L’HEURE DE l’hibernation A SONNÉ Mélanie Trinkwell, créatrice d’espaces intérieurs, Mwell Studio
Maison de Vacances
Un doux programme d’hibernation s'annonce dans nos maisons. Plus que jamais, ces sanctuaires nous protègent, nous portent, nous consolent, nous apportent une nouvelle énergie - de l'ordre de celle que l'on éprouve lors d'une profonde respiration à la fin d'un cours de yoga, vous savez ? Ceux qui savent, savent ! Faut-il pour autant s’isoler du reste du monde pendant plusieurs mois ou s'agit-il juste de prendre soin de soi et, par extension, de sa maison ? Réponse en deux temps : 1) comment s’ancrer dans sa maison et 2) comment la réchauffer (au sens propre comme figuré) avec l’hiver qui s'approche à pas feutrés ?
S’enraciner Le bois est un excellent fil conducteur à distiller dans votre intérieur si celui-ci manque de relief et de chaleur ; un souci que l’on rencontre dans bon nombre de maisons contemporaines où toute l’histoire est encore à écrire… Le bois, fiable et solide, permet immédiatement cet enracinement dans les lieux. Si votre maison n'a pas la chance d’avoir des poutres apparentes, une table basse, une armoire ou une menuiserie en bois apporteront une valeur sensorielle similaire. Pour obtenir la texture la plus instinctive et brute de ce matériau,
optez pour une finition qui laisse transparaître les imperfections naturelles et le grain : ces marques donneront du caractère et de la sensualité, sans oublier une touche d'authenticité.
Laisser parler les murs Les murs peints à la chaux ou à l'argile créeront instantanément un rendu naturel et tactile. Ce type de finition terreuse est une merveilleuse alternative à la peinture, surtout si vous aimez les intérieurs chaleureux et
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minimalistes : en particulier si vous souhaitez construire une harmonie visuelle homogène. Pourquoi ne pas les mettre en valeur avec un tapis ancien ou une tenture contemporaine ? Accrocher une œuvre textile au mur aura le même « effet bœuf » que de poser un tapis au sol : comme diraient les Inconnus, on aime « vachement beaucoup » !
Entrer dans la lumière S'il est clair que l’on ne va pas « toucher » la lumière, on peut sans nul doute ressentir sa présence. Souvenez-vous
