LYON PEOPLE Février 2022 by Lyon people

Enquête LECTEURS FLASHEZ MOI

N°224 – Février 2022

PETIT-DÉJEUNER DE L’ÉCO

La rentrée punchy de

GÉRARD COLLOMB

PEOPLE AT HOME

invité de Marc Fraysse

Dans l’intimité de

GUY DARMET AU BRÉSIL

DOSSIER STARS

CAPUCINE ANAV “Fière d’être Lyonnaise”

EDITO

Equipe médicale complémentaire

BLACK OUT SUR LYON

Consultation en urgence Parcours patient optimisé

e nouveau règlement local de publicité (RLP), mis au point par la Métropole de Lyon, sera effectif début 2023. Parmi les mesures phares, l’obligation pour les commerçants des centres de quartiers d’éteindre leurs enseignes lumineuses. Déjà que la ville était sombre, bonjour l’ambiance mortifère... Les affiches 4x3 seront elles aussi interdites, le format maximal autorisé étant limité à 2 mètres carrés. Les 36 panneaux lumineux d’informations vont disparaître, le contrat de l’entreprise Charvet Digital Media n’étant pas renouvelé. Ce qui fragilise cette TPE d’une cinquantaine de personnes basée aux Echets.

400 000 EUROS DE RECETTES PERDUES, UNE SOMME «ANECDOTIQUE» POUR LES ÉCOLOGISTES Toutes ces mesures auront des conséquences financières. « Le manque à gagner devrait s’élever à 400 000 euros..., on est sur quelque chose d’anecdotique ! », a déclaré à nos confrères du Progrès Valentin Lugenstrass, adjoint du petit... Doucet. Si on regarde tout ça d’un peu plus près (tant qu’on peut encore y voir clair), on découvre aussi qu’en centre ville, les enseignes devront être éteintes à 23h (et dans les centres de quartiers, rappelonsle : à 19h). Ben quoi ? Vous en connaissez des commerces, des restaurants ou des bars qui fonctionnent après 23h (voire après 19h) ? Une heure plus tard s’éteindront les sucettes et les pubs des abribus. Sur les toits, finies les publicités lumineuses. Restera l’éclairage public (pour combien de temps encore ?), les phares des voitures (même interrogation) et les lampes de poche. Quand vous rentrez chez vous après le spectacle, une soirée entre amis, un dîner en amoureux..., c’est bien suffisant. Vous n’aurez qu’à regarder où vous mettez les pieds.

ON EST PRIÉ DE SE COUCHER AVEC LES POULES Si on réfléchit un peu (pardon pour le jeu de mots involontaire), au prétexte d’adoucir l’impact visuel de certaines pubs trop agressives, on est en train d’éteindre la ville et de l’endormir à l’heure des poules. Et alors ? Lyon n’est jamais qu’un trou de province où il ne se passe jamais rien. Pas de théâtre, pas de cinéma, pas de concerts, pas d’expos, pas de fêtes, rien. Pas de salons, pas de congrès, pas de touristes, pas un chat. On ne voit pas pourquoi on maintiendrait une ambiance nocturne accueillante, vivante, sécurisante. Non mais sans blague... Et puis il reste le métro dont les stations pourront continuer à vous en mettre plein les yeux jour et nuit ! Ah bon ? « Le métro relève de l’espace privé », explique le jeune idéologue au regard perçant. Un espace privé fréquenté par des millions de voyageurs mais privé quand même. On comprend la logique : une publicité lumineuse n’est agressive pour les yeux que sur l’espace public, pas sur l’espace privé fréquenté par le public. Tous les ophtalmos vous le diront. Quand on vous disait que les écologistes n’avaient pas la lumière à tous les étages… Marco Polisson et Kevin du Coup-Voilà

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SOMMAIRE

06 08 1O 12 16 18 24

La vie lyonnaise La vie politique Février La vie juridique La vie culturelle La vie économique La vie gastronomique PEOPLE AT HOME Guy Darmet au Brésil

2022

P.24

DOSSIER STARS

LEURS BONS PLANS À LYON 58 CAFÉ DES LYONNES Marylène Millet P.31

60 Megève People

Spécial Jeux Olympiques

62 Style gastronomie TOP 20 adresses gourmandes 64 PEOPLE SPORT P.64 LOU Rugby - Racing 92 66 Style shopping Maison COT Néology

68 PEOPLE EVENTS VOEUX RRBCL PETIT DÉJEUNER FRANCE UNIE P.66

74 Carnet mondain

Lyonpeople.com n°224 - Février 2022

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Capucine Anav par Jean-Luc Mège Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com Directeur de la rédaction Marc Engelhard Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Journaliste Eva Bourgin - eva@lyonpeople.com Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Directrice annonces légales - TOP 500 Marine de Lannoy - marine@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04 Chef de publicité Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com Assistante commerciale Pauline Payet - pauline@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège Ont collaboré à ce numéro Jocelyne Vidal, Sophie Guivarch, Laurette, Christophe Magnette, Philippe Lecoq, Jean-Marc Requien, Jacques Bruyas, Yves Espaignet, Christian Mure. Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site www.lyonpeople.com Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

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Lyon People est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Service commercial : (Tél.) 04.72.82.97.78

LA VIE LYONNAISE

ENQUÊTE LECTEURS LYON PEOPLEVOTRE AVIS

NOUS INTÉRESSE

Flashez moi

RAID FEMININ EN LAPONIE

SANDRINE GAUDIN ET VIRGINIE RISSONS sous les aurores boréales

Engagées fin janvier sur le parcours enneigé du Raid Féminin, les Lyonnaises Sandrine Gaudin et Virginie Rissons ont réussi leur pari : affronter le froid polaire de la Laponie et terminer l’épreuve. Des étoiles plein les yeux. Textes : Morgan Couturier - Photos DR

éaliser la portée d’une aventure attendra. Pour l’heure, il s’agit encore de profiter, de laisser le rêve s’étendre à quelques journées supplémentaires, quitte à tirer profit du froid lyonnais pour se remémorer le « contexte féerique », mais polaire de la Laponie. Bien sûr, si le retour tard le soir, et les quelques bobos invitent à se requinquer, l’essentiel demeure ailleurs. Dans cette fierté d’avoir relevé le défi, d’être venues à bout de ce Raid Féminin 2022. Un « rêve d’enfant » pour Sandrine Gaudin et Virginie Rissons. « C’était intense, sportif, il y a le froid, le climat. On s’est dépassée », relate ainsi Sandrine Gaudin, le corps encore marqué par trois jours de compétitions acharnées, partagées avec une centaine de concurrentes — dont les Lyonnaises Béatrice Bagnères et Elodie Bagnères, Peggy Rousseau et Laetitia Sarassat — entre épreuves de trail, de run & fatbike, de parcours d’obstacles ou de ski de fond. Le tout, par -21°C au plus bas du Mercure. Il n’empêche, à dépasser ses limites, la performance n’en ressort que

plus belle. Et alors que la vie reprend doucement son cours, le duo lyonnais se complait déjà à repenser à ces 5 heures, 45 minutes et 50 secondes passées à s’entraider, à s’évader à travers les sentiers d’une aventure magnifique. « C’est à vivre, je le conseille », réaffirme la partenaire de Virginie Rissons. Bien lui en a pris d’embarquer sa complice de toujours, à plus de 3000 kilomètres de leur confort de Fontaines-Saint-Martin. « C’est déjà fini, malheureusement », en viennent-elles à regretter, le souvenir encore présent de cette dernière journée passée à chasser ces fameuses aurores boréales que toutes attendaient. Celles-ci se sont fait attendre, mais un tel récit ne pouvait se terminer sans une note de fantastique, sans ce décor si particulier qu’offre le ciel de Laponie. Alors d’un coup d’un seul, ce dernier s’est illuminé. « À minuit 36 », précise Sandrine Gaudin. Il était alors question de célébrations, de remise de médailles et de soirée en robe et talons. La course à la plus belle photo n’en fut que plus appréciée. Un dernier défi, pour un souvenir gravé à jamais...

« C’EST À VIVRE, JE LE CONSEILLE »

Vous trouverez ci-dessus un QR code vous menant à un questionnaire. Notre objectif est de savoir comment vous voyez l’évolution du magazine Lyon People pour les dix prochaines années et quels sont nos axes de progression. Merci de répondre à ce questionnaire de manière sérieuse, celui-ci ne vous prendra pas plus de 5 minutes. Vos réponses ne seront traitées qu’à des fins statistiques et de manière totalement anonyme. Merci pour votre participation.

LYON VILLE STRESSANTE « Selon une étude publiée le 12 janvier dans Le Figaro, sur les villes les moins stressantes de France (Angers arrivant en tête), notre bonne ville de Lyon se retrouve avant-dernière du classement. Avec une note moyenne de 6 sur 20, elle est juste devant Paris, bonne dernière de la liste. Parmi les critères pris en compte figuraient les embouteillages, le taux d’ensoleillement, le temps de trajet moyen entre son domicile et son travail. » Merci qui ? Source : 20 Minutes du 17 janvier 2022

AGENDA 4ème dîner de gala TOP 500 des LYONNAIS Mercredi 22 juin 2022 Tennis Club de Lyon Résa : marine@lyonpeople.com

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Photo © Coyote Diffusion

Benjamin lyon people • février 2022 • 6 •

LA VIE POLITIQUE

RÉOUVERTURE DES DISCOTHÈQUES Mauvais remix ou vrai tube à succès ?

Initialement prévue pour le 24 janvier, la réouverture des discothèques a finalement été reportée au 16 février prochain. Si aucune garantie n’a été apportée par le gouvernement et le Premier ministre, Jean Castex, le monde de la nuit veut accueillir cette annonce avec enthousiasme, des scénarios bien plus sombres ayant été envisagés.

a fête a donc repris un sens. Celui du positivisme. Et même s’il reste encore à valider sa direction, le monde de la nuit semble pour l’heure s’accommoder de sa définition actuelle. Simple dans la forme, plus que dans le fond. Mais s’il convient encore d’accepter que les premières notes de musique soient à nouveau reportées au 16 février prochain, les discothèques y entrevoient une brèche, un phare dans une tempête longue de 16 mois. « On ne s’attendait pas à mieux. On s’attendait même à fermer pour au moins deux mois, alors finalement, rouvrir le 16 février, on s’en contente », réagit à ce sujet Thierry Fontaine, président de l’UMIH Nuit France, partagé entre espérances et craintes, le gouvernement n’ayant apporté aucune garantie de résultat. « On nous parle de garanties à niveau de contamination constant. Si la situation n’empire pas, on ouvre. Dans le cas contraire... », s’interroge le patron du Loft, néanmoins contrarié par la gestion d’une crise

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

ministre accepte de se déplacer en TGV jusqu’à Lyon pour une réunion de travail, c’est un signe fort. Quand tu croises une telle personne, ça te réconcilie avec la politique au sens large », soutient Thierry Fontaine, visiblement satisfait de l’impact généré par un tel échange. Et pour cause, si avec un peu de temps et de patience, on vient à bout de tout, le président de l’UMIH Nuit France tend à se raccrocher aux branches, à ces requêtes « raisonnables » comprises par l’exécutif. « Monsieur Lemoyne est vraiment un atout. On a des échanges très réguliers. Grâce à lui, le port du masque (en discothèque) a pu être écarté. Nous avons été raisonnables dans nos demandes, et l’on a été écouté, entendu. Ils ont accepté nos avances sans remettre en question leur stratégie », affirme le représentant de la nuit. Une nuit encore profonde, mais débarrassée de quelques nuages. Au cœur de celle-ci, à défaut de danser, il (re)devient permis rêver...

Textes : Morgan Couturier – Photo © Jean-François Savoye

300 ÉLUS DERRIÈRE VALÉRIE PÉCRESSE

lors que de nombreux élus locaux ont affiché leur soutien à Valérie Pécresse, un comité de soutien à la candidate LR a été officiellement créé lundi 24 janvier 2022. Le but : propager la parole et les idées de la présidente de la Région Ile de France aux quatre coins de la Métropole de Lyon et du département. « Valérie Pécresse a un bon bilan. Elle aborde très clairement des questions de sécurité et d’immigration, tout en parlant d’éducation et d’environnement, qui sont des sujets structurants. Je pense que la droite républicaine doit se réapproprier ces sujets. C’est en cela que Valérie Pécresse fait une bonne candidate », a ainsi réaffirmé Pierre Oliver, promu orateur de sa campagne, sur le territoire rhodanien. lyon people • février 2022 • 8 •

où tous ne sont pas logés à même enseigne. En effet, si les discothèques vivent terrées dans le noir, la musique semble bien différente du côté des bars, où les consignes sanitaires sont parfois occultées. Sans compter les soirées privées, devenues monnaie courante par ces temps compliqués. « On se demande pourquoi pas nous. Le gouvernement doit prendre ces éléments en compte. Si tu laisses faire, tu laisses faire de partout. On est à plus de 500 000 contaminations par jour. On se demande quel aurait été l’impact des discothèques si elles n’étaient pas fermées », poursuit-il. Alors en attendant de retrouver le rythme et une clientèle en quête de bringues, le monde de la nuit passe le temps au fil de pensées plus positives. À l’instar de la récente visite sur Lyon, de Jean-Baptiste Lemoyne, ministre en charge du tourisme. « Je ne suis pas fan de la politique politicienne. Mais sa venue a été plus qu’utile. Il a montré que le gouvernement avait une vraie considération pour nous. Qu’un

Epaulé par Alexandre Vincendet, président de la fédération LR69, Philippe Cochet, Jérémie Bréaud, Christophe Guilloteau, Renaud Pfeffer et un bataillon de « 300 élus de la Métropole de Lyon et du Rhône », le maire du 2e arrondissement de Lyon espère ainsi porter haut la parole de la candidate LR. « La force des Républicains, c’est d’être en mesure de parler à l’ensemble des territoires. On attire du monde derrière cette candidate parce que les élus locaux ont une vraie influence. C’est notre plus par rapport aux autres candidatures », a complété l’édile. Une communion légèrement écornée en ce jour de préparatifs, lorsqu’au comptage des soutiens, le nom du sénateur Etienne Blanc venait à

manquer à l’appel. Tiraillé entre son parti et le camp de la « Reconquête » d’Eric Zemmour, l’exconcurrent à la mairie de Lyon était encore en pleine réflexion à l’heure où nous bouclons ce magazine.

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LA VIE JURIDIQUE

ÉLAN AVOCATS REQUET CHABANEL et MIOLANE & ASSOCIÉS

Un nouveau cabinet d’avocats à Lyon et Paris !

epuis le 1er janvier 2022, les avocats lyonnais Philippe Rousselin-Jaboulay, Brigitte Clavagnier, Jérôme Novel et l’avocat parisien Pascal Anquez sont à l’initiative de la création d’un nouveau cabinet d’avocats, implanté à Lyon et Paris : Élan Avocats. Composée d’une vingtaine de professionnels dont quinze avocats et juristes, cette nouvelle entité est issue du rapprochement des départements droit social, droit des associations et contentieux du cabinet lyonnais ALCYACONSEIL, avec le cabinet parisien de Pascal Anquez. Organisé autour de trois pôles principaux de compétences, Élan Avocats accompagne les groupes, PME-PMI et les organismes sans but lucratif, dans les domaines du droit social, du droit pénal du travail et des affaires, du contentieux civil et commercial et du droit des organismes sans but lucratif et des ESS. Forts d’une solide expérience professionnelle tant en conseil qu’en contentieux, les fondateurs d’Élan Avocats travaillent ensemble depuis plus de vingt-cinq ans. La motivation ayant prévalu à la création d’Élan Avocats ? Le désir commun de créer un cabinet intervenant sur tout le territoire, avec une approche partenariale de la relation client et une capacité à mobiliser ses équipes spécialisées et complémentaires sur des dossiers complexes.

unissent leurs expertises depuis le 1er janvier «

ejoindre Requet Chabanel est une excellente nouvelle pour nos clients : nous leur offrons désormais, la possibilité de bénéficier de solutions intégrées en droit des affaires ». On l’a compris, Fabienne Miolane, co-fondatrice (en 2015, avec Isabelle Goetze), de Miolane & Associés se montre ravie de s’unir avec un cabinet (Requet Chabanel), fort de vingt-cinq avocats et juristes (à Lyon et Paris), spécialisé (depuis quatre-vingt-cinq ans), notamment, en droit des sociétés, droit fiscal & douanier, droit social, propriété intellectuelle et litiges complexes. Une complémentarité, dont se félicite Requet Chabanel : « Nous sommes ravis de cette union qui va nous permettre de mieux satisfaire les demandes du marché des entreprises que nous accompagnons au quotidien. Nous intégrons un cabinet qui possède une grande expérience, dans le domaine du droit social qui vient renforcer notre activité en la matière. »

Textes : Christophe Themis - Photo : DR

NOMINATIONS Par arrêté du 13 décembre 2021, Madame Valérie Voirin, nommée notaire salariée au sein de la SCP Bruno Vallery - Claire Leynaud, à la résidence de Vernaison ; Par arrêté du 15 décembre 2021, Madame Florence Granjon, nommée notaire salariée au sein de l’étude de Maître Bruno Thiollier, à la résidence de Saint-Symphorien-sur-Coise ; Par arrêté du 17 décembre 2021, Madame Agathe Dugelay, nommée notaire salariée

au sein de l’étude de Maître Camille Michaud, à la résidence de Lyon ; Par arrêté du 22 décembre 2021, Monsieur Alexandre Cozon, nommé notaire salarié au sein de la SELARL Office Notarial de Pressensé, à la résidence de Villeurbanne ; Ont prêté serment le 19 janvier 2022, devant le Tribunal judiciaire de Lyon. Par arrêté du 18 novembre 2021, Madame Mattea Ongaro, nommée notaire salariée au

CONSTITUTIONS, MODIFICATIONS ... Faites-le savoir sur lyonpeople.com lyon people • février 2022 • 10 •

sein de la SCP Fabien Grollemund, Franck Bagnères, Bertrand Patot, à la résidence de Val d’Oingt, a prêté serment le 17 décembre 2021 devant le Tribunal judiciaire de Villefranche-surSaône. Par arrêté du 30 novembre 2021, Madame Laetitia Richard, nommée notaire salariée au sein de la SCP Corinne Moine-Condette, à la résidence de Tarare, a prêté serment le 4 janvier 2022, devant le Tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône.

CONTACT :

Marine de Lannoy T. 06 29 66 41 04 marine@lyonpeople.com

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LA VIE CULTURELLE

JEAN-MARC REQUIEN

donne « matières à réflexions » Depuis une bonne vingtaine d’années, Jean-Marc Requien nous invite à découvrir ses dernières créations lors d’expositions qui remportent toujours un grand succès.

a dernière, intitulée « Abstractions terrestres », nous avait proposé un exercice de style sur la couleur ; cette année, la galerie de la Tour accueille son expo baptisée : « matières à réflexions ». Il nous surprend encore avec des collages à base de matériaux divers et variés : bois, carton ondulé, ferraille rouillée, miroir brisé qui se retrouvent dans ces assemblages. Si bien sûr, Schwitters, Philibert Charrin et de nombreux dadaïstes avaient déjà exploré cette démarche artistique, on retrouve ici la personnalité de Jean-Marc Requien qui n’en finit pas de nous proposer des visages ou des silhouettes étonnantes de vie. Pour évoquer son travail, nous avons demandé à quelquesuns de ses collectionneurs assidus les raisons de leur intérêt pour l’œuvre de Requien. Du 2 au 14 mars 2022 Galerie de la tour 16, rue du bœuf - Lyon 5 Ouvert tous les après-midis de 13h à 19h. Le dimanche de 10h à 20h Renseignements : jm.requien@gmail.com lyon people • février 2022 • 12 •

« Il ramasse maints objets déchets végétaux au cours de ses pérégrinations. Avec beaucoup de sensibilité et d’adresse, il les détourne, les assemble pour les faire passer d’objets à sujets. Il nous amène ainsi dans son monde imaginaire où ces choses communes se métamorphosent et nous forcent à porter un autre regard. Sa démarche est la même pour ses collages que pour ses sculptures quand il juxtapose des papiers déchirés pour les immortaliser dans une autre vision. Il leur invente une nouvelle histoire. Il joue avec les mots comme avec les choses pour nous entraîner dans ses réinventions poétiques. » Albert Constantin. Architecte « Il paraît difficile d’enfermer Requien dans un style ou une ligne définie au plan artistique. C’est justement cette liberté qui me plaît dans son travail. Il surprend à chaque exposition. Ce qui domine est sans conteste la diversité de sa créativité dans les thèmes abordés tant au plan des sujets, matières et des formes. Le concernant, je répondrais par la réponse de Diaghilev à Cocteau qui lui demandait ce qu’il attendait de lui : « étonne-moi » lui répondit-il. Le travail de Requien m’étonne alors que j’y retrouve les traces d’un métier que nous avons longtemps partagé. » Denis Trouxe. Ex adjoint à la culture « Certains rêvent de transformer le plomb en or. Avec JeanMarc Requien le moindre morceau de papier déchiré ou découpé, le plus petit bout de bois ou de métal ramassé ou encore les éclats d’un miroir brisé… Bref ! Ces déchets du quotidien que l’on ne voit même plus deviennent projection artistique d’une simplicité qui force l’admiration. » Jean-Paul Pignol. Traiteur restaurateur

« Dans son travail, je reconnais bien le personnage dans ce qu’il est et dans ce qui me plaît : facétieux, ironique, inattendu mais pas que… Artiste, c’est-à-dire doué de voir autrement, notamment lorsqu’il sait transformer en œuvre d’art par son simple regard, la brindille de bois qu’il ramène ou le morceau de métal qu’il a récupéré. Ami de la forme, de l’assemblage géométrique de formes, ami de la matière pour donner de l’épaisseur, ami de la couleur enfin « et pour moi, ça veut dire beaucoup » dans la lignée de mes activités professionnelles et mes penchants pour Matisse, Man Ray ou encore Torny et Herbin. Oserai-je le dire ? Je me réjouis de profiter tous les jours en solitaire de sa production. » Bernard Reybier. Président de Fermob « Dans ma jeunesse, dans les années 80, je ne considérais l’art que sous son angle figuratif… Comme mes parents ! J’ai lâché ce courant en rencontrant Jean-Marc Requien et ses collages, puis sa peinture et enfin ses sculptures. J’ai découvert la liberté créative, la sensibilité exacerbée voire l’insolence artistique de l’homme qui ont fait de moi un grand amateur de son art. » Franck Levotre. Dirigeant de sociétés « L’œuvre de Requien est bien le reflet de sa personnalité complexe, faite de poésie, de culture, et d’humour. Collectionneur, je possède une vingtaine de ses collages qui nous ont incité à voir autre chose que ce que l’on perçoit à première vue. Il propose à chacun de trouver un autre sens à l’image immédiatement perçue en fonction de son imagination ou de ses états d’âme. Il est pour moi, en ce début du XXIème siècle, une figure marquante de l’école lyonnaise dont il se réclame. » Alain Bideau. Historien et démographe

LA VIE CULTURELLE

GABY L’INTRÉPIDE

Le pâtissier Gabriel Paillasson en toute intimité Après Pierre Orsi, cuisinier, paru en novembre 2017, c’est un nouveau projet éditorial d’envergure que l’auteur-éditeur Christophe Magnette, présente en ce début d’année : Gaby l’intrépide, l’ouvrage-confidences de Gabriel Paillasson !

ia 304 pages, l’auteur (toujours accompagné de Ghislain Laîné, par ailleurs directeur artistique de Lyon People), revient — à travers une trentaine de chapitres — sur le parcours exceptionnel d’un pâtissier, mais aussi et surtout, d’un homme qui aura su marquer les autres. Et son temps. Meilleur Ouvrier de France pâtissier à l’âge de vingt-cinq ans, Meilleur Ouvrier de France glacier, quatre ans plus tard, chef de l’année à trente-cinq ans, lauréat de centaines de premier prix, en France comme à l’international (la coupe d’Italie remportée à Turin, en 1980, est sa première récompense à l’étranger), artisan-pâtissier français le plus décoré, Gabriel Paillasson est aussi, le président-fondateur de la Coupe du monde de la pâtisserie, sur laquelle il aura veillé,

depuis sa création, en 1989 et ce, durant trois décennies. Préfacé par Gérard Collomb, Olivier Ginon ainsi que par Jean-Luc Grisot et Éric Marchisio, les deux “patrons” de Valrhona, partenaire historique de l’ex. pâtissier de Saint-Fons (de 1973 à décembre 2018), agrémenté d’une vingtaine de portraits (parmi lesquels Christophe Marguin, Christian Janier, Didier Latapie, et JeanPaul Pignol), Gaby l’intrépide entend lever le voile sur une “gueule”, un bonhomme “horsnorme”, que beaucoup considèrent comme le “Bocuse de la pâtisserie”. Profitant désormais d’une retraite bien méritée à Bouligneux, au côté de son épouse Mathy, nul doute que Gabriel Paillasson peut, enfin, lever le pied : avec Christophe Magnette, “ils ont fait le boulot”, dirait “Gaby”. L’intrépide, bien sûr.

Gaby l’intrépide — le chemin parcouru par Gabriel Paillasson (édition AVVAE) 304 pages ; format fermé : 240 x 300 mm ; dos carré cousu collé ; couverture rembordée ; prix : 30€ TTC > L’ouvrage Gaby l’intrépide est en vente sur le site de Déco Relief : www.deco-relief.fr

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À LIVRES OUVERTS

////////////////////////////////////// Texte : Jacques Bruyas - Photos DR

“Tirage Gagnant” de Jean Ducreux

“Secrets des rues de Lyon” d’Alain Dreyfus

En ce second volume «du moineau de Bellecour», surnom donné à l’atypique héros policier Nacho Obispo, nous plongeons dans les arcanes du TuTTo, tirage aléatoire de la Lyonnaise des Jeux et sur les traces de huit improbables gagnants de 10 millions d’euros chacun avec la sortie ordonnée des chiffres 1, 2, 3, etc… Une enquête menée sur la jante par un enquêteur déjanté... bref un pur délire dans un cluédo cependant magistralement mené par l’auteur qui s’invite ainsi illico dans la cour de ses aînés Blanc, Massé, Morize... Éditions Héraclite /240 pages / 19 €

Un livre qui honore son auteur comme son éditeur car voici vraiment le travail minutieux, patient, fouillé, documenté, savant sans ostentation que notre bonne «Myrelingues la brumeuse» attendait depuis des lustres. Rien n’a échappé à l’auteur et le «flâneur de Lyon» à l’égal du «Paysan de Paris» d’Aragon trouvera en ces pages une foultitude de petits riens et de grande Histoire et les mille et un secrets de la ville que d’aucuns disent mystérieuse et fermée. Qu’ils lisent donc cette somme qui est un vrai régal !

“Tobias et les Secrets d’Histoire”

“Voyage en trois étoiles”

Collectif d’auteurs

de Jean-François Mesplède

Un quatrième volume des aventures de Tobias, petit cheval retraité du Cirque Amar, en pension à Saint-Pierre la Palud et qui soudain est appelé à faire de la figuration avec son nouveau maître Roland Garin, dans les émissions «Secrets d’Histoire» de Stéphane Bern. Et le voici devenu Incitatus, cheval de Caligula, Bucéphale, monture d’Alexandre le Grand... et huit autres équidés célèbres... même Joly Jumper de Lucky Luke. Un livre rondement mené et écrit par Roland Garin, Raymond-Pierre Communod, Maxime Dehan, Rémi Depoorter, Robert Ferraris, Maryline Lapalu, Aïcha Vésin-Cherif...

Les chroniqueurs gastronomiques ou gourmands sont comme les meurtriers retournant toujours sur les lieux de leurs crimes ou les footballeurs rejouant les matchs qu’ils ont plus souvent perdus que gagnés... Ils revisitent les grandes tables qu’ils n’ont pas forcément épargnées ou encensées dans leurs articles... Ainsi Jean-François Mesplède propose en un luxueux ouvrage des promenades gourmandes ou des flâneries de gourmet en la carte du tendre des tables triplement étoilées... quitte à remettre le couvert sur des nappes qui ne plaisaient ou ne plaisent toujours pas au Guide Rouge en lequel, par le passé, il faisait la pluie et le beau temps. Le résultat est une sympathique profession de foi (ou du foie) d’un promeneur inspiré comme le fût en son temps Stevenson et son âne en les Cévennes...

Éditions Pyrite / 140 pages / 15 €

lyon people • février 2022 • 14 •

Éditions du Poutan / 772 pages / 21 €

Page d’écriture / 288 pages / 24,90 €

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LA VIE ÉCONOMIQUE

BIJOUTERIE GAREL et LYON

Dix ans de mariage et un nouvel envol Garel, joaillier d’origine Lyonnaise, s’allie à Anne Delaigle : retrouver confiance et faire revivre la presqu’île lyonnaise sur un concept mariant écologie, praticité et attractivité. Photos © Saby Maviel

arque lyonnaise initiée en 1954, Garel s’est imposée comme une référence nationale en matière de bijouterie d’exception avec des créations fines, au sertissage graphique et aux courbes élégantes incarnées par leur collection emblématique : L’Envol. L’entreprise a pourtant failli disparaître en 2010 lorsque la famille fondatrice a souhaité s’installer à l’étranger. La créatrice et femme entrepreneuse Elisabeth C. Faivre reprend alors le flambeau. « C’est une jolie marque

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française, et je trouvais cela dommage qu’elle disparaisse. » évoque-t-elle. Sous la nouvelle direction, Garel s’implante au centre de Lyon, au 2, rue Childebert vers la place des Jacobins. « Jean-Marc Garel avait un magasin, rue de la Paix, à Paris, mais il n’avait pas de boutique intra-muros à Lyon. Pour une marque lyonnaise d’origine, il nous semblait être important d’y être présent » souligne Elisabeth C. Faivre. Dix ans plus tard en 2020, la boutique Garel reprend son envol et déménage à quelques centaines

de mètres ; vers la prestigieuse rue Édouard Herriot, au numéro 99. Un nouvel écrin à l’atmosphère feutré et chaleureuse. La maison Garel, à l’époque, ne souhaitait pas relever le challenge de garder 2 boutiques au centre de la presqu’île, l’ancienne boutique rue Childebert était donc vouée à fermer ses portes. Ce choix est dû aux années difficiles qu’a connu le centreville lyonnais qui s’est trouvé confronté à une succession de confinements, aux manifestations à répétition, à la difficulté

Boutique Childebert - Horlogerie

d’accessibilité ainsi qu’à la concurrence des centres commerciaux. Des facteurs qui finissent par affaiblir le dynamisme les cœurs de ville et qui ont poussé ainsi, à contre cœur, la Maison joaillière à ne garder qu’un établissement au centre-ville et fermer sa boutique historique.

RENCONTRE AVEC ANNE DELAIGLE ET ESPOIR D’UN NOUVEL ENVOL C’est par une rencontre fortuite entre deux femmes entrepreneuses, Elisabeth C. Faivre, Présidente de Garel et Anne Delaigle, porte-parole des mouvements des indépendants et fondatrice de Izzi town, qu’est née, plus qu’une collaboration, une amitié. Fort des échanges avec Anne Delaigle, la maison Garel s’allie au dispositif de logistique urbaine de Izzitown, plateforme de livraison sur mesure où des coursiers acheminent vos achats en vélo cargo ; et renoue avec le potentiel de la presqu’île et l’envie de conserver la diversité des commerces de proximité qui fait battre le cœur de Lyon. La Maison Garel prend finalement la décision de poursuivre son activité en rouvrant les portes du 2, rue Childebert sur un tout nouveau concept. La bijouterie souhaite à termes, dédier cet espace exclusivement à l’horlogerie, pour la différencier de la boutique rue Edouard Herriot et de ses corners aux galeries Lafayette de Part-Dieu et de Bron. Sous la direction de Caroline Quemin, directrice des boutiques lyonnaises, Garel exhibe avec fierté, les montres des horlogeries tricolores, Michel Herbelin et Pequignet. Dans une démarche de respect de l’environnement, de réponse au besoin client, et de lutte contre la désertification des centres-

villes, une collaboration avec Izzitown, est apparu comme une réponse économique & écologique évidente. Une solution adaptée aux besoins de Lyon, ses habitants, et ses commerçants indépendants. Implantée pendant plus de 10 ans au centre-ville de Lyon et témoin de son affaiblissement, la Maison Garel voit l’espoir de renaître une métropole lyonnaise attractive, dynamique, authentique et durable. Garel 99, rue du Président Edouard Herriot Lyon 2e Tél. 04 78 95 66 31 2, rue Childebert - Lyon 2e Tél. 09 53 30 55 93

Boutique Herriot - Joaillerie

LA VIE GASTRONOMIQUE

BRIGNAIS

LE CAFÉ 2 LA GARE

en mode terminus

LES SAINTS POTINS

Nouveau refuge cosy du 6ème Installé place Edgar Quinet, Les Saints Potins propose une cuisine locale, inspirée des tendances actuelles.

uvert fin septembre, l’établissement s’est rapidement fondu dans le décor pour s’imposer comme le rendez-vous quotidien des habitants du coin et d’ailleurs. Un début prometteur qui ravit le maître des lieux, Bruno Da Eira. « Ça se passe plutôt bien, l’idée c’était de créer un café de quartier. On a autant de professionnels que d’étudiants. Il y a des gens qui passent parfois plusieurs fois par jour », confie le propriétaire. Adepte de l’entreprenariat, Bruno fut l’un des capitaines des vaisseaux Choo Choo (Brotteaux) et B52 (Dardilly). L’envie de créer de bonnes choses et d’être chez soi a pris cette fois-ci la forme d’un café où l’art de vivre à la française prime. « J’avais besoin d’authenticité et d’un rythme plus conforme à ma vie familiale » avoue-t-il. Une opportunité servie par le départ à la retraite de Raphaël Cremades, ancien propriétaire de l’Esquina, remplacé par

Les Saints-Potins... Un nom d’enseigne symbolique en clin d’œil avec la paroisse toute proche. « Je mets un gros accent sur l’accueil, on connaît le prénom de tous nos clients. C’est très important ici », ajoute-t-il. Outre la bienveillance de l’équipe, la décoration immerge les clients dans une ambiance agréable à vivre. Les cadres remplissent les murs bleu canard tandis que les lampes jaunes apportent un brin de gaieté. « C’est ma femme Aurélie qui s’est occupée de la décoration, elle est architecte d’intérieur. On a tout refait et les travaux ont duré deux mois au total », précise-t-il. Ainsi, la simplicité des lieux s’accorde avec la qualité des plats intemporels comme les œufs mayo ou la saucisse accompagnée de sa purée. « Tout est fait maison. On essaie de revisiter notre cuisine », ajoute-t-il. S’il se retrouve parfois derrière le piano, Bruno accorde sa confiance au chef, Julien Garnier, ancien cuisinier du Choo Choo. Un projet dont la réussite donnerait presque envie d’en créer de nouveau. Pour le moment, le maître de maison se concentre sur Les Saints Potins qui s’offre déjà une délicieuse réputation ! Les potins disaient vrai... EB

ŒUF MAYO ET PURÉE SAUCISSE

Les Saint Potins Du mardi au samedi de 8h à 00h 7, place Edgar Quinet - Lyon 6 > Plus d’infos sur lessaintspotins.com Textes : Eva Bourgin et Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff lyon people • février 2022 • 18 •

Une page de l’histoire gastronomique de la ville de Brignais s’est refermée définitivement avec le dernier service du Café 2 la Gare. Elus, amis, habitués et pique-assiettes sont venus picorer les restes de l’affaire tenue depuis 2005 par le restaurateur Claude Barbet. Nostalgie ? Larmes ? Le colosse a officiellement d’autres chats à fouetter. Dans son cœur, il garde une profonde reconnaissance pour ses équipiers et ceux de GL events (Lionel Barrière et Olivier Ginon) qui ont, quelques jours après l’incendie de 2016, recréé l’établissement en mode containers pour lui permettre de renaitre de ses cendres, mais le démantèlement de Brignais, la gestion de sa maison Barbet (Vourles) et ses projets — dont l’ouverture en 2023 d’un restaurant à Mornant avec Yvan Patet (em2c) — ne lui permettront pas de gamberger très longtemps. Claude et ses équipes ont transféré le matériel, les tables, les chaises du Café 2 la Gare dans son nouvel établissement, mitoyen de son restaurant de Vourles. L’ancien « Epicurien », rebaptisé « le Cep » accueillera ses premiers gourmets mi-février en mode bouchon lyonnais. On a hâte de le faire sauter ! MP

AGENDA LE PLUS GRAND MACHON DU MONDE

Samedi 21 mai 2022 Village du LOU Rugby Stade de Gerland

Un livre en préparation, une médaille à faire briller, le festival Bernard Loiseau à couvrir... c’est au Théodore que les inséparables Françoise Petit et Odile Matei sont venues prendre des forces avant de se lancer en mode multi-projets. Comme le lui a appris son mentor Paul Bocuse, le souriant Marco Chopin est toujours aux petits soins pour les journalistes. Qui le lui rendent bien !

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LA VIE GASTRONOMIQUE

JOLS LIMONEST

La croisière se régale Embarquement immédiat à bord du Jols Limonest rajeuni en 2019 par Alain Vavro. Texte : Christian Mure (Guide Lyon Gourmand)

ar central magnifique, plus de 200 places à l’intérieur et 100 places sur la terrasse agrandie : nous entamons une croisière de luxe dédiée aux poissons servis entiers du Homard Acadien, Marguin Marée et Jego Tradition à Lorient... Sélection de produits de la mer : arrivages du jour en direct de l’océan comme leurs poulpes frais uniques à Lyon ! Les deux créateurs JeanYves Carpentier et Patrick Mehu se sont recentrés chez Jols Limonest et au Grill du Château de Sans Souci pour maintenir la qualité

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qui a fait leur succès suite aux problèmes actuels de personnel dans le monde de la restauration et les crises du Covid. Rigueur, honnêteté et fidélité à toute épreuve comme l’attestent les présences depuis vingt-huit ans de la toujours souriante Flavienne Kouessi (Jols Limonest) et de Daniel Large (Grill du Château) à leurs côtés depuis l’ouverture d’Assiette et Marée rue de la Bourse... Le ton est donné dès le début de notre croisière avec la Planche de Jols : tartare de saumon Bömlo aux épices, salade de seiches,

guacamole, tarama maison, tartare de thon. Les amateurs de fruits de mer participeront à la fête avec l’huitrière : deux spéciales Utah Beach (Normandie), deux fines de claires Seguin (Charente Marennes Oleron) et deux spéciales Ostra Regal (Bannow Bay Irlande) Boutrais arrosées d’un délicieux Chablis qui vous mettra tout de suite dans l’ambiance. La morue fraiche qui est la spécialité de la maison est servie grillée à la fleur de thym pommes purée à l’huile d’olive ou en aïoli cuite vapeur avec bulots, œuf et légumes

qui est leur morceau de bravoure. Le bar de Corse grillé au fenouil servi entier nous fera longer les rivages toujours ensoleillés de Calvi. Aile de raie meunière de la baie d’Erquy aux câpres et citron, lotte de Bretagne rôtie au thym et piquée à l’ail, tentacules d’encornet géant en fricassée, noix

de saint jacques décoquillées de la baie de Seine cuites à la plancha, tataki de saumon Bömlo mi cru sauce soja, tartare de thon rouge sont également à recommander. On termine par une pavlova aux fruits de saison. On se dit alors que la croisière vaut vraiment la peine d’être vécue !

JOLS 144, route du Puy d’Or - 69760 Limonest Tél. 04 37 58 02 02 Formule déjeuner 21,50 e. Menu Déjeuner 24,50 e. Plat du jour 18 e. Menu 36 euros midi et soir Fermé le dimanche. Service jusqu’à 14h et 22h LE GRILL DU CHATEAU DE SANS SOUCI 260, allée des Cyprès - 69760 Limonest - Tél. 04 37 59 80 65 Séminaires, Réceptions, Showroom Restauration pour les amateurs de viandes du lundi au samedi midi inclus + vendredi et samedi soir •

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LA VIE GASTRONOMIQUE

JOLS GERLAND

Le temps des adieux

Accueillis par Flavienne, et entourés des fondateurs Patrick Mehut et Jean-Yves Carpentier, les chefs Pierre Troisgros et Paul Bocuse découvrent le Jols Gerland en 2001

Une page se tourne pour le jumelé gagnant de la restauration lyonnaise avec la vente de Jols Gerland à la famille Nobile. Jean-Yves Carpentier et Patrick Mehu ont choisi de se recentrer sur Limonest après les lancements couronnés de succès de Jols Limonest (2008) et du Grill du Château de Sans Souci (2013). Propos recueillis par Christian Mure - Archives Lyon People et DR

ne véritable épopée pour ceux qui ont lancé une dizaine de restaurants en trente ans depuis leur retour du Japon en 1992 après avoir tenu pendant cinq ans le Restaurant Paul Bocuse à Tokyo ouvert en 1986 recevant toutes les célébrités de passage... « C’est une autre culture : on y vit complètement ou on décide de rentrer comme nous l’avons fait ! Paul Bocuse nous a conseillé dès notre retour de nous orienter vers le poisson dans le genre brasserie. Nous avons donc décidé de nous spécialiser dans le poisson avec de gros débits pour le démocratiser et obtenir des produits frais à prix abordables. On a toujours très bien travaillé dès l’ouverture du premier Assiette et Marée rue Servient en 1992. Sur notre lancée, nous avons repris Les Fantasques (rue de la Bourse) en 1993 qui devint notre deuxième Assiette et Marée. Puis Christian Bourillot nous a cédé son restaurant de la place des Célestins en 1995 que nous avons appelé Francotte en souvenir de ses trois étoiles en 1934 à égalité avec la Mère Brazier. Nous avons ensuite quitté le centre-ville pour passer la vitesse supérieure en ayant l’opportunité de reprendre la Halle de Gerland en 2000 avec Jols Gerland couronné comme le meilleur lyon people • février 2022 • 22 •

concept français de la restauration en 2001. Reprise en 2003 du Belles Rives à Trévoux en bord de Saône à l’arrêt depuis plusieurs années suite à un fait divers lié à un vol de bijoux. Ouverture réussie du Mendo quai Augagneur fin 2003 avec des plats japonais, pâtes d’Asie, dim sum et woks. Lancement du Jols Limonest en 2008 dans un ancien atelier de réparation de tracteurs agricoles à l’abandon. Ouverture en 2011 du Mendo quai Saint Antoine (anciennement Commanderie des Antonins) transformé ensuite en Jols Saint Antoine avec beaucoup de succès revendu en 2019. Le luxe c’est l’espace avec 100 couverts à l’intérieur et 120 en terrasse plus un parking comme au Grill du Château de Sans Souci que nous avons ouvert le 7 janvier 2013 dans un château du XIXème siècle avec ses tuiles de Bourgogne en plein Limonest face à un étang qui devient féérique à la tombée de la nuit... Et toujours la recherche de la qualité comme dans le poisson avec des viandes «first class». Paul Bocuse nous a toujours suivi et encouragé... nous lui devons tout ainsi qu’à nos clients qui nous ont fait confiance depuis vingt ans malgré les travaux du tramway et le départ de l’OL pour faire de Jols Gerland une véritable institution ! »

POUR INFO

Le jols est le nom d’un petit poisson de l’estuaire du Rhône qui a été un véritable porte bonheur pour les rois du poisson à Lyon.

OUVERTURES 1986-1991 Paul Bocuse (Tokyo) 1992 Assiette et Marée Préfecture (rue Servient) 1993 Assiette et Marée (rue de la Bourse) 1995 Brasserie Francotte (place des Célestins) 2001 Jols Gerland (ancienne Halle de Gerland) 2003 Belles Rives (Trévoux) 2003 Mendo (quai Augagneur) 2008 Jols (Limonest) 2010 Jols (quai Saint Antoine) 2011 Château de Sans Souci (séminaires mariages) 2012 Le Grill du Château (Limonest)

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Notre équipe est heureuse de vous accueillir du lundi au samedi. 4 Rue de la République 69001 Lyon 04 78 29 48 58

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Renseignements et réservations

PEOPLE AT HOME

GUY DARMET PASSION BRÉSIL

Guy Darmet, une vie de vagabondage culturel entre la France et le Brésil. Un livre, une nouvelle maison, de la danse toujours… Propos recueillis par Françoise Petit – Photos DR

out ce que vous voulez savoir sur la vie et l’œuvre de Guy Darmet trouve réponse dans un livre réjouissant signé Marie-Christine Vernay*. L’auteur séquence avec brio la destinée d’un visionnaire lyonnais qui a su transformer une capitale gastronomique en terroir chorégraphique ! Parcours étonnant que celui du créateur de la Maison de la Danse.

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Chaque page est halo de lumière éclairant une histoire singulière. On apprend tant de choses qu’il est difficile de rajouter un chapitre à « Danse la vie, danse la ville ». Alors Lyon People s’est s’invité virtuellement à Araras, le village brésilien désormais chéri par Guy Darmet. Visite en « distancielle » de sa toute nouvelle maison !

Françoise Petit : Qu’a-t-elle de particulier cette maison ? Guy Darmet : C’est une maison blanche située dans la montagne de Petropolis construite un peu comme un chalet avec beaucoup de bois et des volets verts forêt... En venant à Araras, réserve biologique, nous nous sommes rapprochés des bienfaits de la nature et de l’altitude (1.000 m) en

* “Danse la vie, danse la ville” de Marie-Christine Vernay - Hippocampe éditions

Marie-Christine Vernay, l’auteur de l’ouvrage

nous éloignant de la foule et de la chaleur de Rio. La maison appartenait à un médecin qui nous l’a vendue complétement rénovée et meublée avec goût. La touche personnelle ne pouvait venir que de la décoration : nos vases Murano, un perroquet en grès craquelé de Lemanceau offert en cadeau de mariage à mes parents, une grande coiffe de plumes d’Amazonie, des masques africains, une table basse panthère en jacaranda et quelques toiles contemporaines achetées aux enchères. Une maison simple et confortable : triple séjour avec cheminée, cuisine semi-américaine, lingerie, bureau, véranda avec salon d’été, salle de sport, sans oublier trois suites personnalisées, plus une autre créée dans une annexe pour les amis.

En extérieur, la piscine, le sauna et un jardin extraordinaire... Parlez-nous de ce jardin ? C’est vraiment un jardin extraordinaire avec une petite rivière, des pins, des palmiers, des bananiers et des arbres fruitiers ; mangues, goyaves, citrons, kakis, jaboticabas, avocats... 1600 m2 de nature exubérante et des fleurs à foison : hortensias, iris, azalées, roses, géraniums, bougainvilliers, hibiscus... un havre de paix pour nous et nos chiens dont nous sommes gagas ! Oscar le dalmatien, bientôt 10 ans, un comédien né que j’ai choisi par amour du cinéma et de Disney, et Zizi la labrador, 8 ans baptisée en hommage à Zizi Jeanmaire.

Décoration intérieure Marcos en cuisine

Votre compagnon veille particulièrement sur eux ? Le plus gaga c’est Marcos ! Il ne peut pas faire un pas, il faut qu’Oscar soit dans ses jambes. S’il s’absente, alors Oscar se colle à moi ! Beaucoup plus indépendante, mais toujours tendre et douce, Zizi aime faire la grosse voix en bonne gardienne des lieux. Elle est la surprise que Marcos me fit pendant un de mes séjours à Lyon. Oscar et Zizi s’aiment d’un amour platonique mais indestructible... Indestructible aussi votre relation avec Marcos ? Il est mon compagnon depuis 20 ans, le seul Brésilien qui n’aime ni le football, ni la plage, ni la caïpirinha... Carioca mais aussi Sévillan dans ses veines maternelles. Homme aux vies multiples, chorégraphe et danseur flamenco, coach sportif, infirmier... Tout à l’opposé de moi, il est cool, zen, fataliste, influencé comme beaucoup de Brésiliens par le spiritisme d’Allan Kardec né à Lyon et dont beaucoup ignorent qu’il a une plaque commémorative en face du Sofitel ! Marcos est aussi un super chef de cuisine, roi des moquecas, feijoadas mais aussi du bœuf bourguignon et des quiches aux poireaux... C’est une grande chance pour moi de l’avoir à mes côtés. Discret, il ne souhaite sans doute pas que j’en dise davantage... •

25 • février 2022 • lyon people

PEOPLE AT HOME

chiliens... et la délicieuse viande brésilienne ou argentine pour le barbecue... Tout cela à des prix raisonnables sans comparaison avec la France. Devant sa maison d’Araras À quoi ressemble une journée type à Araras ? Réveil vers 07h30, petit-déjeuner généreux et vitaminé, promenade des chiens, vélo d’appartement en mode intense. Deux ou trois heures de travail et d’échanges amicaux sur internet, puis piscine. Déjeuner, sieste incontournable. À 18h « Telenovela », une série populaire d’Amérique Latine qui précède un dîner léger ou plus copieux si il y a des amis, enfin soirée lecture ou télé lyon people • février 2022 • 26 •

sur TV5 Monde ou Netflix. Pour les courses, tous les quinze jours, direction Itaipava, petite ville touristique mais aussi nom d’une bière réputée que l’on trouve maintenant à Lyon. Le vendredi est consacré aux achats de proximité au centre d’Araras car c’est le jour de la fournée hebdomadaire toute chaude de pain au levain. Immanquable la Maison Malleval locale « Maria Cumprida » pour le jambon cru, les yaourts maison, la crème fraîche, le parmesan et les vins

Depuis votre départ de la Maison de la Danse, le Brésil a été une évidence ! Bien avant ! Depuis longtemps j’avais décidé de vivre ma retraite à Rio où j’avais acheté en 2001 mon premier attique dans un immeuble plutôt moche mais avec une surface de 400 m2 dont la moitié en terrasse et vue imprenable sur la ville et ses favelas. Puis déménagement au cœur de Copacabana à 200 mètres de la plage, beaucoup plus raisonnable, seulement 100 m2 et une terrasse vue montagne de 45 m2 ! Les supporters de l’équipe de foot flamengo et le carnaval à nos pieds ! Ensuite

Búzios, le Saint-Tropez brésilien à 3 heures de Rio de Janeiro

le coup de cœur avec l’achat de la maison de mes rêves à Búzios. Maison nichée au cœur de ce petit village de pêcheurs inconnu jusqu’au séjour de Brigitte Bardot fuyant les paparazzis avec Bob Zagury en 1964. Aujourd’hui le Saint-Tropez brésilien possède sa promenade Bardot avec la statue de la belle sur les genoux de laquelle des millions de touristes se font photographier. En fait, lors de ma passation de pouvoir à Dominique Hervieu — 10 ans déjà — tout était prêt ! Pas de regrets d’avoir quitté Búzios ? Après avoir passé tout le confinement à Búzios — il y avait pire ! — une ville balnéaire dont on fait vite le tour, moins attiré par les plages magnifiques mais très fréquentées, la chaleur, les voisins fêtards,

décision prise avec Marcos de s’installer au vert, au calme, au frais et plus près de nos amis cariocas ! Parmi eux beaucoup de chorégraphes et danseurs qui ont participé à la Biennale 1996 « Aquarela do Brasil ». Araras n’est qu’à une heure de l’aéroport international. C’est en fait une commune de la « métropole » de Petrópolis nommée ainsi en l’honneur de Dom Pedro II, empereur pendant 58 ans avec son épouse ThérèseChristine de Bourbon-Siciles et leurs filles Léopoldine et Isabelle. Cette dernière abolira l’esclavage en 1888. C’est cette histoire du Brésil que je regarde chaque jour dans la série « Nos tempo do Imperador ».

Ci-contre en haut : Rue des Pierres à Búzios En bas : La plage de Copacabana à Rio de Janeiro •

27 • février 2022 • lyon people

PEOPLE AT HOME

À 10 000 kilomètres de Lyon, qui est venu vous visiter ? En achetant l’attique de Copacabana ou la maison de Búzios, je pensais que les amis lyonnais viendraient nombreux. Mais la distance, et le prix des billets d’avion en haute saison ont freiné les envies. Cependant le réveillon à Copacabana et le Carnaval sont restés des dates inoubliables pour Béatrice Chevalier, Pierre Zobel, Jacques Marcout, Jean-Paul Brunet ou les plus fidèles la Grenobloise Anne-Marie Bussinet et la Drômoise Juliette Granon. Mourad Merzouki bien sûr qui a créé la compagnie Kafig Brasil avec des danseurs brésiliens que je lui ai fait rencontrer et avec qui il répétait « Agwa » sur ma grande terrasse ! Sylvie Burgat, Claudia Stavisky, Arnaud Meunier, Victor et Dominique Bosch et leurs enfants. Jean-Jack et Elisabeth Queyranne qui se sont régalés de la moqueca de Marcos, Geneviève et Paul-Henri Watine qui parlent toujours des langoustes grillées achetées sur le port, ma pharmacienne préférée Bénédicte Lefebvre, Christian Duchet et Serge Besson... Et mes proches amis Jacques Toullec, Jean-François Fiard et Philippe Vermet avec leurs fils Pablo et Luca. Souvenirs nombreux aussi avec Olivier de Kermel qui dirigeait un grand hôtel au Parc Olympique de Rio et Olivier Ginon lors de la Coupe du Monde de football et des J.O ou GL Events était un prestataire essentiel...

Marcos Augusto Dos Santos, Zito Magalhaes, Luiz Henrique, Camillo de Kermel, Guy Darmet, Anne Marie Bussinet, Olivier de Kermel

Entre les deux pays, votre cœur balance-t-il ? Aujourd’hui, je navigue entre mes deux pays. Depuis mon accident cardiaque il y a 15 ans, ma vie est rythmée par les consultations de ma charmante cardiologue et de mes sympathiques angiologues, dermatologues et j’en passe... qui veulent me voir tous les six mois. Je prends alors mes quartiers à Confluence, un pied à terre sur le jardin d’Erevan cher à Georges Képénékian. En septembre / octobre et avril / mai,

je suis à Lyon où je retrouve mes amis, me régale comme un touriste des promenades sur les quais de Saône, du vaporetto, du marché de la Croix-Rousse et de quelques bonnes adresses gourmandes. Et je ne manque aucun spectacle à la Maison de la Danse. J’adore le Brésil qui m’a adopté, mais je reste français, lyonnais, plus encore croixroussien ! Je n’ai qu’un passeport, je paye mes impôts en France, je vote en France. En résumé, français de souche, brésilien de cœur et citoyen du monde !

Mimulus

Jean-Jack et Elisabeth Queyranne à Búzios

JE SUIS AMBASSADEUR DE COMPAGNIES BRÉSILIENNES Le Brésil demeure une terre inspirante pour votre actualité de retraité ! En activité, j’ai parcouru plus de 50 pays, donc maintenant j’aspire à la tranquillité mais j’ai voulu rester en contact avec le métier, avec la danse. Passé de l’autre côté de la barrière, je suis agent, je préfère « ambassadeur » de compagnies brésiliennes, ce qui évoque beaucoup moins les 10% de commission et beaucoup plus l’art de convaincre et de négocier. J’organise pour elles des tournées européennes. Après avoir accompagné pendant 10 ans Grupo Corpo sur toutes les routes de France, je travaille maintenant avec Mimulus et Sao Paulo Dance Company reconnue comme la meilleure troupe d’Amérique Latine et présente à la Maison de la Danse ce moisci. Et bien sûr je m’imprègne de la culture brésilienne en partant à la découverte de l’art contemporain et des musiques... Mais plus que le funk, je reste attaché à la Bossa Nova ! Avec Mourad Merzouki qu’il soutient dans son projet pour la Maison de la Danse lyon people • février 2022 • 28 •

Avec Juliette Granon, au carnaval de Rio

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DOSSIER SPÉCIAL

STARS À LYON Leurs bons plans

Capucine Anav ............................................... Jeremstar........................................................... Caroline Garcia ............................................. Fanny Delaye .................................................. Noem ...................................................................

p32 p40 p42 p44 p46

Julie Ricci .................................................... p48 Alliel ...................................................................... p50 Doutson .............................................................. p52 Patrick Bruel ................................................... p54 Sylvie Tellier .................................................... p56

Dossier réalisé par Morgan Couturier et Eva Bourgin

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31 • février 2022 • lyon people

BONS PLANS DE STARS

CAPUCINE ANAV lyon people • février 2022 • 32 •

“Fière d’être Lyonnaise”

« Ils m’aiment pour ce que je suis et non pour ce que je suis devenue »

Fidèle à la déco, Capucine a bien grandi et voit la vie en rose.

Les plateaux télés, puis les planches du Théâtre Edgar l’ayant campée à Paris, Capucine Anav n’en reste pas moins une Lyonnaise avertie, prête à sauter dans le premier train pour retrouver la chaleur de ses Monts d’Or. « Une bouffée d’oxygène » pour l’ex-chroniqueuse, dont les habitudes n’ont pas été effacées par la célébrité. Texte : Morgan Couturier - Photos © Jean-Luc Mège

a scène n’est pas feinte, ni répétée, comme cela peut être le cas chaque soir de semaine, sur les planches du Théâtre Edgar. Non, sitôt le pied posé entre Rhône et Saône, Capucine Anav peine à contenir une joie sincère. Non pas que la gare Part-Dieu soit à ranger parmi les sept merveilles du Monde, mais le plaisir se cache ailleurs, dans la joie de retrouver ses terres, « sa ville » et de « switcher », Paris pour Lyon. Lyon pour Paris. 24 heures chrono, une journée tout au plus, avant que la Capitale ne la rappelle à son nouveau quotidien de comédienne et à ses répliques survoltées, échangées avec Alexandre Pesle et Emmanuelle Boidron. Mais alors que les textes du spectacle (baptisé Le Switch, ndlr), sont connus par cœur, la Lyonnaise se plaît à les oublier le temps de ces précieux instants. Une façon bien à elle de replonger, l’esprit léger, dans le bain d’une vie d’avant, de son enfance et de ses souvenirs. Mieux, sur la route du domicile familial, la comédienne s’amuse alors à

rejouer ses premières années, à conter son parcours, à dévoiler ses écoles et souligner la beauté des Monts d’Or, comme si, la vie, sa vie, avait toujours été ici. « Je suis dans ma ville », affirme-t-elle d’ailleurs, le cœur allégé par les retrouvailles avec sa mère, Marielle, et sa sœur Lou, benjamine d’une fratrie de quatre filles (Margaux et Lucie sont plus âgées). De quoi lui faire dire, avec ferveur, que la belle est bel et bien Lyonnaise, « une vraie et fière de l’être », en dépit de séjours lyonnais aujourd’hui limités à une visite mensuelle, exception faite de Noël et des premières chaleurs de l’été. « Quand je viens à Lyon, c’est un peu des vacances. D’ailleurs, tous les étés, en juillet, j’ai besoin d’avoir une semaine, dix jours sur Lyon minimum, pour aller à la piscine avec mes copines, comme quand j’étais ado », clame-t-elle, l’esprit tourné vers ses amis d’ici, jamais oubliés, tant « ils m’aiment pour ce que je suis et non pour ce que je suis devenue ». Et pourtant, à y regarder de plus près, la belle trentenaire n’a guère changé.

Mieux, son quotidien d’aujourd’hui l’amène à dépoussiérer le passé, à rouvrir les albums d’antan pour ressasser une enfance passée « à faire le show sur scène ».

Instant de complicité entre Capucine et sa maman Marielle

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33 • février 2022 • lyon people

BONS PLANS DE STARS

« VENIR À LYON, C’EST UN PEU DES VACANCES » « Petite, j’aimais danser, chanter, me mettre en scène et que l’on me regarde. Alors le théâtre, c’est la continuité de ma vie », glisse l’ancienne chroniqueuse de TPMP (Touche pas à mon poste sur W9), devenue célèbre, à 21 ans, au fil de sa participation à Secret Story 6. Neuf ans plus tard, la page semble tournée — bien que le « livre de la télé ne soit pas fermé », soulevant ainsi de nouvelles ambitions. De nouveaux souhaits et un « rêve de petite fille » : jouer au théâtre Tête d’Or. Dès 2022 ? Le désir est réel et l’ambition profonde, alors que février dessine les contours d’une tournée théâtrale d’une trentaine de dates. En ce sens, et parce qu’échapper à Lyon serait inconcevable, l’éternelle insatisfaite veut enfin s’afficher sûre de son coup, après avoir « touché et goûté à tout, pour trouver ce que j’aime le plus ». Sur ce point, Lyon figure souvent en bonne place, rangé au classement derrière une famille sacrée et un copain... lyonnais. « Il était au lycée avec moi. Mais il a deux ans de moins, alors à l’époque, il faisait un peu bébé (rires). Mais je l’avais déjà remarqué. Je voyais qu’il plaisait. Et un jour, on s’est recroisé à Paris... », résumet-elle.

Même éloignée des planches, impossible d’échapper au rituel des préparatifs

lyon people • février 2022 • 34 •

« Toucher et goûter à tout, pour trouver ce que j’aime le plus »

20 ans ont passé, et rien n’y fait : la complicité entre Capucine et sa sœur Lou demeure inébranlable.

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SES ADRESSES FAVORITES

Essayer, c’est adopter dans la boutique de papa Didier.

DANS LA VILLE GHOST BURGER

« Le summer body, ce n’est pas pour aujourd’hui ». Le slogan de l’enseigne illustre les quelques libertés offertes par Lyon. Impossible de résister. « Sur Paris, je mange assez léger. Là, je me fais plaisir. Ce sont mes burgers préférés. J’aime retourner dans des endroits où je me sens bien, me faire un petit burger avec des amies ». 252, cours Lafayette - Lyon 3e

AYNI Une raison de plus pour voyager entre Rhône et Saône, lorsque l’agenda le permet. De retrouver à la fois, ses restaurants et ses lieux favoris. De se laisser aller à la cuisine gourmande de la ville, comme aux rayons des boutiques de son père, Didier, que Capucine ne peut s’empêcher de dévaliser, en hommage, justifie-t-elle, à une vie passée, où l’actrice tenait le rôle de gérante. Depuis, le temps a fait son œuvre, la comédienne devant vaquer à d’autres occupations. À la gestion de sa carrière, de son présent et

de son futur, en s’autorisant déjà quelques projections. Lyonnaises évidemment : « si je deviens une comédienne reconnue dans le milieu, alors je pourrais me permettre de revenir vivre à Lyon et de partir en tournage à droite à gauche. Mais pour l’heure, il faut que je reste à Paris. C’est une ville que j’aime, à 100 à l’heure. J’ai besoin de ça. Mais je l’avoue, je ne pense pas finir ma vie à Paris (rires) » ! Soit, mais en attendant, même partagée entre la Ville Lumière et la ville des Lumières, Capucine Anav n’a pas fini de briller !

« J’aime faire le plein de mes placards dans les boutiques de mon père (Ayni, Superdry et Philippe Model). Dès que je viens à Lyon, je file en centreville et ‘‘allo papa, est-ce que j’ai le droit de prendre deux trois petites choses ?’’ ». 26, rue Grenette - Lyon 2e

CHOPARD

« Quand je reste longtemps sur Lyon, j’aime aller dans cette bijouterie. Ça fait ressortir mon petit côté parisien. Généralement, j’en profite pour faire des cadeaux pour ma famille, acheter des bijoux ». 3, rue Childebert - Lyon 2e

CAPUCINE sur les planches Pendant la première quinzaine de janvier, Capucine a partagé l’affiche de la pièce « Le Switch » aux côtés d’Emmanuelle Boidron et d’Alexandre Pesle au Théâtre Edgar. La petite troupe a depuis quitté Paris pour entamer une tournée d’une trentaine de dates qui débute le 18 février à Saint Raphael (83).

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ESPACE REGARD

« Pour tout ce qui est soins beauté, les ongles, etc… je vais souvent chez eux », dévoile-t-elle au sujet de cette adresse tenue par Marina Dandel, dans le 9ème arrondissement. « Formée à la morphologie du visage », cette dernière promet « analyse, embellissement et rééquilibrage ». 6, grande rue de Saint-Rambert - Lyon 9e

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SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE CARMELO

« Je trouve cet endroit assez cool, plutôt in. C’est un peu le Big Mamma de Paris version Lyon. On y retrouve le restaurant moderne, un peu branché », évoque-t-il à propos de ce resto italien très réputé. 7, rue Neuve - Lyon 1er

JEREMSTAR

Le net plus ultra Propulsé sur le devant de la scène au bénéfice de vidéos déjantées, Jérémy Gisclon, alias Jeremstar, surfe aujourd’hui sur une renommée nationale. Si ses vidéos s’écrivent désormais sur Paris, le youtubeur n’en reste pas moins attaché à ses racines, qu’il s’apprête à retrouver pour son premier one-man-show. Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

e n’est pas encore le 14 février et cette date sainte où déclarer sa flamme devient opportun. Non, là n’est pas la volonté de Jeremstar. Malgré l’évocation du mois d’Eros, la confession est profondément sincère, en dépit de la distance édictée par un quotidien devenu parisien. Qu’importe, l’éloignement n’a jamais éteint la flamme et cette ferveur pour Lyon, cette ville l’ayant enfanté puis élevé jusqu’à des sommets insoupçonnés. Ceux de la célébrité. Un milieu incorporé au crépuscule des années 2000, à l’aube de ces réseaux sociaux, dont il fait aujourd’hui la pluie et le beau temps. « J’ai commencé mes premiers buzz à Lyon et au fort de Bron, où je réalisais mes premières vidéos. Après les cours, au lycée JeanPaul Sartre, je m’y rendais pour penser, réfléchir à mon plan de carrière. Ça marque totalement ma jeunesse », se remémore-t-il, ses pensées également tournées vers de nombreuses soirées passées au Titan Lyon, « en pleine recherche d’identité ». « J’y allais de manière extravagante pour me faire remarquer », assume-t-il aujourd’hui, son audace ayant été récompensée. Après tout, « n’y a-t-il pas un point de génie sans un grain de folie ? ». La question alimente encore le débat, mais avec près de 2 millions d’abonnés sur Youtube comme sur Instagram, Jeremstar a su percer. Et si Lyon est devenu trop petit pour lui, le chroniqueur n’en reste pas moins attaché à sa terre natale, celle de ses parents qu’il aime à retrouver « plusieurs fois par an ».

L’OFFICINE

« Quand je reviens, j’aime bien boire un verre avec ma mère au Grand Hôtel-Dieu à l’Officine. C’est apaisé, on s’y sent bien ». Connu pour son ambiance feutrée aux sonorités jazz, le bar reste l’une des références du site. 3, cour Saint Henri, Grand Hôtel-Dieu - Lyon 2e

BOULANGERIE JOCTEUR

« J’ai découvert leur tarte aux pralines, il y a 5 ans, et depuis, j’en suis fan. Je n’en ai pas assez profité. Mais elles sont incroyables. Je n’aime pas attendre, mais pour elles, ça ne me dérange pas de faire la queue pour une fois ». Halles Paul Bocuse 102, cours Lafayette – Lyon 3e

SUR SCÈNE À LA BOURSE DU TRAVAIL « Je reste Lyonnais, j’ai aimé grandir là-bas », soutient-il. Une formulation à prendre au propre comme au figuré, les clichés d’autrefois, publiés en bonne place dans le défunt Lyon 2night ayant été remplacés par les magazines parisiens, par une entreprise à son nom et différents échanges avec les stars de la téléréalité. Un must de nos jours, sur lequel le vidéaste capitalise pour prolonger le plaisir ailleurs. Sur scène, au gré d’un premier one-man-show, sobrement intitulé « Jeremstar enfin sur scène » et initié voilà près de trois ans. L’occasion bien-sûr, de trabouler ici ou là. L’artiste profitera sans doute de l’occasion pour chérir un nouvel instant précieux à Lyon, pour emprunter à nouveau la passerelle des quatre vents et regagner les planches de la Bourse du Travail, le 30 avril prochain. Un rêve d’enfance, qu’une vie faite d’évolutions, lui permet. « C’est une date particulière pour moi. Jamais je n’aurais pensé pouvoir y jouer. Petit, je me rendais sur place, j’allais voir tous les concerts de Radio Scoop. J’attendais devant pour croiser les vedettes de la Star Academy, expose-t-il. Et maintenant, c’est moi... Forcément, j’aurai un petit pincement au cœur ». Celui-ci a ses raisons, que Jeremstar ne peut ignorer. Ce sont là les traces, d’un amour puissant pour sa ville, pour ces rues lui rappelant inévitablement que « ce n’est qu’avec le passé, qu’on fait l’avenir » ! lyon people • février 2022 • 40 •

ARCTIC JUICE & CAFÉ

« Au-delà des excès, pour les cures, Artic Juice & Café est idéal pour manger healthy. Et ce n’est pas très cher ». Ouvert en juillet 2020, le concept propose en effet des cafés bio, des jus de fruits pressés à froid et divers plats énergétiques. 9, rue de la République - Lyon 1er

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SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE ROMAIN B

À deux pas de la place des Célestins, Caroline Garcia prend parfois plaisir à se faire bichonner par Romain Bourrat et ses équipes. Installé dans un appartement ancien, le salon s’affiche sous un style chic, « à l’abri des regards ». « J’y vais quand j’ai besoin d’une coupe avant de repartir », glisse-t-elle. 1, rue Gaspard André - Lyon 2e

CAROLINE GARCIA

Lyon, la capitale de sa gastronomie Dans une saison tennistique ultra-exigeante, Caroline Garcia profite de la moindre accalmie pour revenir sur ses terres, à Lyon. Quelques jours précieux, que la joueuse met à profit pour se ressourcer et profiter des charmes d’une ville qu’elle arpente avec gourmandise. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel et DR

’est là un instant exquis, autant par le parfum du lieu que par la rareté d’un tel instant. Ils se comptent par petites poignées, c’est vrai, dans une saison où compétition rime rarement avec Lyon. Et pourtant, dans un dédale de sollicitations, Caroline Garcia est bien là. Loin des terrains, mais au cœur de sa ville. Rue Constantine pour être exact, où au petit matin, l’arôme émanent des pâtisseries de Chez Grégoire se propose d’éveiller ses papilles. Un petit encas, ou plutôt un péché mignon, pour la tenniswoman, attirée par ces friandises sans gluten signées Grégoire Vandenesch, devenu proche de la championne, au fil d’un amour réciproque pour ces plaisirs sucrés. « J’ai commencé à connaître Grégoire sur Internet, où il proposait ses recettes. Quand il a ouvert sa boutique (en 2019, ndlr), on s’est retrouvé sur de nombreux points. Comme dans le sport, si tu veux faire les choses bien, il faut faire des sacrifices. Et quand Grégoire a ouvert sa boutique à 25 ans, il lui fallait plein d’ambition », relève-t-elle, ravie de retrouver une maison où la dégustation d’un Paris-Brest (son dessert favori), ravive quelques souvenirs. À l’image de cette rencontre soudaine, un matin de dimanche tout tranquille, au cours duquel la joueuse s’était rendue en coulisses, curieuse de découvrir l’envers du décor.

CASA JAGUAR

Sur la question, la jeune joueuse va droit au but. Et comme sur le court, le coup est gagnant : « Casa Jaguar est un lieu incroyable ». Et pour cause, « la cantina tropicale » du restaurant ne laisse pas insensible, autant par ses mets que par la décoration du site. 157, rue Cuvier - Lyon 6e

RESTAURANT L’INSTITUT

« On y mange super bien. Le chef est devenu un ami, il est passionné de sport. Mais surtout, j’adore le principe, que des étudiants puissent travailler en conditions réelles » 20, place Bellecour - Lyon 2e

« PROFITER ENTRE LES ENTRAÎNEMENTS » « On s’était retrouvé à 5 heures du matin pour faire des chouquettes », se remémore-t-elle. Ce n’était alors qu’un entracte, la suite se faisant « at home », où la Lyonnaise s’essaye à quelques créations. « Quand je tente de nouvelles recettes, les cobayes, ce sont souvent mes parents », plaisante-t-elle, confirmant un attrait certain pour la gastronomie. « Si j’aime bien cuisiner, c’est qu’à l’époque, le dimanche, c’était LA journée pour préparer en famille, les repas pour la semaine ». Un instant savoureux aujourd’hui réduit à « trois ou quatre retours sur Lyon dans l’année », contraignant alors la championne à d’inévitables compromis. À l’élaboration d’un agenda ultra chargé. « C’est sûr que la journée est minutée. Il y a énormément de personnes que je veux voir, mais malheureusement, une journée ne fait que 24 heures et la priorité reste de s’entraîner ». De récupérer aussi, Caroline Garcia se refusant à succomber à la frénésie des afters. À juste titre : le corps a ses raisons que ces moments de liberté ne peuvent ignorer. Alors la Lyonnaise les met à profit pour se balader. Au Parc de la Tête d’Or, au marché de la Croix-Rousse ou dans les restaurants. « J’aime bien découvrir, aller dans des établissements différents », dévoile-t-elle. Mais parce toutes les bonnes retrouvailles ont une... faim, clore un tel passage Chez Gregoire ne peut se faire sans une ultime commande. À emporter ici ou ailleurs. Avec la promesse de revenir. Avec appétit ! lyon people • février 2022 • 42 •

CHEZ GRÉGOIRE

« Ici, c’est gourmand, plein de saveurs. On rigole bien, on passe un bon moment », évoque-t-elle à propos de cette pâtisserie sans gluten et sans lait. « J’aime bien pâtisser, alors je lui avais demandé des conseils », poursuit-elle, conquise par quelques chouquettes ». 6, rue Constantine - Lyon 1er

Des Baux beaux et des Biens bien

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SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE SALON DE THÉ PIMPRENELLE

« J’aime bien venir ici, autant pour le goûter que pour manger, pour le brunch. Tout ce qui est proposé est super bon. J’aime bien leur chocolat viennois, puis c’est décoré, c’est joli, c’est sympa pour faire des photos insta. » 13, rue des Quatre Chapeaux - Lyon 2e

FANNY DELAYE

« Il y a toujours des endroits à découvrir »

MAISON ANTOINE

« C’est assez spacieux, il y a énormément de choix en pâtisseries. Nabil Barina qui a gagné le championnat du monde de tiramisu… Ils m’ont présenté leurs croissants, c’était super, très bon. » 18, quai Saint-Antoine - Lyon 2e

Mannequin et influenceuse, la Lyonnaise se plaît à dénicher les meilleurs spots de la ville. Des bons plans, que la jeune femme partage régulièrement à ses (nombreux) abonnés. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

e serait emprunter à Marcel Proust ces quelques mots, que de dire que « la beauté est une promesse de bonheur, mais qu’inversement, la possibilité du plaisir peut-être un commencement de beauté ». Il faut dire qu’à regarder de plus près, la réalité nous propose régulièrement de valider de tels écrits. Comme ici, au croisement des rues Ferrandière et des Quatre Chapeaux, lorsque le charme naturel de Fanny Delaye vient se confronter aux délices sucrés du salon de thé Pimprenelle. Dès lors, il devient aisé de quémander si la beauté et l’accessibilité de la mannequin sont la source du bon moment partagé en ce lieu, ou si au contraire, la beauté d’un tel plaisir vient à s’expliquer par la seule appréciation des tartes au citron, et autres friandises chocolatées. À dire vrai, il y a sûrement un peu des deux, la Lyonnaise ayant souvent ses petites habitudes en pareil lieu. La croiser à l’heure du brunch, ou comme en cet instant, pour une agréable pause goûter n’est donc pas impossible. « Quand je suis en ville, j’aime bien passer par là », révèle celle qui par l’entremise de sa renommée, s’était vu proposer une invitation à déjeuner sur place. « Ça fait 3 ans que je les connais. Et je me suis tout de suite entendu avec la gérante, Corinne Arechavala. Ce fut l’un des premiers restaurants à me faire confiance », raconte l’influenceuse, d’ordinaire plus orientée vers les dessins de la mode.

IKONE - Bar à chocolat

« C’est aux Terreaux. Tu as tous les chocolats que tu veux. Sur ta gaufre, ton chocolat chaud. C’est trop trop bien. Et récemment, ils se sont lancés sur les brunchs. C’est hyper sympa comme lieu ». 13, rue Constantine - Lyon 1er

LES RESTAURANTS ITALIENS, SON PÉCHÉ MIGNON Mais voilà, le pouvoir des réseaux sociaux ouvre bien des portes. Celui des cafés, des restaurants donc, mais aussi des... boulangeries, à l’instar de la Maison Antoine, où l’ambiance « assez girly fait vraiment le charme du lieu », confie Fanny Delaye, qui malgré les lignes affinées, se laisse régulièrement aller à de petits excès. « À Lyon, il y a tellement d’établissements que j’aime. Surtout les restaurants italiens, comme Carmelo ou Fratelli », expose-t-elle. Un amour du goût, que le mannequinat apprécie modérément. Si ce n’est à respecter une règle d’or : se dépenser. « Je fais un peu de sport à côté », plaisante-t-elle, alors que les apparitions sur scène défilent autant que les repères culinaires. Alors en guise de dernier exercice physique, Fanny Delaye se soumet à quelques promenades. Au Parc de la tête d’or à l’automne, à Confluence, où l’architecture et le « rapport à l’eau » viennent sublimer ses photos, mais aussi à Part-Dieu, où cette ancienne « Reine du Shopping » cultive sa passion des belles tenues. Ambassadrice du centre commercial, la Lyonnaise y prépare alors ses dernières escapades, avant de basculer en début de soirée, à la Maison Gerland, au Docks 40 ou chez Mamy Rose. « Et après on s’ambiance ! », motive-t-elle. Direction le Azar. Alors pour finir, quand la musique est bonne, l’influenceuse peut se laisser aller à un refrain souvent partagé entre Rhône et Saône : « on a vraiment une belle ville » ! lyon people • février 2022 • 44 •

AZAR CLUB

« Je suis une grande fan. Je connais bien le directeur, Jérôme Chevrou. Il y a toujours de très bons DJ, alors je passe toujours des bonnes soirées ». 52, quai Rambaud - Lyon 2e

MAMY ROSE

« Le lieu a pris beaucoup d’ampleur. J’y vais de plus en plus. On ne peut pas faire plus girly [rires] ». 14, place Jules Ferry - Lyon 6e

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SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE LE CAFÉ DE LA CRÈCHE

NOEM

« Je passe tous les jours par ce café. C’est un rituel ». C’est dans ce restaurant de cuisine traditionnelle où Noem s’inspire de la simplicité du cadre et des conversations chaleureuses pour écrire ses chansons. Plus besoin de demander sa boisson, c’est et ce sera un café crème. 3, rue Aimé Boussange - Lyon 4e

Une ville, un rêve bleu Artiste de la pop française, Noem baigne dans les mots et la musique depuis sa tendre enfance. Installée au quartier de la Croix-Rousse depuis 10 ans, la chanteuse s’inspire des lieux pour écrire ses chansons.

Texte : Eva Bourgin - Photos © MC

’est ici que tout commence ou plutôt que tout s’écrit, au Café de la Crèche. Plongée dans les conversations des autres, l’artiste pop urbaine y trouve ses inspirations. Pour penser, écrire ou même entonner les premières phrases de ce qui sera plus tard, des textes à part entière. Une plume bavarde, dont l’encre s’étale dans le temps depuis l’enfance. « J’ai commencé à réaliser des chansons à l’âge de 7 ans. J’écrivais des choses bouleversantes, alors que j’ai grandi entourée d’amour », vocalise cette enfant du Sud. Mais alors que la noirceur alimentait ses paroles, l’amour pour les mots, lui, demeure intact, aussi profond qu’à ses débuts, au point, d’avoir un jour, incité Noem à embarquer carnets et stylos sur Lyon, terre d’accueil de ses études secondaires. Étudiante en Erasmus, la chanteuse y découvrit alors de nouvelles intonations, un nouveau rythme, incarné par un passage au hip-hop. « C’était en 2016. Aujourd’hui, toute mon équipe est là, j’ai mon studio à la Croix-Rousse », raconte-t-elle, dans un instant de quiétude d’une journée de travail prenant parfois le pas sur la nuit. Ainsi est le confort de la Croix-Rousse, point de départ d’une vie lyonnaise faite d’appétences pour les bons produits locaux, héritage d’une famille tournée autour de la gastronomie.

CAMION PIZZA CAPRICCI

« Vous allez tomber dans les pommes ! Je n’ai jamais mangé des pizzas comme ça. La pâte, la façon dont ils font la pâte, c’est génial. Ma préférée, c’est l’arménienne. C’est un petit clin d’œil à mes origines. Elle est trop bonne. Et rapport qualité/ prix, c’est top ! » 55, avenue Roger Salengro - Villeurbanne

« À LYON, JE VIS AVEC MA FAMILLE, ET C’EST TRÈS IMPORTANT » « Mes plus belles soirées, je les passe au studio, à cuisiner pour tout le monde. Mais j’adore passer à la boulangerie Les Artistes, sortir manger à Villeurbanne, à Vaise, en Presqu’île », détaille-t-elle. A raison. Prendre le temps de bien manger, c’est aussi prendre le temps de mieux connaître ses goûts et ses envies... Comme en musique, où l’artiste aime à les partager. À l’image de son premier single « Même si » sorti en 2016, point de départ d’un succès embarquant Noem sur les ondes radios et l’écriture d’un nouveau titre, « complètement fou », dévoilé en 2020. « J’ai vraiment eu une transition musicale. Aujourd’hui, je me suis trouvée. Je vais sortir un nouveau single, ‘‘Ne doute pas’’, prochainement. Je travaille aussi sur une EP pour 2022 (un format intermédiaire entre le single et l’album, ndlr) », dévoile l’artiste, inscrite finalement dans la culture pop urbaine, au gré de textes à consonnances métaphoriques. Une créativité musicale qu’elle doit avant tout à sa mère, pièce maîtresse d’une éducation tournée autour de la peinture, du dessin et donc de l’écriture. Quant à sa ténacité légendaire, Noem la tient d’une autre muse, sa grand-mère, Alice. « Elle m’a toujours dit de continuer ce que je faisais », révèle-t-elle, en hommage à ce soutien aujourd’hui envolé. Et si Noem reste reconnaissante envers ceux qui l’ont élevée, celle-ci se dit désormais prête à poursuivre son envol. À Lyon, et hors de ses frontières. « Avec mon associé, j’ai créé une tournée nationale, French Girl Génération Tour, qui démarrera en juin 2022. Le but est de révéler des voix féminines. Il y aura 16 dates, dont une à Lyon au minimum », divulgue la chanteuse, restée simple malgré une popularité grandissante, dans la lignée d’un quartier taillé pour elle. « Ce qui nous rapproche, c’est la vie. Pour avoir du positif, il faut dégager du positif ». Fan de Disney, Noem sait alors qu’il en faut peu pour être heureux. À Lyon. Sur la scène hexagonale. Et plus encore... lyon people • février 2022 • 46 •

BELLUCCI RISTORANTE À VAISE

Seconde pizzeria… et pas des moindres. Le restaurant italien Bellucci, connu pour ses plats typiques d’Italie, allégés et revisités. L’interprète aime y déguster les « produits de première qualité, sélectionnés et importés directement d’Italie », dépeint cet établissement « moderne et chaleureux ». 14, quai Jaÿr - Lyon 9e

BANGKOK ROYAL

« Je ne sais pas si vous le connaissez, mais je vous le dis, allez-y tout de suite. C’est une adresse de fou », soutient-elle à l’endroit de ce restaurant thaïlandais s’imposant comme l’un des meilleurs de sa catégorie. Son péché mignon : des nouilles aux crevettes ! 40, rue Sergent Blandan - Lyon 1er

Un séjour de Saint Valentin enchanteur à Cour des Loges pour une expérience d’exception.

Découvrez l’offre Be My Valentine ! Accueil ﬂoral en chambre Deux cocktails au bar de Cour des Loges Un dîner au restaurant Les Loges signé par le Chef étoilé Anthony Bonnet Une nuitée à Cour des Loges Deux petits-déjeuners gourmands en Grande Cour Un instant de détente au spa Pure Altitude Séjour disponible le samedi 12 février 2022 & le lundi 14 février 2022 Séjour Be my Valentine dès 930€ pour deux personnes Réservation sur le site www.courdesloges.com ou par téléphone au 04 72 77 44 46

Une Saint Valentin dans les airs au Radisson Blu Hotel, Lyon au sommet de la Tour Part-Dieu.

Offrez-vous un séjour inoubliable ! Composition ﬂorale en chambre Deux apéritifs au Celest Bar Un dîner gastronomique au Celest Restaurant Une surprise à découvrir en remontant en chambre Une nuitée à plus de 142 mètres de hauteur Deux petits-déjeuners gourmands Célébrez la Saint Valentin avant l’heure au Radisson Blu Hotel, Lyon Séjour disponible le samedi 12 février 2022 Séjour Saint Valentin dans les airs dès 480€ pour deux personnes Réservation sur le site www.celest-bar-restaurant.com ou par téléphone au 04 78 63 55 46

BONS PLANS DE STARS

SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE LA MAISON

Le décor chic et festif de La Maison n’échappe pas à la jeune femme de 36 ans. Réputé pour ses multiples ambiances (bar, restaurant, club), l’établissement de Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair est l’une des adresses préférées des VIP lyonnais. 4, rue Jonas Salk – Lyon 7e

JULIE RICCI

Maman et célèbre, sa Secret Story Propulsée dans la lumière au lendemain de sa participation à Secret Story 4, Julie Ricci s’affirme comme une maman accomplie, attachée à ses racines lyonnaises. Un cadre apaisant pour cette influenceuse dont le quotidien fait le bonheur de l’émission télévisée « Mamans & Célèbres ». Texte : Morgan Couturier - Photos © MC et DR

inalement, le bonheur n’est-il pas à portée de main, dans cette capacité à apprécier ce que l’on a ? Chacun est libre d’apporter sa réponse. Mais nichée dans le confort de sa belle propriété du sud-est lyonnais, Julie Ricci se satisfera sûrement de ce résumé, elle, la jolie trentenaire, dont les délices de la vie s’expriment dans l’éducation de ses enfants, Gianni et Giovann. Point de Paris donc, « ni de Dubaï », s’amuse-t-elle à préciser, comme pour confirmer que son bonheur rime avec Lyon. Sa ville. Car si la proximité de son logement avec le centre pénitencier de Corbas laisse suggérer que Julie Ricci s’est enfermée dans le Rhône, l’ancienne pensionnaire de Secret Story s’en défend instinctivement, en arguant que ses attaches locales lui accordent « une zone de confort », presque rassurante. La belle a bien tenté de s’échapper ailleurs, pour endosser le costume de chroniqueuse (dans l’émission Le Mag’ de NRJ 12), mais l’aventure fut rapidement stoppée. « C’était sympa, mais faire les aller-retours entre Lyon et Paris, ça m’a un peu agacée ». Alors l’ancienne star des Anges s’est concentrée sur elle-même, en repensant à sa mère, qui voit en elle, « un petit chat qui retombe toujours sur ses pattes ». À raison, c’est vrai. Preuve en est en 2010, lorsque la production de Secret Story eut un temps enterré sa candidature, avant d’initier une carrière pleine de paillettes, quinze jours seulement avant le lancement du programme.

THE SALMON SHOP

« Quand on sort entre copines, c’est rue Mercière. Il y a le choix. Et souvent, on finit au Salmon Shop. Tout le monde y trouve son bonheur ». Etablissement au décor soigné, façon cabane, le concept inventé par Michel Barthod propose du saumon sous toutes ses formes. 54, rue Mercière - Lyon 2e

KAÏA RESTAURANT

Ouvert en octobre dernier en lieu et place de la brasserie Le Centre (ex Georges Blanc), le nouvel établissement d’Aurélien Liveneau et d’Anthony Le Goff séduit par l’originalité de son décor. « J’adore le concept, la fausse verdure. Ce n’est pas un restaurant platonique. C’est assez festif », salue Julie Ricci. 14, rue Grolée - Lyon 2e

UN LIVRE DE RECETTES DÉVOILÉ EN MARS PROCHAIN « J’étais trop contente. Petite, je voulais déjà me faire remarquer. Alors, forcément, c’était une bonne expérience, tu t’amuses, tu passes à la télé », raconte-t-elle. Tu deviens célèbre aussi, en témoigne une communauté d’un million d’abonnés sur Instagram. « On est quand même chanceux. Aujourd’hui, je pense que j’aurais du mal à travailler comme tout le monde. Je suis privilégiée », poursuit-elle. Un quotidien à part, dont les contours ne cessent de plaire. À ses fans comme à la production de l’émission Mamans & Célèbres, qu’elle retrouve après une courte parenthèse. « Le manque », avait fait son œuvre, le plaisir de partager un quotidien hors norme ne pouvant être remplacé. Alors Julie Ricci s’amuse à nouveau à entrecouper ses périples rue Mercière, avec la sortie en mars prochain « d’un livre de recettes familiales » et la publication de quelques vidéos. « Je ne fais pas en fonction de mes abonnés. Je fais les choses pour moi. Je ne suis pas influenceuse au point de me dire : qu’est-ce qui marche ? comment faire le buzz », assure-t-elle. Un côté naturel qui plaît. Jusqu’à quand ? « Je ne me projette pas. Tant que ça fonctionne, je reste. Et peut-être que dans quelques années, je ferais de la pub pour des dentiers, pour des couches de grand-mères », plaisante-t-elle. Ce sera sûrement à Lyon. À moins que sa progéniture en décide autrement. À bientôt 4 ans, Gianni a déjà ses idées : « travailler dans le pays des grands et gagner des sous sous ». Comme maman... lyon people • février 2022 • 48 •

BRASSERIE L’EST

« Les Brotteaux, j’adore, c’est un très bon secteur. J’aime beaucoup la Brasserie de L’Est », expose-t-elle. Propriété de Jérôme Bocuse et Paul-Maurice Morel, le vaisseau amiral du groupe Bocuse séduit par son emplacement dans l’ancienne gare et la cuisine du chef, Jean-Marie Le Rest. 14, place Jules Ferry - Lyon 6e

KINGA DE JOUR, KINGA DE NUIT ! Parce que les nuits ne suffisent plus…

Lancé à l’automne dernier aux Brotteaux par le sémillant Arthur Donjon, le restaurant festif KINGA est vite devenu le nouveau rendez-vous incontournable des noctambules lyonnais. Forts de ce succès, le jeune entrepreneur et son équipe ne comptent pas en rester là. « Les soirées cartonnent, on est complet des semaines à l’avance. Pour ne pas s’endormir sur nos lauriers, on veut proposer des nouveautés ! », confie un Arthur, plus énergique que jamais.

et sa cuisine de haute volée. Un concept qui veut ambiancer les midis des lyonnais, friands des plaisirs de la fête et de la table en version diurne. « C’est une première étape de notre développement. À terme nous ouvrirons du lundi au vendredi le midi, sur une terrasse qu’on vous promet absolument grandiose ! », sourit avec malice le jeune king des nuits lyonnaises qui débarque désormais le jour !

La nouveauté de la saison c’est l’ouverture au déjeuner du mercredi au vendredi, une manière pour la team KINGA de faire découvrir le lieu de jour

LES MIDIS FESTIFS Et si le midi était le nouveau jeudi? Tada ! Tous les mercredi, jeudi et vendredi on vous invite aux Midis Festifs ! Découvrez KINGA au déjeuner, l’atmosphère feutrée du lieu, les suggestions du chef, nos formules gourmandesdans une ambiance canaille garantie… Quelque chose nous dit qu'entre deux tchin’, du groove et les copains, vos déjeuners risquent de durer ! On s'était dit rendez-vous à midi !

95 rue Massena - 69006 Lyon contact@kingalyon.com www.kingalyon.fr 04 28 38 42 23 – kinga_lyon kingalyon

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SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE FOURVIÈRE

« C’est cul-cul hein, mais j’adore aller à Fourvière. À l’époque, on s’y retrouvait souvent entre lycéens, on y restait toute la nuit ». 8, place de Fourvière - Lyon 5e

GROUPAMA STADIUM

ALLIEL

La musique dans la peau

Comme beaucoup de Lyonnais, Alliel arpente régulièrement les travées du Groupama Stadium. Alors quand Radio Scoop lui a offert l’opportunité de s’afficher en concert sur la pelouse, l’intéressé n’a eu qu’une envie « fracasser le but ». « Je ne suis pas sûr que le Stade de France me ferait plus d’effets », avait-il avoué, à nos confrères d’OL TV. 10, avenue Simone Veil - Décines-Charpieu

Starisé à l’occasion de l’émission The Voice 2018, Alliel perce aujourd’hui sur la scène musicale au rythme de ses créations. Mais si les chants de la capitale se font de plus pressants, le Lyonnais l’assure, il restera fidèle à ses racines. Texte : Morgan Couturier - Photos © Photos © LP et DR

lles tournent, elles tournent dans sa tête, les images du long-métrage, de ces 2 minutes interminables qui changèrent à jamais son destin. Il suffit alors d’un buzz pour valider toutes ses tonalités. Il aurait pu être rien. Il fut finalement quelqu’un : Alliel, propulsé sur le devant de la scène en quelques secondes, au gré d’une prestation remarquée par Zazie, lors des auditions de The Voice 2018. Son titre à l’époque ? « Je m’en vais », de Vianney. « Ils m’ont dit d’essayer ce titre. Mais je ne me suis pas écouté sur le choix des chansons. De base, je suis plus chansons US ou old school pour la chanson française », explique-t-il. Le couperet est passé. Mais contrairement au titre de la chanson, Alliel a choisi de s’écouter pour la suite. De ne pas partir, de rester à Villeurbanne et entre Rhône et Saône, où le jeune trentenaire conserve ses habitudes. Les deux à trois excursions hebdomadaires en terres parisiennes n’y font rien, le chanteur n’a pu laisser poindre l’idée d’un abandon, lui l’amoureux du Café des Négociants, qu’il arpente dès l’aurore, depuis ses premières années d’études. Une routine tenace, que même une rencontre organisée, même heure, mais autre endroit, vient perturber. Théâtre de cet échange, le Broc’ Bar en est la preuve, mais comme souvent, dans la capitale des Gaules, Alliel y est à l’aise. Comme chez lui, ici, à Lyon, terre de ses premières intonations, héritées de sa mère, Meleha, produite autrefois par un autre Lyonnais, André Manoukian, conquis en ces temps, par une sonorité unique, applaudie en première partie des concerts de Michel Fugain.

LE FILS DU BOUCHER

« C’est un vrai restaurant de viandes », assure le chanteur, dont le cœur bat sans discussion pour le pavé Rossini, un « filet de bœuf avec foie gras poêlé sur sa sauce brune ». 13, rue Professeur Weil - Lyon 6e

JE VAIS DANS LES LIEUX QUI ME PLAISENT, PAS LÀ OÙ IL FAUT ALLER « Moi, je n’ai pas eu le choix. Je n’aurais pas pu faire autre chose », raconte-t-il souriant. Bien lui en a pris. Tout comme il fut pertinent de succomber aux avances de The Voice, après plusieurs refus. « J’ai été appelé trois années de suite par la production. La troisième était la bonne. L’idée n’était pas de moi, mais ça m’a fait plaisir. La prod m’attendait au tournant », évoque-t-il. Un tournant, le chanteur l’est aussi de sa carrière, alors que la sortie d’un album pointe le bout de son nez. « Je ne m’enflamme pas. J’essaye de rester le plus froid possible et de toujours me projeter à demain », poursuit celui qui recueillit près de 7 millions de vues sur Youtube à la sortie de son premier single, Encore. Reste qu’à l’inverse de son père, Guy Alliel, éphémère joueur de l’OL à la fin des années 80, Alliel espère marquer sa génération de son empreinte. Et lui aussi, remplir des stades, à l’instar du Groupama Stadium qu’il fréquente régulièrement. Il en va aussi, plus discrètement, de Part-Dieu, où le jeune homme laisse entrevoir de sérieuses habitudes de « serial shopper ». « Chaque nouveau truc qui sort, il faut aller faire les magasins. Je suis un vrai client », avoue-t-il, avant de dévoiler son intérêt certain pour les piano-bar. Parce que son « kiff, ce n’est pas forcément d’aller danser ». Son intérêt se trouve ailleurs. Ce qui l’emmène, ce qui l’entraîne, c’est… le chant. À Lyon, encore et toujours ! lyon people • février 2022 • 50 •

BOZEN LYON

« C’est un restaurant de sushis et ils sont super bons. Il y a quelques plats autour du thon, attention ! C’est de la haute qualité ! Moi, j’adore commander et Bozen, c’est vraiment mon restaurant de sushis préféré ». 106, cours Vitton - Lyon 6e

Conception © LAgence.co

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SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE LE COCHON IODÉ

Si le Cochon Iodé ne présente pas un grand espace, l’accueil se révèle joyeux et familial. « Je bois toujours un café avant ou après le travail, c’est mon petit rituel ici et le responsable est super sympa ! ». 13, rue d’Austerlitz - Lyon 4e

DOUTSON

Rhône et Saône, ses derniers amours Compositeur et interprète, Doutson entretient une relation particulière avec la ville de Lyon. Attaché à ses repères, il écrit son aventure musicale au fil de ses adresses favorites. Une habitude, pour celui qui ne peut aujourd’hui, trouver l’inspiration ailleurs qu’ici.

Texte : Eva Bourgin- Photos © MC

insi est sa mélodie : un rire chaleureux débordant sur chaque fin de phrase, des yeux pétillants et une joie contagieuse. Preuve que Doutson se sent ici comme chez lui… Comme ce jour-là, au Cochon Iodé. Ou à Lyon en général. Car si certains la surnomment la ville des Lumières, l’artiste évoque plutôt une histoire passionnelle avec sa « ville coup de cœur ». Une connexion née voilà plusieurs années, lorsque la passion d’une rencontre amoureuse alliée à l’insouciance de la jeunesse, avait alimenté un certain goût du risque. Le goût du voyage surtout, pour ce Parisien, embarqué dans une nouvelle vie lyonnaise, dès l’âge de 16 ans, dans les bagages de cette petite amie de l’époque. « Je l’ai suivie ici, mais je ne connaissais rien. Ma mère me disait que je ne resterais pas longtemps… Et finalement, je suis encore là ! », s’esclaffe-t-il. Alors si son idylle n’a pas duré le temps escompté, le flirt avec la capitale des Gaules demeure lui, toujours profond. Un sentiment de bien-être, presque instinctif, à l’image de ces discussions où le compositeur évoque sa passion de toujours : la musique. « Quand je suis arrivé ici, j’ai travaillé pendant six ans avec l’un des premiers groupes de rap lyonnais, Colors. Puis on a ensuite pris des chemins différents », raconte Doutson. Inévitablement, le sien s’est dessiné autour de mélodies, élaborées dans ce même havre de paix lyonnais.

« IL N’Y A QU’À LYON QUE J’ARRIVE À COMPOSER. C’EST MAGIQUE ! » Un cadre apaisant pour le chanteur, polyvalent et interprète, appelé à « toucher à tout ». « J’aime tout ce qui est musique et mélodie, c’est-à-dire la composition et la réalisation », soutient le Lyonnais, propulsé à 17 ans, compositeur chez M6 Interactions, théâtre d’un premier contrat lui offrant des collaborations avec des artistes tels que Claudio Capeo ou M Pokora. « J’ai aussi fait le générique du Mag sur NRJ 12 (ou la BO d’Astérix et les Vikings, ndlr), j’ai rencontré de nombreuses personnes », poursuit-il. Lorsqu’il ne compose pas, Doutson se laisse aller aux plaisirs locaux, aux gaufres de la Vogue des Marrons et à des échanges avec son buraliste favori de la CroixRousse. « C’est mon associé et mon ami, Thierry Dentiger (propriétaire du tabac Le Gros Caillou). Quand j’ai monté ma boîte de productions en 2018, Red Productions Black, il m’a tout de suite suivi », exprime-t-il ému. Désormais en coproduction avec le label parisien, Sony, Doutson se plaît à accompagner le projet des artistes, de la composition des morceaux jusqu’à la signature de disques. Des créations s’accordant pour beaucoup, aux univers et à l’âme des artistes, avec qui il forme parfois un lien puissant. « J’ai bossé pour Casus Belli, je travaille avec lui pour ses textes, je le connais depuis 20 ans. J’ai aussi collaboré avec l’artiste Noem pour son album », révèle l’interprète. Jamais mieux servi que par soi-même, l’artiste n’en demeure pas moins attentif à sa propre carrière, en témoigne la sortie, dans un mois et demi, d’un single baptisé « Habitudes ». « J’ai aussi créé près de 40 morceaux dont 12 figureront dans mon prochain album prévu dans six mois », expose le finaliste de l’Eurovisions 2017. Alors en attendant la naissance de son « bébé », Doutson veille sur sa muse lyonnaise. Un amour fusionnel, presque éternel à ses yeux ! lyon people • février 2022 • 52 •

LE BROC’ BAR

Adresse conviviale et populaire, Doutson s’accorde quelque fois à l’ambiance « sympathique » du bar de Stéphane Pelletier. Un endroit chaleureux, propice aux rencontres, qu’elles soient professionnelles ou d’ordre privées. 20, rue Lanterne - Lyon 1er

LA VOGUE DES MARRONS

Si l’artiste se plaît à composer en studio, il aime se balader et raviver ses souvenirs d’enfance à la Vogue des Marrons. « Je suis comme un gamin, j’aime bien y manger une gaufre et me balader dans le quartier ! ». À l’automne, boulevard et place de la Croix-Rousse - Lyon 4e

CASINO LE LYON VERT

« Il faut que je me calme, mais j’adore jouer à la roulette. Être ici me permet de me détendre après une bonne journée de boulot. J’aime beaucoup le cadre chaleureux ». Une adresse conviviale, mais toujours rentable pour l’interprète... 200, avenue du Casino La Tour-de-Salvagny

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PATRICK BRUEL À la santé du Lyon qu’il aime

Reconnu comme l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique française, Patrick Bruel sillonne l’Hexagone et donc Lyon, où le chanteur se plaît à écumer les bonnes adresses de la ville, tout en égayant les soirées de ses admirateurs. Comme à la salle 3000, où nous l’avons rencontré. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et Archives LP

lors regarde, regarde un peu, tu verras tout ce qu’on peut faire, si l’on est deux ». On s’exécute, on regarde. On regarde cette scène inévitable, ces hurlements de joie faisant écho à ses paroles. Et comme souvent, on voit la salle s’embraser. À Paris comme ailleurs. Mais surtout, à Lyon, comme ce soir-là, au cœur de la Cité internationale, dont la fosse fut

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envahie en quelques notes. « Ici, j’ai toujours été fêté de manière incroyable », avoue-til alors, les lumières retombées, réjoui de l’amour inconditionnel porté par son public. « Son meilleur ambassadeur ». Mais à Lyon, combien sont là ? 4, 3, 2, 1, 0 ? Non, des centaines à apprécier les chansons interprétées entre Rhône et Saône. Il faut dire qu’en pareil lieu, Patrick Bruel prend un plaisir certain. Sur les planches de la ville, comme dans ses meilleurs lieux. Mais sur scène d’abord. Indubitablement. « J’ai fait la Bourse du Travail. J’ai aussi un souvenir sublime de Fourvière », évoque-t-il, alors que les Lyonnais se remémoreront sans mal, l’un des concerts admirés ici ou là, à la Comédie Odéon, à la Halle Tony Garnier ou dans la simplicité de la Salle 3000. « Chaque salle a sa spécificité. Mais la Salle 3000, c’est magnifique. Cet espace est extraordinaire. On est dans un amphithéâtre, un peu à la romaine. Ça me fait penser à Fourvière, en un peu plus petit. C’est idéal pour un spectacle. Elle a, à la fois, un caractère très intime et un côté un plus empathique, plus coloré », raconte-t-il, ravi de « retrouver un grand public ». Dans sa loge de la Salle 3000, le 5 novembre 2021.

Après sa prestation sur la scène du Parc des Oiseaux, il fait une pause chez Georges Blanc le 8 septembre 2021

« IL Y A TELLEMENT D’ENDROITS MAGNIFIQUES À LYON » De là à dire que Lyon est sa deuxième maison, il n’y aurait alors qu’un pas à franchir. Une phrase à s’approprier, connue de ses fans : « ma plus belle histoire d’amour, c’est vous ». Un petit plaisir, presque justifié, lorsqu’au plus fort de sa prestation, l’euphorie du concert l’incite à entonner un « qui ne saute pas n’est pas Lyonnais ». Preuve qu’en dépit de ses paroles Patrick Bruel ne sait pas faire que ça, chanter. Il sait aussi séduire. Ses admiratrices. Et une ville tout entière. « C’est sûrement parce que j’ai donné énormément pour que les gens reviennent », soutient-il. Dur de le

contredire, tant la recette marche depuis des années. Et que le charme opère, sur scène comme en boîte. Au First, par exemple, où nos photographes, comme les habitués, se plaisaient à l’épier siroter « un Perrier ». « Quand je viens à Lyon, je fais mon programme. Je viens souvent ici, il y a tellement d’endroits magnifiques. J’y ai plein d’amis », embraye-t-il, alors que les années passant, le Sofitel Bellecour s’est amusé à compter ses voyages. À suggérer divers restaurants. Diverses sorties. Comme au Groupama Stadium, lui, le supporter du PSG, conquis par le « public enthousiaste » de l’enceinte lyonnaise. « Je suis souvent venu voir des matchs ici ». La confrontation face à la Juventus, un soir de 26 février 2020, en fut l’une des dernières confirmations. Preuve que Patrick Bruel aime respirer l’air lyonnais. Y séjourner. Pas besoin, dès lors, d’attendre 10 ans. On le dit pour lui, on le dit quand même. Patrick nous aime ! Le chanteur en couverture du premier magazine Lyon People, en 2001. Shooté par Marco à la sortie du Sofitel, il se rend à la répétition du concert des Enfoirés

SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE CHEZ MOUNIER

Patrick Bruel le dit et le répète, le chanteur possède de nombreux amis à Lyon. Parmi eux, le restaurateur Christophe Mounier. L’artiste profite régulièrement de ses périples entre Rhône et Saône pour déjeuner dans ce petit bouchon typiquement lyonnais. « On y est bien reçu, c’est toujours un plaisir », avoue-t-il. 3, rue des Marronniers - Lyon 2e

SOFITEL LYON BELLECOUR

Qu’il vienne seul, ou avec les Restos du Cœur (voir notre couverture de 2001), l’auteurcompositeur a ses habitudes. À commencer par l’hôtel dirigé par Jacques Bourguignon, dont la literie 5* chouchoute ses soirées lyonnaises. Sauf pour les concerts à la salle 3000, où l’émergence et la proximité de l’hôtel Marriott de Jean-Claude Lavorel l’enchante tout autant. 20, quai du Dr Gailleton - Lyon 2e

FLASH-BACK

Dans la loge de la Comédie Odéon, il est chouchouté par Stéphane Cassez et Philippe Vorburger

Patrick Bruel en show-case à la Comédie Odéon À l’aise sur toutes les scènes ! Invités par la station MFM (aujourd’hui M Radio), 300 privilégiés ont assisté au concert acoustique de Patrick Bruel sur la scène de la Comédie Odéon. La salle avait été préalablement chauffée par Laurent Argelier, en grande forme. Casquette vissée sur le crâne, l’animateur nous a offert les plus beaux morceaux de son répertoire en déambulant parmi le public, du style: « mais elle me touche le cul, celle-là ! »… J’en passe et des meilleures. En loge, Patrick Bruel a fait la connaissance de ses hôtes Stéphane Cassez et Philippe Vorburger, et de nos people, les députés Thierry Braillard et Nora Bera, le radioman Charles Couty et tout le staff du groupe Espace (Christophe Mahé, Julien Fragonara, Philippe Jacquet…) ravi d’accrocher une si belle prise au tableau de chasse de MFM.

Le photographe Mario Gurrieri l’a suivi pendant une trentaine d’années

> Patrick Bruel accueilli dans la loge Groupama, le 26 février 2020, par Gilles Lassus, président de la Fédération du département de l’Ain et Francis Thomine, directeur général Groupama AURA pour assister à la rencontre OL Juventus

GROUPAMA STADIUM

L’interprète a beau s’afficher et se réclamer supporter du PSG, il n’en demeure pas moins un vrai fan de ballon rond. Une passion qui l’amène à suivre les résultats du championnat de France et donc de l’OL, dont il apprécie le stade et les loges VIP.

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55 • février 2022 • lyon people

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SES ADRESSES FAVORITES

DANS LA VILLE NICOLAS FAFIOTTE COUTURE

SYLVIE TELLIER L’écharpe est belle

C’est là une belle relation construite depuis des années. Depuis 2001, évidemment, Nicolas Fafiotte s’étant alors affiché en partenaire de choix de la future lauréate. Vingt et un ans ont passé, mais la collaboration entre les deux Lyonnais reste toujours aussi forte. « Je me rends régulièrement rue du Plat pour découvrir ses créations », avoue-t-elle, alors que le couturier et créateur de robes de mariée (dont celle de Sylvie en 2017), habille encore aujourd’hui, bon nombre de miss France, à l’occasion des soirées d’élection. 8, rue du Plat – Lyon 2e

Couronnée Miss Lyon en 2001, Sylvie Tellier doit son irrésistible ascension à ses racines, et une ville des Lumières qu’elle ne peut oublier. Pour preuve, la directrice de la société Miss France y garde certaines habitudes, réveillées le temps de quelques périples entre Rhône et Saône. Texte : Morgan Couturier - Photos © DR et archives Lyon People

e temps passe, les souvenirs restent, dit-on. Les années s’égrainant, Sylvie Tellier est donc partie, la couronne de Miss amenant à de grands pouvoirs, et donc de grandes responsabilités. Si bien que dans une naturelle conclusion, Paris est naturellement devenu son présent. Lyon, son passé. Un passé antérieur, quoi que composé de quelques passages de temps à autre, « plusieurs fois par an, parfois même tous les mois ». Alors forcément, certains souvenirs sont restés là, campés entre Rhône et Saône, deux fleuves sur lesquels la directrice générale de la société Miss France sut surfer pour grandir, passer de Miss Lyon à reine des reines de beauté, voilà 21 ans. « Je n’y suis plus domiciliée, mais Lyon reste ma ville de cœur », clame-t-elle, les célébrations d’un triomphe local sitôt ressuscitées. « C’était en mai 2001, à la salle de la Ficelle, à Caluire », répond-elle instinctivement, en se rappelant aussi, que le destin s’était montré taquin jusqu’à la fin, en la coiffant du diadème tant convoité, un jour de 8 décembre, « le jour de la fête des Lumières ». « Ce sont les Lyonnais qui m’ont permis de vivre cette merveilleuse aventure », remercie l’ancienne étudiante de l’université Lyon III. Dans une maîtrise du droit privé aussi impeccable que ses robes, la Nantaise de naissance avait alors appris à admirer sa ville d’adoption, la capitale de la gastronomie, ses mets et... ses soirées festives.

« SI JE LE POUVAIS, JE SERAIS RESTÉE VIVRE À LYON » « J’ai gardé beaucoup d’amis. La marraine de mon fils vit ici. Si je le pouvais, je serais restée vivre à Lyon. J’aime cette ville pour son énergie, son emplacement géographique aux portes des Alpes et près de la Méditerranée. Selon moi, il y a tout ici, le stress et la morosité parisienne en moins », invoque-t-elle, dans un sourire non feint. Mais alors que Paris reste aussi magique qu’une vie faite de voyages, la 72e Miss France de l’histoire se plaît à imaginer par séquences, cette vie lyonnaise qui aurait pu être sienne. Le temps a passé, mais comme les souvenirs, certains réflexes sont restés immuables, lorsque les accalmies d’un agenda surchargé le permettent. Les lieux et ses enseignes préférés n’ont alors guère évolué. Dans son cas, il est souvent question de shopping et de déambulations çà et là. Le rapport à la mode n’est jamais bien loin, question d’habitudes. Les tentations culinaires également. Logique. C’est aussi cela, profiter de la ville de ses débuts, avec envie et une pointe de gourmandise. Enfin, parce que Sylvie Tellier se sait grande amatrice de lecture en tout genre, la quadragénaire pourrait s’approprier, tout compte fait, ces écrits d’un voisin vichyssois, Valéry Larbaud. L’écrivain l’avait esquissé : « j’ai des souvenirs de villes, comme on a des souvenirs d’amours ». Pour Lyon, Sylvie Tellier n’est pas prête d’en manquer. lyon people • février 2022 • 56 •

LIBRAIRIE DECITRE

« Je ne passe pas place Bellecour sans un passage chez Decitre pour acheter des livres », dévoile l’ancienne Miss Lyon, amatrice de bons romans. De précieux compagnons, alors que la vie de directrice générale du concours de beauté, implique de nombreux périples dans l’Hexagone. 29, place Bellecour – Lyon 2e

BRASSERIE L’OUEST

« J’aime Lyon pour sa gastronomie, particulièrement ses brasseries Bocuse », explique la 72e Miss France de l’histoire. « Mais je dois l’avouer, j’ai un faible pour l’Ouest », précise-t-elle encore. Une valeur sûre, quand on connaît la qualité des mets du chef Lionel Lelarge : volaille fermière « Label Rouge » farcie, tartare « fleur de bœuf », au couteau ou encore les noix de Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc. 1, quai du Commerce – Lyon 9e

É L I O T É CHEF

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PAVILLON-ROTONDE  3 AVENUE GEORGES BASSINET  69260 CHARBONNIÈRES LES BAINS  04.78.87.79.70

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RUBRIQUE LE CAFÉ DES LYONNES

MARYLÈNE MILLET

« Ce qu’il ne faut pas, c’est s’interdire d’essayer ! » Chaque mois, Alexandra Carraz-Ceselli, fondatrice de l’Équipe des Lyonnes, nous propose un entretien avec une Lyonnaise au parcours remarquable. Découvrez avec ce « Café des Lyonnes », l’étonnant portrait de Marylène Millet, maire de la commune de Saint-Genis-Laval. Outre ses multiples engagements, elle évoque avec nous son parcours, ses choix de vie, ses sources d’inspiration et les fondements de son engagement dans le débat public. Propos recueillis par Alexandra Carraz - Photos © Saby Maviel et DR

Alexandra Carraz-Ceselli : Êtes-vous une femme engagée ? Marylène Millet : Oui, je pense être une femme engagée, d’ailleurs être maire, c’est être engagée. Occuper cette fonction, c’est non seulement une preuve d’engagement, mais également une continuité avec mes engagements antérieurs. Depuis toute jeune, j’ai toujours été engagée, dans mon parcours à la fois professionnel et personnel, et c’est ce qui m’a progressivement conduit vers les fonctions que j’occupe aujourd’hui. Que vous apporte cet engagement exactement ? Pourquoi est-ce si important pour vous ? Ce qui est important c’est de dépasser sa propre personne, de faire des choses pour les autres et d’essayer de servir, aujourd’hui les habitants, mais autrefois à travers des lyon people • février 2022 • 58 •

missions associatives, d’autres causes. C’est cela qui m’anime, parvenir à dépasser son cas personnel. Pensez-vous qu’aujourd’hui il manque quelque chose aux femmes pour s’inscrire dans le débat public ? Je pense qu’elles ont les capacités et la motivation, cependant il y a parfois ce qu’on appelle ce fameux plafond de verre qu’il faut percer. Il faut surtout être persuadée qu’on a cette capacité, et ne pas avoir peur d’y aller : il faut oser ! Et puis toujours, chevillée, l’envie de faire quelque chose pour les autres. Quel a été le moteur de votre engagement à devenir (la première femme) maire de Saint-Genis-Laval ? C’est à la fois une volonté de prendre part

au débat public, et puis une continuité par rapport à d’autres fonctions électives. Après on ne se réveille pas un matin en se disant « je vais devenir maire de Saint-Genis-Laval » car on ne devient pas maire tout seul, on a aussi une équipe ; c’est d’ailleurs très important pour moi cette notion de collectif. J’avais envie de proposer un projet, des personnes se sont agrégées autour de moi et on a construit ensemble ce projet, avant de le porter devant les habitants, et aujourd’hui de le défendre et de l’exécuter.

« IL FAUT PERCER LE FAMEUX PLAFOND DE VERRE »

À votre avis, est-ce plus difficile de devenir maire quand on est une femme ? Le plus difficile finalement, c’est souvent le regard des autres. On me disait souvent « ça ne va jamais marcher ». Je me suis dit « et alors ? » Avec mon équipe, on était persuadé qu’on avait un projet intéressant, on avait beaucoup de motivation à le porter, et on s’est dit qu’on allait bien voir si on rencontrerait notre public. Finalement, ce qu’il ne faut pas, c’est s’interdire d’essayer ! Ce n’est pas grave d’échouer. Si je n’avais pas été élue, cela ne remettait pas en cause qui je suis, ni ce que j’ai accompli dans la vie. Quel a été votre parcours ? Petite je voulais être majorette, puis volcanologue, ce qui m’a valu de collectionner tous les livres d’Haroun Tazieff, avant de réaliser au collège que je n’aimais absolument pas la géologie. J’étais plutôt bonne élève, je suis rentrée en école de commerce et me suis lancée dans la vie active avec de nombreux changements de caps. À chaque fois que j’ai senti que je n’étais plus totalement à ma place quelque part, je me suis posé la question de ce que j’aimerais faire et de qu’il fallait faire pour y arriver. Je ne me suis jamais fixée de limite, ce qui est lié à mon éducation. Ma mère travaillait, on m’a toujours incitée à travailler, à donner le meilleur de moimême, et on m’a toujours fait confiance et dit que j’étais capable. Je crois que ça c’est très important, car ce sont des choses qui se construisent dès l’enfance et qui nous poursuivent après. Avez-vous connu des difficultés dans votre évolution de carrière, en tant que femme ? Dès mon premier emploi, où j’étais commerciale dans un grand groupe de l’agroalimentaire, j’ai été véritablement « blacklistée » à la naissance de mon premier enfant quand j’ai demandé un 80%. À l’époque, le directeur commercial France m’avait répondu : « Chez nous, même

les secrétaires ne travaillent pas à temps partiel ». Du jour au lendemain, l’attitude de l’entreprise a beaucoup changé par rapport à moi, alors que de mon côté mon investissement, mon travail, étaient restés les mêmes. Cela ne me correspondait plus, donc j’ai repris des études par le CNED, en parallèle de mon travail et de ma vie de jeune maman, et j’ai passé le concours de professeur des écoles. Quel a été le chemin vers votre engagement en tant qu’élue locale ? Au bout de dix ans de professorat, le côté collectif et travail en équipe me manquait, et c’est à ce moment-là que j’ai rencontré celui qui m’a permis de m’engager en politique. Je connaissais déjà l’engagement associatif, puisque j’étais bénévole dans plusieurs associations (les scouts et dans une maison de quartier pour l’apprentissage du français), mais cette rencontre m’a permis de connaître l’engagement au niveau d’une commune. Je me suis impliquée dans la campagne de manière très enthousiaste, et je me suis retrouvée adjointe des solidarités et des personnes âgées, ce qui m’a passionnée. À tel point, que plusieurs années après, j’ai de nouveau repris des études pour travailler en EPHAD.

« L’ÉGALITÉ SALARIALE DOIT ÊTRE LA PRIORITÉ » Quels sont vos conseils aux femmes souhaitant s’engager dans la vie politique ? C’est le fait que l’on soit des hommes et des femmes qui apporte au débat public, donc ne vous posez pas la question de savoir si c’est trop compliqué, posez-vous la question de ce que vous voulez apporter, au niveau de votre quartier, de votre ville, ou même plus loin. Les femmes ont des idées, il faut qu’elles osent. Mais c’est encore plus aux enfants que j’ai envie de m’adresser,

notamment aux jeunes filles, puisqu’au Conseil municipal des jeunes, j’en rencontre beaucoup et je leur dis : « Ne vous mettez pas de limites, osez faire ce que vous avez envie de faire ». Si vous aviez une baguette magique, et que vous étiez en capacité d’agir très concrètement, quelles mesures vous prendriez pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans le débat public ? Y-a-t ’il un levier ? L’égalité salariale doit être la priorité. S’il n’y avait pas eu la loi sur la parité, on ne nous aurait pas ouvert si largement la porte, par exemple en politique. Donc, il faut en passer par là. Il faut savoir faire d’une contrainte, une opportunité. > Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaine « L’équipe des Lyonnes »

UNE FIGURE FÉMININE COMME SOURCE D’INSPIRATION M

arylène Millet évoque souvent le parcours de la marathonienne Kathrine Switzer comme modèle. Alors que les marathons n’étaient pas ouverts aux femmes, Kathrine Switzer s’inscrit officiellement en 1967 mais sous ses seules initiales. Le jour de la course, elle décide de ne pas masquer son identité. Les organisateurs feront tout pour l’empêcher d’accomplir le marathon. Elle parviendra pourtant à terminer sa course et à devenir ainsi la première marathonienne officielle de Boston. #freetorun fait référence au film qui retrace sa vie

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59 • février 2022 • lyon people

MEGÈVE PEOPLE

LES ATHLÈTES MÉGEVANS Emile Allais

Son nom raisonne à Megève, tant il a brillé sur la scène européenne. Une médaille de bronze en combiné aux JO de 1936, quatre médailles d’or aux Mondiaux, quatre en argent et une façon de skier révolutionnaire, au point d’inciter le Ministre des sports à créer une école de ski française.

Adrien Duvillard

MEGÈVE

Les Jeux en valent la chandelle Dans le sillage de sa légende, le révolutionnaire Emile Allais, Megève s’affirme encore aujourd’hui comme une référence du ski français. Une tradition que la présence aux Jeux d’hiver de Pékin, de Clément Parisse et Camille Cabrol permet d’entretenir. Texte : Morgan Couturier - Photos DR

ous, ou presque, y ont pensé, skis au pied, lorsque l’une des 200 pistes du domaine s’est présentée à eux. Ils se sont rêvés en professionnels de la descente, et plus encore, en ces temps si particulier de JO d’hiver, où les exploits des vedettes du sport insufflent l’idée qu’un peu d’effort peut aider à toucher l’or olympique. Pour emprunter leurs traces, nul besoin en effet, d’exporter ses spatules et ses bâtons sur des pentes inconnues, ni de gagner de Pékin, terre des 24e Olympiades. Car l’envie de performer peut tout aussi bien se ressentir ici, à Megève. Dans cette station toute jeune centenaire, où chaque manteau neigeux renferme une part d’histoire et d’exploits. Et d’un en particulier. Celui d’une légende, connue de tous : Emile Allais. Le temps a passé, Emile Allais n’est plus mais nombreux furent les champions, Mégevans, comme lui, à suivre la voie de l’ESF. On pense alors à un autre Emile, Viollat, passé à une marche d’arracher le plus brillant des métaux, lors de la descente des championnats du Monde de 1962. S’en suivit, l’année suivante, la perf de son voisin, Adrien Duvillard, triplement couronné d’or, en 1963, 1965 et 1969. Le tout, sans oublier, les maîtres du ski de bosses, que furent Richard Gray (médaillé de bronze aux JO de 2002), ou Anthony Benna (champion du monde en 2015). De fait, si à Megève, le passé n’est jamais vraiment le passé, le Club des Sports local se laisse à nouveau porter par l’espoir

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de célébrer de nouveaux médaillés. Un désir partagé par les champions d’aujourd’hui. A commencer par Clément Parisse, baptisé le « TGV français », au lendemain d’une troisième place décrochée sur le relais 4x10km des Jeux de PyeongChang 2018. « Tout reste à faire à Pekin, pour vivre de sacrées émotions et des moments de partage inoubliables, quel que soit le dénouement », a-t-il promis avant de partir. Une pensée largement partagée par l’autre Mégevanne de ces JO, Camille Cabrol. Rompue au ski acrobatique depuis ses 11 ans, et vicechampionne de France en 2018, la jeune skieuse l’a admis : « ramener une médaille, c’est le gros objectif ». Une façon d’entretenir l’histoire du sport à Megève.

Disparu à l’âge de 82 ans en 2017, Adrien Duvillard reste l’un des meilleurs skieurs de sa génération. Si ce n’est le meilleur, en atteste sa nomination de meilleur skieur au monde en 1660. Passé professionnel en 1962, il devient trois fois champion du monde en 1963, 1965 et 1969.

Richard Gay

Retiré du monde professionnel depuis 2004, Richard Gay a eu le temps de connaître la joie d’une médaille olympique, le bronze, accrochée à Salt Lake City en 2002. Expert en ski de bosses, le Mégevan avait également décroché le globe de cristal de bosses en parallèle cette même année. Une vraie inspiration pour son successeur, Anthony Benna, champion du monde en 2015.

Clément Parisse

Son relais magique, en 2018, lors du 4x10km est encore dans toutes les têtes. Le Mégevan tient tête aux favoris et place la France en 2e position, avant l’ultime relais. Il décroche finalement le bronze, comme aux Mondiaux de 2019 et 2021, où il accroche à nouveau la troisième place en relais.

Camille Cabrol

Spécialisée dans le ski de bosses, la jeune skieuse de 24 ans espère placer ses skis dans les traces de son aînée, Britt Lafforgue, vainqueur de la Coupe du Monde de slalom en 1971 et 1972. Après une belle 22e place acquise à 19 ans, pour ses premiers JO, en 2018, la jeune femme veut briller. Avec une médaille au cou ?

Florian Loriot

Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève en compagnie de Clément Parisse Photo Elodie Bouffay

Lui ne figure pas encore dans la délégation française, mais le Mégevan de 23 ans nourrit de grands espoirs. Champion de France junior de Super-G, le jeune skieur a depuis rejoint l’équipe de France B. Ses premiers pas sur le circuit mondial laissent augurer de belles performances.

Photo credits : Yann_Orhan, AlexandreLacombe, Viktor Freidlitz, frankbullitt, Autumn de Wilde

IBRAHIM MAALOUF

SLY ISABEL ROBIN JOHNSON SÖRLING MCKELLE

DU 31 MARS AU 02 AVRIL 2022 JAZZAMEGEVE.COM | MEGEVE.COM

PINK MARTINI

STYLE GASTRONOMIE

Restaurant

BAR - Restaurant

des adresses

Gourmandes 22 20

CELEST Benoît Charvet (Chef)

Emmanuel Faucon

Restaurant gastronomique & Panoramique (32ème étage)

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

Tour Part Dieu - 129 rue Servient - Lyon 3e T 04 78 63 55 46 Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98 Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Restaurant - BAR

Restaurant gastronomique

Restaurant

33 CITÉ

BRASSERIE DES BROTTEAUX

CUISINE & DÉPENDANCES

LA TABLE DE CHARLES

Frédéric Berthod

Fabrice Bonnot (Chef)

Charles Nallet

cuisine de saison / produits du marché

Cuisine française de saison

Cuisine de saison à base de produits frais

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45 Ouvert tous les jours midi et soir (sauf le dimanche soir) www.33cite.com 33 cité

68, rue de la Charité - Lyon 2e T 04 78 37 45 02 Ouvert du lundi au vendredi midi et soir www.fabricebonnot.fr Fabrice Bonnot by Cuisine & Dépendances

42, rue Duguesclin - Lyon 6e T 04 78 89 35 22 Lun-sam 12h-15h Mar-mer 19h30-22h30 Ven-sam 19h30-00h30 La Table de Charles

restaurant

L’ATELIER DU SQUARE

LA ROTONDE

Restaurant

L’ACACIA

Guy Benayoun

Jean-François Malle (Chef)

Alexandre Bonnefait (Chef)

Restaurant, gastronomie évènementielle, chef à domicile

Mets délicats alliant terroir et touche marine

cuisine traditionnelle DE SAISON

10, rue Claudia - Lyon 2e T 04 78 71 00 25 Lun-ven les midis et du mer-ven les soirs L’Atelier du Square www.latelierdusquare.com

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79 Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch www.pavillon-rotonde.com larotondelyonvert

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53 Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

Restaurant - BAR

LE SPLENDID

Restaurant - BAR

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Restaurant

LE SELCIUS

Aurélien Liveneau

Bénédicte

Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair

cuisine de saison - service continu 12H-1h

Cuisine du Marché au fil des saisons

Cuisine méditerranéenne - espaces et salons privés

3, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 37 24 85 85 Lun-ven 8h-1h - Sam-dim 10h-1h splendidrestaurant.fr Le Splendid Lyon

25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46 Du mardi au dimanche : 6h-minuit - service continu www.lecafedumarchelyon.fr Le Café du Marché

43, quai Rambaud - Lyon 2e T 04 78 92 87 87 Lun-sam midi et soir. Privatisation de 40 à 1000 pers. www.selciusrestaurant.fr Selcius

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Restaurant

LE PRÉSIDENT

s Restaurant – Cave à vin

Brasserie

COMPTOIR BOURGUIGNON

L’AFFAIRE DU 6

Christophe Marguin

Albert Dray et Raphaël Noblet

Alexis Billoux

cuisine du marché

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

cuisine bourguignonne de saison - cave à vins

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24 Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

14, rue Royale - Lyon 1er T 04 87 37 10 99 Du lundi au vendredi - Midi & Soir www.comptoir-bourguignon.com

LES GARÇONS BOUCHERS

Restaurant Bar avec Rooftop

restaurant

Restaurant

RN BEER

LA CHOPINETTE

Justin Carrara, Catherine Molière et David Mollard

Yannis Rousseau

Philippe Gauvreau

Steakhouse - Maître restaurateur

Cuisine traditionnelle et authentique

Cuisine de saison et bières artisanales - parking 240 places

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 72 40 08 59 Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

78, route du Bruissin - 69340 Francheville T 04 72 41 33 85 Ouvert lun, mar, mer midi et jeu, ven midi et soir la-chopinette.fr

100, route de Paris - Charbonnières-les-Bains T 04 28 70 45 88 Ouvert 7/7 au déjeuner, goûter, apéritif et dîner www.rnbeer.com RN Beer

Bar - Café Restaurant Hôtel

LA CABORNE

Restaurant

LE THÉODORE

Restaurant – Cave à vin

MAISON BARBET

Laurent Bouvier et Laurie Pupier

Marco Chopin

Claude Barbet

Terrasse avec vue sur les Monts du lyonnais et du Beaujolais

brasserie traditionnelle

Cuisine du marché et viande

455, avenue Général De Gaulle - Limonest T 04 78 35 12 10 Ouvert du lundi au samedi La Caborne hôtel-restaurant www.lacaborne.fr

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52 Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45 Le Théodore

6, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles T 04 72 04 32 10 Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation Maison Barbet

Restaurant

LE PLATO

BIANCA

Trattoria

NANO

Frédéric Therriaud

Emmanuel Faucon

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019

Cuisine du marché avec une pointe de créativité

LINGUINE ALLE VONGOLE

Belle brasserie italienne avec terrasse

1, rue Villeneuve - Lyon 4e T 04 72 00 01 30 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr lePlato.lyon

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10 Lun-dim 12h-14h Lun-jeu 19h30-22h. Ven-sam 19h30-22h30 www.bianca.rest Bianca

14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e T 04 74 01 75 67 Ouvert tous les jours midi et soir www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

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63 • février 2022 • lyon people

PEOPLE SPORT

Marc Fraysse, président de France Unie et Candice Augugliaro (Elle’ C Challenge)

Annunziata Raso (Matmut Gerland), Isabelle Boivin (World SKills France) et Marie Lorton (BNP Parisbas)

LOU RUGBY - RACING 92 Yann Roubert, président du LOU Rugby, le général Pierre Chavancy et le général Gilles Darricau, gouverneur militaire de Lyon

Les tribunes VIP

Anne-Catherine Darricau, Brigitte Giraudeau et Florence Chavancy

Marc-Stéphane Beau (Sagittaire Architectes Associés) et Pierre-Yves Gas (Plein Gas)

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orté par son buteur Léo Berdeu, le LOU Rugby est parvenu à se défaire des Franciliens dans les ultimes instants de la partie (37-35). Forts de ce succès, les Lyonnais conservent leur place dans le Top 6 du championnat. Mais à marcher sur un fil, en jonglant avec l’indiscipline, les hommes de Pierre Mignoni auront donc joué à se faire peur, à lapider plusieurs opportunités de prendre le large pour s’offrir un succès amplement mérité. En effet, avec quatre essais inscrits contre deux pour le Racing 92, l’histoire aurait pu être entendue bien plus tôt, si la meute s’était inspirée de la prestation de son jeune ouvreur, Léo Berdeu, révélation de la saison et meilleur réalisateur du championnat. Toujours est-il qu’à la conclusion de l’histoire, qu’importe la forme, les Lyonnais peuvent s’afficher sous un sourire radieux. Voilà le club nanti d’une 11e victoire en 12 matchs à domicile. Et d’une place bien au chaud, parmi les cadors du Top 14. Prochain rendez-vous à Gerland : LOU RUGBY – BIARRITZ Samedi 26 février à 17h15

Corto Isaac (GL Events), Valentine Mortreuil et Greg Turkmenian (Zone 25)

Maître Philippe Veber (Veber Avocats) et Stéphane Chassignol (Alcelia Conseil)

Pascal Mortreuil (Groupe Poncin Métal), Léa Chassignol et Guillaume Robert-Delore (Byblos Group)

Véronica Uriel (Human Immobilier) et Frederick Favre, consul émérite du Paraguay

Alexandra Mathiolon (Serfim), Julien Detherf et Pascale Mathiolon

Maitre Stéphane Veque, Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Ludovic Chatelain (Erilia)

Allan Thevenin et Camille Raïa (Brasseries Bocuse)

Laetitia Sidos (Vicat), sa mère Sophie (MEDEF Isère), Justine Lirola et Loïc Pichat (Quadrim)

Mathieu Renaud (LOU Rugby), Arnaud Thomas (Festival Les Mauvais Gones), Denis Bernard (Loxam), Jérôme Canellas (MTH Location) et Pierre-Yves Gas (Plein Gas)

Stéphane Laubertie et Marc-Antoine Ginon (GL Events Sports)

Paul Gagneux (Vessiere), Jean-Pierre Gagneux (6ème sens Immobilier), Christophe Dutel et Didier Perraud

Le guitariste Benjamin Lamy, Alizée Bidaut (Foncia Lyon) et Quentin Louvin (Pichet Promotion)

Olivier Deberdt (Mazars) et Benjamin Bertrand (Knauf)

Yann Roubert, président du LOU Rugby, Oumaima Boulin et son époux Patrick Boulin (Ciel & Blanc Racing) et Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU Rugby •

65 • février 2022 • lyon people

STYLE SHOPPING

COT CONTEMPORAIN

Un nouvel écrin pour les collections Neology L’acteur incontournable du mobilier contemporain à Lyon a entièrement relooké son show-room pour accueillir les collections de la marque Neology, reconnue pour ses canapés et fauteuils haut de gamme fabriqués en France. Texte : Sophie Guivarch - Photos © Saby Maviel

our mettre en valeur ces pièces, l’espace a été entièrement repensé, le nouveau décor mis en couleurs par les peintures richement pigmentées de Farrow Ball offre un précieux écrin au savoir-faire du fabricant français dont l’histoire remonte à 1973. C’est à Tulle en Corrèze que tout commence dans le petit atelier de confection dans lequel les artisans et couturières travaillent essentiellement les tissus jacquards, le velours et les bois cintrés et fabriqueront 20 ans plus tard le premier fauteuil Club neuf fabriqué à l’ancienne avant de réaliser des modèles plus contemporains en collaboration avec des designers, tels que Didier Versavel, Christian Ghion, Percival Lafer ou encore Christophe Pillet ou Bernard Massot. Pascal Cot, dirigeant de la société Cot Contemporain, a été très sensible au savoirfaire de la marque Neology « C’est une marque 100% fabriquée en France qui, en octobre dernier, a obtenu le Label Entreprise du Patrimoine Vivant. Les pièces sont réalisées à la main, avec les mêmes gestes et tours de mains transmis depuis des générations. Il n’existe aucune machine pour fabriquer un canapé, c’est un vrai savoir-faire de tapissier. » lyon people • février 2022 • 66 •

Neology propose également un large choix : plus de 120 coloris de cuirs et 200 références de tissus ! Des cuirs à la qualité irréprochable et des tissus d’éditeurs qui viennent habiller des canapés et des fauteuils classiques ou contemporains. « Si certains modèles sont intemporels et demeurent des best-sellers depuis 20 ans, des meubles plus contemporains viennent régulièrement renouveler le catalogue. Notre modèle phare est incontestablement la méridienne Newton que nous mettons en avant au sein de notre espace Cot Contemporain et qui a également été exposée en velours bleu nuit au Palais de l’Elysée à l’occasion de la Grande Exposition du Fabriqué en France ! » ajoute Chantal Maronnat, responsable de l’espace Cot Contemporain. Vous voilà séduit par ce sofa que vous voyez déjà si bien dans votre salon ? Il ne reste plus qu’à imaginer un canapé, unique, le vôtre ! Car chaque meuble est réalisé à la commande. Dimensions, confort ou finitions, tout est personnalisable, et si le choix s’avère cornélien, vous pouvez toujours compter sur les conseils avisés de l’équipe de Cot Contemporain. « La collection Neology est parfaitement cohérente avec notre identité et s’associe parfaitement dans tous les intérieurs,

qu’ils soient classiques ou très contemporains, avec toujours des lignes pures et une qualité irréprochable qui font partie de notre ADN. » Représentant exclusif de la marque sur la région lyonnaise, Cot Contemporain fait une nouvelle fois honneur au savoir-faire français. Un engagement que nous saluons tout en espérant prolonger l’interview afin de profiter encore un peu de la confortable assise Neology ! COT Contemporain 7, rue Servient - Lyon 3e 04 37 42 09 05

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PEOPLE EVENTS

Bernard Lhuillier (RRBC), Nicolas Tardy (Bentley), Marc Engelhard (RRBC) et Léo Dubois (OL)

ROLLS ROYCE BENTLEY CLUB DE LYON La cérémonie des vœux

Petit-déjeuner chez Bentley à Dardilly

Les températures polaires et le covid n’ont pas freiné l’enthousiasme des adhérents du Rolls Royce Bentley Club de Lyon qui ont eu le plaisir de se retrouver pour la présentation du programme de sorties 2022.

a journée a démarré sous le signe du croissant part un copieux petit-déjeuner chez Bentley à Dardilly. Les adhérents ont été accueillis par le directeur de la concession Nicolas Tardy et ses collaborateurs Louise et Michael en présence de Léo Dubois, capitaine de l’Olympique lyonnais. Entre deux viennoiseries, Marc Engelhard, président du club et Bernard Lhuillier, secrétaire général, ont déroulé le copieux agenda 2022 qui, si la vague covid s’estompe, conduira les adhérents du club sur les routes de la Drôme, de Saône et Loire, de la Savoie, de Suisse, de Corrèze et de la capitale des Gaules. Léo Dubois, capitaine de l’OL et ambassadeur Bentley

DÉGUSTATION SUR L’OREILLER À l’heure du déjeuner, la joyeuse troupe a pris la route de Trévoux, avec en tête de convoi, l’étonnante Rolls Royce 20/25 HP de 1933, pilotée par Didier. C’est dans l’ancienne capitale de la Principauté de Dombes que l’entrepreneur Jean-Marie Demontaix et son gendre Antonin viennent d’installer un show-room d’un nouveau genre. Baptisé Taste & Classics, il fait la part belle aux œuvres d’art et dispose d’un bel espace convivialité privatisable. Au menu, dégustation d’un oreiller de la belle Aurore préparé par le chef Laurent Bouvier (La Caborne) arrosé d’un Châteauneuf du Pape, issu des réserves de la maison Vignes & Vins (Fazelli et fils). En milieu d’après-midi, Rolls men et Bentley boys ont traboulé par les bords de Saône pour rejoindre le Musée automobile de Rochetaillée, qui abrite dans son aile moderne, un rare spécimen de Rolls Royce 25/30 HP Coupé Chauffeur Barker. Prochain rendez-vous du club au salon Retromobile de Paris, décalé en mars. MdJ > Plus d’infos : www.rrbclyon.com

Cette Rolls Corniche est issue de la collection d’un prince saoudien

L’oreiller de la Belle aurore sous la coupe de Jean-Marie Demontaix

Didier, Bernard et Philippe devant la RR 25/30 du Musée de Rochetaillée

lyon people • février 2022 • 68 •

Le show-room de Taste & Classics à Trévoux

PEOPLE EVENTS

Natacha Baudry et Didier Bouilhol (Imaat)

Anne-Laure Cornillet et Charles Plault-Perrier (France Unie)

FRANCE UNIE ÈME

Valérie Hestin (Kalirel Conseil) et Alain Busson (AABCE)

79 PETIT DÉJEUNER DE L’ÉCONOMIE La rentrée punchy de Gérard Collomb P

Le journaliste Yves Espaignet et Pierre Gerbeaud (Exodus Editions)

José Marco (France Unie), Dominique Itri (Vie associative Villeurbannaise) et Nicolas Guida (Banque Palatine)

our son premier rendez-vous de l’année, Marc Fraysse a eu le plaisir de présenter à ses invités un intervenant de choix en la personne de Gérard Collomb. Et ils sont plus de 120 à avoir programmé leur réveil dès potronminet pour écouter l’ancien maire de Lyon venu plancher sur le thème qui lui est cher : « Où va la Métropole ? ». Et Gérard Collomb n’aura pas su ménager le suspense très longtemps… Dès la première minute, il délivra une réponse tranchante comme un poignard : « Quand on regarde tous les maires qui ont dirigé Lyon depuis Edouard Herriot, tous sont sur la même ligne : le développement et le rayonnement. Aujourd’hui, c’est un autre paradigme qui est en train de s’installer... » Texte : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff

Marc Ressicaud et Patrice Raymond–Seraille

Jean-Claude Carquillat, président de Fiducial Informatique et Marie Guyon (UGSEL)

« Les dirigeants actuels sont court-termistes »

Dominique Angles et Martine Rapet

Bernard Ponson (BMS) et Bernard Titz lyon people • février 2022 • 70 •

L’organisateur Marc Fraysse, président de France Unie et Nicole Cohen (Action Eco)

Olivier Bernardeau (OL) et Gérard Vernet

Lucien Jullian et son épouse Jacqueline

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PEOPLE EVENTS

« J’aurais voulu vous souhaiter de meilleurs vœux, mais on va résister et on va revenir ! »

FRANCE UNIE

79ÈME PETIT DÉJEUNER DE L’ÉCONOMIE

La rentrée punchy de Gérard Collomb Suite de la page 70

e public conquis d’avance au sein duquel on pouvait reconnaitre d’anciens adjoints et collaborateurs de Gérard Collomb s’est régalé tout au long de l’heure d’intervention de l’ancien maire de Lyon. Qui avait apporté dans sa besace un inventaire vert des plus sévères. Tout a été passé en revue : les investissements en recul : « si on ne va pas de l’avant, on ne peut que régresser » ; l’eau potable : « la mise en régie de l’eau sera une catastrophe et on se prive de l’expertise des grands groupes », l’immobilier de bureaux : « nous avions livré 440 000 m2 de bureaux en 2019, c’est 100 000 m2 de moins avec les écologistes », les fermes urbaines : « je préfère qu’on aide les producteurs de la vallée d’Azergues », le logement : « avec

la modification du PLU-h, on est dans la catastrophe absolue »... Mais c’est sur son thème de prédilection – les mobilités – que celui qui fut pendant 20 ans le pilote de la Métropole s’est le plus longuement épanché. Carte à l’appui, Gérard Collomb a annoncé la fin du projet téléphérique, prédit la fermeture de l’aéroport de Bron par les écolos, pulvérisé le surplace du Métro E et les voies de covoiturage : « c’est zéro et ça accroit les bouchons ». De nouveau, il a appelé de ses vœux le bouclage du périphérique et le développement des parkings relais, que les écologistes veulent supprimer... avant de faire son mea culpa sur le périphérique Nord – une première ! Rien que pour cela, on est content de s’être levé ! Texte : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff

Kenji Kuratomi, consul général du Japon et Patrick Mazerot, président fondateur de L’Appart Fitness

Philippe Vives, directeur exécutif de Lyon Capitale et Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People

Nicole Chevassus, ancienne maire du 6ème, Tom Morin (Omnium) et Agnès Chevassus (Du Blé de l’Esperance)

Marc Fraysse, président de France Unie et Gérard Collomb, maire honoraire de Lyon

Le journaliste Daniel Dubois (Surf TV) et Olivier Attebi (Fiducial Média)

lyon people • février 2022 • 72 •

Christian Philip, co-président du Réseau international des Maisons des francophonies, Maitre Valérie Liquet et Maitre André Soulier

Alain Joutel (ABJ Oil and Gas), Henri Junique (Immo Lyon) et Jacques Faure (Champagne Drappier)

Evelyne Haguenauer et Maitre Denis Di Leonardo (Cabinet Fiscal DDL Avocat)

Bertrand Baradine, Agnès Vezirian (Lyon Capitale) et Guillaume Lamy, rédacteur en chef de Lyon Capitale

Armand Daoulatian (MACSF), Madeleine Yeremian et Raffi-Henri Krikorian (UGA Lyon Décines)

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RUBRIQUE CARNET MONDAIN

NAISSANCE 16/11/2021 – Hector chez Marie-Astrid Girerd et Axel Chabert

MARIAGE 15/01/2022 – Kiné et Jean-Pierre Gagneux

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière Madame Nicole Delsol, bellemère de Charles Millon ; Monsieur Jean-Louis Turquin ; Madame Brigitte Finet ; Madame Marie-Claude Fayard ; Madame Jacqueline Crozet, maman de Marie-Christine et Philippe ; Madame Carmen Pelaez, maman de Louis Pelaez, ancien président de Lyon Parc Auto ; « La Claudia(1) », figure de la nuit lyonnaise . Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

DISPARITION

BIENNALES DE LYON La Biennale de Lyon et ses partenaires publics, le Ministère de la Culture (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes…) annoncent l’arrivée de Gérard Debrinay à la Présidence de la Biennale, en remplacement de François Bordry qui a démissionné avec fracas de ses fonctions quand il a appris par la presse que les usines Fagor-Brandt, haut lieu des biennales allaient être reconverties en dépôt TCL par les Verts.

OLYMPIQUE LYONNAIS Gardien de but de la génération 2004, Mathieu Patouillet a signé ce jeudi un contrat stagiaire de 2 ans avec l’Olympique Lyonnais, soit jusqu’au 30 juin 2024. Photo © Damien LG

EURONEWS Changement en prévision à la tête d’Euronews. Selon Le Figaro, Guillaume Dubois (ex L’Express et ex LCI) devrait prochainement récupérer le poste de directeur général de la chaîne de télévision diffusée dans 160 pays et présidée par Michael Peters, et dont le siège est basé à la Confluence. Cette nomination interviendrait à la faveur du prochain changement d’actionnariat.

MARIOTT LYON Depuis le premier confinement en mars 2020, le directeur adjoint du Marriott n’avait pas remis les pieds à la cité internationale. Le redémarrage chaotique du secteur du tourisme d’affaires a précipité son départ à la retraite au Sénégal. Titulaire d’une licence de tourisme et d’une maîtrise d’anglais décrochés à l’université Lyon II, Laye Diop a démarré sa carrière au Pullman de la tour du Crédit Lyonnais avant de faire l’ouverture du Hilton en 1999 avec Olivier de Kermel passé sous giron du groupe Lavorel Hôtels en 2014. Il a fait ses adieux à ses collègues le 26 janvier.

AGENDA SALON SÉMINAIRES BUSINESS Créé par Yves Rioton, le salon du tourisme d’affaires et de l’évènementiel se tiendra les 17 et 18 mars 2022 dans l’espace réceptif du LOU Rugby au stade de Gerland. Save the Date ! lyon people • février 2022 • 74 •

JOCELYNE SEBBAN

Vatel perd son étoile Disparue à 76 ans, le 20 décembre dernier, Jocelyne Sebban restera à jamais associée à l’école hôtelière Vatel à qui elle consacra sa vie jusqu’à son dernier souffle. Texte : Morgan Couturier - Photo © DR

a vie est implacable sur le sujet : on sait ce que l’on perd, mais jamais ce que l’on gagne. Mais il y a-t-il vraiment à gagner dans le décès de Jocelyne Sebban, que la ville avait appris à reconnaître au premier coup d’œil, « ses tailleurs et ses beaux talons », illustrant depuis 1984, l’exigence qu’elle souhaitait imposer à l’hôtellerie. Et plus encore, dans les couloirs de son école, Vatel, qu’elle avait construite à Paris, trois ans plus tôt, avec son mari Alain Sebban. Déjà, à l’époque, la Lyonnaise avait remarqué quelques carences dans un milieu qu’elle découvrit rue de la Charité, à l’Hôtel de Verdun, propriété de sa belle-famille. « Elle était là pour nous former au savoirêtre », confie Delphine Cinquin, arrivée en 2008 à la tête de l’école et consciente que la mère lyonnaise a mis la barre très haute.

« C’ÉTAIT UN PEU NOTRE MAMAN À TOUS » « On a envie de faire mieux. Elle m’a appris énormément et jusqu’au bout, si j’avais besoin d’elle, je savais où la trouver », poursuit l’ancienne étudiante, passée comme beaucoup, entre les mains de Jocelyne Sebban. « Je l’ai rencontrée en 1992, lors de mon concours d’entrée à Vatel. Elle a regardé mon dossier et elle a souri. Elle m’a dit : ‘‘j’ai compris qui tu étais, on va s’occuper de toi’’. Jocelyne, c’était ça, elle faisait confiance à tous ses étudiants. Ce qui l’animait, c’était la réussite de ses étudiants. Elle transformait les défauts en qualités. Pour nous, c’était un peu notre maman. Sa fille, Karine Benzazon, aujourd’hui Directrice Générale de Vatel Lyon lui reprochait d’ailleurs, de passer plus de temps avec ses étudiants qu’avec elle », poursuit la directrice. Une sympathie légendaire, que Jocelyne Sebban ne manquait pas d’agrémenter d’une certaine discipline sur la tenue et la présentation. « On avait intérêt à être en uniforme. Elle avait même des rasoirs BIC jetables dans son tiroir pour les garçons mal rasés. Pour nous, ça a été l’école de la vie », conclut Delphine Cinquin. Là réside sûrement son principal héritage, qu’elle s’était amusée à commémorer, un mois avant sa mort, pour les 40 ans du groupe. L’occasion d’un dernier sourire, déjà éternel...

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LYON PEOPLE Février 2022

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