CAP-CEL, VOLUME 8
Vouloir faire une différence PAR MAUDE BO URGAULT, pré side nte du co mité humanitaire Il y a un an environ, le poste de présidente du comité humanitaire était vacant après plusieurs jours d’élection. Et puis, je me suis dit : Pourquoi pas moi? Après avoir vu toutes les injustices sociales ainsi que la santé mentale collective dans un état pitoyable durant cette dite pandémie, ç’a allumé quelque chose en moi. Je voulais faire quelque chose de plus pour aider l’autre. En plus, après 2 ans de pandémie à la maison, j’avais tout plein d’idées de projets à réaliser. Il me manquait juste l’opportunité et la voilà. Ce qu’il faut savoir, c’est que je ne m’étais encore jamais impliquée dans l’association. Je voulais vraiment prendre le temps de m’adapter au programme (ma foi, chargé!). Me lancer à la présidence de ce comité était un peu pour moi comme monter l’Everest avant d’avoir fait le
36 – CAP-CEL – AVRIL 2022
Kilimandjaro. On se retrouve en septembre, avec 2 gros projets à organiser, soit la course à la vie pour le cancer du sein et la collecte de sang. Au début, je me sentais vraiment dépassée par les évènements. Je ne savais pas par quel bout commencer. Puis, grâce au gros coup de main de mes bénévoles ainsi que de l’ancienne présidente Laurie Fournier, les deux évènements furent des succès et nous avons amassé environ 1000$ pour la Société canadienne du cancer et récolté 50 dons pour HémaQuébec. Ensuite, le movember a débuté en novembre et avec les 10 participants nous avons amassé environ 2700$ pour la santé masculine. Petit à petit, je commençais à plus prendre d’assurance au sein de mon comité, à mieux comprendre
comment impliquer les bénévoles et à plus déléguer (chose ici très difficile pour moi étant donné mon perfectionnisme presque maladif). En décembre, mon comité et moi avons réussi à mettre en place une collecte de denrées pour la guignolée. J’ai également organisé une soirée de bénévolat pour Nez Rouge. Une soirée unique en son genre, où les bénévoles et moimême sommes revenus avec la tête pleine de souvenirs. Puis, en janvier, la COVID est revenue. Nous étions à nouveau confiné.e.s et je sentais que tous mes plans de projets futurs étaient en train de s’écrouler. Encore une fois, j’étais totalement dépassée et je ne pouvais que faire comme tous et toutes les étudiant.es et être résiliente, en attente que le retour en classe se fasse un jour.