Le Capsule - Décembre 2021 by Le Capsule

IMPL IQ U E Z -V O U S A U C A P S UL E Nous sommes toujours à la recherche de collaborateurs.trices et de membres afin d’agrandir notre équipe! Consultez à droite les différentes implications possibles et n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

COLLABORATEUR/ COLLABORATRICE CONCOURS DE DÉCEMBRE Pour souligner l’approche du temps des fêtes, le Capsule a offert la chance aux étudiant.e.s de gagner une carte-cadeau de 25$ de la boutique Renaud-Bray.

Vous voulez écrire sur un sujet relié ou non à la pharmacie? Envoyez-nous votre article, sans limite de mots! Notre équipe se chargera de la correction et de la mise en page pour vous.

Pour participer au tirage, il fallait répondre à la question : « Quel est le meilleur et/ou le pire cadeau que tu aies reçu? »

Si vous voulez voir les réponses des étudiant.e.s, rendezvous à la page 39.

28 JANVIER 2022

Date de soumission des articles pour le prochain numéro

MEMBRE Impliquez-vous dans l’équipe du journal en assistant aux réunions, en prenant part aux décisions pour la conception de chaque numéro, et pourquoi ne pas occuper un des postes suivants : Chroniqueur/Chroniqueuse Illustrateur/Illustratrice Correcteur/Correctrice Journaliste et autres !

Communiquez avec nous ou envoyez vos articles au journalcapsule@gmail.com

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

TA BLE D E S M ATI ÈRE S

L’ÉQUIPE DU CAPSULE RÉDACTRICE EN CHEF : Pénélope Legault MISE EN PAGE : Pénélope Legault

0 4 ÉDITORIAL 0 5 MOT DE LA FACULTÉ 0 7 MOT DU PRÉSIDENT

PAGE COUVERTURE : Èvelyne Corbeil HOROSCOPE : Emma Legault RÉVISION ET CORRECTION : Anne-Sophie

QUOI DE NEUF À L’AÉPUM

PODCAST « EN VENTE LIBRE »

LETTRE OUVERTE À HÉMA-QUÉBEC

CAPSULE QEP

Savard-Lyth, Loïc Gagliardi, Marie-Lou Ouimet,

BÉNÉVOLAT DU TEMPS DES FÊTES

Maxime-Olivier Beaulieu, My Tien Pham, Sissy

PHARMACIEN À TEMPS PLEIN

Lee, Sophia Groghué, Thierry Nader, Valérie St-

FILET DE SÉCURITÉ

Cyr et Pénélope Legault.

LITTLE CHILDREN UNDER THE SNOW

PHARMACTUALITÉ

DÉSINVESTISSEMENT DE L’UDEM

RÉSEAUX SOCIAUX

CONCOURS DE NOËL

Facebook : Le Capsule

CAPSULE VERTE

Instagram : @capsule.udem

CAPSULE ÇA VA

ORDONNANCE MAL FOUTUE

MOT CROISÉ

REMISE EN POTS

HOROSCOPE

Lapierre, Catherine Martin, Christine Phung, Edmond Semana, Iliya Dmitriev, Imène OuldRamoul, Julie Leboeuf, Keffrey He, Léa-Mei

Issuu : issuu.com/lecapsule Carrd : lecapsule.carrd.co Vous pouvez également retrouver les numéros du Capsule sur StudiUM dans la section AÉPUM.

Les textes sont signés et représentent l’opinion de leur.s auteur.e.s. Le Capsule, de même que l’association des étudiant.e.s en pharmacie de l’Université de Montréal, n’endosse pas nécessairement les opinions exposées. De plus, la reproduction d’un ou des textes est acceptée sous la seule condition que la provenance soit inscrite sur la copie. Les textes et commentaires peuvent être envoyés à l’adresse courriel du Capsule : journalcapsule@gmail.com. Association des étudiant.e.s en pharmacie de l'Université de Montréal

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Décembre 2021

DÉCEMBRE 2021 – LE CAPSULE – 3

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

ÉDITORIAL PA R PÉN ÉLO PE LEGAULT (III) Jeudi après-midi, 15h38 Il a presque fallu que je me mette une alarme pour me rappeler d’écrire mon éditorial. N’ayez crainte, ce n’est pas que le journal m’était sorti de la tête (je ne serais pas capable même si j’essayais), mais plutôt que j’ai la tête inondée ces temps-ci. Suis-je la seule qui se sent ainsi? L’étude, les dates de remise, les achats du temps des fêtes, l’organisation des partys avec famille et ami.e.s ; tout m’a envahi d’un seul coup, sans que je ne m’y attende. La fin de session cogne à ma porte alors que j’essaie de dormir encore quelques minutes. Par contre, la grande absente de tout ce tourbillon est la motivation. Et lorsque je la trouve, elle ne reste pas présente bien longtemps. Elle a déjà commencé à cuisiner des biscuits au pain d’épices et à décorer ma chambre de lumières et couronnes de Noël. J’aurais aimé vous parler d’autre chose que de la fin de session, mais ce serait ignorer l’éléphant

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qui se trouve dans la pièce. Les fins de session ne sont pas de tout repos, mais j’espère que vous réussirez à prendre du temps pour vous malgré tout. Il est important de s’arrêter, ne serait-ce que quelques instants. Il faut aussi prioriser ce que l’on a à faire et ne pas se mettre trop de pression. Comme mon père me dit souvent : « Trouve les gros morceaux, et concentre-toi là-dessus. » Cela dit, malgré toute notre bonne volonté, il arrive de ne pas se sentir à notre top et de ne pas réussir comme on le souhaiterait. Je ne le répéterai jamais assez, mais n’hésitez pas à demander de l’aide ou à en parler autour de vous. C’est normal d’avoir des bas, la FAÉCUM en a même fait une campagne de sensibilisation cette année, c’est dire! Vous verrez, malgré que la fin de session soit un thème récurrent dans ce numéro, il se veut aussi une célébration du temps des fêtes qui est à nos portes. Eh oui, la beauté de la fin de session, c’est qu’elle est suivie d’un court mais

ô combien mérité congé. Dans ce numéro, l’équipe du Capsule souhaite comme toujours vous faire découvrir notre future profession. Petit bonus de ce numéro, il se penche aussi sur différentes initiatives étudiantes comme le podcast « En vente libre », la lettre ouverte pour Héma-Québec et les implications bénévoles possibles durant le temps des fêtes. Je vous invite à parcourir les prochaines pages et à lire les articles qui vous intéressent. C’est un beau moment de détente (ou de procrastination, c’est au choix). Je ne vous retiens pas plus longtemps. Bonne lecture, bonne fin de session et passez de joyeuses Fêtes!

Pénélope Legault Rédactrice en chef

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

MOT DE LA FACULTÉ

Déjà décembre

PA R N ATH ALIE LETARTE Il neige dehors. Les trottoirs sont blancs et glacés. Il fait noir dès 16h30. L’automne achève et l’hiver approche à grands pas feutrés. Mais la neige, le temps plus frisquet et le vent entraînent aussi avec eux les pages du iCal. Ça y est, nous sommes à la quinzième page. Il n’en reste que deux! Pas les plus faciles me direz-vous, j’en conviens. Mais la fin du trimestre arrive à grand pas, on ne lâche pas! On s’accroche et on s’encourage en voyant la ligne d’arrivée. Il y a quatre mois à peine, vous franchissiez enfin les portes du S1-151 en vrai! Certain.e.s pour la première fois, d’autres depuis plus d’un an et demi. Quel plaisir ce fut pour moi de vous voir et de

vous parler en personne, en trois dimensions! Après des mois collés devant nos écrans, quel grand changement que de discuter avec nos ami.e.s et collègues, sans délai, ni écrans figés, saccadés ou flous. Du vrai direct, de la vraie vie! Le corps professoral était aussi très content de pouvoir discuter avec vous et de partager ses passions et ses connaissances. Je vous confirme que c’est bien plus stimulant de voir deux cents paires de yeux que vingt-cinq pastilles grises. Beaucoup plus clair aussi pour voir dans vos yeux les sourires et parfois… des points d’interrogation! (J’avoue quand même m’ennuyer de vos amis chats et chiens qui agré-

mentaient nos rencontres). Merci d’avoir participé aux cours cet automne comme vous l’avez fait! Cela nous a fait un grand bien à nous aussi. J’en profite pour vous remercier sincèrement d’avoir suivi les règles sanitaires avec professionnalisme et diligence. Nous n’avons pas eu d’éclosion à la Faculté, et ce, grâce à vous tous et toutes. Souhaitons-nous que l’hiver se déroule de la même façon, sans trop d’Omicron! Cette année, décembre amène avec lui deux événements dignes de mention qui ont souvent été reportés à cause de « on sait quoi ». La Cérémonie des sarraus pour les étudiants et étudiantes de 1ère année du QeP et du Pharm. D.

« La fin du trimestre arrive à grand pas, on ne lâche pas! On s’accroche et on s’encourage en voyant la ligne d’arrivée. »

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aura lieu dans l’Agora le 10 décembre. Considérant les mesures sanitaires et le nombre restreint d’invités possibles, l’événement se déroulera en personne pour les étudiants et les étudiantes seulement. La cérémonie sera transmise en ligne et en direct pour les parents, ami.e.s et invité.e.s. Pour « les anciens et les anciennes », vous pourrez ainsi voir vos collègues recevoir fièrement leur sarrau tout neuf lors de ce moment solennel. Les étudiants et les étudiantes de 1ère et 2ème année du BSBP ainsi que ceux et celles de 2e année du Pharm. D. auront leur cérémonie à l’hiver. De plus, le 17 décembre, se déroulera au Palais des congrès la Collation des grades pour tous les finissants et toutes les finissantes de la faculté ayant terminé en 2020 et 2021. Une superbe façon de finir la session en s’inspirant des efforts soutenus de vos collègues et en soulignant leur succès!

Je souhaite sincèrement vous féliciter pour une autre session bien remplie. Vous avez fait preuve encore une fois d’une grande capacité d’adaptation et également de résilience… ce mot qui résume bien notre force à rebondir face aux épreuves de cette pandémie, et ce, chacun et chacune à notre façon. Soyez tous et toutes assuré.e.s que les efforts que vous avez déployés ne sont pas passés inaperçus.

hauteur de vos aspirations, remplie de santé, de bonheur et de succès. Bonnes vacances!

Nathalie Letarte Vice-doyenne aux études en pharmacie et à la vie étudiante

Il ne me reste maintenant qu’à vous souhaiter mes vœux les plus sincères pour la période des fêtes. Que vos vacances soient remplies de tout ce qui vous fera plaisir : repos bien mérité, petites gâteries sucrées, temps de qualité passé avec vos proches, après-midi à jouer dans la neige suivie d’un chocolat chaud extra guimauves, cinéma et popcorn en pyjama, mais surtout, pas de Studium. Je vous souhaite une année 2022 à la

« Je souhaite sincèrement vous féliciter pour une autre session bien remplie. Vous avez fait preuve encore une fois d’une grande capacité d’adaptation et également de résilience. »

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MOT DU PRÉSIDENT PA R O LIVIER LAN DRY (III) Bonjour tout le monde ! J’espère que vous vous portez tous et toutes bien en ce début de mois de décembre assez froid et aux soirs qui arrivent (beaucoup trop) rapidement. Nous sommes déjà au mois fatidique, le mois des finaux, et je désire tout d’abord vous souhaiter une bonne chance dans vos examens. Je veux avant toute chose parler d’une des nouvelles de l’heure : le fameux variant Omicron. Comme vous l’avez peut-être lu, ce nouveau variant est assez inquiétant dans la mesure qu’il a une quantité surprenante de mutations. Présentement, nous ne savons pas ce qui va arriver, nous n’avons aucune idée de comment la gestion de la pandémie changera, si elle change. Je sais que certains et certaines ressentiront beaucoup de stress par rapport à toute cette incertitude, mais je veux vous rappeler qu’il y a des ressources à la Faculté pour vous aider (n’hésitez jamais à nous demander de l’aide pour trouver ces ressources). Je

veux vous assurer que l’association travaille et travaillera extrêmement fort afin de toujours s’assurer que vos besoins soient comblés. Vous pouvez toujours écrire à moi ou l’une des autres exécutantes pour vos questions, vos inquiétudes, vos problèmes d’ordre académique et/ou personnels, ou simplement pour discuter si l’envie vous vient. Nous sommes là pour vous, et ça nous fait toujours immensément plaisir de vous aider. Le mois de novembre a été assez difficile pour plusieurs personnes, et je veux féliciter tous ceux et celles qui ont réussi à passer au travers de ce mois, peu importe les obstacles qu’ils et elles ont pu surmonter. Le programme dans lequel nous étudions n’est vraiment pas facile, et je vous invite à prendre du temps pour prendre soin de vous. Je vous invite à détacher vos yeux de vos écrans pour prendre quelques minutes pour vous, avec ou sans les per-

sonnes qui sont si précieuses dans vos vies. Vous méritez de vous arrêter, de respirer. Je veux spécialement prendre le temps de souligner les membres de votre association étudiante, qui vivent bien souvent des événements qui passent inaperçus, mais qui continuent toujours de persévérer et d’en faire plus pour la vie étudiante. Je veux vous remercier pour votre travail, votre bénévolat et pour tous les efforts que vous mettez dans vos implications, études et vies personnelles. Bonne chance pour vos examens, et passez un joyeux temps des fêtes! Love you all Olivier Landry Président de l’AÉPUM

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QUOI DE NEUF À L’AÉPUM « L’AÉPUM représente l’ensemble des étudiant.e.s du doctorat de premier cycle en pharmacie, du baccalauréat en sciences biopharmaceutiques et du programme de qualification en pharmacie de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. L’association vise notamment à soutenir les étudiant.e.s dans leur développement professionnel, éducatif et social, afin que tous et toutes deviennent des professionnel.le.s accompli.e.s, proactifs.ves et ayant à cœur l’avancement et l’évolution du domaine de la pharmacie. » (aepum.info, décembre 2021)

AÉPUM exécutif Olivier Landry, président de l’AÉPUM QUOI DE NEUF • Finalisation de la lettre d’Héma-Québec (que vous pouvez d’ailleurs lire dans Le Capsule à la page 17) et début de la distribution avec les associations étudiantes afin de les faire signer. Le but est d’avoir le plus de signatures possible avant la fin du mois de janvier 2022. • Participation aux rencontres des Cérémonies du 20e anniversaire du Cercle des Doyens en compagnie de plusieurs membres de votre conseil exécutif. • Joyeux temps des fêtes ♥︎

Anne-Sophie Lapierre, chargée aux affaires internes QUOI DE NEUF Joyeux temps des fêtes à tous et à toutes ! • Tout comme vous, j’attends avec impatience l’arrivée de ma commande de vêtements. :) Je croise les doigts pour qu’on les reçoive durant le mois de janvier. • Le Comité Ça Suffit travaille sur l’organisation du mois de l’histoire des Noir.e.s, qui est en février. Si ce projet vous intéresse, faites-moi signe. • Je continue de représenter vos intérêts auprès de la Faculté lors des conseils de Faculté, qui ont lieu tous les mois.

Manel Nedjari, VP et chargée aux affaires externes QUOI DE NEUF • Le MTP (Mémoire de la transformation du programme) est presque fini! J’ai bien hâte de vous le présenter :)

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• Le dernier PharmActualité de la session, celui du mois de décembre, est sorti! • Participation à de nombreuses instances avec la FAÉCUM (conseils centraux et conseils socio-politiques) et le comité EDI de la Faculté. • Joyeux temps des fêtes! Profitez-en bien.

AÉPUM consultatif Chloé Brochu, présidente du Comité Vert QUOI DE NEUF À quoi ressemblent mes tâches durant la session en tant que présidente du Comité Vert ? • Trouver des partenaires pour offrir des produits aux étudiant.e.s lors d’évènements et des rabais. • Communiquer avec des entreprises écologiques pour organiser des conférences en lien avec la pharmacie. • Écrire des astuces vertes chaque semaine pour l’infolettre. • Écrire des capsules vertes pour le journal étudiant. • Organiser des ateliers de fabrication et des concours. • Faire des recherches pour vous faire découvrir des informations intéressantes et pertinentes. • Répondre aux demandes des étudiant.e.s telles que l’ajout de compost (une démarche qui demande beaucoup de temps). En espérant que vous appréciez ce que le Comité Vert vous a proposé durant la session d’automne; c’est un plaisir de travailler fort pour vous faire découvrir l’éco-responsabilité !

Maude Bourgault, présidente du Comité Humanitaire QUOI DE NEUF À venir pour le Comité Humanitaire : Regroupez votre gang parce qu’il est possible que notre implication soit de retour chez Nez Rouge cette année. Il s’agit de l’organisme qui donne un service de raccompagnement pour les personnes ayant consommé trop d’alcool pour conduire. Surveillez les publications sur Facebook de ma part. Le Guide du gentil lutin devrait être publié de nouveau cette année. La lecture de ce guide vous permettra de rendre vos fêtes plus douces. Si jamais le comité vous intéresse, n’hésitez pas à m’écrire.

Pénélope Legault, rédactrice en chef du Capsule QUOI DE NEUF L’équipe du journal profitera du temps des fêtes pour relaxer et penser à de nouvelles idées pour les numéros de l’année 2022. Nous vous invitons à faire de même, soit de prendre du temps pour décrocher et de nous écrire pour nous partager vos idées! Je suis aussi très contente de vous présenter la première Capsule QeP faite en collaboration avec le représentant du QeP pour l’année 2021-2022, Edmond Semana. Rendez-vous à la page 22 pour lire son témoignage.

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Petit rappel qu’il y a toujours de la place pour vous si vous souhaitez écrire dans le journal ou vous joindre à notre équipe. Il n’est jamais trop tard! De plus, une façon simple (et payante) de vous impliquer dans le journal est de participer aux concours.

Alex Fong, représentant de la FIEP QUOI DE NEUF Joyeuses fêtes à tout le monde! Quelques mises à jour : • Ces dernières semaines, j’ai contacté différentes pharmacies communautaires pour savoir si elles sont intéressées à accueillir des étudiant.es internationaux pour le programme SEP. Si votre pharmacie est intéressée à participer au programme, n’hésitez pas à me contacter! • Notre comité s’occupe aussi de regrouper les personnes qui se sont inscrites pour le SEP à l’été 2022. Nous allons bientôt finaliser les inscriptions ( P.-S. : vous avez jusqu’au 31 décembre pour vous inscrire) et faire le groupe Messenger, donc ça se concrétise! • Bientôt, il sera temps d’annoncer les inscriptions pour les congrès internationaux 2022, donc j’ai très hâte de vous partager ça! • Petit mot d’encouragement : ne lâchez pas!! C’est presque fini!! Moins de trois semaines à faire!!

Inès Belamri, CVE junior QUOI DE NEUF Du côté de la vie étudiante, Caroline et moi avons fait de notre mieux pour vous organiser des activités socioculturelles diversifiées et amusantes! Dans les dernières semaines, nous nous sommes majoritairement occupées de l’organisation des cours de RCR pour les étudiants du Pharm. D., de la MPA et du QeP. La session a beau arriver à sa fin, il reste tout de même un évènement à ne pas manquer : le party de fin de session du 22 décembre. On vous y attend pour célébrer la fin de cette première session de retour en présentiel ; le lieu sera dévoilé sous peu et vous ne voulez pas manquer ça! Nous sommes en préparation pour la session d’hiver, donc si certaines activités vous ont plu, ou si vous aimeriez que nous organisions une activité particulière lors de la prochaine session, n’hésitez pas à nous donner vos propositions :)

10 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2021

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MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES (corrigé)

DÉCEMBRE 2021 – LE CAPSULE – 11

LE CAPSULE, VOLUME 44, NO. 3

ENTREVUE AVEC GABRIELLE CATAFORD & GABRIELLE FISET, PRÉSIDENTE ET TRÉSORIÈRE DU COMITÉ CÉPPUM

PAR CATHERINE MARTIN (III) 12 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2020

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Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, c’est quoi le comité CÉPPUM? Gab C : Le comité CÉPPUM, c’est le Comité des Étudiant.e.s engagé.e.s envers la Pratique de la Pharmacie de l’Université de Montréal. Dans le fond, la grande mission du CÉPPUM c’est de promouvoir le rôle des pharmacien.ne.s, autant dans la communauté qu’auprès des étudiant.e.s en pharmacie. On fait donc plein d’activités pour montrer l’impact des pharmacien.ne.s et sensibiliser la population, d’où les vidéos du « Coach du médicament » qu’on avait faites l’an passé (et qu’on compte aussi refaire cette année avec d’autres sujets!) Vous pouvez d’ailleurs consulter toutes les vidéos créées par le CÉPPUM en inscrivant « Coach du médicament » dans la barre de recherche Youtube. D’où est venue l’idée de créer un podcast? Gab C : En fait, j’ai eu l’idée l’année passée, alors que je venais de finir les vidéos du « Coach du médicament ». J’ai vraiment eu du plaisir à les faire, de A à Z, autant créer les vidéos qu’être actrice ou derrière les caméras. Cela a vraiment concrétisé ma passion ! Je me suis donc demandée, « comment je fais pour aller encore plus loin? » J’écoutais un podcast un soir, quand j’ai eu un déclic. C’est

tellement le fun de s’informer de cette façon, et ça n’existe pas un podcast accessible à tous.tes où les pharmacien.ne.s ont le micro. J’ai toujours trouvé qu’il n’y avait pas assez de pharmacien.ne.s dans la sphère publique; on a Olivier Bernard qui vulgarise beaucoup, Diane Lamarre qui est passée à TVA durant toute la pandémie… mais c’est encore peu. Donc je me suis dit : voilà une idée! De montrer que les pharmacien.ne.s, ce ne sont pas juste des personnes qui distribuent des pilules. On a un rôle clinique, et on est aussi capable de parler de santé sans parler de médicaments. Mon but avec ce podcast? C’est que mes frères l’écoutent et qu’ils se disent : « j’ai tellement appris de choses », alors qu’ils ne sont pas dans le domaine de la santé. D’où vient le nom du podcast « En vente libre » ? Gab C : Drôle d’anecdote par rapport à ça; Plus rien n’avançait. Le projet stagnait parce qu’il nous manquait le nom! À ce moment-là, je me suis dit : « C’est terminé. Vendredi c’est la date limite pour choisir, peu importe ce qu’on a comme idée. Au pire c’est mauvais, mais on s’en fout, faut que ça avance. » On pense, on pense. Pas trop d’idées, celles qu’on a sont poches. Après le cours du jeudi, Étienne, Gab, Lau et moi on marche vers le métro. Là je leur

dis : « C’est demain le deadline. On doit s’arrêter. On dit n’importe quoi, tout ce qui nous passe par la tête. » On commence à lancer des idées, que ce soit en lien avec la pharmacie ou non. Étienne, lui, est sur Internet, où il tape « les mots les plus populaires en pharmacie ». Je lui demande : « Étienne, t’as pas d’idée, toi? ». Et lui qui me répond : « ben franchement, tu ne vas pas nommer ton podcast “en vente libre”. » C’est à ce momentlà qu’on s’est dit que c’était vraiment une bonne idée en fait! On a tous trippé sur ce nom, on y a vu l’occasion de faire des liens avec l’accessibilité qu’on voulait intégrer pour le podcast... C’était parfait. Quelles ont été les étapes pour créer votre podcast? Les débuts Gab F : Je me rappelle quand tu nous avais lancé l’idée cet été Gab, j’avais commencé à regarder sur Internet comment faire un podcast. C’est quand même nébuleux ce que tu trouves en ligne, ça parle de flux RSS et d’autres choses du genre. J’étais devant l’ordi, en train de me dire « Quessé ça?! ». Gab C : Exact, au début on regardait comment faire sur Internet. Mais il n’y a pas de manuel d’instructions pour ça… il n’y a pas de bonne façon de faire, ou quelqu’un qui va le faire de la

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même manière. C’est beaucoup d’essais et erreurs. En gros, tu te lances dans un projet que tu n’as aucune idée comment bâtir. J’avais envoyé un courriel à Nicolas Dugré, créateur du podcast le Pharmascope, pour avoir des pistes d’idées et pour savoir comment il avait créé son podcast. J’étais prête avec ma liste de questions à notre rencontre. Il m’a expliqué comment faire, que mon podcast devait être host par une plateforme. Ça m’a permis d’avoir une meilleure idée sur comment s’enligner. Un de ses premiers points, c’était de faire attention à l’aspect légal ce à quoi j’avais même pas pensé! On a commencé à faire une liste de priorités. 1. Ça nous prend un avocat On a rencontré un avocat de l’Université de Montréal pour nous aider à rendre tout ça légal. On n’est pas des professionnelles de la santé (encore), on a pas de licence, pas d’assurance. Les pharmacien.ne.s qui parlent dans les médias paient pour une assurance spéciale pour véhiculer l’information au grand public, et ce, pour éviter les recours - chose que je ne savais pas avant de faire

le podcast! L’avocat nous a aussi bien éclairées par rapport au titre. Il ne fallait pas qu’il y ait autre chose qui ait le même nom, nulle part ailleurs. Puis, on a repensé notre podcast ; notre invité.e sera l’expert.e, nous on est là seulement pour guider les discussions, ce qui rend le tout légal. 2. Il nous faut de l’équipement L’équipement, la salle… ça coûte vraiment cher des micros! Tu ne peux pas juste faire ça avec tes airpods, ça prend des micros de bonne qualité. Je suis quelqu’un de très perfectionniste, je ne voulais pas que ça sonne comme dans une canne! C’était un grand défi. Comment on a trouvé la salle? J’écoutais le Sans Filtre Podcast. Au début, dans les commandites, ça dit quelque chose comme : « vous avez une idée de podcast en tête, mais vous n’avez pas de façon de le tourner? Le studio SF loue son studio pour faire des podcasts…» J’étais comme VOILÀ! Voilà comment je vais faire mon podcast. J’ai tout arrêté, je cherchais les prix. Je texte à Gab : « le studio SF, c’est là qu’on va faire notre

podcast. C’est pas cher, c’est professionnel, pas besoin d’acheter de micro, le montage est fourni - on fait ça. » J’étais tellement contente, ça en valait la peine! On envoie un courriel au studio SF, puis on fait une réunion Zoom avec PH Cantin qui dirige le Sans Filtre Podcast. On lui parle de notre idée (et encore une fois, on arrive avec notre liste de questions). Il nous a beaucoup aidées en nous faisant penser à plein de détails, comme la musique et le logo.

3. La musique Première chose à laquelle je pense quand il me parle de musique, c’est Lau (Laurie-Anne Monton, étudiante en 3e année). Lau chante, et elle connait plusieurs personnes qui font de la musique. PH nous parle de banques de chansons libres de droits que tu peux acheter pour 15$, mais tant

« Mon but avec ce podcast? C’est que mes frères l’écoutent et qu’ils se disent « j’ai tellement appris de choses », alors qu’ils ne sont pas dans le domaine de la santé. »

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« Au début on regardait comment faire sur Internet. Mais il n’y a pas de manuel d’instructions pour ça… En gros, tu te lances dans un projet que tu n’as aucune idée comment bâtir. » qu’à payer 15$ pour quelqu’un que je ne connais pas… J’ai donc demandé à Lau si elle serait intéressée à faire la musique du podcast. Elle a dit oui! Elle a des amis qui venaient de commencer une compagnie de maison de disques qui ont aussi embarqué dans l’idée. La musique part de là. 4. Contacter les invités Trouver des invité.e.s, c’est un essai à chaque fois. Tu tombes dans la boîte de courriels de quelqu’un, il ou elle ne va peutêtre pas te répondre. Ma mentalité, c’est qu’au pire, je me fais dire non. Ça ne va pas me faire perdre confiance en mon idée pour autant. Donc j’ai essayé. Une chance! Tous ceux et celles qu’on a contacté.e.s jusqu’à maintenant ont accepté! 5. Au final, c’est un melting pot Il y a tellement d’étapes. C’est difficile de te donner des étapes 1, 2, 3 parce qu’en vrai, tout se fait en même temps. Tu ne peux pas dissocier une étape d’une autre. Depuis qu’on a commencé à travailler là-dessus cet été, le projet est omniprésent dans ma tête. Je suis dans un cours, le prof dit quelque chose qui m’accroche, ça me donne des idées. J’embarque

dans l’auto, j’entends quelque chose à la radio, même chose. C’est toujours présent. Ce n’est pas devenu anxiogène, je veux juste que ce soit de très bonne qualité. J’ai donc pensé à tout en même temps : le logo, la musique, le nom, les invité.e.s. Tu essaies tant bien que mal de créer par toimême, et tu rencontres des gens qui t’aident, qui t’enlignent un peu plus. Comment trouvez-vous vos invité.e.s? Gab F : On les a choisis par sujet au début. Je me rappelle qu’on était chez toi, Gab, ta mère était là. On lançait des idées de sujet qui nous intéressaient, ta mère en donnait aussi. Après, on associait. Par exemple, on a considéré que Bertrand Bolduc, l’invité de notre premier épisode, était le meilleur pour parler des nouveaux rôles du pharmacien. On a fait ça pour tous les sujets. Cela a un peu changé en cours de route, mais au moins on avait une base. Êtes-vous satisfaites du premier épisode avec Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des Pharmaciens du Québec, sorti le mercredi 24 novembre passé? Gab F : Honnêtement, j’ai vrai-

ment été surprise! Ça dépasse mes attentes en termes de qualité et de professionnalisme. Je pense qu’au final on parle bien, et l’invité était super intéressant. On dirait pas que c’est notre premier podcast, mais ça l’est! Gab C : Je disais avant que ça sorte : « si j’ai 10 auditeurs, et que ces 10 là aiment mon podcast, je serai heureuse ». Cela a clairement dépassé mes attentes. En moins d’une semaine on est déjà rendu à environ 600 personnes qui ont écouté le podcast, toutes plateformes mises ensemble.

Quelle est votre vision pour ce projet? Pensezvous continuer après cette année? Gab C : On compte diffuser un épisode chaque mercredi aux deux semaines. On en a déjà quatre d’enregistrés, et quatre

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autres le seront en janvier. Il reste juste à trouver d’autres invité.e.s par la suite. Mais inquiète-toi pas, ce ne sont pas les idées qui me manquent!

c’est beaucoup de connaissances qui s’ajoutent. On rencontre aussi plusieurs pharmacien.ne.s, ça nous donne des exemples à suivre!

Gab F : On a parti le projet dans le comité. C’est sûr qu’il faut respecter le budget et que ça concorde avec tous les autres projets qu’on veut faire, mais en ce moment ça va bien de ce côté. Comme on a dit tantôt,les prix sont très abordables au studio, donc on n’aura pas de problème à filmer les épisodes qu’on avait prévus pour l’année. C’est sûr qu’on en fait jusqu’à la fin de notre mandat du CÉPPUM. Après, je pense que ça nous tente de continuer, mais il reste à voir avec le temps si nos chemins se séparent, et si on réussit à trouver des moments communs pour tourner le tout. On verra!

Gab C : Pour ma part, je pense que le podcast m’a beaucoup apporté. Oui, c’est vrai qu’il y a les connaissances, mais ça m’a aussi permis de voir que je suis capable de faire quelque chose de gros, et que ça marche. Ça m’a prouvé que quand t’as une idée, que tu l’aimes et que ça te tient à cœur, vas-y à fond.

Gab C : Je pense que c’est un bel objectif de continuer après, Gab et moi on a pas mal la même vision là-dessus. À voir! Je veux y aller une étape à la fois, je ne peux pas atteindre le sommet si j’ai pas franchi chaque marche. On va commencer par faire l’année, puis on verra! Qu’est-ce que le podcast vous a apporté? Gab F : Premièrement, j’en retiens ce que Gab a dit plus tôt ; quand t’as une idée, n’aie pas peur de la faire. Je pense que c’est quelque chose qui est à retenir pour tout le monde. Deuxièmement, durant le tournage du podcast, on jase, on pose des questions à l’invité,

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jusqu’à aujourd’hui avant de commencer, je me serais dit : « je n’aurai jamais le temps de faire ça! » J’aurais eu peur. J’ai peutêtre été un peu « naïve » pour ce projet par rapport à combien de temps que ça allait me prendre, mais je me suis quand même lancée! Gab F : Je pense qu’on n’a pas vraiment trouvé le temps, on a pris le temps. De mon côté, ça s’est bien passé. Gab m’appelle, j’arrête ce que je fais. J’ai aussi un horaire moins chargé qu’elle - je te le jure, t’aurais regardé son horaire au début, t’aurais pas pu rentrer le podcast là! Physiquement, dans l’application Calendar, t’aurais pas pu fit les petits carrés. Avez-vous quelque chose que vous aimeriez dire à tous ceux et celles qui vont vous lire?

J’ai toujours adoré parler de pharmacie et vulgariser ; j’aime vraiment la communication. Le podcast m’a encore confirmé que je me vois là-dedans plus tard. Ça m’intéresse de parler des nouveaux rôles des pharmacien.ne.s et de vulgariser la santé afin de rendre cela accessible à tous.tes. Question la plus importante : où avez-vous trouvé le temps de le faire? Gab C : Mettons que si tu m’avais montré tout ce que j’avais à faire

Gab C : Merci à tout le monde qui a écouté, mis un j’aime, partagé, et qui a parlé du podcast à quelqu’un! C’est grâce à vous que le projet fonctionne en ce moment et qu’on va pouvoir avoir un impact.

Écoutez-nous chaque mercredi aux 2 semaines sur toutes les plateformes de balados : Apple podcast (Balados), Spotify, Google Podcast. Instagram : enventelibre.podcast Youtube : En vente libre - Podcast

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LETTRE OUVERTE COLLABORATIVE À HÉMA-QUÉBEC

CO-SIGNÉE PAR L’AÉPUM, L’AGEP, L’AEKEPUM ET L’AGÉÉPUM À qui de droit, Le système de santé québécois moderne est un beau modèle où la solidarité sociale sert de valeur première. Cependant, il y existe quelques failles; la discrimination dans notre système de santé et dans l’accès aux soins est un problème qui ne date pas d’hier, mais qui est ressorti dans l’actualité à plusieurs reprises récemment. Ces injustices se transposent dans différentes sphères de la santé, notamment dans le système de don de sang canadien. Quelques articles ont fait surface dans les dernières semaines indiquant le désir de la Société Canadienne du Sang de discuter avec Santé Canada afin de changer le critère d’exclusion de la communauté 2S/LGBTQIA+. Étant la prochaine génération de professionnel.le.s de la santé, il est primordial pour nous d’exprimer notre désaccord avec ce critère imposé par Santé Canada quant au don de sang puisque ces

mesures ont un impact négatif sur les patient.e.s qui en subissent les conséquences, mais surtout pour protéger les communautés qui sont stigmatisées par ces exclusions. Cette lettre ouverte discutera de certaines mesures discriminatoires liées aux conditions d’admissibilité au don de sang, et servira, avec un peu de chance, d’incitatif quant au questionnement que doivent mener Héma-Québec et Santé Canada au sujet de ces mesures stigmatisantes.

Données sur le don de sang Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de mettre la situation actuelle en perspective. Selon le rapport annuel d’Héma-Québec de 2018-20191, 216 639 dons de toutes sortes ont été faits par les Québécois.e.s. En 2019-2020, on parle de 222 470 dons.2 Au Canada, en 2018-2019, ce sont un peu moins de 800 000 dons de sang qui ont été faits et, en 2019-2020, une

légère diminution a été observée.3 Ces chiffres ont grandement chuté au Québec alors que la pandémie était à son apogée. Pour l’année 2020-2021, 206 690 dons ont été récoltés au Québec, quantité la plus basse depuis des années.4 Pourtant, au Québec, nous avons besoin en moyenne de 1 000 dons par jour pour subvenir aux différents besoins des patient.e.s. Ces besoins risquent d’augmenter de manière fulgurante prochainement alors que les chirurgies et différentes procédures nécessitant des transfusions sanguines ont repris depuis plusieurs mois déjà. Nous nous trouvons donc en pénurie de réserve sanguine selon ce qu’on a pu voir dans les médias en octobre dernier.5 Ne serait-ce pas un moment opportun pour rediscuter des critères d’inclusivité au don de sang avec comme objectif d’augmenter la quantité de dons que nous pourrions récolter?

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De quelles mesures parle-t- Critères entourant la com- 53 000 sont déjà sous traitement, munauté 2S/LGBTQIA+ : diminuant le risque d’une transfuon? sion accidentellement contaminée risques et bénéfices Comme vous le savez peut-être, Héma-Québec détient une liste de critères rigoureux qui lui permet de contrôler la démographie des donneur.euse.s ainsi que la qualité des dons de sang. Cependant, nous croyons que certaines mesures s’appuient sur des réalités dépassées et qu’elles n’ont donc plus raison d’être. Tout particulièrement celle-ci : « Un homme dont la dernière relation sexuelle avec un autre homme remonte à 3 mois ou plus peut donner du sang. »6 Cette mesure affecte toutes personnes ayant des appareils génitaux masculins (dont certaines personnes de la communauté trans), regroupant ainsi l’ensemble de la communauté 2S/LGBTQIA+ sous la même définition d’homme ayant des relations avec des hommes. Les prochains paragraphes discuteront de ces mesures particulières, de leurs risques et de leurs bénéfices au plan sociétal.

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La crise du SIDA/VIH des années 80 est un événement médico-historique7 bien connu qui est d’ailleurs la source des mesures préventives créées aux quatre coins du monde pour mettre un frein au don de sang contaminé. Ces mesures ont permis, à l’époque, de sauver bien des vies. Cependant, la démographie de la population affectée par le VIH, les conditions de dépistage des patient.e.s et du sang ainsi que les preuves scientifiques ont grandement évolué. De telles règles, autrefois préventives, ne sont devenues que stigmatisantes et dangereuses au niveau sociétal. En 2018, au Canada, il était estimé qu’environ 62 000 personnes étaient porteuses du VIH. De ces 62 000 personnes, 85% seraient sous traitement et 94% de ces personnes traitées auraient une charge virale indécelable. Ainsi, près de

puisque ces personnes connaissent leur statut VIH positif. De ceux et celles qui restent, seulement 13%, donc environ 8 000 personnes, seraient porteurs et porteuses du VIH, mais ne connaissent pas leur diagnostic.

Selon le CATIE8, un rapport de 2018 montre que 32 000 hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH ou MSM en anglais) vivraient avec cette condition, soit environ la moitié des cas au Canada (≈ 52%). Cependant, un rapport de la Santé Publique du Canada9 démontre qu’environ 1 100 infections étaient de nouvelles infections chez les HARSAHs. Ces chiffres peuvent paraître gros, mais quand on met tout cela en perspective, on observe que le risque est moins grand qu’il ne le paraît. Il est estimé qu’entre 3 et 4%10 de la population canadienne s’identifie

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comme HARSAH selon des données de 2011, ce qui correspond à 1 502 900 personnes dans un bain de 38 millions d’habitants. Ainsi, on peut voir qu’environ 2% des HARSAHs sont atteints du VIH, et qu’environ 0,07% des HARSAHs seront nouvellement atteints du VIH (si on se fie aux données de 2018). Enfin, ce rapport montre qu’il y a une baisse relativement rapide (3% entre 2016 et 2018) des cas de VIH chez les HARSAHs, et montre que les HARSAHs représentent une minorité des cas non-diagnostiqués, vu la sensibilisation importante qui a été faite depuis plusieurs années auprès de cette population. Considérant que la grande majorité des cas de VIH sont diagnostiqués et traités, et considérant les chiffres indiquant les faibles risques d’être nouvellement infecté chez les HARSAHs, nous croyons que les conditions du don de sang empêchant tous les HARSAHs qui ne s’abstiennent pas de donner ne sont pas justifiables. La communauté BTQIA2+, quant à elle, n’a pas été prise en compte explicitement dans les rapports, mais il est raisonnable de considérer qu’ils. elles font partie des données des HARSAHs ou qu’ils.elles font partie d’une catégorie grandement minoritaire des cas identifiés et comptabilisés par la Santé

Publique du Canada. Un autre risque est bien évidemment le passage inaperçu du VIH dans le sang testé. La Société Canadienne du Sang11 indique que leur test d’amplification des acides nucléiques réduit à 9 jours la période de latence sérologique. Cela veut donc dire que si une personne est infectée 9 jours ou plus avant de donner du sang, il sera possible pour le laboratoire de détecter de petites quantités de matériel génétique viral. Ceci réduit encore plus le risque de transmission du VIH de personnes ne connaissant pas leur statut d’infection. Maintenant que vous êtes aux faits des risques de transmission du VIH via le don de sang par les 2S/ LGBTQIA+, il est temps de mettre en lumière les bénéfices sociaux qu’apporterait le remplacement de ce critère. Tout d’abord, une évaluation par l’organisme à but non lucratif Avec notre sang12 reflète que plus de 400 000 nouveaux. velles donneur.euse.s de sang pourraient être apporté.e.s par la communauté 2S/LGBTQIA+. Tous.tes ceux/celles qui sont minimalement au courant de l’état des banques de sang canadiennes savent que ce nouvel apport serait plus que souhaitable afin de satis-

faire aux besoins des patient.e.s. Selon le site d’Héma-Québec, « 1000 dons de sang sont nécessaires par jour ».13 Pourtant, en 2020-2021, le rapport de la même société indique qu’environ 206 690 dons14 ont été faits durant l’année, ce qui n’est pas à la hauteur des besoins. C’est sans parler de certains types sanguins (p.ex. O+) qui sont souvent en plus grande demande vu le plus petit bassin de donneur.euse.s disponibles. De permettre à ce si grand groupe de donneur.euse.s potentiel.le.s 2S/ LGBTQIA+ de donner du sang pourrait non seulement renflouer les banques canadiennes, mais pourrait offrir un coussin supplémentaire aux sociétés de sang canadiennes, particulièrement pour les types sanguins plus rares. L’allègement de ces critères serait une grande victoire dans le combat contre la stigmatisation que vivent les personnes 2S/LGBTQIA+, vu le lien intime qui les lie à l’histoire du VIH. De plus, cet allègement permettrait d’ouvrir une discussion sociétale sur le VIH, et augmenterait par le fait même la sensibilisation de la population à cette maladie. Par ailleurs, des critères de gestion du risque appliqués à tous.tes permettrait de promouvoir la santé sexuelle de tous.tes, en ne pointant pas d’un doigt dégradant les 2S/LGBTQIA+.

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Ce que nous proposons… Nous proposons à Héma-Québec de s’inspirer des pays européens qui ont déjà instauré les changements nécessaires à leur système de don de sang. Ainsi, nous proposons à Héma-Québec de s’inspirer, par exemple, du nouveau questionnaire d’admissibilité du Royaume-Uni afin de créer son propre questionnaire modernisé. Celui-ci permet d’offrir une approche plus personnalisée, en visant les comportements à risque par exemple, au lieu de généraliser tout un groupe, évitant ainsi la stigmatisation de certaines personnes. Plusieurs pays européens, dont l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Pologne et la République Tchèque ont observé que, malgré l’allègement des critères d’accessibilité au don de sang, aucun événement indésirable n’est survenu. Le Royaume-Uni jugeait que les critères étaient scientifiquement non justifiés, s’appuyant sur le fait que les statistiques suggèrent la prudence plutôt que l’interdiction.

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Nous invitons également HémaQuébec à faire pression sur Santé Canada afin de mettre un terme aux mesures discriminatoires que sont ces critères sans fond scientifique réel. Bref, nous les invitons à prendre les mesures nécessaires afin d’accélérer le processus de modernisation des critères d’admissibilité au don de sang, et de faire toute démarche nécessaire afin de réparer des années de discrimination. Ce changement ne doit pas seulement être fait à cause du besoin criant de sang dans les banques de dons, mais bien parce que Héma-Québec reconnaît ses erreurs envers la communauté 2S/LGBTQIA+ et vise à devenir un safe space pour tous.tes. Pour terminer, nous souhaitons ajouter que cette lettre n’a pas discuté de plusieurs autres critères visant certaines populations noires et/ou des travailleur. euse.s du sexe. Cependant, nous espérons que l’ouverture d’une discussion sur les critères d’admissibilité au don de sang servira de tremplin afin d’assouplir

d’autres critères tout aussi discriminatoires et stigmatisants. En tant que futur.e.s professionnel.le.s de la santé, c’est en s’attaquant aux aspects discriminatoires de toutes les sphères de la santé que nous pourrons rendre le système de santé québécois plus sécuritaire, inclusif et diversifié, mais surtout exempt de discriminations.

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Bibliographie 1. Paul Ménard L. (Héma-Québec). The start of a New Era [En ligne]. Montréal (CA): 2019 [Cité le 17 novembre 2021). Rapport no : 20, Disponible : https://www.hema-quebec.qc.ca/userfiles/file/RA-2018-2019/Hema-Quebec_2018-2019_Annual_Report.pdf 2. Paul Ménard L. (Héma-Québec). Every Gesture Counts [En ligne]. Montréal (CA): 2020 [Cité le 17 novembre 2021). Rapport no : 21, Disponible : https://www.hema-quebec.qc.ca/userfiles/file/RA-2019-2020/02/Hema-Quebec_2019-2020_ Annual_Report.pdf 3. Société canadienne du sang. Adaptabilité. [En ligne]. Ottawa (CA). 2020. [Cité le 17 novembre 2021] Rapport no 3. Disponible : https://www.blood.ca/sites/default/files/CBS_AR20_EN_PDF_FINAL.pdf 4. Paul Ménard L. (Héma-Québec). All together for health [En ligne]. Montréal (CA): 2020 [Cité le 17 novembre 2021). Rapport no : 22, Disponible : https://www.hema-quebec.qc.ca/userfiles/file/RA-2020-2021/HQ-RA2020-2021-EN.pdf 5. Florence Morin-Martel. (La presse). Héma-Québec a besoin de 400 dons de plus par jour [En ligne]. Montréal (CA): 2021 [Cité le 17 novembre 2021). Disponible : https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2021-10-14/hema-quebec-a-besoin-de400-dons-de-sang-de-plus-par-jour.php 6. Héma-Québec [En ligne]. Montréal (CA);2021. Critères de qualifications [cité le 17 novembre 2021]; [environ 2 écrans]. Disponible : https://www.hema-quebec.qc.ca/sang/donneur-sang/puis-je-donner/homme-ayant-eu-une-relation-sexuelle-avecun-homme.fr.html 7. Canadian AIDS Treatment Information Exchange (CATIE) [En ligne]. Toronto (CA); N/A. Un historique du VIH et du sida. [cité le 17 novembre 2021]; [environ 8 écrans]. Disponible : https://www.catie.ca/fr/journee-mondiale-du-sida/historique 8. Canadian AIDS Treatment Information Exchange (CATIE) [En ligne]. Toronto (CA); N/A. The epidemiology of HIV in Canada. [cité le 17 novembre 2021]; [environ 9 écrans]. Disponible : https://www.catie.ca/the-epidemiology-of-hiv-in-canada 9. Agence de la santé publique du Canada. Estimations de l’incidence, et de la prévalence du VIH, et des progrès réalisés par le Canada en ce qui concerne les cibles 90-90-90 pour le VIH, 2018 [En ligne]. Ottawa (CA); 2020. Disponible : https://www. canada.ca/en/public-health/services/publications/diseases-conditions/summary-estimates-hiv-incidence-prevalence-canadasprogress-90-90-90.html#s7 10. Agence de la santé publique du Canada. Estimations de l’incidence, et de la prévalence du VIH, et des progrès réalisés par le Canada en ce qui concerne les cibles 90-90-90 pour le VIH, 2018 [En ligne]. Ottawa (CA); 2020. Disponible : https://www. canada.ca/en/public-health/services/publications/diseases-conditions/summary-estimates-hiv-incidence-prevalence-canadasprogress-90-90-90.html#s7 11. Société canadienne du sang [En ligne] FAQ. Ottawa (CA). 2020. [cité le 17 novembre 2021]; [environ 2 écrans] Disponible : https://www.blood.ca/fr/notre-sujet/ressources-pour-les-medias/hiv/faq-test-de-depistage-du-vih 12. With Our Blood / Avec notre sang [En ligne]. Montréal (CA). 2020. Aux boules à mythes. [cité le 17 novembre 2021]; [environ 2 écran]. Disponible : https://avecnotresang.ca/boules-a-mythes 13. Héma-Québec [En ligne]. Montréal (CA); N/A. Dons de sang total [cité le 17 novembre 2021]; [environ 1 écran]. Disponible : https://www.hema-quebec.qc.ca/sang/donneur-sang/types-de-don/don-de-sang-total/index.fr.html 14. Paul Ménard L. (Héma-Québec). All together for health [En ligne]. Montréal (CA): 2020 [Cité le 17 novembre 2021). Rapport no : 22, Disponible : https://www.hema-quebec.qc.ca/userfiles/file/RA-2020-2021/HQ-RA2020-2021-EN.pdf

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CAPSULE QeP AV E C EDMO N D S EMAN A (QeP I)

Quel est ton parcours? Je suis un étudiant de 1re année au QeP. Je viens du Rwanda, un pays de l’Afrique de l’Est. Je suis pharmacien depuis Mars 2008. J’ai travaillé moins d’une année en pharmacie communautaire. J’ai ensuite travaillé six ans pour le Rwanda FDA qui s’occupe entre autres de faire des inspections, l’étude des dossiers et des activités de collaboration avec les agences d’autres pays. Par la suite, j’ai fait une maîtrise en recherche sur la pharmacologie (PK/PD) en République Populaire de Chine durant trois ans. Au Canada, j’ai travaillé pendant deux ans dans l’industrie pharmaceutique et une année dans le CIUSSS de l’Ouestde-l’île-de-Montréal. Dans quel pays as-tu pratiqué comme pharmacien? J’ai été pharmacien au Rwanda, mais j’ai aussi participé à des activités collaboratives avec d’autres pays comme l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Burundi et l’OMS.

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En quelques mots, comment fonctionne la pharmacie au Rwanda ? Nous n’avons pas d’espace commercial. Tous les médicaments ainsi que les MVL font partie d’un espace sous le contrôle d’un.e pharmacien.ne. Ce ne sont que les pharmacien.ne.s et les infirmiers. ères qui ont le droit de distribuer un médicament. Les licences sont à renouveler chaque année et doivent toujours être valides pour que l’on puisse pratiquer. Le/la pharmacien.ne offre des consultations pour les conditions mineures, et peut même prescrire des antibiotiques. La pharmacie ouvre si et seulement si le/la pharmacien.ne est présent.e. Les sanctions sont très sévères (suspension de pratique, mais pas des sanctions financières) si on ne respecte pas les règles. Qu’aimes-tu de la pratique au Rwanda? Nous utilisons des nouvelles technologies en pharmacie et dans les cliniques comme la télé-

consultation par appel vidéo. Les médecins peuvent prescrire les tests de labo et les médicaments durant ces appels. Il y a aussi la présence régulière d’un.e infirmier.ère sur place, ce qui est bien. Ça aide beaucoup les patient.e.s qui viennent en pharmacie. Si vous êtes curieux.euses d’en apprendre plus sur l’utilisation des technologies, voir : https://babyl. rw/services. Qu’est-ce que tu aimais moins? Nous servions beaucoup d’antibiotiques sans prescription d’un.e médecin. Quelles sont les différences avec la pratique au Québec? La pharmacie au Québec a une grande composante clinique et de suivi des patient.e.s. C’est le service de santé le plus proche et le plus disponible selon l’organisation du système et des services de santé au Québec.

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Qu’est-ce que tu aimes de la pharmacie au Québec? Qu’as-tu le plus hâte de pouvoir faire comme pharmacien? J’aime cette composante clinique et ce contact régulier avec les patient.e.s. Au Québec, les pharmacien.ne.s jouent un rôle très important et irremplaçable dans le système de santé. Ils et elles permettent aussi la liaison entre les patient.e.s, les autres professionnel.le.s de la santé et la communauté. Avec la loi 4, les pharmacien.ne.s sont plus disponibles, accessibles et proches de la communauté, sans rendez-vous. Je pense que dans 10 ans, il y aura des pharmacien.ne.s qui feront uniquement des consultation MVL et autres services de la loi 4! Quels éléments de ta pratique dans ton pays d’ori-

gine aimerais-tu amener au Québec? J’aimerais voir plus d’utilisation des technologies pour faciliter la communication entre les patient.e.s, les pharmacien.ne.s, les médecins et les autres professionnel.le.s de la santé. C’est très difficile selon moi d’implanter ces nouvelles technologies. Puisque le/la pharmacien.ne est au centre de professions médicales au Québec, l’utilisation de technologies en pharmacie va nécessiter le changement des lois pour plusieurs autres professions. Je pense aussi que la présence régulière d’un.e IPS en pharmacie pourrait être utile pour donner des services de qualité et rapides!

communautaire, mais la recherche et l’industrie pharmaceutique m’ont rapidement attiré. Le Québec avait tout pour ma passion comme pharmacien. Un mot de la fin pour les étudiant.e.s : J’encourage mes collègues à bien se préparer et à étudier fort pour occuper le rôle de pharmacien. ne dans le système de santé québécois. C’est un privilège et un devoir pour la communauté, surtout avec les lois qui changent et la pandémie. La dernière année et demie nous a montré que les pharmacien.ne.s peuvent aider et offrir beaucoup de services de santé à la population.

Pourquoi as-tu décidé de venir t’installer au Québec? Après mes études, je souhaitais travailler comme pharmacien

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LE BÉNÉVOLAT DURANT LA PÉRIODE DES FÊTES PAR SOPHIA GROGUHÉ (III) Les fêtes de fin d’année sont synonyme pour la plupart de famille, de chaleur, de célébrations et de répit. Pour d’autres, il s’agit au contraire d’un des moments les plus difficiles de l’année. L’hiver rude du mois de décembre, les dépenses importantes qu’impliquent les fêtes et la solitude particulièrement ressentie en fin d’année ne peuvent être surmontés, pour plusieurs, qu’avec un surplus de bonté de la part d’autrui. Cette fin d’année ne fera pas exception à la règle, et représente donc le moment parfait pour prêter main-forte à sa communauté. L’équipe du Capsule est heureuse de vous présenter quelques endroits où donner du temps et des denrées durant le temps des fêtes, en espérant vous motiver à partager un peu de réconfort et de magie!

La Guignolée des médias

Les Petits Frères

Le Chaînon

Cette tradition québécoise, supportée entièrement par des médias et compagnies d’ici, permet de distribuer de la nourriture aux personnes dans le besoin tous les ans depuis 2001. Il est possible de déposer des denrées non périssables aux différents points de collecte (Jean Coutu, Provigo et Maxi) à travers le Québec, de donner de son temps pour aider au bon déroulement de la Guignolée ou même de faire des dons en argent afin d’aider la fin d’année des plus démunis.

L’objectif des Petits Frères est le même depuis 1962 : briser l’isolement des personnes âgées en leur offrant de la compagnie et du soutien pour les dernières années de leur vie. Vous pouvez contribuer à cette mission à l’année longue, en étant jumelé à un.e aîné.e ou en participant aux nombreux évènements et levées de fonds organisés régulièrement. Pendant le temps des fêtes plus spécifiquement, il est possible d’aider des personnes âgées à monter leurs sapins, de livrer des cadeaux à domicile le 24 décembre ou de participer à l’organisation de la grande fête de Noël annuelle.

Le Chaînon accueille depuis 1932 des femmes adultes de tous âges qui vivent de l’adversité, quelle qu’elle soit. Des intervenant.e.s formé.e.s sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour héberger, écouter et outiller les femmes qui demandent de l’aide. En tant que bénévole au Chaînon, vous auriez pour rôle de préparer et servir les repas. Si vous avez un champ d’intérêt particulier ou si vous maîtrisez une discipline (peinture, musique, sport, etc.), vous pourriez également animer des ateliers.

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Avant Tout, les Enfants

Action Réfugiés Montréal

Hôpitaux à travers le Québec

Avant Tout, les Enfants est un organisme qui met au cœur de toutes ses interventions le bienêtre et la réussite des enfants provenant de milieux défavorisés et leurs familles. En plus d’une ligne d’écoute, d’un camp d’été et d’un camp de neige, un spectacle de Noël est organisé tous les ans. L’organisme est à la recherche de plusieurs bénévoles, dans les villes de Montréal et de Québec, pour mener à bien cette activité.

Action Réfugiés Montréal a pour but, d’une part, de sensibiliser les Québécois.e.s à la réalité des demandeurs d’asile et des réfugiés et, d’autre part, de leur apporter une aide concrète. L’organisme propose notamment un programme de jumelage. Ce programme, qui met en contact des femmes réfugiées et des femmes bénévoles vivant à Montréal, permet aux Montréalaises d’en apprendre davantage sur l’expérience des réfugiées en les côtoyant, ainsi que de briser l’isolement de ces dernières. Le temps des fêtes en est un de rassemblements et d’entraide, et ces femmes et leurs familles ont tout particulièrement besoin de solidarité.

Les hôpitaux ont toujours besoin de bénévoles fiables pour accomplir des tâches diverses et contribuer à l’offre des meilleurs soins possibles pour les personnes hospitalisées. Nous aurons le même mandat tout au long de nos carrières de pharmaciens : pourquoi ne pas s’y mettre tout de suite?

Pour trouver d’autres offres de bénévolat dans vos régions respectives, je vous invite à consulter le www.jebenevole.ca, un outil de la Fédération des centres d’action bénévole du Québec.

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PHARMACIEN À TEMPS PLEIN Entrevue avec Marc-Antoine Dufresne, pharmacien communautaire PA R PÉN ÉLO PE LEGAULT (III) Quel est ton parcours? Je suis un jeune pharmacien de 23 ans tout récemment diplômé ayant eu ma licence à l’été 2021. Après avoir fait mon cégep au Cégepde-la-Gaspésie-et-des-Îles, j’ai quitté ma Gaspésie natale pour poursuivre mes études dans la grande ville. Je suis rentré directement au Pharm. D. à Montréal où j’ai fait mes 4 ans d’université. Pendant mes études, j’ai travaillé dans une pharmacie communautaire. Ce n’était pas toujours facile de concilier travail, étude, loisir et vie personnelle, mais ça m’a tellement été bénéfique, autant pour les stages que pour la matière et le côté « pratico-pratique ». On le répète souvent que c’est utile, et c’est vrai. Qu’est-ce qui t’as mené à ton lieu de travail actuel? Comme pour plusieurs, je travaille comme pharmacien dans un de mes milieux de stage. La recherche d’emploi est quelque chose qui me stressait beaucoup, mais j’ai été chanceux puisque c’est le propriétaire de

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mon premier milieu de stage qui a démontré un intérêt à me garder dans son équipe. Lui et ses associés possèdent trois pharmacies : une dans le Village proche de Berri-UQAM, une sur SteCatherine Ouest proche de l’université Concordia et une dans Westmount. Présentement, je me promène beaucoup entre la pharmacie dans le Village et celle proche de Concordia ; ce sont deux pratiques complètement différentes!

Celle dans le Village est proche d’une clinique de santé sexuelle et d’une clinique de fertilité. On voit beaucoup de patient.e.s avec des hépatites, le VIH, des ITSS,

en plus de faire de la fertilité. Celle proche de Guy-Concordia a une clientèle différente. Nous avons beaucoup d’étudiant.e.s, des patient.e.s sous le programme de méthadone, ainsi que des patient.e.s venant du CUSM ce qui nous fait une clientèle très variée. Même si les deux pharmacies sont sur la rue Ste-Catherine, ce sont deux univers différents. Comment se passe l’adaptation des bancs d’école à la pratique en communautaire? Ça s’est bien fait! Ce que j’aime beaucoup c’est d’avoir un horaire atypique. Ça brise la routine et ça me permet de toujours voir quelque chose de nouveau. Je me serais ennuyé en faisant du 9 à 17h. Je vais être honnête, j’étais aussi épuisé du contexte académique et de ne jamais pouvoir décrocher en arrivant à la maison. Là, enfin, quand je finis à 17h, ma tête est plus libre. Je peux faire des activités sans me sentir coupable. Ce qui est le plus difficile, c’est

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de devenir un adulte autonome. Les mots « REER », « CELI » et tous les types d’assurances (invalidité, collective, etc.) sont encore un peu flous pour moi. Ma plus grosse adaptation c’est d’avoir une vie d’adulte. Quelles étaient tes appréhensions à tes débuts en tant que pharmacien? Ce qui me stressait le plus, c’était d’oublier mon numéro de licence. Finalement, tu l’apprends rapidement comme si c’était ta date de naissance. Blague à part, ce que j’appréhendais le plus était d’être perçu comme le petit nouveau, de ne pas être sollicité par mes collègues et que mes opinions ne soient pas prises en compte, autant par mes collègues que les patient.e.s. Il m’est déjà arrivé en stage qu’un.e patient.e refuse de me parler, demandant à voir le/la vrai.e pharmacien.ne. La relation de confiance avec les patient.e.s est très importante pour moi et c’est ce que je cherche beaucoup à développer. Dans 99% des cas, ça se passe très bien. Le seul petit accroc c’est que la première fois que j’ai voulu vacciner quelqu’un, je lui ai dit que c’était ma première fois et la personne a refusé que je le fasse. Depuis, j’ai passé des journées complètes à vacciner et tout va bien. Comment se sont déroulées tes premières semaines? Ce qui a été le plus demandant,

c’est d’apprendre à gérer une chaîne de travail et les priorités. Au début, il m’est arrivé de rester une ou deux heures en temps supplémentaire pour terminer mes notes, mes prescriptions en attente ou pour bien regarder les derniers labos d’un.e patient.e. Ça me décourageait, j’avais peur que ce soit le cas tous les soirs. Depuis, j’ai appris à gérer mon temps et mes priorités, et il m’arrive rarement de faire du temps supplémentaire. Au final, tout se passe très bien. Lors de la transition vers le rôle de pharmacien, as-tu trouvé des éléments plus faciles que prévus? Avant, je voulais avoir la réponse à tout et j’avais peur de ne pas savoir certaines choses. Maintenant, je réalise que c’est correct et normal de ne pas pouvoir répondre à toutes les questions. J’accepte mieux que je ne suis pas l’omnipotence de la santé, même si le.la pharmacien.ne reste un.e professionnel.le très accessible. Aussi, les sorties d’hôpital, ce n’est pas si pire finalement! Si tu prends le temps de bien les regarder, de comparer le avant/après, ça se fait bien. De plus, l’entraide et la coopération entre collègues aident beaucoup. Qu’est-ce qui t’a aidé à t’adapter à tes nouvelles responsabilités? De ne pas hésiter à écrire à nos ami.e.s quand on a des questions,

même une fois qu’on est pharmacien.ne. C’est bien d’en parler avec nos collègues dans notre milieu de pratique, mais il m’est arrivé quelquefois de me tourner vers mes ami.e.s soit en pratique communautaire ou à la maîtrise en pharmacothérapie avancée. Ça permet d’avoir diverses opinions. Ce qui m’a aussi aidé c’est d’avoir eu des milieux de stage très différents les uns des autres. Ça élargit notre éventail de ressources. Quels sont tes incontournables en pratique? Les guides de l’INESSS! À chaque fois que j’ai une prescription d’antibiotique, je me réfère à l’INESSS pour vérifier les posologies. Le site de l’ABCPQ avec les algorithmes et le guide de pratique de la loi 31 me sont également très utiles. Aussi, tout dépendant du type de « spécialité » de votre milieu de pratique (fertilité, préparation magistrale, VIH, produits vétérinaires, etc.), il peut être intéressant d’investir dans certains ouvrages ou de demander à votre pharmacien.ne propriétaire quels types de ressources sont à votre disposition. Quel élément de la Loi 31 as-tu le plus intégré dans ta pratique? La prescription de MVL! Si un.e patient.e me décrit des symptômes classiques d’une certaine condition, je peux parfois lui prescrire le médicament au lieu de simplement le recommander.

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De cette façon, ce sera couvert par ses assurances et moins cher. Par contre, c’est primordial de faire une bonne consultation MVL puisqu’on devient le prescripteur et on assume la responsabilité du/ de la patient.e. Il faut expliquer aux patient.e.s qu’on leur donne la première ligne de traitement et qu’il faut consulter un.e autre professionnel.le si jamais ça ne passe pas. Y a-t-il un élément de la pratique que tu apprécies plus que tu le pensais? Je me suis découvert un intérêt pour la formation continue, c’est vraiment le fun. On nous en parle un peu durant le Pharm. D., on sait tous.tes que ce sont des heures obligatoires à faire, mais c’est très bien expliqué sur le site. C’est l’occasion de se créer un peu une spécialité comme pharmacien. ne communautaire. Il y en a sur tous les sujets, il faut cibler ceux qui nous intéressent pour ajouter des cordes à notre arc. Au début

je me disais : « Je viens de graduer, ça ne me tentera pas de faire de la formation continue. J’en ai fait assez des cours. » Finalement, puisque tu choisis les sujets, ça devient très intéressant. Si tu pouvais te parler juste avant le début de stages de 4e, qu’aurais-tu aimé te dire? C’est correct de ne pas tout savoir. Ce qui n’est pas correct, c’est de ne pas mettre les efforts pour trouver une réponse. Ça arrive aussi de ne pas trouver de réponse malgré une bonne démarche, c’est normal. Le plus important, c’est d’expliquer à notre maître de stage où on a été regarder pour trouver nos réponses. C’est ce qui montre notre crédibilité. Aussi, c’est correct de ne pas aimer un milieu. Même s’ils sont tous très formateurs, certains peuvent être plus exigeants et difficiles. Il faut accepter que certains milieux ne sont pas faits pour nous.

Un mot de la fin pour les étudiant.e.s : On a beau vouloir le meilleur pour nos patient.e.s, parfois quand on présente nos options, on peut se heurter à un refus. Au final, quand on voit toutes les interventions qu’on fait au quotidien, on sent qu’on fait une différence et on réalise que notre profession a lieu d’être. Il ne faut pas baisser les bras parce qu’on a une moins bonne expérience avec un.e patient.e. Certain.e.s voient la pharmacie comme un tremplin vers une autre profession, mais les vrai.e.s pharmacien.ne.s se reconnaîtront. Ils et elles sauront que leur place est derrière le bureau de consultation, à l’hôpital sur les unités de soins, en recherche ou n’importe où ailleurs. C’est le plus beau feeling, être fier.ère d’être pharmacien.ne.

« Au final, quand on voit toutes les interventions qu’on fait au quotidien, on sent qu’on fait une différence et on réalise que notre profession a lieu d’être. »

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PHARMACIEN.NE.S : FILET DE SÉCURITÉ POUR NOS PATIENT.E.S VULNÉRABLES PAR MAUDE B. (III) Avis à toi qui va lire ce texte, il traite de santé mentale et de suicide. Salut toi, Toi qui vas bientôt devenir professionnel.le de la santé. Tu vas probablement aider plusieurs patient.e.s qui vont prendre tout plein de médicaments pour plusieurs problèmes de santé différents au cours de ta carrière. J’ai connu une patiente très spéciale. Je me rappelle d’elle comme si c’était hier. Elle prenait du carbonate de lithium pis plein d’autres affaires pour des problèmes de douleurs. Si t’es en 3ème année, t’auras deviné qu’elle était bipolaire. C’était une femme très gentille et polie. Elle venait souvent à la pharmacie avec ses 2 enfants, un petit blond et une petite brune. Elle semblait être une patiente comme les autres : elle se maquillait et faisait attention à son apparence la majorité du temps. Par contre, j’avais remarqué que, parfois, c’était tout l’inverse. Surtout quand débutait l’automne… Les changements de saison semblaient

difficiles pour elle. C’est sûr que son adhésion à ses médicaments n’était vraiment pas parfaite. En même temps, c’est comme ça pour la majorité des patient.e.s, il me semble. Toutefois, non. Ici, ça ne s’applique pas. Après les fêtes, elle n’est pas venue chercher ses médicaments pendant plusieurs semaines. Personne ne s’en est rendu compte. Elle ne faisait pas partie d’un programme de renouvellements automatiques et n’était pas en pilulier non plus. Deux mois plus tard, en février, nous apprenions que cette femme s’était enlevé la vie avec ce que nous lui avions servi. En fait, cette patiente n’a jamais été ma patiente, mais ma mère. (Oui, j’étais la petite fille qui l’accompagnait souvent à la pharmacie, silencieuse.) Ça m’aura pris des années pour m’en remettre. Ça a aussi laissé des cicatrices

très profondes sur ma manière de vivre et ma santé mentale. Cette année, ça fera 10 ans qu’elle est partie. Puis, dans quelques mois, je serai la gardienne des médicaments de quelqu’un d’autre. Essayant de faire de mon mieux pour qu’un événement comme celui-ci ne se reproduise pas. Le but de mon témoignage est de vous sensibiliser sur ces patient.e.s qui souffrent de problèmes de santé mentale. Ils et elles ont besoin de vous. Peut-être que, comme pour ma mère, vous êtes le seul filet de sécurité restant, tout en étant le distributeur de ce qui pourrait mener à leur fin. Je sais qu’on est vraiment « dans le jus » en pharmacie communautaire. Mais, comment ça il n’existe pas de logiciel qui nous alerte lorsque les patient.e.s sont en retard dans leur médication? Une genre de liste récapitulative

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des patient.e.s qui ne sont pas venu.e.s chercher leurs médicaments. Surtout pour les patient.e.s qui souffrent de graves problèmes de santé mentale et dont la médication est la seule chose qui les aide à aller mieux. Note à part : j’envoie beaucoup d’amour aux gens pour qui les fêtes ne sont pas toujours un moment joyeux et pour qui « ça brasse beaucoup de choses en dedans ». Sachez que je vous comprends. Mon conseil après tant d’années à être si à l’envers à l’approche des fêtes : trouvezvous une chose que vous aimez des fêtes. Pour moi, c’est le repas du 24 et la possibilité de boire du bon vin avec le reste de ma famille qui est encore là. Si vous venez de perdre quelqu’un récemment, sachez que je suis avec vous aussi. Tout le monde doit vous l’avoir dit, mais un jour ça va aller mieux. Vous allez arrêter de vous sentir à l’envers et perdu.e à tous les jours de votre vie.

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Autre note à part : si ça ne va vraiment pas bien et que tu ne sais plus vers qui te tourner, plusieurs ressources sont disponibles pour toi. Je t’invite à les consulter. 1-866-APPELLE. https://suicide.ca pour du clavardage en ligne ou de l’information. Pour trouver un.e psychologue : https://www.ordrepsy.qc.ca/trouver-de-aide Ressources à la Faculté : Le Bureau d’aide aux étudiant.e.s en pharmacie. https://studium. u m o n t r e a l . c a / c o u r s e / v i e w. php?id=49234&section=16 811 Info-Social pour parler au téléphone à un.e intervenant.e en temps de crise. Programme mieux-être de l’ASEQ pour les étudiant.e.s de l’UdeM : 1 833 851-1363 (sans frais).

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LITTLE CHILDREN UNDER THE SNOW PA R I MÈN E O ULD-RAMO UL (I) It was snowing. The snow may not have lasted, but it was enough to make Alva and Andeas happy. Twirling around in the flakes gives them so much energy. Seri sat on a flat rock, observing the children running between bushes and trees. She made the right choice to bring them here, a change of place and pace. This part of the forest, left untouched by the ever-present construction sites, made a perfect place to take a walk and breathe. Seri brought her hands together and blew a shaky breath on them, in an attempt to warm them. Winter had somehow turned into something cold and lonely when it was not before. “Alva, Andeas!” Seri called. She had to bring them home before the sunset, she promised. Then again, they could stay a little longer. She needed to take her problems out of her head and run with them for a while. Graceful steps hovered over the thin coat of snow. As she sneaked up to Andeas, Seri smiled, leaving behind what was on her mind. Just this time. This one time. For them. Andeas looked back. Too late. “What do we have here?” Seri lifted the boy and held him tight as she ran towards Alva. “Little children under the snow,” she caught her breath, “one last game before we go.” “Already? Come on, big sister!” Alva pouts, “I still haven’t found a great fir tree to show to Andeas.” In answer to his name, the boy fiddled in Seri’s

arms, and joined his sibling in a jump. “Really? You haven’t found a place to hide your treasures?” The pair shook their heads no. “Okay, I’ll walk with you. I have to bring you angels home after. I could make you hot milk with cocoa if you want.” “Hot cocoa! Let’s go, Alva, let’s go!” Andeas knew how to engage his older sister into his adventures. Laughter rose between them. Next time they would bring Aaron, and they would make a snowman. Behind them, Seri followed, noticing the shadows of the trees and their own silhouettes growing. It got dark faster around this time of year. How busy they would get with the holidays, and how tiring work would become. Even if she found herself caught up in her studies and finals, she couldn’t refuse to help Aaron. His siblings loved her, and she found them adorable. They had come to appreciate Aaron’s first friend, they even considered her part of their family. Not to mention, she enjoyed the time they spent together, with them, with him. If Seri wanted to be back home in time, she would have to help them find a fir tree fast. A gloved hand grabbed Seri’s hand. “Seri,” Andeas said, “did you know? Alva has been going to middle school since last spring and doesn’t say anything about it.” “There’s nothing to say!” she replied. “It’s on the other side of town, so you’ll have to wake your sleepy bum early.” She seemed on the defensive.

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“I’m not a sleepy bum!” “Yes, you are! Momma keeps telling you to stop jumping around so much,” she mimics. “Every single night. If you listened to her, maybe you wouldn’t be as sleepy in the morning.” Andeas turned and pulled on her arm. “Seri…” “You know, middle school isn’t so different from elementary school,” she tried. “You learn many more things, that’s for sure. And… it can slowly get more complicated.” Andeas looked at her expectantly. “But the most important thing,” she dropped down to their level to make sure they were listening, “is that you learn about yourselves. It’s a good time for that. You’re both growing up.” Alva sighed. “It’s boring.” “Boring, or too easy?” Seri asked. “Bo-ring!” She dashed forward. ... Finally, they were below the fir tree. “Will you now tell me what you wanted to hide here?” Seri was starting to get exhausted, and the sun filtering between the branches made her eager to get home. Andeas opened his palm and held to Seri a ball of handmade bracelets. Red, green, blue and yellow, black and red. Alva and Andreas’ bracelets. Seri wore one herself alongside the red colored cotton thread that Aaron loved so much. “We wanted to tie them here, and it’s low enough for us to do that.” Andeas explained. Seri’s questioning glance became more pronounced. “I can’t wear my bracelet anymore. It became too

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tight and-” a glare thrown at Alva, “she cut it off my wrist.” The boy scurried behind Seri as he held his arms close to him. “And to make him stop crying like a baby, I cut mine too.” “Hey!” Seri followed the conversation back and forth between the two, a never-ending contest with no winner. Alva kept explaining to Seri, as if she paid no attention to the interjection that was thrown at her. “And, and, and! I told him I would ask Aaron to make us new bracelets again.” The last words whispered away; a silence fell between them. It was Aaron who taught them how to make bracelets out of threads. They all sat together when Seri went to his house. Despite the explanations, Alva kept making mistakes, untangling the threads between her fingers. She desperately tried to understand how a knot appeared in her work. Jealous of Andreas, who kept claiming how good his bracelet looked, she left the living room in a tantrum. I can’t do it, she had said, and Aaron, puzzled, looked away. He must have wanted them to spend a nice moment that evening. He promised Alva and Andreas he would make them each a bracelet. That was 3 years ago. Had they kept it that long? “Seri.” Alva took Seri out of her thoughts. “Can you ask him? He seems so busy every time I see him.” I can’t do it. She had tried and tried again. “I will.” She could do that too, for them. They could sit down together one last time. Alva joined Andeas, who was tying what was left of his bracelet onto one of the low branches of the fir tree. As they left, the two spots of color floated

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in the wind, a promise that would maybe stay until spring came again. By then, they would probably have already left Melville. Down the road, past the surrounding fields, lights flooded the town in the valley and up the hill. Mari’s shop, the small food stand by the gate of the school, the river that separated the two parts of the town where they hung out when they got kicked out of the classrooms. How they laughed under the bridge, lighting sparkler after sparkler until they had none left. Andeas was running a few steps ahead, already dreaming of Seri’s promised hot cocoa. ... “Do you really have to go?” So, she knew. Alva knew, and that was why she could not ask. They were renovating the only university campus in Melville, where Seri would have gone after high school. She kept on wishing for change, and now she had no choice but to accept the situation that presented itself before her.

Alva sighed. “I guess you have to.” Seri and Aaron both had to move to the city if they wished to continue their studies. “You find it boring here?” Seri asked. Alva’s eyes widened slightly before she regained her composure. It was a familiar town, but it did not belong to her heart. Either Seri’s or Alva’s; they were more alike than they appeared to be. Every day appeared to be the same as the one before, but time wouldn’t stop flowing. If only she, like Seri, could search for the little things that made her want to discover more and more, find the mundane places, the people that would put a smile on her face. The boring things would not turn around so easily, but maybe working to turn them around was what had given her hope for a shinier tomorrow. For now, all they could do was wait. Wait for the spring to bloom again.

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PharmActualité Le Groupe d’i n t é rê t e n p ol i t i q u e d e l a s a n t é (G I PS ) p ré p a re un t op 5 de s ma n ch e t t e s l i é e s à l a s a n t é e t l a p r a t i q u e d e l a ph ar maci e . Ce l u i -ci e s t p u b l i é s u r l a p a g e F a ce b ook d u Phar m . D./Qe p à ch a q u e p re mi e r l u n d i d u moi s . L e b u t est de vou s g a rd e r i n f or mé . e . s , s i mp l e me n t e t r a p i d e men t! Voi ci l es m anch e t t e s d u moi s d ’oct ob re a u ca s où vou s l e s au r i e z m anqu é e s .

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U ne 3 e do s e de Mo der n a po u r les adu lt es en E u r o pe (t o uj o urs e n at t en t e au C an ada) L’A gence e u ropé e n n e d e s mé d i ca me n t s a a p p rou vé l ’a d mi n i strat i on d’u n e 3e dose d e Mod e r n a ch e z l e s 1 8 a n s e t p l u s . Ce t t e d o se pou r r ai t êt re admi ni s t ré e 6 à 8 s e ma i n e s a p rè s l a 2 e d os e . Cette dose de r appe l cont i e n t l a moi t i é d e l a d os e d on n é e l or s de l a 1ère e t de l a 2 e do s e . Mod e r n a a d ’a i l l e u r s s ou mi s s e s d on n é e s à San t é Can ada afi n d ’ob t e n i r u n e a p p rob a t i on q u a n t à l e u r p ro p osi t i on de dose de r a p p e l . h t t p s : / / i c i . r a d i o - c a n a d a . c a / n o u v e l l e / 1 8 3 4 4 2 3 / v a c c i n - c o ro n a v i r u s sante-rappel?fbclid=IwAR1esEtXN9hLOulcWLUg7giY6ElJ6Wkbvw wKym cr BLt MqfneVV _ Q cn r h b 2 M https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1829736/moderna-santecanada-vaccin-rappel?fbclid=IwAR0PmCUpdQ0OlTk1oJ_ M GkD8 pwWF3udEQ j PT0 EDYX-i C n j z s TJG oHJQ n 2 M8 Le r e t o ur de s ma ladies r es pir at o ir es e t de la « g as tr o » . Les mal adi e s re spi ra t oi re s e t l a g a s t ro-e n t é r i t e f on t u n re t ou r e n force et se mbl e n t a ff e ct e r p a r t i cu l i è re me n t l e s e n f a n t s . Da n s c e rt ai ns cas, chez l e s j e u n e s e n f a n t s , l e s s ymp t ôme s s e mb l e n t ê tre pl us sé vè res qu’aup a r a va n t . O n re ma rq u e d ’a i l l e u r s u n e h a u sse d’h ospi t al i sat i ons p ou r ce s ca s . Dr. Boi vi n , u n i n f e ct i ol og u e d u CHU de Québe c, s’a t t e n d à voi r l a mê me ch os e p ou r l a g r i p p e , soi t une hau sse de ca s a ve c d e s s ymp t ôme s p l u s s é vè re s . P o u r ant i ci pe r ce ret our, l e s cl i n i q u e s d e va cci n a t i on con t re l ’i n f l u en za se son t pré parées d è s l a f i n oct ob re . C ’e s t l e ca s a u s s i p ou r l e s phar m aci es com muna u t a i re s q u i a u ron t u n rôl e i mp or t a n t à j o u e r. En effe t , l ’an n é e de r n i è re , «p l u s d u t i e r s d e s Q u é b é coi s a ya n t é té

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vacci n é s cont re l ’i nf l u e n z a l ’on t é t é e n p h a r ma ci e . » L e s p a t i e n t. e . s pou r ront donc pre n d re re n d e z -vou s s u r C l i cS a n té. L e va cci n con tre l a gr i ppe e st d’ai l l e u r s g r a t u i t p ou r p l u s i e u r s me mb re s d e l a p o p ul at i on, i n cl u ant «l es a d u l t e s e t l e s e n f a n t s a t t e i n t s d e ce r t a i n e s mal adi e s ch roni qu e s , a i n s i q u e l e s f e mme s e n ce i n t e s (2 e e t 3 e trimest res de grosse ss e ) e t l e s p e r s on n e s â g é e s d e 7 5 a n s e t p l us. » https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1835031/ret o u r- m a l a d i e s - re s p i r a t o i re s - g a s t ro - h o s p i t a l i s a t i o n s - e n f a n t s ? f b c l i d = I w A R 3 F G 9 D W I B _ - 8 _ K x I o D k N U n o n _ t 4 s l F j p v U O e a O c IvU O9 CLIgNVoL0DLJ r k h t t p s : / / w w w. l a p r e s s e . c a / a c t u a l i t e s / s a n t e / 2 0 2 1 - 1 0 - 2 8 / i n f l u e n z a / la-vaccination-offerte-dans-les-phar macies-des-lundi.php?fbclid = I w A R 1 P m 3 L 5 T f e H 2 1 5 a 8 a l J J _ w 1 9 e - - r U r a 6 r A K P 9 9 _ 1 6 O c k _ d w y b XHdr 4eJAs

Pe ut-o n c o -admi n is tr er les vac c in s de la C OVID- 19 e t d e l a g r i ppe ? La ré ponse cour t e e s t : ça d é p e n d p ou r q u i . Pou r l e s a d u l t e s , l e PIQ per met une ad mi n i s t r a t i on s i mu l t a n é e . Pa r con t re , i l s e m b l e ne pas y avoi r assez d e d on n é e s p a r r a p p or t a u x e n f a n t s d ’â g e sc ol ai re pour prendre un e d é ci s i on . En e ff e t , p l u s i e u r s n e s on t mêm e pas e n core aut or i sés à re ce voi r l e va cci n con t re l a CO V I D (e n d a te du 2 6 oct obre 2 0 2 1 ). I l f a u d r a d on c a t t e n d re e n core u n p e u a v a n t d’éval u e r l a qu e st i on , a ff i r me l e Dr. Brou s s e a u , p ré s i d e n t d u C om i t é su r l ’i m muni sat i on d u Q u é b e c (CI Q ) (comi t é d e l ’I N S PQ - I n st i t ut n at i onal de san t é p u b l i q u e d u Q u é b e c). h t t p s : / / w w w . l e d e v o i r. c o m / s o c i e t e / s a n t e / 6 4 2 8 8 8 / y - a - t - i l - u n r i s q u e - a - a d m i n i s t re r- e n - m e m e - t e m p s - u n - v a c c i n - c o n t re - l a - g r i p p e e t - u n - v a c c i n - c o n t re - l a - c o v i d - 1 9 - c h e z - l e s - e n f a n t s ? f b c l i d = I w A R 3 e i d x 5 C S a 1 A v D S E D D e T D 7 y H 4 U z A G i t Vu G - V b 2 e o 4 9 z n h R a A N r G Z i S u j SQ h t t p s : / / w w w. m s s s . g o u v. q c . c a / p ro f e s s i o n n e l s / v a c c i n a t i o n / p i q - v a cci ns/covi d-1 9 -vacci n -a -a r n -me s s a g e r-con t re -l a -covi d -1 9 /

Re t o ur : Mo l nupir a vir, le m édic am en t c o n tr e la C OVID-19 de Me r c k . Pet i t r appel du der n i e r Ph a r ma ct u a l i t é : l a comp a g n i e Me rck a v a i t di t que ses ét ude s s u r s on mé d i ca me n t con t re l a CO V I D-1 9 é t ai e n t posi t i ve s, cel l es-ci n ’a va i e n t p a r con t re p a s e n core é t é va l i d é e s par l e s pai r s. Il y a e n vi ron 2 sem a i n e s , Me rck a d e ma n d é à l a F DA (F ood a n d Dr u g Adm i n i st r at i o n ) d ’a p p rou ve r s a p i l u l e con t re l a CO V I D - 1 9 . Si approuvé, ce l a fer a i t d u mol n u p i r a vi r l e 1 e r t r a i t e me n t p a r v o i e or al e cont re l e vi r u s . L a va cci n a t i on re s t e r a i t b i e n é vi d e mme nt l a m é t h ode de pré ve n t i on f a vor i s é e . Pa r con t re , p ou r voi r u n e u ti-

DÉCEMBRE 2021 – LE CAPSULE – 35

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

l i sat i on de ce t ant iré t rovi r a l p ou r ce t t e i n d i ca t i on a u C a n a d a , i l faudr a d’abord que l e p rod u i t s oi t a p p rou vé p a r S a n t é C a n a d a . Ce l a dem e u re u n e a va n cé e i mp or t a n t e , e t ce n e s e r a s û re me n t p a s l a de r ni ère , pu i sque d ’a u t re s comp a g n i e s t r a va i l l e n t a u s s i s u r u n médi cam e n t or al co n t re l a C O V I D-1 9 (Pf i z e r e t Roch e ). h t t p s : / / w w w. l e d e v o i r. c o m / s o c i e t e / s a n t e / 6 3 9 5 3 7 / m e rc k - d e m a n d e a - l a - f d a - d - a u t o r i s e r- s o n - m e d i c a m e n t - p o u r- t r a i t e r- l a - c o v i d - 1 9 ? f b c l i d = I w A R 3 8 k d F J A 3 W X E L n d P i c l p We H L K y r _ D h u c j o M a M Z A - _ 8 w x 5 1 _ fU i LCd9 l 7 S k

Par l o ns de s ang : m an q u e d ’ O+ e t pr o je t s pilo t e ( po ur pl us de do ns de plas m a) Des ch i r u rgi e s non u rg e n t e s s e s on t vu e s re p or t é e s e n r a i s on d ’ u n e bai sse de ré se r ve s d e s a n g p ou r l ’O +. Mê me s ’i l n ’y a p a s e n c o re de pénur i e pou r ce s ou s -g rou p e s a n g u i n , l e ma n q u e d e ré s e r ve s a poussé Hé ma-Québ e c à re s t re i n d re l a q u a n t i t é d e d on s q u ’e l l e d i st r i bue aux hôpi t aux. L’org a n i s me q u é b é coi s p e u t p a r con t re e n c o re répon dre aux be soi n s d e s h ôp i t a u x p ou r l e s i n t e r ve n t i on s ch i r urg ical es pl u s urge n t e s ou p r i or i t a i re s . Pou r p a l l i e r ce p rob l è me , u n e annonce a é t é l an cé e p a r Hé ma -Q u é b e c a f i n d e re ce voi r d e s d o n s. La répon se se mbl e ê t re b on n e s e l on l e p or t e -p a rol e d ’Hé ma -Qu ébec, M. M é n ard. Ce l u i -ci p e n s e q u e l a s i t u a t i on d e vr a i t s ’a r r a n g e r dan s l es proch ai ns j ou r s . L a h a u s s e d e l a d e ma n d e e t l e ma n q u e d e dons, causé par l a d i mi n u t i on d e re n d e z -vou s , e xp l i q u e r a i t s e l o n l u i l a di mi nut i on des ré s e r ve s . Par l an t de san g, de u x p roj e t s p i l ot e s d e l a S oci é t é ca n a d i e n n e d u sang, u n à Lon don (O n t a r i o) e t l ’a u t re à Ca l g a r y (A l b e r t a ), voi e n t l e j ou r. Ceux-ci per met t e n t e n t re a u t re s a u x h omme s h omos e xu e l s d e fai re u n don de pl a s ma , à con d i t i on d ’a voi r é t é d a n s u n e re l a ti o n monogam e dans l e s 3 moi s p ré cé d a n t l e d on . Pou r l e mome n t , l e s h omm e s hom ose xu e l s n e p e u ve n t p a s f a i re d e d on s d e s a n g ou d e pl asma, à moi ns de n e p a s a voi r e u d e re l a t i on s s e xu e l l e s d a n s l e s 3 moi s avant l e don . L’A g e n ce comp t e d ’a i l l e u r s me t t re à j ou r se s con di t i ons d’admi ssi b i l i t é d ’i ci l a f i n d e l ’a n n é e . El l e l a i s s e d ’ a i ll e u r s sou s-ent endre q u e l e s d é l a i s d ’a t t e n t e r i s q u e n t d ’ê t re a b o l i s, e n t re aut re s pou r le s h omme s h omos e xu e l s e t a u t re s p e r s onn e s con ce r nées. Ce l a fa ci l i t e r a i t l e d on d e s a n g e t d e p l a s ma d a n s c e s comm u n aut és. Hé ma -Q u é b e c, q u i s ’occu p e d e s d on s d e s a n g e t de pl asma au Qu é b e c, d i t commu n i q u e r a ve c l ’A g e n ce e t S a n té Canada pou r d’évent u e l s a s s ou p l i s s e me n t s a u s s i . h t t p s : / / w w w. l a p r e s s e . c a / a c t u a l i t e s / s a n t e / 2 0 2 1 - 1 0 - 2 1 / p r o b l e m e d-approvisionnement-en-sang-o/certaines-operations-doivente t re - re p o r t e e s . p h p ? f b c l i d = I w A R 0 K G S A 4 1 4 c i n F C l u P a 3 V J Ta d D O N 0 okwfXEu bsHpshpl kP9 Ba i d a Tj KRHg U https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1833636/don-sang-plasmah o m o s e x u e l s - a b s t i n e n c e - o n t a r i o - a l b e r t a ? f b c l i d = I w A R 1 A 9 P 5 k Av 1 w r 6 Tfr 1 PM6 6 Hkod8 Jv_ -r f yMX6 wd U e a A d mQ a J1 g N a J1 9 n Y0 M

36 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2021

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

LE DÉSINVESTISSEMENT DES FONDS DE L’UDEM DANS LES ÉNERGIES FOSSILES M E SSAGE DE L’ ÉCOTH ÈQ UE UDEM Saviez-vous que le fond de dotation et le régime de retraite de l’Université investit actuellement environ 132 millions de dollars dans les énergies fossiles? Une pétition a donc été lancée par le groupe l’Écothèque de l’UdeM afin de faire pression sur l’Université pour obtenir : • Un désinvestissement total de l’UdeM du secteur des énergies fossiles d’ici 2025. • Le réinvestissement de cet argent dans des fonds éthiques œuvrant dans le sens de la transition énergétique et/ou de la justice sociale et climatique. • Une meilleure transparence quant aux investissements de l’UdeM. • L’adoption d’un plan proportionnel à l’urgence climatique afin d’atteindre la carboneutralité d’ici 2030 Si vous souhaitez signer la pétition ou vous renseigner sur la situation, vous pouvez le faire ici : https://chng.it/ Vous cherchez un autre moyen de participer au mouvement? Vous pouvez joindre le comité « Écothèque » de l’UdeM : https://www.facebook.com/groups/lecotheque/

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38 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2021

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

LA CAPSULE VERTE PAR CHLOÉ BROCHU (II) Noël vert ou Noël blanc? C’est une question qui revient souvent à Montréal et ses environs depuis quelques années. Malheureusement, nous devons maintenant nous la poser à cause du réchauffement climatique. Alors, pourquoi ne pas aider notre planète en cette période des fêtes?

Se mettre dans l’ambiance des fêtes de façon écoresponsable Les chansons de Noël tournent en boucle depuis le 1er décembre, mais vous n’êtes toujours pas dans l’ambiance des fêtes ? Voici quelques idées pour sentir la magie des fêtes sans nuire à l’environnement. Faire un pot-pourri à l’odeur des fêtes dans un chaudron : Ce type de pot-pourri demande peu de travail, il suffit de faire bouillir de l’eau avec des fruits (entiers ou seulement la pelure) et des épices qui vous rappellent Noël, puis laisser mijoter. Le lendemain, vous n’avez qu’à rajouter de l’eau et recommencer le processus avec les mêmes ingrédients jusqu’à ce qu’ils ne dégagent plus d’odeurs. Le parfum préféré du comité vert est le mélange orange, canneberge, cannelle, clou de girofle, romarin et muscade.

40 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2021

Faire des décorations à la main : Une grande quantité de décoration peuvent être faites à la main. Votre imagination est la seule limite. Par exemple, vous pouvez faire une couronne de Noël avec une vieille chemise, de la laine, des ornements et du fil de fer ou un cintre de métal arrondi. Vous pouvez aussi faire une boule de Noël en décorant l’intérieur d’une petite tasse avec un bonhomme de neige en laine. Les bonhommes en pains d’épices peuvent aussi faire de jolis ornements.

Résolutions écologiques En 2022, pourquoi ne pas opter pour des résolutions écologiques? Même un petit changement dans votre mode de vie sera bénéfique pour l’environnement.

Opter pour l’achat en vrac L’achat en vrac est simple et a plusieurs avantages. Il permet de causer moins de gaspillage alimentaire, d’avoir un gardemanger plus varié et de vous faire économiser de l’argent. Il suffit d’apporter ses contenants, de les faire peser, de les remplir Utiliser un éclairage moins éneret de les rapporter à la maison. givore pour l’environnement : Pour en savoir davantage sur optez pour des guirlandes lumicomment s’initier au vrac, vous neuses ayant des ampoules DEL pouvez visiter le site de Magasins certifiées ENERGY STAR. Elles en vrac. De plus, l’achat en vrac consomment moins d’énergie et ne se limite pas uniquement à la sont plus durables que les amnourriture. Il est aussi possible poules incandescentes classiques. avec les produits ménagers, les Pour l’extérieur, optez pour des ingrédients pour faire ses propres lumières fonctionnant à l’énergie produits ménagers et même les solaire et limitez le temps d’éclaiproduits d’hygiène comme du rage. shampoing. Ces produits sont entre autres disponibles dans certaines pharmacies.

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

Changer ses habitudes alimentaires Notre consommation de nourriture a un impact direct sur l’environnement. Les aliments produits localement réduisent grandement la quantité de CO2 émise, alors que les aliments suremballés génèrent beaucoup de déchets. De plus, les aliments d’origine animale causent des émissions de gaz à effet de serre considérables (pour 1 kg de bœuf, 32.5kg de CO2 sont émis). Afin de changer ses habitudes alimentaires, l’idéal est d’y aller graduellement. Cela n’implique pas nécessairement de devenir végétarien. Par exemple, vous pourriez commencer en essayant de manger seulement 1 repas sans viande par semaine ou en achetant de la farine en vrac. Ensuite, lorsque vous vous sentirez plus à l’aise, vous pourrez faire des changements plus importants. Pour vous aider, vous pouvez passer à la bibliothèque de votre quartier louer un livre sur le gaspillage alimentaire. Certains livres de cuisine proposent une introduction aux repas végétariens et à l’écoresponsabilité en cuisine.

Apprendre comment rendre les pharmacies plus écoresponsables et mettre en place des actions vertes dans les pharmacies Comment est-il possible d’exercer la profession de pharmacien. ne tout en protégeant l’environnement? Des entreprises tel que le Maillon Vert, Fiole Verte ou EcoloPharm y ont pensé pour vous. Ces entreprises aident les pharmacies à réduire leur empreinte écologique en faisant la promotion du développement durable, tout en respectant les obligations des pharmacien.ne.s. Vous pouvez vous renseigner sur leurs sites pour avoir plus d’informations. Entre autres, vous pouvez vous procurer gratuitement le guide des meilleures pratiques en développement durable de Maillon vert. D’ailleurs, à la session d’hiver 2022, Maillon vert offrira une séance d’information aux intéressé.e.s. S’impliquer dans des associations étudiantes « vertes » Vous aimeriez en apprendre plus sur les gestes environnementaux à poser ou encore vous aimeriez discutez avec d’autres étudiants sur le sujet ? Impliquez-vous dans les différentes associations et projets étudiants à l’Université de Montréal. Entre autres, vous pouvez vous impliquer dans le comité vert de l’AÉPUM, vous impliquer avec Éco-Leaders UdeM ou encore être bénévoles au magasin En vrac de l’Université.

Faire ses propres produits ménagers Au lieu d’acheter ses produits ménagers tels que le savon à vaisselle, le détergent à lessive ou un nettoyant pour la cuisine, il est possible de les faire avec quelques ingrédients qui sont meilleurs pour l’environnement que les versions commerciales. Plusieurs recettes sont disponibles en ligne et Éco-Leaders UdeM organise fréquemment des ateliers sur le sujet. Encourager les compagnies québécoises Il existe une grande variété de magasins qui offrent des produits faits à la main ou au Québec. Privilégier vos achats dans ces magasins locaux au lieu des grandes chaînes. De plus, vous pouvez encourager la créativité québécoise en découvrant les livres et les jeux québécois. Vous aimeriez encourager les compagnies d’ici, mais vous ne savez pas quelles sont ces compagnies? Les pages vertes (https://lespagesvertes.ca) sont là pour vous faire découvrir des entreprises locales et éco-responsables. Vous pouvez aussi consulter la Banque d’information industrielle d’investissement Québec, qui diffuse gratuitement sur le site icriq.com des informations sur les produits fabriqués au Québec et sur les entreprises québécoises qui fournissent divers services. Bonne fin de session ! On se revoit en janvier !

DÉCEMBRE 2021 – LE CAPSULE – 41

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

CA P S U L E ÇA VA PAR MARIE-LOU OUIMET (II) On ne se le cachera pas, la fin de session est difficile pour tout le monde. La fatigue s’est accumulée et les travaux à compléter également. Heureusement, dans à peine deux semaines, nous serons en vacances! Ce sera le moment parfait pour recharger nos batteries, faire ce que nous aimons et passer du temps avec nos proches. Je vous présente donc en rafale mes idées d’activités qui font du bien et que je vous recommande d’essayer durant le temps des fêtes.

Pour bouger et profiter de l’air frais Patiner Jouer au hockey Faire de la raquette Prendre une marche en forêt Faire du ski de fond Faire du ski alpin ou de la planche à neige Faire de la glissade sur tube Faire de la glissade sur crazy carpet

Pour retrouver son cœur d’enfant et se mettre dans l’ambiance des fêtes Faire un bonhomme de neige Faire un fort Faire une bataille de boules de neige Faire des bracelets d’amitié Cuisiner des desserts de Noël Écouter des chansons de Noël Faire des achats de dernière minute dans un marché de Noël

Pour prendre soin de soi et des autres Se préparer un bon chocolat chaud ou café fancy avec de la crème fouettée, des guimauves et/ou de la cannelle Passer la journée en pyjama Faire un marathon de film (je propose Harry Potter ou des films de Noël) Prendre un long bain chaud Aller se faire dorloter au spa Prendre des nouvelles de ceux et celles qu’on aime (ou de ceux et celles que l’on n’a pas vu.e.s depuis longtemps)

Pour ressortir son côté artistique Faire une séance de photo sous la neige Décorer ou personnaliser des objets ou de la vaisselle (dans le style Ceramic Cafe) Apprendre à tricoter Faire une soirée karaoké

42 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2020

Pour faire fonctionner ses méninges (sur autre chose que la pharmacie) Faire un casse-tête Jouer à un jeu de société Jouer à un jeu d’échappement Lire un bon livre (un nouveau ou un de vos préférés) Visiter un musée

DÉCEMBRE 2021 – LE CAPSULE – 43 Corrigé - page 43

Muro 128 OS HS x 1 mois Lopinodine qH 1 gtte OS pour 1 semaine puis cesser

Corrigé - page 46

1. Apo indapamide 1,25 mg 2. M Cal D 800 UI / 500 mg 3. Sandoz Gliclazide MR 30 mg 4. Jamp sennoside enrobé 8,6 mg 5. Sivem quétipanie XR 50 mg 6. Xarelto 15 mg

Votre réponse : Il n’est pas toujours facile de lire des ordonnances... Saurez-vous déchiffrer ce qui est écrit?

ORDONNANCE MAL FOUTUE LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES

CORRIGÉ À LA PAGE 11

44 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2021

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES Horizontal 3. On the fifth day of Christmas, my true love gave to me : « Five _____Ring » (anovulant). 4. Un médicament en vente libre que vous pourriez suggérer au Père Noël, à prendre avant de boire son verre de lait avec ses biscuits. L’année dernière il avait eu beaucoup d’intolérance et de ballonnements après la tournée. 6. Analgésique narcotique dont la teneur de 1 mg porte la couleur du sapin. 9. Antibiotique qu’il ne faut pas mettre au frigo, sinon le goût devient amer… (et non, le Top 50 n’est jamais fini, ce n’est pas encore les vacances!) 10. Le temps des fêtes comprend parfois aussi ses défis - après évaluation par un médecin, Rachel a une trichomonase vaginale. Elle prend un antibiotique (2 grammes en 1 dose) qui l’empêchera de trinquer avec un verre alcoolisé au Jour de l’An… 11. Médicament qui pourrait être utile pour bien décorer mon petit sapin avec ses comprimés de 12 couleurs différentes. 12. Mon 1er souffle fort l’hiver au Québec, mon 2e fait de longues heures de facing au Jean Coutu, mon 3e est une des 3 fonctions trigonométriques les plus utilisées, autre que tan et cos. 13. Sa plus haute teneur a la couleur du nez du fameux renne qui guide le traineau du Père Noël - il éclaire aussi bien, empêchant dépression, TOC et TAG de prendre le dessus.

Vertical 1. Rx dont l’efficacité pourrait être affectée selon la quantité de vitamine K contenue dans les repas du temps des Fêtes (attention aux épinards et aux brocolis!) 2. Nom du syndrome dans lequel les doigts et orteils deviennent pâles ou bleutés, souvent par plaques, lorsqu’exposés au froid. Il faut faire attention, il fait frette! 5. Ses comprimés ont une odeur de menthe poivrée, qui met de la joie dans le coeur de tous.tes ceux et celles qui les comptent. 7. M. Noël a un peu trop mangé hier soir… Ayant l’estomac « fragile », il vient vous voir aujourd’hui pour éviter que des symptômes de reflux réapparaissent à son prochain grand souper de famille. Il veut quelque chose qui agit vite, en liquide. 8. Pour Noël, M. Rivard a eu une transplantation rénale. Il est fatigué, mais très heureux. On lui a prescrit plusieurs médicaments immunosuppresseurs qu’il va devoir prendre, dont un qu’il se souvient qui pourrait causer de la diarrhée et un haut taux de sucre dans le sang. On l’avait même averti qu’il ne fallait pas qu’il change entre les différentes formulations de ce médicament. Quel est son nom déjà?

DÉCEMBRE 2021 – LE CAPSULE – 45

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

REMISE EN POTS

Votre collègue vous demande de défaire des piluliers et de ranger les comprimés dans les bons pots. Saurez-vous les identifier...?

N. B. Vous obtenez des points supplémentaire si vous identifiez la compagnie !! 46 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2021

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

HOROSCOPE PHARMACEUTIQUE GÉNÉRATEUR D’HOROSCOPE D’UNE BASE DE DONNÉES PHARMACEUTIQUES L’horoscope qui suit tente de prédire les événements se déroulant du mois de décembre jusqu’à la mi-février 2022. Un médicament vous a été prescrit selon votre mois de naissance. Laissez les astres vous guider ! TIREUSE DE CARTES : EMMA LEGAULT (IV)

JAN FÉV MAR AV R MAI JUIN JUIL AOÛ SEPT OCT NOV DÉC

RÉPAGLINIDE CLOPIDOGREL ALENDRONATE NIFÉDIPINE SÉMAGLUTIDE ZOPICLONE FUROATE DE FLUTICASONE PRÉGABALINE NITROFURANTOÏNE LÉTROZOLE ISOTRÉTINOÏNE LANSOPRAZOLE

OCTOBRE 2021 2015 – LE CAPSULE – 47 DÉCEMBRE

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

HOROSCOPE PHARMACEUTIQUE RÉPAGLINIDE (GLUCONORM)

On vous a un peu mis de côté ces derniers temps et ça commence à affecter votre moral. Reprenez votre place et montrez à tous et à toutes qu’ils/elles ont intérêt à vous garder dans leur vie, car vous êtes le rayon de soleil irremplaçable de leur journée!

CLOPIDOGREL (PLAVIX)

Vous jouerez un rôle important dans votre travail, que ce soit au sein d’un projet, d’un partenariat ou d’une nouvelle arrivée. Prenez le temps de vous y consacrer à 200%, le tout en vaudra amplement la chandelle.

ALENDRONATE (FOSAMAX)

Votre grande patience portera enfin fruit! Cette idée qui vous trotte dans la tête jour et nuit depuis un moment se réalisera enfin après tant d’efforts. C’est le temps de célébrer!

NIFÉDIPINE (ADALAT)

Vous réchauffez le cœur de votre entourage comme personne. N’hésitez pas à leur donner une dose d’amour supplémentaire dans les prochains jours, les derniers mois en ont épuisé plus d’un.

48 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE2021

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

HOROSCOPE PHARMACEUTIQUE SÉMAGLUTIDE (OZEMPIC)

On demandera votre aide à de nombreuses reprises dans les prochaines semaines et votre serviabilité sera votre plus grande qualité auprès de vos proches. Ayez bon cœur, car toute cette générosité vous sera redonnée de façon exponentielle.

ZOPICLONE (IMOVANE)

Le temps des fêtes sera pour vous un moment de relaxation et de ressourcement. Les derniers mois vous ont mis à terre, prenez soin de vous pour être en pleine forme au retour des vacances!

FUROATE DE FLUTICASONE (AVAMYS)

Des portes s’ouvriront pour vous dans un avenir proche. Ne les laissez pas se refermer tout de suite, certaines se trouvent sur votre chemin au moment opportun.

PRÉGABALINE (LYRICA)

Votre grande versatilité vous mettra dans l’embarras très prochainement. Tentez de minimiser les dégâts en vous alignant dans une seule voie pour le temps des fêtes, soit la dernière idée qui vous passe par la tête.

DÉCEMBRE 2021 – LE CAPSULE – 49

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 3

HOROSCOPE PHARMACEUTIQUE NITROFURANTOÏNE (MACROBID)

Votre vie amoureuse bat son plein! Que vous soyez en couple ou célibataire, la planète Vénus est dans votre maison de l’amouuuuur. Vous serez complètement épanouis dans cet aspect de votre vie.

LÉTROZOLE (FEMARA)

Votre imagination fertile est à son maximum en ce moment. Sortez vos talents artistiques, achetez une nouvelle plante ou mettez-vous à la cuisine, tout ce que vous créerez sera indéniablement magique!

ISOTRÉTINOÏNE (ACCUTANE)

Votre fort caractère est une de vos plus grandes forces, mais peut parfois vous placer dans une situation délicate. Tâchez de contrôler un peu le feu qui brûle en vous, vous éviterez de vous mettre les pieds dans les plats!

LANSOPRAZOLE (PREVACID)

Vous soignez beaucoup votre extérieur et la façon dont vous vous présentez aux inconnu.e.s. Toutefois, ne comptez pas que sur cet aspect: faites ressortir votre intérieur, qui est aussi beau et intéressant que ce que vous projetez.

50 – LE CAPSULE – DÉCEMBRE 2021

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Le Capsule - Décembre 2021

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MOT CROISÉ

ORDONNANCE MAL FOUTUE

CAPSULE ÇA VA

CAPSULE VERTE

DÉSINVESTISSEMENT DE L’UDEM

FILET DE SÉCURITÉ

LITTLE CHILDREN UNDER THE SNOW

PHARMACIEN À TEMPS PLEIN

BÉNÉVOLAT DU TEMPS DES FÊTES

LETTRE OUVERTE À HÉMA-QUÉBEC

MOT DE LA FACULTÉ

CAPSULE QEP

MOT DU PRÉSIDENT

PODCAST « EN VENTE LIBRE »

ÉDITORIAL