2 minute read

La Vision

« Et si nous osions autochtoniser la construction des villes modernes, intégrer des systèmes de savoirs autochtones et les placer au cœur de la transformation des liens et des relations entre les gens? »

Melanie Sack, Centre d’amitié autochtone mi’kmaw, participante au Camp Participatory City sur l’île Wasan en 2019

Advertisement

La connaissance des écosystèmes participatifs pratiques de la Participatory City Foundation, combinée au vaste réseau d’agentes et agents de changement et de leaders sectoriels de la Fondation McConnell ont donné naissance à un partenariat enraciné dans la mobilisation et le savoir local. Même dans le protocole d’entente, nous savions au sein de la Fondation que nous embarquions dans un partenariat d’un autre genre, où il ne s’agit pas d’une relation entre un organisme qui offre du financement et un organisme qui le reçoit, mais plutôt d’un travail d’équipe réel exigeant des relations de travail intimes à toutes les étapes, de la planification d’un calendrier à la prise de décisions importantes.

La Fondation McConnell, la Participatory City Foundation, la Maison de l’innovation sociale (MIS) et MaRS Solutions Lab ont animé conjointement le Camp Participatory City sur l’île Wasan en Ontario en juillet 2019. Celui-ci rassemblait des urbanistes et des spécialistes de l’innovation civique du Canada et d’ailleurs. Il s’est avéré être un moment central du parcours de Canada participatif, marquant le début d’une stratégie et d’un partenariat pancanadiens ayant éventuellement mené à la phase de R et D sociale en 2020. Les personnes présentes ont pu explorer comment bâtir, développer et financer le modèle londonien au sein de communautés canadiennes. Elles ont également dressé une liste de principes clés pour catalyser la phase de R et D sociale :

• Intégrer la réconciliation à l’approche pancanadienne

Les communautés autochtones doivent prendre part de façon significative au processus de conception de Canada participatif. • Permettre la participation de tout le monde, tous les jours pour aborder les nombreux enjeux interdépendants qui touchent nos communautés. • Concevoir et intégrer la plateforme comme un écosystème vivant. • Songer à offrir du soutien à des projets en dehors des lieux cibles. Établir des liens avec des résidentes et résidents qui ne vivent pas là où les interventions ont lieu pour mieux tenir compte de leurs besoins au moment de concevoir le modèle. • Bâtir des partenariats novateurs avec des gouvernements pour faire progresser les innovations institutionnelles et réglementaires. • Établir des liens entre les établissements universitaires et les espaces civiques au sein de l’écosystème participatif. • Fournir une plateforme quotidienne aux résidentes et résidents pour faire l’essai et accroître l’ampleur d’idées visant à résoudre des problèmes sociaux. • Cartographier les suspects habituels et inhabituels pour les inviter à faire partie de ce mouvement de changement transformateur.

This article is from: