AUTO 293
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Mon casque et moi Vital pour sa sécurité, le casque reflète l’identité et la personnalité de celui qui le porte. Cette rubrique a pour ambition de mieux connaître ces pilotes qui font et ont fait briller nos couleurs. Alain Menu. Par Gérard Vallat
Âge : 57 ans Débuts : 1985 Premier contrat pro : 1992 (BTCC - BMW) Premier contrat pro : 2008 GP2 Premier titre : 1997 (BTCC - Renault
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igure de proue de la génération précédant celle des Buemi, Jani et Fässler, Alain Menu a participé à l’émergence de ces talents. Exilé en Angleterre dès le milieu des années 80, le Genevois a gravi les échelons de la F.Ford, jusqu’au baquet de la Williams F1, lors de tests en 1995. Au cours de sa brillante carrière, le plus Britannique des Suisses a décroché deux titres BTCC et la couronne de vice-champion WTCC. Des lettres de noblesse qui lui avaient valus des distinctions telles que «meilleur pilote anglais et septième meilleur pilote de la planète» au terme de la saison 1997. Aujourd’hui, partageant son temps entre l’Ecosse et Genève, il reste un observateur averti de son sport. Meilleur moment de ta carrière ? Mon premier titre BTCC en 1997 avec Williams-Renault, une saison exceptionnelle durant laquelle j’ai remporté douze des vingt quatre courses. Ton plat favori ? Le gigot d’agneau à la broche que faisait mon père. Boisson préférée ? Je bois généralement de l’eau, qui n’est pas ma boisson préférée, alors j’avoue une faiblesse pour les vins blancs liquoreux.
Dernier livre ? «Fear», de Bob Woodward, qui traite de Donald Trump, un personnage je n’apprécie pas particulièrement. Dernier film ? Un monument de la filmographie de sport automobile, Le Mans 66. Pas forcément fidèle en tout point pour les puristes, mais bon film. Quel est ton genre de musique ? A peu près tout, sauf le Hard rock, avec un penchant pour Supertramp et Dire Straits. As-tu un héros ? Pas vraiment de héros, plutôt des personnages tels Steve McQueen, ou Nikki Lauda, qui restent des humains, avec leurs défauts et qualités, surtout pas des surhommes. Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps ? Richard Nixon, un homme qui m’a impressionné lorsque j’étais gamin. J’ai lu quelques ouvrages sur sa vie et son chemin en politique. Tes hobbys ? Le sport automobile a été et reste un centre d’intérêt important pour moi. Je pense que cela a fait ma force lorsque j’étais actif. Bien sûr j’ai d’autres activités comme tout un chacun.
Si tu n’étais pas pilote ? Sans aucun doute vétérinaire, j’avais d’ailleurs emprunté cette voie dans mes études, mais j’ai arrêté parce que ce n’était pas en restant à l’Université que j’allais devenir pilote de course. La couleur de ton casque ? A mes débuts mon casque était blanc, je n’accordais pas d’importance à la décoration. C’est lorsque je débutais en Angleterre qu’on m’a demandé pourquoi ce casque blanc. Alors je me suis mis à imaginer une déco en m’inspirant des casques de Nikki Lauda et Alain Prost en jouant avec les couleurs bleues, jaunes, vertes. Le choix du casque ? Essentiellement Araï, avant de passer Stand 21, chaque fois en relation avec la rencontre de personnes, comme Yves Morizot.