Magazine de l'Automobile Club de Suisse no 288

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AUTO 288

RENCONTRE

«Ça a toujours été une passion» Le sang «bleu Alpine» coule dans les veines de Jean-Claude Balmer, président de l’Amicale A110 qu’il a créée il y a 33 ans. Bienvenue dans son antre de Préverenges. Par Pierre Thaulaz LA BERLINETTE, C’EST UN SAC À DOS. MÊME AVEC UN MOTEUR 1300, ON LA MET EN TRAVERS, ON EN FAIT CE QU’ON VEUT.

Jean-Claude Balmer, 50 ans de fidélité à la berlinette. A l'arrière-plan, l'Alpine Le Mans.

A

UTO : Vous étiez aux manettes lors de la 1re Rencontre francosuisse Alpine, le 1er septembre dernier à Divonne… Jean-Claude Balmer : L’objectif était de réunir un maximum d’Alpine. C’est la première fois qu’une rencontre d’une telle ampleur a été organisée dans cette région. 204 voitures étaient au rendez-vous, dont quelque 80 anciennes. Contrairement à nous, les Français sont plutôt venus avec les nouvelles. Combien de membres au sein de l’Amicale A110 ? 47. On a des statuts spécifiques. Pour entrer dans l’Amicale, il faut faire une demande et être parrainé par l’un des membres. Ça nous permet de demeurer 100 % libre, notamment lorsqu’on organise une manifestation.

Qu’est-ce qui vous réunit ? C’est la passion de la voiture. Contrairement à d’autres marques qui pourraient plus ou moins rivaliser dans le même segment, Alpine privilégie le montage à la main. Cette année, j’ai chapeauté deux visites d’usine avec des groupes. Les participants ont pu constater que si l’emboutissage se faisait avec la robotique, l’assemblage du véhicule était réalisé entièrement à la main. Ceux qui ont connu les Alpine première époque savent qu’il fallait de la main-d’oeuvre.

Comment avez-vous découvert cette marque ? Un peu par le sport automobile. Je faisais partie de l’Ecurie La Côte. J’ai commencé par faire de l’assistance, puis je suis devenu copilote et après je me suis dit : «Pourquoi je ne me lancerais pas ?» Au volant d’une Alpine ? Dans un second temps. Mais auparavant, j’ai roulé en Simca Rallye 1 et Rallye 2, NSU TT et Matra Bagheera. Et j’avais ma berlinette, dès lors pourquoi ne pas l’utiliser ? Votre métier de base ? Je suis mécano poids lourds. Plus tard, je me suis lancé dans le ski nautique, avant de rencontrer Cédric Portier. Il voulait monter un garage. Il m’a dit : «Tu verras, j’ai un box à Ecublens. On va déjà se débrouiller.»

Une opération qui pourrait se répéter, en Suisse par exemple ? On en discute en effet, mais ce serait plutôt en 2021.

A Divonne, une 1re Rencontre franco-suisse couronnée de succès.


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