#Bruxelles entreprendre intelligemment dans un monde digital novembre
Digital transformation know how
#Bruxelles entreprendre intelligemment dans un monde digital novembre
Digital transformation know how
DÉVELOPPEMENT URBAIN
Tour & Taxis et le quartier d’affaires de Bruxelles Nord réservent plus d’espace au logement et aux loisirs.
MOBILITÉ
Gand rationalise son trafic et ses visiteurs grâce à l’analyse de données.
RÉSEAU
La fibre offre des opportunités à chaque Bruxellois, chaque entreprise et chaque fournisseur télécom.
INFRASTRUCTURE URBAINE
Le smart lighting, la smart energy et la surveillance des routes permettent d’économiser des coûts et d’assurer une gestion plus efficace.
La co-création est le fruit de nouvelles rencontres. L’association d’idées, de technologies et d’expertises est la meilleure façon de trouver des solutions innovantes face aux enjeux de demain.
Ensemble donnons forme à vos idées.
Osez explorer de nouvelles collaborations.
ou surfez sur proximus.be/cocréation
La digitalisation est depuis longtemps déjà à l’ordre du jour, y compris au sein des autorités locales et institutions publiques. La crise sanitaire n’a du reste fait que l’accélérer, et nous le savons désormais tous avec certitude : l’avenir sera digital.
Dans le même temps, nous comprenons plus que jamais à quel point il est important que cet avenir digital soit mis au service de la société. Chaque citoyen, chaque organisation, chaque entreprise : tout le monde doit faire partie de l’aventure et profiter ainsi pleinement des avantages de la digitalisation.
Un réseau ouvert fort constitue la base de cette digitalisation, et c’est sur cela que nous misons à 100 % en déployant la fibre et la 5G. Le réseau est fondamental pour une smart region : pour l’analyse des données qui optimise la fluidité du trafic, pour la surveillance via des applications IoT afin d’améliorer le cadre de vie, ou encore pour une appli de trottinettes électriques partagées.
Envie de connaître notre vision de l’avenir d’une smart region ? Vous le découvrirez dans ce magazine.
GEERT ROTTIER
Enterprise Sales Director04 TOUR & TAXIS
Développement d’un hub urbain dynamique
06 QUARTIER D’AFFAIRES DE BRUXELLES NORD
Des logements et des loisirs dans les tours Proximus
07 SMART BUILDINGS
Le travail hybride au Gouvernement flamand et chez Aug.e
Smart lighting, smart delivery et la gestion des routes à l’aide de l’ IoT 18
23
Mieux comprendre la clientèle et les visiteurs de Decathlon et Plaisirs d’Hiver
Le rôle d’un réseau fibre fort à Bruxelles
La fibre, cruciale pour une entreprise de travail adapté
La balade de Geert Rottier
Édition de Proximus SA de droit public vol. 20 / spécial Bruxelles / Q4 2021 Éditeur responsable : Geert Rottier, boulevard du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Rédaction : Charline Briot, Patrick De Saeger, Nancy Janssens, Robbin Sacré Concept et réalisation : www.propaganda.be
Pour une version dans une autre langue : Nederlandse versie: om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen, surf naar enterprises.proximus.com/ preference_centre_nl Les spécifications techniques sont purement indicatives. Proximus se réserve le droit de les modifier sans notification préalable
Pour de plus amples informations, veuillez contacter : Patrick De Saeger, patrick.de.saeger@proximus.com
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Le promoteur immobilier Extensa et l’investisseur immobilier Leasinvest Real Estate – tous deux depuis les années 1990 (partiellement) sous l’égide de la société d’investissement Ackermans & van Haaren – travaillent depuis peu main dans la main en tant que Nextensa. L’entreprise se spécialise dans le développement et les investissements immobiliers et voue une attention particulière au développement durable.
Peter De Durpel est diplômé en ingénierie civile de l’École Royale Militaire, département Polytechnique. Depuis 2015, il est responsable, en tant que COO, du volet opérationnel de Nextensa.
Le site de Tour & Taxis devient un hub urbain dynamique où vivre, travailler et se détendre vont de pair.
Peter De Durpel, COO du propriétaire Nextensa, explique comment ce projet insuffle une dynamique nouvelle à Bruxelles.
Depuis le début du siècle dernier, Tour & Taxis fait office de plateforme logistique pour le dédouanement avec, en son cœur, une station de marchandises et des entrepôts. Le site constituait ainsi un élément important de la grande période économique belge. “Dans les années soixante, environ 5 000 personnes travaillaient encore à Tour & Taxis. Lorsque le transport de marchandises a commencé à se faire par camions plutôt que par le train et que le système douanier a perdu de son importance, le site a perdu son but initial”, explique Peter De Durpel. Le promoteur immobilier Nextensa a acheté le site en 2000
avec quelques partenaires, et celui-ci fait intégralement partie de son portefeuille depuis 2015.
Un cocktail équilibré
Pour Nextensa, le défi fut de développer le site pour en faire un cocktail équilibré de bureaux, logements, magasins, verdure et loisirs. Ces bâtiments d’un haut niveau architectural se sont ainsi vu attribuer une nouvelle fonction. “Inclusivité, authenticité et circularité sont ici d’importants mots clés”, précise Peter De Durpel. “Cette partie de la ville doit s’adresser à tout le monde, y compris par le biais de logements abordables – nous y créons au total environ 1 800 appartements – et d’espaces pour des bureaux, commerces de détail, établissements horeca et événements pour tous les goûts.”
Renouer avec le passé
L’authenticité des lieux s’exprime par le réaménagement de trésors du patrimoine tels que l’Entrepôt Royal et la Maison de la Poste. La rénovation récemment achevée de la Gare Maritime attire particulièrement tous les regards. Nextensa a transformé ce qui était autrefois considéré comme la plus grande gare de marchandises d’Europe en un biotope inspirant pour des entreprises basées sur la cocréation, un food hall, des bars, des marchés, des terrasses et des boutiques non conventionnelles. “Nous renouons avec l’aménagement et le choix des matériaux historiques du bâtiment de la
gare. De bons exemples en sont la nef centrale, avec ses pavés d’origine, et la conservation des quatorze entrées annexes d’origine elles aussi”, clarifie Peter De Durpel.
Développement durable
Nextensa fait du développement durable une priorité. “L’aménagement paysager, avec les parcs, l’étang et l’espace entre les bâtiments, est tout aussi important que le développement des bâtiments mêmes”, poursuit Peter De Durpel.
Une fois le projet achevé, Tour & Taxis disposera de neuf hectares de parcs. Mais la verdure sera également présente dans les espaces intérieurs. Ainsi, les boulevards verts de la Gare Maritime de part et d’autre de la nef centrale sont bordés de jardins thématiques et de grands arbres. Le bâtiment génère sa propre énergie à partir de sources renouvelables, à l’aide de la géothermie et de panneaux solaires. Deux gigantesques réservoirs d’eau de pluie permettent le stockage de 1,4 million de litres d’eau, tandis que l’eau de pluie excédentaire arrive directement dans le canal.
La technologie dans un cadre historique
Le projet de rénovation urbaine du site de Tour & Taxis a également une dimension technolo -
“ Inclusivité, authenticité et circularité sont d’importants mots clés dans le projet de Tour & Taxis.”
gique. “Nous avons défini avec Proximus nos besoins et souhaits technologiques. Cela a abouti au choix d’un réseau fibre qui parvient au site via deux entrées, de sorte à garantir rapidité, redondance et connectivité. Dans les espaces publics, les visiteurs utilisent notre réseau wifi public, que nous pouvons facilement adapter lors de grands événements. Nous disposons en outre d’un réseau de caméras intelligent qui contribue à la sécurité du site et nous permet, en combinaison avec le réseau wifi, de capter les mouvements des visiteurs et d’utiliser des heatmaps.”
Ce projet de rénovation urbaine révolutionnaire devrait être achevé d’ici six à huit ans. “C’est un projet qui, à l’instar de la ville ellemême, évolue en permanence et est en mouvement perpétuel”, conclut Peter De Durpel.
Peter De Durpel, COO de NextensaLa crise sanitaire a fait du travail hybride la norme. Mais que faire des espaces que ce phénomène va libérer dans les immeubles de bureaux ? Jan Joos, Director Group Internal Services chez Proximus, nous parle du rôle des tours Proximus dans le Quartier Nord de Bruxelles.
“Lorsque les gens viennent aujourd’hui au bureau, c’est pour rencontrer les autres et collaborer avec eux. C’est pourquoi, dans les tours Proximus, nous misons moins sur des espaces de travail et plus sur des espaces de rencontre : salles de réunion et espaces permettant d’accueillir des réunions hybrides par vidéo, des séances de travail en groupe (quelle que soit leur taille) et des entretiens plus informels. Nos bureaux se transforment en lieux où les collaborateurs de plusieurs équipes et départements peuvent se rencontrer.”
“Comme il nous faut moins d’espace de travail, la superficie des bureaux dans les tours du Quartier Nord à Bruxelles peut se limiter à environ 40 000 m 2, contre 92 000 m2 à l’heure actuelle. Les collaborateurs devront réserver leur emplacement de travail ou leur salle de réunion et un logiciel intelligent indiquera l’espace le plus approprié en fonction du travail qu’ils viennent effectuer au bureau.”
Transformer les bureaux en open campus
“Les tours vont être rénovées de fond en comble et nos bureaux
“ Les tours recevront une autre affectation, conformément au plan global du Quartier Nord. La monotonie d’un quartier de bureaux disparaîtra au profit d’un environnement multifonctionnel.”
Jan Joos, Director Group Internal Services
transformés en open campus où nous travaillerons avec d’autres entreprises et où nous partagerons nos infrastructures avec les collaborateurs de nos partenaires.”
“Plus de 50 000 m² vont se libérer et seront mis à la disposition d’autres entreprises, magasins et appartements. Les habitants du quartier seront les bienvenus également, par exemple au restaurant. Les tours recevront ainsi une autre affectation, conformément au plan global du Quartier Nord. La monotonie d’un quartier de bureaux disparaîtra au profit d’un environnement multifonctionnel dévolu non seulement au travail, mais aussi au logement et aux loisirs.”
Le bien-être et l’environnement comme moteurs “Ce n’est pas l’aspect financier qui sous-tend cette transformation,
50 000 M²
Les tours Proximus abriteront des magasins, appartements, restaurants et autres entreprises.
mais la recherche d’une nouvelle manière de travailler qui contribue au bien-être des collaborateurs, tout en étant bénéfique à l’entreprise et l’environnement. Ce projet reflète la stratégie d’entreprise #inspire2022, dont relèvent également notre politique en matière de responsabilité sociétale et la collaboration avec nos partenaires.”
3 questions à Frank Geets Administrateur général de l’agence Het Facilitair Bedrijf
Les grands employeurs poursuivent leurs efforts en matière de travail hybride. L’éventail des tâches de chaque collaborateur déterminera le bon dosage entre télétravail et présence au bureau. Il est important que chacun trouve son équilibre.
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À quels aspects une entreprise qui envisage de réaménager ses espaces de bureau disponibles doit-elle penser selon vous ?
“Nous nous sommes nous-mêmes récemment prêtés à l’exercice. Quelque 6 000 collaborateurs du Gouvernement flamand se verront attribuer un nouveau ‘poste de travail’ dans la tour WTC rénovée de la gare du Nord. Mais il n’y aura plus qu’un seul poste de travail pour deux collaborateurs. Le nombre de postes ‘fixes’ sera donc réduit, tandis que les postes partagés seront plus nombreux afin de faire face aux moments de grande affluence. L’occupation des postes de travail sera contrôlée via les badges des collaborateurs. Ils utilisent leur badge pour entrer dans le bâtiment, ce qui nous permet de connaître le nombre de personnes présentes. Nous réfléchissons encore à la nécessité de prévoir un système de réservation.”
2
Quel est l’impact de la réduction des besoins des entreprises en espaces de bureau sur le marché immobilier ?
“L’impact est clair : les bâtiments de bureaux aménagés en fonction des besoins d’autrefois (je pense aux bureaux séparés avec des postes de travail distincts) ne trouveront plus preneur. La demande de bureaux baisse rapidement en ce moment. Il en résulte une crise sur le marché de la location. La question est évidemment de savoir comment la situation poursuivra sa stabilisation.”
6 000 collaborateurs du Gouvernement flamand se verront attribuer un nouveau ‘poste de travail’ dans la tour WTC rénovée de la gare du Nord. Mais il n’y aura plus qu’un seul poste de travail pour deux collaborateurs.
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Cette évolution donnera-t-elle également lieu à une nouvelle approche de l’aménagement des espaces urbains ?
“Nous l’observons déjà maintenant. Dans le Quartier Nord de Bruxelles, construit à l’époque pour accueillir uniquement des bureaux, le paysage est de plus en plus mixte. L’époque des quartiers d’affaires est révolue. Le projet WTC, par exemple, ne se compose pas uniquement de bureaux pour le Gouvernement flamand, mais aussi d’un hôtel et d’appartements. Le bâtiment sera utilisé en continu : en journée par les travailleurs, la nuit et le week-end par les habitants.”
L’agence du Gouvernement flamand, Het Facilitair Bedrijf, compte 833 collaborateurs et dispose d’un budget de fonctionnement de 227 millions d’euros. Son siège est situé dans le bâtiment Herman Teirlinck à Tour & Taxis.La demande de bâtiments respectueux de l’environnement et moins énergivores augmente, partiellement en raison du travail hybride. Dans le même temps, leurs utilisateurs exigent toujours plus de confort et une meilleure expérience. Aug.e, nouvelle joint-venture de BESIX, i.Leco et Proximus, vise l’‘augmented energy’ par le biais d’une plateforme applicative pour bâtiments intelligents.
Grâce à Aug.e, les bâtiments peuvent anticiper de manière autonome les besoins des utilisateurs et leur consommation énergétique, mais aussi limiter leurs émissions de CO2 tout en offrant davantage de confort, des températures intérieures plus agréables et une meilleure ventilation. Les différents espaces de ces bâtiments peuvent également être utilisés plus efficacement grâce aux capteurs, qui suivent en temps réel l’utilisation des pièces et bureaux afin, par exemple, d’optimiser le déploiement des équipes d’entretien.
Un réseau de smart buildings
Cette approche est encore plus intéressante lorsqu’on l’applique non plus à un seul bâtiment, mais à toute une série de sites, qui forment alors un ensemble, une sorte de réseau. On obtient alors des ‘local energy communities’ : un groupe de bâtiments, petits ou grands, reliés entre eux et capables d’accorder parfaitement leur consommation et production d’énergie (par exemple par des panneaux solaires).
Aug.e se concentre sur la gestion de l’énergie, le workplace & community engagement et la maintenance prédictive. Le groupe cible de cette nouvelle alliance comprend trois différents acteurs : les propriétaires de bâtiments, les facility managers d’entreprises/organisations et les responsables des ressources humaines.
En 2020, Bruxelles a gagné 4 places dans le classement du Smart City Index alors que de nombreuses villes européennes ont chuté selon l’indice basé sur des données économiques et technologiques ainsi que sur la perception des résidents en termes de sécurité, de santé, de mobilité, de gouvernement et d’opportunités. Comment analysez-vous cela ?
Anne-Sophie Lotgering : “La volonté politique est très grande pour que la région de Bruxelles devienne encore plus smart. Il s’agit d’améliorer son fonctionnement dans chacun des domaines de préoccupation de ses citoyens, mais également de faire croître sa compétitivité pour en assurer la croissance. Il est aussi très important que les citoyens aient accès aux applications et solutions innovantes. L’inclusion numérique est capitale. On sait que le développement d’une région est aujourd’hui renforcé via son développement numérique et sa capacité d’embarquer ses citoyens à bord.”
Par ailleurs, dans une trajectoire de digitalisation, la sécurité est un facteur fondamental. La digitalisation nécessite des mesures de sécurité appropriées à tous les niveaux : sur les réseaux, sur les appareils connectés, sur les espaces de stockage de données...
Alex Lorette : “Proximus est implanté sur la région et est donc le partenaire local par excellence. Nous soutenons déjà Bruxelles-Capitale dans cette stratégie de devenir plus smart. Un exemple : nous aidons plusieurs communes bruxelloises à
Anne-Sophie Lotgering est Enterprise Market Officer chez Proximus. Depuis plus de 18 ans, elle a construit sa carrière internationale dans le secteur ICT. Les moteurs de sa motivation ? La réussite de ses clients et collaborateurs
mesurer la pollution ou le bruit. En équipant, par exemple, des véhicules de la commune à l’aide de capteurs IoT qui mesurent la pollution sur tous les chemins empruntés. Cela permettra notamment de proposer des itinéraires moins pollués à ceux qui veulent opter pour la mobilité douce. La pollution peut en effet varier d’une rue à l’autre.”
Une ville smart est au service des citoyens. Mais son infrastructure est un terrain déterminant pour les entreprises, le tourisme, l’éducation, la formation… Quelles sont les étapes les plus urgentes pour la digitalisation d’une région comme Bruxelles ?
Alex Lorette : “L’élément essentiel consiste en un plan intégré pour la digitalisation de la région, à moyen et long terme. Il sera partagé avec les citoyens, les pouvoirs publics, les entreprises, les administrations, le tissu associatif... En termes de contenu, ce plan doit travailler sur deux axes. Un : l’accès au réseau du futur avec la fibre et la 5G – d’où la nécessité d’implémenter la 5G rapidement – comme vecteurs économiques. Deux : l’accès à des plateformes capables de gérer les données. Reste à trouver l’équilibre entre l’accessibilité à ces données et leur anonymisation.”
Une région intelligente est au service de ses citoyens, de ses entreprises, de ses collectivités. Le secret du succès ? Une vue transversale et une stratégie intégrée, mises en place avec l’aide de technologies innovantes, selon Anne-Sophie Lotgering et Alex Lorette.
Il
Une étude de la HSBC montre que 86% des entreprises dans le monde s’attendent à un chiffre d’affaires plus élevé en se concentrant davantage sur la durabilité. Partagez-vous cette vision ? Quelle technologie serait la plus utile pour ouvrir la voie à une économie à faible émission de carbone ?
Anne-Sophie Lotgering : “On la partage et on la met en œuvre ! Notamment à travers le plan stratégique de Proximus intitulé #inspire 2022. Tous les axes de développement intègrent aujourd’hui cette volonté de diminuer l’impact sur l’environnement. Cela constitue d’ailleurs l’une des 4 priorités du plan stratégique de Proximus. Nous y affirmons la volonté d’assumer la responsabilité, en tant qu’opérateur, d’un impact positif sur l’environnement et l’inclusion numérique. Notre rôle est aussi d’aider les entreprises à faire elles-mêmes leur transition numérique.”
De quelle manière voyez-vous ce rôle essentiel ?
Anne-Sophie Lotgering : “Notre volonté est de développer de l’innovation pour contribuer à la transition numérique des entreprises. Des technologies comme la 5G et la
fibre impactent moins notre environnement. Ensuite, Proximus doit s’associer à des partenaires et des sociétés qui ont les mêmes inquiétudes qu’elle… Enfin, une annonce récente qui montre bien la volonté de Proximus de se mettre au service des sociétés : nous venons d’investir avec BESIX dans une dans start-up belge, i.Leco devenue Aug.e. Il s’agit d’une plateforme spécialisée dans la gestion énergétique des bâtiments ou encore de bâtiments intelligents.”
Comment les entreprises, les gouvernements, peuvent-ils s’assurer que la digitalisation d’une région comme Bruxelles se déroule de la manière la plus optimale ? Quel est le rôle de Proximus en tant que partenaire dans cette démarche ?
Alex Lorette : “Nous sommes idéalement placés pour effacer les éventuels silos entre les différents secteurs. Prenons le visiteur de Bruxelles qui souhaite une expérience digitale unifiée : se déplacer de la manière la plus fluide possible, se nourrir, faire une visite culturelle avec un ticket combiné… Pourquoi multiplierait-il les points d’information ? La solution implique des interactions avec des services administratifs, la société de transport et des acteurs privés notamment pour proposer une approche multisectorielle. Si on arrive à offrir une expérience sans interférence, cela donnera de la valeur et une attractivité supplémentaire à Bruxelles.”
Qui doit s’en occuper : Proximus ou d’autres acteurs ?
Alex Lorette : “Proximus a la technologie qui permet cela. Mais aussi la vocation de stimuler la mise en commun. Il est capital pour nous de cocréer et de travailler en mode ouvert et en écosystème. C’est la clé pour rendre une série de domaines plus intelligents. Pour obtenir une stratégie optimale, il est nécessaire d’élaborer une vue transversale de l’ensemble des initiatives afin qu’elles puissent s’intégrer dans une stratégie intégrée. Proximus soutient aussi Bruxelles avec sa plateforme d’innovation 5G ainsi que les initiatives bruxelloises en définissant avec la région une stratégie ambitieuse pour devenir une smart région.”
Alex Lorette est Director Enterprise Solutions chez Proximus. œuvre chaque jour pour un écosystème de partenaires solides afin d’offrir un réseau ouvert et performant aux entreprises de notre tissu économique.“ Sur la base des données transmises par le drone, nous créons une carte de tâches pour le pulvérisateur afin qu’il n’ait besoin de pulvériser que là où il y a des mauvaises herbes.”
Rob Gielen, Sales Manager Agri & Food chez RobovisionL’Europe veut réduire de moitié l’utilisation de produits chimiques d’ici 2050. Un test montre que l’utilisation de drones, de l’IA et de la 5G peut réduire jusqu’à 80 % l’usage de pesticides. Une bonne nouvelle pour l’agriculteur comme pour la société.
L’Institut flamand pour l’agriculture, la pêche et la recherche en alimentation (ILVO), le spécialiste de l’IA Robovision, le spécialiste du drone Exobotic et Proximus ont réalisé ensemble cet été un test de reconnaissance des mauvaises herbes dans les champs de maïs afin de réduire l’utilisation de pesticides. À cette occasion, un drone rassemble les images d’un champ de maïs. Les images et leurs localisations correspondantes sont ensuite envoyées via la 5G à des ordinateurs, où les données sont analysées au moyen de l’IA. Cette analyse permet à la machine de pulvériser de façon ciblée et de réduire l’utilisation de pesticides et de pulvérisations jusqu’à 80 %.
Ruben Van De Vijver d’ILVO : “Un test comme celui-ci est essentiel pour espérer atteindre nos ambitions d’ici 2050. À l’heure actuelle, un agriculteur traite toujours l’ensemble de son champ de maïs, même là où il n’y a pas de mauvaises herbes. L’objectif est simplement de pulvériser là où c’est effectivement nécessaire.”
La 5G, essentielle en robotique
“Grâce à la communication rapide et sûre de la 5G, nous pouvons renvoyer le drone en temps réel dans les zones du champ de maïs où nous souhaitons traiter davantage de données”, explique Rob Gielen de Robovision.
Constantijn Vermeer d’Exobotic ajoute : “Les robots autonomes ont absolument besoin de la 5G pour la navigation et l’IA. Cela nous permet d’envoyer de nombreuses données dans le cloud, où elles pourront être analysées immédiatement et auxquelles pourront réagir les robots. Sans 5G, il faudrait des jours pour rassembler la même quantité d’informations, or un agriculteur ne peut pas se permettre d’attendre si longtemps.”
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Lisez tout sur les avantages de la 5G en milieu urbain.
Proximus et HCL Technologies collaborent en matière d’infrastructure cloud
Les entreprises du monde entier repensent leur façon de gérer leur IT et combinent des équipements dans des centres de données en Belgique avec des infrastructures dans le cloud. Proximus et HCL Technologies ont conclu un partenariat en matière d’infrastructure IT. Cet accord permettra à Proximus d’innover plus rapidement et de renforcer son portefeuille de solutions cloud pour ses clients Entreprise, tout en exploitant son infrastructure de centres de données de manière plus durable et plus efficace.
Gand mise sur une mobilité et des transports plus durables. Objectif : améliorer la qualité de vie des habitants et des entreprises. Traffic Management-as-a-Service soutient cette politique via une nouvelle génération d’outils de gestion du trafic.
Avec d’autres partenaires du consortium Traffic Management-as-a-Service (TMaaS), le Proximus Accelerator Be-Mobile a mis en place une plateforme digitale pour Gand. La ville l’utilise pour traiter les données sur le trafic et visualiser en temps réel la situation sur les routes. La plateforme réunit un maximum de données de mobilité disponibles. Leur analyse génère des informations utiles, tant pour les parties qui s’occupent de la gestion de la mobilité dans la ville que pour les citoyens et les entreprises qui dépendent de cette mobilité.
Un suivi proactif du trafic “Le suivi du trafic est notre activité principale”, déclare Tim Claeys du Verkeerscentrum Gent, le centre de gestion du trafic de la ville. “Nous procédons de la manière la plus proactive possible, par exemple en adaptant la circulation à l’aide de feux de signalisation et de panneaux d’information dynamiques en cas de travaux ou d’événements. Parfois, nous devons bien sûr aussi intervenir en temps réel, par exemple lorsqu’un accident se produit.” Globalement, de très nombreuses informations sont disponibles sur le trafic : les données du centre de gestion du trafic, mais aussi celles de gestionnaires de parking, de sociétés de partage de véhicules ou de vélos, de De Lijn et de la SNCB, d’entreprises comme TomTom et Be-Mobile, etc. “Cela rend le projet unique”, explique Filip Watteeuw, échevin de la mobilité à Gand. “TMaaS réunit de grandes et petites entreprises de tous les secteurs autour de la mobilité. Des concurrents contribuent ensemble à un projet qui fait ressortir le meilleur de chacun.”
TMAAS TMaaS s’appuie sur un partenariat élargi réunissant la ville de Gand et l’UGent, la KU Leuven, les fournisseurs de services de mobilité Be-Mobile et TomTom, le développeur de logiciels Waylay, l’organisation de la société civile EPF et l’agence de conseil en communication De Staatse Ruiter.
Tim Claeys est collaborateur au centre de gestion du trafic de la ville de Gand. Evert Gellynck est ingénieur spécialisé dans le trafic chez Be-Mobile. Filip Watteeuw est échevin de la mobilité, de l’espace public et de l’urbanisme à la ville de Gand.Des informations personnalisées sur le trafic TMaaS réunit toutes ces données sur la mobilité dans le cloud et les compile en informations exploitables. “TMaaS alimente notre tableau de bord digital, LINK.Gent”, explique Tim. “Le tableau de bord garantit des informations actualisées sur le trafic en temps réel.” De plus, les informations sont multimodales. Alors que la plupart des plateformes de mobilité incluent uniquement des informations destinées aux automobilistes, LINK.Gent offre aussi des informations aux piétons, aux cyclistes et aux usagers du train, du tram et du bus.
“Traffic Management-as-a-Service adapte toutes les données disponibles sur la mobilité à la situation de l’utilisateur.”
Evert Gellynck, ingénieur spécialisé dans le trafic chez Be-Mobile
“L’utilisateur peut adapter le tableau de bord à sa situation personnelle”, confirme Evert Gellynck, ingénieur spécialisé dans le trafic chez Be-Mobile. “La plateforme vous permet par exemple de sélectionner le meilleur itinéraire pour vous rendre au travail. En fonction de votre mode de transport, vous recevez alors des avertissements personnalisés.” Ceux-ci sont envoyés par SMS, par e-mail ou via une notification dans le navigateur. Concrètement, il peut s’agir d’informations sur les embouteillages, les travaux ou les retards sur le rail, mais aussi de prévisions météorologiques pour les cyclistes. “Ces informations sont envoyées à temps à l’utilisateur”, précise Evert, “de sorte qu’il puisse adapter son trajet. Mieux encore : la plateforme propose automatiquement une solution alternative.”
Un système très accessible
“Grâce au traitement automatique des données, les opérateurs du centre de gestion du trafic n’ont plus besoin de
L’appli ‘Truckmeister’ simplifie la circulation des poids lourds pendant les travaux de construction réalisés en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris
‘Truckmeister’, l’appli de navigation pour poids lourds du Proximus Accelerator Be-Mobile, va être utilisée à Paris pour la construction du village des athlètes des Jeux Olympiques de 2024. Ainsi, chaque jour, quelque 600 camions baseront leur itinéraire sur les données de l’appli afin de pouvoir circuler en toute fluidité et sans trop perturber le trafic parisien.
passer des journées entières à fixer un écran”, précise Filip. “Grâce à la compilation des données sur une plateforme et à l’utilisation d’avertissements, le centre de gestion du trafic n’a plus non plus besoin d’investir dans une salle de contrôle avec un grand mur vidéo.” D’autres communes devraient se reconnaître dans l’exemple de Gand. TMaaS est désormais aussi testé à Anvers, dans le quartier londonien de Southwark et à Duran, en Équateur.
TMaaS est un système très accessible. “Les villes qui souhaitent passer en revue leurs flux de trafic doivent normalement investir dans des capteurs et des compteurs”, poursuit Evert, “et elles doivent installer des panneaux dynamiques pour diffuser les informations. TMaaS permet de contourner ces contraintes. Nous travaillons avec les données de mobilité déjà disponibles et nous communiquons directement avec les utilisateurs.”
“Avec TMaaS, nous sensibilisons les habitants, les visiteurs et les entreprises de notre ville aux options disponibles en matière de mobilité.”
Filip Watteeuw, échevin de la mobilité à Gand
Sensibilisation
“Avec TMaaS, nous sensibilisons les habitants, les visiteurs et les entreprises de notre ville aux options disponibles en matière de mobilité”, déclare Filip. “La plateforme aide à mieux planifier les déplacements quotidiens. Grâce à elle, les entreprises peuvent déterminer quelles formes de mobilité sont à privilégier pour que leurs collaborateurs arrivent aisément sur leur lieu de travail.” Dans le même temps, TMaaS fournit aussi des informations supplémentaires à la ville elle-même. “TMaaS offre de nouvelles perspectives en termes de mobilité”, conclut Filip. “C’est particulièrement pertinent dans le cadre de la planification des infrastructures et de l’évolution future de la politique de mobilité dans notre ville.”
Gand est une smart city en devenir axée sur les données. Des données de diverses sources –parmi lesquelles les analyses de données de Proximus –servent de base à une politique intelligente d’amélioration de la qualité de vie dans la ville.
Un instrument puissant pour les décideurs politiques
Dans son accord administratif, Gand se définit comme une ville axée sur les données. “Mais un chiffre ne révèle pas grand-chose à lui seul”, précise Bart. “C’est pourquoi nous investissons afin de multiplier les données à notre disposition en matière d’aménagement du territoire, de marketing urbain et de mobilité, données dont nous tirerons ensuite le maximum d’enseignements.”
“Le potentiel est déjà gigantesque. L’analyse des données adéquates constitue un instrument puissant pour les décideurs politiques, notamment pour mener des actions ciblées de marketing urbain, mais aussi pour alimenter le portail d’informations hoeveelin.stad.gent avec une multitude de données sur la ville. Et grâce aux données en temps réel sur le nombre de visiteurs présents aux événements publics (comme les Gentse Feesten), la gestion de la mobilité et de la sécurité gagne en efficacité.”
Soutenir les entrepreneurs de la ville
Les commerçants et entreprises profitent eux aussi des informations proposées par la ville. “Ils se servent des analyses de données pour examiner leurs investissements à intervalles réguliers”, continue Bart. “Cela peut par exemple les aider à choisir le meilleur emplacement pour un magasin ou un bureau, en fonction du passage de clients potentiels dans le quartier.”
Justine Ottevaere a étudié les sciences de la communication à l’université de Gand. Elle fait partie de l’équipe Projet européen du service Données & Informations de la ville de Gand.
L’analyse des données permet de connaître en temps réel le nombre de personnes présentes dans un lieu spécifique, sur la base des téléphones mobiles connectés au réseau Proximus, qui transmettent constamment des informations de localisation. L’analyse est effectuée au niveau des codes postaux, à partir de données anonymes et agrégées de groupes de 30 personnes. Proximus fournit les informations via un dashboard dynamique.
“Le dashboard permet de connaître le nombre de personnes présentes en centreville ainsi que la région ou le pays d’où elles viennent”, explique Justine Ottevaere, responsable de l’équipe Projet européen au sein du service Données et Informations de la ville de Gand. L’équipe de Bart Rosseau, responsable du service, combine ces informations avec d’autres données issues notamment de l’utilisation des cartes de crédit. “L’analyse et la combinaison de ces données apportent de nouvelles perspectives à la ville”, affirme Bart. “Il s’agit d’une source d’informations au service du tourisme, de l’économie et de la mobilité dans la ville.”
“ Les analyses de données fournissent de nouvelles perspectives pour soutenir le tourisme, l’économie et la mobilité à Gand.”
Bart Rosseau, responsable du service Données & Informations de la ville de Gand
Mieux cibler les étudiants koteurs
Grâce aux données de Proximus, la ville a pu dresser le profil de ses étudiants koteurs. Justine : “Les données sont limpides : ils arrivent à Gand le dimanche soir, sortent le jeudi soir dans l’Overpoortstraat et rentrent chez eux le vendredi.” Ce profil permet aujourd’hui à la ville de réaliser un suivi nettement plus précis des flux de mouvement des étudiants tout au long de la semaine. “Autrefois, la politique de la ville était essentiellement basée sur des hypothèses”, poursuit Bart. Les données reflètent la situation réelle. “Nous avons par exemple constaté que les étudiants ne fréquentaient pas la gare aux mêmes moments que les navetteurs qui viennent travailler en train à Gand.” Concrètement, l’utilisation des analyses de données permet à la ville de beaucoup mieux cibler et sensibiliser les étudiants, par exemple aux moments où ils se trouvent effectivement dans le quartier festif ou à la gare.
Bart Rosseau a étudié les sciences politiques à l’université de Gand. Il est responsable du service Données & Informations de la ville de Gand.“Notre centre de distribution doit devenir la référence en matière de circularité en Belgique”
“La chaîne d’approvisionnement de Proximus se compose d’une multitude de flux : livraison de pièces aux techniciens en urgence, réapprovisionnement des points de vente ou livraisons au domicile des clients. En outre, les pics d’activité sont nombreux. Ensemble, nous recherchons des manières d’optimiser sans cesse cette chaîne complexe,” déclare Collin Springuel, Business Unit Manager chez H.Essers.
“Une des mesures prises à cet égard fut d’harmoniser nos logiciels, comme par exemple ceux de nos entrepôts. Nous adoptons de nouvelles technologies, comme ces machines de traitement automatique entièrement adaptées à la spécificité des flux de marchandises de Proximus. Mais nous nous sommes également trouvés pour ce qui concerne l’aménagement de nos bureaux et entrepôts.”
Proximus et H.Essers ont décidé il y a 10 ans de construire un centre de distribution à Courcelles. D’emblée, ils ont pensé à
le faire certifier BREEAM. Collin Springuel : “Cela voulait dire installer des panneaux solaires, des pompes à chaleur, un système de récupération de la chaleur et un monitoring énergétique intensif. Nous employons aussi des personnes exclues du circuit ‘régulier’ du travail.”
“Nous organisons régulièrement des réunions stratégiques axées sur la poursuite de la durabilisation de nos processus. Cette interaction a joué un rôle clé dans l’aspect durable de la vaste opération d’échange des modems et décodeurs. L’éco -
H.Essers est un prestataire international de services logistiques. H.Essers est actif dans 19 pays avec 1 475 camions, 1 108 000 m2 d’entrepôts et 6 600 employés.
nomie circulaire fait aussi partie de nos priorités. Notre ambition commune est d’ailleurs de faire de notre centre de distribution la référence en matière de circularité en Belgique.”
Une chaîne logistique neutre en CO2 d’ici 2030
“Pour moi, développement durable et circularité vont de pair. Le modèle circulaire consiste à conserver le plus longtemps et le mieux possible la valeur de nos matériaux et matières premières. Le développement durable et la circularité font aujourd’hui partie des quatre grandes priorités de Proximus dans sa stratégie. Cet engagement va plus loin que la seule chaîne logistique : il concerne la totalité de notre écosystème, y compris nos réseaux, notre flotte et la façon dont nous achetons de l’énergie.”
Hans Schurmans, Director Logistics and Operations chez ProximusProximus a réduit ses émissions de plus de 70 % entre 2007 et 2015 pour ses opérations propres et est neutre en CO2 depuis 2016.
Collin Springuel est Business Unit Manager chez H.Essers. Il possède une vaste expérience dans le domaine logistique et contribue depuis plus de trois ans à l’optimisation des chaînes logistiques des clients de H.Essers.Schréder, spécialiste en éclairage intelligent et Codit, expert de Microsoft Azure, ont créé ensemble la nouvelle plateforme en ligne Exedra. Cette plateforme permet aux clients de Schréder de gérer eux-mêmes toutes les données de leur éclairage intelligent.
L’éclairage public est souvent un casse-tête pour les administrations et les municipalités. L’entreprise liégeoise Schréder leur apporte une solution ingénieuse grâce à son éclairage intelligent. Jean-Jacques van Gils de Schréder : “Notre objectif est d’offrir à nos clients des solutions mobiles, des applis par exemple, qui leur permettront de gérer de manière optimale leur réseau d’éclairage public.”
L’éclairage intelligent de Schréder utilise des capteurs de température, de trafic et de météo reliés à la plateforme en ligne Exedra. L’opérateur peut ensuite y analyser toutes les données recueillies et gérer au mieux les luminaires de manière à maximiser l’efficience du réseau. Exedra a été développée par le Proximus Accelerator Codit.
Après un projet pilote avec L’Oréal à Bruxelles, Proximus contribue à présent au projet ‘CULT’ à Anvers. Cet acronyme signifie ‘Collaborative Urban Logistics & Transport’, et c’est précisément de cela qu’il s’agit : une plateforme collaborative permettant à de nouveaux partenaires d’adhérer très facilement au modèle de livraison intelligente et durable pour les livraisons communes.
Regrouper et partager à plusieurs les flux de marchandises circulant en milieu urbain peut réduire le nombre de voyages vers la ville pour les livraisons sur le ‘dernier kilomètre’. Cette approche présente de nombreux avantages : un volume de marchandises plus important signifie la possibilité de garder la maîtrise des coûts y afférents. Chaque trajet devient plus rentable, y compris pour les parte -
LES LIVRAISONS PAR VÉLO ÉLECTRIQUE PRÉSENTENT BON NOMBRE D’AVANTAGES
• Des émissions de CO2 réduites
• -95 % d’encombrement du trafic en remplaçant les camionnettes par des vélos
• Des livraisons plus rapides en ville
• Des villes plus vertes
• Aucun impact négatif sur la qualité de l’air
• Une nette réduction de notre empreinte écologique
naires en charge des livraisons. Le projet suscite un fort enthousiasme. Ainsi, outre Proximus, d’autre grands noms tels que Danone, Delhaize, Jacobs Douwe Egberts, Pro-Duo, Telenet et Schoenen Torfs ont décidé de prendre part à l’initiative durable ‘CULT’. Alors que la ville d’Anvers aide ses partenaires à trouver les meilleures solutions de mobilité, CULT contribue activement à la réduction de l’obstruction et de la pollution en ville.
Scannez ce code et regardez la vidéo. Scannez ce code et regardez la vidéo du projet pilote avec L’Oréal.“Les villes et communes disposent généralement de trop peu d’outils ou moyens propres pour surveiller la qualité de leurs routes”, explique Thomas Weyn, gérant/CEO d’ASAsense. L’entreprise a conçu ‘Roads’ : des capteurs permettant aux villes et communes de surveiller en temps réel et à faible coût la qualité de leurs routes.
“Les scanners laser et remorques Close Proximity (CPX) utilisés par le gouvernement fédéral et les régions sont inabordables pour les villes et communes”, affirme Thomas Weyn. “Ils requièrent en outre l’emploi permanent de 2 personnes pour conduire les véhicules. Les villes et communes doivent donc s’en remettre aux plaintes de leurs habitants et à des inspections visuelles effectuées par du personnel souvent non formé à détecter une détérioration de la qualité des routes.”
Né d’une étude scientifique
“L’idée d’une petite version IoT bon marché des mesures CPX existait déjà. La technologie a été développée dans le cadre du projet MobiSense
impliquant entre autres l’UGent, l’Université d’Anvers, la KU Leuven, Be-Mobile et Qweriu. Outre le bruit, nous voulions également mesurer les vibrations et savoir exactement à quels endroits le revêtement pose des problèmes. À l’issue du projet de recherche, nous avons encore perfectionné les capteurs avec ASAsense.”
Mesurer en temps réel les vibrations et le bruit
“Chaque capteur dispose d’un GPS pour être localisé, d’un microphone pour mesurer le bruit des pneus et d’un accéléromètre pour mesurer les vibrations. Les facteurs parasites tels que la température, la vitesse et le spectre acoustique du véhicule sont automatiquement calculés et filtrés afin d’obtenir des mesures ‘nettes’. Chaque seconde, toutes les données sont envoyées vers notre serveur et, grâce aux dizaines de capteurs installés, les mesures obtenues sont aussi précises que celles des systèmes onéreux de haute technologie utilisés pour l’inspection des routes.”
On recherche : un partenaire en IoT Luc Albrecht, Advisor Analytics, Things & Applications chez Proximus : “ASAsense voulait effectuer des tests avec des cartes SIM et trouver une manière de connecter ses appareils. Mais l’IoT concerne plus que de simples cartes SIM. Nous avons donc montré comment les mesures des véhicules pouvaient être envoyées vers les bonnes applications, comment nous sécurisions la communication entre le matériel et l’appli et ce que des projets similaires nous avaient appris dans ce domaine. Nous avons également fait une démonstration des possibilités de notre plateforme Cockpit pour aider ASAsense à assurer la gestion et le contrôle du système. Le cockpit permet de visualiser le comportement, la consommation et la durée de vie des capteurs, l’activation et l’arrêt des cartes SIM, la facturation et les rapports de coûts.”
“ Les dizaines de capteurs IoT installés sont aussi précis que les systèmes onéreux de haute technologie utilisés pour l’inspection des routes.”
Thomas Weyn, gérant/ CEO d’ASAsense
ASAsense est un spin-off de l’Université de Gand qui concentrait initialement ses activités sur les sonomètres intelligents. Avec Roads, l’entreprise a développé des capteurs permettant aux villes et communes de mesurer le bruit et les vibrations des revêtements afin de surveiller la qualité de leurs routes.
Thomas Weyn est gérant/CEO de ASAsense, une entreprise qui développe des capteurs intelligents pour mesurer le bruit et les vibrations.
Luc Albrecht travaille chez Proximus depuis 1998. En tant que conseiller, il accompagne les entreprises dans leur processus de numérisation, notamment par des conseils sur les possibilités de l’IoT et des Analytics.
Des capteurs IoT dans des véhicules ordinaires
Les capteurs Roads d’ASAsense sont installés dans les coffres de voitures de personnes qui prennent beaucoup la route au sein de leur commune, comme du personnel communal, des médecins ou des taxis. Plus la route est usée, plus les capteurs enregistrent de bruit et plus elle comporte de fissures, d’aspérités et de trous, plus ils captent de vibrations. Les villes et communes peuvent ainsi, au fil du temps, inventorier parfaitement la qualité de toutes leurs routes grâce à des mesures objectives. Ceci leur permet de redonner une nouvelle vie à leurs routes à faible coût et au moment le plus utile. Roads permet en outre un entretien préventif des routes, bien plus rapide et meilleur marché qu’une reconstruction, par exemple.
Flexibilité et connectivité sont les principaux défis en matière de mobilité
Notre labo analyse les tendances et teste l’IoT et l’analyse des données dans des projets innovants.
Stefan Costeur est Digital Sales & Marketing Manager et Head of Innovation Lab à la SNCB. L’Innovation Lab est une division transversale autonome axée sur l’innovation.
1. Prévisions d’affluence grâce à l’intelligence artificielle
26 000 appareils mobiles pour un meilleur service
Les accompagnateurs et conducteurs de train, le personnel en gare ainsi que le personnel de sécurité utilisent des appareils mobiles dans le cadre de leur travail. Proximus fournit le matériel et la solution Mobile Device Management (MDM) pour smartphones, tablettes et smartwatches. Pascal Rooms : “Nous misons résolument sur les documents digitaux. En parallèle, ces appareils nous aident à améliorer notre service aux voyageurs.” La cybersécurité de l’infrastructure (appareils, données sur les appareils, gestion des applications et des mises à jour, etc.) est extrêmement importante, sans perdre de vue l’équilibre entre sécurité et facilité d’utilisation.
Pascal Rooms a débuté sa carrière à la SNCB en 1998 en tant qu’accompagnateur de train. Il est passé par différentes fonctions et travaille depuis 2017 comme coordinateur ICT.
L’expérience des voyageurs est au cœur de toutes les activités de l’Innovation Lab, comme en témoigne le lancement de l’appli MoveSafe, qui informe les voyageurs du taux d’occupation prévisionnel des trains. “Une fonctionnalité très pratique qui, en pleine pandémie, a contribué à la sécurité de nos usagers”, souligne Stefan Costeur. MoveSafe appuie ses prévisions sur des données historiques comme sur des variables actuelles. “Peu de voyageurs le savent, mais les accompagnateurs estiment et communiquent l’occupation de leur train lors de chaque trajet. Ces données sont récoltées dans un immense lac de données, également alimenté par d’autres facteurs actuels : météo, travaux d’infrastructure, composition des trains, etc. Une estimation précise est ensuite générée sur cette base au moyen d’algorithmes intelligents et de l’IA.”
2. Comptage des voyageurs grâce à l’analyse des données mobiles L’Innovation Lab étudie les possibilités de comptage des voyageurs dans les gares principales de Bruxelles. Les comptages se font au moyen de capteurs, d’appareils IoT, de capteurs wifi et des données mobiles de Proximus. Ces mesures sont effectuées dans les gares et les trains, mais aussi tout au long de certains trajets. “Le recensement des flux de passagers favorise la sécurité dans nos trains et nos gares”, poursuit Stefan Costeur. “À l’avenir, nous voulons également analyser l’affluence par wagon.” En gare de Bruxelles-Midi, les données générées sont d’ores et déjà analysées dans un ‘retail dashboard’. Cet outil permet à la direction de la gare de visualiser le rapport entre le nombre de personnes présentes en gare et le nombre de personnes dans les magasins.
3. Les données de localisation simplifient l’achat de tickets
De plus en plus de voyageurs achètent leur ticket en ligne ou sur leur smartphone. “Nous visons la facilité absolue. Les bus hop-on hop-off des villes touristiques nous ont donné l’idée d’un projet test où un swipe sur l’écran du smartphone suffit au voyageur pour s’enregistrer. Lorsqu’il descend et s’éloigne du train à pied, l’application lui suggère de finaliser son trajet et génère un décompte final. Le taux de précision de 98 % ouvre des perspectives pour un déploiement à plus grande échelle”, confie Stefan Costeur.
Lors des derniers
‘Plaisirs d’Hiver’ en 2019, l’organisateur BME a fait appel à Visitor Analytics pour mieux comprendre qui visitait le marché de Noël. Ce système, en mesurant le nombre de smartphones et GSM classiques à cet endroit, a permis à BME de confirmer le nombre record de visiteurs.
PLUS DE 3 MILLIONS DE VISITEURS
POUR LES PLAISIRS D’HIVER
Les informations récoltées par Proximus ont en outre permis d’analyser la provenance des visiteurs, de quels pays ou régions ils venaient, combien de temps ils restaient au marché, leurs mouvements, etc. En 2019, le nombre de visiteurs étrangers a par exemple augmenté de 22 %. Et rien que pendant le week-end, les visiteurs étaient au nombre de 400 000.
“La crise sanitaire a accéléré notre capacité d’innovation et le besoin de nous repositionner sur le plan digital”, explique Olivier Flament, Data & Direct Marketing Manager chez Decathlon Belgium. Le distributeur d’articles de sport a déployé la technologie Entrance Monitoring dans 25 de ses 37 magasins belges (dont celui d’Evere) pour surveiller le nombre de clients en magasin.
“Pendant la crise sanitaire, le nombre maximum autorisé de clients était calculé sur la base de nos surfaces de vente. À titre d’exemple, nous parlions de 600 personnes maximum pour 8 000 m². À l’entrée, un écran informait les clients en temps réel de la
Toutes ces données sont agrégées et anonymisées. BME reçoit un aperçu très clair de son public, et ces données peuvent être utilisées à différents niveaux : sécurité, économie et mobilité. De plus en plus de données vont être disponibles à l’avenir, de quoi affiner encore l’organisation de tels événements.
possibilité, ou non, d’entrer dans le magasin. Sans cette technologie, il aurait été impossible, pour les grands acteurs de la distribution comme nous, de savoir si les mesures de sécurité étaient bien respectées.” Aujourd’hui encore, Decathlon communique par le biais d’écrans digitaux le taux d’occupation des points de vente.
It’s all about data
Après la réussite du projet pilote dans 25 magasins, les capteurs sont aujourd’hui installés de façon permanente afin de surveiller le nombre de visiteurs qui se déplacent au sein du magasin. Olivier Flament et ses équipes disposent de données anonymisées via un ‘retail dashboard’, un tableau de bord permettant de visualiser la fréquentation des zones sur une carte, une heat map, grâce à un code couleur, mais également de visualiser les itinéraires les plus empruntés ou encore le cross-selling potentiel entre les rayons.
Olivier Flament a étudié le droit et les sciences politiques et est aujourd’hui Data & Direct Marketing Manager chez Decathlon Belgium.Un réseau ouvert pour chaque famille, entreprise et fournisseur
Avec le déploiement de la fibre à Bruxelles, Proximus confirme son rôle de créateur de réseaux ouverts. “Tout le monde peut accéder aux réseaux digitaux du futur”, déclare Geert Standaert, CTO de Proximus. “Familles, entreprises et fournisseurs.”
Une région intelligente ne peut l’être qu’avec une connectivité forte. Qu’estce qui fait d’un réseau un réseau fort ?
Nous relions chaque année à la fibre 100 000 des 600 000 logements de la Région de BruxellesCapitale.
34 fournisseurs de télécoms sont aujourd’hui actifs sur la totalité du réseau fibre de Proximus en Belgique. Ils peuvent développer leur offre sur ces réseaux sans devoir eux-mêmes créer un réseau physique et d’ouvrir les rues.
Le trafic de données qui passe par la fibre émet 80 % de CO2 en moins, est 75 % plus écoénergétique et dix fois plus rapide que le trafic qui passe par un réseau classique.
Geert Standaert: “Les aspects les plus importants sont la bande passante et le temps de réponse. La fibre et la 5G offrent non seulement une capacité nettement accrue, mais aussi des temps de réponse fortement réduits. La fibre est donc un fort avantage concurrentiel pour les télétravailleurs, les gamers, les entreprises et les autorités. Dans le contexte des applications de mobilité intelligente, par exemple, nous considérons la 5G comme une véritable révolution en raison de cette faible latence.”
“Le plus important est cependant de déployer des réseaux ouverts. Nous faisons cela pour chaque Bruxellois, chaque entreprise de la région – et donc également pour chaque prestataire de service. 34 fournisseurs de télécoms sont aujourd’hui actifs sur la totalité du réseau fibre de Proximus en Belgique.
Toutes les fonctionnalités y sont disponibles pour chaque fournisseur qui souhaite utiliser le réseau. Proximus se présentant comme un créateur de réseaux ouverts, tous les opérateurs peuvent développer leur offre sur ces réseaux sans devoir eux-mêmes créer un réseau physique et ouvrir les rues.”
“Un réseau fort est également un réseau durable et à ce niveau également, la fibre est particulièrement performante. Le trafic de données qui passe par la fibre émet 80 % de CO2 en moins, est 75 % plus écoénergétique et dix fois plus rapide que le trafic qui passe par un réseau classique.”
Geert Standaert est, en tant que CTO de Proximus, responsable des activités Réseaux et Wholesale.Quel est le calendrier de construction des nouveaux réseaux ?
Geert Standaert: “Les choses avancent très vite ! Nous relions chaque année à la fibre 100 000 des 600 000 logements de la Région de Bruxelles-Capitale. Vingt pour cent de tous les logements et entreprises de Bruxelles ont aujourd’hui déjà accès à la fibre, et toute la région sera couverte d’ici 2026. Nous n’avons cependant pas la maîtrise des délais de déploiement de la 5G. Le gouvernement bruxellois a entre temps pris les décisions nécessaires et les fixe à présent dans un cadre légal. Il est prévu que nous puissions déployer le réseau 5G à Bruxelles d’ici fin 2022.” C’est en outre le bon timing pour désaturer les réseaux 4G. D’après une étude de l’IBPT reprise par ‘Le Soir’, des saturations temporaires et locales pourraient survenir à partir de 2022 sur les réseaux actuels pendant les heures de pointe.
“
les diverses entreprises de service public pour la coordination des travaux. Notre défi demeure de pouvoir offrir à tous les Bruxellois et entreprises bruxelloises une couverture fibre de 100 % d’ici 2026, avec les autorités régionales et locales. ”
De gros investissements, un fort impact
Quel est l’impact des nouveaux réseaux sur la société bruxelloise ?
Geert Standaert: “Il s’agit en premier lieu de gros investissements. Pour le déploiement de la fibre, Proximus investit plus de 600 millions d’euros en Région bruxelloise. C’est l’un des plus importants programmes d’investissement du pays. Il s’agit en outre d’un investissement direct, car plus de la moitié de ce budget va à des emplois locaux. Les travaux de terrassement, l’installation des câbles et le raccordement des familles et entreprises constituent les principaux postes de coûts.
Nous déployons des réseaux ouverts : pour chaque Bruxellois, chaque entreprise, chaque entité publique et chaque partenaire télécom (privé ou public) ou fournisseur.”
Comment se déroule la collaboration avec les autorités régionales et locales pour le déploiement des nouveaux réseaux ?
Geert Standaert: “Proximus cherche un dialogue ouvert et constructif. On ne peut déployer seul des réseaux d’une telle importance. Pour le réseau fibre, Proximus est ouverte à une collaboration incluant des initiatives des autorités régionales et autres opérateurs afin de créer des synergies là où c’est possible. Nous nous employons à ce que les travaux soient les plus efficaces possible, entre autres afin d’occasionner le moins possible de perturbations dans la rue. Ceci n’est néanmoins possible que par un dialogue permanent avec les autorités régionales et locales. À Bruxelles, nous coopérons étroitement avec entre autres Bruxelles Mobilité et
Ces tâches sont effectuées entièrement au niveau local, à Bruxelles. Au cours des cinq prochaines années, quelque 600 personnes y travailleront à plein temps.”
“Ces nouveaux réseaux ont également un impact sur la compétitivité des entreprises bruxelloises. Ces réseaux forts sont indispensables pour faire la différence par la digitalisation. Si nous voulons que Bruxelles, capitale de l’Europe, reste attrayante, y compris dans le futur, pour les organisations et entreprises internationales, nous ne pouvons compter sans la disponibilité de la fibre et de la 5G. Mais comme je l’ai dit, nous créons ces réseaux pour tout le monde. Nous voulons permettre à chacun d’accéder au futur digital, sans aucune distinction.”
Entiris réalise des missions pour ses clients avec rapidité et flexibilité. Pour gérer et soutenir ses différents sites, l’entreprise de travail adapté compte sur la fibre. ‘Time is money’, même dans le monde du travail adapté.
Entiris est une entreprise de travail adapté avec huit sites dans le Brabant flamand et à Anvers. Elle compte 1 700 collaborateurs reconnus comme éloignés du marché du travail . “Notre but n’est pas de maximiser nos profits, mais d’offrir un travail durable, adapté à nos collaborateurs”, indique Koen Van de Cruys, administrateur délégué chez Entiris depuis 1999. “Nous offrons aussi à nos clients un service de qualité à un prix compétitif. Même si notre objectif est social, nous évoluons dans un cadre économique. Nos collaborateurs ont un contrat de travail et un salaire, comme dans le circuit du travail conventionnel.”
Des logiciels et des données aisément accessibles
Les activités de l’entreprise sont gérées depuis le siège d’Aarschot. Pour ce faire, un réseau performant relie les sept sites avec le siège. “Il est important que les données et applications soient disponibles immédiatement et en permanence, pour les bons collaborateurs et au bon moment”, explique Koen. “Time is money, même dans une entreprise de travail adapté. Notre objectif est d’offrir aux clients le meilleur service possible : flexible, innovant et de qualité. Le système ERP géré centralement joue ici un rôle clé. Via le réseau, les logiciels et les données sont toujours aisément accessibles.”
La fibre
Pour Entiris, Proximus a dressé la carte de l’ensemble du réseau de l’organisation – LAN et WAN –, y a ajouté les chaînons manquants et a optimisé l’ensemble. Au bout du compte, Entiris a décidé de privilégier la fibre. “Pour ne pas reculer, il faut avancer”, affirme Koen. “La fibre offre une vitesse plus élevée et plus de fiabilité. Nous voulons évoluer avec les solutions disponibles sur le marché et qui ont déjà prouvé leur utilité et leur stabilité.”
Sécurité proactive
Outre la rapidité et la capacité du réseau, la sécurité du trafic est également cruciale pour Entiris. “Nous n’avons pour l’instant heureusement pas encore été confrontés à des cybermenaces”, se réjouit Koen. “Nous souhaitons qu’il en reste ainsi. Nous ne comptons bien sûr pas attendre qu’un incident se produise et considérons dès lors la cybersécurité comme une mesure de prévention. Et ici aussi, nous faisons appel aux solutions et à l’expertise de Proximus. Le principal, c’est que nous puissions nous concentrer sur notre travail tout en étant soutenus par des technologies performantes et fiables.”
Koen Van de Cruys est administrateur délégué d’Entiris depuis 1999.Geert Rottier
Enterprise Sales Director
En vivant et travaillant en plein cœur de Bruxelles, je suis stupéfait de la façon dont la ville se réinvente. À de nombreux égards, je constate que la transformation digitale me facilite d’ores et déjà la vie ainsi que celle de mes concitoyens. Mais j’imagine également comment cette ville pourrait devenir plus intelligente encore. Suivez-moi pendant une journée typique, alors que je me rends à pied de chez moi à mon bureau.
9h : Je pars de chez moi, dans l’hyper-centre de Bruxelles, pas loin de la Grand-Place, pour rencontrer un client et me rendre à mon bureau. À pied, pas besoin d’une appli de navigation GPS ni de s’inquiéter des files sur la route...
9h15 : En passant dans les quartiers de la Bourse et de la Monnaie, puis le long du boulevard Anspach, je constate le développement de toute cette zone : des bâtiments rénovés, de nouvelles boutiques qui apparaissent... Le développement urbain mixte, le vrai ! De plus, les nombreux travaux de construction se sont avérés l’occasion d’investir dans l’infrastructure fibre en sous-sol. Citoyens, services publics et entreprises : tous sont désormais en mesure de franchir une nouvelle étape digitale.
De l’autre côté de la rue, des gens font la file devant les bureaux des services municipaux. Peut-être ignorent-ils que l’appli MyBrussels pourrait leur faciliter la vie. En ce qui me concerne, elle me fait gagner des heures car j’ai régulièrement besoin de certificats de bonne conduite pour signer des documents officiels au travail.
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10h30 : En sortant d’une réunion dans le quartier dynamique de Tour & Taxis, je me réjouis de voir comment notre client Nextensa réinvente l’ensemble du site. L’entreprise transforme ce qui était une friche industrielle en un exemple de quartier régénéré qui mélange logements, magasins, services et bureaux. Proximus a aidé Nextensa à implémenter une vaste connectivité intérieure et extérieure combinant plusieurs boucles de fibre et un réseau wifi. Nous avons également installé ensemble des services de sécurité intelligents et innovants en vue de renforcer la sécurité du site et d’améliorer l’expérience des visiteurs.
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11h : En me rendant à pied à mon bureau, dans les tours Proximus, j’imagine à quel point ce lieu va contribuer à la transformation du Quartier Nord en l’animant en dehors des heures de bureau grâce au développement d’un usage mixte. En effet, Proximus prépare activement la transformation des tours en open campus, qui accueillera tant d’autres entreprises que des résidents. Je repère une caméra sur un feu de circulation, et elle me rappelle que la sécurité publique devrait être une priorité de n’importe quelle smart city. Je pense au potentiel inexploité des objets (publics) connectés et de la 5G pour rendre la ville plus sûre. —
18h : En rentrant chez moi, je suis toujours émerveillé par les fresques peintes que l’on voit çà et là sur les murs de la ville et qui rendent hommage à la bande dessinée bruxelloise et belge. Vous pouvez obtenir plus d’infos sur chacune de ces fresques en scannant un code QR avec votre smartphone. Ne serait-il pas amusant de développer également une appli de réalité animée (RA) pour donner vie à ces sympathiques personnages ?
20h : Je me prépare pour un concert que j’attends depuis longtemps et quelques bières avec des amis à l’Ancienne Belgique. C’est vrai, tout ne doit pas être digital dans la Bruxelles que j’aime...
Bruxelles, étant capitale européenne, poursuit sa transformation en tant que région qui mise pleinement sur la digitalisation avec pour ambition de faciliter la vie de ses citoyens, institutions et entreprises. À la base de la stratégie, il y a un fondement essentiel : la digitalisation, soutenue par un réseau ouvert et performant.