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Session 4: Importance ou conseil aux apprenants à risque ou survivants de la VBGMS

Se faire dans le meilleur intérêt de l’apprenant. Etre dispensé d’une manière claire, appropriée et non préjudiciable, adaptée aux enfants. Prendre en compte que l’efficacité des interventions de soutien psychosocial s’évalue en permanence et s’adapte à l’évolution des besoins. L’accompagnement psychosocial peut être assuré par le biais de la thérapie par le jeu, la thérapie familiale, la thérapie de groupe et les groupes de soutien, comme indiqué ci-dessous :

a) La thérapie par le jeu: Il s’agit d’une thérapie qui passe par le jeu et les jeux en utilisant des jouets et d’autres outils ou médias appropriés. La thérapie par le jeu aide l’enfant, l’adolescent ou le jeune à reconnaître, identifier et normaliser ses sentiments. L’art fait partie de la thérapie par le jeu et la thérapie peut être dirigée par le dessin et la peinture. b) La thérapie familiale: Dans ce cas, le conseiller travaille avec l’ensemble de la famille dans l’intérêt de l’enfant, de l’adolescent ou du jeune. Cette approche prend en compte les systèmes familiaux, les valeurs sociales et culturelles et l’environnement. Elle vise à aider la famille à fonctionner de manière plus positive et constructive en explorant les modèles/formes de communication et en fournissant un soutien approprié. c) La thérapie de groupe: Il s’agit d’une approche thérapeutique entre un conseiller et un groupe d’enfants, d’adolescents et de jeunes ayant des problèmes communs. Le groupe bénéficie du partage des expériences, de l’apprentissage des autres, du professionnalisme du conseiller et de l’interaction personnelle. Celle-ci se sert du pouvoir de la dynamique de groupe et des interactions entre pairs pour mieux comprendre le problème et améliorer les capacités d’adaptation. d) Groupe de soutien: Il s’agit d’un groupe informel composé d’apprenants, d’enseignants, de parents et de membres de la communauté ayant des problèmes similaires. Il peut s’agir d’un groupe de soutien de parents pour les sourds, les autistes, les survivants. Il n’est pas nécessaire qu’il soit structuré et peut être ouvert à de nouveaux participants ou fermé. L’essentiel est que les membres s’aident mutuellement à améliorer et à mieux gérer leur situation, à partager les défis et à discuter des solutions pour répondre aux besoins psychologiques, sociaux, physiques et médicaux de leurs enfants.

ACTIVITÉ 1: DÉFINITION DE L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHOSOCIAL (15 MINUTES)

1) Demandez aux participants de réfléchir à la signification de l’accompagnement psychosocial et à son importance pour les enfants, les adolescents et les jeunes. 2) Saisissez les réponses des participants et analysez-les. 3) Résumez la discussion avec la “Définition des termes clés”.

ACTIVITÉ 2: QUESTIONS PSYCHOSOCIALES CHEZ LES APPRENANTS À RISQUE OU SURVIVANTS DE LA VBGMS (35 MINUTES)

1) Les participants se constituent en 3 groupes ou répartisent dans des salles de réunion en ligne pour discuter. 2) Les troubles psychosociaux courants chez les enfants, les adolescents et les jeunes à risque et les survivants de la VBGMS.

• Les causes des troubles psychosociaux chez les enfants, les adolescents et les jeunes à risque et les survivants de la VBGMS.

• Effets des troubles psychosociaux chez les enfants, les adolescents et les jeunes à risque et les survivants de la VBGMS. 3) Accordez-les 10 minutes pour se préparer et 5 minutes pour que chaque groupe fasse sa présentation en plénière. • Chaque groupe de donner son avis en plénière. • Après la discussion, affichez les tableaux de manière à ce que tout le monde puisse les voir.

ACTIVITÉ 3: CONSEILS ET TECHNIQUES CLÉS DANS LA PRESTATION DE L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHO SOCIALE (25 MINUTES)

1) Demandez aux participants de faire un brainstorming sur ce qui à leur avis sont les éléments clés à prendre en compte lors de l’administration du soutien psychosocial. 2) Notez les réponses et analysezles.

3) Résumez la discussion en leur montrant le tableau de conférence, les diapositives ou les notes en ligne sur les “Conseils clés pour l’administration du soutien psychosocial”.

SYNTHESE:

Les interventions psychosociales représentent un aspect important de la prise en charge des besoins psychosociaux des enfants, des adolescents et des jeunes adultes qui risquent de subir ou qui ont subi des violences sexuelles et sexists en milieu scolaire. Il faut doter certains membres dans le milieu scolaire de connaissances et de compétences de base en matière de soutien psychosocial. Session 4: Importance ou conseil aux apprenants à risque ou survivants de la VBGMS

DURÉE: 2 HOURS

OBJECTIFS DE LA SÉANCE:

À la fin de cette session, les participants seront en mesure de: 1. Examiner l’importance de conseiller les enfants, les adolescents et les jeunes qui sont à risque ou qui ont survécu à la VBGMS.

2. Définir les qualités d’un bon conseiller pour les enfants, les adolescents et les jeunes. 3. Esquisser les bonnes techniques de conseil.

MÉTHODES APPLIQUÉES:

• Remue-méninges. • Jeux de rôle. • Discussion de groupe. • Groupes de discussion.

LES SUPPORTS NÉCESSAIRES:

• Tableau de conférence ou tableau noir. • Ruban adhésif. • Marqueurs ou craie. • Notes autocollantes ou • Des morceaux de Manille (15 par 10 centimètres). • Diapositives • Applications, par exemple Zoom (formation virtuelle) • Fiches Manille (15 par 15 centimètres) ou notes autocollantes.

NOTE DE PRÉPARATION POUR LE FORMATEUR:

• Passez en revue les questions de réflexion de cette session.

• Préparez tout le matériel nécessaire à la réussite de cette session (diapositives du tableau de conférence ou notes en ligne sur la définition du conseil, l’importance du conseil, les qualités d’un bon conseiller et les bonnes techniques de conseil). • Familiarisez-vous avec cette session et tenez-vous prêt à répondre aux questions des participants.

DES NOTES DE SOUTIEN POUR LE FORMATEUR: Définition du terme “conseil”

Le conseil est une communication en face à face entre un conseiller (enseignant) et une ou plusieurs personnes, dans laquelle le conseiller aide l’individu ou le groupe de personnes à prendre des décisions et à faire des choix en connaissance de cause, et à agir en conséquence. Grâce au processus de conseil, les enfants, les adolescents et les jeunes à risque ou survivants de la VBGMS arrivent à surmonter leurs problèmes. Le conseil leur permet, ainsi qu’à leurs parents, de faire face à la peur, au choc et à la colère, entre autres. Le conseil aux apprenants est une intervention planifiée entre un enfant, un adolescent, un jeune et/ou un parent avec le conseiller pour l’aider à améliorer ou à résoudre son comportement actuel, ses difficultés ou ses malaises. Importance des conseils Le conseil aide les apprenants et les parents à : • Parler librement de leurs sentiments et de leurs inquiétudes sans discrimination culturelle, sexuelle ou sociale.

• Exprimer leurs inquiétudes, leurs émotions, évacuer les tensions et partager leurs sentiments et leurs comportements. • Gérer les émotions et les épreuves douloureuses. • Faire des choix et prendre des décisions qui allongeront la vie de l’apprenant et amélioreront sa qualité de vie.

• Minimiser les conséquences négatives et s’adapter à l’environnement extérieur (par exemple, la maison, l’école, la famille). • S’assurer que le conseiller est bien formé pour répondre aux craintes des parents et de l’enfant, de l’adolescent ou du jeune. • Réduire la tension

• Meilleure connaissance des soins et du soutien à apporter aux victimes de la VBGMS. • Sensibilisation et vigilance quant à la responsabilité d’éviter et de prévenir la violence sexuelle et sexiste en milieu scolaire.

Les qualités d’un bon conseiller et facteurs favorisant un conseil efficace

a) Ne pas porter de jugement:

Le conseiller doit adopter un langage et une posture qui ne portent pas de jugement. Se pencher en avant montre que l’on est engagé et que l’on s’intéresse à ce que dit le client. En general, se pencher en arrière communique une attitude de jugement et un manque d’intérêt du récit du client. Veillez à ce que votre posture ne gêne pas le client. Les conseillers doivent éviter d’employer des mots qui rejettent la faute sur l’enfant, l’adolescent ou le jeune La nervosité ou l’agitation du conseiller communique à l’enfant, à l’adolescent ou au jeune et aux parents que le conseiller n’a pas le temps d’écouter ou que ce sont ses soucis à lui ou à elle qui sont à l’origine de votre désarroi. Tourner dans sa chaise, attraper un livre, tenir un journal ou écrire peut signaler au client que le conseiller s’impatient et aimerait passer à autre chose. Un tel comportement interrompt la communication du client.

b) Faire preuve d’empathie: C’est le fait de voir les choses du point de vue ou de la perspective du client. Cela suppose d’essayer de voir et de ressentir ce qui se passe pour le client qui se trouve dans cette situation. Cela exige du conseiller qu’il comprenne, apprécie et valide les sentiments du client. Il doit également prêter une attention particulière à ce que dit le client pour comprendre comment il se sent. Ce point doit être communiqué au client.

c) Faire preuve d’attention, de sollicitude et de volonté d’aider:

Presque tous les conseillers ont un emploi du temps et une charge de travail chargés et peuvent ne pas trouver le temps d’aider et de soutenir les enfants, les adolescents ou les jeunes exposés au risque d’être victimes de la VBGMS ou qui y ont survécu. Néanmoins, un conseiller se doit de se rendre disponible, d’être accessible et de s’engager à recevoir et à s’occuper de ces enfants, adolescents ou jeunes personnes. Le conseiller doit donner à l’enfant, à l’adolescent ou au jeune et/ou à ses parents le temps d’exprimer leurs émotions.

d) Se montrer amical: il s’agit de l’amitié, de l’attention et de la sollicitude mutuelles envers le client/apprenant. Le conseiller doit appréhender le client/apprenant comme une personne unique ayant un problème unique. Il doit se dôter de la volonté d’aider le client/apprenant. Le conseiller doit se montrer chaleureux et ouvert envers le client/apprenant et ne doit pas se mettre sur la défensive. Il convient d’utiliser un langage adapté à l’âge et compris par l’enfant, l’adolescent ou le jeune.

e) La franchise:

Le conseiller doit être fidèle à lui-même et au client/ apprenant, c’est-à-dire honnête, et ne pas faire de vaines promesses. Il doit communiquer suffisamment d’informations à l’enfant, à l’adolescent ou au jeune et à ses parents, mais doit éviter la surcharge d’informations.

f) Respect et non-discrimination:

Respecter les clients/apprenants pour ce qu’ils sont, indépendamment de leur sexe, de leur âge, de leur origine, de leur statut socio-économique, etc. et cela peut être exprimé par une communication verbale et non verbale.

g) Vie privée et confidentialité:

Le conseiller est une personne capable de garder des secrets. Toute personne qui a du mal à garder des informations concernant les problèmes de son client ne peut pas faire un bon conseiller. Pour que le conseil soit fructueux et significatif, l’apprenant doit se sentir en sécurité pour parler de questions qu’il n’aurait peut-être pas abordées ailleurs. Le conseiller doit garantir la confidentialité à l’apprenant et aux parents. Dans les cas où une confidentialité absolue n’est pas possible, par exemple si la question doit être portée devant la police ou les tribunaux, le conseiller doit en informer l’apprenant et le parent. Les entretiens et les examens doivent être tenus dans un endroit où l’enfant, l’adolescent, la jeune personne à risque ou le survivant de la VBGMS ne sera pas au vu d’autres personnes.

Autres atouts importants d’un bon conseiller pour enfants

• Se mettre à la hauteur des yeux de l’enfant. • Être capable de parler doucement, de sourire. • Identifier et respecter les émotions (par exemple, les pleurs et la colère sont acceptables). • Donner des choix à l’enfant, à l’adolescent ou au jeune. • Parler de choses qui intéressent l’enfant. • Maintenir le contact visuel.

De bonnes techniques du soutien psychologique LES TECHNIQUES DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

Les techniques couramment utilisées pour conseiller les enfants, les adolescents ou les jeunes sont notamment les suivantes. a) L’écoute: Chaque enfant, adolescent ou jeune a une histoire à raconter et la façon dont vous y répondez dépend de la manière dont vous l’écoutez de manière active. L’écoute suppose de prêter attention aux messages/langage verbaux et non verbaux et de suspendre son jugement. b) Mise en scène: Une façon de différencier une séance de conseil aux apprenants d’une simple séance de discussion est de demander à l’enfant, à l’adolescent ou au jeune de jouer ou de montrer ce qui se passe lorsque le problème survient. On peut demander aux enfants, aux adolescents ou aux jeunes de mettre en scène le problème et les solutions. Observez le processus de communication et l’interaction et identifiez où se situe le problème. Cette technique donne au conseiller des informations considérables et l’aide à formuler des interventions et des stratégies. c) Chaise vide: Elle sert à faire participer symboliquement les membres absents de la famille ou les personnes importantes à la séance de conseil. Le conseiller peut dire à l’enfant, l’adolescent ou la personne jeune: “Si ta mère était assise sur cette chaise, comment l’informerais-tu que tu as été exposée à la violence sexuelle? Comment réagirait-elle?” Comment réponderait-elle?” Cette technique aide l’enfant, l’adolescent ou le jeune à développer des compétences de communication efficaces et à transmettre des informations sensibles et inquiétantes. d) Vacance/écartement: Certains enfants, adolescents ou jeunes se sentent intimidés par la présence d’autres personnes et ne s’ouvrent donc pas pendant la séance de conseil. Il peut être bénéfique de négocier et de les voir séparément, afin de créer un espace pour que l’enfant, l’adolescent ou le jeune puisse s’ouvrir. Pendant la séparation, il est important de se mettre d’accord sur les questions de confidentialité et sur les informations à partager en présence d’autres personnes. e) Usage du silence: Le conseiller d’un enfant, d’un adolescent ou d’un jeune doit apprendre à exploiter le silence. Le silence permet aux enfants, aux adolescents ou aux jeunes de parler et de partager davantage. Lorsqu’une question est posée à l’enfant, l’adolescent ou le jeune, il peut ne pas répondre immédiatement, d’où la tentation d’essayer de simplifier davantage la question ou d’en poser une autre. Le fait qu’un enfant, adolescent ou un jeune ne réponde pas rapidement ne veut pas dire que la question est trop difficile. Il se peut qu’il soit en train d’assimiler la réponse et que le fait de poser une nouvelle question perturbe son processus de réflexion. Laissez-lui un peu d’espace et si le silence se prolonge, commentez le processus puis demandez des précisions, par exemple: “Veux-tu que je reformule la question?”. f) Élargir le système: Lorsque les gens sont en crise, ils ignorent généralement les autres personnes qui peuvent les aider. L’élargissement du système consiste à rechercher le soutien de tout système social entourant une personne. Cela commence généralement par la famille immédiate, puis, si nécessaire, par la famille élargie et enfin par tous les autres systèmes. g) Externalisation: Lorsque les enfants, les adolescents ou les jeunes ont un problème ou un mauvais comportement, les gens ont tendance à associer le problème ou le mauvais comportement avec eux si fortement que l’enfant, l’adolescent ou le jeune est perçu comme étant le problème. On voit, par exemple, un enfant qui fait pipi au lit est appelé “pipi au lit”, un enfant qui se met à fumer et à boire de l’alcool est désigné comme une mauvaise personne. L’externalisation est donc un moyen de séparer le problème ou le comportement de l’enfant, de l’adolescent ou du jeune.

h) Prendre du recul: C’est une façon de reconnaître l’expertise du client dans certains domaines. Par exemple, après avoir parlé à un enfant, un adolescent ou un jeune pendant environ 30 minutes, un conseiller ne peut pas devenir un expert de la famille ou de la culture. Par conséquent, un bon conseiller prendra une pause et dira quelque chose comme “Comment ces problèmes sont-ils normalement résolus dans ta famille ou dans ta culture”? Cela permet au conseiller de se familiariser avec le mode de vie de son client.

ACTIVITÉ 1: DÉFINITION DU CONCEPT DE CONSEIL (20 MINUTES)

1) Invitez les participants à écrire individuellement sur des cartes, des notes autocollantes ou sur le chat de la réunion la définition du “conseil”.

2) Puis les participants affichent les cartes écrites ou les notes autocollantes sur le mur. Pour une formation virtuelle, partagez l’écran avec toutes les définitions. 3) Demandez aux participants d’aller de l’avant et de lire les définitions.

4) Examinez les différentes définitions fournies. 5) Résumez la discussion à l’aide de tableaux de conférence, de diapositives ou de notes en ligne sur la “Définition du concept de conseil”.

ACTIVITÉ 2: L’IMPORTANCE DU SERVICE DE CONSEIL AUX APPRENANTS (20 MINUTES)

1) Invitez les participants à se mettre par deux ou à se répartir dans des salles de réunion en ligne et de discuter de l’importance de conseiller les apprenants. 2) Invitez quelques binômes à partager leurs réponses avec l’ensemble du groupe. 3) Notez et exploitez les réponses. 4) Résumez la discussion à l’aide de tableaux de conférence, de diapositives ou de notes en ligne sur “L’importance du conseil”.

ACTIVITÉ 3: LES QUALITÉS D’UN BON CONSEILLER ET LES FACTEURS FAVORISANT UN CONSEIL EFFICACE (40 MINUTES)

1) Invitez les participants à réfléchir aux facteurs susceptibles de favoriser un conseil efficace aux apprenants. 2) Inscrivez les réponses sur le tableau de conférence, les diapositives ou le tableau blanc en ligne et traitez-les.

3) Résumez en prenant des notes sur les “Facteurs susceptibles de faciliter un conseil efficace chez les apprenants”. 1) Demandez aux participants d’écrire individuellement les caractéristiques d’un conseiller efficace pour enfants, adolescents ou jeunes personnes en termes de connaissances, d’attitudes et de compétences. 2) Demandez aux participants de se porter volontaires pour échanger sur les qualités qu’ils ont écrites. 3) Analysez les réponses. 4) Résumez la discussion avec des notes sur les “Qualités d’un bon conseiller”.

ACTIVITÉ 4: LES BONNES TECHNIQUES DE CONSEIL (40 MINUTES)

1) Affichez les notes sur les techniques de conseil. 2) Discutez des techniques de conseil avec les participants. 3) Répartissez les participants en 3 petits groupes ou en salles de réunion en ligne. 4) Demandez à chaque groupe de choisir des volontaires pour jouer les rôles suivants : • Conseiller. • Enfant, adolescent ou jeune. • Parent. • Les autres membres du groupe se constituent en observateurs.

1) Demandez à chaque groupe de proposer un scénario et de réaliser un jeu de rôle en utilisant une combinaison de techniques de conseil. 2) Invitez les observateurs à commenter l’utilisation des techniques par le conseiller pendant le jeu de rôle. 3) Demandez à tous les groupes de faire un rapport en plénière et aux observateurs de donner leur avis. 4) Analysez les commentaires. 5) Résumez la session en soulignant l’importance des techniques de conseil aux enfants discutées précédemment

SYNTHESE: Pour terminez l’unité, précisez aux participants que le conseil se constitue en trois parties principales: l’apprenant en danger qui court le risque ou ayant survécu à la VBGMS, le parent et l’autre principal responsable des soins. Le conseil aux enfants, adolescents ou jeunes personnes ayant subi une VBGMS doit être adapté au niveau de développement et aux capacités de chaque enfant, adolescent ou jeune personne. Demandez au groupe de noter trois moyens d’utiliser ou d’appliquer ce que l’on vient d’apprendre et entourez celle qu’e l’on prévoit de faire en premier

RÉFLEXION PERSONNELLE: Les étudiants déplacés ont tendance à être particulièrement à risque et la pauvreté peut également rendre les étudiants vulnérables au stress, aux traumatismes et à leurs effets négatifs sur la santé mentale, ce qui peut entraîner des difficultés de comportement (Blitz et al., 2016). L’APS est essentiell pour ces apprenants, mais elle permet également de renforcer les survivants de VBGMS et leurs parents face aux défis auxquels ils sont confrontés et garantit leur participation active pour faire face aux difficultés

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