link2fleet 250 FR

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Découvrez dans notre nouvelle version interactive la vision des trendsetters de la mobilité

DOSSIER INTERACTIF

link2fleet 250

25 A quoi ressemblera notre mobilité de demain ?

Au travers de 14 interviews, nous avons demandé à quelques grands acteurs du secteur de nous partager leur vision sur l’avenir des secteurs fleet et mobilité, le tout dans un dossier interactif d’un nouveau genre.

DÉCOUVREZ NOTRE DOSSIER DIGITAL ICI

EDITO

Depuis 250 éditions, mobilisés à vos côtés

» En 1987 paraissait la toute première édition du magazine « Mini Maxi Fleet ». Son but : conseiller les gestionnaires de flotte et les aider dans leur travail quotidien. Le métier de gestionnaire de flotte n’en était alors qu’à ses balbutiements, et les fournisseurs commençaient à peine à se structurer. Depuis lors, le métier s’est considérablement professionnalisé, les ventes aux entreprises portent plus que jamais le marché automobile, les réformes fiscales se sont enchainées et de nouveaux défis se sont imposés. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement d’établir une car-policy et de mettre à disposition de ses collaborateurs une voiture, le challenge consiste à proposer un package de mobilité sur mesure incluant – ou non – une voiture, mais aussi toute une série de solutions alternatives de mobilité. Et, conséquence directe, de pouvoir maitriser toute une série de règles fiscales et légales et d'identifier les nombreux nouveaux acteurs de mobilité qui enrichissent le marché.

« Plus que jamais, le métier de gestionnaire de flotte (et de mobilité) est devenu incontournable dans les entreprises pour faire face aux défis de mobilité, de durabilité et d’acquisition/rétention des talents. »

Le « Mini Maxi Fleet » de l’époque a lui aussi suivi, voire anticiper ces évolutions en adaptant continuellement son contenu, mais aussi son nom, en « Fleet & Business », puis en « link2fleet » voici bientôt 10 ans. Mais il y a une chose qui n’a pas changé chez nous depuis 1987 : notre volonté de soutenir et conseiller les gestionnaires de flotte et de mobilité dans leurs tâches quotidiennes.

En même temps que le contenu, étayé par les meilleurs experts, c’est le support qui s’est adapté : guides, newsletters, webinaires et événements se complètent pour fournir les meilleures réponses aux questions que se posent les professionnels du secteur aujourd’hui et à appréhender au mieux les défis de demain.

Dans ce contexte qui exige infiniment plus de capacités d’adaptation qu’il y a 35 ans, notre mission est plus excitante, notre mobilisation plus totale que jamais. En 2023, nous franchirons un pas de plus dans cette direction en vous proposant un programme complet de formations digitales et présentielles sous la dénomination « Mobili-Time Institute». Car vos défis de demain sont aussi les nôtres.

Merci de faire confiance à link2fleet, Bonne lecture

Damien Malvetti - dmalvetti@link2fleet.com

COLOPHON

editorial team

Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com

Jeroen Evens. jevens@link2fleet.com

Nicolas Joannès, Stijn Blanckaert

sales & marketing team

Sigrid Nauwelaerts. snauwelaerts@link2fleet.com

Bram Scheers. bscheers@link2fleet.com

Stijn Tersago stersago@link2fleet.com

Charlotte Balcaen. cbalcaen@link2fleet.com

production

Nombril Studio. hello@nombril.be

events

Annick Nemetz. anemetz@link2fleet.com

editor

Claudia Lilien. clilien@link2fleet.com

Yannick Mathieu. ymathieu@link2fleet.com

link2fleet srl Chaussée de Theux 32, 4802 Heusy (Verviers) Phone: +32 16 66 14 75 info@link2fleet.com

CONTRIBUTING EXPERT

Michel Willems Owner Mobilitas

Michel est actif depuis plus de 20 ans chez Mobilitas. Une entreprise créée en 2001, spécialisée dans le conseil fiscal, les formations et la consultance pour les secteurs fleet & automotive avec des branches en Belgique et en Allemagne.

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» Prolongement de la réduction d’impôts sur les bornes de recharge classiques et bidirectionnelles en 2023

Clap de fin des moteurs thermiques en 2035

LE CHIFFRE 68 %

C’était dans l’air depuis un moment, mais cette fois, c’est officiel. Le Parlement européen et les états membres sont parvenus fin octobre à un accord concernant l’échéance de 2035 pour la fin de vente des voitures neuves à motorisations thermiques en Europe.

LA TENDANCE

Et la voiture de société la plus populaire est…

JATO a publié en octobre dernier les derniers chiffres d'immatriculation de véhicules neufs sur le marché B2B en Belgique pour les 9 premiers mois de l’année. Si la BMW X1 a longtemps tenu la tête du classement ces derniers mois, elle s’est fait détrôner en septembre par un autre SUV, construit en Belgique cette fois : la Volvo XC40. Elle s’est écoulée à 4.056 exemplaires depuis le début de l’année, soit 2,39 % de parts de marché.

68 %, c’est la part que représentent les immatriculations de véhicules neufs professionnels (indépendants et entreprises) en Belgique sur les trois premiers trimestres 2022 selon les chiffres de Mobia, dévoilés lors du Renta Happening fin octobre.

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Clarifications

Bien appréhender la loi Van Peteghem

Depuis son entrée en vigueur fin 2021, la Loi Van Peteghem, qui vise à rendre le parc de véhicules de société plus verts d’ici à 2026, pose encore de nombreuses questions aux gestionnaires de flotte. Mobia a donc demandé quelques clarifications au SPF Finances.

par MOBIA & Michel Willems (MOBILITAS)

» Nous n’allons pas ici rappeler tous les éléments de la loi, mais simplement énoncer les clarifications qui y sont liées. Pour l’article complet avec les détails de la loi, cliquez sur le bouton ci-dessous  :

Clarifications du SPF Finances

Comment prouver correctement qu’un véhicule a été commandé avant l’une des dates de début des nouvelles règles fiscales et sociales mentionnées ci-dessus ?

« Commandé » signifie : · Bon de commande établi et signé avant une date d’entrée en vigueur des nouvelles règles par le ven deur et l’acheteur-contribuable du véhicule s’ils n’optent pas pour une formule de leasing

· Contrat de leasing signé avant la date d’entrée en vigueur des nouvelles règles par le bailleur et le lo cataire-contribuable s’ils décident de conclure un contrat de leasing.

Concrètement, cela signifie qu’une commande initiale ment conclue directement entre le vendeur et l’ache teur de la voiture et convertie en commande de lea sing après la date indiquée n’est plus soumise aux anciennes règles fiscales.

Dans ce contexte, nous conseillons également aux so ciétés de leasing de passer leurs commandes auprès du distributeur ou du fabricant immédiatement après la signature du contrat de leasing et de ne pas at tendre l’une des dates de début des nouvelles règles fiscales mentionnées.

Recommandation de Mobia afin d’éviter toute dis cussion avec les administrations :

· Toute personne souhaitant commander un PHEV et ne voulant pas tomber sous la limitation de la déduc tion de 50 % pour la consommation de combustibles fossiles doit signer le bon de commande avec son

distributeur ou le contrat de leasing avant le 01/01/2023. Il est conseillé à la société de leasing de passer également la commande sous-jacente auprès du distributeur ou du fabricant avant le 01/01/2023.

· Toute personne qui souhaite encore commander un véhicule à carburant fossile (y compris un PHEV) et bénéficier des règles fiscales actuelles doit signer le bon de commande avec son distributeur ou son contrat de leasing avant le 01/07/2023. Il est conseillé à la société de leasing de passer la com mande sous-jacente auprès du distributeur ou du fabricant avant le 01/07/2023 également.

· Pour les véhicules loués à court terme, le SPF Finances a indiqué que la date de signature du contrat de location compte comme date de com mande. Ils disent que pour le SPF Sécurité Sociale, ils ne peuvent faire aucune déclaration, mais l’expé rience montre que les règles ici sont généralement appliquées de manière conforme par les deux administrations.

Concrètement, cela signifierait que si le SPF Sécurité Sociale se rallie à la position du SPF Finances, quelle que soit la date d’immatriculation du véhicule, un leasing signé à partir du 01/07/2023 tomberait sous le coup des nouvelles règles du jeu et serait donc soumis à une contribution de solida rité CO2 majorée (x2,25) applicable aux véhicules à émission non-zéro.

Comme les restrictions en matière de déduction fis cale et l’expiration de la déduction minimale ne prennent effet qu’à partir de l’année de revenu 2025, il n’y a pas d’impact en 2023 et 2024 en termes de dépenses rejetées par rapport à la situa tion actuelle pour les voitures de courte durée.

➔ Y a-t-il une date ultime de livraison pour les véhicules commandés avant le 01/07/2023 afin qu’ils puissent encore bénéficier de l’ancien régime fiscal et social ?

Réponse du SPF Finances :

« Il n’existe pas de dispositions légales prévoyant un délai déterminé entre la date du bon de commande et la livraison finale du véhicule. Toutefois, s’il s’avère qu’un arrangement a été mis en place par lequel un bon de commande ou un « contrat de location » est conclu avant le 01/07/2023 avec une livraison à une date beaucoup plus tardive uniquement dans le but de bénéficier des anciennes règles fiscales, alors il peut y avoir une simulation et donner lieu à un litige avec les autorités fiscales. Cela doit être évalué sur la base des circonstances factuelles. »

(ndlr : encore une fois, le SPF Finances ne peut pas faire de déclarations pour le SPF Sécurité Sociale)

➔ Quid des véhicules d’occasion ? La date de la première immatriculation est-elle la date déterminante pour la fiscalité ou l’ancien régime fiscal expire-t-il lorsqu’un véhicule est vendu et/ou réimmatriculé ?

Réponse du SPF Finances :

« La limite de déduction applicable est déterminée au moment où le contribuable a acheté, loué ou pris en leasing le véhicule. Un contribuable qui achète un vé hicule d’occasion au cours de l’année 2024, qui a été acheté à l’origine avant la date du 01.07.2023, sera soumis à la limite de déduction applicable en 2024, au moment de l’achat du véhicule d’occasion.

Lorsqu’un contrat de leasing prévoit l’exercice d’une option d’achat à l’expiration du contrat, les disposi tions relatives à la déductibilité des véhicules conti nueront de s’appliquer telles qu’elles étaient en vi gueur au moment de la conclusion du contrat de crédit-bail si l’option est effectivement exercée. »

Ce dernier point signifie qu’un contribuable qui signe un contrat de location/leasing avec option d’achat du véhicule avant l’une des dates indiquées pour l’entrée en vigueur des nouvelles règles, et qui lève cette op tion d’achat à l’expiration du contrat de location, conserve les règles fiscales et sociales qui étaient ap plicables à la date du contrat de location.

(ndlr : encore une fois, le SPF Finances ne peut pas faire de déclarations pour le SPF Sécurité Sociale)

Découvrez quelques cas concrets de différents types de véhicules sur notre site internet. n

Type de propulsion

Essence

Diesel

LPG ou CNG

La cotisation de CO2 pour les véhicules de société augmente de 11,25 %

en 2023

Les nouvelles formules indexées de la contribution de solidarité, également appelée contribution CO2, ont été fixées pour l'année 2023. Le coefficient valable à partir du 1er janvier 2023 est de 1,5045582 et dans la pratique, il est arrondi à 1,5046. Cela représente une augmentation de pas moins de 11,25 % par rapport au coefficient valable pour 2022, qui est encore de 1,3525 jusqu'au 31 décembre 2022. La cotisation minimale passe de 28,17 € à 31,34 €. La contribution CO2 est l'une des premières données fiscales connues pour l'année 2023 qui donne déjà un avant-goût de la forte augmentation de la pression fiscale future en raison des taux d'inflation élevés actuels.

Pour les véhicules commandés à partir du 1er juillet 2023, à l’exception des modèles zéro émission (= 100 % électrique ou hydrogène), mais y compris les véhicules plug-in, en plus de l’indexation de 1,5046, la contribution CO2 sera multipliée par un facteur de 2,25. En pratique, cela signifie une augmentation de 250 % par rapport au taux de 2022. Ce facteur augmentera encore au cours des prochaines années pour atteindre 5,5 en 2027 pour les véhicules commandés à partir du 1er juillet 2023 qui ne sont pas à émission zéro.

Formule cotisation de solidarité

CO2 connu [(( Taux de CO2 x 9 euros)-768)/12] x 1,5046 CO2 inconnu [((182 x 9 euros)- 768)/12] x 1,5046 = 109,08 euros

CO2 connu [(( Taux de CO2 x 9 euros)-600)/12] x 1,5046 CO2 inconnu ((165 x 9 euros)- 600)/12] x 1,5046 = 110,96 euros

[(( Taux de CO2 x 9 euros)-990)/12] x 1,5046

Toujours le minimum de 31,34 euros par mois Cotisation minimum 31,34 euros par mois pour tous les types de véhicules

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Une soirée pleine de surprises et plus de 550 invités

Après le succès incontesté de 2021, les link2fleet forum & awards ont à nouveau fait salle comble le 18 octobre dernier au Palais 10 de Brussels Expo pour l'édition 2022. Plus de 550 invités, dont une majorité de gestionnaires de flotte, avaient répondu présent à la grande messe du fleet pour assister à une soirée riche en networking et pleine de surprises.

par Damien Malvetti

1 » Plus de 550 participants avaient répondu présents.

2 » Cette année encore, l’événement se déroulait au Palais 10 de Brussels Expo.

» Record battu cette année encore au Palais 10 de Brussels Expo pour l’édition 2022 des link2fleet forum & awards. 550 participants s’étaient donnés rendez-vous pour assister à l’événement incontour nable du secteur fleet & mobilité. Comme de coutume, link2fleet avait mis les petits plats dans les grands et transformer le Palais 10 en un décor automnale du plus bel effet.

Outre les possibilités de networking et la participation à un quizz pour remporter de fabuleux cadeaux dans le link2fleet Village, les participants ont été invités à prendre place dès 17h dans l’auditorium 2000 pour assister à un débat entre les représentants des diffé rentes fédérations sur les résultats du Company Car Report 2022. Cette grande enquête menée par

3 » Les candidats Start-up ont eu 2 minutes pour venir défendre leur projet devant l’assemblée.

4 » C'est le duo Virginie Claes et Damien Malvetti (Editorial Director de link2fleet) qui a, pour la seconde fois, animé l'événement.

5 » Les invités ont pu déguster un excellent buffet aux saveurs du monde dans le link2fleet village.

6 » La soirée a été l’occasion d’échanges et de discussions intéressantes entre les invités.

link2fleet et Mobia auprès de 250 gestionnaires de flotte du pays dessine et décortique les grandes tendances actuelles et à venir sur le marché. Ronny Van Den Driesch (BFFMM/Carglass), Bart Massin (EV Belgium/Stroohm), Christophe Dubon (Febiac), Stefan Delaet (Renta/KBC Autolease) et Henri de Hemptinne (Traxio) ont analysé les résultats du Company Car Report, mais aussi de tendances aux quelles le public était invité à répondre en direct via un QR-code. Retrouvez le compte-rendu de ce débat dans les pages suivantes.

De nouveaux prix

Place ensuite aux traditionnels link2fleet awards pré senté cette année encore par le duo Damien Malvetti (Editorial Director de link2fleet) et la très charmante

Virginie Claes. Avec la collaboration des partenaires de l’événement, ils ont remis les récompenses aux vainqueurs de nos différentes catégories d’awards. Et quelques surprises étaient au menu cette année, comme la triple victoire d’un candidat fleet-owner ou encore la remise d’un tout nouveau prix dédié au secteur automobile. Découvrez en détails les vain queurs de chaque award dans les pages suivantes.

Buffet, networking et concours

La soirée s’est poursuivie dans l’ambiance festive du link2fleet Village, où les invités ont pu apprécier un excellent buffet repas issus des quatre coins du monde, networker et visiter les stands de nos nom breux partenaires. Cinq heureux gestionnaires de flotte, qui avaient obtenu les meilleurs résultats de notre mobility quiz, se sont aussi vus remettre de fa buleux cadeaux en fin de soirée.

Le rendez-vous est déjà fixé au 4e trimestre 2023 pour la prochaine édition des link2fleet forum & awards. Restez connectés ! n

Revivez la soirée en images grâce à notre galerie photos via ce bouton

& awards 2022

1

Forum

Électrification et budget de mobilité, les défis du secteur au cœur du débat

Notre forum se concentrait cette année sur les résultats de notre grande enquête Company Car Report menée auprès de quelque 250 gestionnaires de flottes belges avec la collaboration de Mobia. Au cours d’une session interactive avec le public présent dans la salle, nous avons, avec les représentants de toutes les fédérations du secteur, analysé et décrypté les grandes tendances qui ressortent de cette enquête.

par Damien Malvetti

»Avant de débuter le débat à proprement parler, nous avons voulu tester le niveau de connais sance du public sur la fameuse loi Van Peteghem qui vise au verdissement du parc fleet belge d’ici à 2026. Les répondants à notre Company Car Report ont en effet assuré pour 71 % d’entre eux qu’ils avaient une bonne connaissance (56 %), voire même une connais sance parfaite de cette dernière (15 %).

lement 40 % qui ont donné correctement la date du 1er avril 2023. De quoi démontrer que les détails de la loi sont parfois bien compliqués à assimiler.

Le 100 % électrique ? Jamais !

Venait ensuite le cœur du débat pour lequel nous avions invité Henri de Hemptinne (Traxio), Stefan Delaet (Renta), Christophe Dubon (Febiac), Ronny Van Den Driesch (BFFMM) et Bart Massin (EV Belgium). En guise d’ouverture, nous avons demandé au public en quelle année il estimerait que les flottes achèteront exclusivement des véhicules 100 % électriques. 55 % des participants dans la salle ont estimé que ce switch aurait lieu en 2026, tandis que les répondants du Company Car Report estiment que cela ne sera jamais le cas.

mencer le plus rapidement possible, car la fiscalité va changer le 1er juillet 2023, soit dans moins d’un an ! On ne peut plus prendre l’infrastructure comme ex cuse, car 10.000 bornes vont être installées, y com pris dans des immeubles à appartement. Aujourd’hui, le vrai problème est plutôt de pouvoir obtenir les véhi cules face à des délais de livraison qui atteignent 2 ans chez certains constructeurs. Il faut donc com mencer le plus rapidement possible sa transition énergétique pour éviter de s’y prendre trop tard et de devoir encore commander des véhicules diesel. » Néanmoins, 72 % des entreprises interrogées pour le Company Car Report ont déjà investi dans une in frastructure de recharge sur leur(s) site(s), contre 49 % lors de notre précédente enquête (2020).

1 » Pour débattre de ces sujets brûlants, nous avions invité Ronny Van den Driesch (BFFMM), Bart Massin (EV Belgium), Christophe Dubon (Febiac), Stefan Delaet (Renta) et Henri de Hemptinne (Traxio).

Une réponse qui n’a pas vraiment étonné Ronny Van den Driesch, président de la fédération belge des fleet & mobility managers (BFFMM) : « Tout changement est toujours difficile. D’autant plus parce qu’il n’y a pas encore de solutions pour la recharge adaptée à toutes les situations. Pensez par exemple aux personnes qui vivent au 20e étage d’un immeuble à appartements. C’est là que vont se poser les grands défis, et tout le monde ne pourra pas faire le switch complet d’ici à 2026 ou 2028. »

Des projections effectuées par Febiac montrent effec tivement que le marché n’est pas encore prêt pour le grand saut vers le full électrique. Christophe Dubon, Responsable Communication, a détaillé l’enquête : « Selon nos projections, en 2026, 80 % du marché fleet sera composé de voitures 100 % électriques et 15 % de PHEV. Il resterait donc une part de 5 % du marché qui serait encore composée d’essence et die sel. Selon nos projections, le marché ne prendra la direction du 100 % électrique qu’à partir de 2029. Pourquoi ? Simplement parce qu’une partie des utili sateurs continuera à choisir des modèles thermiques par manque d’infrastructure de recharge, principale ment en Wallonie. »

« Nous attendons toujours des autorités qu’elles fassent tout », a rétorqué Bart Massin (EV Belgium et Stroohm). « Mais chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Ma perception est que nous devons com

Au domicile des collaborateurs, ce sont 56 % des en treprises interrogées qui ont déjà installé une in frastructure de recharge et 31 % qui comptent le faire prochainement.

Et pour Bart Massin, il est justement important de permettre aux collaborateurs de disposer d’une borne à domicile. « C’est une combinaison : pouvoir rechar ger au bureau et à la maison. Il y a aussi tout un as pect d’optimisation des coûts. On estime à

PAR TAILLE DE FLOTTE

« La fiscalité va changer le 1er juillet 2023, soit dans moins d’un an ! On ne peut plus prendre l’infrastructure comme excuse »

Bart Massin (Stroohm et EV Belgium)

0,60 €/kWh le coût de la recharge à la maison contre parfois 0,15 € au bureau. On a vite récupéré le coût d’une borne comparé au tarif d’une recharge pu blique. Vos chiffres le prouvent : 72 % des entreprises ont déjà investi dans une infrastructure sur leur site. On voit clairement la résistance à l’électrique s’ame nuiser. Mais il faut évidemment trouver le juste équi libre entre la recharge à la maison et au bureau. L’avantage fiscal sur l’investissement dans une in frastructure est un bon incitant, mais on voit aussi des entreprises qui ne souhaitent pas donner accès à leurs bornes à des tiers. La situation actuelle en Ukraine est aussi un point important. On commence de plus en plus à être indépendants de ces pays en installant des panneaux photovoltaïques, des éo liennes, etc. Il existe toute une panoplie de solutions pour les sociétés à ce niveau, qui permettent en plus de garder les coûts sous contrôle. »

Quel avenir pour le PHEV ?

Seconde thématique de notre débat : l’avenir du plugin hybride dont on entend souvent qu’il est déjà arrivé au bout de sa carrière. Pour 59 % du public présent au Palais 10, le PHEV représentera encore 20 % des nou velles commandes en 2026. En complément, les ges tionnaires de flotte interrogés dans le cadre de notre Company Car Report ont estimé que 42 % de leur parc serait encore composé de PHEV en 2026. 29 % des véhicules en flotte seraient encore au diesel et 15 % à l’essence.

prises, il y a une échéance en 2026, mais pour les particuliers, cette échéance sera en 2030, voire 2035. D’ici là, la diminution de la part des motorisations thermiques va donc se faire au fur et à mesure . » Et en tant qu’acteur essentiel du marché fleet, les so ciétés de leasing soutiennent la transition énergétique. « Il y a clairement chez les loueurs une politique de tarif qui stimule les modèles électriques, reconnaît Stefan Delaet (Président de Renta et Directeur de KBC Autolease). Mais cela reste très compliqué, car nous n’avons pas encore assez d’expérience pour es timer clairement la valeur résiduelle de ces véhicules ni l’impact des frais d’entretien par exemple. En se basant sur les évolutions technologiques annoncées, on peut espérer que les voitures électriques vont aus si devenir plus abordables à l’avenir. Et c’est impor tant qu’elles le deviennent, aussi pour le marché des particuliers. Car toute la société doit pouvoir participer à cette transition énergétique, et pas uniquement le marché fleet. On remarque aussi qu’il y a davantage de sinistres avec des voitures électriques et que les coûts de réparation sont plus élevés. On doit donc rester vigilants et ne pas brader les prix. Et peut-être devrons-nous passer du Total Cost of Ownership (TCO) au Total Cost of Use (TCU) et tenir davantage compte de l’usage. Le changement de mobilité dont on parle aujourd’hui est surtout un changement de mentalité. »

« Avec les véhicules électriques, il est peut-être temps de passer du TCO au TCU ».

Stefan Delaet (Renta et KBC Autolease)

Changer les mentalités reste difficile. Les concession naires, en contact direct avec les clients, sont aussi les premiers à s’en rendre compte, comme l’a indiqué Henri De Hemptinne, Président de Traxio. « On connaît tous les limites du véhicule électrique. Les utilisateurs s’inquiètent concernant l’autonomie et surtout les temps de recharge. Beaucoup de personnes s’inter rogent aussi sur l’avenir. Selon moi, mettre le focus sur une seule technologie, en l’occurrence l’électrique, est une erreur. Chez Traxio, nous déplorons que le ministre Van Peteghem n’ait tenu compte que des voi tures électriques dans sa loi et non des PHEV par exemple. C’est une solution idéale pour assurer la

Ronny Van den Driesch n’était absolument pas étonné par cette part élevée du diesel annoncée pour 2026. « Il y aura une phase de transition. Pour les entre

« Chez Traxio, nous déplorons que le ministre Van Peteghem n’ait tenu compte que des voitures électriques dans sa loi et non des PHEV par exemple. »

Henri de Hemptinne (Traxio)

transition et qui offre la possibilité de quand même pouvoir utiliser le moteur thermique lorsque la batte rie est plate. En collaboration avec Mobia, nous es sayons de négocier avec le gouvernement, mais la porte est totalement fermée pour l’instant. On espère tout de même qu’il y aura, d’ici 2026, une évolution de la loi pour offrir la possibilité d’opter pour d’autres motorisations. On a une lueur d’espoir quand on voit par exemple le report de la fin du nucléaire. »

Et Stefan Delaet d’ajouter : « Chez Mobia aussi, on pense que l’électricité n’est peut-être pas l’unique so lution pour tous pour l’avenir. Elle est effectivement la meilleure à l’heure actuelle et la plus aboutie. Mais le texte de loi laisse tout de même la possibilité d’éven tuellement stimuler d’autres solutions à l’avenir comme les e-fuels par exemple. »

« Pour les entreprises, il y a une échéance en 2026 pour le switch au full électrique, mais pour les particuliers, cette échéance est en 2030, voire 2035. »

Ronny Van den Driesch (BFFMM)

S’ouvrir à de nouvelles marques

L’arrivée de la voiture électrique a profondément mo difié le marché automobile. Les marques premiums, souvent avant-gardistes se sont parfois laissées dé passer par des généralistes, voire par de nouveaux acteurs en termes de technologie, d’autonomie et sur tout de tarif. Pour permettre à un maximum de colla borateurs de switcher vers l’électrique, on voit de plus en plus d’entreprises ouvrir leur car-policy à un plus large panel de marques. 85 % des participants dans la salle ont ainsi annoncé être prêt à ouvrir leur car-po licy à d’autres marques. « Bien sûr que les gestion naires de flotte ouvrent leur car-policy et short-list à de nouvelles marques », assure Ronny Van den Driesch. « Surtout face à la pénurie que connaissent certaines marques. Mais deux éléments sont impor tants : la qualité et le service après-vente de ces véhi cules. »

« Selon nos projections, en 2026, 80 % du marché fleet sera composé de voitures 100 % électriques et 15 % de PHEV. Il resterait donc 5 % de diesel et essence. »

Christophe Dubon (Febiac)

Budget de mobilité

Une partie de notre débat s’est aussi intéressée au budget de mobilité et aux difficultés et freins rencon trés par les entreprises dans sa mise en place. La majorité des participants dans la salle (près de 50 %) estiment qu’il est encore trop complexe à déployer. 33 % des entreprises interrogées dans le cadre de notre Company Car Report annoncent d’ailleurs qu’elles ne comptent pas le proposer à leur personnel. « 33 %, c’est effectivement beaucoup. Mais dans cer taines entreprises, il y a déjà beaucoup d’autres pos sibilités comme le plan cafétéria par exemple. Les entreprises ne sont pas forcément prêtes à encore investir du temps dans quelque chose d’autre, surtout s’il y a peu d’intérêt de la part des collaborateurs. » n

2 » Les participants étaient invités à participer au débat via une application en ligne

Découvrez tous les résultats du Company Car Report en détail dans la brochure en ligne >>>>>

Découvrez tous les vainqueurs de cette édition 2022

Cette année encore, les link2fleet awards ont été l’occasion de mettre en lumière le travail exceptionnel de gestionnaires de flotte et de mobilité dans un contexte toujours plus complexe, mais aussi d’acteurs de ces secteurs pour leur stratégie dédiée envers la clientèle professionnelle.

par Damien Malvetti

» Bariseau Mottrie, D&O Mobility Group et GegoTeam vainqueurs

Via cette élection du fleet dealer of the year, link2fleet récompense les dealers les plus performants du sec teur fleet dans chaque région du pays. Les conces sionnaires sont évalués par les clients professionnels eux-mêmes via une évaluation objective basée sur 15 critères essentiels dans une optique B2B. La parti cipation des dealers n’était validée qu’une fois le seuil de 15 réponses atteint.

Niels De Busschere, Bariseau Mottrie

GegoTeam. Dirigées par Philippe et Alain Gégo, les concessions Toyota du groupe Gégo sont avant tout une histoire, celle d’une famille qui a décidé en 1957 de se lancer à Sombreffe, dans l’aventure automobile. Fort de ses nombreuses années d’expérience, le groupe propose aujourd’hui un service complet, de puis la vente de véhicules en passant par les solutions de financement et d’assurances et bien d’autres en core. Le trophée a été remis à Geoffroy Tillieux, fleet manager.

1 » Johan Ollivier, D&O Mobility Group.

2 » Geoffroy Tillieux, GegoTeam.

3 » Caroline Deuse et Alexis Leplat de Mob Box, autour de Kim Vangilbergen, de la start-up Eevee.

En Flandre, c’est le groupe Bariseau Mottrie qui a obtenu les meilleurs scores de clients. Concessionnaire Opel agréé avec des succursales à Roeselare, Ypres, Courtrai et Waregem, Bariseau Mottrie a construit une relation à long terme avec ses clients tout en leur of frant une réponse à leurs besoins de mobilité à tout moment. Le groupe vient d’ajouter à son offre, un ga rage Nissan à Courtrai. C’est Niels De Busschere, Managing Director du groupe Bariseau Mottrie qui s’est vu remettre le trophée des mains de Caroline Wouters du groupe Kenis, elle-même vainqueur de ce même award en 2021.

Pour la région bruxelloise et la Wallonie, c’est Henri de Hemptinne, Président de Traxio, qui avait l’honneur d’ouvrir les enveloppes. D&O Mobility Group, repré senté par Johan Ollivier, a remporté la compétition pour la Région de Bruxelles-Capitale. Fondé en 2018, D&O Mobility Group est un regroupement du Groupe Ollivier, d’Automotive Group, de Group Duran et d’Au

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tomotive Group Duran. Chaque groupe a conservé le caractère familial, mais peut en même temps se profi ler avec davantage de forces envers la clientèle B2B. D&O Mobility Group représente actuellement 3 marques (Peugeot, Citroën et DS Automobiles) dans 10 garages situés en Flandre occidentale et orientale, mais également dans les Brabants Flamand et Wallon. Pour la Wallonie, c’est comme en 2021 un conces sionnaire Toyota qui est reparti avec le trophée :

» Mob Box a convaincu le public du Palais 10

Cinq candidats se sont affrontés cette année au tra vers de notre fleet & mobility start-up challenge. Cinq start-up aux concepts innovants dans les domaines de la mobilité et de la gestion de flotte : e-RS, Falcomotive, Go Watts, Mob Box et Taito. Tous ont été invités sur scène à venir défendre leur projet pendant 2 minutes devant les 550 invités présents dans l’auditorium 2000 et ce sont ces mêmes invités qui ensuite ont pu élire le projet le plus innovant.

C’est celui de Mob Box qui a convaincu avec une large majorité. Issue du Lab Box de D’Ieteren, Mob Box est une entreprise B2B et B2G qui aide les décideurs à

prendre de meilleures décisions en matière de mobilité sur la base de données. La start-up combine un ADN orienté vers la technologie avec une large expertise de l’industrie de la mobilité. Son approche est structurée autour de l’analyse des données et elle développe des outils dédiés pour répondre aux défis spécifiques des entreprises en matière de mobilité. Ses connaissances en matière de mobilité couvrent les solutions de mobi lité alternatives, l’industrie automobile et le cadre fis

cal. Chez Mob Box, des spécialistes s’efforcent de tirer le meilleur parti des données des entreprises pour les aider à améliorer réellement leur mobilité. L’approche de Mob Box repose principalement sur la réduction des émissions de CO2 liées à la mobilité des collabora teurs, l’optimisation des coûts et la satisfaction des employés. Et tout cela passe par des outils de visuali sation et d’analyse concrets et détaillés. Alexis Leplat, Head of Sales and Operations et Caroline Deuse - Partner & Head of Growth ont reçu le pré cieux sésame des mains de Kim Vangilbergen, de la start-up Eevee, vainqueur de ce même award en 2021.

» Michaël De Meyer (Umicore) est le meilleur fleet-owner

En plus du prix New Energy, Michael De Meyer, Comp&Ben Project d'Umicore est donc reparti avec le titre de Fleet-Owner of the Year 2022. Il succède ain si à la longue liste de gestionnaires de flotte dont le travail a été récompensé par link2fleet et son jury de professionnels, dont Caroline Ceustermans (SWIFT) l'an dernier. Sur la seconde place du podium, on trouve Cédric Jennes de Partenamut, suivi par Jennifer Van der Elst (Elia) qui repart donc avec 3 awards au total.

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»

Elia réussit le triplé Après An Van Waes de Luminus en 2021, c’est Elia Group, représenté par Jennifer Van der Elst (Compensation Benefits) et André Simonart (Mobility Consultant), qui a réussi l’exploit de repartir cette an née avec 3 trophées. L’entreprise, gestionnaire du réseau électrique en Belgique, a été récompensée pour sa politique en matière de sécurité et sa stratégie de mobilité, mais a aussi obtenu la 3e place du podium du fleet-owner of the year. La mobilité n’est pas un vain mot chez Elia. L’entreprise a mis en place dès 2019 son programme ‘Orange is the new Green’ qui pose les jalons de sa nouvelle stratégie en matière de mobilité. Avec ce programme, Elia espère atteindre son ambition de 75 % de trajets domicile-lieu de travail neutres en carbone d’ici à 2025. À l’heure actuelle, plus de 70 % des cadres commandent des voitures 100 % électriques et 53 % d’entre eux ont déjà opté pour le budget de mobilité fédéral (soit 8 % de la population totale d’Elia). Sur le plan de la sécurité, Elia s’est démarqué par une politique stricte dans laquelle les collaborateurs ont aussi été impliqués en tant que « safety leader ». L’entreprise a mis le focus sur un changement de mentalité via des campagnes de communication, des formations et des incentives.

4 » Michaël De Meyer (Umicore).

5 » Cédric Jennes (Partenamut)

6-7 » André Simonart et Jennifer Van der Elst (Elia).

» La stratégie d’électrification d’Umicore a séduit le jury

La durabilité est profondément ancrée dans l’ADN d’Umicore depuis déjà plusieurs années, et c’est ce qui a permis à Michaël de Meyer de repartir avec le New Energy Award. Dès 2019, et avant que le gouver nement ne contraigne les entreprises à opter pour l’électrique, Umicore prenait la décision d’électrifier progressivement son parc automobile. Sur cette base, une nouvelle car-policy entrait en vigueur dès le 1er janvier 2020, offrant aussi la possibilité aux colla borateurs d’échanger leur voiture pour des solutions alternatives de mobilité.

Cette politique a également considérablement simpli fié l’offre de voitures de société : d’un choix totalement libre dans les limites du budget, à des voitures fixes et (largement) préconfigurées par catégorie où seule la couleur peut être choisie par le conducteur. De cette manière, Umicore garde le contrôle sur le TCO des voitures proposées, même si aucun budget n’est com muniqué aux employés.

Toute cette transition, à l’exception des infrastructures de recharge sur les sites d’Umicore, est financière ment neutre pour l’entreprise.

Si en 2019, les véhicules thermiques comptaient en core pour 70 % de la flotte d’Umicore, ils ne repré sentent plus que 32 % aujourd’hui. Les PHEV comptent pour 43 %, les full hybrides pour 6 % et les full électriques pour près de 20 %.

Un prix spécial pour Electro-Test

Parmi les entreprises qui se sont présentées cette année pour le titre de fleet-owner dans nos différentes catégories, l’une a particulièrement attiré l’intérêt de notre jury : Electro-Test. Alors que la majorité de nos candidats étaient de grosses entreprises, Electro-Test était la seule PME, mais avait réussi à mettre en place une politique d’électrification bien plus élaborée que certains grands concurrents. C’est pour cette raison que notre jury a décidé de décerner un prix New Energy Special SME à Ellen Vandervorst, Managing Director de l’entreprise.

Chez Electro-Test, le taux moyen de la flotte est passé de 91,85 g/km au moment de l’entrée en fonction d’Ellen Vandervorst à 40,1 à l’heure actuelle. Pour arriver à ce chiffre, l’entreprise a déjà réussi à rendre 50 % de sa flotte entièrement électrique. L’objectif sera d’arriver à 12,5 g/km de CO2 d’ici 2026.

Un parc de bornes de recharge a ainsi été installé sur les sites de l’entreprise, tout comme des panneaux solaires. Un système a aussi été mis en place pour que les employés qui rechargent à leur domicile puissent également profiter de la production de leurs panneaux s’ils en disposent à la maison. Et ce même système permet aussi d’utiliser l’énergie de la façon la plus efficace en fonction du nouveau tarif capacitaire qui arrive en Flandre.

Electro-Test n’est pas encore vraiment engagée dans la mobilité, mais un outil de planning a été mis en place afin de réduire les déplacements de 30 %.

8 » Michaël De Meyer (Umicore)

Ellen Vandervorst (Electro-Test)

Electric vehicle

» La Volvo C40 sacrée par les gestionnaires de flotte

Le 14 juin, link2fleet organisait une grande journée d’essai au cours de laquelle plus de 300 gestionnaires de flotte présents ont pu tester presque tous les véhi cules 100 % électriques du marché et voter pour celui qu’ils estiment être le meilleur modèle pour le fleet. En tout, ce sont plus de 1.000 essais routiers qui ont eu lieu durant cette journée, au terme de laquelle les participants ont été invités à évaluer chaque véhicule testé. Sur base de critères objectifs comme la capaci té de la batterie, l’autonomie, l’espace intérieur, la qualité des matériaux, le bilan TCO ou encore la pro babilité que le gestionnaire de flotte intègre ce véhi cule dans sa flotte, link2fleet a pu déterminer quel modèle était le préféré des clients fleet en 2022. Le résultat a été gardé secret jusqu’à la cérémonie des link2fleet forum & awards. Et ce 18 octobre, c’est donc la Volvo C40 qui se cachait sous un drap soulevé

par Bart Jacobs de TotalEnergies et Xavier de Buck de Touring. Tout récemment entré dans ses fonctions de Fleet Manager de Volvo à la tête d’une équipe en tièrement renouvelée, Steven Trentin était très fier de brandir ce premier trophée. Découvrez en page 54 notre essai TCO détaillé de ce modèle. n

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Un jury de professionnels réunis par link2fleet

Depuis près de 30 ans, les link2fleet awards sont une institution dans le secteur fleet et mobilité en Belgique. Mais c’est aussi en grande partie parce que le jury qui élit les vainqueurs est composé uniquement de professionnels et experts reconnus dans leur secteur. Cette année, il se composait de gestionnaires de flotte, de représentants de marques automobiles et de société de leasing, mais aussi d’autres experts dans les domaines fleet et mobilité.

250 e édition pour link2fleet

À quoi ressemblera notre mobilité demain ?

Vous tenez en main un numéro unique de votre magazine link2fleet : la 250e édition. Depuis plus de 35 ans, link2fleet accompagne les gestionnaires de flotte et de mobilité de toutes tailles dans leurs défis quotidiens. Et cela n’est pas près de changer. Mais quels seront ces défis demain ? C’est la question que nous avons posée à quelques représentants des différents secteurs qui font le fleet et la mobilité en Belgique. par Damien Malvetti

» Replongez-vous 20 ou 30 ans en arrière. Pensez à ce qu’était la mobilité à l’époque, pensez à ce à quoi ressemblait une voiture ou même simplement au concept de la voiture de société. Et souvenez-vous de la façon dont on imaginait ces différents concepts évoluer à l’avenir : des voitures volantes, des navettes autonomes, des téléphériques au-dessus des centres-villes… On a imaginé les choses les plus folles. La réalité d’aujourd’hui est bien différente, bien plus terre à terre. La prise de conscience des enjeux écologiques sur notre planète, la remise en question du ‘tout à la voiture individuelle’, la crise du Covid-19, celle des semi-conducteurs, et maintenant la crise énergétique sont passées par là. La voiture, toujours sur 4 roues, reste encore actuellement le moyen de transport privilégié, mais sa motorisation est remise en ques tion. La mobilité est devenue multimodale et partagée, le vélo a littéralement explosé et la voiture volante se résume finalement à un drone capable de transporter seulement de petits objets.

Mais qu’en sera-t-il demain ? À l’occasion de cette édition spéciale pour le 250e numéro de link2fleet, et pour tenter de dessiner ensemble les contours de ce que sera la mobilité de demain, nous avons tendu notre micro à quelques acteurs représen tatifs du secteur du fleet et de la mobilité d’aujourd’hui en Belgique.

Ce dossier est aussi l’occasion pour link2fleet d’inaugurer un nouveau format de ma gazine. Dans les pages qui suivent, vous allez pouvoir découvrir quelques citations des personnes interrogées en rapport avec les différents thèmes. L’interview complète de chaque intervenant est à découvrir sur notre site via les QR-codes associés. Dans la version digitale de notre magazine, vous pourrez accéder à de nouveaux conte nus interactifs exclusifs (vidéos, fichiers audio, liens, etc.). Nous espérons que cette nouvelle façon de lire votre magazine link2fleet vous plaira.

Bonne lecture !

Focus sur les sociétés de leasing

Loueur, un métier forcé de se réinventer

Ces dernières années, les sociétés de leasing ont été forcées de revoir totalement leur business model. Entre l’arrivée de la voiture électrique et l’émergence de la mobilité alternative, les loueurs n’ont jamais eu autant de défis à relever et autant d’opportunités d’étendre leur business. Nous avons demandé à Laurent Loncke, CEO d’Arval, Klaudija Casar Torkar, CEO d’ALD Automotive et Kurt Beckers, Sales Director de KBC Autolease de nous partager leur vision sur l’évolution de leur métier et sur les perspectives qu’il offre pour l’avenir.

par Jeroen Evens & Damien Malvetti

KLAUDIJA CASAR TORKAR, CEO ALD AUTOMOTIVE

KURT BECKERS, SALES DIRECTOR KBC AUTOLEASE

LAURENT LONCKE, CEO ARVAL

« Nous sommes heureux de voir les objectifs ambitieux du gouvernement en matière de mobilité verte et les encouragements fiscaux correspondants mis en place, soulignant l'im portance de l'électrification et de la stratégie de mobilité flexible pour tous leurs employés, mais la complexité reste un défi. »

« A court-terme : la stabilité face à la situation mondiale actuelle. A moyen-terme : l'offre changeante de la mobilité. Beaucoup de choses dépendent de la durée de la crise économique actuelle, mais le passage à l'électrification se fait à un rythme rapide et cela nécessite que l'infrastructure suive. »

« Notre métier consistera demain à centraliser l’accès à toutes les solutions de mobilité du rable pour tout le monde via un budget de mo bilité, donc pas uniquement pour les personnes qui disposent d’une voiture de société. »

« Nous pensons que l'évolution de la fiscalité ne fera qu'accélérer la transition vers des solu tions de mobilité multimodales et flexibles. »

« La fiscalité actuelle soutient notre focus sur le verdissement et la durabilité. Cette durabilité va aussi avoir un impact toujours plus impor tant sur la vie d’entreprise et sur la façon dont nous allons être vus par nos clients comme ‘mobility provider of choice’. ».

« Si la voiture de société devait disparaitre de main, il faudrait revoir le package salarial et proposer davantage de budgets de mobilité. Mais dans ce budget de mobilité, il est toujours possible d’opter pour une voiture, par exemple en prenant le montant cash du pilier 3 pour acquérir un véhicule en private lease... »

« L'accent restera mis sur la voiture de société pendant un certain temps, mais elle sera com binée à différentes solutions de mobilité. L'avenir de la mobilité est électrifié, numérique, multimodal, flexible, partagé, et je suis convaincu que des temps passionnants nous attendent. »

« Pour les trajets domicile-travail, la voiture et/ ou le vélo de société resteront encore long temps la meilleure solution pour de nombreux conducteurs vivant en dehors des villes, et peut-être que la conduite autonome rabattra les cartes. »

« Elle a beau avoir souvent été pointée du doigt, la voiture de société joue aujourd’hui un rôle essentiel dans notre pays. C’est elle qui booste l’électrification et cela va lui assurer un avenir au minimum pour les 10 prochaines années. »

Klaudija Casar Torkar

Kurt Beckers

Laurent Loncke

Focus sur le secteur automobile

La voiture de société a encore un bel avenir devant elle

La montée du prix des voitures, due aux crises successives que nous subissons, met le secteur automobile sous pression. Constructeurs, importateurs et concessionnaires sont contraints de se réinventer. Dans ce contexte, la voiture de société a-t-elle encore un avenir ? Et les concessionnaires ? Nous avons posé la question à Kaat Van Severen, Head of Fleet d’Astara Western Europe, Denis Mulders, B2B Director ad Interim de Stellantis et Joris Spigt, Head of Group Mobility Solutions. par

Jeroen Evens & Damien Malvetti

KAAT VAN SEVEREN, HEAD OF FLEET ASTARA WESTERN EUROPE

DENIS MULDERS, B2B DIRECTOR AD INTERIM STELLANTIS

JORIS SPIGT, HEAD OF GROUP MOBILITY SOLUTIONS

« Aujourd’hui, le marché des particuliers est en crise. C’est donc dans le fleet que se trouve notre avenir. Si on regarde les chiffres d’im matriculations de véhicules neufs, les EV sont quasi exclusivement acquis par des entre prises. Ce sont donc elles qui vont permettre de rendre le parc plus vert. Et comme on sait que le marché de l’occasion est en grande partie fournit par les anciens véhicules fleet, ce sont aussi les voitures de société d’aujourd’hui qui vont permettre aux particuliers de rouler en EV d’occasion demain. »

« La part de la voiture de société et les for mules de financement vont forcément évoluer à l’avenir. Je ne m’attends pas à un change ment brutal, mais plutôt à une lente et certaine évolution, avec une réduction du nombre de voitures de société en faveur de solutions de mobilité alternatives. Et cela cadre parfaite ment avec le budget de mobilité. Selon moi, on va assister à une évolution plutôt qu’à une ré volution à court-terme. »

« La voiture de société fait partie du package salarial de bon nombre de belges. Tant que notre système fiscal global ne sera pas revu, je pense clairement qu’elle a un avenir. Et vu la lenteur des réformes fiscales en Belgique, je pense que la voiture de société a encore quelques belles années devant elle, combinées ou non avec d’autres solutions dans un budget de mobilité. »

« Évidemment ! Mais ils vont devoir évoluer. Ils doivent comprendre qu’il n’y a plus que la voi ture et se concentrer aussi sur de nouveaux produits et services, comme les produits finan ciers, la mobilité, etc. A l’avenir, ils devront être capable de proposer un package avec par exemple une voiture en leasing et des solutions de mobilité comme un vélo ou une trottinette électrique. Ce sera peut-être difficile pour les plus petits, mais on va aussi assister de plus en plus à des regroupements au sein de grands groupes. Il est loin le temps où on voulait avoir un garage tous les 10 km. »

« Oui, il y a un avenir pour les concession naires, mais il sera différent de ce qu’on connaît aujourd’hui. Stellantis a anticipé les évolutions dont on parle. Il faut se préparer à un changement du modèle de distribution. Nous avons notamment lancé un projet pilote de nouveau format de distribution en Europe et en Belgique. On ne parlera certainement plus de concessionnaires, mais plutôt d’agents. Il s’agira de travailler différemment avec une rémunération différente également, mais dans un concept qui continuera à garantir la satisfaction du concessionnaire et du client et surtout l’expérience client. »

« Je suis convaincu qu’il y a un avenir pour les concessionnaires. Aujourd’hui, nos dealers B2B sont structurés en business units. Comme le reste du secteur, ils évoluent en mobility units. Les clients B2B trouveront chez ces concessionnaires des spécialistes qui vont analyser leurs besoins, et en fonction de cela, proposer la meilleure solution de mobilité que nous offrons sur le marché avec notre porte feuille. Alors oui, le concessionnaire sera cer tainement toujours là. Ils deviennent de plus en plus spécialistes de la mobilité, et celle-ci est de plus en plus digitalisée. »

« Les voitures d’aujourd’hui ont tellement de technologies embarquées qu’elles sont presque déjà autonomes. Il suffit de penser aux assis tants de conduite et systèmes de sécurité. Donc oui, ce sera clairement une réalité demain. Et pour ceux qui n’aiment pas conduire, c’est gé nial. Pour les autres, ça réduira forcément le plaisir de conduire, mais ça permettra de ga gner du temps. Si le temps passé à conduire aujourd’hui peut servir à autre chose demain, tout le monde y gagnera. C’est là que la voiture autonome prend tout son sens. »

« Si on retourne 3 ou 4 ans en arrière, il y avait clairement une tendance pour la voiture auto nome. Apple, Tesla ou Google ont présenté des prototypes. Tout le monde y allait tous azimuts, même des entreprises étrangères au monde automobile, avec un message : « elle arrive ». La réalité d’aujourd’hui est un peu différente : on y va certes, mais le timing n’est pas celui qui avait été annoncé. On se rend compte qu’il y a encore quelques défis à relever, notam ment au niveau légal et des assurances. »

« Ce sera certainement une réalité. Je suis convaincu que lorsque le cadre juridique et le cadre d'assurance seront en place, nos véhi cules seront encore plus autonomes. Cela va à l’encontre du principe de possession. Aprèsdemain, nous appellerons une voiture qui nous conduira de A à B, partagée ou non avec d'autres personnes se rendant au même en droit. Cet avenir arrive, j'en suis convaincu. Et ce sera un avenir très agréable, car nous allons pouvoir utiliser encore plus notre temps dans nos véhicules. Nous allons gagner du 'mobili-time' ! ».

Kaat Van Severen

Denis Mulders

Joris Spigt

Focus sur le secteur de la mobilité

Le budget de mobilité doit s’ouvrir à tous les collaborateurs

KOEN VAN DE PUTTE, CEO OLYMPUS

AURÉLIE GILLIEAUX, CEO SKIPR

KARL LECHAT, MANAGING DIRECTOR LUCIEN

« L’offre classique d’une voiture de société avec carte carburant ne suffit plus. Les nou velles générations d’employés veulent pouvoir disposer d’un package salarial flexible. L’abonnement classique aux transports en commun n’est plus non plus la formule opti male. Il est préférable pour les entreprises d'identifier les besoins de leurs employés par le biais d'une étude de mobilité, puis de compiler des profils spécifiques. Chacun de ces profils aura accès à certains services et avantages de mobilité en fonction de ses besoins et de l’offre disponible. »

« Demain, la mobilité sera multimodale. Les usagers vont jongler entre les différents moyens de transport. On aura un partenaire de mobilité dans la poche - certainement dans son smartphone - pour accéder à toutes les solutions de mobilité possibles. Le paiement sans contact va aussi faciliter cette tendance. Selon moi, le vélo sera le grand gagnant de l’équation de mobilité de demain. Selon une récente étude, 52 % des Belges habitent à moins de 10 km de leur lieu de travail. Une ma jorité de ces travailleurs pourra opter pour le vélo à l’avenir. »

« Je pense qu’elle sera plus verte, mais pas uniquement grâce aux véhicules électriques. Les solutions les moins polluantes seront les gagnantes et dans certains cas, on voit qu’un modèle essence peut se révéler plus vert qu’un modèle électrique si on prend la totalité du cy cle de vie. La mobilité dans 20 ans sera aussi plus connectée, plus partagée et plus auto nome, pourquoi pas avec des drones ou des gyropodes ? »

NOUVELLE FORD MUSTANG MACH-E GT

véhicules Ford sont homologués selon la norme WLTP ("World Harmonised Light Vehicle

qui permet de mesurer la consommation de carburant, les émissions de CO2 et l'autonomie électrique/le rayon d'action du véhicule de manière standardisée dans un laboratoire d'essai. Les valeurs WLTP ne sont pas une représentation exacte à 100 % de l'autonomie, de la consommation de carburant et des émissions de CO2 des véhicules. Les équipements en option, le style de conduite, les conditions de circulation ou certains facteurs environnementaux tels que la température extérieure peuvent affecter les émissions totales de CO2 du véhicule, sa consommation de carburant ou son autonomie. Par conséquent, la consommation de carburant et les émissions de CO2 réelles ainsi que l'autonomie réelle du véhicule (en particulier la distance que vous pouvez parcourir entre deux recharges) peuvent différer (parfois de manière significative) des valeurs WLTP. Le distributeur vendeur et Ford déclinent toute responsabilité à cet égard. En outre, l'introduction du test WLTP a des conséquences sur la taxation de l'achat et de l'utilisation du véhicule. Annonceur : Ford Motor Company (Belgium) SA, Avenue du Hunderenveld 10, 1082 Bruxelles, TVA BE0404.955.204, RPM Bruxelles - Banque : Fortis 220-0040000-72 - Tel. 02/482 20 00 - custfobe@ford.com. Contactez votre distributeur Ford ou visitez notre site web https://www.fr.ford.be/ pour en savoir plus sur la fiscalité du véhicule, sa consommation, ses émissions de CO2 ou son autonomie. DONNONS PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ.

« Je pense que ce ne sera jamais uniquement l’un ou l’autre. L’autopartage existe depuis déjà plusieurs années en Belgique et attire une communauté toujours plus large. Non seule ment parce qu’il y a de plus en plus d’acteurs sur le marché, mais aussi parce qu’il y a un shift significatif de la propriété vers l’usage. La nouvelle génération qui est confrontée à l'utili sation au lieu de la possession pour beaucoup de choses (Spotify, Netflix,...) fera donc le pas sage au MaaS plus facilement que la généra tion d'il y a 50 ans. »

« Les nouvelles générations sont prêtes à par tager un véhicule et à utiliser la mobilité ‘as a service’. On remarque clairement cette ten dance chez les 25-45 ans qui sont beaucoup moins intéressés par la propriété, beaucoup plus par l’aspect de l’usage. La voiture va être de plus en plus petite et on la voudra de moins en moins polluante. Mais elle restera toutefois nécessaire pour certains trajets. Par exemple pour conduire les enfants à leurs activités ex trascolaires, etc. »

« Je pense aussi qu’on sera moins propriétaire de son propre véhicule car les voitures coûtent de plus en plus cher et on voit déjà une partie des consommateurs remettent le principe de l’achat en question. Certains iront davantage vers des formules d’abonnement à l’usage. Par contre, l’achat restera pour les modèles hautde-gamme et pour ceux pour qui l’automobile reste un plaisir. »

« Les modifications apportées depuis le 1er jan vier 2022 ont visiblement augmenté l’offre et l’attrait du budget de mobilité. Pas seulement du point de vue du travailleur, mais aussi de celui de l’employeur. Il est devenu plus simple d’intégrer le budget de mobilité. Et les avan tages sont très étendus pour l'employé qui peut optimiser considérablement son salaire net total s'il choisit d'utiliser le 2e pilier pour rem bourser son prêt hypothécaire par exemple. Bien sûr, nous devons viser un budget de mo bilité pour tous, ce qui figure également dans l'accord de coalition. Même si cela sera un exercice plus difficile, en tenant compte des partenaires sociaux. »

« Le budget de mobilité tel qu’il est aujourd’hui est très bien pour ceux qui disposent d’une voi ture de société. Mais il doit s’ouvrir à ceux qui n’en ont pas. Par exemple pour assurer leurs déplacements entre leur domicile et leur lieu de travail en proposant une exonération de co tisation sociale ou une réduction d’impôts s’ils utilisent les transports en commun ou toute autre solution de transport moins polluante que la voiture individuelle. On a en main les éléments qui nous aident à changer de mobili té. Tout ce qu’il nous manque aujourd’hui, c’est le cadre légal et fiscal favorable pour tous. Il faut que le gouvernement comprenne que cela doit bouger rapidement. »

« Ce n’est pas forcément la responsabilité d’un gouvernement de forcer les citoyens à passer à une autre forme de mobilité. Si on regarde Bruxelles, on a tendance à pousser les voitures hors de la ville. Par défaut, les usagers se mettent à utiliser des moyens de transports alternatifs. Mais il est choquant de constater le manque d’échanges entre les différents mi nistres et les pouvoirs locaux. Il y a aussi un manque d’interconnexions entre les moyens de transports eux-mêmes. On veut davantage de trams, de trains, de vélos, mais qu’est ce qui est vraiment mis en place ? Le vélo (de lea sing) a un bien meilleur potentiel. Son prix at tractif, la rapidité de ses trajets dans la circula tion urbaine, son taux de CO2 nul et surtout les bienfaits de son activité sur la santé. »

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Focus sur le secteur Energie

Le glas n’a pas encore sonné sur les carburants fossiles

Entre l’explosion des prix des carburants et l’interdiction votée par l’Europe de la vente des véhicules particuliers thermiques neufs d’ici à 2035, le secteur des pétroliers est soumis à une énorme pression ces derniers mois. Ceux qui avaient jusqu’il y a quelques années encore basé leur business-model uniquement sur l’or noir sont aujourd’hui contraints de se réinventer et de prendre le train de l’électrification en marche. Stefaan De Ganck, Director Mobility & New Energies chez TotalEnergies et Jean-François Cheyns, Founder & CEO de MobilityPlus nous ont présenté leur vision de l’avenir du secteur.

par Jeroen Evens & Damien Malvetti

DE GANCK, DIRECTOR MOBILITY & NEW ENERGIES TOTALENERGIES

CHEYNS, FOUNDER & CEO MOBILITYPLUS

« Les marques automobiles disent que le carnet de commandes est bien rempli mais que les productions ont subi des retards et que les délais de livraison augmentent fortement. Les effets de ces retards devraient se faire sentir quelque peu en 2023 mais n'auraient que peu d'impact sur l'électri fication de la flotte à long terme. Cependant, il faudra attendre bien après 2030 pour que la quasi-totalité de la flotte soit passée aux véhicules élec triques. Nous partons d'une estimation de 3 millions de VE en 2030 sur une flotte d'environ 7 millions de véhicules en Belgique. »

« La flotte de voitures de société est aujourd’hui d’à peu près 700.000 vé hicules. Nous-même avons quelques gros clients, et tous sont en train de switcher vers le tout à l’électrique. Leur car-policy prévoit qu’on ne peut plus commander de véhicule thermique, ni des PHEV. Donc, je pense que tout le monde roulera en électrique en 2026, mais il y en aura toujours des exceptions. Les petites PME qui ne sont pas encore occupées avec l’électri fication par exemple. En raison de la crise énergétique actuelle et des effets de la pandémie que nous subissons encore, il y a des retards importants dans cette transition. Mais nous sommes sur la bonne voie. »

STEFAAN

JEAN-FRANÇOIS

Se décider rapidement est plus que jamais un choix judicieux.

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Vous voulez profiter d’une Audi plug-in hybride et de frais de carburant déductibles fiscalement à 100 % dans les années à venir ? Alors rendez-vous encore cette année chez votre distributeur Audi. En effet, la déductibilité des frais de carburant sera limitée à 50 % pour toute voiture commandée à partir du 1er janvier 2023. Se décider rapidement est plus que jamais un choix judicieux, surtout avec les conditions exceptionnelles sur les Audi plug-in hybrides. Découvrez nos modèles plug-in hybrides sur audi.be

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« Nous opérons sur l'ensemble de la chaîne de valeur du processus, qui va de la production d'électricité verte à la fourniture d'un accès à plus de 300.000 points de recharge en Europe. TotalEnergies installe et gère les infrastructures de recharge dans les entreprises mais aussi chez leurs em ployés, le long de la route sur le domaine public et dans nos stations-ser vice. L'ancienne carte carburant est maintenant devenue une carte mul ti-énergie offrant un accès aux infrastructures de recharge dans toute l'Europe. De cette façon, nous offrons à nos clients un one-stop-shopping dans le cadre du parcours client spécifique de chaque e-conducteur. »

« On a besoin de peu de bornes dans les campagnes, excepté celles qui doivent être installées dans le cadre des quotas légaux. Dans les cam pagnes, les gens vont privilégier la recharge à domicile. De l’autre côté, en milieu urbain, on va devoir investir massivement dans l’infrastructure pu blique. De grandes plaines de recharge sont également de plus en plus souvent installées chez les employeurs, ce qui sera déjà suffisant pour que de nombreux particuliers puissent recharger leur voiture. »

« Cette interdiction cadre avec l’accord sur le Green Deal européen et le programme Fit for 55. L'ambition ‘Net Zero’ de TotalEnergies est cohé rente avec ces objectifs européens. Cette décision renforce notre convic tion de préparer et d'adapter nos stations-service à cette évolution. »

«  On doit regarder la technicité, car il y a des limites à la vitesse de re charge. Il est toujours possible d’être encore plus rapide, mais nous nous heurterons aux limites techniques pour que l’utilisateur ordinaire puisse le gérer. Les progrès consisteront principalement à rendre les moteurs plus économiques et les batteries plus efficaces pour qu’elles aient plus de capacité. Ce sera le progrès technologique, pas la recharge. »

« L’Europe

objectifs clairs pour 2050 et

les atteindre, chacun va devoir faire des efforts et s’adapter. L’usage d’énergies et de carburants alternatifs en fait partie intégrante. La transition énergétique ne va pas se faire toute seule. Les gens doivent être sensibilisés, et un cadre juridique européen et national doit également soutenir l'élan et donner des certi tudes. »

Stefaan De Ganck

Jean-François Cheyns

La fiscalité sera toujours plus complexe

En contact direct et quotidiens avec les travailleurs, les gestionnaires de flotte sont en première ligne pour comprendre leurs besoins en matière de mobilité. Et qui mieux que deux vainqueurs du titre de fleet-owner of the year pouvaient répondre à notre entretien ? Vicky de Bollen de Sweco (FOTY 2019) et Michaël de Meyer d’Umicore, notre dernier gagnant en date se sont prêtés au jeu.

« Tant que la voiture bénéficiera d’un traitement fiscal favorable, la voiture de société restera un élément important du package salarial. Bien que le télétravail va rester, on voit quand même que les travailleurs retournent au bureau, tandis que le bureau, lui, évolue plutôt de la fonction ‘d’espace de travail’ à celle ‘d’espace de rencontre pour travailler ensemble’. »

« En Belgique, je pense que la voiture de société aura toujours un avenir tant que la fiscalité fera qu’il est intéressant d’en mettre une à disposition de ses collaborateurs. A côté de cela, il est très important qu’on puisse donner à chaque collaborateurs les meilleures solutions individuelles sur sa façon de se déplacer. »

« Elle sera toujours plus complexe. Aujourd'hui, la question se pose déjà du traitement fiscal de l'éventuel « modèle de gain » pour les employés puisque le coût de la charge à domicile est inférieur au taux auquel ils sont rémunérés par leur employeur. Cette question ne fera que se compli quer lorsque le « V2G » sera introduit dans les entreprises : comment gérer l'avantage pour l'employeur s'il utilise l'énergie stockée au travail à des fins privées le soir ou le week-end ? Ou inversement, comment l'employé doitil être indemnisé lorsque l'employeur commence à utiliser l'énergie stoc kée dans la batterie du véhicule électrique privé de l'employé ? »

« Nous la voyons comme une étape importante vers des déplacements plus sûrs. Dans le même temps, elle offre des possibilités supplémentaires de déplacer les parkings vers des zones concentrées, que ce soit en dehors de la ville ou non, ce qui améliore grandement la qualité de vie en ville. »

« Tel qu’il est aujourd’hui, le budget de mobilité reste très complexe à mettre en oeuvre. C’est un système très peu optimal pour les employeurs, justement à cause de cette complexité. Je pense que le télétravail est de venu un aspect très important de notre mobilité depuis la pandémie de COVID-19. Car la meilleure mobilité n’est-elle finalement pas celle où ne nous devons pas nous déplacer ? »

« Personnellement, je suis assez réticent au concept de la voiture auto nome. Peut-être parce que je ne l’ai pas encore expérimentée en vrai. Mais aussi peut-être parce qu’il y a encore beaucoup de variables et de risques liés à la voiture autonome. En tout cas, à l’heure actuelle, je ne pourrais pas me sentir en sécurité dans une voiture autonome. »

Vicky De Bollen, (Sweco) Michaël De Meyer, (Umicore)

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La Chine à l’assaut du marché fleet avec 3 EV’s convaincants

BYD, cette marque ne vous dit peut-être rien, mais cela va vite changer. Leader mondial dans la construction de batteries lithium-ion avec 30 % de parts de marché, BYD - pour Build Your Dreams - s’est lancée dans l’automobile en 2003 sur le marché chinois avec un succès certain. Aujourd’hui, c’est le marché européen qui est dans sa ligne de mire. BYD débarque chez nous avec de sérieuses ambitions et une gamme de 3 véhicules entièrement électriques qui risquent bien de faire du mal à la concurrence !

par Damien Malvetti

1 » Déjà vendu en Norvège, le SUV Tang y est le 2e meilleur véhicule électrique en termes de ventes.

2 » L’ATTO3 devrait être proposée en leasing opérationnel aux alentours de 650 euros par mois.

»BYD, c’est à la base un fabricant mondial de bat teries destinées à de nombreux usages : télé phones portables, panneaux solaires, trains, mais aus si voitures électriques. C’est d’ailleurs le groupe chinois qui fournit les batteries des modèles Tesla assemblés dans la giga factory de Berlin.

Quand on dispose d’une telle expérience en matière de batteries, il n’est finalement pas étonnant qu’on se lance soi-même sur le marché grandissant de la voi ture électrique. C’est exactement ce que BYD a fait voici déjà plusieurs années. D’abord sur son marché local, la Chine, avec une gamme de véhicules hybrides et full électriques qui lui ont rapidement permis de devenir le constructeur numéro 1 dans l’Empire du Milieu.

Joint-venture avec Toyota

Cette stratégie réussie, la marque chinoise privée, au jourd’hui en joint-venture avec Toyota, espère désor mais l’appliquer au continent européen avec une vo lonté claire : électrifier les besoins en mobilité du monde et ainsi, réduire de 1° la température de notre planète.

La Belgique fait partie des premiers pays où la marque veut faire du chiffre. Elle a donc choisi pour partenaire Inchcape, qui importe déjà Toyota et Lexus chez nous.

BYD ne sera pas vendue dans les showrooms Toyota, mais bien dans des concessions spécifiques qui vont

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se développer prochainement. La première a déjà ou vert ses portes à Zaventem. D’autres suivront à Anvers, Gand et au Grand-Duché de Luxembourg. Chacune disposera de 2 vendeurs dédiés fleet.

3 full EV lancés dès le départ

BYD arrive en tout cas avec une gamme déjà solide ment alimentée par 3 modèles entièrement élec triques : le Tang, un grand SUV, la Han, une berline familiale au look sportif et l’Atto3, un SUV citadin. Si les deux premiers sont déjà commercialisés sur le sol chinois, l’Atto3 a été exclusivement développée pour l’Europe.

La stratégie de BYD est d’offrir des véhicules avec une autonomie électrique suffisante, un équipement de série élevé et des matériaux de qualité. Sur ces deux derniers points, avouons que nous avons été plutôt agréablement surpris. Les 3 voitures affichent un espace généreux et une panoplie assez impres sionnante de technologies et de matériaux, ainsi qu’ un niveau de finition bien au-dessus de ce à quoi nous ont habitués d’autres marques chinoises. À l’intérieur de la berline Han, certains éléments de design s’ins pirent d’ailleurs largement de ce que fait la concur rence allemande.

Petite originalité, l’écran tactile placé en haut de la console centrale est équipé d’un système de rotation qui permet au conducteur de le positionner en mode

3 » La berline HAN est une anti-Tesla Model 3 avec son look sportif et son intérieur très technologique.

Frederic Van den Bossche (Fleet Manager):

«Il y a un BYD buzz sur le marché »

Pour faire connaître cette nouvelle marque auprès des flottes, Inchcape a choisi un visage bien connu du fleet, notamment chez Toyota ces dernières années : Frederik Van den Bossche. Nous l’avons rencontré lors d’une présentation de la marque faite au secteur fleet et à la presse en octobre dernier. « L’accueil du public fleet est assez positif », se réjouit-il. « J’ai déjà eu des réunions avec les 7 grands loueurs et on peut dire qu’il y a une sorte de ‘BYD buzz’ sur le marché. Les loueurs cherchent de nouveaux acteurs de véhicules électriques avec des technologies avancées, qui ont du stock et sont capables de livrer rapidement. C’est exactement ce que propose BYD, avec en prime une garantie de 8 ans et 200.000 km. Nous allons prochainement proposer les véhicules à l’essai via les sociétés de leasing, car c’est important de faire tester nos produits. Le public pourra aussi les découvrir au salon de Bruxelles. Bien sûr, il y a encore des entreprises qui diront qu’elles ne veulent pas intégrer de marques chinoises dans leurs car-policies. Mais cela représente encore peut-être 50 % du marché. Cela signifie qu’il y a 50 % du marché qui peut potentiellement s’intéresser à BYD. On est encore dans une phase d’early adopters, mais le changement se profile à l’horizon… »

‘portrait’ ou ‘paysage’ selon ses envies. Écran qui d’ailleurs affiche une excellente réactivité et gère qua si la totalité des fonctionnalités des véhicules. Pour ce qui est de l’autonomie, nous n’avons pas pu la tester réellement puisque nous avons pu prendre le volant des 3 modèles uniquement sur un terrain fer mé pour effectuer quelques tours de pistes. La marque travaille avec des batteries à lame qui oc cupent moins de place et promettent une meilleure efficacité à l’usage. Par ailleurs, le confort et l’insono risation des modèles BYD nous ont particulièrement frappés, tout comme leurs performances.

Tang, SUV 7 places

Le Tang, c’est un SUV du segment E pouvant accueil lir 7 passagers grâce à sa troisième rangée de sièges (rabattable) de série. Il est capable de réussir le 0 à 100 km/h en seulement 4,6 secondes et promet une autonomie de 528 km (WLTP) en mode exclusivement urbain (400 en moyenne en cycle mixte). Sa batterie de 86 kWh et 517 ch peut recharger 200 km d’autono mie en à peine 30 minutes sur un chargeur DC 110 kW. Déjà commercialisé en Norvège depuis un an, il s’est classé à la deuxième position des meilleures ventes d’EV’s en juillet 2022. Son prix belge débute à 71.390 euros.

Atto3, le petit SUV amusant L’Atto3 est le seul modèle développé spécifiquement pour l’Europe. Pourtant, son look intérieur plutôt amu sant et futuriste semble tout droit sorti d’un manga avec ses couleurs osées et ses formes arrondies. Ce SUV du segment C est basé sur la nouvelle e-plate

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forme 3.0 et promet jusqu’à 565 km (WLTP) en mode urbain et 420 km en cycle mixte. Sa batterie peut re charger de 30 à 80 % d’autonomie en seulement 29 minutes et il propose une pompe à chaleur de série. Des trois modèles, c’est évidemment celui dont les per formances et la qualité des matériaux sont un peu en deçà des autres, mais son prix débute à 45.990 euros.

Han, l’anti-Tesla

Grâce notamment à sa ‘dragon face’, la berline Han se positionne clairement en concurrente de la Tesla Model 3. Tant ses lignes extérieures que son design intérieur inspirent le luxe, le style, la modernité et la sportivité. Elle dispose de 2 moteurs électriques, gé nérant un véritable système de transmission intégrale qui, ensemble, développent 516 chevaux. Le ressenti lors de l’accélération pied au plancher est tout simple ment époustouflant ! Le 0 à 100 km/h est effectué en 3,9 secondes. Côté autonomie, la Han annonce 521 km (WLTP) en cycle mixte et une recharge de 30 à 80 % en 30 minutes sur chargeur DC 120 kW. Côté tarif, elle est positionnée comme la Tang à 71.390 euros.

Livrables rapidement !

La bonne nouvelle, c’est que BYD annonce des délais de livraison courts. Et cela grâce notamment au fait que la marque dispose de sa propre chaîne de fabri

cation de semi-conducteurs, ceux-là mêmes qui manquent tant aux autres constructeurs… Voilà un ar gument de taille pour attirer la clientèle. BYD ne cache pas ses ambitions de détrôner certains constructeurs européens historiques sur leurs propres marchés. La marque présentera encore pro chainement deux nouveaux modèles dans des seg ments plus bas pour disposer d’une offre d’entrée de gamme plus large. n

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Frederik Van den Bossche, Fleet Manager BYD

« 50 % du public est encore fermé aux marques chinoises, mais cela signifie aussi que 50 % sont prêts à s’intéresser à nous. »

Volvo réinvente la sécurité et la technologie

Cousine du grand SUV XC90, la Volvo EX90 en adopte le format et le positionnement dans la gamme Volvo, mais s’en démarque en étant disponible uniquement en version full électrique, tandis que la XC90 reste disponible en PHEV et mild hybrid. La nouvelle venue inaugure aussi une nouvelle ère pour la marque, que ce soit en matière de sécurité et de technologies.

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Nouvelle référence du design scandinave avec ses lignes élégantes aux proportions modernes, la Volvo EX90 est capable d’accueillir jusqu’à 7 passa gers à son bord et de parcourir jusqu’à 600 km sans émettre la moindre émission de CO2 Mais c’est surtout sur le plan de la sécurité qu’elle se démarque. Avec cette Volvo EX90, la marque entre dans une nouvelle ère. Grâce à des capteurs de der nière génération, la Volvo EX90 possède un bouclier invisible à l’extérieur comme à l’intérieur. Proposés de série, des caméras, LiDAR et radars disposés partout à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule gardent en permanence un œil sur la route et l’environnement jusqu’à 250 mètres de distance et analysent le niveau de concentration du conducteur pour assurer des dé placements en toute sécurité, de jour comme de nuit et ce, quelle que soient les conditions de circulation. Plus qu’une simple voiture, la Volvo EX90 est un véhi cule innovant, capable de mettre à jour ses données et d’en apprendre de nouvelles grâce à un système de mises à jour, qui lui assureront d’être toujours à la pointe de la sécurité. Elle est même déjà matérielle ment prête pour la conduite autonome non supervi sée.

Déverrouillage sans clé

En matière de technologies aussi, la Volvo EX90 fait un bond en avant. D’abord en intégrant un écran cen tral de 14,5 pouces et un système d’infodivertissement ultra moderne qui permettent de gérer l’ensemble des fonctionnalités du véhicule et d’accéder aux applica tions Google.

Elle est aussi le premier véhicule Volvo à proposer de série une technologie de clé digitale. Votre smart

phone sert dorénavant de clé d’accès à votre véhicule et lui permet de vous reconnaître pour adapter vos paramètres personnels automatiquement dès votre entrée dans le véhicule.

Résolument durable Soucieux de proposer des véhicules toujours plus respectueux de l’environnement, Volvo travaille depuis plusieurs années déjà sur le développement de pro duits recyclés et durables. Cette Volvo EX90 est une nouvelle preuve des avancées de Volvo en la matière puisqu’elle est composée de 15% d’acier recyclé, de 25% d’aluminium recyclé, de 48 kg de plastique recy clé ainsi que de biomatériaux. Jamais une Volvo n’avait proposé autant de composants durables. n

En 1998, Lexus lançait son grand SUV RX sur le marché. Alliant habitabilité généreuse, matériaux haut de gamme et finition exemplaire, il ouvrait alors la voie au marché mondial du SUV de luxe. Aujourd’hui, sa cinquième génération conserve ses atouts et élargit sa gamme avec une version plug-in hybride qui devrait lui permettre de se frayer une place dans de nombreuses car-policies.

par Damien Malvetti

Lexus RX450h+ (PHEV)

La nouvelle référence du SUV de luxe

demande un certain temps d’adaptation pour être apprivoisé.

En voyageant à bord du RX, on se sent directement en sécurité, englobé dans un univers qui respire le luxe, le confort et le raffinement. Le choix des matériaux est harmonieux et qualitatif, à l’image de la finition. Son coffre reste identique avec une capacité de 612 litres.

1 » Le nouveau tableau de bord est centré sur le conducteur, avec un grand écran central tactile.

2 » À l’avant, la nouvelle calandre se fond dans la carrosserie.

3 » La nouvelle signature arrière se caractérise par une ligne de LED qui traverse toute la malle.

» Pour sa cinquième génération, le Lexus RX puise son évolution stylistique dans les codes inaugurés par le petit frère NX. Il se caractérise notamment par une nouvelle calandre en forme de fuseau qui se fond littéralement dans la carrosserie, de nouvelles optiques LED à l’avant, et une barre lumineuse qui traverse toute la malle arrière. Malgré l’usage de la nouvelle plateforme GA-K, le véhicule conserve les mêmes proportions que son prédécesseur, mais adapte ses volumes pour proposer un empattement allongé de 60 mm et donc une plus grande habitabilité, notamment aux places arrière. Le montant C, noirci, est lui aussi conservé pour donner l’impression d’un toit plongeant vers l’arrière et ainsi d’une ligne plus sportive.

Intérieur centré

sur le conducteur

L’intérieur du Lexus RX fait entièrement peau neuve en adoptant un poste de conduite tourné vers le conducteur. Un grand écran tactile de 14 pouces trône en haut de la console centrale et permet de gérer quasi l’ensemble des fonctions du véhicule, bien que certains boutons physiques aient été conservés. S’il se montre très réactif, ce système

Les équipements de sécurité et d’aide à la conduite ne manquent pas à l’appel. D’ailleurs, le RX 2022 ajoute quelques nouveautés à son catalogue parmi lesquelles le système précollision qui détecte les véhicules, piétons et objets sur sa trajectoire, ou encore la surveillance active du conducteur via caméras capables d’identifier un moment de distraction et d’envoyer une alerte au conducteur et même d’immobiliser en douceur le véhicule sur le bas-côté et d’appeler les secours en cas non de nonréaction aux alertes.

Lexus RX 450h+

Puissance 309 ch Autonomie électrique 65 km

Consommation moyenne (WLTP) 1,2 l/100 km

Prix de base (HTVA) 68.305 euros

Déductibilité fiscale 100 %

TMC Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre 867 euros / 50 euros

Taxe de roulage Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre 708 euros / 340 euros

ATN employé 2.341 euros/an Dépenses non admises 398 euros/an Cotisation CO2 28,17 euros Loyer mensuel moyen 1.245 euros/mois

Full hybride, PHEV ou sportif

3 versions seront proposées en Belgique : deux full hybrides - 350h et une sportive 500h F Sport Performance - et, pour la première fois, une version plug-in hybride. C’est cette dernière, la RX 450h+ qui aura les faveurs du fleet grâce à son taux de CO2 de 26 g/km, son autonomie de plus de 65 km et sa consommation sous la barre de 1,2 l/100 km. Pour mettre à l’épreuve cette version, nous sommes partis en Californie, marché mondial numéro 1 en termes de vente pour Lexus et où ce grand RX se sent parfaitement à l’aise grâce à ses 309 chevaux et ses jantes 21 pouces. S’il n’a pas vocation à offrir une conduite dynamique, ce RX 450h+ se révèle efficace dans la plupart des situations et offre un niveau de confort très élevé. Le passage du moteur électrique au moteur thermique se fait sans à coup et sans faire grincer les oreilles de ses passagers. La direction est précise, la puissance suffit à entraîner le poids du véhicule. Seul petit bémol : une suspension un peu trop molle, notamment sur routes escarpées. La version 450h+ est en plus équipée d’une pompe à chaleur à économie d’énergie qui a donc moins d’impact sur l’autonomie électrique en cas d’usage de la climatisation par exemple.

Bilan fleet

Ses 65 km d’autonomie en mode full électrique et son taux de CO2 sous la barre de 25 g/km, ajoutés à son niveau de confort élevé et son espace intérieur généreux pourraient bien lui faire gagner une clientèle qui ne jurait jusqu’ici que par les concurrents germaniques à qui ce RX n’a aujourd’hui plus rien à envier.

Côté tarif, la version plug-in hybride 450h+ débute à 68.305 €. C’est un peu moins cher que la concurrence germanique, et avec un niveau d’équipements plus élevé. n

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Mazda nourrit une ambition claire : devenir le premier constructeur premium non-européen d’ici à 2030. La marque japonaise vat-elle réussir son pari ? link2fleet a en tout cas déjà pu tester le premier modèle de ce renouveau, le CX-60, qui est aussi le premier PHEV de la marque. Verdict.

par Damien Malvetti

Mazda CX-60

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Le pari du premium

» Ses proportions sont identiques à celles d’une BMW X3.

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» Le tableau de bord est recouvert d’un tissus qui rappelle les kimonos japonais.

»

Si la filiation stylistique avec les autres modèles du constructeur ne laisse aucun doute sur l’appartenance du CX-60 à la gamme Mazda, il n’en

est pas moins le symbole d’un renouveau. D’abord parce qu’il se base sur une nouvelle plateforme. Ensuite, parce qu’il inaugure toute une série de nouveautés. A commencer par l’arrivée d’une motorisation PHEV au sein de la gamme Mazda. Son moteur essence 4 cylindres est couplé à un moteur électrique et une batterie de 17,8 kWh.

Matériaux inspirés des kimonos

La planche de bord utilise de nouveaux textiles inspirés par les matières des kimonos. L’usage de cuir est quasi généralisé, les matières offrent un toucher agréable, la finition ne souffre pas la critique. Bref, l’impression générale est plutôt bonne, et le confort confirme cette tendance.

En haut de la console centrale prend place un écran de 12’’ qui, gros bémol, n’est pas encore tactile. Pour le reste, l’équipement du CX-60 est plutôt élevé, même dans la version d’entrée de gamme.

Ses proportions sont plutôt généreuses, ce qui permet au véhicule de proposer un bel espace intérieur et surtout un volume de coffre allant de 570 à 1.726 litres. Le CX-60 offre une maniabilité exemplaire qui ferait presqu’oublier ses dimensions équivalentes à celles d’un BMW X3.

Le CX-60 affiche une puissance cumulée de 327 ch qui pourrait laisser espérer un véhicule dynamique,

mais c’était sans compter sur son poids (+ 2T). Sans être pataud, le CX-60 n’aime pas trop être malmené et vous le fera vite ressentir par ses mouvements de caisse le cas échéant. Ses 63 km d’autonomie suffiront amplement aux trajets quotidiens de la majorité des clients fleet, bien qu’ils restent en-deçà de ce que proposent certains concurrents. On notera aussi un petit manque de fluidité dans le passage du moteur électrique au thermique. Point très positif: la consommation sous la barre de 5l/100 km en adoptant une conduite adaptée au PHEV.

Bilan fleet

A nos yeux, le CX-60 passe son examen d’entrée dans le monde des premiums avec mention ‘assez bien’. Son tarif d’entrée, dès 42.057 € avec un équipement généreux, devrait lui ouvrir les portes de pas mal de car-policies. Ses 33 g/km de CO2 le font en plus bénéficier de la déductibilité fiscale à 100 % pour autant qu’il soit commandé avant le 1er juillet 2023. n

Mazda CX-60 PHEV

Puissance 327 ch Autonomie électrique 63 km

Consommation moyenne (WLTP) 1,5 l/100 km

Prix de base (HTVA) 42.057 euros

Déductibilité fiscale 100 %

TMC Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre 2.478 euros / 50,38 euros

Taxe de roulage Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre 708,71 euros / 355,72 euros

ATN employé 1.572 euros/an Dépenses non-admises 576,78 euros/an Cotisation CO2 28,17 euros Loyer mensuel moyen 759 euros/mois

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smart #1

Le symbole du renouveau électrique

Près de 25 ans après son lancement, le constructeur smart ouvre le deuxième chapitre de son histoire avec un tout nouveau modèle porteur de grandes ambitions. En exclusivité, nous avons pu prendre cette #1 en main.

par Nicolas Joannes

»Cela fait déjà dix ans que smart a commencé à produire des voitures électriques, mais le constructeur entre maintenant véritablement dans une nouvelle ère. Conçue sur une plate-forme du groupe Geely et dessinée par Daimler, la #1 (prononcez hashtag one) incarne ce renouveau.

spécifique et ses roues rejetées aux quatre coins, il offre néanmoins un bel espace à bord pour 4 grands adultes. On déplorera seulement un volume de coffre limité à 323 l, mais qui peut néanmoins augmenter quelque peu en faisant coulisser la banquette arrière.

Autonomie confortable

Dans les entrailles de cette smart #1, on retrouve une batterie d’une capacité de 66 kWh qui permet au modèle d’offrir une autonomie confortable de 440 km. Quant aux vitesses de charge, elle se situe également dans la moyenne haute avec 150 kW en courant continu et 22 kW en courant alternatif. Ce qui permet à la batterie de passer de 10 à 80 % en 30 minutes sur les bornes rapides et en 3 heures sur une wallbox.

1 » La batterie peut passer de 10 à 80 % en 30 minutes sur une borne rapide.

2 » La planche de bord est très épurée et s’étend très en longueur.

Bien dans la tendance du moment, ce tout nouveau modèle prend logiquement la forme d’un SUV 100 % électrique. De toute son histoire, jamais smart, qui avait fait de son cœur de métier les mini-voitures, n’avait construit un modèle aussi grand que celui-ci. Malgré tout, avec une longueur fixée à 4,27 m, ce SUV s’avère plutôt compact. Grâce à son architecture

smart #1

Puissance 272 ch

Autonomie électrique 440 km

Consommation moyenne (WLTP) 15,5 kWh/100km

Prix de base (HTVA) 40.495 euros

Déductibilité fiscale 100 %

Les bonnes surprises continuent quand on découvre la puissance proposée par cette #1 : 200 kW, soit pas moins de 272 chevaux. De quoi offrir de très belles sensations avec de solides performances. À bord de la smart #1, on retrouve un grand écran central de 12,8’’. Ici, il se voit associé à un tableau de bord numérique placé tout en longueur pour plus d’élégance et de modernité. Sur ces écrans principaux, on apprécie une interface originale aux graphismes léchés qui s’accompagne d’un assistant vocal perfectionné et d’un petit avatar amusant sous la forme d’un renard. L’interface demande un peu d’habitude au départ, mais apporte finalement un vent de fraîcheur. Seuls CarPlay et Android Auto manquent encore à l’appel pour l’instant.

Belle sobriété

En route, la smart #1 ne déçoit pas et notre itinéraire a permis de voir la consommation s’établir à seulement 15,5 kWh/100 km en profitant des différents modes de conduite ainsi que d’un one pedal driving efficace. Voilà de quoi atteindre l’autonomie théorique, voire même mieux ! Avec toute cette puissance, malgré le poids qui monte à 1.800 kg, les performances sont plutôt élevées et les dépassements ne sont qu’une simple formalité.

Bilan fleet

Bien née, la nouvelle smart #1 cumule les qualités. Elle les fait toutefois payer assez cher même si l’équipement est généreux avec un tarif d’entrée fixé à 40.495 €. Toutefois, avec une telle autonomie et une telle puissance réunies dans ce format, elle n’a pas vraiment de concurrentes directes et pourrait bien séduire les jeunes cadres dynamiques. n

Été 2023 en Belgique

Pour cette nouvelle étape dans la vie de smart, tout a été repensé, y compris le réseau de distribution. En Belgique, la smart #1 sera ainsi proposée dans dix points de vente existants qui proposent déjà soit l’ancienne gamme smart, soit Mercedes, soit les deux. Ces points de vente seront répartis sur tout le territoire national et il sera aussi possible de commander directement en ligne. Les précommandes seront ouvertes à partir du 4 décembre alors que les premières livraisons sont attendues pour l’été 2023.

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Electric vehicle

La Volvo C40 est donc la première voiture à avoir remporté le titre d’Electric Vehicle of the Year lors des link2fleet awards le 18 octobre dernier, suite au vote des 300 gestionnaires de flotte présents à notre link2fleet Experience EVent en juin dernier. Quels sont les atouts fleet de cette voiture ? Nous l’avons testée pendant une semaine.

par Damien Malvetti

Volvo C40

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On a testé le link2fleet Electric Vehicle of the Year

»Deuxième modèle de la gamme électrique de Volvo après le XC40, la C40 est surtout la première voiture développée pour être uniquement 100 % électrique. Visuellement, les deux voitures sont très proches, mais la C40 se différencie à partir du montant B avec sa ligne de toit fuyant vers l’arrière qui lui confère un look un peu plus dynamique et sa face arrière entièrement exclusive. Une différence de design qui offre un meilleur aérodynamisme et a donc aussi un impact favorable sur la consommation et l’autonomie.

laquelle l’utilisateur se familiarise en quelques minutes.

La position de conduite est excellente, les commandes tombent parfaitement sous la main et les rangements ne manquent pas. L’espace intérieur est généreux, même si les places arrière, positionnées plus haut en raison de la présence des batteries ne conviendront pas aux trop grands gabarits.

Volvo a fait le choix de ne plus utiliser de cuir animal et l’a remplacé par un cuir ‘vegan’, mais la qualité des matériaux n’en souffre absolument pas.

Le coffre affiche quant à lui 413 litres et ajoute encore un petit compartiment de 31 litres sous le capot avant.

Volvo C40 Recharge Twin motor

Puissance 300 kW Consommation 19,9 kWh/100 km

Déductibilité fiscale 100 %

Prix de base HTVA 51.322,314 €

» Son toit plongeant vers l’arrière lui confère une ligne de coupé.

2 versions sont disponibles : d’une part la Single Motor avec une batterie de 69 kWh et 231 ch qui promet une autonomie de 434 km (WLTP), d’autre part la version Twin Motor avec sa batterie de 78 kWh et 408 ch qui revendique jusqu’à 444 km d’autonomie.

Habitacle respectueux des animaux

ATN brut/an (indicatif) 2.125,71 €

TMC Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre 61,5 € / 0 €

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing) / Flandre 92,93 € / 0 €

Vue détaillée par mois Loyer mensuel moyen (HTVA) 909 €

Budget énergie moyen 116,82 €

Cotisation CO2 28,17 €

» L’habitacle ne fait pas usage de cuir animal.

2

Surcoût d’impôts liés aux dépenses non admises 16,15 €

Économie d’impôts -294,52 €

TCO mensuel moyen* 899,70 €

3

» La Volvo C40 est assemblée dans l’usine Volvo de Gand.

L’habitacle de cette Volvo C40 se veut moderne avec son bel écran central, mais conserve une part de commandes physiques pour accéder à quelques fonctions de base. Pour son système multimédia, Volvo travaille avec l’interface Google très pratique à

*TCO réalisé grâce à l’outil Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult et sur base d’une offre leasing online de Leaseplan.

Confort et souplesse

Nous avons pu prendre le volant de la version Twin. Avec ses plus de 400 chevaux et son couple immédiatement disponible de 660 Nm, la Volvo C40 affiche des performances dignes d’un SUV sportif. Les dépassements sont de simples formalités, tandis que la voiture dispose d’un rayon de braquage court, malgré ses dimensions (4,431 mm de long). À la conduite, la Volvo C40 fait montre d’un excellent confort et d’une belle souplesse de suspension, qui rendent les trajets à son volant très agréables. La panoplie de systèmes d’aide à la conduite et de sécurité renforce encore l’impression de sécurité à son bord.

La Volvo a en plus, ce petit détail pratique : elle ne dispose pas d’un bouton start/stop. Il suffit de grimper dans le véhicule et d’enclencher la position D sur la boîte de vitesses pour la faire démarrer. À l’inverse, ouvrir la portière conducteur stoppe instantanément le système.

Bilan fleet

Confort, habitabilité généreuse, technologie de pointe, nombreux système de sécurité et surtout autonomie de plus de 400 km, voilà autant d’atouts qui nous ont séduits durant l’essai de cette Volvo C40. Le fait qu’elle soit fabriquée dans l’usine Volvo de Gand n’est

certainement pas non plus étranger au succès qu’elle a reçu lors de notre événement.

Et sa fiscalité fleet avantageuse est la cerise sur la gâteau. Avec un loyer mensuel annoncé à 909 euros/ mois HTVA pour un contrat de 48 mois/100.000 km et une consommation réelle qui reste largement sous la barre des 20 kWh/100 km, la C40 Twin Ultimate affiche un TCO légèrement inférieur à 1.200 euros. La version single motor est encore plus intéressante fiscalement, en étant à peine moins dynamique à la conduite. n

Prenez directement la route avec votre nouveau leasing

Le bus hippie VW T1 des années 1960 rappelle certainement de bons souvenirs à nombre d’entre nous. Ce véhicule emblématique renaît sous la forme d'un ID. Buzz électrique. Et avant même que les premiers exemplaires ne soient livrés, son succès commercial est déjà confirmé avec plus de 1.000 commandes rien que dans notre pays.

par Stijn Blanckaert

Volkswagen ID. BUZZ

Retour vers le futur

» Le design de l’ID. Buzz, qui est dès le départ proposé en tant que voiture particulière et utilitaire, ne laisse personne indifférent. Il attire le regard des passants, surtout dans sa version bicolore. Cependant, l’ID. Buzz ne partage qu’une partie de son identité visuelle avec l’original, car il est résolument moderne, et surtout 100 % électrique.

Au lancement, il n’est proposé qu’avec une batterie de 77 kWh et un seul moteur électrique de 150 kW entraînant les roues arrière, mais une version à quatre roues motrices avec deux moteurs et même une version à empattement plus long avec sept sièges sont attendues plus tard.

La grande batterie assure une autonomie considérable. VW promet jusqu’à 423 km. La consommation moyenne de notre essai n’a pas dépassé 18,8 kWh/100 km, ce qui résulte de notre style de conduite, mais aussi de l’aérodynamisme soigné, avec une valeur de 0,29.

Pas un tempérament sportif

1 » La version 2022 reprend des éléments du mythique T1, mais se veut résolument plus moderne.

2 » Cet ID. Buzz donne un nouvel avenir au segment des monovolumes.

Avec 150 kW (204 ch), 310 Nm et près de 2,5 T sur la balance, l’ID. Buzz n’a pas vraiment un profil sportif, mais il réussit le 0 à 100 km/h en 10,2 sec. Dans les virages, son poids et sa taille pèsent sur les pneus. Un style de conduite calme lui conviendra donc davantage. Et là, l’ID. Buzz offre un excellent confort, bien que la suspension soit un peu raide sur certaines bosses et que le bruit du vent se fasse souvent entendre.

Avec un empattement de 2.989 mm, l’espace à bord est généreux. À l’avant comme à l’arrière, les cinq

occupants disposent de beaucoup d’espace, et la banquette arrière, qui se rabat en deux parties, peut être déplacée de 150 mm pour offrir encore plus d’espace pour les jambes, ou pour le coffre. Avec une capacité de 1.121l, le coffre est très grand. La version Cargo, techniquement identique, qui ne comporte pas de banquette arrière et offre donc encore plus d’espace de chargement, peut contenir 3.900l. Deux portes coulissantes sont de série sur la version voiture particulière, tandis que la version Cargo a droit à une porte coulissante, mais peut être équipée d’une seconde en option.

Bilan fleet Avec l’ID. Buzz, VW passe au niveau supérieur en proposant une voiture qui donne au monovolume un nouvel avenir. Il combine son excellente fiscalité avec un espace remarquable et de nombreux aspects pratiques. La version cargo marque également des points dans son segment grâce à sa grande autonomie. Le fait que la charge utile soit limitée à 648 kg n’est pas surprenant, étant donné le poids élevé de la grande batterie. n

Volkswagen ID. Buzz

Puissance 204 ch

Autonomie électrique 423 km

Consommation moyenne (WLTP) 18,8 kWh/100 km

Prix de base (HTVA) 50.164 euros

Déductibilité fiscale 100 %

TMC Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre 61,5 euros / 0 euro

Taxe de roulage Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre 92,93 euros / 0 euro

ATN employé 2.080 euros/an Dépenses non admises 88,04 euros/an Cotisation CO2 28,17 euros

Loyer mensuel moyen 823 euros/mois

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Jean-François Mailleux a été nommé en tant que nouveau Fleet Manager de Kia Belux en remplacement de Steve Nys. Il est entré en fonction le 3 octobre dernier.

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