celle d’un cosmonaute avec un tabouret fera irrésistiblement penser à 2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. Et ainsi de suite… Mais il y aura aussi deux écrans vidéo avec des petits films qui eux aussi en évoqueront de bien plus grands… Pour compléter tout cela, les visiteurs de ST-ART pour ront découvrir une énorme installation de Dool – Diane Ottawa et Olivier Lelong – un couple d’artistes strasbourgeois autour d’un film de Alain Robbe-Grillet et une toile de René Magritte qui s’appellent tous deux La Belle Captive a
STRASBOURG ART PHOTOGRAPHY 2022 AFFIRME SON POSITIONNEMENT EUROPÉEN
ET INTERNATIONAL
Avec des œuvres photographiques proposées par des artistes venant d’Allemagne, d’Espagne, de Pologne, du Canada, de Géorgie, d’Inde ou de Chine, et bien sûr, de France le mois de la photographie à Strasbourg s’affirme comme une manifestation d’envergure internationale. Au total près de 50 photographes exposeront environ 400 clichés dans plus de 20 lieux différents à travers la ville mais aussi sur le web avec, cette année, la mise en place d’une galerie virtuelle, véritable prouesse technologique. Cette galerie virtuelle propose une déambulation dans plusieurs espaces d’exposition faisant écho au parcours physique dans les rues de la capitale européenne. Ainsi, la photographie contemporaine s’allie à la haute technologie pour faire de Strasbourg art photography un événement moderne qui s’inscrit parfaitement dans son temps. Si la présence internationale de cette manifestation est indéniable, celle d’artistes strasbourgeois et alsaciens est assurée par des photographes qui apportent des contenus originaux et forts, ce qui prouve que l’art (photographique) en région est à la fois dynamique et de grande qualité. La présence féminine est également importante avec des artistes allemandes, entre autres, venues en force cette année.
GALERISTES PETIT TOUR D’HORIZON
Comme beaucoup de secteurs, l’art contemporain, à peine remis des conséquences de la pandémie due au virus du Covid, se voit percuté par la crise inflationniste actuelle. Comment les galeristes vivent-ils cette époque, sont-ils inquiets ? Petit tour d’horizon avec quatre d’entre eux, présents cette année à ST-ART.
Georges-Michel Kahn gérant de la Galerie Kahn Ars-en-Ré
Quelles sont les principales raisons qui vous ont motivé pour que votre galerie soit présente à ST-ART 2022 ?
Strasbourg reste pour moi une étape incontournable dans l’année. En 1997 j’ai ouvert une galerie à Strasbourg sur la place du Musée d’Art Moderne et Contemporain, musée avec lequel j’avais noué de fortes relations. J’ai quitté Strasbourg en 2005 et c’est avec plaisir que je reviens tous les ans retrouver mes amis et tous les ama teurs d’art. Je n’ai pas manqué une seule édition depuis vingt-cinq ans.
Quels artistes et œuvres avez-vous décidé de présenter sur votre espace ?
Cette année, ma thématique sera autour de la littérature et des livres, on pourrait appeler mon espace Le salon lit téraire de la Galerie Kahn. J’y présenterai des œuvres et de nombreuses éditions ainsi que des livres en tirage de tête. On pourra y retrouver mes artistes habituels comme Aubertin, Ben, Ducorroy, Laszlo et Parant, mais également de nouveaux artistes à découvrir…
La dynamique du marché de l’art contem porain peut-elle être impactée par la crise économique actuelle qui succède aux conséquences de la pandémie Covid qui ont considérablement bouleversé les rendez-vous habituels des profession nels et des collectionneurs ? Êtes-vous inquiet ?
KahnJe pense qu’il faut absolument partir à la Foire plein d’optimisme et les col lectionneurs restent toujours friands de foires et de salons. Suite à cette pan démie, les gens ont besoin de se faire plaisir, passent beaucoup plus de temps chez eux et semblent privilégier leur bien-être et l’art y participe. Le succès, cette année, de Paris + et de Modern Art Fair en est l’exemple flagrant. a
Joël Duccoroy – Étagères de livres 2022 Plaques minéralogiques
Bernard Aubertin – Vies et légendes de Jacques Lacan 2011 – Livre brûlé
Rémy Bucciali directeur des Éditions
Bucciali Colmar
Quelles sont les principales raisons qui vous ont motivé pour que votre galerie soit présente à ST-ART 2022 ?
La galerie est présente sur la foire depuis sa création, il y a vingt-cinq ans. C’est pour nous un espace de rencontre et d’échange important avec notre public alsacien et un rendez-vous immanquable.
Quels artistes et œuvres avez-vous décidé de présenter sur votre espace ?
Cette année a été riche de nouvelles éditions et collaborations, nous avons donc décidé de mettre les nouvelles productions de l’atelier à l’honneur. Nous présente rons une série d’aquatintes très colorées de Didier Guth, les nouvelles gravures de Vinça Monadé et celles de Daphné Gamble, une grande pointe sèche de Michel Cornu, des monotypes de Raymond Waydelich… Un certain nombre d’artistes sont venus pour la première fois en résidence aux Éditions, dont le danois Mathias Malling Mortensen. Nous présenterons également sa série d’aquatintes. Enfin, les premières épreuves du Tarot de Marseille d’Alma Bucciali seront disponibles.
La dynamique du marché de l’art contemporain peut-elle être impactée par la crise économique actuelle qui succède aux conséquences de la pandémie Covid qui ont considérablement bouleversé les ren dez-vous habituels des professionnels et des collectionneurs ? Êtes-vous inquiet ?
Le modèle des foires et salons peine en effet à se relever des dégâts occasion nés par la pandémie. Le public semble plus réservé et moins prompt à se déci der que les années qui ont précédé le Covid. Les dernières foires auxquelles l’atelier a participé ont été difficiles pour nous, d’autant plus qu’en tant qu’édi teurs, nous devons réaliser un volume de ventes plus important pour rentabiliser les stands. Cependant, en tant que “fidèles” de ST-ART, nous sommes connus depuis longtemps des collectionneurs et des visi teurs. Nous sommes plutôt confiants pour le déroulement de cette édition... a
Mathias Mailling Mortensen
Aquatinte 56x76
Didier Guth –
Aquatinte 50x65
Yannick Kraemer Kraemer Gallery Strasbourg
Quelles sont les principales raisons qui vous ont motivé pour que votre galerie soit présente à ST-ART 2022 ?
J’ai une affection particulière pour ST-ART, une foire d’art contemporain à laquelle je me rendais déjà en tant qu’amateur d’art, puis lors de perfor mances que j’organisais avec le groupe de coiffure Kraemer International. Il me semblait logique, au moment du lance ment de Kraemer Gallery, d’y être présent lors de cette édition 2022. C’est l’occasion pour moi de présenter un nouveau concept de galerie itinérante avec des accrochages in situ à destination des initiés bien sûr, mais aussi des néophytes.
Quels artistes et œuvres avez-vous décidé de présenter sur votre espace ?
J’ai une passion pour les artistes issus des différents courants issus du Pop’Art ; cela concerne aussi bien les Nouveaux Réalistes, les membres de la Figuration Libre, les Young British Artists que l’underground américain. Je présente une sélection de pièces signées Niki de Saint Phalle, Gérard Schlosser, Jacques Villeglé, Robert Combas, Peter Klasen, Wim Delvoye, Jeff Koons, Jan Fabre, Damien Hirst, Aboudia, mais aussi des artistes alsaciens tels que Marie Marziac, Daniel Gasser et Damien Ligier. J’aurai également l’occasion de faire découvrir certains jeunes artistes français, africains ou asiatiques. Je m’accorde la possibilité de surprendre avec des talents en deve nir. D’aujourd’hui pour demain.
La dynamique du marché de l’art contemporain peut-elle être impactée par la crise économique actuelle qui succède aux conséquences de la pandémie Covid qui ont considérablement bouleversé les rendez-vous habituels des professionnels et des collectionneurs ? Êtes-vous inquiet ?
La question n’est pas aisée. Nous savons que le marché de l’art contem porain vit actuellement des situations fortement contrastées. L’année 2022 a
été compliquée pour certains galeristes hexagonaux dans la mesure où, face à l’inquiétude de l’évolution de la situa tion économique, les collectionneurs diffèrent parfois leurs achats. Après, je constate à titre personnel que, malgré tout, les œuvres continuent de se vendre et circuler fortement. Aujourd’hui, nous ne sommes pas en mesure de savoir de quoi sera fait l’avenir. À la crise sanitaire a succédé la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Nous allons malheureuse ment de surprise en surprise. Certains pourraient penser qu’il est hasardeux de se lancer dans l’aventure d’une gale rie aujourd’hui. Alors, suis-je inquiet ? Aujourd’hui, qui ne l’est pas ? Or je crois que l’art reste en capacité d’ouvrir une voie pour des amateurs que je sais de plus en plus nombreux. Et je continue de fortement croire en l’avenir et en la force fédératrice et rayonnante de la création en général et de la création contempo raine en particulier. a
Victor Fitoussi directeur de la Galerie Saltiel-KMG Paris Aix-en-Provence
Quelles sont les principales raisons qui vous ont motivé pour que votre galerie soit présente à ST-ART 2022 ?
Nous sommes présents depuis de nombreuses années au sein du salon ST-ART et restons dans cette continuité. Chaque année, nous sommes ravis de retrouver nos collectionneurs fidèles.
Quels artistes et œuvres avez-vous décidé de présenter sur votre espace ?
Cette année, nous présentons des œuvres de Robert Combas, César, Monory, Niki de Saint Phalle, Antonio Segui, Taher Jaoui et Ugo LI…
La dynamique du marché de l’art contemporain peut-elle être impactée par la crise économique actuelle qui succède aux conséquences de la pandémie Covid qui ont considérablement bouleversé les rendez-vous habituels des professionnels et des collectionneurs ? Êtes-vous inquiet ?
C’est un marché très soutenu, en pleine croissance et expansion. C’est aussi un marché qui se porte plutôt bien par rapport aux différentes crises et qui sait s’adapter et s’articuler aux différentes attentes de son public. a
Projet d’étudiant avec une IA.
Ouverte au design depuis 2019, ST-ART entame cette année une collaboration inédite avec l’École Camondo qui présentera les travaux issus d’un Workshop d’étudiants mené en septembre dernier.
Le thème du workshop était l’explo sion du Machine learning dans nos métiers » précise Étienne Mineur designer, éditeur et enseignant.
Avec une question : comment se position ner et appréhender ces nouveaux outils de l’Intelligence Artificielle (IA) ?
Neuf groupes de trois étudiants ont donc consacré sept jours pleins à explorer ces terres inconnues où une image peut naître non pas d’un coup de crayon, mais d’un brassage de données réquisitionnées par un texte écrit appelé le « prompt ».
Certains ont travaillé à partir du dernier numéro de Vogue France et sont parvenus
à en reproduire les photos à partir d’un simple descriptif. D’autres ont demandé à l’IA de proposer des extensions à des bâtiments d’architectes « très connus ».
D’autres encore ont exploré des pistes plus débridées : l’invention d’une nou velle espèce d’insecte fantastique et fluorescent, un jeu de cartes des sept familles de designers conçu à partir d’ob jets générés par l’IA « dans le style de », une exposition de photos d’Henri Cartier Bresson jamais prises par l’artiste, mais faisant illusion… de loin, un livre pour enfants dont images et textes sont nés de l’IA, deux scenarii de science-fiction dont les mots-clés ont servi de « prompt » pour la génération d’images, du mobi lier et des lampes composés de fruits et
légumes à la manière d’Arcimboldo, un compte instagram résumant la vie artifi cielle d’une personne totalement fictive.
AGILITÉ LANGAGIÈRE VERSUS AGILITÉ DU GESTE
« Le but du Workshop était de jouer avec ces nouveaux outils que doivent ou devront gérer nos étudiants, pour suit Étienne Mineur. Ils en ont décou vert les “biais” – “montre-moi une femme très belle” fait systématiquement appa raître une femme ressemblant à Cindy Crawford par exemple – mais ils ont aussi pu comparer les rendus des différentes IA et – dans le cas de l’exercice sur Vogue –
appris à affiner leur vocabulaire et mieux structurer leurs textes afin de produire des images ressemblant au plus près à celles du magazine. »
Vertigineux, ce nouveau monde des pos sibles où l’agilité langagière prime sur l’agilité du geste inquiète-t-il les étu diants de l’École Camondo ?
« Les designers ne se sentent pas en danger », répond leur professeur. « Ils perçoivent que ce n’est que du “bluff”, de jolies images, mais qui manquent de “sens” ».
« Il s’agira sans doute pour eux de manier subtilement les références culturelles, de pousser leur imaginaire aussi loin que
Alexandre Flyneon, fluorescent 22possible pour sortir de la normalisation, de préserver leurs productions des tenta cules de l’IA (stratégie complexe à mettre en œuvre si l’on veut se faire connaître), de développer une IA personnelle cen trée sur sa propre production ou ses réfé rences pour ne pas se laisser phagocyter par des millions d’autres références, affir mer sa position d’auteur. Sans oublier de se focaliser sur l’empathie, la politique et l’éthique, espaces que les IA ne peuvent – à ce stade – pas appréhender. »
« De nouvelles formes, de nouvelles manières de travailler et de penser le monde vont émerger de ces outils désormais omniprésents », conclut Étienne Mineur qui affiche « une grande confiance en la capacité des jeunes desi gners de questionner l’IA », de s’y adap ter pour lui trouver de nouveaux usages ou la… contourner. a
NOUVELLES FORMES, DE NOUVELLES MANIÈRES DE TRAVAILLER ET DE PENSER LE MONDE VONT ÉMERGER DE CES OUTILS DÉSORMAIS
OMNIPRÉSENTS. »
« DE
Surréalice
Deux musées, deux expositions et un titre : S urréalic e qui invite à aller plus loin à la poursuite du lapin blanc.
Conte complexe défiant la logique pas toujours logique au profit du para doxe, de l’absurde et du bizarre, Alice et son univers se sont imposés auprès des avant-gardes artistiques des années 1930. Louis Aragon lui fit honneur dans la revue Le surréalisme et la révolution marquant ainsi les prémisses d’un héritage où Lewis Carroll rejoindra Rimbaud, Swift, Marx ou Lautréamont dans le panthéon surréaliste.
Le MAMCS en rend compte au fil d’une centaine d’œuvres présentées dans une surprenante scénographie où elles dialoguent avec des spécimens du musée zoologique.
Tout aussi étonnant, le préambule de l’ex position a été confié à l’artiste Monster Chtewynd.
Au musée Ungerer, l’exposition Illustr’Alice est consacrée plus spécifi quement à l’illustration d’ouvrages sur le thème d’Alice. Elle explore l’univers du livre pour enfants, mais également les registres plus inattendus de l’illustration d’humour ou de la satire.
Nonsense tous azimuts, mais avec des expressions graphiques très diverses et des aspects spécifiques selon les sensi bilités géoculturelles des artistes.
DEUX EXPOS PHOTOS
Mise à l’honneur par ST-ART, la photogra phie peut aussi être explorée dans deux expositions organisées dans la ville.
L’une se tient à la galerie Stimultania qui propose Cinq histoires de famille
révélées par cinq auteures éditées par Filigranes Éditions.
Familles éclatées, recomposées, lieux de l’intime, espaces du secret révélé, champs d’enquête sur le passé, ces récits recomposent un puzzle qui démontre la richesse d’un thème devenu un genre à part entière ces dernières années.
Autre exposition collective, mais à La Chambre, Paysage Présage met en avant la photographie contemporaine ukrai nienne au travers d’œuvres sélection nées par la directrice du Festival Odessa Photo Days dont la 8e édition qui devait se tenir en mai 2022 a dû être annulée plusieurs fois.
Se mêlent dans ces photos prises avant l’agression armée russe, les sen timents d’identité et d’appartenance, la destruction d’un passé soviétique et la préparation inconsciente à un scénario du pire. a
Musée d’Art moderne et contemporain 1 Place Jean Arp www.musees.strasbourg.eu musee-d-art-moderne-et-contemporain
Musée et centre international de l’illustration Tomi Ungerer 2 rue de la Marseillaise www.musees.strasbourg.eu musee-tomi-ungerer
Galerie Stimultania 33, rue Kageneck www.stimultania.org
La Chambre 4 Place d’Austerlitz www.la-chambre.org
En cet automne 2022, Strasbourg devient pays des merveilles et accueille en deux lieux – le musée d’art moderne et contemporain ainsi que le musée Tomi Ungerer – Lewis Carroll et sa blonde héroïne Alice.Alice à la neige, Roland Topor, 1970
(À droite)
Dans les cols désastreux la folie en montre la raison, Anonyme-Léonie
Musée Würth – Erstein La splendeur de l’Art brut
Avec Art brut. Un dialogue singulier avec la collection Würth, le musée Würth déploie une exposition puissante qui touche à l’intime, tant chez les artistes exposés que chez les visiteurs.
I
mpossible de tricher lorsque l’on est confronté à ces œuvres à vif, créées hors circuit, hors carrière, hors réfé rences par des artistes qui n’ont souvent pas conscience de l’être, mais qui ne pourraient pas survivre sans l’être.
« Le vrai art est toujours là où on ne l’attend pas », écrivit Jean Dubuffet en 1949 dans le catalogue de l’exposition montée par la « Compagnie de l’art brut » à la galerie parisienne René Drouin…
Défini par ce même Jean Dubuffet en 1945, l’art brut correspondait à l’époque
aux créations réalisées par des patients d’hôpitaux psychiatriques et collection nées par leurs médecins. Il se complexi fia par la suite et s’affranchit du champ strict de l’art asilaire, mais resta large ment conservé au sein de fonds privés rassemblés par des passionnés.
C’est à l’un de ceux-ci que l’exposition du musée Würth doit d’avoir vu le jour comme le confirme sa directrice MarieFrance Bertrand en évoquant le galeriste strasbourgeois Jean-Pierre Ritsch-Fish.
« Il nous a amenés vers l’art brut, sans sa connaissance fine et intime du sujet nous ne serions pas lancés. C’est lui aussi qui nous a donné accès aux autres col lectionneurs privés. Ils étaient neuf. Tous ont accepté et tous sont venus au vernis sage ce qui fut très gratifiant pour nous, mais ce qui prouve aussi leur attache ment aux œuvres. »
Ell es créent un monde d’altérité avec lequel on se sent pourtant en réson nance et racontent dans leur accrochage l’histoire de l’art brut depuis sa mise en lumière par Jean Dubuffet.
Avec aussi, à chaque fois, quelques phrases relatant le chemin de vie de ces artistes enfin visibles. « Des gens brisés qui ont presque pu être sauvés par ces œuvres qu’ils ont produites », relève Marie-France Bertrand infiniment « tou chée » par ces êtres et par ces créations qu’elle sera heureuse de côtoyer au quo tidien jusqu’au 23 mai prochain.
Ouverte par Ira de Baselitz, l’exposition poursuit un dialogue entre artistes de la collection Würth et artistes de l’art brut. En début de parcours par exemple, Emil Nolde côtoie les travaux de Paul Goesch, victime du programme d’extermination des malades mentaux mis en place sous le IIIe Reich et ceux de Théodore Wagemann. Prè s de 160 œuvres sont rassem blées, toutes singulières dans leur expression, leurs techniques, leurs sup ports, leurs matières.
Auc une excuse donc pour ne pas aller voir cette exposition qui se veut « une respiration sur l’art brut », comme l’écrit Jean-Pierre Ritsch-Fish.
« N otre ambition est d’ouvrir des portes pour donner envie d’aller plus loin, poursuit-il, d’inviter à la découverte ».
En se souvenant que dans « art brut », « il y a le mot art, tout simplement ». a www.musee-wurth.fr
« DANS ART BRUT, IL Y A LE MOT “ART” TOUT SIMPLEMENT »
JUMELAGE LA VILLE DE STRASBOURG EXPOSE SIX ARTISTES EN RÉSIDENCES CROISÉES AVEC
STUTTGART
Jumelée avec Stuttgart depuis 60 ans, la Ville de Strasbourg a voulu marquer le coup de cet anniversaire en présentant sur ST-ART 2022 le travail de six artistes accueillis dans le cadre du programme des Résidences croisées entre ces deux villes.
« T rois artistes de part et d’autre », précise Gabrielle Kwiatkowski en charge du projet pour la Ville de Strasbourg, « le but étant de mettre en place pour chacun et chacune d’entre eux des séjours de trois mois dans l’“autre ville” ».
Pandémie oblige, l’organisation de ces dernières résidences croisées a dû tenir compte des restrictions sanitaires appli quées de part et d’autre du Rhin entre 2018 et 2021, l’objectif des trois mois a été atteint, pas de manière continue, mais il a été atteint.
« C’était important, il fallait maintenir le lien », poursuit Gabrielle Kwiatkowski en précisant les opportunités créées par ces Résidences d’artiste qui permettent aux lauréats et lauréates de poursuivre leur réflexion sur leur travail, mais à dis tance et dans un cadre différent, de pré senter cette démarche en la confrontant aux professionnels et au public y compris dans des formats différents des expo sitions, de sortir du quotidien, de prati quer une autre langue et, pourquoi pas, de nouer des liens personnels et profes sionnels qui pourront être déterminants dans la suite d’une carrière.
Créé il y a vingt ans, ce programme est porté à Strasbourg par la Direction des Relations européennes et internationales en association avec la Direction de la Culture ainsi que par la Haute École des Arts du Rhin (HEAR).
À Stuttgart, c’est le Kulturamt de la ville qui met en œuvre l’accueil des artistes français en partenariat avec la GEDOK (Gemeinschaft Deutscher und Oesterreichischer Künstlerinnenvereine aller Kunstgattungen).
DES ARTISTES AUX UNIVERS TRÈS DIFFÉRENTS
« Pour Strasbourg, trois artistes aux pra tiques très différentes se retrouvent aux cimaises de ST-ART, précise Gabrielle Kwiatkowski.
Clara Cornu produit des images qui peuvent être sous-verre ou investir des objets, du mobilier.
Émilie Picard est peintre et ses toiles se caractérisent par l’effacement, la dis parition du motif par le blanc. Léonie Risjeterre déploie quant à elle son uni vers dans l’édition, la BD, la gravure. »
Les trois artistes allemandes ont, elles aussi, chacune leur univers.
Lenka Kühnertová est designer tex tile, elle s’appuie sur la sérigraphie pour produire ses œuvres, mais à Strasbourg elle a profité notamment des ateliers de la HEAR pour s’ouvrir à d’autres pratiques et travailler sur le motif.
Caro Krebietke interroge la société contemporaine et l’écologie dans des œuvres étonnantes et engagées, plus difficiles à « classer » et Martina GeigerGerlach soucieuse de « rendre visibles » des émotions et des situations sociales et politiques présentera son étonnant « Le parlement rêve. Un tableau poétique du Parlement européen » imaginé lors de sa résidence strasbourgeoise de 2019.
Des œuvres diverses dans leur théma tique, leur approche, leur technique et leur format (18 mètres pour Le Parlement rêve qui recrée l’hémicycle européen), des œuvres nées d’un chassé-croisé trans frontalier entre Strasbourg et Stuttgart destiné à se poursuivre tout comme les autres résidences croisées organisées par la capitale alsacienne en partenariat avec Dresde et Gdansk. a
Ci-dessus : Clara Cornu – L’Arrivée sur Saint-Jean, 2022, peinture à l’huile sur pare-brise
À gauche : Lenka KühnertováMademoisel Mathilde, 2018, Wandobjekt/ Tapete, Musée Alsacien-Strasbourg
LE
ST-ART 2022 LES GALERIES
LE CATALOGUE ST-ART 2022 LES ASSOCIATIONS
26e ÉDITION DU 25 AU 27 NOVEMBRE 2022
LIEU
Parc des Expositions – Hall 2 Rue Herrenschmidt 67082 Strasbourg
ACCÈS
Tramway : lignes B et E, station Wacken
Voiture : autoroute A350, sortie 1, direction Wacken – Parc des Expositions
Co-voiturage : Profitez du co-voiturage pour vous rendre à ST-ART www.covoiturage.fr
Taxis, navettes : www.taxi13.fr www.taxistrass67.fr www.navette67.com
DATE ET HORAIRES
Du 25 au 27 novembre 2022
Vernissage : jeudi 24 novembre de 15h à 22h (sur invitation)
Ouverture au public : du 25 au 27 novembre de 11h à 20h
TARIFS
Plein tarif : 12€
Tarif internet : 10 €
Tarif professionnel/réduit : 9 € (galeries d’art, amis musées, étudiants…) Gratuit pour les moins de seize ans. Gratuit pour les personnes en situation de handicap.
Tarif réduit pour les accompagnants de personnes en situation de handicap : 9€ Gratuit pour les groupes scolaires le vendredi.
RENSEIGNEMENTS
03 88 37 67 67 www.st-art.com
REMERCIEMENTS
Nous remercions l’ensemble des équipes de Strasbourg Events, ainsi que le Groupe GL Events, la Ville et Eurométropole de Strasbourg pour leur collaboration à ST-ART.