laprofession
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Arnold Puech d’Alissac, administrateur de la fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (fNSeA)
Florence Pradier, directrice générale de la Coopération agricole
Frédérique Lehoux, directrice générale du geco
La restauration collective lance un cri d’alarme tous les maillons de la filière – agriculteurs (la Coopération agricole, fNSeA), transformateurs (geco), distributeurs (Cgi) et opérateurs (restau’Co, SNrC, SNerS) –, demandent une revalorisation urgente des budgets de la commande publique. leurs représentants témoignent. SAbiNe durANd
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epuis cinq ans, la restauration collective l’agriculture. tout en rappelant que dès 2018, sur le dans son ensemble est engagée dans les même Salon de l’agriculture, ils en avaient déjà appelé impératifs de transition écologique et officiellement « à une commande publique respon« pour tendre vers les objectifs de la loi sable », donc avec des moyens à la hauteur des exigenEgalim, applicables depuis le 1er janvier ces. Car monter en gamme a forcément un coût ( + 30 à 2022, à savoir intégrer dans la commande publique 50 % pour les fruits et légumes bio selon interfel, 50 % de produits durables, ou sous signe + 12 cts pour les six œufs label rouge, d’origine ou de qualité, dont au minimum etc.). et avec, par exemple en scolaire, un 20 % de produits bio, dans l’objectif de coût matière bloqué en moyenne à soutenir également les filières agricoles millions de personnes 1,80 €, « il manque 20 centimes par françaises », nous expliquent de concert assiette après avoir éliminé le gaspillage fréquentent la ses représentants à quelques jours de restauration collective alimentaire » ; « et 1,80 € ça n’est déjà pas leur conférence commune au Salon de énorme pour rémunérer l’ensemble des au quotidien
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Néorestauration 605 - Mars 2022