Magazine de l'Automobile Club de Suisse no 288

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N° 288 | Novembre 2019

Magazine de l’Automobile Club de Suisse

SPORT AUTOMOBILE

4 Suisses en Formule E Pages 16-19

Aventure

4L Trophy

Essai

INTERVIEW DE RAPHAËL DOMJAN

LES AVENTURES DE MAX ET WILLY

HYUNDAI SANTA FE

Pages 06-08

Pages 10-11

Page 21


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SOMMAIRE

ÉDITORIAL

News auto................................................................... 04-05 Aventure – Itw. Raphaël Domjan...................... 06-08 Rallye-raid – 4L Trophy......................................... 10-11

03

Sauver le climat oui… mais sans tuer notre économie !

Amicale A110 – Itw. Jean-Claude Balmer.... 12-13 Sécurité routière – Véhicules tendance.................14 Anniversaire – Traverser Berlin en Trabant..........15 Sport automobile – 4 Suisses en Formule E.... 16-19 Sport automobile – Le profil du mois.......................20 Essai – Hyundai Santa Fe..............................................21 Conseil juridique de la CAP.........................................22 Billet de Thomas Hurter..............................................23 Billet du président – Jean-David Pelot..................24 Sécurité routière – Les pneus hiver.........................26 Les sections ACS..................................................... 27-29 Le coin des membres....................................................30

06-08

10-11

D

ans un grand allant de «GRETA PHILIE» préélectorale, nos Chambres fédérales proposent d’augmenter les prix des carburants dans le but de diminuer la consommation d’une part et, d’autre part, de soutenir les énergies propres. Une mesure facile qui peut rapporter gros ! Mais a-t-on pensé aux très nombreuses personnes qui vivent éloignées des transports publiques et qui doivent utiliser leur voiture ? Manifestement pas ! A-t-on pensé que de nombreuses entreprises (génie civil, paysans, tourisme, stations de ski, etc.) en concurrence directe avec l’étranger ont besoin de carburants, diesel en particulier ? Manifestement pas ! Et que dire de la branche des transports routiers de marchandises ou de personnes ? Le carburant étant une part non négligeable de leurs frais, leurs marges vont baisser. Les cols blancs des Chambres fédérales nous diront simplement : «Y’a qu’à» augmenter les prix ! Hélas, ces cols blancs n’ont pas pensé que les camions et les cars étrangers modernes ont une autonomie de plus de 1000 kilomètres et peuvent donc facilement traverser deux fois la Suisse sans s’arrêter à la pompe. Ainsi, un camion de tomates genevoises livrées à Zurich par un camion suisse paiera son carburant suisse au prix fort, et le camion de tomates de St-Julien-en-Genevois (de l’autre côté de la frontière) livrera les mêmes tomates avec un camion français ayant payé son carburant au prix français. En deux mots, les Chambres fédérales créent une distorsion de concurrence déloyale qui pénalisera davantage encore les entreprises suisses face à la concurrence étrangère. Evidemment, baisse de consommation il y aura, puisque les véhicules suisses resteront au garage pour voir passer les camions et cars étrangers. Je ne parlerais même pas de l’accord Mercosur qui permettra de livrer en Suisse des milliers de tonnes de produits d’Amérique du Sud par bateaux tankers. Bateaux dont chaque exemplaire consomme en carburant l’équivalent de 3 millions de voitures ! En langage sportif, ceci s’appelle un auto-goal ! René Desbaillets, président ACS Section Genève

12-13 AUTO n  288 | Novembre 2019 | Prochaine parution : 13 décembre 2019 o

TIRAGE CONTRÔLÉ 14’404 exemplaires ÉDITEUR ACS | Dominique Poupaert IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an

CRÉATION, RÉALISATION ET COORDINATION Benoît Stolz RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen

ADRESSE RÉDACTION Bois-de-la-Chapelle 105 CH – 1213 Onex T 022 342 80 00 info@actualpub.ch

PHOTOS ARC Journalistes Showmedialive

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Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie.

ISSN 2297-3575


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NEWS

Par Pierre Thaulaz

RENAULT KANGOO ET MASTER Z.E. HYDROGEN RENAULT ZOE ZE50 Baptisée ZE50, cette Renault Zoe restylée revendique une autonomie revue à la hausse (jusqu’à 395 km en cycle WLTP). Le moteur électrique est proposé avec deux niveaux de puissance de 108 et 135 ch, tandis que la capacité de la batterie passe de 41 à 52 kWh. Les autres évolutions concernent notamment l’insonorisation à bord (pare-brise acoustique) et l’écran conducteur 10 pouces disponible dès le premier niveau de finition.

La technologie hydrogène du losange a été développée en partenariat avec Symbio, filiale du groupe Michelin. Le Renault Kangoo Z.E. Hydrogen sera commercialisé à partir de la fin 2019, tandis que le lancement du Master Z.E. Hydrogen est prévu en 2020 seulement. Ces deux véhicules sont équipés d’une pile à combustible «prolongateur d’autonomie» assurant une puissance électrique et thermique de 10 kW, ce qui permet de porter l’autonomie à plus de 350 km. Parmi les avantages de l’hydrogène, un temps de recharge de seulement 5 à 10 minutes.

HONDA JAZZ La nouvelle Jazz figurait parmi les principales attractions du 46e Salon de Tokyo qui a fermé ses portes le 4 novembre. Premier modèle de la gamme européenne Honda à afficher le nouveau badge «e :HEV», la Jazz millésime 2020 est équipée de série d’une motorisation hybride. La nouvelle génération de cette citadine populaire s’appuie sur une dynamique de conduite proche d’un véhicule électrique et sur des fonctionnalités technologiques et de sécurité avancées.

TOYOTA YARIS A la fois plus compacte (3,94 m) et plus… confortable (l’empattement et la largeur ont progressé de 5 cm), la Yaris quatrième génération affiche également des lignes plus tendues. Annoncée plus performante et moins gourmande, la version hybride est propulsée par un 1,5 l. essence de 91 ch et un moteur électrique pouvant développer jusqu’à 59 kW.

TOYOTA LQ Le Salon de Tokyo est l’occasion pour les constructeurs de présenter des véhicules futuristes. Ce concept Toyota LQ 100 % électrique hérite notamment d’un système d’intelligence artificielle baptisé «Yui». Ce dernier est capable, selon ses concepteurs, «d’adapter la forme du siège, l’éclairage à bord, la climatisation et même le parfum intérieur en fonction de l’état émotionnel et de la vigilance du conducteur».


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SALON DE LA VOITURE D’OCCASION Organisé du 10 au 13 octobre dernier à Palexpo, le 27e Salon de la voiture d’occasion a tenu toutes ses promesses, avec 204 voitures vendues, soit une progression de près de 5 % par rapport à l’édition précédente. Le chiffre d’affaires des ventes a augmenté d’environ 15 % à 4,8 millions de francs, le prix moyen par véhicule s’inscrivant à 23’524 francs. La manifestation mise sur pied par la section genevoise de l’UPSA donne également la possibilité à l’acheteur potentiel d’expertiser son véhicule pour négocier une reprise. Cette année, pas moins de 45 voitures ont été reprises.

Des nouvelles de...

UN BEL AUTOMNE CORSE

VW GOLF Evolution plutôt que révolution… Une maxime qui s’applique à chaque sortie d’une nouvelle Golf. La 8e génération affiche quasiment les mêmes dimensions que sa devancière. Les vrais changements se nichent à l’intérieur, à commencer par ses multiples écrans. Le conducteur bénéficie grâce à la nouvelle fonction Car2X des informations fournies par les autres véhicules et les infrastructures. Côté motorisations, les blocs essence sont associés à un système d’hybridation légère 48V, tandis que le diesel 2.0 TDI, décliné en deux niveaux de puissance (115 et 150 ch) profite d’un nouveau système à double injection d’AdBlue. Deux versions hybrides rechargeables de 204 ch (Golf eHybrid) et 245 ch (GTE) feront également leur apparition.

Nous l’avions rencontré en pleine préparation (AUTO ACS de septembre). Associé au navigateur Andy Malfoy (18 ans à peine), Raphaël Favaro a réalisé une très jolie performance au Tour de Corse historique, en décrochant la 6 e place du classement VHC (110 voitures au départ). En ce bel automne corse, la Lotus Elan de Raphaël Favaro est passée entre les gouttes : «Sa légèreté est fabuleuse, mais la voiture est un peu basse. On a arraché l’échappement dans une bosse. On ne s’entendait plus parler, Andy me montrait les virages avec les doigts». Au terme des 360 km de spéciales, dont l’épreuve mythique de 54 km de Notre-Dame de la Serra, le garagiste d’Echallens décrochait également le trophée des petites cylindrées et celui de la catégorie F réservé aux voitures de 1960 à 1966.

OLIVIER RIHS QUITTE LE GIMS «C’est un choix personnel. J’ai une belle équipe, on est en train de réaliser de bons projets, mais il y a parfois des opportunités qui se présentent dans la vie. Il y a un train qui passe, soit on rentre dedans soit on reste sur le quai. J’ai choisi de rentrer dedans», précise Olivier Rihs qui quittera ses fonctions de directeur du Geneva International Motor Show (GIMS) le 30 avril prochain, pour reprendre les plateformes digitales du groupe Tamedia.


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AVENTURE

«Il faut faire rêver les gens…» En attendant de partir dans la stratosphère, Raphaël Domjan s’offre une petite escapade en Antarctique. Rencontre avec un explorateur solaire. Par Pierre Thaulaz

A

UTO : Que retenez-vous de votre tour du monde à bord de PlanetSolar ? Raphaël Domjan : On fait de l’écologie expérimentale, une discipline dans laquelle on tente de démontrer ce que l’on peut réaliser avec l’énergie solaire et l’électricité. C’était aussi le premier tour du monde d’un bateau électrique et solaire. Il faut faire rêver les gens, leur montrer qu’il existe des perspectives. Avec Adrena, l’Ecole d’ingénieurs d’Yverdon et Meteo France, on a aussi développé à l’époque un logiciel qui détermine la route la plus rapide et celle qui consomme le moins d’énergie. Au final, c’est la route maritime la moins chère. Toujours avec Adrena, on a décidé de concevoir un logiciel identique, mais multi-énergies, pour les bateaux hybrides.

Important d’ouvrir des brèches ? Une vingtaine d’entreprises aujourd’hui construisent des bateaux solaires et électriques dans le monde, et la plupart ont été créées vers 2011-2013 (réd. : le tour du monde de PlanetSolar a été réalisé entre septembre 2010 et mai 2012). Beaucoup d’entre elles nous ont dit : «C’est lorsqu’on a vu qu’un bateau solaire faisait le tour du monde qu’on a compris que la démarche était possible pour naviguer une journée sur le lac, transporter des passagers, construire des bateaux de plongée, etc.»

Parce que les bateaux, ça pollue pas mal ? Ça représente 1,6 milliard de tonnes de CO2 par année, soit trois fois plus que le transport aérien. Sur un total de 36 milliards d’émissions mondiales, c’est quand même important. Comment passe-t-on du tour du monde sur l’eau à la stratosphère ? Mon rêve, c’était d’être astronaute. La traversée du Pacifique, ça a été l’un des plus beaux moments de ma vie. On n’a vu personne pendant un mois, pas un signe de vie, pas un avion, j’avais l’impression d’être dans un vaisseau spatial. On capte l’énergie du soleil pour charger nos batteries la journée, la nuit c’est la voie lactée. J’ai eu comme un fantasme : et si on pouvait réaliser le rêve d’Icare ? Aller dans la stratosphère, s’approcher des étoiles, grâce à l’énergie solaire.


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DU SOLAIRE À L’ÉLECTRIQUE… Votre conception de la mobilité ? Je suis favorable à une mobilité qui respecte si possible l’environnement. Or techniquement, il est facile de changer. Il faut électrifier notre mobilité et après, il faut produire cette énergie de manière renouvelable et intelligente. Si je fais la promotion de l’électricité et du solaire, je ne crois pas à la voiture solaire mais plutôt à la voiture électrique. Je pense également qu’il n’y aura jamais d’avions solaires, mais des avions électriques. Des avions et des voitures électriques que l’on rechargera grâce au solaire ? Exactement. Il faut mettre des panneaux solaires sur les toitures des maisons et couvrir les parkings. On pourrait également produire de l’énergie sur les toits des hangars d’avions.

SUR LE PAPIER, NOTRE PROJET FONCTIONNE.

Pas peur de vous brûler les ailes ? On sait que l’aventure, c’est dangereux. Les aventuriers que j’ai eu la chance de rencontrer m’ont toujours dit : Raphaël, le plus important ce n’est pas de réussir, c’est d’essayer. Si vous vous lancez dans quelque chose d’ambitieux, vous devez accepter le risque de ne pas réussir. Quel est l’intérêt de ce nouveau projet ? Avec PlanetSolar, on a réécrit l’histoire avec l’énergie solaire. Dans la stratosphère, l’énergie solaire, c’est quasiment le seul moyen d’y aller. Avec un avion qui fonctionne au fuel, on n’y arrive pas car il y a de moins en moins d’oxygène et le rendement du moteur baisse. Techniquement, c’est possible ? Sur le papier, notre projet fonctionne. Il existe déjà un avion solaire, sans pilote celui-là, qui a été lancé en 2001 dans la stratosphère. Helios est monté à 30 km, avant de se crasher au-dessus du Pacifique. Quelle altitude visez-vous ? On tablait sur 25 km, mais ça paraît quasiment impossible. Notre objectif, c’est la stratosphère et pour nous elle commence vers 18 km.

Vous êtes aussi ambassadeur du groupe Leuba… Leur initiative visant à créer un Green Center m’a convaincu. Lorsque j’ai roulé aux Etats-Unis avec le taxi solaire de Louis Palmer, en 2008, on plaçait un bout de bois sur l’accélérateur dans les montées et on poussait. Aujourd’hui, on produit des voitures électriques de 400 ch offrant 400 km d’autonomie, comme la Mercedes EQC que j’ai eu la chance d’essayer.

Difficile de faire des essais avant ? De toute façon, si on n’y arrive pas, c’est qu’on n’aura pas assez d’énergie. L’avion doit être suffisamment performant sur le plan de l’aérodynamique, avec une hélice performante et une motorisation capable d’aller à cette altitude. Le défi principal, c’est le poids. Est-ce qu’on arrivera à réaliser un avion suffisamment léger et performant pour aller dans la stratosphère ? Est-ce que les systèmes embarqués, la combinaison spatiale et l’autopilote seront suffisamment fiables ? Parce que je ne pourrai pas piloter en continu dans la stratosphère. Un projet qui a évolué depuis les débuts ? A mesure qu’on avance, on résout des problèmes. Mon bateau au départ devait faire 10 tonnes, 10 nœuds et 180 m2 de panneaux solaires, à la fin on avait 550 m 2 de panneaux solaires et il pesait 80 tonnes. Vous avez votre rêve initial avec un certain budget, et après il y a la réalité. Suite, page 08.


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AVENTURE

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Le plus difficile, trouver des fonds ou motiver les gens autour de vous ? C’est de trouver l’argent. La principale difficulté consiste à financer des projets qui n’ont pas d’intérêt commercial. On fait de l’aventure, on n’est pas sûr de réussir. La première chose qu’on dit à nos sponsors et qui figure dans la première ligne du contrat, c’est qu’on ne leur garantit pas la réussite, même si on va tout faire pour réussir.

Il faut prendre son temps ? Il faut être tenace.

Le projet est un peu freiné ? On a perdu une année à cause des ailes, que l’on a cassées en juillet 2018. Il faut comprendre pourquoi ça a cassé, et on en a profité pour optimiser. Après, on a appris que l’assurance qui s’était engagée à couvrir le cas par écrit ne voulait pas payer. Ça veut dire qu’il faut nous organiser pour défendre nos intérêts et trouver une solution. Cet incident coûte un demimillion. On prend des risques, mais je ne dépense pas l’argent que je n’ai pas.

Combien de temps dans la stratosphère ? Ça dépend de l’altitude qu’on va atteindre. La stratosphère, c’est 16-17 km, si on arrive à 18 km, ça va être une demiheure. Si on peut aller plus haut, ce sera peut-être une heure.

En attendant, vous allez partir en expédition ? On part des Malouines le 30 novembre et on revient à Ushuaia début janvier. Une expédition en Antarctique avec un marin de légende, Eric Loizeau, et Laurence de la Ferrière, la première femme à avoir traversé le continent antarctique. Nous allons vérifier quelle est la situation dans cette région caractérisée par un changement climatique extrêmement important. J’y vais avec le même kayak solaire avec lequel j’avais fait en 2015 une tentative du passage Nord-Ouest de l’océan Arctique.

Vous ne vous donnez pas de calendrier ? Si vous n’avez pas de calendrier, vous n’y arrivez jamais. Notre vol record dans la stratosphère, c’est dès 2021. Un vol de quelle durée ? 3 heures pour monter et entre 3 et 6 heures pour redescendre.

Vous vous préparez physiquement ? Il s’agit de ne pas dépasser 100 kilos avec la combinaison qui fait 30 kilos, donc je dois perdre 10 kilos.

Quel enfant étiez-vous ? J’étais un peu particulier. J’étais un cancre, je me suis réveillé très tard. A 15 ans, les filles ça ne m’intéressait pas, j’allais faire des cabanes dans la forêt. Je construisais des caisses à savon, à 12 ans j’ai voulu faire un deltaplane. Il n’a jamais volé. J’ai toujours essayé de faire des trucs un peu fou.


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RALLYE-RAID

Les aventures de Max et Willy Elle est belle l’histoire de ces deux potes partageant les mêmes bancs d’école, qui se sont trouvés suffisamment de points communs pour se lancer dans l’aventure du 4L Trophy. Par Gérard Vallat AUTO  : Quand a débuté ce projet 4L Trophy, vous aviez un intérêt particulier pour l’automobile ? WG : Il y a deux ans et non, je n’étais pas vraiment attiré par l’automobile ou camping. Tout a commencé lorsque un copain de classe, Maxime Levrier, qui a lui un intérêt pour la voiture, m’a demandé si j’étais partant pour le 4L Trophy. Je connaissais vaguement, mais avec lui, je n’ai pas hésité une seconde à dire oui. Comment vous êtes-vous préparés à ce raid ? On s’est rapidement renseignés sur les formalités et conditions d’engagement, avant de chercher une 4L prête à partir. On en a trouvé une «bien rôdée» à Lyon chez d’anciens participants. Je dis bien rôdée parce qu’elle avait déjà fait deux fois le raid. Pas mal pour une voiture qui a 50 ans.

C

réé par Jean-Jacques Rey, le fondateur de Désertour, lors d’une reconnaissance préalable à l’organisation d’un rallye Paris/Biarritz/ Dakar, le 4L Trophy a surgit comme une évidence dans la tête de ce passionné de rallyes-raids. Rassemblé avec son équipe autour d’un feu de camp, il a réalisé qu’il aurait adoré vivre cette expérience avec un tout petit budget quand il avait 20 ans. Nous étions en 1997, le plus grand raid africain réservé aux jeunes de 18 à 28 ans venait de naître. DÉBUT DE L’AVENTURE L’idée de participer au périple a touché de plein fouet William Ganière et Maxime Levrier, deux jeunes apprentis frigoristes dont les relations se limitaient à quelques heures, partagées lors des cours théoriques de leur formation. Une aventure que racontent William et Maxime.

L’ESPACE ET LA SOLITUDE AU MILIEU DE NULLE PART, LA NUIT NOIRE INCROYABLE AVEC LA SEULE LUMIÈRE DES ÉTOILES.

Quel est le budget nécessaire ? En tout on a réuni 10’000 francs avec l’aide de plusieurs amis et sponsors, dont un de nos experts d’apprentissage qui a financé la voiture. La 4L, nous a coûté environ 4’000 francs, elle a des heures de vol, mais le prix est justifié. Nous étions prêts à partir pour le point de rendez-vous à Algesiras pour


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LE CONCEPT Course d’orientation façon ParisDakar exclusivement réservée aux jeunes et/ou étudiants entre 18 et 28 ans, c’est LE rallye-raid à vivre entre potes à bord d’une bonne vieille 4L. Tu choisis ton binôme, tu adoptes une boussole et pour rallier l’étape du jour, tu apprends à décrypter un road book pour naviguer pépouze dans le désert en respectant les contrôles de passage et rejoindre chaque soir le bivouac de tes rêves. Au programme, trois pays traversés, douze jours en immersion pour découvrir le Maroc, des épreuves d’orientation jusqu’au pied des dunes du Sahara et une étape marathon de 48 heures en autonomie avant le retour (et la teuf !) à Marrakech. Le tout, à ta vitesse de croisière, car ici, pas de chrono mais un classement uniquement basé sur le kilométrage parcouru. Cerise sur le sundae, en participant au 4L Trophy, tu prends part à un élan de solidarité immense pour accomplir une mission engagée et durable auprès de l’association Enfants du désert et de la Croix Rouge française. Pour mettre le cap, il te suffit de constituer un équipage pilote/copilote et de disposer d’un permis de conduire (doté d’un capital de points non négligeable…). Jeune conducteur ou pilote assuré, le défi est à ta portée si tu as un goût prononcé pour le voyage au long cours, le sable doré et les nuits parfois courtes. Sur place, tout est sécurisé et organisé pour que tu rentres heureux et peinard (ça c’est le lien pour ta mère…). L’esprit du 4L Trophy te hante déjà ? Libère le baroudeur qui sommeille en toi et clique juste là, pour remplir le bulletin de pré-inscription en ligne. Car oui, la belle communauté des Trophistes n’attend plus que toi. Texte tiré du site de l’organisateur : www.4ltrophy.com

le premier bivouac, avant d’embarquer pour Tanger et rouler vers Boulajoul, le premier bivouac dans le désert. On s’est retrouvé avec 1200 4L, c’était incroyable, je ne trouvais pas les mots. Combien de kilomètres avezvous parcourus et comment vous dirigiez-vous ? ML : Le raid fait environ 7000 kilomètres, tout à la boussole pour suivre le road book. Quels souvenirs conservez-vous de cette expérience ? L’espace et la solitude au milieu de nulle part, la nuit noire incroyable avec la seule

lumière des étoiles. Un jour nous devions trouver un arbre en plein milieu du désert, c’était fou. Et partager cette aventure avec Maxime, alors qu’on ne se connaissait pas vraiment. On s’est parfaitement complétés, lui au volant, très réactif, et moi à la carte plus pondéré. Je ne repartirais pas avec quelqu’un d’autre. Vous avez d’autres projets ? ML : L’aventure a déclenché des envies et on se verrait bien faire un raid du même style, Genève/Hong-Kong avec un Defender, ou un autre véhicule du genre. C’est un projet que nous avons en tête et on y travaille.


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RENCONTRE

«Ça a toujours été une passion» Le sang «bleu Alpine» coule dans les veines de Jean-Claude Balmer, président de l’Amicale A110 qu’il a créée il y a 33 ans. Bienvenue dans son antre de Préverenges. Par Pierre Thaulaz LA BERLINETTE, C’EST UN SAC À DOS. MÊME AVEC UN MOTEUR 1300, ON LA MET EN TRAVERS, ON EN FAIT CE QU’ON VEUT.

Jean-Claude Balmer, 50 ans de fidélité à la berlinette. A l'arrière-plan, l'Alpine Le Mans.

A

UTO : Vous étiez aux manettes lors de la 1re Rencontre francosuisse Alpine, le 1er septembre dernier à Divonne… Jean-Claude Balmer : L’objectif était de réunir un maximum d’Alpine. C’est la première fois qu’une rencontre d’une telle ampleur a été organisée dans cette région. 204 voitures étaient au rendez-vous, dont quelque 80 anciennes. Contrairement à nous, les Français sont plutôt venus avec les nouvelles. Combien de membres au sein de l’Amicale A110 ? 47. On a des statuts spécifiques. Pour entrer dans l’Amicale, il faut faire une demande et être parrainé par l’un des membres. Ça nous permet de demeurer 100 % libre, notamment lorsqu’on organise une manifestation.

Qu’est-ce qui vous réunit ? C’est la passion de la voiture. Contrairement à d’autres marques qui pourraient plus ou moins rivaliser dans le même segment, Alpine privilégie le montage à la main. Cette année, j’ai chapeauté deux visites d’usine avec des groupes. Les participants ont pu constater que si l’emboutissage se faisait avec la robotique, l’assemblage du véhicule était réalisé entièrement à la main. Ceux qui ont connu les Alpine première époque savent qu’il fallait de la main-d’oeuvre.

Comment avez-vous découvert cette marque ? Un peu par le sport automobile. Je faisais partie de l’Ecurie La Côte. J’ai commencé par faire de l’assistance, puis je suis devenu copilote et après je me suis dit : «Pourquoi je ne me lancerais pas ?» Au volant d’une Alpine ? Dans un second temps. Mais auparavant, j’ai roulé en Simca Rallye 1 et Rallye 2, NSU TT et Matra Bagheera. Et j’avais ma berlinette, dès lors pourquoi ne pas l’utiliser ? Votre métier de base ? Je suis mécano poids lourds. Plus tard, je me suis lancé dans le ski nautique, avant de rencontrer Cédric Portier. Il voulait monter un garage. Il m’a dit : «Tu verras, j’ai un box à Ecublens. On va déjà se débrouiller.»

Une opération qui pourrait se répéter, en Suisse par exemple ? On en discute en effet, mais ce serait plutôt en 2021.

A Divonne, une 1re Rencontre franco-suisse couronnée de succès.


13 L’Alpine A310 et ses six phares à l’avant.

Des petites routes où vous pouvez aller ? En Suisse, si vous voulez garder le permis il faut oublier. Pareil dans le Jura français. Par contre, je suis allé dans le centre de la France il n’y a pas si longtemps. Là-bas, c’était zéro problème, on ne voit personne, pas même des automobilistes. Et lorsqu’il n’y a pas d’automobilistes, il n’y a pas de flics… On a sollicité votre avis sur la nouvelle ? Un délégué de la marque est passé vers tous les présidents de clubs et les centres spécialisés dans l’entretien des Alpine. Chacun donnait son impression. Un concours interclubs a également été mis sur pied par la revue Mille Miles. On pouvait envoyer des esquisses et ils retenaient certains éléments. Et c’est devenu un garage important ? Oui, et en 2000 Paris a voulu savoir si le groupe était à vendre. On était implanté à Lausanne, Fribourg, Nyon, Cossonay et Plan-les-Ouates. Renault a tout racheté et je suis resté directeur. J’ai continué mon job précédent, soit la mécanique, la gestion du personnel, etc. Vous avez donc vendu des Alpine ? Chez Cédric Portier. Quand Alpine a arrêté la production en 1994, on a vendu le stock d’A610. La mécanique, vous continuez d’en faire à l’heure de la retraite ? De par mes connaissances du milieu Alpine, je n’ai pas trop de soucis pour trouver des pièces. Et quand je ne les ai pas, eh bien j’ai un tour, une fraiseuse. Je ne compte pas les heures. C’est vraiment devenu une passion ? Ça a toujours été une passion. Vous possédez quatre Alpine, dont trois anciennes ? En plus de ma berlinette, j’ai une 310 4 cylindres de 1973, l’une des toutes premières qu’ils ont sortie. On la reconnaît à ses phares à l’avant et à son moteur 1600 issu de la R16. Pas le même esprit que l’A110 ? Ça reste dans l’esprit Alpine, même si le comportement diffère. La voiture est un poil plus lourd, avec une liaison au sol et des réactions bien différentes. Mais on se fait aussi plaisir au volant. La nouvelle A310 reprend certains codes de la berlinette, comme le capot nervuré.

Et l’Alpine Le Mans ? A l’origine, c’est une V6 turbo. Le véhicule ne plaisait pas, car la carrosserie manquait d’agressivité. Ils en ont donc fait un modèle Le Mans, une voiture belle et agressive, sympa à rouler même si elle manque de chevaux, surtout en Suisse où elle était catalysée, contrairement à la France.

Satisfait du résultat ? Oui. Avec la version sportive, on retrouve l’esprit de la berlinette, de par le bruit et le comportement, sauf que c’est un moteur central. Elle est soudée à la route, mais quand elle part, il faut mettre les gaz.

Sur un plan esthétique, les trois vous plaisent ? Oui, mais je ne vendrais pas la berlinette...

Un autre modèle pourrait apparaître ? Contrairement à Porsche, Alpine joue sur de petits volumes. Si l’usine gagne de l’argent, il y aura des projets. Mais pour le moment, ils sont dans un carton et le couvercle est fermé.

Donc ce n’est pas un hasard s’ils ont pris l’A110 comme base pour la nouvelle Alpine ? Tout à fait. La berlinette, c’est un sac à dos. Même avec un moteur 1300, on la met en travers, on en fait ce qu’on veut. C’est un véhicule vraiment cool à rouler.

Si je vous dis Jean Rédélé ? Je l’ai invité ici en 1991, dans le cadre d’une manifestation Alpine. Nous sommes allés le chercher en R25 turbo dans son chalet en Savoie et on a fini à la fondation Pierre Gianadda. On a passé la journée ensemble, c’était sympa…


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SÉCURITÉ ROUTIÈRE

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Par Anita Brechtbühl

Véhicules «tendance» Ils sont de plus en plus nombreux, très souvent équipés d’un moteur électrique et représentent une alternative appréciée à la marche: les véhicules «tendance» à propulsion électrique. Sans efforts, vous êtes transporté rapidement d’un endroit à l’autre.

M

Monowheels, Smart Wheels, Hoverboard Il s’agit également de véhicules à équilibrage automatique qui pourraient appartenir à la catégorie des Gyropodes. Ils ne disposent cependant pas d’une homologation de type et ne doivent pas, de ce fait, être utilisés sur des installations publiques ou sur la route.

ais quelques-uns de ces véhicules branchés ne sont pas admis sur le domaine public, car ils ne disposent pas de l’homologation de type, émise par les autorités de réglementation, pour rouler sur la voie publique, dans les installations publiques et les parcs ouverts au public. Quelques-uns de ces véhicules «tendance» sont assimilés aux bicyclettes et n’ont, de ce fait, pas besoin de plaques d’immatriculation. D’autres, par contre, sont attribués à la catégorie «motocycles». Ils doivent être immatriculés avec une plaque jaune, analogue à celle du cyclomoteur. Pour ces véhicules «tendance», le port du casque n’est pas obligatoire, mais l’ACS recommande de toujours porter un casque en conduisant ce genre de véhicule. En cas d’accident, le casque protège la tête contre des blessures graves.

Avant d’acquérir un tel véhicule «tendance», il faudra bien réfléchir où l’utiliser. Pour autant qu’il soit en service sur des terrains privés, un véhicule sans homologation de type peut circuler sans problème. Mais puisqu’ils ne remplissent pas les exigences techniques, ils ne peuvent être utilisés ni dans des zones piétonnes, ni sur les trottoirs, pistes cyclables ou routes.

QUELS VÉHICULES «TENDANCE» SONT RÉPERTORIÉS? E-Trottinette Selon l’ordonnance concernant les exigences techniques requises pour les véhicules routiers (OETV), les trottinettes électriques sont considérées comme «cyclomoteurs légers». Ils sont équipés d’un moteur électrique d’une puissance maximale de 0,50 kW et ne doivent pas dépasser la vitesse maximale par construction de 20, respectivement 25 km/h avec assistance de pédalage. Ce sont des véhicules monoplaces conçus pour transporter une personne. Les cyclomoteurs légers ne sont pas obligés de porter une plaque d’immatriculation. L’âge minimal est de 14 ans, le permis cat. A est nécessaire. Dès 16 ans, la trottinette électrique peut être conduite sans permis. Ils ne sont pas soumis à l’homologation de type.

Gyropode (engins de type Segway) Les Gyropodes sont des véhicules monoplaces à équilibrage automatique et propulsion électrique, dont la puissance ne peut dépasser les 2,00 kW. Celle-ci est par ailleurs utilisée dans une large mesure pour maintenir l’équilibre du véhicule. La vitesse maximale par construction est de 20 km/h, en cas d’assistance de pédalage, elle est limitée à 25 km/h. Les Gyropodes doivent être immatriculés et porter une plaque d’immatriculation jaune. Ils doivent en outre disposer d’une homologation de type et d’un permis de circulation. L’âge minimal est de 14 ans, le permis cat. A est nécessaire. Dès 16 ans, le permis n’est plus requis.

AVEZ-VOUS DES QUESTIONS À CE SUJET ? SI OUI, ENVOYEZ UN E-MAIL AVEC LA MENTION «VÉHICULES TENDANCE» À INFO@ACS.CH


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ANNIVERSAIRE

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Ils refont l’Histoire en Trabant Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, d’étranges véhicules venus de l’Est franchissaient la frontière ouest-allemande.

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a Trabant a été fabriquée dès 1957 à Zwickau, sur le site de l’ancienne usine Horch. 30 ans après la chute du mur de Berlin, plusieurs membres du Club Trabant Suisse, dont l’ancien président Reinhard Müller, ont voulu commémorer l’événement à leur manière. Pour la journée historique du 9 novembre, ils ont décidé ainsi de se joindre à d’autres clubs Trabant, venus principalement de toute l’Allemagne. Exceptionnellement, ces voitures – aujourd’hui collectors, mais que plus personne ne voulait à l’époque – ont été chargées sur un camion, tandis que leurs détenteurs faisaient le déplacement en train de Bâle à Berlin. Attention, n’allez surtout pas en conclure que la Trabant est trop fragile pour avaler quelques centaines de kilomètres. En dépit de ses formes qui n’ont jamais vraiment convaincu, et même si son moteur 2 temps, fonctionnant grâce à un mélange d’essence et d’huile, pollue sans doute un peu plus que la moyenne – on reconnaît la Trabi à son panache de fumée bleue –, la base du véhicule est saine, «astucieuse», ajoutent ses défenseurs. On recense aujourd’hui 118 Trabant sur les routes suisses. Certaines d’entre elles ont participé à la sortie d’automne du Club Trabant Suisse, du côté de Gruyères et du col de Jaun. PTH

ON RECENSE AUJOURD’HUI 118 TRABANT SUR LES ROUTES SUISSES.


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SPORT AUTOMOBILE

Quatre Suisses pour


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un titre ? Montant en puissance saison après saison, la Formule E entamera l’acte 6 de son histoire les 22 et 23 novembre prochains avec quatre pilotes suisses dans ses rangs, tous affûtés et prêts à se battre pour le titre. Par Gérard Vallat

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as «encore» aussi populaire que sa vénérable cousine F1, la Formule électrique ne cesse d’accroître sa présence dans l’univers du sport automobile. Au départ, il faut bien le confesser, cette religion du tout électrique a agacé passablement de fans de sport automobile, ne se retrouvant pas dans cette atmosphère si singulière. Néanmoins, au fil du temps, la discipline a évolué en attirant non seulement les plus grands constructeurs déjà présents dans le sport «traditionnel», tels Mercedes, Audi, Porsche, Audi, Nissan, DS, Jaguar et d’autres comme le Chinois NIO ou Venturi. Pour piloter ces monoplaces, une belle brochette de professionnels. Evidemment, les anti-FE clameront que ces derniers sont en FE parce qu’ils n’ont pas eu de glorieuses carrières en F1 ! Peut-être, mais pour quelles raisons et quand bien même, un pilote ne peut-il s’épanouir qu’en F1 ? La réponse est non et pour finir de s’en convaincre, il suffit de quitter sa position de rejet et consentir à assister à une ou quelques courses de FE. Cette démarche ne suffira sans doute pas à rallier tout le monde à la nouvelle discipline, mais les autres auront compris qu’au final, il s’agit bien de sport automobile de très haut niveau. Suite page 18


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SPORT AUTOMOBILE

IL S’AGIT BIEN DE SPORT AUTOMOBILE DE TRÈS HAUT NIVEAU.

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1 D’ores et déjà entré au Panthéon de la FE, Sébastien Buemi possède l’expérience et la vitesse pour briguer un deuxième titre, après celui de 2016.

2 Vainqueur d’une course la saison passée, Edoardo Mortara peut compter sur l’unité de puissance de Mercedes.

3 Poursuivant l’aventure avec Porsche, Neel Jani renoue avec la monoplace 11 ans après son titre mondial de la série A1GP. 3 4 Impressionnant durant

les tests rookie à Marrakech en début de saison dernière, Nico Muller a convaincu Dragon de l’engager aux côtés de Brendon Hartley. 5 Meilleur performer des essais de Valence, Stoffel Vandoorne et Mercedes partent favori de cette saison 6.

6 Pilote de développement Porsche, Simona de Silvestro a un rôle important dans les débuts du constructeur allemand en FE.

CALENDRIER 2019-2020 22/23 Nov. 18 Janvier 15 Février 29 Février 21 Mars 4 Avril 18 Avril 3 Mai 6 Juin 21 Juin 11 Juillet 25/26 Juillet

Riyad - Arabie Saoudite Santiago du Chili - Chili Mexico City - Mexique Marrakech - Maroc Sanya - Chine Rome - Italie Paris - France Seoul - Corée du Sud Jakarta - Indonésie Berlin - Allemagne New-York - USA Londres - Angleterre

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CHANCES SUISSES Cette saison, ils seront quatre les pilotes en charge de faire briller les couleurs de notre pays. Plus expérimenté, actif dans la catégorie depuis la première saison, Sébastien Buemi peut faire valoir un palmarès impressionnant. Avec 56 courses disputées, 13 victoires, 25 podiums, un titre de champion et deux de vice-champion, l’Aiglon est certainement le mieux placé dans la course au titre. Egalement chevronné, après deux saisons accomplies dans la discipline, Edoardo Mortara peut faire valoir une victoire et 3 podiums pour 22 courses disputées. Secondé par Felipe Massa, avec une monoplace motorisée par Mercedes, le Genevois peut lui aussi se positionner dans le haut du tableau. Un niveau d’ambition également nourri par les nouveaux venus Neel Jani et Nico Muller. Pilote Porsche depuis 2014, le premier nommé est débutant en Formule E, tout comme le constructeur allemand, malgré deux courses disputées la saison dernière pour le compte de Dragon. Mais, connaissant la puissance de feu de Porsche, on ne doute pas que Neel Jani fera parler de lui au cours de cette saison. Protégé d’Audi, pour le compte duquel il a bouclé cet exercice à la deuxième place du DTM, Nico Muller fera ses grands débuts en FE au sein du Dragon Racing. Découvrant sa monture et l’équipe lors des derniers essais de pré-saison à Valence, le Bernois a été l’auteur du 3e meilleur chrono général. A signaler encore, l’arrivée au sein de la formation Porsche de la Vaudoise Simona de Silvestro, dont le rôle sera celui de pilote de développement. Très expérimentée, Simona est armée pour se retrouver au départ d’une course lorsque le temps sera venu. Ne reste plus qu’à entamer une saison qui s’annonce prometteuse.

LISTE DES ENGAGÉS TEAMS-PILOTES Audi Sport BMW i Andretti Virgin Racing Dragon Mahindra Racing Mercedes Benz EQ Nio 333 Nissan Dams Jaguar Racing Porsche FE Team Venturi Racing

Lucas Di Grassi – Daniel Abt Jean-Eric Vergne – Antonio Felix-Da Costa Sam Bird – Robin Frijns Brendon Hartley – Nico Muller Jérôme Dambrosio – Pascal Wehrlein Stoffel Vandoorne – Nick De Vries Oliver Turvey – Ma Qing Hua Sébastien Buemi – Oliver Rowland Mitch Evans – James Calado Neel Jani – André Lotterer Edoardo Mortara – Felipe Massa


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PROFIL

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Mon casque et moi Vital pour sa sécurité, le casque reflète généralement l’identité et la personnalité de celui qui le porte. Cette rubrique a pour ambition de faire davantage connaissance avec ces pilotes qui font briller nos couleurs. Frédéric Yerly Par Gérard Vallat

Ton plat favori? Un bon rumsteack et un verre de vin rouge. Boisson préférée? J’apprécie le bon vin rouge, mais je bois aussi de l’eau.

L

e plus Suisse alémanique de tous les romands, Frédéric Yerly a quitté son Fribourg natal il y a dix ans, pour convoler en juste noce avec Sabine Amweg. Installé à Zofingen, le double champion de la Clio Cup Suisse s’est tourné vers la série VLN disputée sur la Nordschleife, faisant de lui un spécialiste de «l’enfer vert». Débutant en 2010 sur le mythique tracé, il en a découverts tous les pièges, ce qui lui a permis de décrocher le titre TCR au volant d’une Seat Cupra. Meilleur moment de ta carrière? Sportivement, c’est ma victoire en Eurocup en 2010, mais je me souviendrai toujours des 4 heures de Dubaï en 2016 avec une Mercedes SLS GT3. Ma famille et mes amis étaient là pour me soutenir, c’était génial.

Dernier livre? Je ne me souviens pas du titre, mais il devait sûrement parler de bagnoles Dernier film? Aucune idée je ne me souviens plus, avec la course, les enfants, le boulot… pas beaucoup de temps pour le cinéma. Quel est ton genre de musique? Tout ce qui passe à la radio et quand cela ne me plaît pas je change de poste. As-tu un héros? Depuis que j’ai des enfants, c’est eux. Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps? Avec Jo Siffert, un Fribourgeois qui est une idole au-delà des frontières. Ma famille n’avait pas de liens avec le sport automobile, mais j’ai toujours entendu parler de Siffert.

Âge 43 ans Début 1995 non licencié

2001 Renault Clio Cup Champion 2005 - 2010

Statut actuel Team Mathilda – Seat Cupra TCR

Tes hobbys? La course à pied pour rester en forme toute l’année, et l’hiver j’apprécie de skier. Si tu n’étais pas pilote? J’aurais peut-être fait dans le ski ou le vélo, mais il aurait toujours manqué un moteur. La couleur de ton casque? A la base, elle a été décidée en fonction d’un sponsor et le design représente mes initiales. Il y a aussi la main de mes enfants et le tracé de la Nordschleife. Le choix du casque? Mon casque actuel est un Stilo, c’est un bon casque, mais je l’ai choisi pour son prix. Je ne savais pas si je ferais une saison complète et j’hésitais à acheter un Araï qui est pour moi le meilleur sur le marché.


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TEST HYUNDAI SANTA FE

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Envie d’aventure ? Imposant mais toujours charmant, à la fois élégant et plaisant : la rime est riche pour qualifier cet étonnant coréen au caractère bien trempé, le Hyundai Santa Fe. Par Roland Christen

D

’abord il y a la robe. Une gueule qui laisse percer une évidente virilité, une silhouette trapue, pleine de force, une poupe quasi verticale – ce qui profite à la configuration du volume utile. Ce robuste SUV s’affirme au premier regard comme un fidèle compagnon mécanique, à l’aise en milieu urbain et hors des sentiers battus. Bien sûr, avant de «partir sur les pistes du far-west», il est recommandé de se familiariser avec les dimensions du véhicule : 4,77 m de long pour 1,78 m de haut en 1,89 mètre de large.

INSTRUMENTATION Etonnant contraste : si le volume extérieur est plutôt imposant, en revanche lorsqu’on a pris place à bord, on se sent immédiatement à l’aise. Le volume utile est bien exploité, l’instrumentation disposée en fonction de paramètres ergonomiques. Le volant comporte différentes commandes parmi lesquelles le régulateur de vitesse n’est pas le moins appréciable lorsqu’on est appelé à effectuer de longs trajets sur autoroute. Les différents cadrans (vitesse, jauge à carburant et bien d’autres) sont disposés dans l’axe de vision du conducteur. Il en va de même de l’affichage tête haute (head-up) qui indique la vitesse limite dans la zone où le véhicule se déplace, une donnée fort appréciable au vu de la multiplication des restrictions tous azimuts ! Le sélecteur de rapport est placé sur la console centrale, à bonne portée de main, juste sous l’ensemble d’écrans à fonctions multiples qui nécessitent une certaine habitude.

RONRONNEMENT Contact ! Le moteur 4 cylindres turbodiesel CRDI de 2,2 litres ronronne comme un gros félin, plein de force, tout en douceur. Les 200 ch (147 Nm) sont au rendezvous, mais mieux encore, il y a le couple généreux de 440 Nm disponible de 1750 à 2750 tr/min, ce qui ne contribue pas vraiment à une conduite empreinte d’une grande douceur. Un bémol : au démarrage, en pressant sur l’accélérateur avec douceur, la réaction tarde un peu, et si l’on presse avec davantage de force, le véhicule démarre en manifestant un brin de brutalité. Apparemment, une question de réglage ! EN BREF Cette coréenne possède bien des atouts de séduction. Le comportement routier est exemplaire, tout comme les performances ; 7 l/100 km de consommation pondérée, prix à partir de CHF 47’900, garantie d’usine de 5 ans : il y a là de quoi donner envie de partir à l’aventure, par exemple au Nouveau-Mexique, du côté de Santa Fe !


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CONSEIL JURIDIQUE

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Pièges et conseils pratiques Procédure administrative et procédure pénale en cas d’infractions routières.

L

es infractions au code de la route sont monnaie courante et peuvent arriver à tout le monde. En cas d’infractions mineures, la loi prévoit des amendes d’ordre. Ainsi, l’annexe à l’Ordonnance sur les amendes d’ordre contient une liste de délits clairement définie. Mais que se passe-t-il si l’infraction n’est pas réglée par le paiement de l’amende et qu’il faut s’attendre à d’autres conséquences, aussi bien administratives que pénales ? Dans ce cas, il s’agit d’éviter les pièges et de suivre quelques conseils pratiques. EXEMPLES D’INFRACTIONS ROUTIÈRES AYANT DE MULTIPLES CONSÉQUENCES Les infractions qui sont en lien avec un accident de la route (y compris les accidents sans implication de tiers) ont en général de multiples conséquences. Il en va de même pour les excès de vitesse considérables (à l’intérieur des localités, à partir de 16 km/h, hors localités, à partir de 26 km/h), la conduite en état d’ébriété, une distance trop faible par rapport à la voiture précédente, le dépassement non autorisé par la droite, etc. Dans ces cas, ainsi que dans d’autres situations similaires, deux procédures différentes auprès de deux administrations distinctes sont déclenchées. Il existe donc deux compétences. Ce sont les circonstances et la charge de travail des administrations respectives qui déterminent laquelle se manifestera en premier. PROCÉDURE PÉNALE La procédure pénale est menée par l’autorité pénale (p.ex. Préfecture, voire Ministère public) du lieu où l’infraction a été réalisée. L’autorité concernée examine si l’infraction a bien eu lieu ou non. Si elle parvient à la conclusion qu’une infraction au code de la route est avérée, elle la sanctionne. Selon la gravité de l’infraction, une ou plusieurs sanctions sont envisageables (amende, peine privative de liberté). Habituellement, une ordonnance pénale est prononcée à l’encontre du conducteur.

PROCÉDURE ADMINISTRATIVE Outre l’autorité de poursuite pénale, l’autorité administrative, généralement le Service des automobiles du canton de résidence, engage une procédure administrative à l’encontre du conducteur. Le Service des automobiles vérifie si, en raison de l’infraction, une mesure administrative est indiquée pour des motifs d’ordre pédagogique ou pour des raisons de sécurité routière. Selon la gravité de l’infraction, des mesures telles qu’avertissement, retrait du permis de conduire, cours d’instruction routière, clarification de l’aptitude à la conduite, etc., peuvent être ordonnées. L’IMPORTANCE DES DÉCISIONS PÉNALES POUR LES PROCÉDURES ADMINISTRATIVES Même si, en principe, les deux procédures sont menées indépendamment l’une de l’autre, elles exercent entre elles une influence réciproque. A titre d’exemple, d’après la jurisprudence, l’autorité administrative est généralement liée par l’état de fait constaté dans l’ordonnance pénale. Cela a des conséquences considérables. Si le conducteur nie avoir commis une infraction au code de la route ou affirme ne pas être d’accord avec les faits décrits dans l’ordonnance pénale, il lui faut obligatoirement se défendre déjà dans le cadre de la procédure pénale. S’il manifeste son opposition au cours de la procédure administrative seulement, il est trop tard. Si vous ne réagissez pas, par exemple, à une ordonnance pénale ou si vous payez les sommes réclamées sans discuter, les faits sont réputés admis.

CONSEILS PRATIQUES Si vous recevez une ordonnance pénale et que vous n’êtes pas d’accord avec les faits évoqués, il est préférable de réagir immédiatement après avoir consulté la CAP (ndlr. : Compagnie d’Assurance de Protection Juridique SA pour les membres de l’ACS). La réaction doit intervenir obligatoirement dans le délai d’opposition de 10 jours (seulement !). Ce délai ne peut être prolongé et commence à courir dès la réception de l’ordonnance pénale. Vous pouvez alors faire une opposition par précaution, opposition qui peut être retirée ultérieurement si, par exemple, une consultation du dossier permet de constater que son maintien n’a aucun sens. Si l’autorité administrative se manifeste avant les autorités pénales et que le soupçon d’infraction n’est pas clair ou est contesté, il est préférable de suspendre la procédure administrative jusqu’à ce que la procédure pénale ait été définitivement réglée. Les délais fixés par les autorités administratives sont parfois très serrés, d’où la nécessité de réagir rapidement. En principe, et sauf danger pour la sécurité routière, la suspension est généralement accordée par les autorités administratives. S’il existe des incertitudes concernant les infractions au code de la route et les conséquences pénales et administratives en découlant, n’hésitez pas à demander des conseils juridiques, par exemple dans le cadre d’une consultation juridique par téléphone auprès de la CAP.

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BILLET DU PRÉSIDENT CENTRAL

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Temps plus durs pour les automobilistes Comme on pouvait s’y attendre, le Conseil national disposera d’une majorité de centre-gauche pour la prochaine législature. L’ACS n’est pas heureux du résultat des élections fédérales. Les temps seront plus durs encore pour les automobilistes.

E

n lieu et place d’une politique climatique via des taxes supplémentaires (sans effet), il va falloir discuter de manière pragmatique et sans émotions si et où, somme toute, des mesures s’imposent. Avec ce résultat du vote qu’on appelle climatique, nous sommes convaincus qu’à l’avenir, les temps seront encore plus durs pour les automobilistes. En tant que représentants des intérêts du trafic individuel motorisé, nous ne sommes pas heureux du résultat des élections fédérales. Avec l’augmentation massive du nombre de sièges attribués aux verts et aux vert’libéraux, les questions relatives au climat se placeront clairement au centre des discussions du Conseil national. Il est à prévoir que dans le cadre des mesures climatiques, le trafic routier subira davantage des attaques et des pressions. Par le passé, la politique climatique des forces vertes était basée sur le seul prélèvement d’impôts. Mais pour nous, il s’agit maintenant de développer et de mettre en œuvre des mesures concrètes, d’un bénéfice effectif pour le climat. Après les élections, la possibilité de revenir à une politique plus pragmatique et moins émotionnelle se met en place. Publicité

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Thomas Hurter, Président central ACS

La nouvelle composition du Conseil national aura surtout une influence majeure sur les futures décisions concernant la révision de la loi sur le CO2. En collaboration avec ses associations partenaires, l’ACS se battra en première ligne pour que les mesures visant à atteindre les objectifs climatiques ne soient pas prises au détriment des seuls automobilistes. Nous sommes conscients que dans ce domaine, le trafic routier devra payer sa contribution. Nous maintenons cependant que la majoration du prix de l’essence doit être plafonnée au maximum à 5 centimes par litre. Le trafic routier couvre aujourd’hui déjà presque entièrement les propres coûts qu’il génère, contrairement à d’autres formes de mobilité. Nous nous engagerons donc pour un effort concerté dans la Berne fédérale afin que dans les années à venir, les temps pour les automobilistes ne soient pas aussi durs. Bien à vous, Thomas Hurter

LE TRAFIC ROUTIER SUBIRA DAVANTAGE DES ATTAQUES ET DES PRESSIONS.


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BILLET DU PRÉSIDENT

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En vert et contre nous ! pour écrites, votre argentune vague verte vient de déferler A l’heure où ces lignesPlus sont New Picanto www.kia.ch GT-Line sur le Parlement, et le second tour du Conseil des Etats n’a pas encore eu lieu, ce qui permettrait, en cas de forte mobilisation, «corriger» Prix de catalogue dès CHF quelque peu la tendance clairement anti-automobilistes qui sera celle Design irrésistible, qui va inspirer les sénateurs pour la prochaine législature.

drai d’abord celui, humoristique mais non dénué de pertinence, qui veut que si tous ceux qui ont voté «vert» le 20 octobre 2019 assumaient leur vote et avaient rendu les plaques d’immatriculation de leur véhicule le 21, on pourrait enfin rouler sans bouchons pour se rendre au travail.

seulement en permettant de se déplacer, mais aussi par tous les métiers qui y sont associés.

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se posent actuellement. Les solutions pour le trafic global doivent être multimodales, ce qui est visé par les acteurs principaux du domaine des transports et de la mobilité. En ce sens, les véhicules automobiles sont partie intégrante de ce système complexe, et l’ACS va continuer à défendre efficacement ses membres. HvS Zürich

D

plaisir de conduire 2. Ils participent de façon importante ans la foison de commentaires maximal. au fonctionnement de l’économie, non reçus de tous les côtés, je retien-

3. Les taxes carburant que payent les automobilistes suisses (parmi les plus élevées d’Europe) ont servi et servent encore, non seulement à entretenir le Sur un autre plan, mais toujours au réseau des routes nationales, mais encore chapitre des solutions multiples, il est à financer les investissements colossaux Plusa pour Plus sérieusement, selon les pronostics noter que la Chine et laPicanto Corée du Sud New votre argent des CFF, eux-mêmes non rentables. des quatre journaux dominicaux suisses ont largement abandonné les projets GT-Line www.meyrinoise.ch du 27 octobre, la «nuit des longs coude véhicules électriques dont l’énergie Prix catalogue Diminuer le trafic individuel revient teaux» pourrait être celle où les écogrise mise à la fabrication et le traitedès CHFamputent donc à retirer à l’Etat (donc à sa régie) logistes viseraient à obtenir le siège ment des batteries usagées un argent indispensable à son fonctiondu conseiller fédéral Ignacio Cassis... lourdement le bilan écologique au pronement, y compris celui prôné par les Mais, faisant fi de la politique-fiction, fit des véhicules à hydrogène. Selon les verts ! 4. Les progrès effectués par les Design il est évident toutefois que la politique autorités sud-coréennes, 850’000 véhivéhicules automobiles en matière d’effide restriction et de taxation accrue à cules à hydrogène devraient être mis en irrésistible, cacité et d’économie d’énergie sont sans l’encontre des moyens de transports circulation a brève échéance. Certes, le deest qu’il n’existe que trois stacomparaison. En effet, malgré des cam- plaisir automobiles individuels va se durcir dans problème pagnes d’assainissement des bâtiments, conduire une «logique» de restriction des libertés, tions-service pour tout Séoul à l’heure maximal. les installations de chauffage sont elles aussi, individuelles. actuelle, mais il est prévu un dévelopencore de gros consommateurs d’énerpement rapide du réseau, sachant que gie fossile. Rappelons-nous encore Quand bien même, de l’aveu de certains le plein d’hydrogène se fait en 5 minutes, y a peu,GT-Line le chauffage électrique, politiciens écologistes, la voiture leur alors que la recharge d’un véhicule élecNewqu’il Kia Picanto avec équipement qui avait été promu durant léger des années, est indispensable pour exercer métier trique prend au moins deux heures et sensationnel: jantes en alliage 16", a fait l’objetaudelook mesures d’interdiction. et fonctions politiques, les écologistes extras sportifs GT-Line (pare-chocs, demie... A bon entendeur et à bientôt ! On nelatéral, voit pas en quoidouble rouler sortie avec cette ne cachent pas leur volonté de réduire habillage pédales), d’échappemême énergie serait plus au maximum le transport individuel. Il ment, intérieur bi-ton sportif (enécolo. cuir), Cela système de navigation 7" avecJean-David caméra Pelot, président ACS Section Vaud démontre tous TM lesetcas la versatilité faut opposer à cela plusieurs arguments, Android AutoTM), climatisation automatique, sièges de recul (Apple en CarPlay des verts sur volant ces sujets ! 5. Il convient dont parmi ceux-ci : chauffants avant, chauffant, bouton de démarrage avec Smart Key, d’éviter à tout prix de chercher une seule 1. Les véhicules automobiles contribuent affichage des instruments «Supervision», etc. et unique réponse aux problèmes qui à la liberté individuelle. New Picanto 1.2 L CVVT GT-Line man. 84 ch dès CHF 19 500.–

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SÉCURITÉ ROUTIÈRE

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Adhérence optimale et bon mélange À partir de novembre, neige, verglas ou plaques de givre peuvent survenir à tout moment et vous surprendre. Pour la saison froide, l’ACS vous conseille fortement de vous équiper de pneus d’hiver appropriés et vous explique ici ce qui compte. Par Markus Rutishauser

S

ur les routes refroidies de l’hiver, une bande de roulement spéciale avec davantage de rainures et de lamelles dans les blocs de la bande de roulement prodigue aux véhicules équipés de pneus d’hiver une traction nettement meilleure et des distances de freinage plus courtes qu’avec les pneus d’été. Des mélanges spéciaux de caoutchouc, souple à basse température, offrent également une bonne adhérence, même par des températures plus basses. QUAND CHANGER LES PNEUS ? De Pâques à octobre, il est préférable de rouler avec des pneus d’été ; le reste de l’année, c’est avec des pneus d’hiver qu’on circule de manière plus sûre. Vérifiez que les pneus démontés n’aient pas subi de dommages et nettoyez-les minutieusement. Notez que vous obtiendrez les meilleurs résultats avec du savon ou du détergeant. Ensuite, les pneus doivent être marqués selon leur position sur la voiture. Pour le stockage des pneus, les experts conseillent un endroit sec, frais et à l’abri de la lumière. Les pneus montés sur jantes peuvent être accrochés au mur ou empilés. Des pneus sans jantes devront être appuyés verticalement contre le mur et retournés régulièrement, pour éviter toute déformation du pneu. De nombreux garages spécialisés se chargent aussi de stocker les pneus de leurs clients.

RECOMMANDATIONS DES EXPERTS ACS La bande de roulement des pneus d’hiver doit avoir un profil profond d’au moins 4,0 millimètres. Le non-respect de la profondeur de profil minimale de 1,6 millimètre peut vous valoir des amendés élevées et une diminution des prestations d’assurance. La profondeur de profil des pneus neufs varie selon le fabricant et le modèle du pneu. En règle générale, les pneus d’hiver neufs ont une profondeur de profile de 8,0 à 9,0 millimètres. Un principe s’applique : plus le profil est profond, meilleure est l’adhérence.

autorisée est alors limitée à 80 km/h. Les pneus cloutés sont interdits sur l’autoroute, à l’exception des trajets sur l’A13 entre Thusis et Mesocco ainsi que sur l’A2 entre Airolo et Göschenen. La vitesse maximale est alors de 100 km/h. Les pneus cloutés sont vraiment efficaces à partir de températures entre -8 et 0 degrés Celsius. Mais les pneus cloutés ont aussi leurs inconvénients : ils sont bruyants et s’usent rapidement sur des routes pas complètement recouvertes de glace et/ou de neige. Sur route mouillée, leur adhérence est moindre.

COMMENT MESURER FACILEMENT LA PROFONDEUR DU PROFIL ? Insérez une pièce de 2 Francs dans une rainure de la bande de roulement, au milieu de votre pneu. Si le socle de l’Helvétia n’est pas visible, le profil est de 4,0 mm au moins et remplit donc les conditions requises. Si les pneus sont usés, cependant, l’adhérence sur route s’en trouve fortement diminuée. L’ACS recommande de vérifier ou de faire vérifier régulièrement la profondeur du profil des pneus (d’été et d’hiver). En cas d’usure normale, les pneus d’hiver devraient être remplacés après 40’000 km parcourus au maximum. En règle générale, ils ne devraient pas être en service pendant plus de 10 ans. L’ACS recommande un changement des pneus d’hiver après 6 ans au plus tard.

MÉFIEZ-VOUS DES AMENDES SALÉES ! Alors qu’en Suisse, il n’existe aucune obligation légale de rouler avec des pneus d’hiver, la situation est différente dans d’autres pays européens. Tenez-en compte lors de vos voyages à l’étranger, de novembre à avril – sinon, vous risquez de payer cher ! En Allemagne, par exemple, il existe une obligation «situationnelle» pour pneus d’hiver. En cas de conditions hivernales sur route, les véhicules doivent être équipés de pneus capables d’affronter le verglas, la neige mouillée, le givre et la glace. En cas d’infraction, une amende de 60 Euros est infligée, et en cas d’obstruction de la route, elle sera de 80 Euros. Dans d’autres pays de l’UE, les amendes sont même bien plus élevées. En Autriche, par exemple, où les pneus d’hiver sont obligatoires du 1er novembre au 15 avril, en cas d’infractions extrêmes, les amendes peuvent aller jusqu’à 5’000 Euros ! Vous payerez cher également en Italie (jusqu’à 335 Euros) et en France (135 Euros et l’interdiction de repartir sans pneus d’hiver). Comme l’Autriche, la Slovaquie, la Bulgarie, la République Tchèque, la Serbie et le Tyrol du Sud appliquent l’obligation de rouler avec des pneus d’hiver. Dans tous les pays alpins, les chaînes à neige sont obligatoires en cas de signalisation contraignante. Renseignez-vous !

QUAND PEUT-ON ROULER AVEC DES PNEUX CLOUTÉS ? Pour les véhicules de moins de 3,5 tonnes, l’utilisation de pneus cloutés est autorisée du 1er novembre au 30 avril. Les pneus cloutés ont des tiges en métal, implantées dans le profil des pneus, pour donner une adhérence plus marquée au véhicule, en particulier sur route verglacée. Un autocollant indiquant cet équipement doit être apposé sur le véhicule. En-dehors des agglomérations, la vitesse


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Neuchâtel

SECTIONS ACS

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Rallye du Valais

Participation en force de la section neuchâteloise, au RIV 2019.

«

Un magistral 60e Rallye International du Valais», comme le dit notre pilote féminine Maude, avec plus de 200 km et 18 spéciales, dont trois de nuit, qui ont rythmé ces trois jours de compétition. Des conditions météorologiques qui ont pimenté l’épreuve et ont rendu compliqué le choix des pneumatiques. Au final, des tracés très techniques et exigeants dans une région toujours aussi magnifique. A noter, quelques particularités au sein des participants membres du comité de l’ACS Section neuchâteloise. Christophe Hurni, champion d’Europe et du monde en Ferrari Challenge, évolue pour la première fois dans cette discipline, associé à son navigateur Jérôme Dégout. En mode apprentissage, Christophe a dû rapidement assimiler toutes les spécificités et contraintes liés à cette discipline qui ne s’apparente pas à celle du circuit. Sans prendre de risques, Christophe sillonnera les routes et chicanes et terminera à la 24e place du classement général. Pour Maude Studer et Sébastien Studer, la famille Studer, comme annoncé au micro du commentateur du RIV 2019, la compétition est lancée dès le premier jour. Sébastien termine avec 40 secondes d’avance sur son épouse, avec un coup de cœur sur cette spéciale de la… Croixde-Cœur. Maude et sa copilote Amanda Rossetti, équipage 100 % féminin, se défendent bien et restent dans le sillage de Sébastien. Sébastien finira au 27e rang et Maude 28e. Les mécaniques ont été à la hauteur des attentes et ont permis de faire vibrer nos trois pilotes jusqu’au bout de leurs rêves.

L’ACS Section Neuchâtel félicite les autres pilotes membres de la section pour leurs belles performances enregistrées dans ce 60e Rallye du Valais. Jérémie Toedtli et son copilote Alex Chioso, après un bon début de course où ils occupaient la 2e place, ont connu un problème électrique dans la 3e spéciale. Au volant de sa VW Polo R5, Jérémie réalise alors pas moins de 8 meilleurs temps sur 18. Une première et géniale expérience en couple pour Patrick Spart et sa copilote (pour la première fois) Carol Schreyer au volant d’une Peugeot 208 R2. Ils finissent malheureusement sur un abandon sur touchette après un jour et demi de course. LE RIV 2019 PAR CAROLE PERINETTI, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE L’ACS SECTION NEUCHÂTELOISE Le lâcher des fauves a bel et bien eu lieu sur les routes sinueuses du Valais. Je suis rentrée chez moi avec le son des rugissements des belles mécaniques et des étoiles pleins les yeux. Pour avoir côtoyé le monde du circuit qui reste très différent, ce fut une belle première expérience puisque j’ai pu vivre ce RIV 2019 au cœur de l’assistance du team de Christophe Hurni et Jérôme Dégout, engagés à bord d’une magnifique Skoda Fabia R5 aux couleurs du team Balbosca. La découverte de cette discipline fut très intense et remplie d’émotions. J’ai eu l’occasion de me déplacer sur toutes les spéciales afin de me rendre compte de la difficulté des tracés et de l’exigence demandée à ces pilotes et copilotes pour arriver à amener leurs bolides à la ligne d’arrivée. Il faut rouler vite et contre le chronomètre, tout

en tenant compte des conditions : routes sèches ou mouillées, étroites ou larges, des chemins de terre ou boueux et d’un environnement qui peut faire peur (murs, rochers, forêts, précipices, habitations, etc.). Les virages et épingles s’enchaînent et il est très intéressant de voir les différences de pilotage. Une ambiance toute particulière aux casernes de Sion, le parc d’assistance, là où les pilotes descendent de leur véhicule pour un repos bien mérité certes, mais surtout pour faire le débriefing des différentes étapes. Le rôle du copilote m’a fortement intriguée… Incroyable, cette fusion, cette complicité et cette confiance qu’il faut avoir l’un envers l’autre. Il est quelque part le cerveau, les yeux de son coéquipier pilote qui lui a la tâche d’amener la voiture au bout du parcours. Une nouvelle expérience pour moi dans le sport automobile qui me donne toujours l’envie de vivre cette passion à 300 km/h.

Remise de la coupe scolaire neuchâteloise

C’est avec grand plaisir que l’ACS Section neuchâteloise a remis les coupes des 2es meilleurs cyclistes filles et garçons lors de cette 26e édition de la Coupe scolaire neuchâteloise. Nouveauté cette année, les 100 candidats ont reçu un sac à dos à bandes réfléchissantes avec le logo de l’ACS offert par la section. Pour rappel, les élèves qui participent à la Coupe scolaire sont les 50 meilleures filles et 50 meilleurs garçons qui ont réussi l’examen pour cycliste et qui se sont préalablement inscrits pour participer à la Coupe. Lors de cet événement, les candidats passent une épreuve théorique et une partie pratique qui consiste en un parcours d’équilibre à vélo.


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Valais

SECTIONS ACS

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60e Rallye International du Valais : Une belle réussite et un grand Olivier Burri !

Pour ce bel anniversaire du Rallye international du Valais, l’ACS Valais a eu une nouvelle fois le privilège de figurer parmi les co-sponsors de l’événement.

C

ette nouvelle édition, qui s’est révélée encore davantage spectaculaire, riche et conviviale, est la parfaite démonstration que cette manifestation est l’événement incontournable pour tous les passionnés du sport automobile et pour l’ACS Section Valais qui, lors des trois jours de compétition, a pu recevoir de nombreuses personnes sur son stand et mettre en avant tous les avantages et prestations de notre club. Pour cet anniversaire, les organisateurs du Rallye ont fait fort avec la présence, comme ouvreur des spéciales, de Ken Block (photo ci-dessous) que les passionnés de sport automobile connaissent bien pour ses célèbres vidéos sur youtube. La course a été passionnante avec une neuvième victoire d’Olivier Burri (13 ans après son dernier sacre !). Le Jurassien a confirmé avec émotion sur le podium que c’était bien son dernier Rallye du Valais (à 56 ans s’il vous plaît !). Un pari gagné pour le nouveau patron du Rallye, Cédric Borboën, avec une nouvelle zone partenaire particulièrement bien réussie.

Photos Dominique Poupaert, ACS

Un grand merci à l’organisateur ainsi qu’à toutes les personnes qui sont venues nous rencontrer lors de ces journées inoubliables.

Le Rallye du Valais c’est aussi l’occasion de voir et revoir des véhicules plus anciens en condition de course.

Le podium avec Mike Coppens 2 e, Olivier Burri 1 er (8), et Michael Burri, 3 e.


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Fribourg

SECTIONS ACS

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Résultat du concours ACS Section Fribourg au Swiss Automotive Show

Lors de la quatrième édition du Swiss Automotive Show, l’ACS Section Fribourg a organisé un concours, dont voici les résultats. 1ER PRIX Un téléviseur d’une valeur de CHF 1000.- offert par Amadeus, 1754 Avry-Bourg, remporté par Monsieur Noé Cardinaux, 1699 Bouloz.

2E PRIX Un grill d’une valeur de CHF 750.- offert par Rocco Muscillo, 1754 Avry-surMatran, remporté par Monsieur Patrick Burger, 3612 Steffisburg.

Automobile Club de Suisse Section Fribourg

200 CHF DE RÉDUCTIONS* *Sur présentation de ce document

3E PRIX Un bon de voyage, d’une valeur de CHF 500.- offert par Indalo Space SA, 1700 Fribourg, remporté par Monsieur Hans Kammer, 3752 Wimmis.

BON DE 100 CHF Sur un cours de conduite au centre L2 Romont.

+

2 RÉDUCTIONS DE 50 CHF

Sur votre cotisation annuelle à l’Automobile Club de Suisse. Valable pour une affiliation de trois ans. > Service de dépannage dans toute l’Europe compris. contact : acs.fribourg@acs.ch

Le comité de la Section Fribourg remercie les donateurs des prix qui ont permis de mettre en place ce concours, ainsi que toutes les personnes qui ont participé.


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LE COIN DES MEMBRES

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Contactez votre section Automobile Club de Suisse

ACS Section Berne

Wasserwerkgasse 39 CH – 3000 Berne 13 T +41 31 328 31 11 F +41 31 311 03 10 info@acs.ch

Helvetiastrasse 7 CH – 3005 Berne T +41 31 311 38 13 F +41 31 311 26 37 info@acsbe.ch

ACS Neuchâtel

ACS Genève

Avenue de la Gare 2 CH – 2013 Colombier T +41 32 725 81 22 F +41 32 725 81 21 acs.neuchatel@acs.ch

Clos de la Fonderie 19 | CP 1205 CH – 1227 Carouge T +41 22 342 22 33 F +41 22 301 37 11 acs.geneve@acs.ch

ACS Valais

ACS Vaud

Rue du Scex 33 CH – 1950 Sion T +41 27 322 11 15 F +41 27 322 33 21 acsvalais@acs.ch

Chemin des Gavardes 7 | CP 136 CH – 1073 Savigny T +41 21 331 27 22 F +41 21 331 27 29 acs.vaud@acs.ch

ACS Fribourg

Case postale 105 CH – 1701 Fribourg T +41 26 341 80 20 F +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch

ACS Les Rangiers

Avenue de la Gare 50 CH – 2800 Delémont T +41 32 422 33 22 acs.lesrangiers@acs.ch

HOTLINE +41 31 328 31 11 NUMÉRO DE DÉPANNAGE +41 44 283 33 77

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