Fokus 50+

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Jean-Michel Saive « En compétition comme en management, il faut savoir bien s’entourer » NOV ‘22 CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR SMART MEDIA ET N'ENGAGE PAS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS NI DE LA RÉDACTION DE LA DERNIÈRE HEURE 50+ Alexandre Mouton Il faut aborder la vie comme une bicyclette Défis sportifs Place au plaisir de bouger Benoît Massart Garder l’équilibre est tout un art En plus sur Fokus-online be

Comment garder un bon train de vie à partir de 50 ans ?

Dans une société où tout s’emballe à une allure exponentielle, les voies d’accès à une cinquantaine sereine sont multiples. Si certains abordent cette étape de la vie sans profiter du paysage au passage, d’autres ont pris la décision d’enclencher leur aiguillage vers des voies alternatives qui leur promettent un voyage plus heureux et tranquille.

C’est là un des grands paradoxes de notre temps : dans un monde en mouvement accéléré, nous, les humains, n’avons jamais si peu bougé. Si nos ancêtres chasseurs-cueilleurs avaient l’habitude de parcourir en moyenne une vingtaine de kilomètres à pied par jour pour chercher à se sustenter, l’homme moderne peut désormais disposer de (presque) tout ce dont il a besoin sans sortir de chez lui. Cette sédentarisation de notre style de vie, rendue encore plus radicale par une digitalisation florissante à laquelle les 50+ n’échappent pas, menace fondamentalement les piliers de notre santé physique, mentale et sociale. Et la crise sanitaire n’a fait que donner un coup d’accélérateur à ce déséquilibre.

La recherche d’une harmonie 2.0 passe donc par une activation régulière, aussi bien du corps que de l’esprit. Et là, les moyens ne manquent pas. Encore faut-il en être bien informé et passer de l’intention… à l’action.

Même si le chemin semble long et semé d’embûches, le seul carburant efficace à long terme, c’est le plaisir. Plaisir d’être ensemble, de se lancer dans un nouveau projet sportif, ou simplement d’être libre de ses choix. Renouveler sa garde-robe pour (re-) prendre du plaisir à sortir en extérieur, adapter son habitation pour en profiter le plus longtemps possible en toute autonomie, ou encore investir dans un projet immobilier original représentent des pistes d’action qui seront abordées dans cette édition spéciale 50+.

Alors, quelle voie allez-vous choisir ? La clef, comme le soulignait Albert Einstein, c’est simplement de rester en mouvement: « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ».

4 Prévenir plutôt que guérir : les médecins nous conseillent 6 Construisez la maison de vos rêves ! 10 Interview • Jean-Michel Saive 12 Se prémunir contre les arnaqueurs du net 14 Panel d’experts • Défis sportifs 18 L’immobilier à l’étranger, un vrai bon plan ? 20 Comment choisir son vélo électrique ? 22 Benoît Massart • De l’exercice physique pour tous et à tous les âges !

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2 ÉDITO FR.FOKUS-ONLINE.BE
FONDATION SANT ’EGIDIO DES SOLIDARITÉS PLURIELLES AUJOURD’HUI ET DEMAIN
Bonne Lecture Morgane Lengelé Project Manager
4 10 6 22
Par Alexandre Mouton Docteur en Sciences de la Motricité et chargé de cours à l’Université de Liège
Alexandre Mouton
CONTENU. ÉQUIPE
Le seul carburant efficace à long terme, c’est le plaisir.
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Prévenir plutôt que guérir : les médecins nous conseillent

Les températures baissent et les maladies hivernales font déjà leur retour. Entre la toux, la fièvre et les maux de gorge, il n’est pas évident d’éviter les virus. Voici plusieurs conseils de médecins pour éviter de rester cloué au lit cet hiver.

L’hiver revient et il sera difficile d’échapper aux traditionnelles maladies qui l’accompagnent. Rhumes, grippes et laryngites sont habituelles en cette période de l’année. Heureusement, il existe différents moyens de les éviter. « Un esprit sain dans un corps sain : moral et physique ensemble au mieux de leur forme », explique le docteur Luc Herry, viceprésident de l’ABSyM, l’Association Belge des Syndicats Médicaux wallons. « Pour aller bien physiquement, il faut aller bien dans sa tête. »

Mais comment faire lorsque l’on manque de soleil et, donc de vitamines D. « Faire une cure de vitamines n’est absolument pas anormal en cette période de l’année », poursuit-il. « Vous pouvez prendre des vitamines sous différentes formes. Vous en trouverez facilement chez votre pharmacien. »

Lors d’une conférence de presse en septembre, des experts, dont Aurore Girard, vice-présidente de la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG) ont rappelé l’importance de la vaccination. En Belgique, les plus de 65 ans ne sont “que” 59 % à être vaccinés

contre la grippe. Un chiffre bien trop bas, puisque nous devrions atteindre les 75 % pour que la couverture vaccinale soit suffisante. « La vaccination concerne toute la population, et pas seulement les plus fragiles », explique

la SSMG. « La grippe cause jusqu’à 1000 décès chaque année », rappelle le Dr. Herry. « Pour les personnes plus faibles, le vaccin permet de stimuler les défenses immunitaires et d’éviter que la maladie ne se développe trop. »

La SSMG partage de nombreux conseils afin de garder la santé sur le site mongeneraliste.be : pratiquer une activité physique régulière, mais aussi soigner son alimentation et, comme le dit si bien l’adage « mieux vaut prévenir que guérir », être attentif aux symptômes qui pourraient nécessiter une consultation.

Bien manger, bien boire, continuer à appliquer un maximum les gestes barrières, mais aussi s’habiller chaudement restent les conseils les plus adéquats. La crise énergétique va pousser beaucoup de Belges à réduire la température du thermostat, mais ce n’est pas pour autant que le nombre de rhumes va augmenter. « Une température de 19° dans les pièces à vivre est suffisante et 15 ou 16 dans les chambres », poursuit le Dr. Herry. Avec un bon pull, de grosses chaussettes et une bonne couverture, le risque de tomber malade diminue. »

Pensez à porter de gros pulls, à avoir une alimentation variée et à vous rendre chez votre médecin pour une cure de vitamines.

FOKUS-ONLINE .BE 4 GARDER UNE SANTÉ DE FER TOUT L’HIVER
Une température de 19° dans les pièces à vivre est plus que suffisante.
— Luc Herry, vice-président de l’ABSyM

Des lunettes autofocales pour contrer la presbytie par simple pression sur un bouton

multifocales sont

l’âge.

Toutes les personnes âgées de plus de 40 ans seront tôt ou tard confrontées à la presbytie. C’est partant de ce constat que le Dr Jelle De Smet (imec et UGent) à mis au point une application de la lentille commutable qu’il avait développée pendant son post-doctorat : une paire de lunettes de haute technologie pour ceux qui, en plus de leurs troubles oculaires ordinaires, souffrent de presbytie. Avec son collègue Paul Marchal, le Dr De Smet a fondé Morrow Eyewear en 2016. Aujourd’hui, l’entreprise technologique gantoise lance la commercialisation de ses lunettes autofocales comme alternative intéressante aux solutions progressives classiques.

La presbytie fait partie du processus naturel de vieillissement, explique le Dr De Smet. « Notre œil abrite une petite lentille qui change de forme pour faire la mise au point sur des objets ou des lettres proches. À partir de 45 ans en moyenne, cette lentille perd de sa souplesse, rendant la vision de près plus difficile. »

La solution d’entrée de gamme pour ceux dont la vision est par ailleurs bonne est la simple paire de lunettes de lecture. Mais ceux qui souffrent déjà d’une déficience visuelle ont alors besoin de deux paires de lunettes : une pour voir loin et une autre pour voir de près. « Aujourd’hui, les verres dits ‘progressifs’ ou ‘multifocaux’ offrent un remède discret aux deux affections oculaires en un seul verre. Les visions lointaine, intermédiaire et de lecture sont réparties de haut en bas. Vous voyez avec netteté selon l’endroit où vous regardez dans le verre. »

L’avantage est qu’il ne faut plus constamment changer de lunettes : one size fits all. Mais en raison du large gradient de dioptrie entre le haut et le bas du verre, sa surface présente une distorsion visible sur les bords. « Tant en vision de loin qu’en vision de lecture, cette distorion rétrécit le champ de vision. La montée des escaliers, par exemple, pose souvent problème. Et un texte n’est lisible que sur une longueur de ligne limitée. C’est pour cela que les porteurs de lunettes progressives bougent souvent la tête quand ils lisent. »

Pour éviter cet inconfort, la technologie des lunettes autofocales imite autant que possible le fonctionnement d’un cristallin sain, explique le Dr. De Smet. « Au bas du verre se trouve une petite lentille électriquement commutable, faite d’une sorte de film contenant des cristaux liquides : le même matériau utilisé dans les téléviseurs LCD. En appuyant sur un bouton, un courant est appliqué au film. La position des cristaux change et la lentille agit alors comme une loupe. »

Même en mode off, la lentille réduit la différence de dioptrie entre les parties supérieure et inférieure du verre. Ce qui diminue considérablement la distor sion caractéristique des verres progressifs, explique le Dr. De Smet. « Les porteurs de lunettes autofocales bénéficient d’une vision meilleure et plus large à presque toutes les distances. Le passage aux lunettes autofocales est également moins radical et le proces sus d’ajustement plus agréable qu’avec des lunettes progressives. »

Sur le plan esthétique, les lunettes autofocales font le moins de compromis possible. « Bien sûr, il faut mé nager de la place pour l’électronique, mais les lunettes doivent aussi être belles. Nos montures sont impri mées en 3D. Nous proposons actuellement environ 160 variantes dans différents modèles et couleurs. Et nous comptons intensifier notre coopération avec les fabricants de montures et les bureaux d’études spécialisés. »

La première version des lunettes autofocales a été lancée à l’été 2021. Depuis, le produit a passé la phase pilote, confirme Jelle De Smet. « D’ici la fin de l’année, la plage de prescription aura été étendue aux prescriptions de -6 à +4, soit 95 % de l’ensemble. » En ligne avec le prix des lunettes progressives haut de gamme, il faudra compter entre 1 000 et 1 500 euros pour une monture incluant les verres. Un investisse ment de confort visuel offrant un retour indéniable, selon le technologue.

Morrow Eyewear a vu le jour en 2016 en tant que spin-off de l’imec et de l’université de Gand. L’entreprise technologique gantoise a été fondée par Paul Marchal et Jelle De Smet, deux pionniers flamands dans le domaine des nanotechnologies et de l’électronique. Morrow Eyewear développe des lunettes autofocales basées sur une technologie révolutionnaire de cristaux liquides. Les lunettes autofocales garantissent aux utilisateurs atteints de presbytie un champ de vision plus large et une expérience visuelle plus agréable que les solutions multifocales classiques.

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Les lunettes une solution pratique pour ceux qui ont des problèmes de vision liés à Mais cette technologie présente certaines limites : distorsions et vision en largeur réduite. Les lunettes autofocales offrent un plus grand champ de vision et un meilleur confort visuel. Jelle De Smet Founder & CTO Paul Marchal CEO
Les distorsions optiques des lunettes progressives réduisent le champ de vision, tant en vision de loin qu’en vision de lecture.

Une maison adaptée

Pour assurer leur sécurité et faciliter leur quotidien, plusieurs aménagements sont nécessaires dans les maisons destinées aux personnes âgées  : un lit rehaussé équipé d’une télécommande, une douche à l’italienne munie d’un siège, un point d’appui à des endroits stratégiques de l’habitat, ou encore un placard avec des poignées à hauteur adaptée.

Côté jardin

L’aménagement de son jardin est tout aussi important. Pour le rendre plus facile d’accès, il est recommandé, par exemple, de réduire et de cloisonner les zones de jardinage et d’agrandir les allées. Pensez également à investir dans des plantes nécessitant peu d’entretien et, éventuellement, à un système d’arrosage automatisé.

Construisez la maison de vos rêves !

Passer le cap des 50 ans ne signifie pas s’arrêter d’avoir des rêves, au contraire. Pour beaucoup, réfléchir et construire la maison dans laquelle on va s’épanouir pour les prochaines décennies constitue un projet à la fois pratique et stimulant, comme l’attestent les spécialistes que nous avons interrogés.

Lorsqu’on songe à faire construire une nouvelle demeure après cinquante ans, outre les aspects esthétiques, il faut aussi se projeter dans le temps, pour envisager les probables difficultés physiques liées à l’âge. Aujourd’hui, bon nombre de constructeurs et d’architectes pro posent des habitations à la fois acces sibles, confortables et modernes.

Pour Sébastien Johnen, architecte associé au sein de l’atelier d’architec ture Pavillonchamps, le point le plus important lors d’un projet destiné à terme aux seniors est « l’aménagement de la suite parentale ainsi que l’accès aux locaux techniques et à la buan derie ». L’accent est aussi mis sur les constructions plein pied afin de facili ter l’accès aux différentes pièces de la maison si l’un de ses habitants éprouve des difficultés à se déplacer. Dès lors, « le plan parfait répondant à la de mande et aux besoins d’une personne

du troisième âge serait un espace de vie ouvert avec une cuisine facile d’accès et fonctionnelle, des locaux techniques à proximité, une chambre à coucher au même niveau et une salle d’eau à proximité », détaille Sébastien Johnen.

Il faudra aussi se poser la question des mètres carrés ! Pour les cinquan tenaires souhaitant vivre jusqu’à la fin de leurs jours dans leur nouveau nid, il sera sans doute prudent d’aller à l’essentiel et de limiter les espaces superflus. Non seulement cela facilitera les déplacements mais surtout, cela nécessitera moins d’entretien.

L’équipement d’une maison est également primordial. Grâce à la domotique, à savoir les appareils connectés permettant l’automatisation des gestes du quotidien, la vie des seniors est facilitée. Mais il n’y pas besoin d’être ultra connecté non plus,

il s’agit surtout de se simplifier la vie. Selon Basil Putzeis, CEO d’Audio Visual Architect, l’objet le plus utile est la télécommande universelle. « Elle facilite grandement le quotidien. Au jourd’hui, la majorité des gens ont une télévision, un décodeur au minimum et dans certains cas, un lecteur DVD, ce qui représente deux à trois télécom mandes. Avec l’évolution de la smart TV, la connexion d’un décodeur TV et les services de streaming, nous avons remarqué que la plupart des clients ap précient le concept de télécommande universelle proposant des raccourcis et des fonctions simplifiées ».

La technologie n’a pas fini d’évoluer, et nos besoins changent avec le temps. Que ce soit grâce à une innovation numérique ou à une maison conçue pour s’adapter à ses habitants, la maison de nos rêves peut répondre à tous les besoins !

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Vous avez définitivement arrêté le tennis de table en 2019. C’était lié à l’âge ? Ma retraite s’est opérée en plusieurs étapes, en fait. La première remonte à mon 25ème titre de Champion de Belgique en 2014, lorsque j’ai décidé de ne plus y participer. C’était non seulement un beau chiffre, mais cette journée était aussi, tant émotionnellement que physiquement, assez lourde. Après, je me suis qualifié pour les premiers Jeux Européens, à Bakou, en 2015. Puis, j’ai arrêté à l’international juste après. Mais je jouais encore au niveau belge. C’était au Logis, à Auderghem, de 2012 à 2019. J’ai pris un maximum de plaisir les cinq premières années. Mais, de 2017 à 2019, j’ai continué, un peu en pilotage automatique, je l’avoue. Objectivement, les deux dernières années là-bas ont été les années de trop. Mais le reste, j’insiste, ce n’était que du fun !

Rangé des raquettes, Jean-Michel Saive garde la passion du sport de haut niveau, puisqu’il occupe la Présidence du COIB (Comité Olympique et Interfédéral Belge) – Team Belgium, et aussi celle du sport en général.

Mais, après une telle carrière, même si vous avez un autre job maintenant, on imagine que la pratique d’un sport vous reste indispensable…

Si j’ai arrêté le tennis de table, je me suis investi dans mes passions pour le

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« Le sport reste indispensable pour moi !  »
Mon sport d’entraînement cardio, c’est le vélo. Mon sporthobby est plutôt le golf.

cyclisme et le golf ! Le sport a toujours fait partie de ma vie. Je passe sur la balance deux fois par jour, matin et soir, depuis quelques décennies. J’ai parcouru 9400 kilomètres à vélo l’an dernier. Là, j’en suis déjà à près de 7000 kilomètres cette année. J’ai notamment effectué une bonne partie du parcours du « Tour des Flandres » en compagnie d’amateurs plus qu’éclairés.

Pour résumer, je dirais que mon sport d’entraînement cardio, c’est le vélo. Et que mon sport-hobby est plutôt le golf.

Quels sont les avantages de ces sports pour un quinqua accompli  ?

Pour le vélo, si on ne tombe pas, on ne se fait pas mal. Et puis, on peut adapter la longueur des sorties et le relief que l’on s’apprête à parcourir à sa condition physique. J’essaie de rouler quatre à cinq fois par semaine. Je possède même une installation pour rouler à l’intérieur quand il fait mauvais.

Quant au golf, c’est la vie au grand air, c’est faire bouger son corps, le plaisir entre amis… C’est essentiel aussi. Bref, oui, le sport est resté un besoin. D’autant plus que je suis gourmand et que je dois donc veiller à éliminer.

Cette volonté de rester sportivement actif est-elle générale chez les anciens sportifs ?

En grande partie, oui, je pense. Je le constate chez beaucoup d’anciens sportifs. Je sais par exemple que le perchiste Sergeï Bubka fréquente encore assidûment les salles de sport à près de 60 ans.

Beaucoup de gens profitent aussi du fait de disposer de davantage de temps à leur

retraite pour se lancer dans de nouveaux défis sportifs. Ce sera aussi votre cas ?

Je me dis en tout cas que quand j’aurai un agenda plus dégagé, j’en profiterai sans doute pour fréquenter des endroits où j’ai peu été, voire pas du tout, à vélo.

Quand vous regardez des images de vous évoluant au plus haut niveau mondial par le passé, vous vous dites quoi ?

Je tire une réelle fierté d’avoir popularisé le tennis de table en Belgique ! Ensuite, je me dis que c’était quand-même « balaise » d’avoir été numéro un mondial. Enfin, je retiens le partage et la communion avec le public toutes ces années. Il y a eu les résultats, la médiatisation, les chiffres d’audience positifs. On est parvenu à glaner du temps d’audience à la télé car toutes les planètes étaient parfaitement alignées. C’était du délire… Et puis quand je revois tout ça, je vois aussi tout ce que je ne pourrais plus faire aujourd’hui et que je faisais avant. (rires)

C’est un regret ? Absolument pas ! On me demande souvent à quel niveau je me situerais si je jouais encore aujourd’hui, et je réponds chaque fois que je ne veux même pas le savoir. C’est fait et c’est passé ! Je sais que j’ai été le meilleur du monde à un certain moment, c’est énorme et cela me suffit amplement. On me demande aussi régulièrement si je jouerais le Championnat du Monde réservé aux vétérans. Et je rétorque chaque fois que oui, pourquoi pas… mais en golf, alors. Me remettre à la table signifierait une pression physique, psychologique et trop d’attentes sur les épaules. Je n’ai juste pas envie !

On imagine que certains aspects du sport de haut niveau, comme la préparation physique ou la nutrition, ont évolué vers plus de perfectionnisme qu’il n’y en avait à votre époque ? Exact. Et je le constate lorsque j’assiste à des stages de préparation olympique. La récupération, la nutrition et toute cette périphérie du sport ont vraiment évolué dans un tout bon sens. Souvent, je me dis: « Si j’avais bénéficié de tout ça durant ma carrière, j’aurais sans doute encore mieux performé ! »

Qu’est-ce que le sport de haut niveau vous apporte dans vos fonctions actuelles ? Ce qui m’aide ici au quotidien, ce sont mes carrières sur et en dehors des terrains. Cette expérience-là me sert un maximum, oui. Il existe une autre similitude essentielle entre le sport de haut niveau et le management, cela dit: il faut savoir bien s’entourer. Dans les deux cas, c’est indispensable.

Smart Fact.

Les médias sociaux ? Du bon et du moins bon ! « Pour moi, à l’heure actuelle, le gros souci provoqué par les réseaux sociaux tient plutôt au respect de la vie privée. Quand je suis dans un café, j’accepte de me laisser prendre en photo si les gens me le demandent. Je suis assez généreux de ma personne. Par contre, je déteste les photos volées, prises alors que je n’en ai pas envie. Tout cela reste très dur à gérer quand on possède un minimum de notoriété. »

Jean-Michel en chiffres…

Côté palmarès, Jean-Michel Saive a remporté 25 fois le titre de Champion de Belgique (Le premier remonte à 1985.), il a participé 7 fois aux Jeux Olympiques, il a été Numéro Un Mondial durant 515 jours entre 1994 et 1996. Par ailleurs, il a été élu « Sportif de l’année » en 1991 et 1994, et a reçu le « Prix du Fair-play » décerné par l’Unesco en 1989.

Show devant !

C’était le 4 janvier 2014, Jean-Michel Saive est opposé au Taïwanais Chuan Chih-yuan lors d’un match exhibition. Il en sort ce que d’aucuns ont baptisé « le match le plus drôle de l’histoire  ». La vidéo fait le buzz avec plus de 35 millions de vues ! L’occasion de rappeler que Mister Saive sera encore des aventures du délirant « Showping » en compagnie de son frère Philippe et des Frères Taloche ces prochains mois.

Donnez l’espoir, léguez la vie !

En Belgique, nous avons la chance de pouvoir compter sur un personnel de santé disposant d’un haut niveau de compétences et d’engagement. Depuis 25 ans, des soignants partagent ce savoir-faire avec des équipes médicales dans les pays dits en développement.

Notre priorité : soigner des enfants qui n’ont pas accès aux soins de santé indispensables à leur guérison dans leur pays.

Notre objectif : assurer des formations médicales et sauver des vies. Rejoignez, vous aussi, cette chaîne de solidarité en effectuant un don ou un legs.

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Chaîne de l’Espoir Belgique - Contact : Anita Clément de Cléty Tel : 02 764 20 60  Mob.: 0478 60 50 98 - BELFIUS : BE 28 0882 1265 5620 Attestation fiscale pour tout don annuel ≥ 40 €
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Se prémunir contre les arnaqueurs du net

Véritablement pris entre deux feux, car ils se voient de plus en plus obligés de se servir d’applications digitales au quotidien alors qu’ils sont loin d’être des digital natives, les « 50+ » constituent-ils une cible privilégiée pour les cyber-arnaques en tous genres ? Et comment faire pour s’en prémunir ?

Effectuer un virement, accéder à ses documents de mutuelle… autant d’opérations qui passent de plus en plus par le digital. Lâchés dans la jungle du numérique sans en posséder les codes, les ‘50+’ sont-ils particulièrement exposés aux arna queurs qui infestent le web ?

« C’est un raccourci qui ne se vérifie pas toujours », pointe Michele Ri gnalese, porte-parole du CCB, Centre pour la Cybersécurité Belgique. « Le phishing fait des ravages dans toutes les catégories d’âge ». Ce procédé consiste à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles (comptes d’accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se fai sant passer pour un tiers de confiance. Pour en faire un usage frauduleux ensuite.

Michele Rignalese poursuit : « Le fait que les personnes plus âgées sont souvent plus visées que d’autres par des tentatives d’escroquerie tient au fait que les personnes de cette tranche d’âge disposent parfois de moyens financiers plus conséquents. »

Résister à la pression !

En 2021, les pertes financières dues au “phishing” ont baissé, mais certaines autres techniques ont pris le relais, malheureusement. « Là, on parle surtout de “fraudes à l’investisse

ment”. Il s’agira de faire miroiter des investissements juteux, qui ne sont en fait que de faux produits. L’internaute un peu trop crédule effectue un vire ment pour quelque chose dont il ne verra jamais la couleur. Et les malfrats n’hésiteront pas à mettre la pression, via mail et appels téléphoniques, pour convaincre leur victime potentielle de participer à cet investissement. »

Ne pas céder à l’urgence !

« Bref, on est dans l’immédiateté », note Olivier Bogaert, Commissaire à la ‘Computer Crime Unit’ de la police fédérale. « C’est tellement plus vite fait de cliquer sur un lien que d’ouvrir une lettre. »

Face à ce phénomène, notre interlo cuteur matraque le même message que celui qu’il distille souvent aux plus jeunes générations : la vigilance ! « Il ne faut jamais répondre tout de suite. Mais bien vérifier le nom de l’expédi teur, et ne pas hésiter à essayer de le contacter pour être sûr qu’il vous a bel et bien envoyé le message en question et que son identité n’a pas été usurpée. J’ai conscience que le caractère “offi ciel” de certains mails peut convaincre certaines personnes. Mais méfiance dans tous les cas ! »

Bref, le conseil majeur tient à la non-réactivité instantanée ! « Parce

qu’il faut quand-même savoir qu’entre 6 et 10% de gens contactés par un message frauduleux y donnent suite. »

Il faut aussi, Olivier Bogaert ne se lasse pas de le répéter, mettre son anti-virus à jour et ne pas hésiter à choisir une formule payante, souvent plus efficace.

« Pour conclure, je résume souvent en disant que nous devons pratiquer “la sécurité routière du numérique”. On est sensibilisé aux feux rouges mais pas aux dangers du web. Tout passe par l’éducation, toujours ! »

FOKUS-ONLINE .BE 12 CYBERSÉCURITÉ
Par Frédéric Vandecasserie
Nous devons pratiquer ‘la sécurité routière du numérique’.
— Olivier Bogaert, Commissaire

Présentation de Missio

Présent dans plus de 140 pays, Missio appartient à un grand réseau mondial de solidarité entre les communautés catholiques, les œuvres Pontificales Missionnaires.

Missio soutient des projets concrets développés sur place par des paroisses, des communautés de religieux ou de religieuses, des laïcs engagés au service de l’Église et de la société.

• Projets à destination des enfants : établissements scolaires, structures d’éducation et d’accompagnement des enfants en difficulté, catéchèse.

• Projets visant à améliorer la vie en société : institutions hospitalière, dispensaires, centre sociaux, aide aux plus démunis.

• Formation des prêtres, religieux et religieuses, agents pastoraux laïcs : par le biais du parrainage de séminaristes et du soutien aux instituts de formation.

• Soutien aux infrastructures de l’Église : construction d’églises et des bâtiments divers pour l’exercice de la mission ecclésiale.

Ces projets font vivre l’Évangile à travers le monde. Dans tous les pays, chaque communauté participe, dans la mesure de ses moyens, à alimenter le fonds de solidarité universelle de l’Église. C’est ce fonds qui permet de financer en tout ou partie des

Campagne d’octobre 2022

Comme chaque année, le mois d’octobre est consacré à la mission universelle dans toute l’Église catholique. Le thème retenu pour la campagne 2022-2023 est « Vous serez mes témoins ». Pour mettre en lumière ce thème, Missio Belgique a choisi comme pays phare la République centrafricaine

*Être témoin du Christ: un mandat à accomplir, une mission à vivre

Le slogan du mois de la Mission universelle de cette année –– « Vous serez mes témoins » est tiré du dernier dialogue du Christ avec ses disciples (Actes I, 8). Il ne s’agit pas d’un souhait. Témoigner de ce qu’ils ont vu, en paroles et en actes est un mandat à accomplir, une mission à vivre. C’est leur mission primordiale, et celle de chaque baptisé.

Dans son message pour la Journée missionnaire mondiale 2022, le pape François rappelle que : « l’Église, communauté des disciples du Christ, n’a d’autre mission que celle d’évangéliser le monde en témoignant du Christ. L’identité de l’Église est d’évangéliser».

projets d’évangélisation, de formation et d’éducation dans les communautés chrétiennes les plus démunies.

Missio soutient des projets éducatifs pour tous les enfants du monde

« Avec l’aide de Missio, nous avons pu rénover l’école, installer l’électricité et refaire les peintures pour 10 classes et ouvrir 5 nouvelles classes. Les élèves peuvent ainsi étudier dans de meilleures conditions et nous en accueillerons davantage à la rentrée prochaine. »

- Sr Renée Bientz, Brazzaville, République du Congo

Missio soutient la formation des prêtres de demain « Les séminaristes doivent être solidement formés sur le plan humain, spirituel, intellectuel et pastoral. En ancrant leur pratique dans l’amour de la vérité, la loyauté, le respect des personnes, les futurs prêtres favoriseront la rencontre de chacun avec le Christ. La fécondité de leurs missions dépendra de la qualité de leur foi, de leur vie de prière, des valeurs humaines, spirituelles et morales acquises pendant leur formation. »

- Père Didier AFFOLABI, Recteur Grand Séminaire Saint Gall – Bénin

Les enfants aident les enfants « C’est bien que nous puissions aider les enfants d’autres pays.» ; « Surtout que l’argent vient de tout le village »

Merci de soutenir l’Annonce de la Bonne Nouvelle dans le monde en faisant un don à Missio : BE19 0000 0421 1012

« À 50 ans, le sport est plus maîtrisé »

Quand on parle sport et quinquas (et au-delà…), il faut garder deux choses à l’esprit. Un, tous les sports ne sont plus toujours envisageables. Et deux, on on dispose parfois d’un peu plus de temps et de moyens, ce qui offre peut-être la bonne occasion de se lancer dans des défis inédits.

« Ado, j’idéalisais l’aviation et je voulais en faire un métier : voler vers un pays différent chaque jour, dans un cockpit plein de boutons… Mais je n’avais pas l’esprit suffisamment mathématique. Sans compter qu’une formation coûte très cher… J’ai donc rangé mes rêves dans un coin de ma tête et j’ai fait de l’aviation télécommandée pour vivre ma passion par procuration. Je me suis donc lancé plus tard, vers les 40 ans. Mais je suis clairement monté en puissance depuis que j’ai atteint la cinquantaine. »

« Depuis tout jeune, je rêvais de me lancer dans un tour du monde à la voile. Hélas, la vie profession nelle m’a fait voguer vers d’autres horizons. Mais maintenant que je l’ai quittée, je pense de plus en plus concrétiser ce projet de tour du monde ! Cela reste l’objectif ultime via une montée en puissance. Je vise des sorties de deux mois maximum afin de boucler des étapes. Ce ne sera donc pas un tour du monde non-stop. Je veux pouvoir continuer à profiter de ma famille et ne pas disparaître durant des années. »

« Tout dépend de la condition physique de chacun. J’ai souvent tendance à dire que le mieux est d’opter pour un sport auquel on peut s’adapter ! Plus un sport est modulable, mieux c’est. La natation consti tue un bon exemple ! Car ce n’est pas un sport trop cardio à la base, mais on peut la rendre plus intense si on le souhaite. Par contre, dans tous les cas, il importe toujours de terminer sa séance sportive par du pilates, du yoga ou du stretching. Car, passé 50 ans, les muscles ne sont plus ce qu’ils étaient et il faut en prendre soin. »

« À 50 ans, le sport est plus maîtrisé. On dispose de davantage de confiance en soi. Je pense que la diffé rence fondamentale, c’est qu’à la cinquantaine, on ne pratique plus un sport pour performer mais plutôt pour profiter. Et puis, concrètement, passé un certain âge, on a plus de disponibilité et moins de stress. L’aviation est une machine à laver la tête ! Elle vous prend 100% de vos capacités d’attention. Cette discipline apporte un ‘reset’x salutaire. »

« J’ai aussi toujours pratiqué le vélo. Même quand je travaillais dans ma société de production jusqu’à l’an dernier, je me ménageais néanmoins deux à trois sorties de plusieurs heures par semaine. Ma vie “précédente” tournait surtout autour du boulot et du vélo. Et je continue ce dernier d’ailleurs. L’âge ne m’a pas rendu plus modéré, loin de là. Par contre, il m’a sans doute amené un peu plus de maturité, et un goût de l’effort resté intact, et essentiel quand il s’agit de relever des défis sportifs et autres. »

« Une personne n’est pas l’autre, bien entendu. Mais j’observe que les plus de 50 ou 60 ans sont peut-être plus conscients de leurs capacités. Résultat : certains ont même plus la niaque que des gens de 30 ou 40 ans ! De manière générale, les moins jeunes sont souvent plus détendus car le stress du quotidien pèse moins sur leurs épaules. Ils sont moins speedés car leurs contraintes sont moindres. Il ne faut par exemple plus aller chercher les enfants à l’école et les conduire à leurs activités. »

« En aviation, un célèbre dicton affirme qu’ « Il n’y a pas de bons pilotes, il n’y a que de vieux pilotes. » Après, l’avantage de ce sport est qu’il s’adapte à tous. Par exemple, le paramoteur est très physique, parce qu’il faut courir en portant un sacré poids sur le dos. Mais piloter un petit avion demande moins de capa cités physiques. Alors, oui, le sport est indispensable après 50 ans. Et quand il peut concrétiser un rêve et s’adapter aux besoins de chacun, c’est encore mieux ! »

« Le vélo m’apporte une dépense physique qui m’est essentielle. La voile, quant à elle, me permet d’affiner mes capacités de réflexion. Et puis, cela nourrit aussi le goût du voyage et l’appétit de dé couvertes. Cela dit, je ne considère pas spécialement la voile comme un sport. Ce serait plutôt un hobby qui demande certaines compétences. Naviguer est moins physique qu’il y a trente ans. Aujourd’hui, on dispose par exemple de winchs électriques pour hisser les voiles. Il ne faut plus tirer à la force des bras, et c’est tant mieux ! »

« Il sert aussi à se prémunir contre un tas de petits bobos. Il agit sur notre hygiène de vie générale, comme le fait de bien se nourrir. Et puis, pour les gens plus âgés, le sport offre aussi parfois de décou vrir un nouveau cercle social, une nouvelle dyna mique d’organisation qui brise leur solitude. Parce qu’outre le physique, le sport agit aussi sur le mental, bien entendu ! »

FOKUS-ONLINE .BE 14 PANEL D’EXPERTS • DÉFIS SPORTIFS
Dans quel type de défi sportif peut-on se lancer sur le tard ? Qu’est-ce que l’âge peut apporter à la pratique d’un sport ? Plus de maturité, de recul, de « zénitude » ?
Par Frédéric Vandecasserie
Pourquoi faire du sport reste-t-il essentiel après 50 ans ? Jean-Pierre Cremers Aviateur amateur Ben Stassen Ancien Capitaine d’entreprise Caroline Van Iseghem Élève et coach sportive

Un système intelligent de mesure continue du glucose (MCG)

Basée à San Diego, en Californie, Dexcom est le leader mondial dans les technologies de prise en charge des personnes atteintes de diabète. En écoutant les besoins des utilisateurs, de leur entourage et des professionnels de santé, Dexcom simplifie et améliore la gestion du diabète dans le monde entier grâce à des systèmes innovants de mesure continue du glucose (MGC) en temps réel d’une précision exceptionnelle. Des utilisateurs satisfaits témoignent de la fiabilité de l’application.

Des alertes sécurisantes

« Des alertes vous indiquent quand vous êtes en hyperglycémie ou en hypoglycémie, de jour comme de nuit », nous explique Cathy Van de Moortele, cheffe culinaire, qui utilise elle aussi le système Dexcom depuis quelques années. « La prise de mesure est instantanée grâce à l’application téléchargée sur ma montre connectée, et très fiable au niveau de la mesure ». Un système qui sécurise Cathy dans la gestion de son diabète et qui rassure aussi ses proches. « Où que je sois, en Belgique ou à l’étranger, au volant de ma voiture ou lorsque je dors, Dexcom est le système de mesure continue du glucose le plus intelligent que j’ai trouvé sur le marché. En outre, l’application est continuellement mise à jour avec les nouvelles données de glucose transmises par le capteur, sans que vous ayez besoin de scanner manuellement le capteur ». Dexcom peut aussi avertir l’utilisateur jusqu’à 20 minutes avant que le taux de glucose soit dangereusement bas, de sorte que la personne diabétique peut être proactive pour contrôler son diabète et prendre les mesures requises lorsqu’elle en a besoin.

Des chiffres de glycémie en temps réel « Je considère le diabète comme la quatrième discipline aux côtés de la natation, de la course à pied et du cyclisme », nous explique le triathlète David Van der Vloet. Le sportif souffre d’un diabète de type 1 depuis l’âge de 13 ans. « Dans les années qui ont suivi, ma glycémie a connu de nombreux pics et creux. Adolescent, je me suis vraiment laissé aller. Je voulais m’amuser comme n’importe quel autre jeune. Mon diabète passait complètement au second plan. Le déclic s’est produit il y a quatre ans, lorsque ma femme est tombée enceinte. Durant cette même période, j’ai eu ma première complication oculaire, une rétinopathie débutante (détérioration de la rétine, conséquence d’une mauvaise glycémie, ndlr). À long terme, cela pouvait conduire à la cécité. Cela ne pouvait pas continuer ainsi. Quel genre de père voulais-je être pour ma fille ? J’ai acheté un vélo de course et j’ai commencé à m’entraîner trois fois par semaine ». Depuis cinq ans, pour l’accompagner dans ses performances, David utilise le système Dexcom pour mesurer sa glycémie en temps réel.

« Il existe encore de nombreux mythes sur le diabète, comme celui selon lequel le diabète et le sport de haut niveau seraient incompatibles. Je suis la preuve vivante du contraire. J’ai franchi la ligne d’arrivée de plusieurs Iron Man, en Belgique, en France et aux Pays-Bas. En revanche, il faut se mesurer de manière continue lorsqu’on fait des efforts physiques et Dexcom est l’application parfaite ».

Pour savoir si Dexcom peut vous convenir, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant. Plus d’informations sur : www.dexcom.com Pour une liste des smartphones compatibles, visitez www.dexcom.com/compatibility

*Si les alertes et les valeurs glycémiques fournies par le Dexcom ONE ne correspondent pas à vos symptômes ou attentes, utilisez un glucomètre pour orienter vos décisions relatives au traitement du diabète. Dexcom ONE user Guide. Pour une liste des appareils compatibles, visitez www.dexcom.com/compatibility. Dexcom, Dexcom ONE et Dexcom Clarity sont des marques déposées de Dexcom, Inc. aux États-Unis et peut être enregistré dans d’autres pays. Dexcom ONE est un dispositif médical – CE 2797. Pour obtenir des informations importantes sur la sécurité et des instructions d’utilisation, visitez Dexcom.com ou consultez un médecin si nécessaire © 2022 Dexcom All rights reserved.LBL-1001533 Rev001
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– David Van der Vloet, Triathlète David Van der Vloet (34 ans), diabétique de type 1 depuis l’âge de 13 ans, a franchi la ligne de son premier Iron Man le 13 septembre dernier en tenant sa fille par la main. Une revanche sur la maladie.

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L’immobilier à l’étranger, un vrai bon plan ?

Investir à l’étranger pour se constituer un revenu supplémentaire, prolonger ses vacances ou se rapprocher du beau temps en hiver ? Fantasme ou bon plan ? Une chose est sûre : un achat à l’étranger ne s’improvise pas, loin de là… Nous avons posé la question à des spécialistes.

Se constituer un portefeuille d’investissement encore plus diversifié en achetant un bien à l’étranger, s’offrir un pied-à-terre où, l’été venu, se réunira toute la famille, posséder quelque chose qui, s’il ne vous mène pas plus près des étoiles, vous rapprochera quand même un peu plus du soleil…

« Mais il faut rester prudent et modéré », affirme d’emblée Bruno Colmant, Professeur de Finance à la Solvay Business School de l’ULB. « De manière purement fiscale, il y a peu d’avantages à acheter à l’étranger, exception faite de droits d’enregistrement réduits, mais le gain est ténu. Parallèlement à cela, il ne faut pas oublier que le revenu cadastral d’une résidence secondaire, quelle qu’elle soit, de la maison à l’appartement, est payable au taux belge. Bref, les règles ont beaucoup été resserrées. »

Et Bruno Colmant de se faire visionnaire dans la foulée: « Je pense que nous allons de plus en plus vers un monde de location, en fait. Nous sommes tous, jeunes et moins jeunes, de plus en plus mobiles. Des institutions comme le Club Med’ ont bien tenté de vendre des chambres selon le système du “time sharing”. Mais avec un succès mitigé. »

Il n’empêche ! Acquérir quelque chose à l’étranger, si l’investissement financier n’est pas toujours aussi

avantageux qu’on le pense, peut répondre à d’autres aspirations ! Comme le fait de posséder un piedà-terre où accueillir les enfants et petits-enfants. Mais là, pas question de perdre de vue que les billets d’avion bon marché devraient bientôt figurer au rang des souvenirs: « Ryanair a en effet déjà annoncé une augmentation de ses tarifs », précise Bruno Colmant.

« De fait, ceux qui comptaient sur le low-cost pour faire des aller-retours entre leur résidence à l’étranger et leur domicile en Belgique ont appris que les tarifs plancher n’allaient pas durer », confirme Diego Angelini, Conseiller à l’ UFBE, l’Union Francophone des Belges à l’Etranger.

Autre motivation pour investir à l’étranger : se rapprocher du soleil. « C’est effectivement l’une des motivations les plus fréquentes », confirme

Angelini. « Les gens préparent leur départ en moyenne deux ou trois ans avant leur pension. Après, s’il n’existe plus vraiment d’incitants fiscaux en tant que tels qui pousseraient des gens à investir à l’étranger, il n’en reste pas moins que la vie quotidienne peut être meilleur marché ailleurs. »

Au final, qu’il s’agisse d’un investissement suivi d’une expatriation ou pas, une chose est sûre : investir à l’étranger se prépare. Bref, pas question de se lancer tête baissée. Et nos deux interlocuteurs sont unanimes sur un point essentiel: « Si on se sent bien à l’étranger durant quelques semaines de vacances, y vivre au quotidien n’est pas nécessairement pareil. Il faut le savoir… »

FOKUS-ONLINE .BE 18 INVESTIR
Par Frédéric Vandecasserie
De manière purement fiscale, il y a peu d’avantages à acheter à l’étranger.
— Bruno Colmant, Professeur de Finance à la Solvay Business School de l’ULB

Comment une bonne gestion de son patrimoine peut avoir un impact favorable sur l’impôt successoral

Les droits de succession, dus lors du décès d’un résident belge, sont progressifs. Cela signifie qu’ils peuvent rapidement grimper de 30  % en ligne directe et même à 80  % dans d’autres cas.

La planification successorale vise à réduire, voire à éviter, cet impôt sur la succession.

«Chaque cas de succession est unique », affirme Paul Bonroy, responsable du département Vie technique individuelle Belgique et Pays-Bas chez Allianz. « Cela dépend notamment de la composition du patrimoine - biens mobiliers ou immobiliers, par exemple - et des objectifs poursuivis. S’agit-il de conserver le droit de gérer les actifs donnés, de continuer à bénéficier des revenus de ces actifs, de pouvoir disposer des actifs eux-mêmes et/ou de percevoir la plus-value en cas de vente des actifs transférés, etc. La planification successorale combinée à l’assurance-vie peut être une solution ou une alternative pour répondre à ces enjeux. »

Solutions sur mesure

Dans le cadre d’une transmission de patrimoine, le contrat d’assurance-vie présente plusieurs avantages. « L’une de ses caractéristiques apparue relativement tard est son utilisation dans le cadre d’une transmission patrimoniale», explique Fabrice Heuts, responsable commercial Vie et Santé. « Son émergence s’explique en grande partie par un système fiscal ayant tendance à pénaliser les transferts d’actifs. C’est probablement dans ce domaine que les professionnels de l’assurance, de la gestion de patrimoine et du conseil financier ont une réelle plusvalue afin de présenter des solutions faites sur mesure qui rentrent dans le cadre légal. »

Payer les primes de manière flexible

L’assurance-vie peut aussi être une alternative au testament, et cela pour plusieurs raisons. «Par

exemple, les contrats d’assurance-vie offrent une grande flexibilité, dans la mesure où il n’est plus nécessaire de rédiger un testament », précise Paul Bonroy. « La clause bénéficiaire peut être modifiée avec peu de formalités, la somme d’argent à transférer peut déjà être ‘mise de côté’ du vivant de l’assuré, des primes supplémentaires peuvent être payées de manière flexible si le titulaire souhaite augmenter le ‘don’ au fil du temps, et un rachat partiel peut être effectué si le titulaire a l’intention de réduire le montant à transférer ».

Report à une date ultérieure

Mais alors pourquoi choisir l’assurance-vie plutôt qu’une donation ? « Contrairement aux actes de donation traditionnelle, l’assurance-vie permet de reporter à une date ultérieure le transfert effectif des actifs au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) par le titulaire », explique Paul Bonroy. Cela permet au titulaire, selon les termes de son contrat d’assurance, de continuer à disposer librement des actifs versés dans le contrat et des revenus qu’ils génèrent. Il peut aussi percevoir les

plus-values réalisées en cas de vente de tout ou partie de ces actifs. À tout moment, il peut changer l’identité du bénéficiaire de la police. Enfin, en cas de donation de ce contrat d’assurance-vie, il peut également empêcher le donataire de disposer immédiatement de la somme donnée, de sorte que lui-même puisse continuer à percevoir un revenu régulier - même si l’argent a été donné au préalable. »

Couverture des coûts fiscaux

En résumé, grâce à sa grande souplesse, l’assurance-vie répond à la plupart des objectifs d’une planification patrimoniale. « En termes de droits de succession, la donation de biens mobiliers est un outil efficace pour transférer le patrimoine à des taux réduits », conclut Paul Bonroy. « La souscription d’un contrat d’assurance peut être un excellent moyen de réaliser ce type de don. Mais il peut aussi être utilisé pour couvrir le coût fiscal d’un héritage - ce que l’on appelle l’assurance des droits de succession. »

Allianz est un leader mondial de l’assurance et des services financiers, avec une présence dans plus de 70 pays et plus de 150 000 employés au service de 100 millions de clients. En Belgique, Allianz Benelux offre des solutions en matière d’investissements, de gestion d’actifs et de constitution de retraites, en mettant l’accent sur l’innovation et la durabilité. Grâce à la solution LifeCycle, un produit innovant en matière de planification des retraites, Allianz Belgium a récemment reçu le prix de l’innovation 2022 de Decavi.

#FOKUS50PLUS ALLIANZ • BRAND REPORT 19
Fabrice Heuts Commercial Director Life & Health
La clause bénéficiaire d’un contrat d’assurancevie peut être modifiée moyennant peu de formalités.
Paul Bonroy Head Of Technical Life Indivisual Belgium & Netherlands

L’autonomie.

L’autonomie de votre vélo électrique dépend bien évidemment du mo dèle de batterie choisi mais, d’autres critères sont à prendre en compte. Par exemple, le niveau d’assistance choisi lors de son utilisation peut af fecter son autonomie. En effet, si vous privilégiez une assistance élevée, votre vélo se déchargera plus vite. Il est donc conseillé d’activer une assistance légère en terrain plat ou en descente et, a contrario, une assistance élevée en pente ou lorsque vous démarrez le vélo. Le poids total, à savoir votre poids, celui du vélo, de vos bagages et des composants intégrés, est également un facteur déterminant. Plus ce dernier est élevé, moins le vélo aura d’autonomie. À titre indi catif, lorsque vous achetez un vélo électrique, l’autonomie indiquée sur celui-ci correspond à un cy cliste dont le poids est inférieur à 70 kg. Enfin, la pression des pneus du vélo peut également influer sur son autonomie.

Comment choisir son vélo électrique ?

Depuis plusieurs années, le vélo électrique a la cote. Plus écologique et moins encombrant qu’une voiture, il vous permet de pratiquer une activité sportive sans trop d’efforts. Face à ce succès, les modèles se sont multipliés. Comment choisir le vélo adéquat ? Nous vous livrons 4 points auxquels prêter attention !

Le modèle.

Avant d’investir dans un vélo électrique, la première question que vous devez vous poser est : « Quel usage vais-je en faire  ?  » En effet, on ne choisit pas le même modèle si on ha bite en ville ou si on aime rouler en montagne ou en fo rêt. Chaque modèle correspond donc à un besoin et possède ses propres caractéristiques en termes de puissance, d’autonomie, ou en core de poids. Dès lors, entre le vélo électrique conçu pour un usage ur bain, les modèles pliables, et donc transportables partout, le VTT élec trique, le vélo tout terrain, le vélo de randonnée et autres vélos cargos, vous n’avez que l’embarras du choix.

La batterie.

Deux éléments sont à prendre en compte dans le choix de votre batterie : son matériau et sa puissance. En termes de matériau, vous pouvez opter pour une batterie en plomb, en nickel ou en lithium. Cette dernière, bien qu’elle soit la plus chère du marché, est la plus recommandée puisqu’elle se recharge plus vite, est légère et dispose de la meilleure durée de vie. En effet, sa capacité de recharge et de décharge est estimée entre 700 et 1200 cycles contre 400 pour les modèles en plomb et 500 pour ceux en nickel. Concernant la puissance, vous devez prendre en compte le nombre de Wh (Watt-heures) correspondant à l’autonomie de l’engin. À titre indicatif, une batterie de 520 Wh vous garantit une autonomie de 80 km, tandis qu’une batterie de 260 Wh vous permet d’effec tuer en moyenne 40 km.

Le poids.

Le poids d’un vélo électrique dépend de plusieurs critères, à savoir : le modèle et la marque du vélo, le poids de sa batterie ainsi que de celui de son moteur, de son cadre et de ses pneus. Cependant, des moyennes ont été établies par modèle de vélo. Ainsi, le vélo électrique de ville pèse entre 22 et 25 kg tandis que le VTT électrique pèse entre 24 et 25 kg. Quant au vélo tout terrain, son poids varie généralement entre 23 et 26 kg. Bien que le poids soit un facteur déterminant dans le choix d’un vélo électrique, il n’est cependant pas le critère le plus important. Il est donc préférable d’opter pour un vélo ayant une batterie performante plutôt que pour le vélo le plus léger du marché.

FOKUS-ONLINE .BE 20 ROULEZ JEUNESSE!

Floreal Holidays, votre fidèle partenaire de vacances en Belgique

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Malines est le cœur de la Flandre, une ville qui o re tant à découvrir que vous n’aurez pas assez de 24 heures. Avec plus de 300 monuments protégés, des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO et plusieurs palais urbains, cette métropole de poche à mi-chemin entre Anvers et Bruxelles vous enchantera. Envie d’un moment zen dans la nature et de vous immerger dans une ville bourdonnante d’activité ?

MALINES

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Vous séjournerez dans des lieux chargés d’histoire : une ancienne piscine, un ancien fumoir à poissons ou une église réa ectée. Ou dans des hôtels de charme petits ou grands : la ville sur la Dyle vous o re l’embarras du choix et est aussi le point de départ idéal pour de nombreuses excursions.

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Benoît Massart

De l’exercice physique pour tous et à tous les âges !

Le sport pour les aînés est aussi essentiel que pour les plus jeunes, il ne faut pas l’oublier. Et même si l’activité physique des plus âgés a baissé au moment du COVID, c’est désormais reparti dans le bon sens, et c’est tant mieux !

Les sports les plus prisés par les quinquas (et au-delà) sont avant tout pratiqués pour le plaisir. Une bonne condition physique tient en quatre composantes : endurance, force, souplesse et mobilité.

Schématiquement, on trie les activités physique selon trois catégories : d’abord tous les styles de marche, nordique, de randonnée ou « simple » promenade. Viennent ensuite les activités de type aquatique, genre aquagym, aquajogging ou natation. Et je terminerai en citant tout ce qui relève du « gymnique et dansant » : yoga, pilates, tai chi, qi-gong ou zumba gold.

Après, il importe aussi de bouger même lorsqu’on atteint le quatrième âge. Mais là, il faut opter pour une activité adaptée de type « gym Viactive ». Il s’agit d’une gymnastique douce avec accessoires, adaptée aux seniors fragilisés. Praticable en position assise, elle met en mouvement les personnes d’âge avancé.

Enfin, il est fondamental de compléter son programme sportif par des exercices de renforcement musculaire. Ces exercices, rarement très prisés, sont cependant

indispensables et procurent encore mieux le sacro-saint réconfort après le non moins sacrosaint effort !

Et puis, il faut insister sur le fait que l’effort physique, outre le fait de bouger, vise aussi à développer du lien social. C’est bien pour cette raison qu’il est tout aussi important que le sport puisse aussi déboucher sur d’autres types d’activités. Je ne dis pas qu’il faut tomber dans les travers, et parfois les excès, des « troisièmes mi-temps ». En revanche, il n’est pas rare, et il est même souhaitable, que les pratiquants enchaînent leur séance de sport avec le partage d’un café, d’un morceau de tarte ou d’une bonne bière. Et parfois, ils se retrouvent même pour suivre des cours de langue ou visiter des musées.

Une preuve supplémentaire que si le sport est bon pour le corps, il s’avère aussi très précieux pour l’esprit !

Par Benoît Massart, énéoSport ASBL, unique association sportive multisports de loisirs pour aînés en Fédération Wallonie-Bruxelles reconnue par l’Adeps

FOKUS-ONLINE .BE
22 CHRONIQUE
L’effort physique, outre le fait de bouger, vise aussi à développer du lien social.

Le cancer m’a rapproché comme jamais de ma femme

C’est en 2011, alors qu’elle est enceinte de son premier enfant, que Magali est atteinte d’un cancer des glandes salivaires. Une partie de sa langue et de sa mâchoire doivent lui être retirées. La nouvelle est terrible pour Magali , mais aussi pour son mari Mathieu. « J’ai très vite décidé de mettre mes émotions de côté et commencé à me documenter sur le cancer et à aider à préparer la naissance de notre enfant. Je voulais rester fort et offrir un soutien solide à Magali, car je sentais qu’elle vivait très mal sa maladie. »

Mais sous l’apparence, on devine parfois des fissures. « De temps en temps, je me permettais de voir des amis et au cours de ces conversations, j’avais parfois du mal. Ou alors je pleurais ou je me sentais déprimé. En réalité, j’étais plutôt soulagé de pouvoir exprimer tous ces sentiments refoulés (rires). Mais je n’ai jamais rien laissé paraître en présence de Magali. »

Le bébé nait six semaines avant terme via un accouchement provoqué. Mais il souffre d’une infection et les médecins craignent des problèmes cérébraux, donnant au bébé 50 % de chances de souffrir d’un handicap permanent. «

Finalement, il s’est avéré que notre enfant n’avait rien d’anormal, mais j’ai attendu longtemps avant d’en parler à Magali », reconnaît Mathieu.

Heureusement, l’employeur de Mathieu se montre particulièrement généreux : il peut rester à la maison pendant 3 mois et demi en continuant à percevoir pleinement son salaire. Après son traitement, Magali reprend son travail, mais elle doit rapidement y renoncer. Elle est souvent fatiguée, a des difficultés de concentration et souffre de pertes de mémoire. « C’est ce qui nous a amenés à fonder ensemble l’association sans

but lucratif Cancer & Travail pour soutenir les personnes qui éprouvent des difficultés à reprendre le travail après leur traitement contre le cancer. Nous nous adressons à toutes les parties prenantes : patients, médecins, employeurs et services RH, pour faciliter le retour au travail. » Magali est maintenant guérie de son cancer, même si des séquelles se font toujours sentir. Mais pas toujours de manière négative. « Aujourd’hui, nous sommes moins stressés par les futilités et nous prenons la vie de manière plus positive. Notre relation à Magali et à moi est aussi plus forte que jamais. », conclut Mathieu.

Depuis plus de 125 ans, MSD invente, proposant des médicaments et des vaccins pour des maladies graves telles que le cancer, le VIH ou Ebola. Dans le cadre de notre mission de sauver et d’améliorer la vie des patients. Nous nous enga geons envers les patients et la santé de la population en améliorant l’accès aux soins de santé grâce à des politiques, des programmes et des partenariats de grande envergure. Pour plus d’informations, visitez www.msd-belgium.be et suivez-nous sur Twitter, LinkedIn, Facebook et Instagram.

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Chaque année, environ 2.800 Belges apprennent qu’ils ont une tumeur dans la région de la tête ou du cou. Un coup dur qui frappe aussi leurs partenaires. Sur quel soutien peuvent-ils compter ? Et comment cela affecte-t-il leur vie ?
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