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L'homme aux 10 tonnes
from Aroma FR 02/23
by Pistor AG
Seriez-vous capable de soulever chaque jour le poids de deux éléphants?
Ce n'est pas un problème pour Tamas Filyo, homme-orchestre de notre Centre de Transbordement. Il nous raconte pourquoi il fait malgré tout du sport, ce qui l'a amené de Budapest à Rothenburg et ce qui fait sa fierté.
Texte: Raphael Dorigo
Rothenburg. Le soleil est au zénith. Tandis que la plupart des collaborateurs se rendent au restaurant du personnel «Brioche» pour aller se sustenter, une Mazda blanche avec une plaque lucernoise tourne le coin. Un jeune quadragénaire bien bâti émerge du siège conducteur. Son regard est vif, sa poignée de main, franche. Il se présente: «Salut, je suis Tamas».
Performant à chaque instant
Nous suivons Tamas jusqu'à son poste de travail au Centre de Transbordement (CT)
Ouest. Des collègues s'affairent à remplir des chariots dans un grincement d'engins et d'appareils. Quotidiennement, ils déplacent entre 300 et 400 tonnes à la seule force de leurs muscles, soit entre 10 et 20 tonnes par personne. Nous demandons à Tamas de nous expliquer comment il fait. «C'est une question d'expérience et d'attitude. Je ne baisse jamais les bras et je cherche toujours à m'améliorer et à apprendre.» S'ajoute à cela qu'il porte plusieurs casquettes: il supplée le chef d'équipe et a montré un sens certain du recrutement et de l'initiation des nouvelles recrues. «J'aime cette diversité. Et puis, j'aime les gens ici», explique tout sourire ce supporter de la Juventus.
De l'autodiscipline pour affronter le quotidien
S'il a grandi à Budapest, capitale de la Hongrie, il a passé les 15 dernières années en Suisse, où il a trouvé l'amour. «Nous nous sommes rencontrés en vacances, sur une plage espagnole», raconte le végane convaincu. Il passe peu à peu au suisse allemand. L'intégration est essentielle à ses yeux. Tout comme l'autodiscipline: il bondit hors du lit à 7 heures du matin. Il commence par une séance de méditation et de sport (sit-ups, jogging ou yoga) avant de passer en cuisine. Pardon, du sport? «Nous sollicitons énormément notre corps, explique Tamas, mais nous faisons souvent les mêmes mouvements. Il faut compenser cela pour éviter les blessures.»
Fier de Pistor et de son équipe
Malgré la forte hausse des commandes, le CT tourne comme une horloge: «Nous avons une super équipe qui se donne à fond et est très bien organisée. Je suis fier que nous puissions contribuer au succès de l'entreprise.» En outre, Pistor a fait preuve de proactivité en augmentant l'effectif en temps utile. Il y a une chose cependant qu'il souhaiterait, tout comme son équipe: «Un peu plus de reconnaissance et d'appréciation. Je pense que beaucoup n'ont pas conscience du travail réalisé ici quasiment 24 heures sur 24.» Sur ces mots, il s'attaque au prochain chargement. C'est compris et noté, Tamas. Peut-être cet article y contribuera-t-il.