Jaider Esbell, Snakes
Spécialement déclinés dans un format XXL pour l'occasion, ces personnages dignes d'un conte de fées illustrent parfaitement la thématique défendue dans la métropole lilloise durant six mois. L'enfance de l'art Baptisée Utopia, cette sixième édition s'intéresse en effet aux liens qui unissent l'être humain à la nature. Il s'agit « d'éveiller les consciences grâce à l’art et à la création », selon la maire de Lille, Martine Aubry. Les artistes n'ont pas été choisis pas hasard, démontrant tous un engagement certain. « Il faut aussi qu'ils nous racontent
une histoire pour que le public apprécie pleinement leurs œuvres », poursuit Caroline Carton, pour qui cette grand fête artistique doit être avant tout synonyme d'« émerveillement ». Parmi les chocs esthétiques promis dans le Nord, citons Les Vivants, exposition organisée au Tripostal invitant à décaler notre regard anthropocentré, tandis qu'à la Gare Saint Sauveur, on joue plutôt la carte de la dystopie avec des installations souvent monumentales, annonçant l'avènement du "Novacène", nouvelle ère qui doit succéder à l’Anthropocène (période caractérisée par les effets de l'activité humaine sur la planète). ••• 66