TRANSPORT Management 116 (juin 2022) by TRANSPORTMEDIA

Le magazine du décideur

JUIN 2022

21E ANNÉE N° 116

24&25 juin, Brussels Kart Expo

Quand le transport routier est roi ! SPOTLIGHT

CARBURANT : CHAQUE GOUTTE COMPTE !

CASE STUDY

TRANSPORT HEIRWEGH, ENTRE OLDTIMERS ET HYDROGÈNE

TRUCK

LA PROPULSION ÉLECTRIQUE AVANCE CHEZ RENAULT TRUCKS

JUIN 2022

21E ANNÉE N° 116

PARAÎT 5 FOIS PAR AN BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X AUTORISATION : P2A624

www.transportmedia.be

L’essentiel de l’utilitaire léger

DOSSIER DES SOLUTIONS NUMÉRIQUES POUR RÉDUIRE LA CONSOMMATION Le magazine du décideur

JUIN 2022

www.transportmedia.be

VAN EXCELLENCE TALK ECODRIVING

CASE STUDY FLUVIUS

TESTS

FORD E-TRANSIT, MERCEDES CITAN, FIAT SCUDO, LEVC VN5

PARAÎT 5 FOIS PAR AN EN JANVIER, AVRIL, JUIN, SEPTEMBRE ET DÉCEMBRE • BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X • AUTORISATION: P2A6244

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21E ANNÉE N° 116

Tous à Passion4Trucks!

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CARBURANT : CHAQUE GOUTTE COMPTE !

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TRANSPORT HEIRWEGH, ENTRE OLDTIMERS ET HYDROGÈNE

TRUCK

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TESTS

FORD E-TRANSIT, MERCEDES FIAT SCUDO, LEVC VN5

CITAN,

LA GRANDE FÊTE DU TRANSPORT ROUTIER

BRUSSELS KART EXPO GRAND-BIGARD

LES PLUS BEAUX CAMIONS

OLDTIMERS

ANIMATIONS POUR LES ENFANTS

CATERING POUR PETITS ET GRANDS

LOVE2TRUCK

BOMA EN DE SLAGERPARADE

tuite a r g n o i t p i r et insc P l u s d ’i n f o sa s s i o n 4 t r u c k s .b e s u r w w w.p PRÉSENCE DE SEPT MARQUES DE POIDS LOURDS Une organisation de

sommaire

PANORAMA

L’entreprise de déménagement bruxelloise Mozer déménage les archives de la ville de Verviers. Totalement dans les cordes de ce spécialiste. Encore faut-il faire preuve d’une bonne dose de créativité pour ‘recaser’ 3.500 mètres courants de documents historiques.

SPOTLIGHT

La réduction de la consommation de carburant est une priorité pour toutes les entreprises de transport. Chaque goutte compte sur la route vers moins d’émissions… et plus de rendement !

PORTRAIT

Six candidats des deux parties du pays s’affrontent dans le cadre de ‘Love2Truck’ pour le titre de chauffeur le plus passionné de Belgique.

CASE STUDY

Transport Heirwegh de Zele modernise sa flotte, mais est confronté à des délais de livraison croissants chez les constructeurs. En attendant, l’entreprise se prépare à la révolution de l’hydrogène.

11 EVENT • L a première édition post-Covid des Transport & Logistics Awards a vu VPD remporter le trophée du Transporteur de l’Année. Les autres catégories nous ont également réservé leur lot de beaux gagnants. (p.11) • Les 24 et 25 juin, Transportmedia vous invite à Passion4Trucks, l’événement des décideurs du transport et des chauffeurs. Attendezvous à un programme bien rempli avec divers débats, l’élection du plus beau camion de Belgique et une performance musicale de Balthasar Boma en personne. (p.13).

RÉTRO

Pendant cinquante ans, la société de transport brugeoise Gruwez a soutenu l’expansion du port de Zeebrugge. Retour sur ce spécialiste du transport exceptionnel et sa flotte remarquable.

TOPICS

VIDÉO

La rédaction a fait une sélection des vidéos les plus intéressantes de ces dernières semaines.

TRUCK

Renault Trucks propose l’une des gammes les plus complètes de poids lourds électriques et souhaite élargir encore cette offre. Immersion dans les coulisses de Renault Trucks à Blainville (FR) où ces camions sont produits.

Colophon Éditeur responsable/Gérant Christophe Duckers TRANSPORTMEDIA Half Daghmael 1K, 3020 Herent tél +32 (0)16 22 11 31 info@transportmedia.be - www.transportmedia.be Management Assistant Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be

CHECK-UP TEST

Un DAF XF 450 de quatre ans et plus de 300.000 kilomètres en a-t-il encore sous la pédale ? Découvrons-le avec l’aide des Transports Van Dievel.

TOOLS

Rédaction

Christophe Duckers - christophe.duckers@transportmedia.be Yvens - claude.yvens@transportmedia.be Assistante de rédaction Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be Photographe Erik Duckers

Les boîtiers de péage font désormais partie intégrante d’une cabine de camion aujourd’hui. Et ils font souvent plus que régler les péages.

Directeur de la rédaction

Rédacteur en chef Claude

Journalistes Pierre-Yves

Bernard, Michel Buckinx, Hendrik De Spiegelaere, Arnaud Henckaerts, Michiel Leen, Jean-Michel Lodez, Yeelen Möller, Erik Roosens, Philippe Van Dooren, Michaël Vandamme et Claude Yvens.

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Bram Crombez - bram.crombez@transportmedia.be GSM +32 (0)472 45 60 90 Marketing Frédéric Willems - frederic.willems@transportmedia.be Abonnements Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be Project manager

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• Dossier : ecodriving (et d’autres façons d’économiser du carburant) • Event : Best of Van 2022 • Test : le Fiat Scudo revient avec une propulsion électrique

All ready Electric Charges lourdes. Zéro émissions. Les camions Volvo FM, FMX et FH Electric éliminent les émissions de CO 2, réduisent le bruit et la pollution atmosphérique et permettent d’effectuer des transports régionaux de grande capacité dans des zones où les niveaux sonores et les réglementations en matière d’émissions sont stricts. Pour simplifier la transition vers l’électromobilité, les camions sont proposés avec des solutions pour la recharge, la planification des itinéraires et de l’autonomie, le statut énergétique et plus encore.

Volvo Trucks. Driving Progress

Édito LES DEUX JOURS OÙ LE TRANSPORT ROUTIER SERA ROI !

LE PRIX DE REVIENT DÉRAPE Les indices du prix de revient communiqués par l’ITLB ont déjà dépassé, dès le mois de mars, le niveau d’augmentation qui était prévu pour l’ensemble de l’année 2022. La faute au diesel… mais pas seulement. Le coût de la congestion a aussi fortement augmenté alors que ce n’était pas prévu par l’ITLB. L’an dernier, l’indice du prix de revient avait aussi dépassé les prévisions, mais de manière beaucoup plus lente.

AUGMENTATION DU PRIX DE REVIENT EN 2021 176 174 172 170 168 166 164 JAN.

FÉV.

Prévisions

MARS

AVR.

MAI

JUIN

JUIL.

AOÛT

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC.

Effectif

AUGMENTATION DU PRIX DE REVIENT EN 2022 110 108 106 104 102 100 98 JAN.

Prévisions

FÉV.

MARS

AVR.

MAI

JUIN

JUIL.

AOÛT

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC.

Effectif

Source : ITLB. Valable en transport général national. L’ITLB a remis ses compteurs à zéro au 1 janvier 2022, ce qui explique la rupture entre les chiffres bruts des deux années. er

Nous y voilà enfin ! Initialement prévu en juin 2020, en pleine première phase de la pandémie, Passion4Trucks a évidemment été reporté. Ou plutôt transformé, pour les éditions 2020 et 2021, en un grand événement télévisuel centré autour des plus beaux camions des différentes marques de poids lourds. Cette fois, les 24 et 25 juin, la grande fête du transport routier belge aura bel et bien lieu sur le site de Brussels Kart Expo. Les objectifs poursuivis par Transportmedia et Matexpo, les co-organisateurs ? Ils sont à la fois simples et ambitieux : souligner la passion des chauffeurs routiers pour leur métier, mettre en avant les aspects innovants du transport routier, réconcilier le grand public et les camions. Pour ce faire, deux journées bien distinctes, tant au niveau du public que des animations, sont au programme. Vendredi 24 juin, Business Day. Comme son nom l’indique, cette journée sera plus particulièrement dédiée aux décisionnaires en transport, qui auront l’occasion d’assister à quatre tables rondes. Trois seront consacrées aux propulsions alternatives (électricité by Shell, gaz by gas.be, hydrogène by Air Products). Durant celles-ci, des lauréats des Transport & Logistics Awards partageront leur expérience en la matière. La quatrième, qui clôturera la journée, abordera la Paquet Mobilité et sera placée sous l’égide de Febetra. Mentionnons également qu’en matinée, Passion4Trucks accueillera un keynote speaker de renom en la personne de Patrick Collignon. Ancien Senior Vice-President Americas de Volvo Trucks, il lèvera un coin du voile sur un nouveau projet industriel ancré en Belgique et qui accélèrera la transition du transport routier vers le ‘zéro émission’. Samedi 25 juin, Drivers’ Day. Place aux chauffeurs, aux patrons-chauffeurs et à leur famille. Pour une journée où la priorité sera donnée à l’émotion, au plaisir et à la… passion. Découverte des 10 plus beaux camions de Belgique par marque, du chauffeur le plus passionné, des chauffeurs les plus « safety friendly », de véhicules spéciaux, d’oldtimers, des dernières nouveautés de sept marques de poids lourds, d’un parcours d’adresse, de simulateurs (de conduite mais aussi de courses de camions). Sans oublier un partie musicale assurée par Marijn Devalck alias Balthasar Boma et par un cover band, des animations pour les enfants et un Job Day pour ouvrir la journée. N’en jetez plus, la coupe est pleine ! Venez nous rejoindre nombreux (inscription gratuite sur www.transportmedia.be) au cours de ces journées où le transport routier sera roi ! Christophe Duckers (christophe.duckers@transportmedia.be) Directeur de la rédaction.

transport

06 Panorama 11 Event 13 Event

LA MÉMOIRE VERVIÉTOISE DÉMÉNAGE

MOZER À LA MANOEUVRE

RVille de Verviers. 3500 mètres linéaires de documents autrefois séparés, aujourd’hui regrou-

ompu aux missions hors normes, Mozer vient d’assurer le déménagement des archives de la

pés grâce au travail d’une dizaine d’hommes pendant trois semaines. Des déménageurs qui ont dû faire preuve de créativité. Jean-Michel Lodez

Jusqu’il y a peu abritées dans deux bâtiments Place du Marché et Pont de Sommeleville, les archives de la Ville de Verviers ont changé d’air ! Déplacées et centralisées dans d’anciens bâtiments industriels entièrement rénovés, elles seront amenées à y côtoyer le musée communal qui prendra ses quartiers dans un bâtiment classé (début XIXème) en lien avec le passé lainier de la Ville. « Ce déménagement nous a demandé plus d’un an de préparation, nous explique l’archiviste Marie-Claire Vanderheyden. Il concerne tous les documents administratifs de la Ville de Verviers et des communes fusionnées depuis 1830 ainsi que les différents journaux régionaux ». Des archives dont la migration a été confiée à la société Mozer. Trois semaines de travail pour une dizaine de déménageurs qualifiés équipés de deux camions en rotation constante entre les différentes implantations, d’environ 200 rolcontainers et d’un élévateur extérieur adossé à l’arrière de l’annexe de l’Hôtel de Ville au moment de notre reportage. « Il s’agit d’un marché public, précise Olivier Voneche, responsable du site liégeois de Mozer. Une fois celui-ci attribué, nous nous sommes mis autour de la table avec le responsable de la Ville, le responsable projet

et le contremaitre. L’idée était de trouver ensemble la meilleure solution pour évacuer les archives en limitant au maximum les risques, en évitant les mélanges et les pertes et en préservant la confidentialité de certains documents. Ceci nécessitait d’emprunter le moins possible les lieux de passage et de permettre la poursuite des activités dans la maison communale. » A LA TRAPPE Pour une mission comme celle-là, la configuration des lieux et des accès aux chantiers de sortie et d’accueil donne un coefficient de difficulté qui permet de déterminer combien de mètres linéaires un ouvrier va pouvoir déménager par jour. Une tâche d’autant plus complexe en l’espèce que les archives du site principal (2000 m linéaires) étaient logées dans un espace difficile d’accès, dans les combles du deuxième étage. « Au départ, nous voulions utiliser un pont roulant, comme dans les bâtiments industriels, pour évacuer ces archives, explique le contremaître Ahmed Sagir. Mais en découvrant par hasard une ancienne trappe dans le plancher, nous avons décidé, en accord avec la Ville et après validation sur le plan sécurité, de passer par là à l’aide d’un treuil qui allait nous permettre de descendre un à un les chariots. »

Une structure provisoire a également été aménagée dans un couloir du premier étage pour réceptionner ces roll-conteneurs - dont chacun contenait en moyenne l’équivalent de 4 mètres linéaires - et pouvoir les pousser sans obstacle jusqu’à l’élévateur qui assurait la descente vers le hayon du camion. Ingénieux et efficace ! Pure routine par contre sur le nouveau site où un simple ballet de charriots a permis aux archives de trouver leur nouvelle destination, classées par thèmes et par années, dans un univers nettement moins vintage. Quoi que sous certains aspects...

3500 mètres linéaires d’archives à déménager. Aujourd’hui, l’ensemble repose dans le nouveau bâtiment des archives communales.

POUR MOZER, C’EST LA ROUTINE... S’il peut paraître exceptionnel pour le grand public, ce type de déménagement faite partie du quotidien de la société Mozer. « Nous avons l’habitude de ce genre de mission liées aux archives, nous confie Olivier Voneche. Nous avons notamment pris en charge celles de la Ville de Liège, ce qui a nécessité cinq mois de travail, de beaucoup de Justices de Paix en province du Hainaut, du SPF Justice à Liège et Verviers, de pas mal de bibliothèques... » Spécialisée dans le déménagement d’entreprises, d’archives, d’oeuvres d’art et de musées complets, Mozer prend également

en charge des transports et des installations high tech dans des secteurs aussi larges que le médical, l’informatique, l’imprimerie, l’optique, le vending ou le domaine bancaire. Parmi ses principaux faits d’armes, rappelons que Mozer avait décroché dès 2018 le contrat de déménagement de 4 ans assurant la mobilité des 35.000 fonctionnaires de la Commission européenne ou encore le regroupement de trois structures hospitalières liégeoises du Groupe Santé CHC à la nouvelle clinique du MontLégia...

transport

06 Panorama 11 Event 13 Event

1. Pour limiter les mouvements de treuil, les rolcontainers se croisent. Lorsqu’un a été descendu chargé, un autre remonte à vide. Quant à l’opérateur, les consignes de sécurité exigent qu’il soit équipé d’un harnais. | 2. Si tout avait dû être déménagé par l’escalier, l’opération aurait pris plusieurs mois. | 3. Bientôt un nouvel écrin pour cette coupure de presse de 1832... | 4. Pour réaliser ce travail, les équipes ont fluctué entre 8 et 13 personnes. Uniquement des déménageurs qualifiés comme c’est la règle chez Mozer. | 5. La prise en charge concerne essentiellement des boites d’archives et des registres. Les déménageurs les retirent, les emportent et les reclassent à destination dans l’ordre établi par le personnel des archives. | 6. Une partie des archives est reclassée sur le nouveau site dans un rayonnage mobile de type Compactus. | 7. Mozer est devenu de plus en plus incontournable pour les gros chantiers de déménagement. | 8. Olivier Voneche, responsable du site liégeois de Mozer : « Nous ne travaillons qu’avec des déménageurs qui ont leur carte professionnelle. Nous assurons pas mal de formations en interne pour l’emballage et la manutention. »

LA VARTA® PROMOTIVE AGM, UNE PERCÉE SIGNIFICATIVE DANS LE DÉVELOPPEMENT DES BATTERIES POUR VÉHICULES UTILITAIRES. Pourquoi la VARTA ProMotive AGM est-elle si unique ? Les véhicules utilitaires lourds ont considérablement évolué au cours des dernières années. Les fonctions avancées d’économie de carburant et de confort ainsi que les nouvelles réglementations gouvernementales et les changements continus dans les profils de conduite ont un impact sur la batterie à de nombreux égards. Une résistance élevée aux vibrations, une recharge rapide et une durée de vie plus longue, sans oublier une profondeur de décharge accrue, sont dès lors tout à fait indispensables. AGM est l’abréviation d’« Absorbent Glass Mat » (séparateur en fibre de verre absorbant). Le matériau « buvard » sur les plaques absorbe l’acide dans la batterie comme une éponge, pour une stabilité cyclique optimale. En l’absence de stratification d’acide, à savoir le principal talon d’Achille des batteries classiques, la perte de capacité globale est réduite à un minimum pour garantir une durée de vie bien plus longue que celle des batteries classiques. Une caractéristique unique des batteries VARTA AGM est leur design PowerFrame® breveté. La VARTA ProMotive AGM est la première batterie à être dotée de cette grille spéciale sur les plaques positives et négatives, qui lui assure des performances optimales et d’excellentes caractéristiques de démarrage même à de faibles niveaux de charge. La technologie de grille PowerFrame® est près de trois fois plus résistante à la corrosion* que les autres designs de grille et fournit un flux électrique supérieur de plus de 60 %* pour une meilleure connectivité. Conception de couvercle spécial avec canal de dégazage

Stabilisation supplémentaire pour la résistance aux vibrations conformément à la norme V4

Cycles de charge et profondeur de cycle Grâce à son design spécial, la VARTA ProMotive AGM peut être déchargée jusqu’à 80 % sans en compromettre la durée de vie en cyclage de manière significative, une exigence clé pour les véhicules utilitaires de pointe dotés de fonctions d’économie de carburant et d’hébergement sophistiquées, et pour de longues périodes de pause, comme des nuitées. SOC [%]

ProMotive AGM

Conventional

100% 90% 80% 70% 60% 50%

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1,00 hr

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3,00 hrs

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5,00 hrs time

L’AGM peut passer d’un état de charge de 50 à 100 % bien plus rapidement que les batteries classiques. Bac renforcé pour la technologie AGM

Jeu de plaques avec connexion particulièrement robuste

Grille "PowerFrame“ brevetée (plaques positives et négatives) pour un flux de courant optimisé et une corrosion réduite

Masse active avec structure alvéolée spécialement conçue pour des performances améliorées

Paré pour la prochaine génération Les principaux fabricants d’équipements d’origine envisagent même d’équiper les prochains e-trucks de la VARTA ProMotive AGM. Dans les véhicules entièrement électriques, la batterie AGM joue un rôle majeur dans le soutien de l’architecture de réseau basse tension. Pour les e-trucks et les futurs systèmes de sécurité (comme la conduite autonome), les constructeurs sont convaincus que la batterie VARTA ProMotive AGM conviendra parfaitement à ces applications.

Programme VARTA «Fleet» Séparateur AGM en microfibre de verre imbibé d‘acide (Absorbent Glass Mat)

Les composants uniques permettent de charger et décharger la batterie AGM à maintes reprises sans la moindre perte de performances.

En s’inscrivant gratuitement sur le site https://www.varta-partnerportal. com/en, les membres recevront des conseils personnalisés pour leur flotte, des recommandations d’achat stratégiques, une assistance sur les questions liées à la gestion des batteries, des options d’analyse et d’optimisation des performances de la batterie et bien plus encore. La principale caractéristique de ce programme est qu’il offre aux gestionnaires de flotte un contact direct avec Clarios.

LET’S MOVE THE FUTURE FORWARD 13-14-15 SEPT 2022 Flanders Expo Gand

by EASYFAIRS

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TRANSPORT-LOGISTICS-GENT.BE

11 Event 13 Event 16 Spotlight

TRANSPORT & LOGISTICS AWARDS

VPD TRANSPORTEUR DE L’ANNÉE Pde cette première édition des Awards ‘nouvelle mouture’, VPD a décroché le titre tant convoité de Transporteur de l’Année. Les autres récom-

as moins de 1.300 invités se sont rendus à Brussels Expo le 28 avril pour la première édition post-covid des Transport & Logistics Awards. Lors

penses prouvent en outre que les grandes innovations découlent parfois de petites évolutions. Michiel Leen

TRANSPORTEUR DE L’ANNÉE Avec VPD à Asse, le jury choisit une entreprise qui a fondé sa croissance sur des services de livraison à haute valeur ajoutée et qui est également à la pointe de la décarbonation du secteur des transports. VPD emploie désormais 184 personnes dans huit hubs à travers la Belgique et a développé un certain nombre de solutions innovantes pour le dernier kilomètre. Ceci lui a permis de fidéliser des clients comme IKEA, Media Markt, Whirlpool, X2O, Exterioo, Amazon et des marques d’électroménager comme Candy, Haier, Siemens, Bosch et Liebherr. Avec le soutien du groupe français Star Services, VPD annonce des objectifs environnementaux très ambitieux : à partir de cette année, la société n’achètera plus de poids lourds diesel. Elle a également été la première entreprise de transport belge à commander le nouveau camion électrique Volta Zero et à développer le concept d’un hub de recharge pour véhicules électriques. Les deux autres lauréats sont V1000 (Roulers, 2e) et Ziegler (Bruxelles, 3e). Le prix du Transporteur de l’Année 2022 a été sponsorisé par A&D Trucks & Trailers, Texaco et Mercedes-Benz Trucks.

Steven De Bruyn, CEO de VPD.

transport

11 Event 13 Event 16 Spotlight

TRUCK SAFETY AWARD

Kurt Jacobs (Jacobs Beton)

Cette année, le Truck Safety Award a été décerné à Jacobs Beton de St. Katelijne Waver. Cette entreprise familiale, spécialisée dans le transport de tous types de béton, a revu l’ensemble de sa politique de prévention en 2019. Le personnel est parfaitement au courant et un contrôle s’exerce sur les précautions à prendre. La politique est axée sur la transparence et la cohérence, afin que la prévention et la sécurité relèvent de la responsabilité de toute l’équipe, de la direction aux chauffeurs. Une démarche qui porte ses fruits : la fréquence des accidents est en baisse depuis trois ans. Jacobs Beton est aussi très attaché à l’image qu’elle renvoie dans la circulation. C’est pourquoi l’entreprise donne également des formations sur l’angle mort dans les écoles voisines. D’Hooghe Lifting & Transport (Zele) occupe la deuxième et Deltran (St Eloois Vijve) la troisième marche du podium. Le Truck Safety Award 2022 bénéficiait du soutien de TVM et Volvo Trucks.

GREEN TRUCK AWARD Le Green Truck Award 2022 qui récompense la flotte de poids lourds la plus verte de Belgique revient à Van Moer Logistics, qui succède à Colruyt. Le directeur général Jo Van Moer est fier des résultats générés par les efforts environnementaux consentis au sein du groupe. Le logisticien anversois veut devoir sa notoriété à son penchant multimodal. La politique de croissance et d’investissement vise à organiser au mieux les transports tout en maîtrisant les différents modes de transport. En 2020, 51,5 % de son trafic était organisé par voie d’eau. Van Moer investit aussi massivement dans les technologies respectueuses de l’environnement : la flotte compte désormais 36 camions LNG et un camion à hydrogène bi-carburant. 30 camions H2 complets sont en commande et un deuxième poids lourd bi-carburant sera bientôt sur la route. Les autres lauréats sont Van de Poel (Herenthout, 2e) et EDCO (Houthalen, 3e). Cette année, le Green Truck Award 2022 était parrainé par Michelin, AS24 et Iveco.

Jo Van Moer (Van Moer Logistics)

DIGITAL TRUCK AWARD Jill Gielen (Transport Jacobs)

Le Digital Truck Award succède au Truck ICT Award et son premier lauréat est une entreprise familiale : Jacobs Transport de Genk. Jacobs Transport prouve que les nouvelles technologies numériques telles que le Big Data sont à la portée des entreprises moyennes, à condition d’avoir la volonté d’évoluer. Jacobs Transport a complètement modernisé ses outils numériques, avec pour principal objectif l’optimisation des processus internes et du service client. En 2022, les chauffeurs bénéficient aussi d’une nouvelle application sur mesure. Au début de cette année, la société a également lancé un projet qui fait appel à l’intelligence artificielle. Les deux autres lauréats du Digital Truck Award 2022 sont Distrilog (Willebroek, 2e) et BEP (Namur, 3e). Le prix a été décerné avec le soutien de Scania et Trimble.

TRUCK FLEET-OWNER OF THE YEAR Laiterie des Ardennes (Libramont) a remporté le prix de la gestion de flotte pour les entreprises dont l’activité principale n’est pas le transport. Depuis 2019, l’entreprise a fait des progrès impressionnants. LDA Transports est la société qui réalise tous les transports pour la Laiterie des Ardennes, soit 1,2 milliard de litres de lait par an. L’entreprise a entièrement renouvelé sa flotte en trois ans et mis en place des outils de suivi très précis qui lui permettent d’optimiser ses tournées et de mieux maîtriser son TCO. En même temps, LDA Transports a également investi dans le gaz naturel et envisage déjà de passer à l’étape suivante. A noter également que LDA Transports utilisera des ensembles routiers de 50 tonnes en Wallonie, réduisant encore son empreinte environnementale. Les autres lauréats du prix Truck Fleet-owner of the Year 2022 sont HLS (Ternat, 2e) et Van Oirschot (Wijnegem, 3e). Le prix de cette année était sponsorisé par DAF et Air Products.

Jose Thomas (LDA Transports)

13 Event 16 Spotlight 21 Portrait

PASSION4TRUCKS

LA GRANDE FÊTE DU TRANSPORT ROUTIER

APassion4Trucks Roadshow, Transportmedia peut enfin organi-

près deux éditions en déplacement, sous la forme d’un

ser la grande fête du transport routier les 24 et 25 juin telle qu’elle était prévue à l’origine : un grand événement réunissant décideurs et chauffeurs sous un même toit. Avec, bien sûr, l’amour du camion comme dénominateur commun. Yeelen Möller - yeelen.moller@transportmedia.be

Passion4Trucks est une initiative de Transportmedia en collaboration avec The Fair Experts, force motrice de Matexpo et des Demo Days, qui auront lieu les 3 et 4 septembre prochains. Mais avant cela, il y a Passion4Trucks, qui se déroulera les vendredi 24 et samedi 25 juin à Brussels Kart Expo. Y seront exposés des véhicules spéciaux, les derniers modèles des différentes marques de poids lourds, les Plus Beaux Camions de Belgique, des semi-remorques et autres matériels roulants, … Mais nous organisons aussi des débats passionnants, élisons le chauffeur le plus passionné via Love2Truck et proposons des animations pour divertir toute la famille. De plus, l’entrée est gratuite si vous vous inscrivez via le QR code en bas de cet article !

transport

13 Event 16 Spotlight 21 Portrait

SPECIAL VEHICLES

LE PLUS BEAU CAMION DE BELGIQUE

Le Special Vehicles Expo à Passion4Trucks réunira une collection unique d’ancêtres, de trucks américains, mais aussi de véhicules spéciaux des marques elles-mêmes. Par exemple, Scania sera là avec son Gryphus, le camion utilisé par les forces armées néerlandaises. Il est basé sur le robuste Scania XT et trônera lors de l’événement en tant que R450 6x6. Iveco sera à nouveau présent avec un authentique camion Dakar du Gregoor Racing Team, qui a participé pour la première fois au mythique rallye du désert en 2022. Pour les amateurs de séries spéciales, Mercedes propose son Actros Driver Edition, pleins de détails qui améliorent le confort à bord.

Passion4Trucks est également le théâtre de l’élection du Plus Beau Camion de Belgique. Chaque année, nous recherchons des chauffeurs passionnés qui ont ‘habillé’ leur camion entièrement à leur goût. Les 10 finalistes des 7 marques participantes seront tous présents le samedi 25 juin, où ils seront jugés par le jury professionnel. Ces points sont additionnés aux votes du public via notre page Facebook. Les vainqueurs de chaque marque s’affronteront ensuite lors de la grande finale. Le grand gagnant pourra se targuer de rouler dans le Plus Beau Camion de Belgique. Il succèdera à Sam Delmeiren, qui a remporté le concours l’année dernière avec son tracteur tandem Volvo FH500 6x4 de la société de transport Martlé à Knesselare. Vous pouvez toujours voter pour le top 10 de chaque marque via notre page Facebook ‘Passion4Trucks by Transportmedia’ !

LOVE2TRUCK

JOB DAY BY TL HUB Vous êtes un employeur du secteur du transport ou de la logistique à la recherche de nouveaux collaborateurs ? Ou vous cherchez vous-même un nouveau défi ? Notre plate-forme d’emploi TL Hub organise un Job Day à Passion4Trucks le samedi 25 juin, où candidats et entreprises peuvent se rencontrer selon une formule de speed dating. Chauffeurs, magasiniers, employés logistiques, planificateurs de transport, informaticiens, etc. Tous sont les bienvenus pour rencontrer différentes entreprises phares du secteur. Xwift, Van Moer Logistics, TEE Group, TDL Group, Remitrans, Snel Logistics Solutions, Ninatrans, Scania et Colruyt Group ont déjà confirmé leur présence.

En plus du Plus Beau Camion, le chauffeur le plus passionné de Belgique sera également choisi lors de Passion4Trucks. Les six finalistes ont été annoncés en février : Bianca Vermeeren (Segers Transport), Davy Van den Bossche (M.J.-Trans), Joeri Vekemans (Van Moer Logistics), Benoît Feraut (TransFeraut), Frantsesko Osmani (Van Moer Distribution) et Jimmy Tricart (TDS) seront en compétition pour le prestigieux titre. Le jury juge les finalistes sur leur motivation, la sécurité routière et un moment exceptionnel où le chauffeur a pu démontrer sa passion pour le métier. Les votes du public de la première phase compteront également dans le verdict final. Love2Truck est organisé par DKV Euro Services, Go4Logistics, Randstad, Renault Trucks, Suivo, TLV, TVM Belgium, VSV, IMOB et Transportmedia.

LE PROGRAMME PASSION4TRUCKS STUDIO Lors de la journée B2B du vendredi, les visiteurs de Passion4Trucks pourront non seulement découvrir les nouveautés des 7 marques de poids lourds présentes, mais également assister à de nombreuses tables rondes dans le Studio Passion4Trucks. Les thèmes sont les trois principales formes de propulsion alternative pour le transport routier : l’électricité, le gaz et l’hydrogène. Les débats sont enregistrés de manière professionnelle et diffusés en livestreaming sur nos platesformes numériques. Plusieurs lauréats des Transport & Logistics Awards partageront leurs expériences et opinions sur ces propulsions alternatives. Pour conclure cette journée B2B, Febetra organisera une table ronde autour du Paquet Mobilité, suivie d’un moment de réseautage au Cocktail Lounge. De quoi joindre l’utile à l’agréable.

ILS SERONT PRÉSENTS À PASSION4TRUCKS DAF Trucks x Iveco x Ford Trucks x Mercedes-Benz Trucks x Renault Trucks x Scania x Volvo Trucks x TVM x Febetra x Van Moer Logistics x Ninatrans x Transmet x Michelin x Truckfly x A&D Truck & Trailer x ACT International x EDW Formation x Xwift x Shell x Gas.be x Air Products x ER Trailers x Brigade x Profile x e-Trova x Rauwers x Atrium x Apollo Vredestein x Actiris x VDAB x Vlamygrip x MSIE x Educam x Love2Truck x DHT Parts x D Tec Trailer x TEE Group x Remitrans x Matro x West Scale Models x CF Models x TDL Group x G. Snel x TL-Hub

ANIMATION Bien sûr, nous proposerons également des animations pour petits et grands afin de maintenir à niveau l’ambiance et la convivialité de Passion4Trucks ! Pour les plus jeunes d’entre nous, il y aura une aire de jeux avec un grand château gonflable, des glaces et un stand de maquillage. Et pour les plus grands, nul autre que Balthasar Boma poussera la chansonnette ! Marijn Devalck reprendra en effet le rôle de son personnage emblématique pour former ‘Boma en de Slagerparade’ avec ses musiciens ! Place aux chansons néerlandophones et flamandes du ‘président qui sait chanter’. Et qui sait, peut-être prendra-t-il le temps d’un selfie lorsqu’il viendra admirer les Plus Beaux Camions de Belgique. En outre, le coverband Atomika assurera l’ambiance musicale avec de solides morceaux rock, mais aussi pop et disco. On ne vous ment pas en parlant de « La grande fête du transport routier » !

Vendredi 24 et samedi 25 juin 2022 • Truck Village Les marques de camions et le matériel roulant, les carrossiers et tous les services sont réunis dans le grand hall. • Special Vehicles Expo • Transport Village Ce ‘village’ accueille entre autres les transporteurs et importateurs de matériel roulant. Vendredi 24 et juin 2022 • Passion4Trucks Studio : 11 h - 19 h • 11h20 interview MSIE • 11h40 interview Truckfly by Michelin • 12h00 interview Atrium • 12h20 interview e-Trova • 13h00 débat ‘hydrogène’ avec Air Products et Van Moer Logistics • 14h45 débat ‘propulsion électrique’ avec Shell et VPD • 16h30 débat ‘biométhane’ avec gas.be, Van de Poel et JET Logistics • 18h15 débat ‘Mobility Package’ avec Febetra, Ninatrans et TLA Advocaten Samedi 25 juin 2022 • Job Day by TL Hub : 10 h - 14 h A la recherche d’un emploi dans le secteur des transports ? Découvrez les dernières opportunités du secteur et participez à des sessions de speed dating avec des entreprises à la recherche de profils comme le vôtre. • Le Plus Beau Camion de Belgique : 10 h - 18 h Les 10 finalistes des 7 marques sont présentés et jugés par le jury. Qui sera le gagnant par marque et qui aura le Plus Beau Camion de Belgique ? • Marché du chauffeur : 10 h - 18 h Vous voulez décorer la cabine de votre camion ? Ou trouver le dernier gadget qui rendra vos collègues jaloux ? Rendez-vous dans notre grand marché du chauffeur, à côté des stands de merchandising des différents importateurs présents. • Fun4kids : 10 h - 18 h Les chauffeurs de demain ne seront pas oubliés non plus ! Une aire de jeux avec un château gonflable géant, des glaces et du maquillage : les plus petits auront de quoi s’occuper ! • Love2Truck : 18 h Le chauffeur le plus passionné de Belgique sera élu lors du spectacle de clôture. Lequel des 6 finalistes prendra le volant avec ce titre prestigieux ? Vous le découvrirez également à Passion4Trucks. Inscription :

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RÉDUCTION DE LA CONSOMMATION

CHAQUE GOUTTE COMPTE Fdu diesel, on ne peut pas faire autrement ace à l’augmentation brutale (et durable)

que reprendre à son compte un slogan autrefois utilisé par Volvo Trucks. Chaque goutte de carburant économisée, c’est un pas de plus vers la rentabilité de l’entreprise de transport. Encore faut-il suivre la bonne méthode pour y parvenir. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

Nous nous concentrerons ici sur toutes les solutions liées au camion et à la manière de s’en servir. Il va de soi que le kilomètre le moins cher sera celui que l’on ne roule pas et que l’optimalisation des trajets et la réduction des kilomètres à vide est un préalable indispensable à la réduction des consommations. Toutefois, il s’agit là d’une action dont les effets ne se font sentir qu’à long terme. Concentrons-nous donc dans un premier temps sur les ‘quick wins’ ou, comme disent également les anglophones, sur les ‘fruits qui pendent à notre portée’ (low-hanging fruit). L’ECODRIVING ET SON SUIVI En attendant que les camions soient tout à fait autonomes, c’est le chauffeur qui reste le principal ‘influenceur’ de la consommation. Depuis quelques années, chaque chauffeur est tenu de suivre un module de conduite

économique pour renouveler son certificat de compétence professionnelle. Pourtant, on voit encore chaque jour des comportements aberrants au volant. D’une part, tous les formateurs à la conduite économique ne se valent pas. « J’ai moimême suivi un de ces modules, mais ce que le formateur enseignait n’était pas du tout adapté à notre métier qui est la distribution », témoigne ainsi Dirk Van Caudenberg, patron de la société du même nom et qui vient pourtant de remporter une étoile Lean & Green. D’autre part, on ne cesse de le répéter, la formation sans suivi ne sert à rien parce qu’elle ne dure pas assez longtemps pour amener le chauffeur à changer durablement son comportement de conduite. Ce suivi peut être effectué par l’entreprise pour autant qu’elle ait souscrit à l’abonnement ad hoc auprès de son fournisseur de camions, mais dans le cas

En 16 mois, le diesel a augmenté de 44 %, avec une pointe à + 64 % en mars 2022.

Réduire sa consommation est une question de changement de comportement, mais un petit défi de temps en temps aide aussi à se remotiver.

Tous les cruise controls adaptatifs ne fonctionnent pas avec la même efficacité selon le type de parcours.

d’un parc multimarques, il vaut parfois mieux se faire assister par un tiers ou intégrer les données de tous les chauffeurs dans une application centrale via des API. EVITER LE RALENTI COMME LA PESTE Ces données sont implacables, et elles permettent de mettre le doigt très rapidement sur la principale cause de surconsommation : le fonctionnement du moteur quand le véhicule est à l’arrêt. « Une heure de fonctionnement à l’arrêt, c’est l’équivalent de deux litres et demi de carburant », avertit ainsi Wim Saelaert (Teamcoach Transport chez DrivOlution). Concrètement, il faut demander au chauffeur de couper son moteur après deux minutes au frein à main, mais le plus simple est de faire modifier la programmation du véhicule lors d’un passage çà l’atelier. Il y aura

toujours bien un petit malin pour contourner le système, mais le résultat sera immédiat pour le reste du parc. Si l’on excepte les cas où le moteur doit continuer à tourner (en cas d’utilisation de la prise de force notamment), le pourcentage de fonctionnement stationnaire ne devrait pas excéder les 10 %. « Un très bon chauffeur obtiendra un score inférieur à 3 % », indique ainsi Pierre-Yves Bernard de Formax, qui donne également quelques conseils faciles à respecter : « Autrefois, le démarrage d’un moteur brûlait beaucoup de carburant. Ce n’est plus le cas aujourd’hui : un redémarrage ne brûle pas plus d’énergie que quand le moteur fonctionne cinq secondes au ralenti. Même en début de journée, il n’est plus nécessaire de laisser tourner le moteur longtemps. Après trente secondes, tous les camions d’aujourd’hui sont prêts à démarrer. »

Beaucoup d’entreprises économiseraient facilement 2 litres aux 100 kilomètres si elles en prenaient la peine.

Comme l’explique Eric De Waegenaere (EDW Formation), l’envie de débuter sa journée dans une cabine chauffée ne doit pas aller de pair avec de mauvaises habitudes : « Laisser tourner son chauffage de cabine toute la nuit par exemple. Une heure de Webasto coûte un litre et demi, alors qu’il suffit de programmer le système pour qu’il s’enclenche une heure avant le départ. » Enfin, l’option ‘climatisation’ permet de se passer dans la plupart des cas d’un moteur

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au ralenti lors des pauses, tout en garantissant au chauffeur un bon confort de vie. Mais aussi, l’abus nuit : cinq degrés sous la température ambiante permet déjà de se sentir bien au volant et au repos, et il n’est pas nécessaire de conduire à tout moment sous une température de 19 degrés. ADAPTATIF OU PAS, LE CRUISE CONTROL ? Chaque tracteur neuf est aujourd’hui équipé d’un cruise control adaptatif. Par sa connection satellitaire, le système sait quel type de route et de relief se trouve devant le véhicule en marche, et les systèmes les plus perfectionnés lisent même les panneaux de signalisation. « Sur autoroute, le système est aujourd’hui imbattable, mais sur petites routes, un excellent chauffeur peut encore faire la différence, d’autant plus que ces systèmes ne fonctionnent qu’au-dessus de 55 ou 60 km/hg selon les cas », reconnaît PierreYves Bernard. « Beaucoup de chauffeurs n’aiment pas le cruise control adaptatif et préfèrent utiliser le cruise control normal parce qu’ils pensent que ce sera plus facile de dépasser », poursuit Wim Saelaert, mais selon Pierre-Yves Bernard, « sur terrain plat et sur autoroute dégagée, cela marche peut-être mais dès que la route s’élève, le cruise control seul peut faire consommer beaucoup plus car il n’anticipe pas les changements de relief. » Or, il est très facile de vérifier a posteriori ce que le chauffeur a utilisé. Encore faut-il être en position de lui faire une remarque… L’idéal, selon Wim Saelaert, c’est de ‘jouer’ avec son ACC de manière dynamique. Cela demande une bonne perception de son véhicule et une certaine expérience de ses trajets habituels, mais couper provisoirement l’ACC là où l’on sait qu’on peut faire mieux que le système peut faire gagner quelques gouttes précieuses. Et en plus, c’est valorisant pour le chauffeur. Dans des situations complexes, l’humain garde en effet une capacité d’analyse et d’anticipation supérieure à la machine. « Le cas typique est l’approche de feux de signalisation », explique Wim Saelaert. « Un bon chauffeur utilisera au maximum l’inertie de son véhicule pour éviter de s’arrêter. Or, freiner et démarrer, c’est un double gaspillage d’énergie. » 85 OU 87 KM/H ? Reste la question de la réduction de la vitesse maxi. Est-elle encore pertinente en 2022, alors que tous les camions modernes

disposent d’autant d’aides à la conduite économique ? Nos experts sont unanimes sur ce point : la réponse est oui, mais il faut trouver le bon équilibre entre le gain réel en consommation et le bien-être du chauffeur. « A 85 km/h, votre gain en consommation sera de 7 % et votre temps de conduite à peu près identique », argumente Wim Saelaert. On ne trouve en effet plus grand monde pour limiter la vitesse à 80 ou 82 km/h comme il y a dix ans. Mais si l’on part du principe que 85 ou 87 km/h est un excellent compromis entre vitesse moyenne et consommation, faut-il pour la cause empêcher le chauffeur de

rouler une fois à 89 si cela lui permet d’arriver à temps chez le dernier client de sa tournée ? La question est moins d’ordre technique qu’humain. Sur ce plan, il doit être possible de convaincre un chauffeur qu’une vitesse légèrement bridée aura un impact positif sur son confort : il est plus facile de maintenir sa distance de sécurité par rapport au véhicule qui précède et les dépassements par les autres durent moins longtemps. Reste une chose à ne surtout pas faire : se coller au camion qui vous précède pour profiter de son aspiration. On a connu assez de collisions en chaîne comme ça…

ET LE CAMION DANS TOUT CELA ? • Surveillez la pression de chaque pneu au moins une fois par mois. Chaque pneu perd en moyenne 100 grammes de pression par mois. Des pneus à la bonne pression permettent d’économiser entre 600 et 800 euros en carburant par an et par véhicule.

• Les couvre-roues aérodynamiques permettent d’économiser 0,25 % de carburant par roue. Cela ne se justifie sur un plan strictement économique que si les couvreroues ne coûtent pas 150 euros la pièce… • Le réglage des appendices aérodynamiques entre le tracteur et une semi bâchée ou fourgon est crucial : moins il y a de turbulence, mieux c’est. • Les dérives aérodynamiques arrière n’auront pas passé l’épreuve du quotidien. Par contre, les petits spoilers de type ‘airtab’, qui créent un vortex pour réduire la traînée aérodynamique à l’arrière de la semi, fonctionnent bien et sont beaucoup moins fragiles • Alignez vos essieux ! « Aujourd’hui, on ne sent plus qu’une semi ‘flotte’, alors que des essieux mal alignés peuvent couter de 5 à 20 % de carburant en plus », explique Dirk van Caudenberg, qui a investi dans une équilibreuse. • Petit truc communiqué par Benny Smets (Ninatrans) : « retirez la partie arrière du garde-boue au niveau du dernier essieu de la semi » ! Il fallait y penser ! • Evitez les gadgets : une rampe de quatre phares et deux bonshommes M…, c’est 1,5 litre qui part inutilement en fumée !

When emotion meets logic La nouvelle plateforme Scania V8 s’intègre comme un puzzle parfait. Précisément et parfaitement alignée. Ses caractéristiques de conduite étonnantes et le son de son moteur légendaire sont combinés à d’excellentes performances et offrent jusqu’à 6 % de consommation de carburant en moins. Parce que la nouvelle gamme Scania V8 est le lieu où l’émotion et la logique se rencontrent.

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Advertorial

Un encadrement optimal pour la FCO En tant qu’ancien chauffeur routier méthodique et perfectionniste, Eric De Waegenaere connaît la musique ! Devenir formateur dans son secteur était pour lui une véritable vocation qu’il a matérialisée en créant EDW Formation dans son fief de Strépy-Bracquegnies. Une structure agréée Code 95 pour les Formation Continue Obligatoire permis C et D qui ne cesse de se développer. Formations et recyclages caristes Depuis 2016, EDW Formation est également agréé pour dispenser les formations initiales et de recyclage des caristes. En plus des salles de cours individuels ou collectifs, ses installations comprennent un entrepôt où un circuit permet de confronter les (futurs) manutentionnaires à toutes les situations aux commandes de chariots thermiques ou électriques, de transpalettes ou d’un gerbeur latéral. Un cariste professionnel peut y être complètement formé en moins d’une semaine.

« L’activité de notre centre a démarré en 2013, se souvient Eric De Waegenaere. A l’époque, nous avions donné 180 formations de 7 heures sur l’année. Depuis, nous n’avons cessé de progresser au point que, l’an dernier, ce ne sont pas moins de 10.582 chauffeurs qui ont suivi une journée de formation chez nous ! » L’équipe d’EDW Formation est en croissance constante. Elle compte aujourd’hui 5 employés et pas moins de 20 formateurs indépendants qui dispensent les 11 cours théoriques et pratiques en lien avec la FCO (Code 95) des chauffeurs de poids lourds, de bus et de cars. Il y a 6 ans, le centre louviérois a ajouté la formation ADR à sa palette de formations agréées dédiées au transport routier. Des cours principalement donnés en français mais qui peuvent aussi l’être en allemand. Même s’il peut se déplacer à la demande, ce personnel évolue en priorité dans les installations louviéroises du centre où le cadre est parfaitement adapté à la tâche.

EDW Formation srl Route du Grand Peuplier, 4 - 7110 Strépy-Bracquegnies Tél. : +32 (0)64 33 05 56 - E-mail : info@edw-formation.be - Web : www.edwformation.be

Théorie & pratique Equipées des dernières technologies multimédias nécessaires à une pratique moderne de l’enseignement, les infrastructures d’EDW Formation comprennent 5 salles de cours qui peuvent accueillir simultanément jusqu’à 105 personnes. « Pour le volet pratique de nos formations, nous disposons de deux porteurs MAN TGM 18.290 et TGS 18.400 ainsi que d’un autocar, ajoute Eric De Waegenaere. Le module dédié à la conduite économique peut s’effectuer dans l’un de nos véhicules ou dans celui du client s’il le souhaite. Cela dit, comme nos camions sont récents et bien équipés, le fait de les utiliser permet aux apprenants de se familiariser avec les dernières technologies. » Le centre dispose également d’une aire de réglage de rétroviseurs et son parking peut accueillir 140 véhicules. Une capacité particulièrement sollicitée le samedi où jusqu’à 70 personnes sont régulièrement formées. Une belle preuve de flexibilité d’EDW Formation qui, en ouvrant 6 jours sur 7, montre sa capacité à s’adapter aux impératifs du secteur.

Pour le volet pratique de ses formations, EDW Formation dispose notamment de deux porteurs MAN.

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LOVE2TRUCK 2022

SIX FINALISTES PASSIONNÉS Pl’autre. Nouveauté cette année : il y avait nécessairement trois finalistes néerlandophones pour trois francophones… mais cela n’a pas empê-

our sa troisième édition, le concours Love2Truck a réuni un joli panel de candidats, dont sont ressortis six finalistes aussi motivés l’un que

ché les contacts de se nouer rapidement pendant la journée de tournage des films de présentation de chacun. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

Le concours se déroulait en deux tours. Lors du premier tour, chaque candidat motivait ses réseaux (surtout sociaux) pour attirer sur sa personne le maximum de votes via le site www.love2truck.be et où le jury vérifiait que chaque candidat avait bien le bon profil pour représenter l’ensemble de la profession. Pas question en effet de donner le titre de ‘chauffeur le plus passionné de Belgique’ à quelqu’un qui ne s’occupe pas bien de sa cabine ou qui a causé un accident de la route. Une fois les finalistes connus, nous les

avons réunis pour une journée de tournage et une série d’interviews à Grand-Bigard, suite à quoi le jury a siégé pour déterminer qui triomphera le 25 juin prochain lors de Passion4Trucks. Trois critères ont été pris en compte : (1) la motivation du candidat au quotidien, (2) ses efforts en matière de sécurité routière et (3) l’histoire d’un moment exceptionnel au cours duquel il a pu démontrer sa passion pour son métier. En attendant, nous vous présentons les six heureux élus par ordre alphabétique…

LOVE2TRUCK Le concours du ‘chauffeur le plus passionné de Belgique’ est une initiative de DKV Euro Service, Go4Logistics, Randstad, Renault Trucks, Suivo, TLV, TRANSPORTMEDIA, TVM Belgium, VSV et Instituut voor Mobiliteit (IMOB, UHasselt).

Benoît Feraut (30 ans) Benoît Feraut a créé sa propre entreprise TransFeraut. Le virus du camion, il l’a attrapé par son oncle, qui était également chauffeur routier, et avec qui il partait pendant les vacances. Benoît a commencé par le transport international, puis il a exprimé sa passion dans le transport de conteneurs maritimes dans le port d’Anvers. Lorsque son employeur a été racheté, il y a vu une opportunité pour créer sa propre entreprise de transport. Pour être plus proche du port, il a même déménagé de Charleroi à Stekene, où habite sa partenaire. Pour aider les conducteurs francophones à s’orienter dans le port d’Anvers, il a créé une page Facebook où plus de 1000 membres s’échangent trucs et astuces !

Frantsesko Osmani (29 ans) Frantsesko Osmani est d’origine grecque. Son oncle (lui-même chauffeur routier) l’emmenait partout et lui a insufflé la passion pour ce métier. Il a obtenu son permis CE en Grèce, mais comme il n’avait aucune expérience, il n’y trouvait pas de travail. Il a donc travaillé dans l’horeca pendant un certain temps. Frantsesko a émigré en Belgique et vit actuellement à Jette. Il conduit pour Van Moer Distribution, à partir de Zellik. Frantsesko aime être responsable de ce qu’il fait, de son camion et il apprécie le professionnalisme. Une alimentation saine est par exemple très importante pour lui. Un esprit sain dans un corps sain garantit une concentration optimale sur la route.

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Jimmy Tricart (30 ans) Jimmy Tricart est originaire d’Estinnes-au-Val et roule pour TDS, tant en Belgique que dans le Nord de la France. Alors que ses parents voulaient le diriger vers une carrière médicale, il a choisi de suivre des études de mécanique afin de réaliser son rêve de devenir chauffeur routier. Ce rêve est devenu réalité, après avoir obtenu le permis par le biais du Forem. Jimmy est très reconnaissant envers son formateur de l’époque. Il accorde aussi une grande importance à la sécurité. Le fait qu’il ait perdu un ami d’enfance dans un accident de la circulation lui rappelle qu’il faut toujours être prudent.

Davy Van den Bossche (43 ans) Davy Van den Bossche vient de Zottegem et conduit des camions depuis plus de 20 ans. Son père était également chauffeur routier et, tout petit déjà, il n’y avait rien qu’il aimait plus que de s’asseoir avec lui dans son mastodonte. Davy conduit pour M.J.-Trans où il aide également à l’organisation et à la facturation. Il est le père d’un fils et d’une fille. Le cœur sur la main, il a déjà organisé deux concentrations de camions, chaque fois avec l’intention de faire naître un sourire sur le visage d’un enfant et de présenter les chauffeurs sous un jour positif.

Joeri Vekemans (39 ans) Joeri Vekemans habite à Meerhout et conduit des camions depuis plus de dix ans. Dès l’enfance, il était passionné par la profession. Un ami de son père l’emmenait souvent avec lui et c’est là qu’il a découvert et appris le métier. Joeri a quatre enfants et peut compter sur le soutien inconditionnel de sa partenaire. Depuis quelques mois, il conduit pour Van Moer Logistics, où le travail est facile à combiner avec sa situation familiale. Prendre la route tôt et être à la maison à une heure raisonnable pour les enfants, c’est sacré pour ce père de famille.

Bianca Vermeeren (43 ans) Bianca Vermeeren est originaire de Ravels et ne conduit un camion que depuis un an. Avant cela, elle vendait du poisson sur les marchés. Elle a changé de carrière après une intervention médicale qui a nécessité trois ans de rééducation. Cela lui a donné le temps de réfléchir et de poursuivre son rêve : devenir chauffeur routier. Elle a quatre enfants et un mari qui est menuisier indépendant, mais qui s’occupe aussi généralement du ménage, car elle est elle-même souvent sur la route. Elle conduit pour Segers Transport (transport en citerne) et ce printemps, on pourra la voir dans Lady Truckers sur VTM.

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Les véhicules de Heirwegh restent dans son parc assez longtemps, jusqu’à huit ans.

TRANSPORT HEIRWEGH

UN PARC MODERNISÉ EN TEMPS DE PÉNURIE Tsance dans le segment du transport de

ransport Heirwegh connaît une crois-

conteneurs frigorifiques et attend impatiemment la percée des camions à hydrogène. Michiel Leen - michiel.leen@transportmedia.be

Chez Transport Heirwegh, le vendredi aprèsmidi et le samedi sont les jours de nettoyage. L’entreprise met un point d’honneur à ce que son parc d’une quarantaine de véhicules soit toujours impeccable. Chaque camion passe donc en principe au truck-wash tous les week-ends. « C’est crucial pour le rayonnement de l’entreprise », déclare le propriétaire, Tom Claeys. Celui-ci a pris la tête de Heirwegh en 1995, mais l’histoire de l’entreprise remonte à bien plus loin. Ce sont les parents des frères Staf et Cesar Heirwegh qui ont fondé la société de transport peu après la Seconde Guerre mondiale. Quand Tom Claeys l’a reprise, elle disposait de quatre camions et employait deux personnes. Entre-temps, le parc s’est enrichi et compte désormais une quarantaine de véhicules. Un à deux exemplaires viennent s’y ajouter chaque année. LE SUCCESSEUR DU ‘ GENSET ’ Heirwegh est spécialisé dans le transport de conteneurs. Ces dernières années,

l’entreprise voit surtout progresser le segment des conteneurs frigorifiques. En 2008, un premier camion a été équipé d’Ecodrive et, d’ici l’an prochain, neuf devraient être opérationnels. Ce module de puissance fournit une tension constante de 400 volts grâce à une pompe hydroélectrique. Cette technologie remplacera à terme le fameux ‘ genset’ sur le châssis porte-conteneurs. « Les nouvelles technologies sont plus économes et plus respectueuses de l’environnement, car elles utilisent un seul moteur à combustion, tout en garantissant un fonctionnement continu », se réjouit Tom Claeys. L’entreprise est aussi en plein agrandissement. « En 2013, nous avons acheté un terrain supplémentaire, avec un entrepôt de 3 200 m², dans la Lindestraat. L’an prochain, nous allons y ajouter un entrepôt de 1 600 m2 et de 15 mètres de haut. En 2017, nous avons acheté un terrain de 18 000 m2, dont 8 800 m2 sont bâtis. Nous avons l’intention d’investir complètement ce site d’ici fin 2023 », nous explique-t-on. Sur ses terrains à Zele, l’entreprise a aussi investi dans une nouvelle cabine à haute tension avec une dizaine de prises supplémentaires pour conteneurs frigorifiques (’reefer plugs’). Heirwegh y dispose aussi de son propre reachstacker pour pouvoir empiler et charger rapidement les conteneurs.

Outre le matériel roulant pour le transport de conteneurs, l’entreprise dispose aussi de quelques semi-remorques et camions à plateforme surbaissée, ainsi que de quelques camions bâchés. Heirwegh peut ainsi occasionnellement assurer des transports pour des entreprises du coin. Cet ancrage local et les liens étroits avec les entreprises de la région sont d’une importance capitale pour le transporteur. Dans le parc de Heirwegh, on trouve aussi un élément assez à part : le camion événementiel, qui peut servir de lounge VIP, mais aussi de local pour les médias. RETARDS DE LIVRAISON La grande majorité du parc de Heirwegh se compose de camions Mercedes. Quelques nouveaux DAF XF 480 ont néanmoins récemment fait leur apparition sur le parking. « Pour cette livraison de quatre camions, nous avons travaillé avec DAF. Mercedes n’était en effet pas en mesure de nous livrer à cause de problèmes d’approvisionnement. D’ailleurs, quelques systèmes de caméra n’ont pas pu être montés sur les nouveaux DAF parce que certaines pièces sont en pénurie. Nous ne savons pas quand elles seront de nouveau disponibles. Mais pour le reste, nous restons fidèles à Mercedes : l’objectif est de mettre

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La spécialité de Heirwegh est le transport de conteneurs.

Tom Claeys : « Nous voulons être parmi les premiers à miser pleinement sur l’hydrogène. »

OBJECTIF HYDROGÈNE Heirwegh n’échappe pas aux questions relatives aux carburants alternatifs. Pour l’instant, à Zele, ils ne jurent que par le diesel. « Nous ne nous sommes pas laissé tenter par le LNG ou le CNG », affirme Tom Claeys. « Compte tenu de la nature de nos activités, nous ne pouvions pas bénéficier des avantages que ces carburants offrent lorsque vous roulez beaucoup en Allemagne. L’autonomie était plutôt limitée et la valeur résiduelle inconnue. Nous suivons désormais de près les évolutions en ce qui concerne la propulsion à hydrogène. Quand cette technologie sera opérationnelle, nous voulons être parmi les premiers à miser pleinement dessus. Cela pourrait déjà être le cas d’ici 2025. »

en service quatre nouveaux Mercedes d’ici le printemps 2023. » Les véhicules de Heirwegh restent assez longtemps dans son parc, jusqu’à huit ans, alors que la moyenne dans le secteur est plutôt de cinq ans. Les camions commencent leur carrière en transport international, avant de se consacrer aux trajets nationaux dans un deuxième temps. A l’étranger, les véhicules avalent environ 130 000 km par an. Au sein de nos frontières, ils en parcourent environ 100 000. En raison des problèmes de production chez les grands fabricants, cette durée de vie élevée restera encore un moment la norme. Le fait que les nouveaux camions soient plus économes est l’une des principales motivations derrière le renouvellement du parc. « On passe de 30 à 32 litres aux 100 km à 25, ce qui fait une grosse différence. Les nouveaux DAF sont aussi pourvus d’un système qui permet de suivre étroitement la consommation. » VINTAGE La passion de Tom Claeys pour les camions vintage est évidente. À terme, il a par exemple prévu de restaurer le tout premier camion qu’il a acheté, un MAN, et de le mettre aux couleurs de Heirwegh (vert foncé). « Récemment, j’étais à la recherche d’un Mercedes SK. Ils sont très difficiles à trouver, car la majorité des exemplaires ont été exportés », explique Tom Claeys. « J’ai trouvé un SK Eurocab, qui portera bientôt mes couleurs. Enfin un ancêtre Benz ! » L’entreprise peut aussi se targuer d’une collection de quatre Scania anciens. La majorité date des années 70 et 80, mais il y a aussi un Torpedo blanc du début du 21e siècle. La flotte de Heirwegh ne compte toutefois que très peu de Scania. « La qualité de la marque n’est pas en cause, mais nous ne sommes jamais arrivés à nous mettre d’accord sur les prix. Je ne vais pas demander la charité pour pouvoir rouler avec un Scania. » Avec l’importateur belge de Mercedes et le concessionnaire Hedin Automotive, les relations sont au beau fixe. « Nous nous chargeons nous-mêmes d’une grande partie de l’entretien, mais il faut pour ce faire une bonne collaboration avec le concessionnaire. Le prix du véhicule est important, mais le service après-vente l’est tout autant. » Heirwegh dispose de son propre atelier et entrepôt de pièces détachées pour les réparations courantes et l’entretien du parc.

Passion pour le transport Nous sommes TVM. Impliqués auprès de nos clients. Nos chauffeurs font partie des plus sûrs d’Europe. Et nous en sommes fiers ! Tous ensemble, nous travaillons pour assurer un avenir sain à notre secteur. Rendez-vous sur tvm.be pour plus d’informations sur nos assurances et nos services. TVM Belgium Berchemstadionstraat 78 | BE-2600 Berchem +32 (0)3 285 92 00 | info@tvm.be | www.tvm.be

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GRUWEZ

L’EXCEPTIONNEL DANS LE SANG CEgdom. Une histoire commencée en 1945 avec un seul camion bâché.

’est le 27 juin 1995 que se termine l’histoire du géant du transport exceptionnel brugeois Gruwez, repris et intégré par le transporteur Van Jean-Marie Becker

Très vite, Eugène Gruwez comprend qu’il doit accompagner le développement du port de Zeebruges et des industriels locaux. C’est ainsi qu’il acquiert ses premiers tracteurs 6X4 et ses semi-remorques lourdes extensibles. Plus tard, Gruwez sera aussi un des tous premiers utilisateurs des essieux modulaires Goldhofer. UN VÉRITABLE PRÉCURSEUR ! En matière de véhicules routiers, ce sont essentiellement des tracteurs lourds 6X4 et 8X4 qui vont se succéder avec d’imposants camions américains Autocar avec moteur Cummins, qui sont fournis par l’importateur Denonville. Les véhicules allemands retiendront aussi l’attention de l’entreprise avec l’arrivée d’une série de Krupp et même d’un Mercedes LPS 333. Ensuite, ce sont les DAF allant du 2600 au 95, avant l’arrivée de Scania très spéciaux. Outre un R 143 E 8X4 en version tracteur et porteur, Gruwez disposait aussi d’un T 143 E 8X4 Tridem unique en son genre. Le dernier véhicule commandé fut le puissant Titan 6X4 qui est arrivé au moment de la cession et a directement porté les couleurs du repreneur Van Egdom.

Un beau panorama du début des années ’70 avec cette camionnette Saviem, ces deux Krupp et l’un des Autocar américains.

En matière de semi-remorques, le parc de Gruwez comptait de nombreuses surbaissées et des dollys mais le transporteur brugeois était aussi l’initiateur des transports lourds et longs en reliant la semi-remorque surbaissée à des essieux modulaires situés à l’arrière de la charge. Cette solution était particulièrement adaptée au transport de longs éléments en béton précontraint. UN PILIER DU PORT DE ZEEBRUGES Gruwez est devenu un élément incontournable du développement de Zeebrugge, devenant spécialiste de la pétrochimie et

Le premier camion de l’entreprise d’Eugène Gruwez était un véhicule bâché. C’était avant sa spécialisation dans le transport exceptionnel.

Tracteur DAF 2600 6X4 avec semiremorque surbaissée et grosse cuve pour l’industrie chimique.

de la construction (notamment pour le terminal gazier de Zeebruges et la création de l’avant-port). Gruwez assistait aussi les sociétés portuaires pour toutes leurs opérations de transport et de manutention, car outre ses nombreux véhicules routiers, l’entreprise était spécialisée dans la location de grues et la manutention. Son plus important client est longtemps resté la Brugeoise & Nivelle (aujourd’hui Bombardier), dont il transportait aussi bien les longs trams que les éléments de la navette transmanche, ayant développé un treuil spécial et adapté à ses semi-remorques.

27 Gruwez possèdera plusieurs tracteurs AUTOCAR 6X4 à moteur Cummins. Ici, le véhicule est lesté et tire une des premières remorques modulaires Goldhofer.

Un DAF 95 6X4 avec une semi-remorque surbaissée et des essieux modulaires, transportant un élément d’une navette transmanche fabriquée par la Brugeoise & Nivelles.

L’un des Krupp 6X4 avec deux éléments modulaires de trois essieux chacun, utilisé pour le déplacement d’un pont préfabriqué.

Le seul White avec moteur Cummins en Belgique, avec une semiremorque à 3 essieux pour le transport d’une lourde pelle.

Le transport d’éléments de pont n’avait plus de secrets pour Gruwez et sa flotte de camions Krupp.

Ce Mercedes-Benz LPS 333 date de la fin des années ’50. Le transport de ces éléments en béton a nécessité la fermeture complète de l’autoroute.

Les Boomsche Metaalwerken étaient aussi un des clients fidèles de Gruwez (ici au pied du tout nouvel Atomium).

Ce Titan devait devenir le porte-drapeau de la flotte de Gruwez, mais il a été livré juste après la reprise par Van Egdom…

La rubrique Rétro est animée par Jean-Paul Cammaerts, Walter Ceulemans, Lode Goossens, Claude Chabeau et Jean-Marie Becker.

Le péage, ça roule.

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TRANSPORT

TOPICS UN PETERBILT 579… AUTONOME Ce Peterbilt 579 ressemblerait extérieurement à tous les Peterbilt 579 qui sortent quotidiennement de l’usine de Denton, si ce n’était pour son pare-soleil un peu particulier. Ce cadre abrite en fait toute une série de caméras et de capteurs qui rendent possible la conduite en mode autonome. Paccar, la maison-mère de Peterbilt, s’est en effet associé à la société Aurora qui développe des systèmes de conduite autonome. Aux Etats-Unis en tout cas, ce type de développement se poursuit et génère de plus en plus de projets-pilotes en conditions d’exploitation réelles. Dans ce cas précis, c’est Aurora qui officie en tant que sous-traitant de Fedex entre les villes de Fort Worth et El Paso, soit sur un trajet d’environ 1000 kilomètres. Depuis septembre 2021, on ne rapporte aucun accident…

MINIATURES

LES DÉPANNEUSES Si cela n’est jamais gai d’avoir à faire à une dépanneuse dans le contexte de son travail, il est par contre beaucoup plus réjouissant d’en posséder une voire plusieurs dans sa collection ! Ceci étant, il n’y a pas pléthore de choix car curieusement, seul le fabricant WSI s’est lancé dans l’aventure au 1/50ème, s’assurant ainsi un monopole à ce niveau. Les collectionneurs s’étonnent d’ailleurs de l’absence du concurrent direct, à savoir Tekno. Difficile d’expliquer cela même si on se doute bien que ce genre de véhicule est nettement moins courant et forcément encore moins en reproduction modèle réduit. En 1/43ème, l’offre existe aussi via NEO, DIECAST Models ou encore Burago, mais il apparaît de suite une tendance au « jouet » plutôt que le véritable objet de collection ce qui n’empêche malgré tout pas certains de s’y intéresser et de les acheter ! Pesant leur poids, les dépanneuses au 1/50 comportent logiquement beaucoup de détails et le moins que l’on puisse dire c’est que le niveau est très élevé, tout comme la finition. Pour pouvoir en obtenir une, il est conseillé d’être abonné à la newsletter pour être dans les premiers à réserver. Ainsi, une visite rapide sur le site vous permettra de vous rendre compte que quasiment tous les modèles produits sont épuisés et donc qu’il faut se contenter de les admirer. Enfin, pour le prix, il faut compter une fourchette comprise entre 138 € et 154 €, dans l’état actuel, vu que tout augmente sans cesse… Pierre-Yves Bernard

van

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ÉCONOMIE

JACOBS TRANSPORT VA CONSTRUIRE À GENK

LA FLANDRE LANCE UNE NOUVELLE « ECOLOGIEPREMIE » Les véhicules à zéro émissions sont désormais inclus dans le système des primes écologiques en Flandre. Les demandes de primes peuvent être introduites auprès de Vlaio par toute entreprise disposant d’un établissement en Flandre. • utilitaires légers à hydrogène. Surcoût subsidiable : 65 %. Subside de 50 % du surcoût pour les PME et de 40 % pour les grandes entreprises, avec un maximum de 2 véhicules par entreprise. • transformation de véhicules thermiques en véhicules à hydrogène. Surcoût subsidiable : 100 %. Subside de 30 % du surcoût pour les PME et de 15 % pour les grandes entreprises. • transformation de camions thermiques en camions dual fuel à propulsion par hydrogène. Surcoût subsidiable : 100 %. Subside de 50 % du surcoût pour les PME et de 40 % pour les grandes entreprises. • achat de camion électrique. Surcoût subsidiable : 80 %. Subside de 50 % du surcoût pour les PME et de 40 % pour les grandes entreprises avec un maximum de 2 véhicules par entreprise et 400.000 euros par véhicule. • achat de camion à pile à combustible. Surcoût subsidiable : 45 %. Subside de 50 % du surcoût pour les PME et de 40 % pour les grandes entreprises avec un maximum de 2 véhicules par entreprise et 350.000 euros par véhicule.

La société Jacobs Transport fera bientôt ses premiers pas en logistique. L’entreprise vient d’acheter 4,2 hectares sur l’ancien site de Ford Genk afin d’y construire un premier entrepôt. Bart Tilmans, propriétaire de Jacobs Transport, envisage un déménagement complet vers le nouveau site en 2025. La division des bus de Jacobs Autocars restera sur le site actuel, qui a été rénové assez récemment.

VLS HENROTTE REPRIS PAR WARNING+ Le groupe français Warning+, spécialisé dans la logistique urbaine, vient de créer une filiale Benelux après avoir repris la société liégeoise VLS Henrotte. Celle-ci emploie une centaine de personnes et est spécialisée dans la logistique des appareils électro-ménagers à partir de quatre hubs, dont deux plates-formes logistiques de 6500 m2 chacune à Alleur (Liège) et à Bruxelles.

Les bornes de chargement et les infrastructures de ravitaillement en hydrogène entrent également dans la liste des technologies subsidiables.

BERTO REPREND VINCENT LOGISTICS La société liégeoise Vincent Logistics a été rachetée par le groupe français Berto. La famille Vincent, actionnaire historique, restera active dans la société puisque les deux fils de Jean Vincent, Julian et Maxim, prendront la direction opérationnelle de Vincent Logistics. C’est la première fois que le groupe français, dont le siège central est installé à Avignon, s’implante directement en Belgique, mais Berto est néanmoins un groupe d’envergure européenne puisqu’il possède des implantations en Allemagne, en Pologne, en Espagne, en Italie et au Maroc.

VPD S’ALLIE AU GROUPE STAR SERVICE Le réseau français Star Service, spécialisé dans la livraison du dernier kilomètre, a conclu un accord de joint venture avec le groupe belge VPD-ARID, spécialiste de la livraison de produits volumineux (et devenu quelques semaines plus tard Transporteur de l’Année). En France, Star Service exploite 47 implantations et emploie plus de 4580 collaborateurs. C’est la première fois qu’il s’implante en dehors du territoire français. « On ne peut pas parler d’un rachat », nous explique Steven De Bruyn, CEO de VPDARID. « Star Service prend une participation dans la société holding qui chapeaute les sociétés opérationnelles de groupe. Mais les actionnaires actuels restent présents et l’ensemble de l’équipe de direction reste en place. »

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Sidescan®Predict par Brigade Electronics Depuis plus de 45 ans, Brigade Electronics a pour objectif de sécuriser les routes et les chantiers en prévenant les accidents entre les véhicules/machines et les usagers vulnérables. Les évolutions technologiques se succèdent à un rythme effréné comme le prouve encore son dernier produit.

Le Sidescan®Predict est un tout nouveau système qui peut prédire l’imminence d’un accident avec un cycliste ou un piéton. Il détecte de façon intelligente les collisions potentielles et alerte immédiatement le chauffeur en cas de danger afin qu’il puisse réagir et anticiper à temps.

• Le dernier niveau « Collision imminente » active un feu rouge et un avertissement sonore aigu à destination du chauffeur pour qu’il agisse immédiatement afin d’éviter la collision.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Sidescan®Predict est toujours activé à des vitesses inférieures à 30 km/h. Il est crucial que la protection contre les accidents soit active avec ou sans clignotants. Certains chauffeurs sont irrités par de faux avertissements et n’indiquent donc pas leur direction.

En utilisant l’intelligence artificielle, Sidescan®Predict collecte en continu des données relatives à la détection d’objets, telles que la vitesse et la distance d’un cycliste ou d’un autre usager vulnérable de la route par rapport au camion. Le système intègre une technologie complémentaire pour collecter des informations sur la vitesse, la direction, l’accélération et la vitesse d’un véhicule lorsqu’il tourne. Ces données alimentent un algorithme développé par Brigade pour calculer le risque de collision avec un cycliste ou un piéton situé à côté du véhicule. Le système génère des avertissements visuels et sonores. • Le premier niveau est « Objet en mouvement détecté », qui active un avertissement visuel jaune, mais sans son pour éviter au maximum de distraire le chauffeur. • Le deuxième niveau est « Risque de collision ». Celuici est activé si, par exemple, un cycliste s’approche du camion. Le voyant devient jaune et le système émet également un bip pour maintenir la vigilance.

Pour qui ? Le Sidescan®Predict est conçu pour, notamment, les porteurs, bennes, mixers, autocars, bus, véhicules à immondices, camions de pompiers, etc. La seule exigence est qu’ils aient une longueur minimale de 5,2 m car le système utilise six capteurs montés sur le flanc du véhicule. Chaque capteur a une portée de détection de 2,5 m. La palette de fonctionnalités et d’avantages de ce système est inégalée. Le fait que le Sidescan®Predict puisse être monté sur n’importe quel véhicule de plus de 5,2 m de long offre des opportunités considérables pour assurer la sécurité des usagers vulnérables de la route.

Développement Entreprise unipersonnelle au départ, Brigade Electronics est aujourd’hui un fournisseur mondial avec des filiales aux Pays-Bas, en Allemagne, en France, en Italie, en Pologne, aux États-Unis et au Canada. Brigade occupe plus de 250 employés et avec plus de 45 ans d’expérience, la société peut à juste titre se considérer comme un spécialiste de la sécurité des véhicules. Brigade a passé sept ans et plus de 10.000 heures de recherche et développement à concevoir Sidescan®Predict. Les premiers tests du système ont été réalisés en 2020 et les retours des chauffeurs ont été excellents avec une réduction significative du risque de collision avec les deux-roues motorisés et les objets statiques.

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INDUSTRIE MERCEDES-BENZ TRUCKS OFFRE UN NOUVEAU COEUR À L’ACTROS Mercedes-Benz Trucks lance la troisième génération de son moteur diesel OM 471, qui propulse notamment la gamme de grands routiers Actros. Pour encore réduire la consommation, les ingénieurs ont fait passer le taux de compression de 18,3:1 à 20,3:1, en combinaison avec une pression d’allumage maximale de 250 bars. Il y a aussi deux nouveaux turbocompresseurs : l’un permet d’obtenir une consommation optimisée sur longues distances et est disponible jusqu’à 476 ch, tandis que l’autre est conçu pour offrir de hautes performances et un freinage moteur élevé et donc davantage destiné au secteur de la construction. On a aussi travaillé à réduire encore les frictions internes. Enfin, le système de post-traitement des gaz d’échappement a été adapté au nouveau système de combustion et de contrôle de l’OM 471. Les économies de carburant maximales par rapport à la génération précédente pourraient atteindre 4 % dans les niveaux de performance inférieurs et intermédiaires et de 3,5 % dans les niveaux supérieurs.

VOLVO TRUCKS ASSEMBLE DES BATTERIES À GAND En attendant que les camions électriques eux-mêmes y soient assemblés, l’usine Volvo Europa Truck de Gand fabriquera ses propres batteries à partir du troisième trimestre, à partir de cellules et modules fournis par Samsung SDI. « En intégrant le processus d’assemblage de la batterie dans notre flux de production, nous pouvons réduire les délais pour nos clients et garantir des batteries puissantes, tout en augmentant la circularité », a déclaré Roger Alm, président de Volvo Trucks.

EN BREF •

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RENAULT TRUCKS RÉDUIT LA CONSOMMATION DE SA GAMME ‘DISTRIBUTION’ Dès 2023, la consommation des Renault Trucks D et D Wide et C 2.3 m va diminuer grâce à un moteur DE11 optimisé. Ce moteur fait appel à la technologie Wave Piston : les ‘pistons à vagues’ dirigent les flammes vers l’intérieur de la chambre de combustion pour mieux utiliser l’oxygène disponible. Ce moteur est également équipé d’injecteurs plus précis. On note aussi une nouvelle boîte de vitesses automatisée Optidriver avec mode Eco en option. Enfin, selon Renault Trucks, une économie de carburant supplémentaire de 5 % peut être réalisée avec le Pack Fuel Eco+, comprenant un spoiler de toit, des déflecteurs d’air latéraux, un compresseur d’air à commande électronique et une coupure automatique du moteur après trois minutes. Quant aux D équipés de moteurs 5 et 8 litres, ils bénéficient d’une nouvelle boîte de vitesses à 8 rapports Optishift qui remplace l’Optitronic.

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Depuis le 13 juin, Stef Holemans dirige les activités commerciales de Scania en Belgique et au Luxembourg. Tout comme son prédécesseur Nico Van hauwermeiren, il arrive chez le constructeur suédois en provenance directe de Toyota. La période est cependant un peu particulière, puisque Scania a temporairement fermé ses carnets de commande… Après deux ans d’interruption, DAF Trucks repart à la recherche du champion international des chauffeurs DAF. La première phase du concours DAF Driver Champion se déroule au niveau national. Le défi pour les candidats belges ne sera pas mince, puisque le dernier vainqueur du concours n’était autre que notre compatriote Peter Jacobs. Les caméras MirrorCam qui permettent de se passer de rétroviseurs sur les camions Mercedes-Benz bénéficient d’une série d’améliorations. Les bras de la caméra ont été raccourcis de dix centimètres et les caméras elles-mêmes offriront un meilleur affichage des contrastes.

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LIVRAISONS • L’opérateur de réseau flamand Fluvius a signé un nouvel accord-cadre de six ans avec Iveco pour la fourniture de camionnettes de livraison Daily et de camions Eurocargo. Plus de 600 véhicules de la marque talienne roulent actuellement dans le parc de Fluvius. • Transports Fernand Michel (une des branches de TFM Group) vient de mettre en service deux nouveaux Renault Trucks Master avec caisse grand volume et un tout premier T440. Ces acquisitions ont été faites sur base de contrats Renault Trucks Financial Services. • Altrea Logistics a commandé 86 nouveaux tracteurs chez DAF Trucks, dont 72 XG et 14 XF. Ce chiffre est supérieur à ce que la firme de Pelt commande chaque année chez DAF. Il s’agit donc d’un investissement d’extension de flotte.

ROY CAMPE (CMB.TECH) CMB.Tech s’est fait connaître avec un premier camion bi-carburant (diesel + hydrogène) assemblé sur base d’un Ford F-Max neuf. Son directeur technique Roy Campe en explique le business model. TRANSPORT MANAGEMENT : Pourquoi opter maintenant pour un camion bicarburant plutôt que d’attendre un camion à pile à combustible ? Roy Campe : Plutôt que d’attendre un camion qui coûtera un demi-million d’euros et qui n’existe de toutes façons pas encore sur le marché, nous proposons une alternative qui coûte le tiers du prix et qui est disponible tout de suite. Notre véhicule permet déjà de réaliser un gain de 35 % sur les émissions de CO2 en faisant le plein une fois par semaine et sans changer quoi que ce soit à mon modèle opérationnel. En plus, cela permet de créer un effet de volume pour justifier la construction d’une station à hydrogène. Car on ne rentabilisera jamais une station à hydrogène avec cinq bus et deux camions subsidiés. TM : L’autre avantage, c’est qu’on n’a jamais l’angoisse de tomber à sec… Roy Campe : Pour l’instant, il n’y a qu’une station à hydrogène à Anvers. Si vous devez faire le plein tous les jours, même un détour de 10 kilomètres peut vous coûter beaucoup de temps et vous faire dépasser votre temps de conduite. Avec notre solution, même s’il ne vous reste plus assez d’autonomie en mode zéro émissions, vous rentrerez quand même à la maison.

• Trente Scania 530 S V8 d’un coup ! Transport Janssens (Melsele) a placé la plus grosse commande de Scania V8 en Belgique depuis l’an 2000. Valeur résiduelle et plaisir de conduite ont convaincu Kenny Janssens de remplacer ainsi des 450 ch plus classiques.

TM : Vous travaillez avec des camions neufs, mais envisagez-vous aussi le rétrofit ? Roy Campe : Oui, mais ce que nous voulons éviter, c’est qu’un transporteur vienne nous trouver avec trois camions de marque différente. Nous devons travailler sur des séries, car pour chaque type de véhicule, il faut non seulement travailler avec le constructeur pour adapter notre kit à chaque modèle, mais aussi fournir un dossier pour l’homologation, en démontrant l’effet de notre kit sur les freins, sur la stabilité du véhicule etc… Nous créerons donc des kits pour des modèles spécifiques, où il sera possible de travailler sur des séries plus importantes. Une interview de Claude Yvens

• Transport De Rese renouvelle son parc en permanence et a mis en service une vingtaine de nouveaux tracteurs Volvo FH, livrés et entretenus (comme d’habitude) par Derma Trucks, distributeur officiel de Volvo Trucks pour la région de Bruges.

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LES MEILLEURES VIDÉOS DE TRANSPORTMEDIA

Transport & Van.TV #55 Autotechnica à l’honneur ! Au programme également : • • • •

‘Samen Sterk’ chez Jacobs Transport à Genk Visite de Transport Van Praet avec Scania AB Inbev livre de la bière depuis plus d’un an avec son Volvo FE électrique Ford Telematics : toutes les données du véhicule à portée de main

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Les interviews de la rédaction VAN MOER : « LA REPRISE DE GROUP VAN LOON S’INSCRIT DANS NOTRE STRATÉGIE ET ÉCONOMISE DES TRAJETS » (NL)

COMMENT LES TRANSPORTEURS GÈRENT-IL LES PRIX ÉLEVÉS DU DIESEL ? (NL)

COUP DE OIS DU M

Le prochain numéro de Transport.TV sera diffusé en juin. Au menu : le lancement de la nouvelle saison de We Are Champions en collaboration avec MAN, The Truck Company et Continental. Mais aussi, la présentation de Passion4Trucks, notre grand événement B2B2C entièrement consacré à l’amour des poids lourds. Enfin, nous rendrons visite à Aerts Trucks, la concession la plus moderne du pays. Donnez à votre entreprise une meilleure visibilité via info@transportmedia.be !

Le 28 avril, Transportmedia organisait les 29e Transport & Logistics Awards, cru 2022. Avec plus de 1.300 participants et 8 titres mérités (pour DHL Life Sciences, Jacobs Transport, Van Moer Logistics, Dassy, Manuport Logistics, Laiterie Des Ardennes, Jacobs Beton et VPD), l’édition 2022 fut une réussite, de quoi se réjouir d’ores et déjà de la prochaine édition - la 30e ! - des Transport & Logistics Awards. Rendez-vous en 2023 !

HANDICO VA TRANSPORTER DES GLACES ENTIÈREMENT SANS PAPIER (NL)

STEF BELGIQUE CONSTRUIT UN NOUVEL ENTREPÔT DE 10.000 M² À TUBIZE (FR)

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RENAULT TRUCKS E-TECH

UNE TRANSITION ÉLECTRIQUE MULTI-NIVEAUX

L’heure est venue des premiers achats de flotte, comme ici en Suisse.

Roffre la gamme la plus vaste de camions enault Trucks est un des constructeurs qui

électriques. Cette gamme E-Tech va d’ailleurs encore s’étendre, alors que les volumes de vente augmente. Cela a un impact tant sur l’organisation des usines que sur les processus de vente. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

En 2021, Renault Trucks a livré 249 camions électriques et a enregistré 613 commandes supplémentaires. Le constructeur français s’estime sur la bonne trajectoire pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé de réaliser 50 % de ses ventes en électrique en 2030 et d’atteindre les 100 % de véhicules neutres non dépendants des carburants fossiles dix ans plus tard. UNE GAMME DE PLUS EN PLUS VASTE Avec le Master E-Tech en entrée de gamme et plusieurs variantes des gammes D et D Wide en version E-Tech, Renault Trucks couvre une palette qui va de 3,1 à 26 tonnes en propulsion électrique. Récemment, cette gamme s’est enrichie d’une version 19 tonnes 4x2 du D Wide, spécialement conçue pour la distribution sous température dirigée. On y a même installé l’option Fridge-Connection, qui fournit l’énergie nécessaire au groupe frigorifique à partir des batteries de traction. Pour la collecte de déchets, Renault Trucks propose également une cabine LEC (Low Entry Cab), la première de ce type

entièrement développée en interne avec Estepe (on se rappellera les véhicules à cabine Ponticelli que l’on voit notamment rouler chez Bruxelles Propreté). En 2023, cette gamme s’étendra vers le haut avec des versions électriques des séries T et C, suivant en cela de quelques mois l’électrification des gammes lourdes de Volvo Trucks. A ce moment-là, Renault Trucks offrira véritablement la gamme électrique la plus complète du marché. En outre, une nouvelle génération de batteries (déjà utilisées sur les Volvo FM, FH et FMX Electric) viendra encore renforcer l’attractivité de cette gamme E-Tech puisqu’on peut encore s’attendre à une progression de l’autonomie (à poids de batteries égal) de 15 à 20 %. Bref, E-Tech a le vent en poupe et cela se ressent dans l’usine de Blainville. C’est là que sont assemblés tous les modèles des gammes D et D Wide pour Renault Trucks ainsi que des FL et FE pour Volvo Trucks, mais aussi l’ensemble des camions électriques de gamme moyenne des deux marques cousines. Au total, cela représente une production qui tourne autour des 90 unités par jour mais peut atteindre 110 unités par jour. L’assemblage d’un camion électrique pose cependant des défis particuliers. Il n’est pas question de travailler sur un camion électrique comme on travaille sur un camion à moteur thermique. A Blainville, la chaîne de montage travaille donc sur l’ensemble du véhicule jusqu’à ce que celui-ci soit pourvu de sa chaîne cinématique.

A cet instant, le Renault D E-Tech est prélevé de la chaîne de montage pour être dirigé vers un autre hall spécialement équipé (et disposant de l’espace nécessaire) pour procéder à la pose des batteries de traction et à la mise sous tension de toute la partie électrique. De deux camions par jour au début, le rythme de production était déjà passé à cinq camions par jour en mars et doit atteindre 9 véhicules par jour d’ici la fin de l’année. Soit 10 % de la capacité de production totale de l’usine normande. UN PARCOURS DE COMMERCIALISATION RÉINVENTÉ L’autre révolution liée au camion électrique touche à la manière de vendre. Comme tous ses concurrents, Renault Trucks a mis en place un parcours qui permet de répondre aux besoins de chaque client, mais qui montre aussi à quel point le rapport entre constructeur et client est amené à évoluer fondamentalement. Et cela commence par un service de consultance sur mesures qui doit déterminer si le camion électrique est une solution pertinente pour le client. A ce stade, il s’agit toujours d’une approche théorique. Ce n’est qu’au deuxième stade qu’un diagnostic précis est établi quant au gain en CO 2, à la faisabilité des itinéraires par un camion électrique et à l’infrastructure électrique nécessaire pour alimenter la future flotte électrique. Renault Trucks dispose par exemple d’un simulateur d’autonomie qui tient compte des caractéristiques du camion,

Le montage des batteries s’effectue dans un atelier séparé, avec des règles de sécurité plus strictes.

d’un taux de chargement qui évolue au fur et à mesure de la tournée et de la topographie. Le résultat montre clairement la marge de manœuvre qu’il reste en fin de tournée (en cas de déviation imprévue par exemple). Si ce diagnostic est positif (et si le client désire s’engager plus avant), Renault Trucks présentera une solution complète avec un véhicule répondant au mieux aux profils d’utilisation, une solution de financement et un contrat d’entretien et un accompagnement pour obtenir les subsides disponibles. Ce n’est aussi qu’à ce stade que le client pourra obtenir un véhicule de test. Enfin, une fois le véhicule commandé, la marque continuera d’assister le client avec la formation des chauffeurs, le suivi des données du véhicule par rapport aux valeurs théoriques et les indispensables mises à jour. Comme on le voit, le processus de vente sera beaucoup plus long qu’aujourd’hui et le client sera beaucoup plus dépendant du constructeur qu’il ne l’est aujourd’hui. Quant aux concessionnaires, ils devront obtenir le label E-Tech pour être autorisés à vendre et à entretenir la gamme électrique. Cela leur demandera des adaptations à l’atelier (la zone de sécurité autour d’un camion électrique est plus grande que sur un camion normal), des bornes de chargement, des compétences nouvelles, un personnel partiellement dédié à l’activité E-Tech mais aussi une capacité à mettre en place de nouvelles méthodes de travail.

LA FUTURE GAMME LOURDE E-TECH Par rapport aux D et D Wide E-Tech, les futurs T et C E-Tech recevront deux ou trois moteurs électriques. Avec le troisième moteur, la puissance nominale pourra atteindre 490 kW. Les Renault Trucks T et C E-Tech disposeront de deux à six packs de batteries lithium-ion de 90 kWh chacune. Ces batteries pourront être totalement rechargées en 9,5 heures par courant alternatif (AC) jusqu’à 43 kW, ou en 150 minutes par courant continu (DC) jusqu’à 250 kW. Selon Renault Trucks, l’autonomie maximale d’un T E-Teck à six packs de batteries pourra atteindre 300 kilomètres sans recharge intermédiaire. Le Renault Trucks T E-Tech sera commercialisé l’an prochain.

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DAF XF 450 CHEZ VAN DIEVEL

« DEPUIS LE CORONAVIRUS, CHAQUE CHAUFFEUR A SON PROPRE VÉHICULE » Prendus à Malines, où Transport Van Dievel

our ce Check-Up Test, nous nous sommes

vient d’emménager dans ses nouveaux locaux. Nous y avons choisi un DAF XF 450 de quatre ans affichant 333.593 km au compteur.

« Alors que notre intention était justement d’améliorer l’image du secteur des transports en général et celle du chauffeur routier en particulier », précise-t-il. « Et de recruter ainsi de nouveaux collaborateurs. »

situation, rendue possible par le fait que la plupart d’entre eux habitent dans un rayon de 10 à 15 km. Un véhicule attitré présente aussi des avantages pour le véhicule, car il subit moins de dégâts. »

TRACTEUR OU AVION DE CHASSE ? Un pilote a évidemment besoin d’un véhicule. Côté tracteurs, Van Dievel exploite des Volvo FH et des DAF XF. « Nous impliquons les chauffeurs dans les nouvelles commandes et leur demandons ce dont ils ont besoin pour faire leur travail. Nos tracteurs sont tous identiques, quel que soit le travail effectué. Nous ne faisons aucune distinction. Depuis la crise sanitaire, chaque chauffeur dispose de son véhicule personnel et le ramène à la maison. Les chauffeurs apprécient cette

Commande. Le DAF XF 450 avec la plaque 1-UAT-369 a été immatriculé le 15 mars 2018 et affiche désormais 333.593 km au compteur. Il dispose de la Space Cab (cabine moyenne) et est équipé du Paccar MX-11 de 10,8 litres délivrant 450 ch et 2200 Nm. Le véhicule a été acquis chez le concessionnaire DAF Aerts dans le cadre d’un leasing opérationnel avec contrat d’entretien. L’amortissement s’étale sur 7 ans, après quoi le véhicule est racheté par Van Dievel. Le transporteur a conclu un contrat

Erik Roosens

« Le déménagement a redoré notre image », déclare Louis De Wael, CEO, qui dirige l’entreprise familiale avec son frère Jan et sa sœur Mia. « L’aspect familial est très important chez Van Dievel. Les gens doivent se sentir bien ici et aimer travailler chez nous. » Louis De Wael évoque aussi le projet ‘pilote poids lourds’ qu’il a lancé il y a quatre ans pour améliorer l’image du chauffeur. Il regrette que le secteur n’ait pas suivi cette initiative jugée trop ‘Van Dievel’ par certains.

En dehors de l’entretien préventif régulier, seul le filtre à particules diesel (DFP) a été remplacé.

de maintenance avec ICTS pour les semi-remorques et avec Bridgestone pour les pneus. Utilisation. Ce DAF XF 450 est utilisé sur des distances moyennes, attelé à une semi bâchée en charge complète. Il ne parcourt que 8 % des kilomètres à vide ou sans semi. Le tracteur est équipé de l’airco de stationnement, ce qui a une influence positive sur la consommation. « Pour réduire la consommation, tous les véhicules sont limités à 87 km/h », précise Alin Iordache, qui a débuté comme chauffeur et est aujourd’hui coordinateur fleet chez Van Dievel. « Pour économiser du carburant, le moteur s’arrête automatiquement après 3 minutes de régime stationnaire. » Comme les autres tracteurs, celui-ci est également attribué à un chauffeur régulier (Jordy) qui dort quatre nuits par semaine dans la cabine. BOURREAU DE TRAVAIL ÉCONOMIQUE Entretien. Van Dievel débourse 898,57 € par mois pour le leasing opérationnel de ce DAF, et 380,01 € pour le contrat d’entretien. Il faut y ajouter l’assurance (181,76 €), la taxe de circulation (42,92 €) et le contrôle technique (7,54 €). Soit au total 1510,80 € par mois. Tous les frais d’entretien sont inclus dans le contrat et sont donc à la charge du concessionnaire. Outre l’entretien préventif régulier, le filtre à particules diesel (DFP) a été remplacé sur ce DAF. Les dommages dus à des collisions ne sont pas compris dans le contrat. Sur ce tracteur, seul le petit rétroviseur gauche a été remplacé suite à un sinistre.

Vous n’avez jamais l’impression d’être sur la route avec un véhicule vieux ou usé. Consommation. La consommation de ce DAF XF 450 varie, dans cette application, entre 24 et 25,5 litres. En janvier, par exemple, il a parcouru 7548 km avec une consommation moyenne de 24,29 litres, en février 5847 km avec 25,44 litres et en mars 7607 km avec 24,52 litres. Impressions de conduite. Nous avons pris le volant de ce DAF XF pour effectuer un court trajet. Le chauffeur ne conduit pas seulement ce véhicule, mais il y vit et dort également. Dans la cabine, vous remarquez que le jeune chauffeur attitré (28 ans) de ce camion

Le CEO Louis De Wael et le coordinateur fleet Alin Iordache : « Le DAF XF 450 ne parcourt que 8 % des kilomètres à vide ou en tant que tracteur isolé. »

est passionné par son métier. Il a installé luimême un autre tapis de sol dans sa cabine. Des rideaux supplémentaires et des objets personnels procurent une certaine intimité et tout est rangé et propre. S’HABITUER AUX RÉTROVISEURS... Le DAF XF 450 démarre encore avec la clé, le frein à main est manuel et les vitesses s’enclenchent avec des boutons poussoirs sur le tableau de bord. C’est moins pratique qu’un levier du côté droit du volant, comme c’est désormais le cas sur les nouveaux DAF XF, XG et XG+. En dehors de cela, le fonctionnement d’un DAF reste très intuitif, même pour ceux qui ne le conduisent pas tous les jours. Cette convivialité explique pourquoi Van Dievel utilise les camions DAF pour sa propre auto-école. Ce XF dispose d’un grand rétroviseur situé au-dessus du petit. Il faut s’y adapter si l’on est habitué au contraire. Avec un tracteur sans attelage, cela n’a évidemment aucun sens de parler de la puissance de traction

du six cylindres de 11 litres. En tout cas, il est silencieux et, pendant la conduite, peu de bruits de moteur ou autres pénètrent dans l’habitacle. Après quatre ans et plus de 300.000 km, on ressent un peu de jeu au niveau du volant, mais on n’a jamais l’impression d’être sur la route avec un véhicule vieux ou usé. Le changement de vitesse automatique de la boîte robotisée TraXon 12 est également fluide.

POSITIF + prix + concessionnaire (DAF Aerts) + cabine spacieuse + utilisation simple

NÉGATIF - c ommande de la boite de vitesses avec boutons poussoirs au tableau de bord (D/N/R)

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Maintenant qu’ils sont (presque) tous interopérables, les boîtiers de péage deviennent une marchandise. L’offre commerciale évolue donc vers plus de services.

LES BOÎTIERS DE PÉAGE ET LEURS POSSIBILITÉS

ELEMENT D’UNE OFFRE DE SERVICES ÉLARGIE Dtrique, les boîtiers de péage font partie du

epuis l’introduction de la taxe kilomé-

quotidien de chaque chauffeur. Pendant une dizaine d’années, l’interopérabilité a été leur principal argument de vente. Depuis que tous les pays européens sont passés à la norme EETS, les fournisseurs ont du mal à étendre leur système à de nouveaux pays. Maintenant que tous les boîtiers de péage couvrent également l’Allemagne et l’Italie, l’attention se tourne vers d’autres formes de valeur ajoutée. Michaël Vandamme

L’utilisation du boîtier de péage est entrée dans les mœurs, mais en même temps, il permet d’offrir une gamme plus large de services. Et comme les compagnies pétrolières ont une position forte sur ce marché, elles sont particulièrement bien placées pour offrir à leurs clients un ‘one-stop-shop’. Si le lien avec le ravitaillement est évident, de nombreuses autres services sont possibles : du nettoyage des véhicules à l’alerte lorsque certaines anomalies sont constatées. « En plus du règlement des péages, nous proposons aux entreprises de transport de nombreuses autres applications », explique Richard Röhr, Sales Director DACH chez UTA

Edenred. « L’objectif principal est que, quelle que soit la taille de leur flotte, leurs problèmes de mobilité soient considérablement atténués. L’avantage le plus important est qu’ils ont un accès sans cash à des carburants alternatifs ou non dans plus de 70.000 stations de toutes marques dans 40 pays. Important aussi pour l’avenir : un réseau de points de recharge en croissance constante pour l’électricité et l’hydrogène. Ajoutons-y un certain nombre de prestations dans le domaine du dépannage, du remorquage, mais aussi du nettoyage des véhicules. Le principal avantage ici réside dans les économies de coûts que les entreprises de transport peuvent réaliser. » CARBURANTS ALTERNATIFS « Les possibilités de notre boîtier de péage vont au-delà du cœur de métier, à savoir le paiement traditionnel », précise Cédric Amiot, International and External Communication Manager pour AS24 (Total). « Par exemple, dans le domaine de la géolocalisation, nous proposons une offre complète pour les flottes. Concrètement, cela inclut le tracking des poids lourds sur 42 pays. En outre, le système peut également être utilisé pour le calcul des itinéraires, en combinaison avec le calcul des coûts. Autre

service : l’envoi de messages d’alarme par SMS. Cela peut concerner la fraude, le geofencing, mais un camion immobilisé est également signalé. Bien sûr, il y a aussi l’échange de toutes sortes de données. Ce qui est très pratique, c’est que l’utilisation de ces solutions peut se faire via un PC ou des systèmes mobiles, au choix du client. » « L’accès à un vaste réseau de points de ravitaillement constitue un avantage important », déclare Maurits van Leeuwen, CRT Marketing Implementer Belgium, France, Luxembourg, chez Shell. « Nos clients ont également accès à l’un des plus grands réseaux LNG d’Europe. Désormais, ils peuvent également payer avec leur smartphone dans tout le réseau Shell. Mais nous ouvrons sensiblement cet éventail à d’autres domaines. La gestion des cartes, par exemple, mais aussi l’utilisation d’un réseau européen d’installations de lavage pour camions. Il comprend également l’assistance en cas de panne. Toutes les factures peuvent aussi être centralisées, ce qui constitue un avantage administratif évident. » Mais ce n’est pas tout. « Nous nous efforçons de poursuivre et surtout d’améliorer l’intégration de nos services », poursuit Maurits van Leeuwen. « Nous fournissons déjà aux gestionnaires de flotte un boîtier de péage

transport

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DKV Mobility élargit son portefeuille numérique dans le portail client avec un service de gestion des péages.

BRÈVES DU MONDE DES BOÎTIERS DE PÉAGE

qui fonctionne dans toute l’Europe. Mais ces clients peuvent également utiliser un système qui optimise leur calcul d’itinéraire, appelé Shell Fleet Assistant. Nous pensons donc que nous pouvons jouer un rôle plus large, en accompagnant notamment nos clients dans leur cheminement vers la transition énergétique. Et si le boîtier de péage peut être utilisé pour cela, il le sera réellement. » OFFRE DE MOBILITÉ À 360° « L’utilisation de notre boîtier de péage doit en tout cas être considérée dans un contexte plus large », affirme Richard Röhr. « Au cours des dernières années, nos services ont évolué vers une offre de mobilité à 360°, avec davantage de solutions numériques. En plus des solutions logicielles pour la gestion de flotte, la planification du ravitaillement et la télématique, nous proposons désormais une carte carburant numérique. Avec notre offre UTA eCharge, les clients peuvent recharger

ou ravitailler leurs véhicules électriques ou à hydrogène dans toute l’Europe. On parle de 240.000 bornes de recharge, réparties dans 32 pays européens. Cette possibilité sera réalité à la fin de l’année. » « Nos services sont en plein développement », conclut Cédric Amiot. « Par exemple, notre box peut être utilisée dans 9 pays, et d’autres s’ajouteront à la liste, comme la Bulgarie et la Hongrie un peu plus tard dans l’année. Les services qui y sont liés seront également élargis. Je pense notamment à mettre les informations de la box à la disposition de tiers. Sans oublier un service spécifique qui nous rend unique : il combine notre expertise dans le domaine du carburant au savoir-faire que nous avons développé en matière de géolocalisation. Plus concrètement : un client sera prévenu lorsque le ravitaillement avec notre carte ne correspond pas à l’endroit où se trouve le camion. »

Le lien entre le boîtier de péage et la carte carburant est évident.

• Le groupe italien autoroutier Telepass, propriété du groupe Atlantia contrôlé par la famille Benetton, a racheté la société française Eurotoll. • Telepass a lancé une application en Italie qui permet aux automobilistes de gérer leurs besoins de mobilité et pas seulement de payer les péages sur les autoroutes. Il serait surprenant que ce genre de développement ne s’étende pas aux poids lourds… • DKV Mobility lance Toll Product Overview 2.0, un nouveau service numérique qui permet aux flottes de gérer leurs produits et données de péage. Cela leur permet d’organiser leurs données de péage avec flexibilité et de les adapter de manière optimale à leurs propres besoins et exigences. Les sélections de données sur, par exemple, la flotte, le pays de service, l’unité embarquée ou l’état du produit peuvent également être facilement exportées. • Shell Commercial Road Transport a acquis la société néerlandaise MS Europe BV, qui propose des solutions de péage dans toute l’Europe sous la marque MSTS Tolls. • Shell et Telepass ont annoncé une nouvelle solution de mobilité. Le dispositif Telepass, équipé des services télématiques KMaster, permet aux clients d’accéder aux fonctions Shell SmartPay par le biais d’une solution unique et innovante.

Sur les six boîtiers de péage homologués par Viapass en Belgique, seul celui de Satellic n’offre aucune forme d’interopérabilité.

La carte Shell LNG vous offre le plus vaste réseau européen

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TRANSPORT Management 116 (juin 2022)

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