Actualité qu’Air Canada n’achète des avions de la série A320 pour ses vols intérieurs ? • L’industrie aéronautique étant duale, soutenir le civil passe aussi par le maintien du domaine militaire. Les programmes prévus à la Loi de Programmation Militaire ne doivent en aucun cas être retardés. Ils doivent même être accélérés. L’État, les États, doivent, à ce titre, honorer leurs commandes et leurs programmes d’hélicoptères, de missiles etc. • Quelles que soient les mesures prises, elles ne produiront pas leur effet dans l’immédiat. De manière à aider les entreprises à garder leurs compétences et à les faire évoluer, le maintien de l’activité partielle sur le moyen terme (24 mois ?) est indispensable ! • Une politique de formation accélérée pour préparer la transformation de nos entreprises aux nouvelles technologies. Profitons-en ! La moitié des salariés de la filière sont en activité partielle ! Ce sauvetage nécessitera des moyens financiers puissants. Mais sur le long terme, faut-il mieux soutenir massivement une filière créatrice d’emploi et de valeur (donc de PIB, de balance commerciale, de taxe et d’impôt), ce qui représente un investissement massif, ou la laisser à l’abandon avec des milliers de futurs chômeurs, et les cohortes d’aides sociales associées, ce qui représentera un coût massif. C’est l’éternelle question. Sur le long terme, qu’est-ce qui coutera le plus cher ? L’investissement massif ou le coût massif ? La CFE-CGC veut une planète propre, avec des salariés engagés, passionnés et de préférence — c’est un euphémisme de le penser et de l’écrire —, sans chômeurs. À la question de savoir ce qu’il faut supprimer pour sauver la planète, la CFE-CGC préfère la question de savoir comment adapter les technologies pour y arriver. Supprimer des emplois crée le désastre social. Adapter les emplois, faire appel à l’innovation, au travail, et à l’engagement citoyen permet d’envisager l’avenir. Ludovic ANDREVON Président de la CFE-CGC AED Françoise VALLIN Vice-présidente CFE-CGC AED
EMPLOI : UNE PRIORITÉ ABSOLUE !
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La crise sanitaire est inédite et majeure. La réussite du déconfinement et de la reprise d’activité exige : f le strict respect de conditions sanitaires irréprochables ; f u n dialogue social constructif pour trouver des solutions adaptées. L’activité économique est très sévèrement impactée, mais les situations sont contrastées : f certaines entreprises ont une reprise forte ; f d’autres ont des activités diminuées de façon temporaire pendant la période de crise ; f d’autres, enfin, ont une reprise lente, voire atone. C’est à cette troisième catégorie qu’appartient la majorité des entreprises de notre secteur, le transport aérien risquant de mettre du temps à retrouver son niveau d’avant crise.. PRIORITÉ ABSOLUE : éviter les licenciements économiques et la perte sur le long terme des compétences que les entreprises industrielles avaient du mal à recruter. Ce manifeste demande donc : 1 une activité partielle de longue durée : f un temps de travail réduit pouvant aller jusqu’à 40 % sur une période prolongée au-delà de 2020 ; f une indemnisation partielle de la perte de salaire par l’État et/ou l’UNEDIC. Les modalités seront à définir avec l’État ; f une garantie de préservation d’emploi des salariés concernés pendant au moins la durée des aides.
Au-delà des demandes incluses dans le manifeste de la Métallurgie, votre syndicat CFE-CGC Aéronautique Espace et Défense a rédigé un Livre blanc des mesures à prendre pour la relance propre à notre filière. Cet argumentaire a servi à persuader nos interlocuteurs politiques de la nécessité absolue de soutenir la filière. Vous trouverez ce livre en enrichissement PictureExtend de ce Bref Aéro, ou encore plus
En parallèle, la demande est faite à l’État de poursuivre les mesures exceptionnelles d’Activité Partielle jusqu’à fin 2020. 2 la mise en place d’un dispositif d’aménagement de fin de carrière à discuter avec l’État et l’UNEDIC (comme par exemple les ex ARPE ou ex CASA). Ceci permettrait l’embauche de jeunes (par exemple : 2 départs = 1 embauche). 3 la mise en place d’un dispositif de prêt de main-d’œuvre à organiser par bassin d’emploi, avec un avenant au contrat de travail. 4 de nouvelles modalités de déblocage de l’Épargne Salariale pour soutenir la consommation et la reprise de l’activité économique. 5 mobiliser les fonds du FNE-formation (500M€) en priorité pour les formations nécessaires à la reprise d’activité (santé, sécurité, notamment) et à la relance de l’industrie en ciblant les formations aux métiers en tension, en forte mutation ou avec un fort risque d’obsolescence des compétences. 6
un soutien massif à l’apprentissage par le financement de l’État d’une partie des salaires des alternants, et un soutien aux investissements des Centres de Formation des Apprentis.
Les 6 points évoqués sont les principales demandes faites à l’État pour permettre aux entreprises de la Métallurgie de « faire le dos rond » pendant la crise et d’être en mesure de rebondir. Fabrice NICOUD Secrétaire national Emploi et formation professionnelle CFE-CGC Métallurgie
simplement en le demandant à vos militants CFE-CGC, s’ils ne vous l’ont pas déjà envoyé ! De même, nous mettons à votre disposition le plan de relance de la filière proposé par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, le 9 juin, via PictureExtend, ainsi que nos interventions dans les médias à l’issue de la présentation du Ministre. Ludovic ANDREVON - Président CFE-CGC AED
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agence de communication
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