star of life 2 / 2022
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Schweiz aktuell | Actualité suisse
Ein ganz grosses Jubiläum: 100 Jahre Sanität Basel
Un anniversaire particulier: 100 ans pour les services sanitaires Bâle
Die Sanität Basel feiert heuer ihr 100-Jahr-Jubiläum. War der Patiententransport früher eine Aufgabe, die mit Handkarren und Tragbahre erledigt wurde, verfügt Basel heute über einen modernen, leistungsfähigen Rettungsdienst.
Cette année, les services sanitaires Bâle fêtent leur 100ème anniversaire. Si autrefois, le transport des patients se faisaient avec des charrettes et des brancards, Bâle dispose aujourd’hui d’un service de s auvetage moderne et efficace.
Noch um die Jahrhundertwende war in der Stadt Basel jeder der wenigen Polizeiposten mit einem Vier-RäderHandkarren ausgerüstet, auf dem ein Tragkorb lag, der ähnlich einem Kinderwagen mit einem Wachstuchverdeck versehen war. Dieser musste von zwei kräftigen Männern durch die oft engen Treppenhäuser getragen werden, bevor man mit diesem Gefährt in einem gemütlichen Tempo ins Spital an der Hebelstrasse ging. War in nächster Nähe des Spitals jemand schwer erkrankt oder verunfallt, so gingen meist kurzerhand zwei Krankenwärter mit einer Tragbahre hin, um die Patientin oder den Patienten abzuholen.
Encore vers le tournant du siècle, chacun des quelques postes de police de la ville de Bâle disposait d’une charrette à quatre roues équipée d’une nacelle qui était dotée d’une capote en toile cirée, un peu comme une poussette. Deux hommes forts devaient porter cette nacelle dans les cages d’escaliers souvent très étroites. Ensuite, on utilisait ce véhicule pour l’amener lentement mais sûrement à l’hôpital à la Hebelstrasse. Lorsqu’une personne était gravement malade ou accidentée à proximité de l’hôpital, deux garde-malades se rendaient généralement directement sur le lieu de l’intervention avec un brancard pour aller chercher la patiente ou le patient.
Ab 1914 das erste Auto Diese Vier-Räder-Handkarren wurden zunächst durch Pferdefuhrwerke abgelöst. So waren nebst den Polizisten und den Krankenwärtern, auch Fuhrhaltereien wichtiger Bestandteil des Krankentransportwesens. Zu den vorhandenen Pferde-Fahrzeugen kam im Jahre 1914 erstmalig ein Elektro-Automobil dazu, welches später noch viele Jahre als Leichentransportwagen in Betrieb war. Als 1921 dieses einzige Auto nicht mehr genügte, wurde erstmals ein Benzin-Auto
schweizerischer Fabrikation angeschafft, welchem später weitere folgten. Übergabe an den Kanton Das Krankentransportwesen war von jeher eine Sache der Sanitätsbehörden. 1914 übernahm das Bürgerspital den Betrieb des elektrischen Krankenautomobils. Das Defizit wurde je zur Hälfte vom Bürgerspital (Bürgergemeinde) und dem Sanitätsdepartement (Kanton) getragen. 1918 entzog sich das Spital seiner bisherigen finanziellen Verpflichtung, sodass das Sanitätsdepartement den ganzen Betrieb zu tragen hatte. Aufgrund dessen kam mit dem Bürgerspital ein Vertrag zustande, wonach das Sanitätsdepartement den Krankentransportdienst selbst übernahm. Der Regierungsrat genehmigte mit Beschluss vom 2. Mai 1922 die Übernahme des Krankentransport dienstes durch das Sanitätsdepartement, heutiges Gesundheitsdepartement – die Geburtsstunde der Organisation, die heute als Sanität Basel operiert. Das Krankentransportwesen war d anach technisch dem Gesundheitsamt und ad ministrativ dem Departe mentssekretariat unterstellt.
La première voiture dès 1914 Dans un premier temps, ces charrettes à quatre roues étaient remplacées par des voitures à cheval. En plus des policiers et des gardemalades, les transporteurs jouaient ainsi un rôle important dans le cadre du transport des malades. En 1914, une voiture électrique s’ajoutait aux voitures à cheval. Durant plusieurs années, elle était par la suite encore utilisée comme corbillard. Lorsqu’en 1921, cette seule voiture ne suffi-
sait plus, on faisait l’acquisition de la première voiture à essence de fabrication suisse. Plusieurs autres suivaient plus tard. Transmission au canton Depuis toujours, le transport de malades était une tâche qui incombait aux autorités sanitaires cantonales. En 1914, l’hôpital bourgeois reprenait l’exploitation de l’automobile électrique pour le transport des malades. Le déficit était pris en charge à moitié par l’hôpital bourgeois (bourgeoisie) et à moitié par le département sanitaire (canton). En 1918, l’hôpital se soustrayait aux obligations financières remplies jusqu’alors de manière à ce que le département sanitaire devait supporter l’ensemble de l’exploitation. Sur la base de ces événements, un contrat avec l’hôpital bourgeois était établi selon lequel le département sanitaire prenait en charge lui-même le service de transport des malades. Avec sa décision du 2 mai 1922, le Conseil d’Etat approuvait la reprise du service de transport des malades par le département sanitaire, l’actuel département de la santé, l’organisation qui opère aujourd’hui sous le nom de services sanitaires Bâle était née. Par la
