SVMTRA aktuell April 2019 / ASTRM actuel avril 2019

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24 SVMTRA aktuell 02 / 2019 Fachbericht | ASTRM actuel 02 / 2019 article spécialisé

Sécurité en

Wo liegen die Risiken?

D’où viennent les risques?

Bénédicte Delattre, Mahjabeen Bontean, Pascal Challande Um die MRT-Risiken bestmöglich unter Kontrolle zu halten, ist es wichtig, dass alle Mitarbeiter ihres jeweiligen Bereiches entsprechend sensibilisiert werden. Darüber hinaus ist es von grundlegender Bedeutung, dass sich die zuweisenden Ärzte der Risiken bewusst sind, um beurteilen zu können, ob ein Patient eine MRT-Untersuchung bekommen kann, ohne dabei den Patienten selbst oder die technischen Einrichtungen, die er trägt, zu gefährden. Auch in der Radiologieabteilung muss die Sicherheitsprüfung bei jedem Patienten sehr sorgfältig durchgeführt werden unter Beachtung aller Risikofaktoren. Um zu verstehen, wo genau die MRT-Risiken liegen, sollte zunächst das System an sich betrachtet werden. Eine MRT setzt sich aus drei wesentlichen Bestandteilen zusammen, die sehr unterschiedliche Risiken bergen, und zwar: 1. Der Magnet, der für ein sehr starkes Magnetfeld sorgt, das statisches Magnetfeld (BO) genannt wird. 2. Die Hochfrequenzantenne (HF), mit der die Protonen in Resonanz versetzt werden, um anschliessend ihr Signal zu empfangen. 3. Die Bildgradienten, mit deren Hilfe dem Hauptmagnetfeld eine kleine Feldvariation hinzugefügt werden kann, die verwendet wird, um die Ortskodierung des MRT-Signals zu erzeugen.

-Sicherheit

Risiken in Verbindung mit dem statischen Magnetfeld BO Das durch ein MRT-System erzeugte Magnetfeld ist 30 000 bis 60 000 Mal stärker als das Magnetfeld der Erde (bei 1,5 T bzw. 3 T) oder 300 bis 600 Mal stärker als das Magnetfeld eines Kühlschrankmagneten. Dieses Magnetfeld ist jederzeit aktiv, unabhängig davon, ob gerade Aufnahmen erstellt werden oder nicht. Ein solches Magnetfeld übt somit eine Anziehungskraft und ein sehr hohes Torsionsmoment (Drehmoment) auf ferromagnetische Objekte aus. Dieses Phänomen wird auch Projektil-Effekt genannt. Bei den ferromagnetischen Objekten handelt es sich um Metalle und Legierungen aus Eisen, Nickel oder Kobalt. Kupfer oder einige andere Edelstahltypen sind nicht magnetisch, weshalb mit diesen Metallen kein Risiko eines Projektil-Effekts besteht (auch wenn es andere Risiken gibt, die im weiteren Verlauf des Textes behandelt werden). In der Praxis hängt die Anziehungskraft von der magnetischen Suszeptibilität des Materials, der Stärke des Magnetfeldes und dem räumlichen Gradienten des Magnetfeldes ab. Dies bedeutet, dass es im Zentrum des Magneten, wo das Magnetfeld konstant ist, keine Anziehungskraft gibt (das Magnetfeld ist konstant und der Feldgradient ist somit null). Die Abbildung 1 zeigt die

Afin de pouvoir gérer au mieux les risques en IRM il est important que tout le personnel intervenant au sein de son secteur y soit sensibilisé. Il est également primordial que les médecins prescripteurs soient conscients des risques afin de pouvoir évaluer si le patient peut passer un examen IRM sans danger pour lui-même ou pour les dispositifs qu’il porterait. Une fois dans le service de radiologie, le processus de contrôle du patient doit encore être très rigoureux avec en tête tous les risques potentiels. Pour comprendre d’où viennent les risques en IRM il faut tout d’abord s’intéresser au système lui-même. En effet, une IRM se compose de 3 éléments principaux qui vont poser des risques très différents, qui sont: 1. L’aimant qui permet d’obtenir un très fort champ magnétique que l’on appelle le champ magnétique statique (BO). 2. L’antenne de radiofréquence (RF) qui permet de mettre les protons en résonance afin de récolter ensuite leur signal. 3. Les gradients d’imagerie qui permettent d’ajouter au champ magnétique principal une petite variation de champ utilisée pour établir le codage spatial du signal IRM afin de former l’image.

Risques liés au champ magnétique statique BO Le champ magnétique généré par un système IRM représente 30 000 à 60 000 fois le champ magnétique terrestre (pour 1.5T ou 3T respective-

ment), ou encore 300 à 600 fois le champ magnétique d’un petit aimant de réfrigérateur. Ce champ magnétique est toujours actif, que l’on soit en train de faire des images ou non. Un tel champ magnétique va donc exercer une force d’attraction et un moment de torsion (couple) très importants sur un objet ferromagnétique, c’est ce que l’on appelle l’effet projectile. Les éléments ferromagnétiques sont les métaux et alliages composés de fer, nickel ou cobalt. Le cuivre ou certains types d’acier inoxydables sont non magnétiques, il n’y a donc pas de risque d’effet projectile avec ces métaux-ci (même s’il existe d’autres risques que nous verrons plus loin). En pratique, la force d’attraction va dépendre de la susceptibilité magnétique du matériau, de l’intensité du champ magnétique et du gradient spatial de champ magnétique. Cela signifie qu’au centre de l’aimant, là où le champ magnétique est constant il n’y a plus de force d’attraction (le champ magnétique est constant, le gradient de champ est donc nul). La figure 1 représente les lignes de gradient spatial autour d’un aimant, le gradient le plus fort se trouve en général proche de l’entrée du tunnel au niveau du laser de centrage. C’est donc à cet endroit-ci que la force d’attraction sur un objet ferromagnétique est la plus intense. Elle peut représenter jusqu’à plus de 100 fois le poids de l’objet, c’est pourquoi il est impératif de ne pas pénétrer


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