SVMTRA aktuell Februar 2020 / ASTRM actuel février 2020

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16 ASTRM actuel 01 / 2020 article spécialisé | SVMTRA aktuell 01 / 2020 Fachbericht

La formation continue en médecine nucléaire permet de porter un regard sur l'avenir An NUK-Fortbildung wurde ein Blick in die Zukunft geworfen Patrick Koeppel

Le 26 octobre 2019 la commission de médecine nucléaire de l’ASTRM a organisé son cours de formation continue sur le thème «Musique d'avenir?». Plus de 120 TRM de toute la Suisse ont répondu à leur invitation cette année et se sont retrouvés à l'Hôpital Universitaire de Zurich.

Die Fachstelle Nuklearmedizin des SVMTRA lud am 26. Oktober 2019 zur jährlichen Fortbildung unter dem Motto «Zukunftsmusik?». Der Einladung ins Universitäts­spital Zürich folgten dieses Jahr über 120 Radiologiefachpersonen aus der ganzen Schweiz.

Dans le hall d'entrée, les participants ont eu l'occasion d'échanger des idées et de s'émerveiller devant une large gamme de produits pour la médecine nucléaire. Comme l'année dernière, c'est à nouveau Bastian Trimpin qui accompagne les participants tout au long de ce programme intéressant et varié.

Im Eingangsbereich konnten sich die Teilnehmenden austauschen und ein breites Spektrum an Produkten für die Nuklearmedizin bestaunen. Wie im vergangenen Jahr, leitete auch dieses Mal Bastian Trimpin durch das interessante und abwechslungsreiche Programm.

Intelligence artificielle et réseaux neuronaux en médecine (nucléaire) – Dr sc. nat. George Prenosil, Hôpital de l'Ile Berne Dès le début de ce cours de formation continue, les personnes présentes sont plongées dans le vif du sujet avec un exposé qui correspond parfaitement au thème de cette année: l'intelligence artificielle (IA). Le Dr sc. nat. George Prenosil décrit de manière impressionnante les domaines dans lesquels l'IA est déjà présente, sur ce qui fait l'objet de recherches et sur les domaines dans lesquels l'IA sera probablement utilisée à l'avenir. Jusqu'à récemment, l'intelligence était, d'un point de vue historique, une qualité qui n'était attribuée qu'aux êtres vivants. Ensuite l'être humain a commencé à développer des machines qui pouvaient prendre en charge des «processus de pensée» de manière indépendante. Depuis le développement des

premiers mécanismes quelques années avant J.-C. aux ordinateurs des temps modernes, les objets ne pouvaient exécuter que ce pourquoi l'être humain les avait programmés. Les premiers ordinateurs qui utilisaient une IA statistique ont été développées au cours des années 1980. Ce type d'ordinateur peut apprendre par répétition et comparer les options statistiques. L'exemple le plus connu est celui de l'ordinateur Deep Blue qui a gagné contre le grand maître des échecs Kasparov en 1997. Deep Blue a tiré les leçons des jeux précédents et a ainsi été capable ensuite de calculer les probabilités les plus favorables et de jouer les coups appropriés. L'IA ne peut certainement pas être utilisée pour la gestion de l'ensemble des flux de travail et des processus tels qu'ils existent dans un service de médecine nucléaire. Cependant, dans certains domaines cela a tout son sens, surtout lorsqu'il s'agit d'effectuer des tâches simples avec une grande quantité de données – ce que le Dr George Prenosil nous a brillamment démontré avec l'exemple du contrôle de qualité au PET/SCAN. Lorsque l'on observe la progression de la puissance de calcul sur le graphique, il sera intéressant de voir ce que l'avenir nous réserve.

Künstliche Intelligenz und neuronale Netzwerke in der (Nuklear-) Medizin – Dr. sc. nat. George Prenosil, Inselspital Bern Gleich zu Beginn der Fortbildung durften die Anwesenden einem Vortrag lauschen, welcher perfekt in das Fortbildungsthema passt: Künstliche Intelligenz (KI). Dr. sc. nat. George Prenosil berichtete eindrücklich, in welchen Bereichen die KI genutzt wird, woran geforscht wird und wo wir die KI in Zukunft vermutlich noch erleben werden. Die Intelligenz war, weltgeschichtlich betrachtet, bis vor kurzer Zeit eine Eigenschaft, welche nur Lebewesen zugesprochen wurde. Dann machte sich der Mensch aber daran, Maschinen zu entwickeln, welche selbstständig «Denkprozesse» übernehmen konnten. Von der Entwicklung der ersten Mechanismen einige Jahre v. Chr. bis zu den Rechnern der neueren Zeit konnten alle Objekte immer nur das ausführen, was der Mensch

ihnen einprogrammiert hatte. In den 1980er Jahren wurden die ersten Rechner entwickelt, welche eine statistische KI verwenden. Das bedeutet, dass sie durch Wiederholung lernen können und statistische Optionen gegeneinander abgleichen können. Als Beispiel diente der Computer Deep Blue, welcher 1997 gegen Schachgrossmeister Kasparov gewann. Deep Blue lernte aus vorangegangen Spielen und konnte so die Wahrscheinlichkeiten berechnen und entsprechende Züge vornehmen. Für die Workflows und Prozesse, wie sie in einer modernen, nuklearmedizinischen Abteilung bestehen, kann die KI sicherlich nicht als grosses Ganzes eingesetzt werden. In einzelnen Bereichen aber ergibt der Einsatz durchaus Sinn. Besonders dann, wenn es gilt, eine einfache Aufgabe mit einer grossen Datenmenge zu bearbeiten – was uns Dr. George Prenosil eindrücklich an einem Beispiel aus der Qualitätskontrolle der PET/CT demonstrierte. Und wenn man sich in der Grafik den Anstieg der Rechenleistungen anschaut, dann dürfen wir gespannt sein, was uns in Zukunft erwartet.


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