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L’APAJH VEUT RENDRE VISIBLES LES PERSONNES HANDICAPÉES
L’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh) est un mouvement citoyen engagé pour une société inclusive.
Il y a 60 ans, 2 enseignants, membres du syndicat national des instituteurs (SNI) mobilisent leur réseau pour que chaque enfant en situation de handicap puisse avoir le droit d’aller à l’école. L’Apajh est née et devient la première association à considérer et accompagner tout type de handicap, moteur, sensoriel, mental ou psychique, proposant des solutions d’accompagnement aux enfants, adolescent·es et adultes en situation de handicap, ainsi qu’à leurs proches aidant·es.
La fédération est relayée sur l’ensemble du territoire par la présence de 93 associations départementales dans l’Hexagone et en outre-mer afin de répondre aux spécificités et réalités locales. Ce sont ainsi 700 établissements et services de l’Apajh (foyers de vie, d’accueil, Esat, IME etc.) qui peuvent intervenir dans de multiples domaines, scolaires, de vie professionnelle ou quotidienne comme la santé ou l’hébergement.
Des Ressources Des Ressources
Site de l’Apajh : https://www.apajh.org
Interview de Jean-Louis Garcia, président de l’Apajh : https://www.youtube.com/ watch?v=w6cK8hQWUxY
Réseau
La Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH) est un regroupement d’associations nationales et de collectifs associatifs départementaux en faveur des personnes porteuses de handicap.
Son objectif est de faciliter la scolarisation et de développer l’accompagnement de ces jeunes dans tous les lieux de vie, à l’école et dans la société. Cette fédération réunit des centaines de familles et s’implique dans les propositions de lois.
Au début de sa création, la FNASEPH se focalise sur l’aide humaine à apporter aux élèves porteurs de handicap. Depuis 2003, l’Éducation nationale gère les accompagnant.es des élèves en situation de handicap et la FNASEPH participe au collectif de pilotage pour la formation de ce personnel.
COMPENSATIONS
Forte de ses 24 associations, cette fédération élabore des propositions pour améliorer les pratiques et faire appliquer la loi de 2005 comme l’accessibilité, centrée sur l’environnement de vie (les “lieux de vie”) et son adaptation avec en point de mire l’inclusion des enfants porteurs de handicap.
Active depuis 1996, la FNASEPH compte dans le paysage de l’inclusion des élèves en posant le principe d’inscription et de scolarisation dans les établissements scolaires (de la mater-
T Moignage
T Moignage
À propos de Gaspard*
Mon fils, Gaspard est un jeune autiste de 19 ans. Il suit une scolarité à temps plein en milieu ordinaire et obtient un bac pro « aménagements paysagers » en 2022. Ce parcours qui pourrait sembler idéal est truffé d’embûches. Chaque année, il a fallu recommencer : expliquer, remplir des dossiers, gérer la nouveauté, gérer les imprévus. Et le suivi, si chronophage, les heures passées dans les salles d’attente : psychologues, psychomotricien, orthophoniste, ateliers d’habiletés sociales… La différence de Gaspard apparaît dès ses 18 mois. Face aux premières crises, nous contactons l’association Asperger Amitié, et consultons un pédopsychiatre hospitalier. Le diagnostic est posé au cours de la PS de maternelle, le dossier de reconnaissance de handicap fait en MS. S’il nous a été assez simple d’accepter un diagnostic, accepter le mot « handicap » a été plus difficile. De nombreuses fois, sa scolarisation « à temps plein en milieu ordinaire » a été remise en cause et n’a toujours tenu qu’à un fil : celui de la bonne volonté des personnes autour de lui. Des AVS, puis AESH, des enseignantes dévouées et motivées, des personnels de direction qui ont accepté sans s’y connaître de plonger avec nous dans la différence.
Mon témoignage est un témoignage d’espoir. L’autonomie de notre fils est devenue un rêve accessible en rencontrant d’autres familles . C’est ce que j’essaye de transmettre aux jeunes parents que je rencontre et qui sont dans l’œil du cyclone.
*Par Anne-Sophie, la mère de Gaspard
nelle à l’université) de tout enfant sans exception, quel que soit le handicap. Placer l’élève dans une dynamique de parcours reste la priorité de cette fédération en favorisant la recherche des compensations du handicap et non son effacement.
https://www.fnaseph.fr