LYON PEOPLE Novembre 2022

Les 19 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°232 – Novembre 2022

PEOPLE AT HOME

DANS L’INTIMITÉ DU PEINTRE

« Ma vision est de pousser les murs et continuer notre développement » Marc-Antoine Ginon

Président GL events Sports

GÉRARD GASQUET BELLECOUR Les coulisses de

L’HÔTEL BAYARD

INTERVIEW EXCLUSIVE

MARC-ANTOINE

GINON

N°232 – Novembre 2022

L’Art de la Chambre

Le Matelas Apogée,

quintessence du savoir-faire Tréca Le matelas luxe Apogée est issu des traditions d’excellence transmises de génération en génération. Sa double suspension ensachée Air Spring® offre une parfaite indépendance de couchage. Son accueil morphologique point par point est renforcé par l’accueil enveloppant du Talalay. Il faut plus de 18h de travail à nos maîtres-artisans pour réaliser un matelas Apogée.

Les climatiques nobles qui composent l’Apogée sont issues d’une recherche méticuleuse pour vous offrir le meilleur : Alpaga Royal en hiver et Laine de Mérinos d’Arles en été. Pour rendre votre matelas Apogée unique, vous pouvez le faire broder de vos initiales. Intégralement de fabrication française, le matelas Apogée est garanti 25 ans.

La Collection Couture, le sur-mesure par Tréca

La collection Couture, c’est l’univers où l’on réalise tous vos rêves : des matelas aux finitions raffinées, capitonnés traditionnellement à la main, réalisés avec des matières nobles 100% naturelles aux garnissages généreux et où les ressorts sont ensachés en coton. Parce que chaque sommeil est unique et mérite le meilleur, nous ne laissons rien au hasard.

Collaboration TRECA X CHARLES TASSIN, l’inspiration du designer, la maîtrise de l’artisan

Charles Tassin imagine une série de têtes de lit librement inspirées des années 30 à 40 où courbes et contre courbes offrent une version de la chambre à son image : contemporaine, design, épurée. Il n’aura fallu que quelques ajustements pour aboutir aux versions finales, parfaites retranscriptions de l’imaginaire de l’architecte d’intérieur.

La chambre, c’est le lit. Le lit, c’est la chambre. C’est le sommeil, c’est l’amour, c’est la famille. J’aime le lit pour dormir et pour y rêver le plus longtemps possible.

Charles Tassin

Les Boutiques TRECA Boutique TRECA Lyon

Boutiques TRECA Paris

40 rue Tête d’Or, 69006 Lyon 04 37 45 10 10 lyon6@boutiques-treca-paris.com Prenez un rendez-vous exclusif dans notre boutique de Lyon ou en visioconférence

182 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris 103 avenue de la Bourdonnais, 75007 Paris 27 quai de la Tournelle, 75005 Paris 14 place des Victoires, 75002 Paris

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EDITO

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LES LYONNAIS PLÉBISCITENT LES TERRASSES Agacés par la méthode de concertation menée par les écologistes sur la place des terrasses dans l’espace public qu’ils jugeaient trop orientée, les restaurateurs ont finalement reçu le soutien des Lyonnais.

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uspense dans les salons de l’Hôtel de Ville, mi-octobre. À la clé, l’analyse de la consultation publique menée sur la place des terrasses dans la capitale des Gaules.

Toujours est-il que le verdict était attendu non sans inquiétude, les commerçants ayant longtemps pointé un questionnaire très orienté en défaveur de leurs terrasses. À la clé, 7 395 participants invités à se prononcer sur la prochaine réglementation à l’horizon 2023 « dans l’objectif de garantir une insertion harmonieuse et équilibrée » de ces terrasses, dixit la Ville de Lyon. Alors après plusieurs minutes d’attente, le résultat fit office de libération pour les commerçants. « Les Lyonnais ont en grande majorité, déclaré leur flamme aux terrasses » résume Geoffrey Clavel, ambassadeur du mouvement « J’aime ma terrasse » et président de la branche cafés et brasseries de l’UMIH 69.

UNE PREMIÈRE VICTOIRE POUR LES RESTAURATEURS Une belle victoire sur la Mairie et Grégory Doucet, lequel semblait déjà avoir rendu les armes à la veille de la fin de la concertation (prévue le 30 septembre dernier), le maire écolo ayant habilement tweeté « J’aime ma terrasse » sur sa page perso. « Une hypocrisie dans le jugement », pointait alors Martin, sur ce même réseau social. Qu’en sera-t-il pour la suite, alors que la mairie écologiste avait laissé poindre une fermeture anticipée, l’idée de tirer le rideau à 23h (au lieu de 1h actuellement, de mai à septembre, nldr) ayant été largement ressassée. Une décision que les commerçants appréhendaient, au regard des doléances de certains riverains mécontents, dont l’impact aurait pu être plus important.

Et donc motifs à de grands bouleversements. Force est de constater, sur les réseaux sociaux comme dans les résultats de cette concertation, que l’opinion des Lyonnais est tout autre.

Et surtout très défavorable à l’éphé(maire) Grégory Doucet qui n’a de cesse d’opposer les Lyonnais les uns aux autres.

Morgan Couturier Rédacteur en chef adjoint

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SOMMAIRE

Novembre

2022

10 12 14 16 24 38

LA VIE LYONNAISE LA VIE POLITIQUE LA VIE CULTURELLE LA VIE ÉCONOMIQUE LA VIE GASTRONOMIQUE

CAFÉ DES LYONNES

Vanessa Girardet

40 PEOPLE STORY

MARC-ANTOINE GINON

P.40

46 DOSSIER PATRIMOINE

L’HÔTEL BAYARD

54 PEOPLE AT HOME

LE PEINTRE GÉRARD GASQUET P.46

62 72 76 78

DOSSIER ÉPOQU’AUTO STYLE BEAUTÉ STYLE GASTRONOMIE STYLE AUTO

80 PEOPLE SPORT P.54

OL féminin — ARSENAL

LOU RUGBY — BORDEAUX

ASVEL — BOURG-EN-BRESSE

87 PEOPLE EVENTS

LES 19 ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER P.78 118 CARNET MONDAIN Lyonpeople.com n°232 - Novembre 2022

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Marc-Antoine Ginon par Jean-Luc Mège Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com Directeur de la rédaction Marc Engelhard Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Journaliste Eva Bourgin - eva@lyonpeople.com Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Chef de publicité Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Responsable du dévelopement TOP 500 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Doud Ont collaboré à ce numéro Jocelyne Vidal, Laurette, Sophie Guivarch, Christophe Magnette, Jacques Bruyas, Philippe Lecoq, Jean-Marc Requien, Jean-Marie Nauleau, Franck Girardet.

Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site www.lyonpeople.com Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier.

Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Lyon People est certifié par l’OJD 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

LA VIE LYONNAISE

LES MAGICIENS

dossier spécial

DE LA FÊTE DES LUMIÈRES Lyon People publiera dans son magazine de décembre un dossier spécial consacré aux acteurs de la Fête des Lumières qui a fait, pendant 20 ans, rayonner Lyon dans le monde entier. Le journaliste Philippe Lecoq dressera le portrait des principaux acteurs – d’hier et d’aujourd’hui – de cette filière d’excellence.

280 MILLIONS D’EUROS

Chers annonceurs, si vous souhaitez être présent dans ce numéro collector, contacter Sophia : sophia@lyonpeople.com

POUR LES PISTES CYCLABLES

Combien pour les métros en panne ?

Vous avez adoré SUR LE WEB DE LYON PEOPLE

Depuis six semaines, les pannes se succèdent dans le métro lyonnais, placé sous l’autorité exclusive des élus écologistes.

Courant octobre, ce sont 4 lignes qui sont restées bloquées pendant plusieurs heures, à plusieurs jours d’intervalle.

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’incompétence dans toute sa splendeur. Alors que les écologistes sont seuls à siéger au conseil d’administration du Sytral, les voilà confrontés au plafond de verre de leur capacité à gérer une grande collectivité en général et des organismes de transports public en particulier. Les choix budgétaires qu’ils ont actés en début de mandat et leur mono projet obsessionnel de pistes cyclables aboutissent logiquement à une impasse budgétaire. Les 280 millions d’euros injectés pour le vélo manquent cruellement à la réfection des chaussées, mais également à la maintenance des bus et métros. Ce n’est pas pourtant faute de les avoir alertés l’exécutif écolo, rappellent les élus de droite désormais rassemblés au sein du groupe « La métropole positive ». « Le chaos total suite à l’arrêt des Métros @grandlyon est hallucinant. Nous avions interpellé Bruno Bernard sur cette situation et... ils n’ont rien

fait. Ceux qui en sont les victimes ce sont les Grands Lyonnais. » déplore Philippe Cochet, maire de Caluire. D’autant que la majorité écologiste pratique l’omerta sur ces dysfonctionnements à répétition alors que les syndicats, eux aussi, tirent la sonnette d’alarme sur le manque criant de personnel pour gérer l’informatique des lignes de métro autonome ou non. Le recrutement de ces agents spécialisés n’est pas financé, ce qui explique, en partie, ce chaos généralisé. Des métros défaillants, des bouchons monstres, 1700 places de stationnement supprimées dans les parkings souterrains, c’est donc la triple peine pour les Lyonnais. À cela s’ajoutent le manque de chauffeurs et les travaux disséminés dans toute l’agglomération qui sont autant de freins supplémentaires au bon fonctionnement des transports en commun, censés être la priorité du mandat écolo. Quelle blague !

Comment s’offrir une part d’histoire de la Cour des Loges à petit prix > rubrique Patrimoine

Le don d’ubiquité de l’écologiste Fabienne Grebert devant la Justice > rubrique Politique

La start-up Tranquille Emile réussira-t-elle le pari du 100% Made in France ? > rubrique Business

LE DIFFUSEUR DU MOIS RESTO HALLES 102, cours Lafayette - 69003 Lyon

Textes : Marco Polisson– Photos DR

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Lola Gros, Damian Langman, Franck Gros, Nicolas Benouaden.

LA CHANDELEUR FAIT SON GRAND RETOUR AU SOFITEL L’une des soirées les plus prisées des people lyonnais s’apprête à faire un come-back remarqué dans les salons du Sofitel Bellecour. Elle nous manquait depuis 7 ans, et la voilà enfin de retour, sous l’impulsion de Vincent Galoche, le nouveau directeur du Sofitel, et de Marc Jean, patron de l’agence évènementielle Com 1 Conseil. Les deux hommes ont vu les choses en grand : 500 invités seront conviés dans les salons du palace lyonnais pour une soirée Crêpes et Champagne à volonté, le jeudi 2 février 2023, jour de la chandeleur. Cette résurrection s’inscrit dans la stratégie de reconquête décidée par Vincent Galoche et ses équipes qui se sont fixé pour mission de remettre le Sofitel au centre du village, notamment avec sa soirée la plus emblématique, popularisée pendant des décennies par les précédents directeurs Lucien Chapat, Eric Obeuf et Silvio Iacovino.

lyon people • novembre 2022 • 10 •

Le maire de Lyon Francisque Collomb en 1987 - Qui fera sauter la première crêpe 2023 ? Mystère…

Photo © Jean-Paul Vacher pour Lyon Figaro (Archives BML)

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LA VIE POLITIQUE Samedi en début d’après-midi. Dans la longue queue des voitures qui patientent pour accéder au Parking République, plus d’un tiers des véhicules proviennent des départements de la grande région : Isère, Savoie, Jura, Franche-Comté, Drôme et même Suisse.

béni pour les géants du commerce en ligne, comme le souligne Bertrand Guyot, si elle ne peut plus accéder au centre-ville de Lyon demain.

UNE PÉTITION EN LIGNE CONTRE CETTE MESURE

PARKINGS SOUTERRAINS Suppression de 1700 places

Dégoût, colère et incompréhension sont les sentiments ultra majoritaires après l’annonce, par la métropole écologiste, de la suppression de 1700 places de voitures au profit des deux roues dans les parkings souterrains.

Texte et photos © Marco Polisson

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es maladroites et mensongères dénégations de Fabien Bagnon, viceprésident de la Métropole, n’y auront rien fait. L’activation des trolls écolos et les contrefeux médiatiques de leurs zélés pigistes non plus : les internautes se sont emparés de la polémique « parkings souterrains » et la toile s’est rapidement enflammée au sujet de cette nouvelle aberration qui va impacter les habitants et les commerçants. À tête reposée, force est de constater que les réflexions de nos internautes ne sont pas dénuées de bon sens : « Ce n’est là encore pas l’écologie qui est en cause, qui est un vrai sujet.

Ce sont les actions ridicules de ces personnes qu’elles soient écologistes ou autre d’ailleurs, c’est l’extrémisme à la logique étroite qui est en cause. » commente Alex. « Supprimer les parkings, c’est plus de voitures dans les rues stationnées à la sauvage, sur les pistes cyclables ! Continuez à transformer nos villes de bobos en cauchemar city, les dark stores prennent le pouvoir. » poursuit Flo.

VENDREDI ET SAMEDI, CES PARKINGS ACCUEILLENT DES CONSOMMATEURS DE TOUTE LA RÉGION > Lien vers la pétition sur lyonpeople.com lyon people • novembre 2022 • 12 •

Début octobre, nous avons passé une bonne heure à l’entrée du parking République, et avons relevé, tels des pandores, les immatriculations des véhicules. Souvent de grosses cylindrées, et pour un tiers d’entre eux, immatriculés dans tous les départements de la région AURA (38, 26, 42, 01, 73) et même du Jura, de Franche Comté et de Suisse. Une clientèle à fort pouvoir d’achat qui irrigue les commerces de la Presqu’île chaque week-end. Du pain

Pierre Oliver, maire LR du 2ème arrondissement, qui avait été le premier à dénoncer cette nouvelle mesure punitive ne s’est pas contenté de la commenter.

Accompagné de trois de ses adjoints (AnneSophie Condemine, Jean-Sébastien Chaillet et Pauline Grosjean), il a mené une campagne de sensibilisation et d’information à destination des usagers de ce même parking République. Comme nous, il a eu la confirmation qu’ils arrivaient du département du Rhône mais aussi de toute la région, ni en train, ni en vélos, ni en pédalos, mais en auto. Comment feront-ils demain ? Alors que 1300 places de voitures vont être supprimées dans les parkings de la seule Presqu’ile, l’élu, dont l’arrondissement va être le plus impacté, a réaffirmé sa position : « Cette décision est un non-sens.

Notre objectif est d’envoyer un maximum de véhicules dans les souterrains pour libérer de la place en surface. Nos commerçants vont être les premières victimes du dogmatisme des écologistes et des lobbys cyclistes. » Le maire du 2ème ne compte pas s’en tenir à cette action symbolique : sa pétition en ligne a déjà recueilli 5000 signatures.

Pierre Oliver, maire Les Républicains du 2ème a mené une opération de sensibilisation auprès des usagers du parking République, samedi 8 octobre

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LA VIE CULTURELLE

FABRICE BONNOT va souffler les 10 bougies de Soupe en Scène

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ort d’une notoriété n’ayant jamais cessé d’exploser depuis sa création en 2012, Soupe en Scène s’apprête à célébrer ses 10 ans d’existence. Une date symbolique pour l’association « Envie d’un sourire » et son fondateur le chef Fabrice Bonnot, lequel réfléchit néanmoins à clore l’aventure. Le maître de cérémonie a d’ores et déjà concocté un menu savoureux, à l’intérieur duquel le public pourra déguster une ribambelle de concerts, et traverser les millésimes : des années 80 (avec Sloane, Sabine Paturel,

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Plastic Bertrand, Patsy, Philippe Castaldo) aux artistes émergents d’aujourd’hui (Léandre Lacroix, Jovan, Ambre Diosse), en passant par quelques artistes des années 90, tels que Fodel et sans doute Manau et sa tribu de Dana, sans oublier Hassen et son cheval Peyo. Le chef compte une fois encore sur l’attrait de ces concerts pour écouler ses fameuses soupes. Et donc récolter de nouveaux fonds au profit du Foyer NotreDame des Sans-Abri. « Chaque année, nous vendons environ 4000 litres de soupe », décrit

Fabrice Bonnot, ce dernier invitant au calcul mathématique, alors que le bol est vendu 3,50€ et le litre 12€. « Pour cette 10e édition, nous allons installer un compteur, pour afficher en direct la quantité de soupe vendue », continue le chef cuisinier.

Soupe en Scène Du jeudi 17 au samedi 19 novembre 2022 Place de la République - Lyon 2e. > Plus d’infos sur www.envied-dun-sourire.com

À LIVRES OUVERTS

“Gagner ce n’est pas normal” de Sydney Govou et Edward Jay Que voici un témoignage venu à point. En ces temps incertains où force ayatollahs interdisent les fan-zones sous quelques prétextes écologiques et fallacieux recours à des commandements suprêmes aux droits de l’Homme...

Sydney Govou l’enfant chéri des supporters de l’OL donne en ce présent livre sa conception de la «gagne», les défis qui attendent le monde footballistique : les Clubs-États et l’argent, les supporters, la gouvernance des clubs. Sous la plume aiguisée d’Edward Jay, journaliste à RMC, Sydney Govou se dévoile et se livre sans filtres ni interdits et l’ouvrage n’en est que plus passionnant

////////////////////////////////////// Texte : Jacques Bruyas - Photos DR

“Les voyages d’Oscar et Margaux” présentés par Sylvie Tellier La surprise du jour, Sylvie Tellier, sublime Miss Lyon, Miss France puis présidente du Comité Miss France et maintenant femme d’affaires aguerrie est aussi l’auteure d’une série d’ouvrages pour les enfants sous le titre générique des «Voyages d’Oscar et Margaux (prénoms de ses deux enfants) et en cette rubrique «livres» d’auteurs régionaux nous aurions eu mauvaise grâce de ne pas évoquer cette production littéraire de grande qualité et d’écriture comme de graphisme, de notre ambassadrice de charme par excellence.

Editions Caligram / 28pages par volume / 8,90 €

Éditions « Les Passionnés de bouquins» / 320 pages / 19,50 €

“2148, Futur antérieur” de Robin des Champs La science-fiction compte plutôt ses bons auteurs sur les doigts d’une main et le hasard veut ou fait qu’un de ceux-là est un régional de l’étape. Derrière le pseudonyme de Robin des Champs se cache un homme aguerri, qui ayant réussi sa vie professionnelle. Fait fi, en son imaginaire, de son confort contemporain pour nous entraîner en un futur incertain, chaotique et intuitivement annonciateur d’une dérive suicidaire de l’humanité. La science-fiction a cette indéniable qualité de nous perturber, de nous bousculer dans nos certitudes et de nous obliger à une constante remise en question. Ce livre foisonnant n’échappe pas à la règle et c’est tant mieux car le style est plaisant et l’imaginaire vraiment débridé. Éditions DoMiNo / 280 pages / 15 € lyon people • novembre 2022 • 14 •

“Omar Raddad, un combat pour la liberté” de Sylvie Noachovitch et Georges Fenech Ce livre est un coup de poing asséné en pleine face d’une justice qui a failli. Sylvie Noachovitch, avocate tenace de Omar Raddad, injustement accusé du meurtre de Madame Marchal témoigne en cet ouvrage de sa pugnacité et de sa rigueur et honnêteté intellectuelles prévalant à ce combat acharné qu’elle mène pour la réparation d’une des plus grandes erreurs judiciaires de cet entre deux siècles le XX et le XXI. Le juge Georges Fenech apporte à ce constat d’échec de l’appareil judiciaire un jugement impartial et implacable sur cette justice qu’il a pratiquée et dont il connaît forces comme faiblesses. Il aborde avec justesse, humanisme et démonte sans la moindre complaisance cet engrenage infernal qui se mit en place et qui allait implacablement broyer vif un innocent. Voltaire qui disait que «seuls les juges peuvent réparer les égarements de la justice» aurait été comblé à la lecture de cet ouvrage exceptionnel.

Editions du Rocher / 180 pages / 16,90 €

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LA VIE ÉCONOMIQUE

LIGHTAIR

célèbre ses vingt

ans !

Innover dans le milieu de l’enseigne et des habillages communicants, avec une appétence particulière – et singulière ! – pour le format XXL, en vingt ans, LightAir s’est fait à la fois, un nom et… une image.

Désormais sortis de l’adolescence, Julien et Jean-Baptiste Aguettant, ainsi que Laurent Tassard s’émancipent : ils ont décidé de grandir. Parce qu’à vingt ans, tous les rêves sont possibles…

Texte : Christophe Magnette - Photos © DR

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voir vingt ans en 2022 n’est pas forcément anxiogène. Bien au contraire, chez eux, “c’est la brigade du kiffe”. Entre agilité et prospective, entre technicité et innovation, mus par une politique RSE et de RH engagée, les deux frangins – Jean-Baptiste et Julien Aguettant – ainsi que Laurent Tassard, les trois dirigeants-associés de LightAir, l’assurent de concert : “Nous faisons tout, beaucoup mieux qu’il y a vingt ans.”

En atteste la dimension environnementale prise à bras le corps et matérialisée par des encres 100 % écologiques, une flotte de véhicules hybrides, un plan d’actions, appelé à œuvrer sur une réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise, ou encore, 1 000 m² de panneaux solaires… sur le futur bâtiment (livraison prévue fin 2023), qui signe le projet d’extension de LightAir, enclin à pousser les murs pour poursuivre sa marche en avant (bientôt donc, 2 500 m² au total). À cette première cerise sur le gâteau, une deuxième a succédé : la première croissance externe du trio d’associés, annoncée mi-octobre, autour du rachat de Fimel, maison iséroise fondée en 1949, reconnue comme acteur majeur dans la fabrication, de même que la pose d’enseignes traditionnelles et signalétiques.

Experts en enseignes numériques, JeanBaptiste, “l’agitateur”, Julien, “le visionnaire” et Laurent, “le producteur”, ajoutent ainsi, une deuxième corde (ultra complémentaire), à leur arc de compétences : l’expertise enseigne dite traditionnelle. De trente collaborateurs, les

lyon people • novembre 2022 • 16 •

voilà passés à quarante-sept, avec l’intégration de l’ensemble des salariés de Fimel. Surtout, en intégrant les deux savoirs, les trois dirigeants se félicitent “de proposer une offre tout intégrée, incluant la conception, fabrication et installation de tous types d’enseignes.”

PREMIÈRE CROISSANCE EXTERNE, AVEC LE RACHAT D’UN EXPERT EN ENSEIGNES DITES TRADITIONNELLES ET EXTENSION DE 1 000 M ² DES LOCAUX DE LENTILLY, PRÉVUE POUR FIN 2023 !

En capitalisant ainsi, sur un bureau d’études expert, un studio graphique, un parc machines compétitif, ainsi qu’un maillage d’installateurs renforcé sur le territoire, les activités complémentaires des deux PME permettent aujourd’hui, d’envisager une véritable synergie des métiers de l’enseignenumérique et traditionnelle, sans oublier la signalétique. Tablant sur un chiffre d’affaires de huit millions d’euros, LightAir — spécialisée depuis l’origine dans l’enseigne et la communication grand format — poursuit à dessein, sa volonté d’innover à travers des habillages communicants, soutenus par une offre transversale, unique sur le marché.

“Notre ADN demeure le grand-format, mais en élargissant notre champ des possibles, nous renforçons également notre légitimité auprès des grandes marques”, souligne Jean-Baptiste. Un florilège ? Maisons du Monde, Grand Frais, Würth, 123 Pare-Brise, Ekosport ; Bouygues, Icade, Vinci, DCB, Capelli, Promoval, s’agissant du secteur de l’immobilier, tout porte à croire qu’il fait bon vivre (et travailler), chez LightAir. Preuve en est, la certification Great place to Work pour optimiser l’environnement de travail et le bien-être des collaborateurs, en cours de réalisation au sein de la PME lyonnaise, bien décidée — par ailleurs —, à faire entendre sa voix, quant au règlement local de publicité (RLP) que la Métropole de Lyon tend à vouloir restreindre. Et c’est un doux euphémisme. À l’unisson, Jean-Baptiste et Julien Aguettant se confient : “Nous regrettons que l’écologie soit dissociée de l’économie, comme nous avons vivement regretté que la Métropole ait outre-passé ses droits, en oubliant [sic] que la gestion des bâches publicitaires n’entrait pas dans son champ de compétences, puisqu’elle est gérée par décret… En outre, nous sommes tellement fiers d’avoir reversé aux propriétaires, plus de huit millions d’euros pour la rénovation du patrimoine français que nous entendons bien faire valoir nos droits. Sans oublier, la perte potentielle de milliers d’emplois : la posture de la Métropole est déraisonnée. Et déraisonnable.”

Pas de quoi mettre à bas “la brigade du kiffe” : à vingt ans on rêve — en grand —, en grand format.

Contrairement aux apparences, elle ne mise pas tout sur le physique.

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LA VIE ÉCONOMIQUE

BANQUE RICHELIEU FRANCE

Edouard Madinier : « Notre rôle, c’est de continuer à valoriser et protéger la fortune de nos clients » En amont d’une conférence d’investissement rassemblant plusieurs dizaines de clients, Edouard Madinier, membre du directoire de Banque Richelieu France, évoque avec nous un contexte actuel fortement perturbé par les crises successives. Si l’activité économique s’en retrouve impactée, Banque Richelieu France, spécialisée dans la Gestion de Fortune continue néanmoins de grandir et de développer son réseau. Entretien.

Propos recueillis par Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

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ans votre invitation à votre conférence, vous parlez « d’environnement de marché très complexe », à quoi faites-vous référence ?

Aujourd’hui, nous avons un environnement géopolitique qui est compliqué, qui crée tout un tas de répercussions dans l’économie.

Il y a également eu le Covid, des plans de relance par les banques centrales qui ont dû injecter beaucoup d’argent. L’activité est certes repartie très fort, mais les reprises de production n’ont pas suivi. D’un côté, nous avions beaucoup de demandes et de l’autre, peu d’offres. Tout cela, a créé des tensions sur les prix, une inflation et une remontée des taux. Et quand les taux remontent, les valorisations baissent et dans une période où la croissance économique est mise à l’épreuve, le cocktail est détonnant. Les marchés vont se rééquilibrer sous un nouveau paradigme, mais plus cela prend du temps et plus cela sème le doute.

La Banque Richelieu est spécialisée dans la gestion de la fortune. Avec toutes ces lyon people • novembre 2022 • 18 •

crises, votre rôle n’a-t-il pas été renforcé ?

Notre rôle est important pour nos clients car nous avons, avec nos experts, une lecture des événements qui se fait en temps réel. Aujourd’hui, on essaye dans cet environnement nouveau, d’avoir une vision un peu plus long-termiste et d’anticiper au mieux l’évolution des marchés. On sait que l’on est rentré dans une période de hausse des taux assez pérenne, grâce à laquelle nous sommes à nouveau capables de proposer des produits à capital garanti ayant un rendement positif, ce que l’on ne pouvait plus faire depuis 11 ans. On entre dans une nouvelle phase de marché. Il y aura des opportunités. À l’inverse, peut-on craindre une certaine récession ?

Effectivement, on peut craindre que le chômage augmente et que la croissance baisse. Dans ce contexte, il va y avoir 6, 8 à 12 mois pendant lesquels il faudra être prudent, le temps que les entreprises s’adaptent. En revanche, nous ne sommes pas du tout comme en 2008 (avec la crise des

De gauche à droite : Vincent Boisbourdin, conseiller advisory Olivier Walter, conseiller produits structurés Alexandre Hezez, stratégiste Groupe Marie Guibert, Ingénieur Patrimonial Edouard Madinier, Membre du Directoire Eric Birotheau, Directeur de l’Ingénierie Patrimoniale Claire Luzinier, Directrice Communication Groupe Jacques-Aymon Lapluye, Membre du Directoire

subprimes, ndlr), les banques sont solides.

Psychologiquement, ce sera difficile car le contexte sera négatif. Pourtant il y aura des opportunités car le marché est en avance de phase. On ne verra que des mauvaises nouvelles, et pourtant, il faudra y aller. C’est là où nous rentrons en jeu. C’est à nous d’expliquer tout cet environnement.

« NOUS SOMMES CAPABLES

DE PROPOSER DES PRODUITS À CAPITAL GARANTI AVEC UN RENDEMENT POSITIF, CE QUE L’ON NE POUVAIT PLUS FAIRE DEPUIS 11 ANS » Cet environnement a-t-il remis en cause vos affinités avec les start-ups ?

Non ! On continue de « marcher très fort » avec les start-ups, en raison de notre proximité et de notre agilité. Ce que leurs fondateurs aiment chez nous, c’est notre réactivité et notre compréhension de leur environnement.

Notre force, c’est qu’on a un seul métier.

On ne se pose pas la question de savoir si

Olivier Walter, conseiller produits structurés, Alexandre Hezez, stratégiste Groupe, Marie Guibert, Ingénieur Patrimonial, Eric Birotheau, Directeur de l’Ingénierie Patrimoniale et Jacques-Aymon Lapluye, Membre du Directoire

on privilégie le corporate, le retail, etc…

En revanche, l’environnement des start-ups est assez compliqué. Il y a un peu moins de levées et de dynamique. Pour autant, tout va se réajuster et se remettre à niveau. Ça va repartir !

Quelles sont vos perspectives en matière de choix stratégiques pour réagir à ce contexte ?

La situation actuelle ne remet pas en cause notre développement. On ne va pas réduire la cadence. En revanche, nous nous devons d’être très proches de nos clients, de communiquer régulièrement afin de les conseiller au mieux sur le placement de leurs actifs. Il faut faire des choses raisonnables. On gère la fortune qu’ils ont créée sur le long terme Notre but, c’est de la valoriser et de la protéger.

Vous fêtez, cette année, vos 20 ans d’existence dans la capitale des Gaules.

Que représente cette date pour vous ?

Nous sommes très contents. Mais maintenant, il faut que les 20 prochaines années permettent au bureau lyonnais de devenir un acteur de premier rang. Nous devons continuer notre développement de manière plus forte.

Et recruter !

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19 • novembre 2022 • lyon people

lp

Le Capitaine Christophe Jardin, le Général Thierry Renard, Paul-Maurice Morel, Brice Chambard, le Général de corps d’armée Gilles Darricau, le Médecin Général Sylvain Ausset, le Colonel Mathieu Kessler, le Colonel Benoit Villeminoz

LA VIE ÉCONOMIQUE

OBIZ

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Partenaire de la Journée Nationale des Réservistes Du beau monde et du haut gradé pour inaugurer la terrasse d’OBIZ© sur les bords de Saône, à l’occasion de la Journées nationale des réservistes (JNR2022) placées sous le thème « Réservistes au cœur des territoires »

Brice Chambard (OBIZ) entouré de Laura Bigal (Vatel) et Hervé Bigal (Influactive)

Texte : Marc Engelhard - Photos © Saby Maviel

Le fromager affineur Christian Janier, M.O.F, Brice Chambard (OBIZ) et le Colonel de Gendarmerie Benoit Vinnemann

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Romain Chazottier, Camille Maitrugue, Florian Cointet, Anthony Mornand et Alexandre Thaveau, défi Solid’air (OBIZ)

Le Colonel de Gendarmerie Gilles Molinari, et Paul-Maurice Morel (C-Gastronomie), Lieutenant-Colonel de Réserve

a réserve sera un des enjeux majeurs de la Défense » a déclaré en préambule le Général Gilles Darricau, gouverneur militaire de Lyon, en reprenant les mots du Président de la République qui souhaite faire passer le nombre de réservistes de 30 000 à 50 000, soit un doublement des effectifs.

Cet effort a pour objectif de développer la cohésion nationale et de souder encore davantage la population et son armée. La sécurité est plus que jamais l’affaire de tous. À ce titre, OBIZ© est, depuis 2018, une entreprise partenaire de la défense nationale. Parmi ces civils, également Réservistes Citoyens ou Opérationnels, se trouve peut-être votre voisin de palier, votre notaire, votre plombier ou encore votre médecin. Mais aussi le fromager MOF Christian Janier, ou Paul-Maurice Morel, DG du groupe de brasseries Paul Bocuse. « Être réserviste c’est être deux fois citoyen. On y croise des personnes généreuses qui donnent de leur temps pour servir les autres » témoigne le Général Renard, « dont des personnes comme Brice Chambard, PDG du Groupe OBIZ© qui consacre une trentaine de journées par an à la Réserve Opérationnelle au profit de la Gendarmerie Nationale ».

Didier Lamaison (France TV) et sa fille Émilie Lamaison (Moabee)

lyon people • novembre 2022 • 20 •

Sébastien Meunier et Christian Lenel (C-Gastronomie)

Claire Ferreira, Geoffrey Duran et Léa Streicher (Hop)

Le Général Gilles Darricau, gouverneur militaire de Lyon, et Paul-Maurice Morel, DG des Restaurants et Brasseries Bocuse®)

Marc Engelhard (Lyon People), le fromager affineur Christian Janier, M.O.F et Paul-Maurice Morel (Restaurants et Brasseries Bocuse®)

Molly, Manon, Sophie, Lydie, Marie-Eve et Céline (Team Obiz)

A B C D E

F G

212g CO2/km

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LA VIE ÉCONOMIQUE Atteindre la barre des « 25 000 contrats annuels d’ici 5 ans ». Une ambition louable appuyée par la « formation interne ABITIBI » de 10 jeunes chaque année (ou adultes en reconversion), lesquels peuvent profiter d’un certain confort de travail et d’une mobilité urbaine facilitée par l’entreprise.

ABITIBI.FR, UN SERVICE WEB POUR PRENDRE RENDEZ-VOUS EN UN CLIC

ABITIBI

L’expert qui réchauffe l’ambiance de nos maisons Après avoir longuement construit sa réputation dans l’univers du chauffage, la société lentilloise s’est, depuis, fait un nom dans l’univers de la ventilation, de la plomberie et de la climatisation. 25 ans d’expertise au nom du confort des particuliers et des professionnels, qu’Abitibi renforce depuis peu, par l’activité « solaire photovoltaïque » et par une réactivité dans le dépannage et l’entretien de plus en plus importante.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

P

atron d’Abitibi, Stéphane Siffert d’origine suisse, doit l’avoir dans le sang, cette faculté à avancer à vive allure, à ne reculer devant rien, avec le succès pour seule conclusion. Un héritage familial que les fans d’automobile reconnaitront à son nom, Siffert. Celui de Joseph, illustre pilote Porsche dans les années 60. Et tant pis si le Lentillois s’estime mauvais pilote, sa rapidité tient à autre chose : l’efficacité de ses hommes (57 répartis sur Lentilly, Villefranche et Tarare) et leur capacité à répondre prestement aux attentes de ses clients. « Nous savons faire votre climatisation, votre ventilation, la plomberie, le chauffage et la petite électricité.

Pour 90% des problèmes de votre maison, nous avons la solution », expose-t-il, alors que l’installation de panneaux solaires va

lyon people • novembre 2022 • 22 •

compléter une offre déjà conséquente. Et ce, en dépit d’un marché où une concurrence parfois malhonnête trouble l’image de la profession. « Nous faisons moins cher, mieux et avec toutes les garanties », poursuit Stéphane Siffert, chiffres à l’appui.

Avec près de 500 installations par an et 12 000 contrats de maintenance assurés chaque année, Abitibi se démarque en effet par la réussite de ses travaux, accomplis aussi bien pour les particuliers que les professionnels. « On entretient près de 400 sites professionnels, dont Babolat, LDLC, Pia Gazil encore la Brasserie du Mont-Blanc à Chambéry », dévoile Stéphane Siffert. Reste qu’à l’instar du pilote éponyme, le fondateur aspire à passer la vitesse supérieure et doubler rapidement ses résultats. L’objectif ?

Reste qu’entre les séances de musculation construites pour le bien-être des salariés, les séances mensuelles d’ostéopathie et les parties de billard, Abitibi s’évertue avant tout à élargir son empreinte. Non pas carbone, que son directeur s’aventure à réduire (avec de nouveaux moyens de déplacement urbain), mais bien son poids, que son directeur souhaite plus important dans la région au travers de ses agences de proximité. À commencer par Lyon intramuros, où les 5000 clients déjà référencés ont motivé l’installation, « d’ici quelques mois » de nouveaux bureaux, dans le 5e arrondissement. Une nouvelle agence censée booster un peu plus encore la réactivité du service maintenance et entretien entre Rhône et Saône. Puis sous d’autres cieux (Annecy et Megève sont en réflexion). Une question de rapidité toujours, alors qu’Abitibi veut garantir un service sans sous-traitance.

Une manière aussi, de justifier le slogan de la maison, prête à « s’engager pour le futur et agir dans le présent », et ainsi emporter les métiers manuels sur des supports plus numériques. « Depuis 3 ans, nous dépannons beaucoup de nos clients grâce à notre hotline téléphonique composée d’hyper-techniciens. À partir de 2023, nous la déploierons sous format vidéo pour encore plus de performance. Également, nous avons créé le concept MyAbitibi : un contrat de maintenance proposé aux clients dès la fin du premier trimestre 2023, grâce auquel nous viendrons les dépanner en un coup de téléphone. Une fuite d’eau, un problème de chauffage ou de ventilation, le client pourra se rendre sur le site abitibi.fr et prendre rendezvous comme sur “Doctolib” », expose Stéphane Siffert. La machine est lancée. Alors comme le dirait un commentateur sportif bien connu de la F1 : « montez le volume, et rendez-vous au prochain dépannage » ! > Plus d’infos sur www.abitibi.fr

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LA VIE GASTRONOMIQUE

CARPE DIEM

La meilleure tête de veau de Lyon «

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À l’heure où le débat sur les retraites revient sur le bureau du gouvernement Macron, nous sommes passés à table avec le plus âgé des chefs lyonnais encore en activité.

ean-Luc Mélenchon veut me mettre en prison puisque je suis toujours au travail à 91 ans... mais je veux travailler comme Barrier jusqu’à 92 ans (trois étoiles à Tours, ndlr) », rigole Gérard Senelar, chef Toques Blanches du Carpe Diem dans le 6ème arrondissement de Lyon. Sa femme Annick (67 ans) confirme : « Chaque matin il prépare sa tête de veau... il est au taquet surtout quand il est sorti la veille ». Notre chef sur lequel le temps n’a pas de prise a bien essayé pendant deux ans de prendre sa retraite : « Je devenais fou à tel point que j’aurais pu tuer ma femme !... » Il faut dire qu’il a de qui tenir : « Mon père cuisinier tenait Le Bon Accueil à Moulins : j’ai donc commencé dès l’âge de douze treize ans à préparer la tête de veau et sa sauce ravigote qui est tout un art... Puis je suis venu à Lyon comme chef des Soucoupes Volantes à Bron. Je me levais très tôt pour être dès 5h du matin aux Halles des Cordeliers pour les bécasses mais Bocuse venait encore

plus tôt à 4h30. C’est d’ailleurs moi qui ai appris à Alain Chapel à les préparer... » Ce vétéran de la bonne bouffe ne pouvait imaginer même dans ses rêves les plus fous reprendre il y a vingt-deux ans ce qui s’appelait autrefois le Red Bar où il venait dès 7h du matin dans les années 19671970 en compagnie de Roger Chapel (le père d’Alain) après leurs courses aux Halles des Cordeliers. Paul Bocuse et Gérard Nandron venaient aussi, attirés par l’ambiance plutôt débridée. « Roger Chapel qui travaillait chez Vettard au Café Neuf m’a embarqué un jour à Vichy pour toucher un coup sûr aux courses... nous ne sommes revenus que quatre jours plus tard ! » rigole le chef le plus sobre de la capitale des Gaules.

Une sacrée époque dont il est le dernier survivant !

Outre la tête de veau, Gérard Sénelar excelle également dans la préparation des gibiers sur commande, ris de veau, rognons,

magret de canard aux airelles, gâteau de foie de volaille et foie de veau au vinaigre de framboise qui lui valent de nombreux aficionados qui adorent son restaurant de 35 couverts figé dans le temps avec ses panneaux peints de 1936 signés Brocq.

Son fils Alexandre qui l’assiste en cuisine prépare une remarquable poêlée d’escargots à déguster en toute simplicité. Avant de quitter sa table d’hôtes, le chef consent à nous livrer le secret de sa tête de veau : « Pour la préparer, je me sers chez Massot aux Halles de Lyon. Il est Champion du Monde et MOF ». Vous savez tout... CM Carpe Diem 56, rue Molière - Lyon 6 Tél. 04 72 75 91 54 Ouvert à midi : mardi, mercredi, jeudi, vendredi Le soir sur réservation pour groupes de 10-15 personnes.

Textes : Christian Mure et Morgan Couturier – Photos © DR

LA VERRIÈRE Les yeux aussi gros que le ventre

Chez Grégoire Laverrière et son chef Loic Vaginay, il est facile de déguster de bonnes bouteilles.

Le quartier des Brotteaux accueille un nouvel établissement, baptisé « La Verrière ». Une allusion à sa décoration, comme à son instigateur, Grégoire Laverriere, dont le concept fait la part belle à la gourmandise et à de nombreuses dégustations. Au 64 de la rue Ney, dans le 6e arrondissement, choisir n’est plus renoncer. Bien au contraire. Campé derrière l’un des 42 couverts de l’établissement (une fois la partie haute ouverte, ndlr), l’idée principale est même de se laisser porter par la gourmandise.

De goûter, de tester au pluriel une dizaine de plats singuliers. Car telle est la philosophie de cet établissement que la nuit ouvre à la délectation « d’une cuisine fine », préparée par Loïc Vaginay, ancien sommelier de Régis Marcon, reconverti en cuisinier avec un certain succès. MC La Verrière - 64, rue Ney - Lyon 6e - Tél. 06 60 20 12 84

lyon people • novembre 2022 • 24 •

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XXL Maison Lyon-Préfecture

Ouvertures :

3 Cours de la Liberté 69003 Lyon

Lundi 14:00 - 19:00

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Mardi au samedi 10:00 - 19:00

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LA VIE GASTRONOMIQUE

Les 150 ans

DU CAFÉ DES FÉDÉRATIONS On s’abime la vie à prendre n’importe quoi à la place du meilleur... Ce bouchon lyonnais au décor inimitable miraculeusement préservé par le temps a fêté ses 150 ans le 15 septembre 2022.

Texte : Christian Mure – Photos © Fabrice Schiff et DR

C

’est un « porte-bonheur » nous confie son ancien propriétaire Yves Rivoiron qui l’a tenu pendant vingt ans avant de le céder pour faire du bateau à Port Saint Louis et de la marche au Népal. Son nouveau propriétaire Jean-Luc Plasse et son associé Bruno Boutareaud résument ainsi leur véritable coup de foudre pour ce bouchon : « Cette convivialité, on ne vit ça qu’à Lyon »...

Je revois encore la trogne rubiconde du Père Chauvin illuminée par la bonne bouffe et le vin gouleyant qui avait marqué son époque dans ce Café des Fédérations avec ses machons du matin pour réconforter les maraichers du quai Saint Antoine en piste dès le lever du jour. Puis ses successeurs Raymond Fulchiron (trente ans), Yves Rivoiron (vingt ans) et maintenant Jean-Luc Plasse depuis cinq ans... et toujours le même formidable engouement des amateurs de lyonnaiseries de plus en plus nombreux à être lassés des décors standardisés ! Véritable fan de l’ile toujours ensoleillée de Djerba, l’infatigable Philippe Vorburger ne s’y est pas trompé en lui remettant, en 2019, le Prix Florent Dessus

au nom des Authentiques Bouchons Lyonnais regroupant 23 établissements plus vrais que nature.

LE PLATEAU DE COCHONNAILLES À PARTAGER ET LES SALADIERS LYONNAIS OU L’ASSORTIMENT D’ENTRÉES VOUS METTRONT TOUT DE SUITE DANS L’AMBIANCE. Les harengs pommes à l’huile, les lentilles affectueusement surnommées le Caviar de la Croix-Rousse, la salade lyonnaise, le saucisson chaud brioché sauce au vin ont leurs inconditionnels. Tout se partage ici : c’est l’esprit plein de convivialité de ce bouchon qui redonnerait le sourire à

L’équipage des Fédés Bruno Boutareaud, associé du Café des Fédérations

lyon people • novembre 2022 • 26 •

un Congrès d’Huissiers... Il n’est pas question de nouvelle cuisine aux portions congrues d’hôpitaux à prix exorbitants. Le foie de veau en persillade avec son gratin de macaronis fera votre bonheur... le tablier de sapeur, la quenelle de brochet sauce langoustines, l’andouillette Bobosse moutarde à l’ancienne, le ris de veau à la crème et aux morilles, le tablier de sapeur sont des plats réconfortants qui nous redonnent la joie de vivre en trinquant avec un verre de Morgon Les Charmes. Le gâteau de foie de volaille, le civet de joues de porc, le manteau de bœuf façon Tante Georgette, le saucisson chaud pistaché façon Gnafron en gratin complètent son festival de lyonnaiseries... Le saint Marcellin et la cervelle de canut s’imposent ensuite dans ce véritable musée vivant. La fameuse tarte aux pralines des Fédérations et le baba au rhum comme dans le temps concluront en beauté ce délicieux moment dans ce bouchon sur lequel le temps n’a pas de prise !

Café des Fédérations 8, 9, 10, rue Major Martin - Lyon 1er Tél. 04 78 28 26 00 Service jusqu’à 22h Fermé le dimanche

De g à d : Jean-Luc Plasse, Philippe Vorburger, vice-président Authentiques Bouchons Lyonnais, Marco Polisson, rédacteur en chef Lyon people et Christian Mure, éditeur du guide Lyon Gourmand

LES JOURS C R ÉA TION

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OUVERT LE 11 NOVEMBRE & DIMANCHE 20 NOVEMBRE

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LA VIE GASTRONOMIQUE

Vente aux enchères de grands crus

LES 500 DE PIERRE ORSI

Sous la férule de Me Cécile Conan, le chef Pierre Orsi se sépare de cinq cents bouteilles, parmi les plus prestigieuses de sa non moins, prestigieuse cave. “Une simple volonté de partager avec le plus grand nombre, la possibilité d’acquérir de très beaux millésimes”, précise le chef.

Partager et transmettre, le parfait équilibre d’un chef. Et d’un homme.

Texte : Christophe Magnette – Photo © Saby Maviel et DR

“

J

e tiens à rassurer tout le monde : il m’en reste encore un peu.” [Rires] C’est un chef en pleine forme, et un brin goguenard, qui annonce une vente exceptionnelle, le 1er décembre 2022, de cinq cents bouteilles d’exception, extraites de “sa” cave – désormais mythique – de la place Kléber.

Un florilège recensé, avec le concours de Patrick Desmurs, sommelier et directeur des achats de la Maison Orsi, “depuis trentedeux ans”, souligne fièrement le chef Orsi, qui aime à se souvenir de ceux qui, au fil du temps, ont contribué à constituer une cave exceptionnelle de neuf-mille bouteilles (!), “Olivier Mesureur et Alexandre Gonzalez (installés désormais dans leur cave respective), de même que Sacha Tilhet-Coartet, toujours en poste, à l’heure actuelle.” Considérée par beaucoup, comme la plus belle cave de Lyon, voilà l’antre de Pierre Orsi qui se déleste donc, de quelques centaines de flacons — “essentiellement des Bourgogne et Côte du Rhône”, précise Patrick Desmurs —, selon le

bon vouloir de Pierre et Geneviève Orsi, tous deux enclins à permettre “à des amateurs ou à des connaisseurs de profiter de millésimes de premiers choix.” Après une collection de bronzes (uniques au monde…), en 2014, de l’orfèvrerie (au printemps dernier), c’est donc de vins dont ce grand collectionneur aspire à se séparer, en partie. Sans regret, comme toujours, pour un homme passionné qui se plaît à tourner des pages, définitivement. Reste que nous ne parlons là, que “des dérivatifs” d’un chef emblématique (place Kléber, depuis 1975 pour mémoire), qui conserve pour la cuisine, une passion inextinguible. Car, n’en déplaise aux rumeurs, le chef Pierre Orsi confirme, le sourire aux lèvres — encore une fois ! —, “qu’il entend, éventuellement, se séparer d’objets, mais pas du reste…” Fidèle au poste, qu’il s’agisse du restaurant gastronomique ou du Cazenove, le chef Pierre Orsi entend donc, poursuivre à collectionner les années, col tricolore autour du cou. Une sentence qui vaut pour aujourd’hui. Et pour demain.

Vente jeudi 1er décembre à 14h30 Hôtel des ventes d’Ainay Conan Belleville Toutes les bouteilles sont visibles en ligne sur le site de l’Etude La vente est retransmise en live sur interencheres et sur Drouot Live. lyon people • novembre 2022 • 28 •

TOP 5 DE LA VENTE À NE PAS RATER !

Romanée-Conti & Montrachet D.R.C (millésime 2015) “Des vins mythiques !”

Musigny Grand Cru du domaine Tawse (millésime 2018) “Un grand cru exceptionnel, par un vinificateur bourguignon, non moins exceptionnel : Pascal Marchand.”

Dom Pérignon Mathusalem (millésime 1995) “Un contenant exceptionnel !”

Château Gilette - Crème de Tête (millésime 1953 ; 1955) “L’antiquaire du Sauternes !”

Côte-Rôtie Côte Brune du domaine Jamet (millésime 2010 ; 2013 ; 2014 et 2018) “Le plus grand ! Un formidable technicien en termes de vinification, dans le plus pur respect des terroirs.”

Coup de cœur Meursault – domaine Les Gouttes d’Or d’Auvenay (millésime 2011) “Un vin élevé en biodynamie par une personnalité bourguignonne : Mme Lalou Bize-Leroy !”

NOUVELLE COLLECTION NOËL Le réveillon se pare de rouge et de vert et se réchauffe avec tendresse pour évoquer ce désir de grandes tablées, de soirées prolongées entre amis ou en famille.

Un décor chaleureux où s’émeut l’esprit de Noël.

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LA VIE GASTRONOMIQUE

LE PLAT CANAILLE Les coulisses d’un restaurant confidentiel

Ouvert au printemps dernier, Le Plat Canaille bénéficie d’un excellent bouche à oreilles au fil des dégustations de sa cuisine de marché. Mais s’y attabler reste un privilège qui se mérite…

BAPTISTE PIGNOL

Nouveau capitaine de la Brasserie des Confluences Bercée depuis 8 ans par les équipes de Jean-Paul Pignol et de Guy Lassausaie, la Brasserie des Confluences respire désormais au rythme des recettes concoctées par Baptiste Pignol.

C

’est sûrement le plus grand paradoxe du lieu. Le Musée des Confluences trône le long de l’A7, sans que l’on puisse manquer ses formes singulières, quand la Brasserie adjacente, pâtit encore d’un manque de visibilité. Et pourtant, admirer l’établissement niché en bordure d’un bassin illuminé, a de quoi attirer. Et mettre en appétit. Voilà toute la mission de Baptiste Pignol, épaulé du chef Matyas Feillens, promu maître à bord de ce navire d’une centaine de couverts. « J’avais envie de me challenger.

C’est ce qui me fait vivre. C’est une prise de risque, mais aujourd’hui on est maître de nous-même. On fait un peu plus ce que l’on veut », évoque le jeune cuisinier de 26 ans, en référence à ces huit années passées en collaboration avec Guy Lassausaie, ce dernier signant les cartes, quand la team Pignol gérait le service. Accaparé par ses établissements, notamment le restaurant Bulle sur Fourvière, qui affiche complet jusqu’en janvier 2023, le Meilleur Ouvrier de France a donc passé la main.

DES PRODUITS DE SAISON ET LES MENUS CHANGÉS TOUS LES TROIS MOIS

Place donc à Baptiste Pignol et ses indémodables casquettes, dont le parcours dans divers restaurants étoilés (Ritz Paris avec Nicolas Sale, puis New York avec Daniel Boulud notamment) laisse présager d’une certaine continuité dans la qualité des mets. « On veut rester dans ce côté brasserie haut de gamme », affirme-t-il, coupant court aux idées d’une cuisine de l’événementiel. Et pour cause, le gastronome a envie de s’amuser, de profiter du cadre et de son atmosphère particulière pour proposer des mets gourmands et accessibles (à midi, le menu entrée, plat + dessert est vendu 29e). En attendant de cuisiner de la truffe blanche pour les fêtes, Baptiste Pignol espère donc performer et décupler l’attractivité de ce site ô combien séduisant, tout en stimulant l’activité de la maison familiale, désormais déchargée de la lourde concession d’Eurexpo*. « On va créer des recettes que l’on peut décliner du côté de l’événementiel. Il y a une complémentarité faisable. Le restaurant est incroyable, mais aussi un vrai lieu d’expérimentation », conclut le cuisinier Baptiste Pignol.

Brasserie des Confluences 86, quai Perrache - Lyon 2e Tél. 04 72 41 12 34 * La société C-Gastronomie va succéder à la Maison Pignol

lyon people • novembre 2022 • 30 •

Textes : Morgan Couturier – Photos © DR

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Ouvert depuis le 25 avril 2022, ce restaurant d’une trentaine de couverts a donc trouvé sa place. Et conquis les estomacs voisins. « C’est très bon, mais il faut vite réserver », décrivent ainsi certains habitués, chanceux de trouver une place devenue de plus en plus chère. Tout l’inverse des prix proposés par le chef maison, Paulo Simao dont les recettes viennent réveiller le parfum des… plats canailles. Une cuisine traditionnelle, populaire, mais surtout gourmande, que l’ancien confrère du chef Laurent Bouvier a su remettre au goût du jour avec succès au point d’afficher complet tous les midis.

De fait, à côté de la terrine de foie gras pistachée, best-seller de la maison, il est aisé de succomber à cette cuisine simple. Mais plaisante. Au menu de notre dégustation, une terrine de lapin aux noisettes et une tarte fine aux écrevisses, avant que nos estomacs ne trépassent de symbiose devant de délicieuses ravioles au Saint-Marcellin.

Enfin, puisque le cœur a ses raisons, que la raison ignore, difficile d’échapper aux desserts du Plat Canaille. Soit l’assurance de fondre devant son moelleux au chocolat et de donner envie de revenir.

Le Plat Canaille 28, quai Arloing - Lyon 9e Tél. 04 78 83 71 28 Formule entrée + plat ou plat + dessert : 18,90€ Formule entrée + plat + dessert : 23,90€

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MEGÈVE PEOPLE

Luc Reversade (Créateur de la Folie Douce), Brigitte et Franck Honegger en compagnie de Maroun Chedid le célèbre restaurateur Libanais

Alexis-Olivier Sbriglio avec le chocolatier Sébastien Bouillet

Philippe et Christelle Racot gagnants des meilleures bugnes dans le concours des familles.

TOQUICIMES 2022 Megève,

capitale de la gourmandise

Christophe Marguin (Président des Toques Blanches Lyonnaises) et Président du concours du meilleure pâté-croûte des montagnes, gagné par Léo Pfauwadel (Flocon de sel) et présenté par Alexis-Olivier Sbriglio

Placée sous le parrainage du chocolatier Pierre Hermé, l’édition 2022 de Toquicimes aura bercé pendant quatre jours la station de Megève, au rythme de ses préparations sucrées. Sans oublier ses concours, toujours très engagés.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

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e sujet fut propice au débat tant il devient complexe d’échapper à cette tendance. La cuisine, autant que la pâtisserie, se goûtent de plus en plus avec les yeux. À la télévision, sur les réseaux sociaux, mais aussi et surtout, à Megève, terre pendant quatre jours, de son succulent festival de la cuisine de montagne Toquicimes. Et si d’ordinaire, arpenter les allées des Halles de l’événement est déjà un défi sur soi-même pour ne pas succomber à la tentation de goûter à toutes les préparations, le millésime 2022 fut lyon people • novembre 2022 • 32 •

autrement plus coriace. La faute à une 5e édition tournée autour des plaisirs sucrés, des pâtisseries de montagne, mais surtout du chocolat, ce délice sublimé par Pierre Hermé, élu parrain de ce cru exceptionnel.

Vanté pour ses vertus et sa capacité à mettre de bonne humeur, ce même chocolat aura ainsi respecté ses engagements, à savoir exalter un festival gourmand par nature, où les différents concours surent apporter une touche d’indécision. Tout le contraire de Léo Pfauwadel du Flocon de sel, officiellement

qualifié pour les demi-finales du championnat du monde de pâté croûte au bénéfice de sa réalisation. Autre certitude, le lancement du projet « ZEE Auberge », un centre de formation saisonnier dédiée aux métiers de l’hôtellerie-restauration par la ville de Megève et Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy. Un établissement livré en 2025, sur les terres des locaux de la Fondation Morand Allard. Une manière de prolonger les plaisirs en toute saison et de prouver que la gourmandise, est le plus joli des défauts.

Les gagnants de la meilleure fondue de Megève avec en première place : Nadine Vincent, chef du Flocons Village

Les gagnants du concours Trophée Chartreuse

LES RÉSULTATS DES CONCOURS : Concours du trophée Chartreuse 1ère place : Victor Topart 2ème place : Cameron Gresswell 3ème place : Thomas Rotivel Concours de la tarte chocolat-Chartreuse 1ère place : Tess Evans-Mialet 2ème place : Bernard Meur 3ème place : Xavier Dadaux Concours des familles de fabrication de bugnes 1ère place : Phillipe Racot 2ème place : Véronique Charvolin 3ème place : Côme Cressier Concours de la Meilleure Fondue de Megève 1ère place : Flocons Village et sa chef Nadine Vincent 2ème place : La Petite Fontaine 3ème place : Le Refuge Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy, Pierre Hermé, parrain Toquicimes 2022, Mercotte, Olivier Couvin, chef MOF 2015 (Restaurant Paul Bocuse)

Concours du meilleur pâté croûte des montagnes Vainqueur : Léo Pfauwadel (Flocon de Sel) Pierre Hermé, devant les tartes au chocolat-chartreuse

Gaspard Marguin (Le Président) et Baptiste Pignol (Maison Pignol)

Philippe Bernachon qui a préparé une mousse au chocolat avec des gants de boxe

Guillaume Gomez (Ambassadeur pour la Gastronomie)

Photo officielle - Inauguration de Toquicimes 2022

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33 • novembre 2022 • lyon people

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MEGÈVE PEOPLE

TOQUICIMES 2022

LES APPRENTIS DU CAMPUS DE GROISY, une partition de maître

Rompus à l’exercice du festival Toquicimes depuis sa création en 2017, les équipes du Campus de Groisy ont à nouveau dévoilé tout l’étendue de leurs talents.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

I Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, Grégory Jouanneau, Francesca Marrazzo et Christian Poncet, formateurs pâtisserie et chocolaterie (Campus de Groisy)

Jean-Philippe Tavernier, formateur pâtisserie (Campus de Groisy)

lyon people • novembre 2022 • 34 •

ls ont ainsi excellé aussi bien dans la gestion de la préparation et du service pour toute la partie réceptif (près de 3000 repas) mais aussi dans la démonstration des professions des métiers de bouche et artisanat à la Française. De l’ombre à la lumière, il n’y a parfois qu’un pas, que les apprentis du Campus de Groisy méritent de franchir. Car si Toquicimes exhausse les chefs émérites et les talents des concurrents, les héros du festival sont souvent à retrouver du côté du centre de formation piloté par le président et la directrice de l’établissement, Arnaud Gobled et Magali Ceste. Ce sont plus de 200 apprenants qui se sont lancés au four et au moulin, dans une démonstration de leurs métiers et de la rigueur de leur formation. Une aubaine

pour ces derniers, exposés pendant quatre jours aux attentes pointilleuses d’un public averti. Une belle prouesse pour ces jeunes serveurs, barmans, boulangers, pâtissiers, chocolatiers, cuisiniers et autres bouchers, charcutiers-traiteurs, sans oublier les pharmaciens et les fleuristes, pour qui les halles de Toquicimes ont vocation à devenir le point de départ d’une riche carrière. La consécration de leurs passions au service du dépassement de soi, et couronné de succès, à l’image de deux de leurs formateurs, Francesca Marazzoti et Jean-Philippe Tavernier, engagés sur deux épreuves de ce cru 2022 aux côtés de grandes étoiles de la gastronomie.

Les chocolatiers du Campus Les barmans

Pierre Hermé et Jean-Philippe Tavernier, formateur pâtisserie

Les serveurs du Campus

Inauguration officielle de l’édition 2022 Alexis-Olivier Sbriglio (Animateur Toquicimes), Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy, Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, René Meilleur (La bouitte), Mercotte, Pierre Hermé, parrain des Toquicimes 2022, Marc Veyrat, Guillaume Gomez, ambassadeur pour la gastronomie française, Emmnuel Renaut (Flocons de Sel) et Vincent Guerlais, pâtissier-chocolatier

Christian Poncet (Formateur chocolatier et glacerie)

Pierre Goux, apprenti cuisinier au restaurant Paul Bocuse, finaliste meilleur ouvrier de France, le chef Maroun Chedid (restaurant Rytage à Beyrouth) et le chef M.O.F Olivier Couvin (restaurant Paul Bocuse)

Les boulangers qui ont fabriqué sur place tous les jours

Marc Veyrat et un apprenti du Campus de Groisy

Les apprentis en pharmacie La formation boucherie du Campus

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Une apprentie en fleuristerie

Francesca, formatrice Campus de Groisy, accompagnée de 4 apprentis

35 • novembre 2022 • lyon people

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MEGÈVE PEOPLE

CAMPUS DE GROISY

Inauguration de l’espace Olivier Couvin

Olivier Couvin, Vincent Le Roux (restaurant Paul Bocuse) et Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy

Partie prenante du Campus de Groisy, le tout nouvel espace Olivier Couvin a été inauguré le 18 octobre dernier. Alliant innovation et performance, le site, développé sur 500 m2, a vocation à optimiser la formation des jeunes apprenants.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Gilles Reinhardt, M.O.F (restaurant Paul Bocuse), Arnaud Gobled président Campus de Groisy, Olivier Couvin, M.O.F (restaurant Paul Bocuse), et François Houpert (ENODIS)

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Khangai Taivan, le chef Olivier Couvin, M.O.F (restaurant Paul Bocuse), Daniel Losserand, grand maître de la confrérie des Chevaliers du Bon Pain des pays de Savoie et Philippe Piquet, formateur Campus de Groisy

Grégory Jouanneau, formateur pâtisserie Campus de Groisy et le chef Olivier Couvin

Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy et Olivier Couvin

omme pour tout plat qui se respecte, il fallait soigner la touche finale, trouver le dernier ingrédient à une recette onctueuse. Sur le Campus de Groisy, celui-ci est donc venu de l’inauguration de l’espace Olivier Couvin, un laboratoire d’excellence dont le seul nom suffit à décrire la qualité du site. En nommant ce dernier du nom du MOF, chef dans les cuisines du restaurant Paul Bocuse, le Campus de Groisy se laisse ainsi porter à l’idée d’un futur étoilé. De quoi justifier la nomination du site en tant que centre d’excellence, par le président la Région AURA, Laurent Wauquiez, en février dernier. La crème de la crème a vocation à envahir cet espace pédagogique. Aux élèves d’y ajouter un brin de gourmandise. Pour que la recette soit un succès !

lyon people • novembre 2022 • 36 •

Odile Mattei, Olivier Couvin et Elise Veyrat (Le Hameau de mon Père)

Jean-Luc Botti, M.O.F (Campus de Groisy), Marie-Odile Fondeur (Fondation Olivier Ginon), Catherine Botti (MOF Primeur) et Claire Chambon (Marché de Gros Lyon Corbas)

Florence Segransan (CAPI), le chef Olivier Couvin (restaurant Paul Bocuse), et son épouse, Aline (Bellecour Vision Clinique) et Yanick Fressenon (Maison Fressenon)

Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy, Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève ; Nicolas Rubin, maire de Chatel ; Magali Ceste (Campus de Groisy), Martial Saddier, président du Département de la Haute-Savoie et Stéphanie Pernod, première vice-présidente de la Région AuvergneRhône-Alpes, déléguée à l’Economie

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CAFÉ DES LYONNES

VANESSA GIRARDET

« La base, c’est d’oser et d’avoir confiance en soi » Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, nous propose de découvrir une Lyonnaise au parcours remarquable, invitée du « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, entretien avec la pétillante Vanessa Girardet, associée au Cabinet Deloitte.

Engagée à de multiples niveaux, elle nous parle de sa progression de carrière comme commissaire aux comptes et spécialiste de l’audit, mais aussi de son investissement pour la mixité en entreprise et les réseaux féminins, comme des nombreuses initiatives qu’elle a lancées pour encourager les femmes à prendre toute leur place en entreprise, et dans le top management.

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli - Photos © DR

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ?

VG : La réponse est oui. Etre une femme engagée, c’est s’impliquer au quotidien dans des actions, justement sur le sujet de la mixité et de la parité. Je suis très engagée sur ce sujet depuis une bonne dizaine d’années, par différentes actions. Au sein de Deloitte, en interne, j’ai un rôle dans l’embarquement des équipes, de mes femmes managers, pour essayer de les faire grandir, et augmenter leur pouvoir de leadership féminin en interne. Et puis au niveau des réseaux en externe, j’ai créé un club, au sein de Deloitte, qui s’appelle « Women and leadership » qui s’adresse aux femmes dirigeantes ou cadreslyon people • novembre 2022 • 38 •

dirigeantes de la région. On se réunit quatre fois par an sur des thématiques particulières qui ont toutes attrait au management et au leadership. C’est exclusivement réservé aux femmes.

Quel est votre moteur ? Pourquoi avoir voulu vous impliquer dans ce sujet en particulier ?

Peut-être parce qu’au sein de Deloitte et nos métiers en général, les femmes sont assez peu présentes dans le monde de la finance. Plus on monte dans les structures, plus le pourcentage de femmes se raréfie.

Si on est moyenne 50% de femmes dans une structure, arrivé au stade de manageur,

nous ne sommes plus que 30 %, et au niveau associé, on est à peine 20 %. Si l’on prend juste la profession de commissaire au compte, au niveau national, il n’y a que 20 % de femmes diplômées. J’ai eu vraiment envie de m’engager sur ce sujet, car, au quotidien, on est parfois confrontées à certaines situations qui ne sont pas forcément évidentes, et si nous étions plus équilibrés, ce serait plus facile.

Pensez-vous que les femmes manquent de quelque chose pour réussir dans le débat public ?

Non, je pense qu’il ne leur manque rien du tout. En revanche, il faut avoir confiance

en soi, et être convaincue de l’importance de cet équilibre dans notre société, que ce soit au niveau économique, social, politique.

Un homme et une femme ont des modes de comportement différents et on a besoin en fait de cet équilibre, de cette richesse, pour faire grandir nos entreprises, nos associations… Des études ont prouvé que les entreprises qui ont une mixité, une diversité, sont plus performantes économiquement.

très inspirant en la personne de ma prof de compta, une femme passionnée par ce métier de commissaire au compte. Avant d’être diplômée commissaire au compte, il faut 3 ans de stage, avec des rapports, à la compagnie des commissaires au compte, un mémoire etc… Il faut être persévérant.

Ma devise et celle que j’insuffle à mes équipes, c’est « chacun est maître de son destin ». Pour rentrer dans un cabinet d’audit, ce n’est pas plus difficile pour une femme.

En revanche pour passer associée, c’est un long parcours, qui nécessite beaucoup de travail, malheureusement à une période de la vie où cela se télescope avec la période des grossesses. Donc ce n’est pas toujours simple. On arrive à concilier les choses, mais il faut être persévérant et avoir confiance en soi.

Quels sont les ressorts qui font que les femmes sont moins nombreuses dans certaines professions ?

Je pense que cela se joue très tôt, dès l’enfance, par l’éducation. Il y a aussi des métiers qui attirent plus les femmes, mais c’est aussi normal dans la mesure où nous sommes différents et nous avons des modes de comportement différents.

Vous êtes présente également dans le réseau IWF – International Women Forum.

Il y a trois ans, nous avons voulu créer l’antenne régionale de ce réseau de 7 000 femmes dans le monde, avec une cinquantaine de membres actives : être une femme influente, dans son secteur et revendiquer cette nécessité d’aller vers plus de mixité. Dans le cadre de ce réseau, j’ai présenté les résultats d’une étude sur les indicateurs clés de la parité en France, dans différents secteurs, ou types de structures. D’ailleurs sur la question des quotas, j’étais contre au départ, et j’ai évolué de manière totale, avec l’exemple de la Loi Coppé-Zimmerman, car j’ai pu mesurer les résultats. On en tire que du bien. Cela a relevé le niveau des Conseils d’administration de manière fulgurante. On a, par exemple, mis en place des formations pour les femmes au rôle d’administrateur, et ce rôle a été complètement professionnalisé, grâce à cette loi sur les quotas. Et cela a permis d’avoir un équilibre au sein des conseils d’administration, dans les prises de décisions, et en tant que commissaire au compte, j’en ai vraiment mesuré les effets.

Les femmes apportent-elles quelque chose de particulier au débat public ?

Oui, parce qu’on a une vision différente, on a des sensibilités différentes, et que l’on a besoin de se challenger avec ces visions différentes. Et j’espère que la loi Rixain qui a été votée en décembre 2021 sur les Comex/ Codir, va apporter au niveau des directions opérationnelles cet effet d’équilibre et de performance.

« LE SECRET, C’EST L’ORGANISATION, MÊME SI LES JOURNÉES NE FONT QUE 24 HEURES » Comment devient-on commissaire au compte ? Avez-vous été aidée, ou influencée ?

Petite, j’ai toujours été très attirée par tout ce qui est math, logique, mais c’est vraiment la vie qui a fait que je me suis retrouvée là. À la base c’est bac+5. J’ai fait une école de commerce où j’ai eu un modèle

LES RENCONTRES DES LYONNES Les Rencontres des Lyonnes, organisées à l’InterContinental, ont eu le plaisir de recevoir Kathie Werquin, nouvelle directrice régionale de la Banque de France, venue témoigner de son engagement pour l’égalité femme-homme. Au programme : des mini-ateliers en petits groupes pour favoriser la cohésion, avec des intervenants ultra engagés sur les questions d’art oratoire, de pitch créatif et de gestion du stress, une intervention remarquable de la nouvelle directrice régionale de la Banque de France sur les conditions de l’engagement des femmes, et un moment de mise en réseau pour mettre en pratique les recettes et les conseils. > Plus d’infos : www.lequipedeslyonnes.fr

Vous avez 3 enfants et une carrière très pointue. Vous arrivez à tout concilier ?

Il y a quelque chose sur lequel j’ai beaucoup évoluer, c’est le fait de parler de sa sphère personnelle. Avant, j’étais très « boulot, boulot, boulot », et je parlais très peu de moi, de mes enfants, de problèmes auxquels je suis confrontée comme tout le monde. À force d’échanges, on m’a fait observer qu’en tant que “role-model”, si on veut que les femmes soient aspirées pour monter dans le management, il faut montrer qu’il n’y a pas de « super woman ». Donc maintenant je n’hésite pas à dire que j’ai une réunion importante à l’école, ou un rdv médical, et tant pis si cela pose un problème à quelqu’un. Le secret, c’est l’organisation, même si les journées ne font que 24 heures.

Ma force, c’est d’arriver à compartimenter mes différentes parties de journée : quand je suis avec mes enfants, je ne suis qu’avec eux, au travail, je suis au travail, le soir quand je rentre chez moi, je coupe totalement…

Quels conseils donneriez-vous aux femmes ?

La base, c’est d’oser et d’avoir confiance en soi. Il n’y a que vous qui avez les rênes pour y arriver. Il n’y a pas de freins ou de plafond de verre aujourd’hui dans nos structures. Bien sûr que tout n’est pas facile, mais c’est possible.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans la société ?

Pourquoi pas se dire qu’on instaurerait dans le débat public, un quota minimum de femmes, comme un outil pour faire progresser et arriver plus rapidement à la parité, et à une prise de décision plus équilibrée dans nos sociétés. > Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes » •

39 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE STORY

« Ma vision est de pousser les murs et continuer notre développement »

MARC-ANTOINE

GINON

Propos recueillis par Morgan Couturier et Marco Polisson - Photo © Jean-Luc Mège

lyon people • novembre 2022 • 40 •

EXCLUSIF. Le Matmut Stadium de Gerland poursuit sa mue à très grande vitesse. Après le complexe immobilier Les Jardins du LOU, the Ruck Hôtel sort à son tour de terre.

Visite guidée de cet établissement quatre étoiles de 134 chambres avec Marc-Antoine Ginon, 32 ans, président de GL Events Sports.

Lyon People : Votre visage est bien connu des partenaires et des supporters du LOU Rugby. Le rugby est-il une passion de toujours ?

Marc-Antoine Ginon : À la base, j’étais très foot, que j’ai pas mal pratiqué avec des amis ou au club de Sainte-Foy-Lès-Lyon. Depuis l’investissement du groupe GL Events dans le LOU Rugby il y a 15 ans, je me suis découvert une vraie passion pour le ballon ovale. C’est un sport à la fois simple et sain.

Il y a une très bonne ambiance !

Spécialisée dans le merchandising sportif, votre société M com fêtera en 2023 ses 10 ans. Comment se portet-elle ? À la base, cette société a été créée pour développer des produits dérivés pour le LOU Rugby et pour le groupe GL Events.

Mais depuis 5 ou 6 ans, nous avons été appelés par de nombreux clubs de foot ou de rugby. Il y a une certaine confiance qui s’est créée autour de notre équipe d’une vingtaine de collaborateurs et de mon bras droit, Olivier Déral, qui a effectué un travail remarquable depuis la création de la société.

Continue-t-elle à grandir ?

Oui ! M com a réussi à acquérir pas mal de licences, comme la Coupe du Monde de Rugby 2023, celle du circuit du Castellet depuis 5 ans, pour laquelle nous gérons tous les produits de la boutique officielle et l’habillage du personnel. Un événement comme la Coupe du Monde, c’est bien, notamment en matière de visibilité, mais ce qui m’intéresse, c’est l’après. Voilà pourquoi on commence déjà à avoir pas mal de commandes de sociétés qui sont partenaires de la Coupe du Monde de Rugby. Il y a un vrai lien de confiance qui s’est créé entre ces entreprises et la société M Com !

Quel est votre chiffre d’affaires ?

Avant le Covid, nous réalisions 2,3M€ de CA. J’ai réussi à maintenir le même chiffre d’affaires pendant le Covid, grâce à la vente de produits sanitaires notamment. Ce n’était pas très drôle, mais on a pu garder une certaine activité. M Com est assez orientée sport et événementiel, et pourtant, on s’est battu pour faire des masques notamment, et ainsi maintenir l’entreprise à flot pour conserver les emplois. Le plus important, c’était de garder l’équipe.

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41 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE STORY

L’activité semble d’ailleurs bien repartir... Ça repart fortement ! En juin dernier, on a fini avec 4,1 M€ de chiffre d’affaires ! Ce fut une année exceptionnelle. Grâce à toute l’équipe, nous sommes partis pour un réel envol. On va même continuer à embaucher, parce que nous avons besoin de personnel !

« PROFESSIONNELLEMENT, JE PRENDS LES CHOSES QUI M’ATTIRENT » En 2020, vous avez ajouté la Brasserie du LOU Rugby à vos responsabilités.

Pourquoi ce choix ?

Avant 2020, la brasserie était en concession, nous avions fait confiance à une équipe. Le groupe GL Events n’avait pas une réelle expérience dans la restauration, en dépit de l’organisation du Sirha ou du Bocuse d’Or. On était purement dans l’événementiel.

Mais une fois la concession terminée, j’ai décidé de ne pas la renouveler et de donner au club, la gestion de la brasserie. Pourquoi ? J’ai fait une école hôtelière. Je voulais m’affirmer et reprendre les codes de la restauration. Et moi, professionnellement, je prends les choses qui m’attirent.

Tout de suite, vous décidez d’appliquer quelques changements…

Avec Cédric Moullin, le responsable de la brasserie et le chef Manu (Emmanuel Augagneur, nldr), nous voulions reprendre la brasserie parce que nous trouvions que nous ne faisions pas assez de couverts.

Nous voulions que ce soit plus qualitatif, que l’on puisse faire des événements le soir. La brasserie n’était ouverte que le midi, mais nous voulions pousser les murs, faire rayonner la brasserie au sein du Matmut Stadium et de Lyon en général. De fait, malgré l’arrêt de la concession, nous avons réussi à conserver 70 % du personnel. Je pars toujours du principe qu’il faut toujours respecter les collaborateurs. Au final, c’est ce qui nous permet d’être plus souriants, plus proches de la clientèle. On a développé tout cela...

On parle de 250 couverts par jour.

Comment expliquer son succès ?

Nous faisions 100 couverts avant 2020. On est passé à 250 couverts, voire plus, grâce à trois choses. La recette ? il faut être souriant, avenant et accompagner le client du début à la fin. Mais surtout, nous avons amélioré la qualité, tout en gardant cette image de lyon people • novembre 2022 • 42 •

brasserie rugby. C’est une vraie chance. On a un espace où l’on peut côtoyer les joueurs.

Un club de rugby, c’est ça, ça doit vivre avec tout le monde. Cela tombe bien : notre force, dans le groupe, c’est de rassembler de mélanger différents types de personnes.

Depuis 2021, vous assurez la présidence de GL Events Sports. Que regroupe cette nouvelle entité ?

Le groupe m’a confié la gestion d’une entité qui regroupe plusieurs plateformes, à commencer par celle du Matmut Stadium et du LOU, avec Yann Roubert. GL Events Sports pilote également le salon du cheval, Equita Lyon, géré par Sylvie Robert. C’est d’ailleurs sur ce salon qu’enfant j’ai pris la fibre de l’événementiel.

Y-a-t-il un autre domaine sportif vers lequel vous souhaiteriez emmener GL Events Sports ?

Mon objectif, c’est d’aller vers d’autres sports. Je suis en discussion avec différentes personnes. Mais je ne peux rien dévoiler pour l’instant (rires).

soit 28 000 m2 de bureaux, pour lesquels les équipes de la Foncière et 6e Sens Immobilier ont effectué un travail exceptionnel. À côté de cela, il y a la piscine, qui sera investie de manière totalement privée par le groupe et GL Events Sports. Autour d’elle (organisé en U, ndlr), nous construisons le nouveau centre d’entraînement des pros, livré dans le courant de l’été prochain, ainsi que le futur siège de GL Events Sports, du LOU et d’Equita, prévu fin 2023 ; et un centre de bien-être avec une piscine, espace fitness, cabines de massages…

Des massages thaïlandais (rires) ?

Soyons raisonnables ! (sourires) Plus sérieusement, quand ce centre de bien-être sera-t-il livré ?

Si tout se passe bien, ce sera courant 20232024.

Ce n’est pas la priorité ?

Ce n’est pas cela, mais il faut savoir que l’on accueille le camp de base des All Blacks pour la prochaine Coupe du Monde. Nous sommes en cours de finalisation pour la partie hébergement.

Les champions néo-zélandais vont-ils dormir dans votre hôtel ?

Oui ! Cela va créer une vraie visibilité de l’établissement au niveau international. C’est l’occasion de montrer notre savoir-faire.

Entretien réalisé par Morgan Couturier et Marco Polisson dans le salon Bellecour du Matmut Stadium

On peut penser au tennis, et à l’open féminin qui se déroule juste à côté, au Palais des Sports…

(Il rigole et esquive le sujet) J’ai une vision, qui est de pousser les murs, de voir comment continuer notre développement.

LE CAMP DE BASE DES ALL BLACKS FIXÉ AU MATMUT STADIUM L’un des objectifs de la structure est de développer les activités autour du Matmut Stadium. Où en êtes-vous de tous vos projets ?

On a commencé avec les Jardins du LOU,

Un centre de santé est aussi annoncé…

Le centre de santé, annoncé pour cette fin d’année, a pour but de permettre au club de mieux suivre les blessures des joueurs, sous la responsabilité du médecin de l’équipe, Jean-Philippe Hager. À côté de cela, nous allons construire un centre d’hébergement à la place de l’actuel centre d’entraînement, lequel pourra accueillir une cinquantaine de jeunes du centre de formation et ainsi accroître plus facilement leur niveau.

Le but de ce complexe est-il de concurrencer ou d’imiter l’OL Vallée ?

L’OL Vallée est un centre de loisirs, de restauration. Il correspond à l’image du club, d’un sport qui est le plus populaire au monde. Du coup, je ne dirais pas que c’est un concurrent direct. Il y a de la place pour tout le monde. Il ne s’agit pas de savoir qui a le meilleur projet. Le plus important, c’est de savoir comment construire un site capable de rayonner dans la ville, dans la région ou même dans toute la France.

Vue aérienne du Ruck Hôtel en bordure du stade de Gerland Une suite du Ruck Hôtel

Le patio intérieur de l’hôtel et sa terrasse

Votre credo n’est pas le même ?

La force du groupe, c’est d’être orienté vers l’événementiel. Au Matmut Stadium, nous avons un village dans lequel nous organisons des séminaires, des conventions... Faire un centre de loisirs, ce n’est pas notre intention.

« QUE JE SOIS LE FILS D’OLIVIER GINON OU NON, CELA IMPORTE PEU. J’AI MA PROPRE VISION DE L’ENTREPRENARIAT » Grâce à ces nouveaux équipements, vous pouvez toutefois capter une nouvelle clientèle...

C’est vrai que l’on peut toucher une partie santé, loisirs, bien-être. Sans être dans le jeu, l’entertainment. À terme, on pourra permettre par exemple, à une maman qui amène ses enfants à l’entraînement, de venir manger à la brasserie et d’aller se faire

masser, profiter du hammam et de l’espace bien-être dans son ensemble.

Etes-vous fier de sortir de l’ombre de votre père Olivier et de vous construire votre propre histoire autour du sport ?

Mon père a toujours valorisé ses hommes. Il a toujours traité toutes les personnes de la même manière. Et malgré le fait que je sois son fils, il n’y a jamais eu de favoritisme. Il m’a mis dans le bain naturellement. D’abord par Equita, puis par le LOU Rugby. À partir de là, j’ai pu développer le merchandising avec M Com, piloter la brasserie, ce qui m’a permis de monter en puissance dans le club. Avec Catherine Arbaud, nous avons également amélioré la communication et le marketing. On a créé une véritable agence de communication au sein du LOU Rugby.

En dépit des regards extérieurs, vous avez su vous affirmer…

Je me bats à mon niveau, malgré mon problème auditif, pour être bien avec moi-même et pour le bien-être des autres, qu’ils puissent avoir une vie professionnelle épanouie. Il ne faut pas oublier que

GL Events Sports (60 M€ de CA, ndlr) représente plus de 230 salariés, dont les joueurs. Si tout le monde est heureux, je serai récompensé. Si tout le monde est malheureux, ça veut dire que j’aurai mal fait mon boulot. Ce qui m’importe le plus, c’est le fruit de mon travail ! Le reste, que je sois le fils d’Olivier Ginon ou non, cela importe peu. J’ai ma propre vision de l’entreprenariat.

Je veux également faire grandir les autres !

Toujours à Gerland, vous allez bientôt ouvrir The Ruck Hôtel. Etes-vous dans les temps ?

On devrait ouvrir d’ici la fin d’année. On espère pouvoir livrer à l’heure et fêter l’ouverture le 7 décembre. L’hôtel sera composé de 5 salles de séminaire totalisant plus de 400 m2 et de 134 chambres, réparties en quatre catégories : la chambre classique, la chambre classique jardin, la chambre premium, et la suite junior.

Avez-vous une idée des prix que vous allez pratiquer ?

Ce sera un hôtel de quatre étoiles, avec des prix moyens se situant entre 150€ et 300€.

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43 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE STORY Marc Antoine Ginon sur le chantier du bar de l’hôtel.

Il est entouré de Vincent Joly, directeur de l’hôtel et son directeur adjoint, Jérôme Sutra

L’hôtel pourra-t-il supporter les troisièmes mi-temps ?

Bien sûr ! Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le rugby, est une grande famille. On a cette chance, par rapport à d’autres sports. D’anciens joueurs du LOU évoluent désormais dans d’autres équipes. Alors on reste dans une bonne ambiance. Ils viennent me voir, on boit un petit coup, on se chamaille, c’est sympa. Tout se passe bien, quel que soit le résultat, la joie ou la déception… Il y a toujours le plaisir de se retrouver. L’autre avantage, c’est que si les joueurs font la fête, boivent un peu, ils pourront dormir à l’hôtel. (Rires)

UN RESTAURANT BISTRONOMIQUE DE 150 COUVERTS, GLISSÉ À L’INTÉRIEUR DE L’HÔTEL

Un restaurant doit compléter l’offre de l’hôtel. Quelle cuisine allez vous servir ?

Qui sera le chef ?

Le restaurant va s’appeler l’Atelier du Ruck, avec une cuisine plutôt bistronomique. Le chef sera Alexis Courbière, l’actuel second de la Brasserie du LOU. Il mérite fortement cette place de numéro 1 dans ce restaurant.

Je le suis depuis qu’on est arrivé ici, à Gerland, il va beaucoup apporter.

Ne va-t-il pas concurrencer la Brasserie du LOU ?

Non, parce que nous sommes dans un village, qui s’appelle le Matmut Stadium. Et dans un village, nous pouvons avoir plusieurs types de restaurant. Si les gens sont pressés, ils peuvent aller à la brasserie. À côté de cela, s’ils veulent passer un moment un peu plus raffiné, prendre leur temps, ils pourront aller au restaurant, qui lui, sera ouvert tous les jours, midi et soir, avec une belle carte des vins, des bouteilles que peu connaissent, mais qui seront excellents. Il y aura aussi des brunchs le week-end.

Votre sœur Caroline est l’architecte du projet. Est-ce plaisant ou stressant de mener ce projet en famille ?

Je savais que j’allais travailler avec elle. On s’entend super bien, comme avec mes deux autres sœurs d’ailleurs. Alors c’est un grand plaisir de travailler avec elle.

Vous n’hésiterez pas à la gronder si elle a beaucoup de retard (rires) ?

Non, parce que c’est un travail d’équipe.

On se dit les choses ! Il y aura toujours des accords et des désaccords. Mais ça ne change pas le fait que j’apprécie fortement de travailler avec elle. J’espère d’ailleurs avoir d’autres projets communs. Elle s’occupe du centre de santé et l’ensemble des projets (avec la complicité d’Albert Constantin, nldr).

lyon people • novembre 2022 • 44 •

Quel type de clientèle visez-vous ?

C’est très simple ! L’hôtel a la chance de ne pas être très loin du centre-ville, dans un quartier qui se rénove très fortement, grâce à des entreprises prestigieuses qui se sont installées. De fait, nous visons trois types de clientèle : une clientèle loisirs, plutôt le week-end. La semaine, ce sera plus une clientèle business. On organise plus de 600 événements par an avec Valérie Fetaud qui gère cette partie au Matmut Stadium. On a besoin de cet hôtel pour compléter l’offre. Et enfin, nous aurons une clientèle « sportive ».

Les équipes adverses voudront peut-être dormir à côté du stade. J’ai déjà beaucoup de demandes de la part de différents clubs.

Vous ne craignez pas leurs réactions en cas de défaite ? (Rires) (Sourire) Non, c’est très simple. Dans le rugby, avant et après le match, nous sommes tous des amis !

Quelle sera la capacité de ce restaurant ?

Il y aura 150 couverts assis, plus une trentaine de places autour du bar. Dès qu’il fera beau, nous pourrons installer 150 couverts supplémentaires dehors, avec un boulodrome pour ceux qui voudront jouer à la pétanque.

Pour finir, des soirées festives serontelles au programme pour faire vivre ce village ?

Exactement ! Il y aura des soirées festives du jeudi soir au samedi soir. Les clients auront le choix, ils pourront manger selon la carte classique ou de prendre des tapas revisités. Et à côté de cela, nous aurons des DJ, des symphonistes… Ce ne sera pas une boîte de nuit, mais on aura un côté festif jusqu’à minuit, une heure du matin. Ce sera un peu le before night ou le before sleeping (rires) selon la situation des gens.

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PEOPLE PATRIMOINE

LES SECRETS DE L’HÔTEL BAYARD BELLECOUR

Les secrets de

l’HÔTEL BAYARD BELLECOUR Dossier réalisé par Pierre Jourdan, architecte DPLG historien et Jocelyne Vidal, journaliste, sous la direction de Marc de Jouvencel - Photos © François Aubonnet et Saby Maviel

lyon people • novembre 2022 • 46 •

Après plusieurs années de travaux titanesques, ce discret établissement de la place Bellecour sort de l’ombre à l’occasion d’une rénovation atypique qui plonge visiteurs et voyageurs à la fin du XIXe siècle.

Certains hommes font l’histoire d’un pays, d’une ville et parfois d’un lieu. Il en a été ainsi pour Lord Baltimore qui accueillait ses hôtes en 1892 dans une maison érigée avenue Kléber à Paris. Devenu Hôtel en 1920, le Baltimore prend naturellement le nom de son premier visiteur. Bayard vint à Lyon pour connaitre son premier succès à l’occasion de joute qu’il remporta.

Ce fut le début de son histoire... À l’hôtel Bayard, c’est l’établissement lui-même qui raconte ses histoires.

Il est la maison d’un homme, Jean-Philippe Dupuy, qui donne à vos passages les voyages que l’on ne fait plus assez et l’élégance d’un accueil digne des meilleurs savoirs, ceux de l’être et du vivre.

BELLECOUR

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De Gauche à droite : Pierre, Nathalie, Anais, Jean-Philippe, Charlotte, Maxime et Stéfania.

sous les Etoiles

lus que tout, la place Bellecour est au centre de notre cité, un merveilleux trait d’union entre les quartiers de la presqu’île et leurs maisons. Au XVIe siècle, tout irrégulière encore, la place était déjà fort admirée. À cette adresse l’Hôtel Bayard se fait caisse de résonnance des valeurs, des images et des histoires des Lyonnais. Sous ses fenêtres, deux beaux rangs d’arbres prennent la place de bout en bout, formant deux longues allées. C’est sous ces historiques ombrages, si agréables, que venaient déjà se rendre par bandes la noblesse et le peuple. Encore dans les années 1950, dès les beaux jours, la place se trouvait envahie des promeneurs et des pigeons, et lorsque le vent du sud ne soulevait par de tourbillons de sable, les bébés étaient promenés dans leur luxueux landaus, les petits chevaux à pédales tournoyaient et les amoureux bien arrimés aux pièces d’eau symétriques, se dévoraient des yeux à l’ombre des tilleuls. Au n°23, entrez par la discrète porte et laissez derrière vous la place Bellecour pour monter les quelques marches vous menant au vestibule de l’hôtel. Arrivé au sommet de la dernière volée d’escalier, au premier étage, l’ancienne porte palière vous indique la réception. À l’hôtel Bayard, on ne traboule pas, on labyrinthe.

Pour les déplacements des voyageurs descendus au Bayard, l’hôtel vous propose des vestibules et des rencontres insolites, qui vous aideront à saisir la nuance entre parcourir et flâner, sans vous tromper de porte de chambres. Ici chacun des espaces et des objets porte une histoire, et chaque histoire des lyonnaiseries. Cette demeure, bien plus qu’un hôtel, avec son cachet et son authenticité, vous fait la promesse d’un voyage hors du temps. Tout comme Marie Mancini, la plus célèbre des nièces du cardinal Mazarin, descendue à Lyon en 1659, dans le premier hôtel de noblesse de la place pour asseoir son idylle avec le jeune Louis XIV, et au petit jour voulant respirer un peu d’air frais, ouvrez votre fenêtre et profitez de la plus grande place de la ville de Lyon.

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47 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE PATRIMOINE

LES DEUX MAISONS DE L’HÔTEL BAYARD L’hôtel se compose des n°22 et n°23.

Nous sommes en 1560. Sur le côté méridional de la place, anciennement rue du Peyrat, les deux maisons, dont l’hôtel Bayard n’a su faire qu’un ensemble, n’existent pas encore. Elles vont se construire sur une terre faisant partie du terrier de la rente noble de Villeneuve le Plat abénevisé durant la même année en plusieurs parcelles par Claude Laurencin, veuve de Jean du Peyrat. Entre 1560 et 1561, trois de celles-ci seront vendues successivement à Pierre Varambier, fondeur.

Il s’agit là encore de simples pièces de terre de 22 pieds sur 110. L’une d’entre-elle jouxte à l’Est un terrain appartenant à Odet Gonnet, faiseur de gibecières. Il en fait l’acquisition. Il est certain que ce fut Odet qui construisit, à cet endroit et le premier, une maison tout en se préservant un jardin. Sa veuve Antoinette Gonnet, longtemps propriétaire, vendra en 1573 et cette vente décrit bien les immeubles comme tels. Ce ténement sera ensuite divisé en deux et passera entre les mains de différents propriétaires. La première maison sera réhaussée à deux reprises entre 1681 et 1690.

Le n°23 se bâtit probablement dans cette même période. En 1682, la dame d’Henry Meillard de Fronton, propriétaire du n°23, y place l’enseigne « Le Tillot ».

Toutes deux étroites de façades (6.70m), et profondes (33 m), soit les parcelles d’origine, elles se composent de trois corps de bâtiment ; le premier visible de la place est élevé sur caves, d’un rez-de-chaussée et de quatre étages percés chacun de trois ouvertures, le second corps placé entre deux cours, est relié au premier par une aile étroite du côté du levant et du côté couchant par des escaliers latéraux pour deux étages ; il est élevé sur caves d’un rez-de-chaussée servant loge de concierge, et de trois étages percés chacun de deux ouvertures sur l’une et l’autre cour. Dans la seconde cour entre le deuxième et le troisième bâtiment, se trouve une petite terrasse sous laquelle un local sert d’entrepôt. Le troisième bâtiment adossé contre l’immeuble voisin de l’actuelle rue François-Dauphin, est élevé d’un rez-de-chaussée, de deux étages et de greniers au-dessus. Il se relient au second corps par un escalier. Elles sont à ce jour restés identiques à leur état d’origine.

APPARTEMENTS MEUBLÉS D’ABORD, PUIS HÔTEL POUR VOYAGEURS

La place Bellecour, côté Sud, et ses bassins face à l’Hôtel Bayard, en 1908

En novembre 1891, Abel Merard cède l’immeuble à Pierre Prevot, un investisseur, qui souhaite le transformer en hôtel de charme – en rachetant tous les appartements et le meublé Bayard. Le projet n’aboutit pas et la maison se revend à la découpe. En 1919, le n°23 est la propriété de la société du Royal Hôtel Lyon qui le revend vers 1925. Le n°23 sera ensuite propriété de M. Merard, tout comme le n°22. À quel moment, ces deux maisons deviennent-elles l’hôtel Bayard ? Le 4 août 1944, selon le Registre du Commerce, mais le nom de Bayard apparait dès 1920.

Toujours est-il que son activité hotellière s’exerça d’abord sous forme d’appartements et de chambres meublées à la disposition des voyageurs et des étrangers. Aujourd’hui, certains diraient hôtel-garnis, dont la loi fondamentale des patentes fut votée en 1844.

Huit grandes familles pouvaient y être logées.

Il faut entendre par là que toutes les pièces, chambres ou appartements que comporte cet hôtel-garni, étaient distribuées de telle sorte qu’elles pouvaient, par les communications qui existaient entre elles, s’affecter indifféremment à l’habitation de toute une famille. Après son départ, chaque pièce pouvait être affectée séparément à autant de voyageurs. Les propriétaires, tenant ce type d’établissement sont alors nommés Maître d’hôtel. Depuis 1993, l’ensemble est devenu une copropriété.

LA MAISON ÉCHAPPE AUX DESTRUCTIONS RÉVOLUTIONNAIRES Aujourd’hui immense quadrilatère, la place est encadrée, coté levant et couchant, de ses fameuses « Façades » se répondant en miroir et si connues des Lyonnais. Mais, celles-ci nous font souvent oublier celles du nord et celles du sud (Lyon People n°120 - Juin 2012), là où se situe l’hôtel Bayard. Les deux maisons qui composent aujourd’hui l’hôtel échappèrent au nombre de ces habitations découronnées ou détruites, suite aux implacables représailles ordonnées par la convention, dans son atroce décret du 12 octobre 1793. « Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli. Il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égorgés et proscrits […] ». Dès le 25 octobre, les deux groupes de maisons monumentales formant les fameuses façades de Bellecour, furent condamnés à tomber les premières et occupèrent 14 000 individus. L’hôtel Bayard, alors simple demeure de patriote resta debout. lyon people • novembre 2022 • 48 •

Les fameuses façades de la place Bellecour.

La maison est dissimulée, à droite, derrière les arbres

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PEOPLE PATRIMOINE

Hôtel Bayard Bellecour

SÉJOURS INTEMPORELS Fenêtres ouvertes sur la statue de Louis XIV, on laisse parler des murs intarissables sur l’histoire de Lyon.

27 chambres s’ouvrent comme autant de loges raffinées sur le grand théâtre des arts décoratifs.

L’authenticité de la rénovation menée sous la direction de Jean-Philippe et Nathalie Dupuy marie les trésors passés « avec l’œil d’aujourd’hui. » Visite guidée…

Texte : Jocelyne Vidal – Photos © François Aubonnet

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rêts pour le voyage spatio-temporel ?

Embarquement immédiat 23, place Bellecour. Un preux chevalier au nom gravé dans l’histoire pour sa bravoure et sa loyauté, vous souhaite la bienvenue.

Théodore du Terrail était abbé d’Ainay lorsque son neveu Pierre, seigneur de Bayard dont les exploits sous Charles VIII, Louis XII et François 1er firent rêver des générations d’écoliers, choisit Lyon pour théâtre de son premier tournois. En compagnie de son fidèle compagnon Bellabre, il séjourna rue Tupin, la première des quatre adresses lyonnaises de l’Hôtel Bayard. Edifié en 1571, le bâtiment de l’hôtel Bayard Bellecour vous téléporte sans peur et sans reproche, de la Renaissance aux années folles. En atteste le look vintage du petit groom posté à l’entrée. Tel un alchimiste prêt à changer le sable d’un sablier en poudre d’escampette, il vous entraîne au premier étage d’un fleuron de l’hôtellerie de charme.

Le modeste hôtel « 2 Etoiles » de quinze chambres, ouvert en 1920 dans les deux immeubles des 22 et 23 place Bellecour, est devenu un modèle d’immersion dans le temps. Un extraordinaire voyage à travers les époques, restituées par les mobiliers et décors authentiques de 27 chambres ouvertes comme autant de loges raffinées, sur le grand théâtre des arts décoratifs.

LES MIROIRS BAROQUES BASCULENT DEVANT LES ÉCRANS PLATS lyon people • novembre 2022 • 50 •

Le buste de Molière s’invite comme par hasard dans le décor proustien où les pâtisseries réalisées par Charlotte dans la cuisine ouverte de la salle de restauration, ont remplacé les croissants. Entre un carrousel de chevaux de bois et un buffet Art Déco d’ébène auréolé de volutes de fer forgé, on imagine la sonate de Vinteuil prête à surgir du Brunophone, piano droit mécanique à remonter avec des pièces d’époque Napoléon III. Ici, pas d’effets Waouh ! Le charme discret du luxe lyonnais opère. Il a visé au cœur, distillé ses plaisirs bourgeois en toute intimité pour vous déconnecter des bruits et fureurs de l’actualité, vous faire savourer l’art de vivre aux XVIIIe et XIXe siècles dans une profusion de styles en rien ostentatoires. De subtiles déclinaisons de papiers peints et toiles de Jouy allègent la

décoration de chambres où l’esprit boudoir d’hier épouse l’œil d’aujourd’hui. Les tuyaux de cuivre ne se cachent plus : ils ponctuent les soyeux drapés et bouillonnés des tentures. Les miroirs baroques basculent devant les écrans plats des téléviseurs. La clim’ se rachète une conduite dans des coffrets de bois ornés de plaques émaillées, les classiques téléphones à touche sont remplacés par leurs ancêtres combinés à cadrans, en bakélite noire…

L’UNIVERS POÉTIQUE ET VAPOREUX DE BLANC ET DEMILLY Les époques se télescopent. Des chambres Empire aux têtes de lit fauvistes, on passe aux jeux de lumières des lustres de Murano et des suspensions de cuivre ezan sur le marbre blanc ou vert des cheminées, les bruns, roses et miel des murs et tentures coordonnées par Sylvie Sersoub, conseillère en textiles d’ameublement. Pas à pas, le décalage dans le temps vous dépayse, vous rend disponibles, avides de découvrir la démultiplication de l’espace le long des corridors jouxtant les deux immeubles. L’univers poétique et vaporeux du Lyon des années 30 aimante le regard le long des murs où défilent les splendides photos de Blanc et Demilly. Un ambitieux avant-projet de l’Hôtel Royal promis en 1893 à une extension jusqu’à la rue Auguste Comte, complète l’évocation de Myrelinguesla-Brumeuse sur des cimaises suspendues audessus d’anciens jardins de cours intérieures aux voûtes séculaires.

DESCENDRE L’ESCALIER POUR MIEUX REMONTER LE COURS DE L’HISTOIRE Le voyage spatio-temporel se poursuit de plus belle... De la réception où trône une armoire à pharmacie digne de l’antique apothicairerie de l’Hôtel Dieu, on passe au 4ème étage, en ascenseur de chêne massif. Un élégant bronze d’Emile Picault « La Force domptée » vous accueille face à la première marche d’un mystérieux escalier à descendre pour remonter le cours de l’histoire de Lyon en 38 étapes, de l’époque gallo-romaine à la seconde Guerre Mondiale. L’Histoire s’inscrira en capitales sur un côté de l’escalier, l’autre relatera les sagas liées à l’excellence lyonnaise en matière de gastronomie, d’imprimerie, de médecine, d’humanisme, de soierie et de 7ème art, détaille Jean-Philippe Dupuy. Cadre du groupe Accor où il dirige le Mercure Saxe Lafayette, l’ancien directeur du Sofitel SaintExupéry et de son voisin Le Royal, pilote la marque d’écotourisme Greet. En 2005, il tombe sous le charme de l’Hôtel Bayard, aux fenêtres ouvertes sur la statue de Louis XIV.

PLEINS FEUX SUR LUCIEN BÉGULE « Ces lieux vous inscrivent d’emblée dans l’histoire : il suffit d’écouter les murs ! » Des murs où vécurent Jean Lacroix-Laval ou encore le père du célèbre vitrailliste Lucien Bégule, découvrit Jean-Philippe avant de contacter son arrière-petit-fils pour réaliser des reproductions des vitraux de la salle de délibération de l’Hôtel du Département, à admirer désormais dans la salle de restauration de l’Hôtel Bayard Bellecour. La règle d’or des quatre phases d’extension et de rénovation complète de l’Hôtel Bayard Bellecour ? L’authenticité. « Nous nous sommes interdit l’utilisation de matériaux modernes et avons privilégié les mobiliers, les cheminées, les lustres et les styles de papiers peints en vogue aux XVIIIe et XIXe siècle. Rendre ces exigences compatibles avec le confort d’aujourd’hui s’est avéré une tâche complexe pour satisfaire les normes contemporaines du métier mais nous avons pris soin d’être entourés d’artisans de talent — tapissiers, dinandiers, tailleurs de pierre, menuisiers et plombiers maitrisant les techniques classiques pour aboutir à des réalisations fidèles aux pratiques des anciens. L’équipe du Bayard Bellecour — Stéfania, Anaïs, Pierre qui animent l’hôtel au quotidien et nous accompagnent fidèlement depuis des années, Nathalie et moi — a largement contribué à la qualité du projet en phase avec l’ambition recherchée : le ressenti d’un visiteur arrivant à Lyon dans les années 40 et découvrant l’Hôtel Bayard », souligne JeanPhilippe.

DIX VITRINES CONSACRÉES AUX MUSÉES DE LYON La période de l’avant-seconde guerre mondiale clôture d’ailleurs le panoramique historique proposé aux visiteurs de l’hôtel, uniquement dans les parties communes. « Nous ne sommes pas un musée mais avons à cœur de susciter l’intérêt de nos visiteurs pour l’histoire et le patrimoine lyonnais ». Objectif illustré par la prochaine installation à la réception, de dix vitrines consacrées aux principaux musées de la Capitale des Gaules.

De quoi inciter de nombreux lyonnais à proposer le séjour rêvé d’une first time in Lyon à l’Hôtel Bayard Bellecour. Leurs amis, clients, familles, associés ou chefs d’entreprise en reviendront plus calés qu’eux-mêmes, en maximes de la Plaisante Sagesse Lyonnaise !

Idéale pour les réunions de dirigeants de sociétés en comités restreints, une suite Renaissance de 70 m2 s’ouvrira en octobre, annonce l’hôtelier qui ne saurait mieux « rendre grâce à la ville qui nous a nourris par tant d’aspects ». Le propos pérennise la devise de Pierre du Terrail, Seigneur de Bayard : « Accipit ut det » autrement dit « Il reçoit pour donner » avec le même panache !

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51 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE PATRIMOINE

JEAN-PHILIPPE DUPUY

Un double parcours salarial et entrepreneurial Passionné d’histoire et de patrimoine, le propriétaire de l’hôtel Bayard vit à 200 km/heure car il cumule les casquettes de multi-entrepreneur et de salarié du groupe Accor. Son portrait.

Texte : Jocelyne Vidal - Photo © Saby Maviel

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hampenois d’origine, Lyonnais de cœur, Jean-Philippe Dupuy réussit BEP et CAP de cuisine et de salle, au Lycée hôtelier Neufchâtel de Reims avant d’exercer son premier métier de cuisinier en 1980 au restaurant étoilé Copenhague de la Maison du Danemark aux Champs-Elysées.

Deux ans plus tard, il rejoint le Méridien Paris Etoile et après différentes missions, le voici directeur adjoint de la restauration du plus grand hôtel d’Europe. De 1991 à 1995, il prend les fonctions de directeur général adjoint du Méridien Barcelone qu’il quitte pour rejoindre à Lyon, le groupe SHB où il occupe les responsabilités de directeur de l’Hôtel Royal, directeur délégué des Hôtels Château-Perrache et Mercure Lumière et membre du comité de direction du groupe sous la présidence de Christian Lameloise.

Jean-Philippe Dupuy prend en 2000 la direction du Sofitel Royal Lyon, intégré au groupe Accor puis à l’enseigne Sofitel et enfin à l’Institut Paul Bocuse. Tout en préparant un diplôme d’Exécutive MBA de l’EM Lyon, il dirige en 2003 le Sofitel Lyon Aéroport parallèlement à des missions de développement de l’enseigne. Executive MBA en poche en 2006, Jean-Philippe est à la tête depuis 2010, du Mercure Saxe Lafayette et de son restaurant Le Garage qui vient de rouvrir après une importante restauration (Lyon People N° 231 octobre 2022). Entre-temps, le parcours entrepreneurial de ce passionné d’arts culinaires et décoratifs est marqué par le développement du groupe Incipit au côté de son épouse Nathalie Dupuy, hôtelière expérimentée et qui manage au quotidien l’ensemble des équipes.

Jean-Philippe Dupuy dans la coursive de l’Hôtel Bayard

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Ses dates phares ? La reprise en 2005 du Bayard Bellecour, passé, à la suite de trois extensions, de 15 chambres en 2 étoiles à 27 chambres en 4 étoiles à l’horizon 2023. À la reprise en 2007 de l’Hôtel Alexandra, devenu un 4 étoiles de 34 chambres, succède en 2008, celle de l’Hôtel Greet Lyon Confluence, un « 3 Etoiles » qui est aussi pilote de la nouvelle marque d’Accor.

Une success-story prolongée en 2014, de la reprise de La Mère Vittet, restaurant jazz « Mademoiselle Simone » et de la création de l’entreprise de maintenance et entretien Inciclean en 2020.

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Créateur passionné d’espaces de vie et de travail

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PEOPLE AT HOME

Gérard Gasquet photographié par Jean-Luc Mège dans son atelier du 6e arrondissement en avril 2022

lyon people • novembre 2022 • 54 •

Dans l’intimité du peintre

GÉRARD

GASQUET •

55 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE AT HOME

Aussi « peintre » que lui n’est pas possible !

Gérard Gasquet est l’image même de l’artiste-peintre contemporain qui réussit à la perfection tout ce qu’il entreprend.

Texte : Bernard Gouttenoire - Photos © Jean-Luc Mège

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n est admiratif tellement son geste précis est chirurgical depuis le temps qu’il portraiture des individus jamais imaginaires, sauf les personnages de légende qu’il vénère, comme le Padre Pio, le mystique aux stigmates, dame de Galaure Marthe Robin, ou encore Maitre Philippe le guérisseur lyonnais du XIXe, avec sa fille Victoire, si pure (personnalités qu’il n’a jamais connues), et ceux, célèbres, qu’il a voulu prendre pour modèle (le sculpteur Henri Ughetto, le peintre Robert Duran, le poète Roger Kowalski, l’artiste Dominique Dominjon, le peintre Déméter sa muse, et plus récemment l’incroyable portraithommage au cardinal Philippe Barbarin — déposé le 24 octobre 2020 à la Trinité des Monts à Rome (voir notre reportage sur le web) à la demande de Bernard Gouttenoire, (en plein procès trop médiatisé), puis l’emblématique et mythique figure d’Abd El Kader, afin de célébrer son charisme pour l’immortaliser, à la demande du père Christian Delorme, en 2021. Ce qui est certain, c’est qu’il ne se force pas à réaliser le portrait de ceux qu’il ne sent pas. En cela, Gérard Gasquet, pur esprit, est un homme libre. Un vrai peintre, comme on en fait plus, alliant tradition et modernité, sans jamais faire référence à aucun autre grand Maître de l’Histoire de l’Art...

NÉ EN 1945 À LYON, SA VIE DURANT, IL A ENSEIGNÉ LES TECHNIQUES DU DESSIN À L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS DE LYON On lui reconnaît dans ses élèves une multitude de peintres de la jeune génération.

Parmi eux, les plus prometteurs : Michel de Mattéis, Jean-Pierre Ruel, Frédéric Deprun, Magali Cazot, Joseph Camara, Blanche Berthelier et tant d’autres très talentueux. Lui-même dans la suite de son modeste professeur Michel Dumas (qui est resté un illustre inconnu). Passionné par les lyon people • novembre 2022 • 56 •

êtres, Gérard Gasquet s’est fait le chantre de l’humain, grâce au théâtre, lorsqu’il travaille huit années, pour le metteur en scène Françoise Maimone à Villeurbanne notamment pour la pièce ultime « Lulu », (qui fera date en 1990), dans une gestuelle qui ne laisse pas indifférent tant son expression est crue et « arrachée ».

Sans jamais les copier, il ne renie pas ses

influences expressives et l’admiration qu’il porte à l’œuvre de William Blake, Gustav Klimt, Francis Bacon et Lucian Freud...

En cela, il n’appartient à aucun groupe constitué, seulement à une famille d’artistes réalistes, et s’il côtoie assidument, à la galerie K de Roger et Colette Kowalski (quai Romain Rolland dans le 5ème, à Lyon), les peintres phares qui ont quelque chose à dire comme Robert Duran, Ariel, Evaristo, Jim Léon, Alain Dettinger, Nicolas Arteau ou encore Sonny Meyer, il n’en est pas moins seul, enfermé dans une tour d’ivoire, un style unique reconnaissable et inimitable, entre tous. Il réalise en 1982, une fresque

murale monumentale surprenante, pour le Sytral à la station de métro-Charpennes Lyon 6ème. Une cigogne qui lâche dans le vide une fourchette parmi les gravats et les éboulis...

GÉRARD GASQUET A RENCONTRÉ AUX BEAUX-ARTS DANIELLE, QU’IL ÉPOUSERA ET QUI PRENDRA POUR PSEUDONYME LA DÉESSE DÉMÉTER. Elle a exposé dernièrement à Lyon dans une galerie de la rue Burdeau où Mari Katagiri l’a accueillie avec un texte de préface très juste et littéraire de l’écrivain Gérard Duchêne). Ensemble Gasquet et Déméter donneront vie à une fille unique, dessinatrice très talentueuse Justine Gasquet qui a exposé récemment ses œuvres à Lyon à la galerie l’Œil Ecoute (la galerie de Daniel Piperno, autrefois créée par Janine Bressy).

Installée à Paris, Justine Gasquet excelle aussi dans l’art du cinéma.

La Ville de Lyon (d’avant les Verts) a acquis des œuvres de Gérard Gasquet, au fameux Salon du SudEst présidé par Régis Bernard, puis par Jacques Convert avant l’actuel Jean-Louis Mandon, grâce à Patrice Beghain en charge des achats et le Département du Rhône a acquis une « femme légèrement vêtue », par la commission d’achat présidée par Michel Mercier, Yves Bruyas, Muguette Dini, Frédéric Guiliani, Lucien Durand et Jean-Paul Delorme (ce dernier conseiller général de Sainte-Foy-lès-Lyon) a finalement accroché dans son bureau, (l’anecdote est savoureuse) le tableau considéré par tous ses collègues, comme un achat «osé », à côté de la photo officielle du Général De Gaulle. L’homme de Londres, bien entendu, ne s’est jamais plaint de cette proximité très improbable et inattendue, il faut préciser

Déméter et Gérard Gasquet se fondent dans le décor gothique de leur appartement lyonnais transformé en cabinet de curiosités

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57 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE AT HOME

qu’il y avait un buste de Marianne — version Brigitte Bardot — entre eux, placée par un malin chargé de mission très compétent, qui orchestrait le sort de l’énorme collection de 250 tableaux du Département du Rhône, entre les années 1990-2011.

Gérard Gasquet ainsi apparait comme un « trublion » parmi les autres de la collection, Jean Fusaro, Jacques Truphémus, André Cottavoz, Philibert-Charrin, Jean Couty, Régis Bernard, Robert Duran, Georges Darodes, Joannès Veimberg, Paul Clair,

Evaristo, René Munch, Cristina Tavarès, Simone Gambus, Isabelle Jarousse, Marie-Thérèse Bourrat, et tant d’autres... Il est vrai qu’avec le travail expressif de Gérard Gasquet à Lyon, on est loin de l’emprise si personnelle que Pierre Bonnard a insufflée sur toute l’école lyonnaise contemporaine, ceci depuis les années 1925 (l’avènement du groupe Ziniars initié par le critique d’art Marius Mermillon et les peintres Jacques Laplace, Emile Didier, Louis Bouquet, Pierre Combet-Descombes) et jusqu’aux années actuelles, la fin du groupe

les Sanzistes, marquée par le décès de ses ténors Philbert-Charrin (en 2007), Cottavoz (en 2012) et Truphémus (en 2017).

Gérard Gasquet fidèle à lui-même, s’est carrément démarqué de l’ambiance du climat local des « gris colorés » initiés par le « nabi japonard ». Mais comme René Chancrin qui n’a fait aucun disciple qui épousera son geste, Gasquet n’aura pas dicté non plus, sa belle façon époustouflante de travailler à aucun de ses très nombreux élèves. C’est là toute sa force démesurée...

Mais qu’est ce qui fait la texture et l’ampleur, quasi surnaturelle, du geste dans l’œuvre de Gérard Gasquet ? Par « Eve sortant du bain » quel que soit son créateur, a-t-il été fasciné par les atouts de la femme ? Pas seulement pour ses formes rondes et raffinées, mais surtout par son pouvoir évident d’attirance unique (car née d’abord, pétrie, puis comme Marie, « bénie entre toutes les femmes »). Ne l’oublions pas c’est aussi (Marie) — encore la vierge — « qui donne vie ». C’est une histoire vieille comme le monde, une histoire qui commence au temps ou Eve, notre mère à tous au temps de la Génèse, celle qui « tentatrice », aurait fait basculer le monde dans les abysses infernaux...

C’EST BIEN AU-DELÀ DE LA SÉDUCTION, AU-DELÀ DES RÉFÉRENCES ÉDULCORÉES, LOIN DE L’ATTRAIT SEXUEL QUI EST RATTACHÉ À L’HUMAIN.

Gérard Gasquet déifie la femme en sa beauté charnelle supérieure

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Il y a une raison mystique et obsessionnelle qui régit cette œuvre qui est au-delà de l’aspect purement provocateur (pour certains), un geste qui est ivre d’une poésie pleine et pointue de réalisme.

Dès lors, on ne peut plus entrevoir la première faute originelle avec les mêmes yeux. La qualité du peintre est nettement à l’échelon suprême, car il efface toute dérive superflue d’un propos bassement commun... Gérard Gasquet tend à réhausser le débat pictural qui se délite, petit à petit, se dégrade et se désacralise lamentablement, depuis l’apparition accidentelle de l’impressionnisme, en 1874... Il y parvient — le diable d’homme — quand il déifie la femme — en sa beauté charnelle supérieure — comme le fruit extrême et absolu de toute idée de création...

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DOSSIER EPOQU’AUTO

Les participants du Rallye

RALLYE L’ÉPICURIEN

De Lyon à Megève en supercar

Fort d’une formule combinant l’art de la table et la conduite automobile, Guillaume Chalvin n’en finit plus de séduire les participants à son rallye l’Épicurien. À peine l’arrivée à Megève franchie, l’intéressé planche déjà sur de nouveaux circuits.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Lucas Tastet / sotto.mg / Guillaume Chalvin

O

n ne nait pas passionné de belles autos, on le devient, parait-il.

Incollable sur le sujet, Guillaume Chalvin pourrait ainsi en conter son amour pendant des heures. Mais à l’instar des belles carrosseries que ses clients aiment bichonner, le Genevois d’adoption entretient lui aussi le moteur de son rallye. À savoir cette philosophie, qu’il tend à répéter sitôt les moteurs coupés : « On mange bien, on boit de bonnes bouteilles et on fume de bons cigares ».

Après trois éditions, difficile en effet,

Les bolides au départ de La Bastide lyon people • novembre 2022 • 62 •

de contredire le modèle de cet… épicurien, dont le mélange des passions a de nouveau convaincu 18 équipages à embarquer pour ce triptyque Lyon-Genève-Megève. Équipés des blousons dessinés par Sébastien Le Guillou, les participants auront en effet, apprécié du 30 septembre au 2 octobre, le confort des hôtels luxueux glissés sur le parcours, dont la Ferme de Marie, point d’arrivée de ce rallye où Jean-Louis Maier suggéra un détour à ses compères de route, direction la manufacture Hublot, à Nyon.

« Les équipages étaient ravis », s’est réjoui l’organisateur, dont le modèle s’apprête à être dupliqué sous bien des formes. Sur un rallye père-fils dans la Drôme provençale d’abord (fin mars), suivi d’un GenèveSaint-Tropez en juin prochain, avant un passage par l’Italie, avec un Genève-Alba programmé en octobre 2023. Tous seront baptisés l’Épicurien. Une appellation d’origine contrôlée. Et désormais certifiée 100% plaisir !

Etape au Chalet Royalp

De g à d : Clémentine Bouhy (Beaujolais Sotheby’s International Realty), Jules Perrin (Lyon Sotheby’s International Realty), Sébastien et Julie Le Guillou (Groupe SLG), Jean-Louis Maier, Julien Gelot (Les Gastronomistes), Caroline Rigondet (Nagabbo), Arthur Maier, Guillaume Chalvin (organisateur), Jean-Philippe Reynard (Axa Prévoyance & Patrimoine), Fabien Chalard (Les Gastronomistes) et Nicolas Tardy (Bentley / Lamborghini Lyon).

Arrivée des voitures aux Fermes de Marie L’organisateur Guillaume Chalvin, son épouse Armelle et leur fils Louis

Les voitures du rallye stationnées sur la place du Village de Megève

> Jean-Louis Maier, Richard Cocu (IBC Aviation) et Sébastien Le Guillou (Groupe SLG)

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63 • novembre 2022 • lyon people

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DOSSIER EPOQU’AUTO

À la découverte de la manufacture Hublot

> Guillaume Chalvin (organisateur), Arthur Maier, Marie La Trouitte (Hublot), Jean-Louis Maier, Vincent Roy (Hublot)

lyon people • novembre 2022 • 64 •

Arrivée à l’hôtel cinq étoiles, Le Mirador, à Chardonne en Suisse

Le Silk, c’est le rendez-vous sportif des Lyonnais

A

Le Silk donne rendez-vous aux Lyonnais pour vivre le sport ensemble dès le 22 novembre.

Huitièmes de finale Samedi 3 décembre : 16h et 20h Dimanche 4 décembre : 16h et 20h Lundi 5 décembre : 16h et 20h Mardi 6 décembre : 16h et 20h

Matchs sur écra ns géan ts

Carte à s’en lé cher les doigts (littéra lement) Bières p ressions & bonne s bouteil les

Program m e

Du 22 novembre au 2 décembre Tous les matchs de 16h ou 17h et de 20h

P

Quarts de finale Vendredi 9 décembre : 16h et 20h Samedi 10 décembre : 16h et 20h Demi-finales Mardi 13 décembre : 20h Mercredi 14 décembre : 20h

Images designed by Freepik

Petite finale Samedi 17 décembre : 16h Finale (à confirmer) Dimanche 18 décembre : 16h

Informations et réservations : 04 72 41 20 41 - H0553-fb4@sofitel.com Le Silk - Sofitel Lyon Bellecour - 20, Quai Gailleton, 69002 Lyon

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Programme de diffusion des matchs :

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GRAMME RO

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DOSSIER EPOQU’AUTO

LA TRAVERSÉE DE LYON

250 automobiles de collection ont sillonné la ville Comme le veut la tradition depuis 16 ans, quelque 250 trésors de l’automobile ont arpenté les rues de la capitale des Gaules à l’occasion d’un défilé haut en couleur.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et Laurent Asboth

S

i l’affluence a connu un léger fléchissement, la Traversée de Lyon en a néanmoins profité pour entretenir la magie de ce rassemblement. C’est à cela que se juge une passion, à cette quête éternelle de la perfection et du travail bien fait. Dès lors, questionner Jean-Pierre Benozillo sitôt sa Traversée de Lyon terminée, amène parfois à découvrir une face cachée du personnage. Celle d’un romantique, dont le cœur peut se briser si l’affluence

constatée ne correspond pas à ses attentes.

Car comme pour ses carrosses, le directeur vit pour le goût du beau. Et donc d’une foule intense. Si bien quand « seulement » 220 voitures (contre 430 l’an passé, nldr) viennent fleurir sa traditionnelle parade automobile, l’intéressé n’hésite pas à parler « d’édition en demi-teinte ». Certainement due aux incertitudes concernant la mise en place de la ZFE. « Pour autant, tout s’est bien passé, il n’y a pas eu d’accident », plaisante-

Les organisateurs : Julien Provost, Benoit Waeckerle, Jean-Pierre Benozillo et Céline Gallice

lyon people • novembre 2022 • 66 •

t-il, satisfait de l’excellence de son escadron. « On avait de très belles autos. Les gens étaient vraiment contents », poursuit-il. Habitué des belles carrosseries, Jean-Pierre Benozillo ne put ainsi s’empêcher de savourer la présence de quelques pépites, d’une MG TF, d’une 4 CV découvrable ou d’une Mercedes 190 SL, lauréate du concours d’élégance.

Le meilleur ou rien !

Stéphanie Brouland, Pascal, Elisa, Lucie et Adèle, Citroën 2CV France 3 1988

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TRAITEMENT DES TROUBLES VISUELS Presbytie - Myopie Hypermétropie - Astigmatisme Vendredi 2 décembre 2022 • 20h30 à la salle Molière

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DOSSIER EPOQU’AUTO

LA TRAVERSÉE DE LYON Xavier Landric, Honda S800 coupé 1967

Thierry Escomel, Ford Mustang 289 de 1966

Patrick Rimaud, Peugeot 201c 1932

Victor Sebastia et Laurence Aurionnaux, Ford Mustang 1966

Patrice Gros, Jeep M201 1961 Elodie Gibaud, Citroën Traction 11B découvrable 1949

lyon people • novembre 2022 • 68 •

Patrick Blin de Saint Armand, Chevrolet Corvette C3 1979

Pierre Renard, son épouse Isabelle et Poppy, Chevrolet, Corvette C7 grand sport carbone 65 2018

Jean-Yves Thollet et Régine, Triumph Spitfire 1600FH 1977

Idéalement situé à Lyon 6ème, à quelques pas du métro Masséna, le salon de coiffure Coralie Aumaitre Expert Coloriste met un point d’honneur à embellir et sublimer votre chevelure.

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DOSSIER EPOQU’AUTO

LA TRAVERSÉE DE LYON

Dominique Jullien, Mercedes 190 SL 1962

Aston Martin DB9

Pierre Bouchard, Tillbury SMS 1982 Gilles Goujat, MG TF 1250 de 1954

Guy Martin, Excalibur Phaéton IV 1979

Pierre Passerat, Triumph TR3 1962

lyon people • novembre 2022 • 70 •

Les 3 gagnants du concours d’élégance et leurs fans

FLY3 ZINS BOSS HUGO XACUS ORIAN SCABAL GIMO’S BARMAS LBM 1911 HACKETT SERAPHIN FERRANTE BORSALINO SCHNEIDERS TRAMAROSSA KARL LAGERFELD

8JS LXH FUSALP REPLAY CANALI COLMAR ROSSIGNOL VICOMTE A. TEDDY SMITH LE TEMPS DES CERISES SÉBASTIEN LE GUILLOU

SUR MESURE : SCABAL SÉBASTIEN LE GUILLOU

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STYLE BEAUTÉ

LYON JACOBINS

Une nouvelle boutique

PIERRE GUILLAUME

Après Clermont et Paris, le parfumeur indépendant Pierre Guillaume a choisi le quartier des Jacobins à Lyon pour ouvrir sa troisième boutique française.

F

ondée en 2005, la Maison Pierre Guillaume propose une parfumerie contemporaine, inventive, poétique et portable élaborée au cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne.

Ces ateliers de Clermont-Ferrand diffusent, à travers 390 points de vente répartis dans 26 pays, des parfums pour femme et pour homme, mais aussi des bougies parfumées, parfums pour la maison et produits de soin pour le corps, tous imaginés et composés par Pierre Guillaume. Être force de proposition pour ses fidèles clients, se renouveler constamment pour ne jamais lasser, innover et produire de manière raisonnée, propre et durable à des prix réalistes sont les principes fondateurs de la marque depuis sa création.

Boutique Pierre Guillaume Lyon 1, rue Émile Zola - Lyon 2e Mardi, Jeudi, Vendredi et Samedi : 10h30-14h et 15h-19h Mercredi 11h-14h et 15h-19h

pierreguillaumeparis.com

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Conception : Pierre Guillaume – Architecte : François Lebel. – Sculpteur : Roland Cognet – Galerie : Claire Gastaud.

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EXCLUSIF À LYON

L’INSTITUT HOLIFITNESS Le lifting naturel et manuel du visage !

Ne vous y trompez pas, ce n’est pas ici que vous travaillerez vos adducteurs et vos biceps. Contrairement à ce que son nom suggère, la technique HoliFitness vient solliciter les muscles…, du visage !

Texte : Sophie Guivarch - Photos © Saby Maviel

L

’institut HoliFitness® propose le massage facial naturel, une méthode non invasive et exclusive à Lyon qui apporte à votre visage, le rajeunissement, lui permet de retrouver éclat, et fermeté dès la 1ère séance et cela sans injection ni bistouri ! Le secret ? Les mains virtuoses de Cécile Faure qui prodigue un profond massage facial avec une dextérité reconnue, fruit de sa longue expérience. C’est à Paris que la jeune femme exerce durant près de quarante ans, côtoyant au sein de l’institut de beauté Carlota des personnalités comme Carla Bruni, Rachida Dati ou encore Isabelle Adjani... Puis, c’est à Los Angeles

qu’elle poursuit sa carrière dans l’univers de l’esthétisme et découvre le soin innovant et performant, HoliFitness®, un modelage du visage qui comprend parfaitement, à l’observation visuelle et sous les doigts, ce dont chaque visage a besoin pour le remodeler et rajeunir. De retour en France, c’est à Lyon que Cécile, passionnée et convaincue par cette approche holistique, décide de s’installer en février 2019 en devenant la première licenciée exclusive Holifitness®. « J’ai eu un vrai coup de cœur pour la place du Maréchal Lyautey et la vente d’un institut de beauté s’est présentée comme une belle opportunité. » C’était malheureusement sans compter sur de multiples

déconvenues et surtout la pandémie ! « Au 3ème confinement, je me suis dit que je n’arriverai jamais à me relever. Finalement, je suis toujours là et me réjouis du développement croissant de ma clientèle alors que je suis partie d’une page blanche. » Après d’importants travaux, elle nous reçoit dans un institut à son image, chaleureux et confidentiel, sélectionnant scrupuleusement les soins qu’elle propose après avoir expérimenté de multiples méthodes. « Je suis en permanence à la recherche de soins innovants et naturels que je propose en exclusivité. » Outre le massage facial HoliFitness®, qui contribue à sa renommée, Cécile délivre les soins visage Clinicare® à la hauteur de toutes les exigences de la peau ainsi que le soin d’épilation EpilOderme®, une méthode brevetée qui s’est imposée sur le marché de l’épilation en institut grâce à une approche novatrice qui retarde la repousse et diminue la pilosité.

Le corps n’est pas oublié avec le modelage relaxant et le palper roulé manuel pour se débarrasser enfin de cette vilaine cellulite !

Toujours très attachée à privilégier les méthodes manuelles au travail des machines, Cécile fait parfois des exceptions lorsque le résultat est à la hauteur de toutes ses attentes. C’est ainsi qu’elle a sélectionné pour ses clients un petit appareil plein de promesses : le Lightinderm. « C’est une révolution du soin à domicile ! Le rituel est simple et ne prend que 3 minutes par jour. » Le principe ?

Le lightinderm associe la stimulation mécanique du massage tissulaire, la stimulation énergétique de la lumière régénérante et la stimulation biologique d’une capsule de sérum photo-actif.

Au choix, sept programmes ciblés : lift & densité, rides & fermeté, imperfections, rougeurs & peau sensible ou éclat. « Les leds non invasifs agissent en profondeur pour rebooster la régénération cellulaire. » Un complément de soin qui ne vient nullement nous priver des mains expertes et des conseils avisés de Cécile, qui compte désormais ses inconditionnels ! Et pour les nouveaux venus, elle propose une réduction de 20 % sur le premier soin. L’occasion de se faire du bien avec juste le risque de ne plus pouvoir vous en passer !

16, place Maréchal Lyautey - Lyon 6 Tél. 04 78 26 36 59 www.holifitness-lyon.fr

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73 • novembre 2022 • lyon people

L’Art de la Chambre Tréca, une literie d’orfèvre à la mesure de vos nuits

Texte : Julien Gavenc - Photos © Treca, E. Saillet

Des mains et des matières. Des artisans au savoir-faire unique. Depuis 1935, la marque Tréca a su révolutionner la literie haut de gamme en s’intéressant de près à toutes les composantes d’un sommeil de qualité. Outre les qualités intrinsèques de ses matelas, qui imposèrent rapidement la marque comme une référence de la literie française, l’ambition de Tréca fut véritablement d’apporter l’Art dans la chambre. Avec, en point d’orgue, le lit.

Trônant majestueusement au centre de la chambre, à la convergence des regards, le lit Tréca dégage une impression d’authenticité et d’élégance, inspirée par son propriétaire. À son image, il investit le lieu et tout semble presque s’organiser autour de lui. Portant fièrement les couleurs d’une conception française dans les ateliers alsaciens de Reichshoffen, le lit Tréca se décline en une immense palette de personnalisations, entre formes, tissus, coloris, finitions ou matières. Rien n’est laissé au hasard et le détail du sur-mesure exerce sa fascination sur les dormeurs les plus désabusés. Le sommeil haute couture, tout un programme.

Chez Tréca, chaque geste est un métier, qu’il faut apprendre, puis maîtriser.

Un savoir-faire français qui se transmet d’année en année, une tradition à préserver.

Désormais véritable œuvre art, mobilier d’excellence tant par son aspect que par le confort qu’il procure, le lit s’intègre dans la pièce où l’on dort… et où l’on vit. La chambre est devenue une pièce centrale d’attraction, un monde de quiétude, d’élégance et de volupté. Elle est un lieu unique, bien à nous, de repos bien sûr, mais aussi de rires, de paroles, d’ébats, de pleurs parfois. Un condensé de vie, tout simplement. Pas étonnant que Tréca ait si bien compris l’importance que la chambre soit à notre image et reflète notre façon de vivre, nos envies, nos préférences.

Mais comment atteindre cette excellence année après année et sans cesse se réinventer ? Innovation technologique, matières naturelles aux propriétés éprouvées, affinement du savoir-faire des maîtres-artisans, travail des plus beaux tissus d’ameublement des maisons d’éditeurs telles que Pierre Frey ou Lelièvre, collaboration avec des designers de renom, Charles Tassin, Sarah Lavoine… Une kyrielle de choix opportuns ont permis à Tréca la recherche de l’excellence, du savoir-dormir à la française. Et de l’atteindre.

Cet art de bien dormir se révèle donc finalement un art de vivre. Une part importante de notre vie est consacrée à dormir, afin de renouveler nos capacités cognitives, de reposer notre corps et de recharger nos fonctions vitales.

Une préparation somme toute à bien vivre nos journées.

Un temps précieux, à dépenser nuit après nuit dans un cocon unique : un matelas et un sommier adaptés à nos exigences, cousus des plus beaux tissus, parés du plus beau linge, pour un onirisme exaltant, propice à l’entrée au pays des songes.

Tréca a su extraire le meilleur de ce que la Nature pouvait offrir et l’a confié à ses artisans pour créer des lits d’exception, fruits d’une recherche, d’une vision et d’une exigence constamment renouvelées. Contempler et recréer l’Art de la Chambre, c’est la plus belle invitation que l’on puisse recevoir. Elle est signée Tréca.

La Boutique Tréca Lyon,

écrin de luxe et de confort au cœur du 6 e arrondissement Située à quelques pas du parc de la Tête d’Or dans le 6e arrondissement de Lyon, la Boutique Tréca Lyon vous invite, dans une ambiance exceptionnelle, à découvrir l’ensemble des matelas et sommiers de la marque Tréca, confectionnés avec un savoir-faire inimitable et les matières les plus nobles, faisant de cette boutique une référence incontestée de la literie lyonnaise.

Collections : Couture, Impérial, Paris, Reichshoffen, Séries Limitées.

Adresse : 40 rue Tête d’Or, 69006 Lyon Horaires : du lundi au samedi de 10h à 12h45 et de 14h à 19h Téléphone : 04 37 45 10 10 Site Internet : boutiques-treca-paris.com

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STYLE GASTRONOMIE

Restaurant

des adresses

Gourmandes 22 20

CUGINI

NANO

Tomas Parisini

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019

produits du marché, cuisine culinaire franco-italienne

belle brasserie italienne

13, place du Général De Gaulle - Jonage T 04 78 39 54 56 Du lundi au vendredi 12h-14h et 19h30-21h30 www.cugini-restaurant.fr Cugini FrancoItalien

14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e T 04 74 01 75 67 ouvert 7/7 midis et soirs www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

Restaurant Bar avec Rooftop

Restaurant

LES GARÇONS BOUCHERS

Trattoria

Restaurant

RN BEER

BIANCA

Nicolas Miege, Catherine Molière et David Mollard

Philippe Gauvreau

Emmanuel Faucon

Steakhouse - Maître restaurateur

Cuisine de saison et bières artisanales - parking 240 places

LINGUINE ALLE VONGOLE

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 72 40 08 59 Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

100, route de Paris - Charbonnières-les-Bains T 04 28 70 45 88 Ouvert 7/7 au déjeuner, goûter, apéritif et dîner www.rnbeer.com RN Beer

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10 Lun-dim 12h-14h Lun-jeu 19h30-22h. Ven-sam 19h30-22h30 www.bianca.rest Bianca

Restaurant AVEC VUE SUR LE LAC

LES VOILES DU GRAND LARGE

Restaurant

LE SELCIUS

Restaurant

LE PRÉSIDENT

La Direction et ses Maîtres d’Hôtel

Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair

Christophe Marguin

CUISINE CREATIVE AU BORD DE L’EAU

Cuisine méditerranéenne - espaces et salons privés

cuisine du marché

81 rue Victor Hugo - Meyzieu T 04 78 31 42 16 Ouvert du lundi au dimanche midi www.lesvoilesdugrandlarge.com Lesvoilesdugrandlarge69

43, quai Rambaud - Lyon 2e T 04 78 92 87 87 Lun-sam midi et soir. Privatisation de 40 à 1000 pers. www.selciusrestaurant.fr Selcius

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

L’AFFAIRE DU 6

Restaurant

BAR - Restaurant

Brasserie

CELEST

L’ACACIA

Albert Dray et Raphaël Noblet

Benoît Charvet (Chef)

Alexandre Bonnefait (Chef)

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

Restaurant gastronomique & Panoramique (32ème étage)

cuisine traditionnelle DE SAISON

63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24 Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

Tour Part Dieu - 129 rue Servient - Lyon 3e T 04 78 63 55 46 Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53 Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

lyon people • novembre 2022 • 76 •

En partenariat avec le cabinet

eosConseil LEADER DU RAPPROCHEMENT CHR

Restaurant

www.eos-conseil.com 04 72 40 40 40

Restaurant

DOLCE by Sicilians

bouchons

LE THÉODORE

LE CÈPE

Vito et Paola Morreale

Marco Chopin

Claude Barbet

CUISINE sicilienne

brasserie traditionnelle

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 22 29 Ouvert du lundi au samedi : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52 Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45 Le Théodore

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles T 04 72 41 01 06 Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon_vourles

Restaurant - BAR

Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Restaurant

LE PLATO

LA TABLE DE CHARLES

Emmanuel Faucon

Charles Nallet

Frédéric Therriaud

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

Cuisine de saison à base de produits frais

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98 Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

42, rue Duguesclin - Lyon 6e T 04 78 89 35 22 Lun-sam 12h-15h Mar-mer 19h30-22h30 Ven-sam 19h30-00h30 La Table de Charles

1, rue Villeneuve - Lyon 4e T 04 72 00 01 30 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

Restaurant BAR lounge

restaurant

RESTAURANT LES OLIVIERS

Restaurant

LA ROTONDE

33 CITÉ

Julien Ducoté

Jean-François Malle (Chef)

Frédéric Berthod

Restaurant Bistronomique aux nobles produits

Mets délicats alliant terroir et touche marine

cuisine de saison / produits du marché

Golden Tulip - 145 Chemin de Paisy - Limonest T 04 87 74 10 10 Du lundi au vendredi : 12h-21h30 https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79 Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch www.pavillon-rotonde.com larotondelyonvert

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45 Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33_cite

Restaurant – ecailler

Restaurant - BAR

restaurant

CHEZ ANTONIN

MAMA CHOW

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Eric Giraud

Sylvie Huynh

Bénédicte

restaurant de Fruits de mer & écailler

Cuisine créative inspirée du continent asiatique

Cuisine du Marché au fil des saisons

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 87 37 10 99 Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

111, rue Duguesclin - Lyon 6e T 04 37 72 94 57 Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-23h www.mamachow.fr

25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46 Ouvert du mardi au dimanche dès 7:00 du matin www.lecafedumarchelyon.fr Le Café du Marché

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STYLE AUTO

ALPINE

Tour de Corse Début du 2

Notre A110 Tour de Corse 73 sur le front de mer à côté du port de Centuri

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jour, à l’assaut des cols

Un arrêt à Nonza pour profiter de la vue en ce début de 3ème jour

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Du haut de cette tour gênoise, un panorama entre les montagnes et la plage de galet noirs de Nonza

e Centre Alpine Villefranche organisait avec son partenaire Trident Automobile (société de gardiennage et d’évènementiel automobile) le Tour de Corse en Alpine pour la deuxième fois de l’année du 28 septembre au 2 octobre.

Comme lors des éditions précédentes, les passionnés de la marque étaient au rendez-vous et ce ne sont pas moins de 13 équipages qui prirent le large le mercredi soir en route vers Porto-Vecchio, première destination de ce voyage sur l’Île de Beauté.

Durant les 3 jours sur place, le cortège a arpenté le versant ouest de l’île : Figari, Propriano, Porto Pollo, Ajaccio, Porto, l’Île Rousse, Saint Florent, Nonza, le port de Centuri et pour finir le Cap Corse, Bastia.

Malgré la météo capricieuse, les duos ont pu repartir avec de magnifiques photos et souvenirs de ce beau séjour.

Photos © Lucas Chardon

À l’assaut des routes du Cap Corse

Arrivée à Porto Ota pour se restaurer, la place était réservée à l’installation de nos A110

La petite enclave maritime de Porto Ota encerclée par les montagnes

Encore quelques cols avant d’atteindre Île Rousse pour y passer la nuit

Porto Pollo, première étape culinaire du tour de Corse

L’hôtel à Ajaccio Le temps se gâte mais le moral est là !

lyon people • novembre 2022 • 78 •

Premier arrêt de la journée pour profiter du paysage

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PEOPLE SPORT

Ligue des champions féminine

LES TRIBUNES VIP d’OL – ARSENAL

La bonne nouvelle de la soirée : la remise du trophée de la meilleure jeune 21/22, à la Lyonnaise Selma Bacha

Pour leurs débuts en Ligue des Champions sur cette saison 2022-2023, les Fenottes ont pris un mauvais départ avec cette défaite contre Arsenal.

Texte : Franck Girardet - Photos © Alexandre Moulard et DR

Côté terrain. La coach Sonia Bompastor a dû composer avec un effectif handicapé par les absences d’une belle moitié de l’équipe titulaire, ce qui explique des errements qui ont été fatals face à des Anglaises chirurgicales. Score final de 5 buts à 1. Un résultat très lourd pour les tenants du titre. Espérons que d’ici à leur déplacement la semaine prochaine à Turin, nos championnes d’Europe puissent se remettre la tête à l’endroit.

Coté tribune. La Président Box était joliment garnie. Jean-Michel Aulas était ainsi entouré de l’ensemble de ses équipes dont son directeur foot Vincent Ponsot et son directeur sportif, Benoit Cheyrou, mais aussi et surtout, de l’autre « Président », à savoir le nouvel entraîneur Laurent Blanc et son adjoint Franck Passi. Pour ce qui est des personnalités politiques, seuls le président du Département, Christophe Guilloteau, le maire de Bron, Jérémie Breaud et Bastien Joint, adjoint au maire de Caluire étaient dans la place !

Sophie Sauvage (OL), le président Jean-Michel Aulas et Clare Wheatley (Arsenal)

Laurent Blanc, coach de l’OL et Franck Girardet (Lyon People)

lyon people • novembre 2022 • 80 •

Les joueuses Vanessa Gilles et Elie Carpenter autour de Vincent Ponsot, directeur général adjoint de l’OL

Dan Mandas, gérant du pub Saint Andrews, Benoit Lacazette et Cédric Lacazette

Les athlètes Emmanuel Biron et Floria Guei

Marion Vialatte (OL), Nathalie Pradines (Groupe Vertical), Didier Petetin (Vicat) et Virginie Adnet (OL)

Isabelle Bernard (OL Féminin) et Roland Tchenio (TT Investissements)

Les joueuses de l’OL : Delphine Cascarino, Griedge Mbock et Ada Hegerberg

Christophe Novotny, directeur de cabinet du maire de Meyzieu, Nelly Michou (Ville de Décines) et Igor Manfredi, directeur de cabinet de la maire de Décines

Olivier Blanc (OL Féminin) et Marino Faccioli (OL Fondation)

Nadine Kessler et Anne Rei, déléguée UEFA

Jérémy Breaud, maire de Bron et son beau-père André Gontard

Amandine Barreau, responsable Marketing foot féminin et Tom McCann, responsable marketing d’Arsenal

Olivier Bernardeau, Jacques Mottard, PDG de Sword Group et son épouse, Cyril Groll (OL) et Didier Petetin, DG de Vicat

Olivier Bernardeau (OL) et Francis Thomine, directeur régional de Groupama

L’équipe de Parcs & Sports : Isabelle Pirodon, Karine Garcia, Christelle Nigri et Véronique Lazzarotto

Marco Polisson (Lyon People) et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

Olivier Freychet (BNP), Cyril Marin (CO-f4), Werner Klinger (Néo Diffusion), Franck Pabion, fondateur d’Idéal Pneu, Stéphane Bonnet, directeur d’Idéal Pneu, Alexis Pabion et Jérôme Bonnet (Bonnet & Associés) Dylan Hayes, rugbyman Valence et Clara Legouge (OL Promotion)

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81 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE SPORT

Le chef Julien Le Guillou (L’Antr’Opotes), son épouse Caroline, leurs fils, Timothée et Thomas

Roger Girandon, Claire Pompognat (Clinique du Parc) et Maitre Rémy Samson

LOU RUGBY - BORDEAUX Baptiste Pignol (Traiteur Pignol), Chrystele Sismond et Christophe Allardon (Restaurant Allardon)

Les tribunes VIP

Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos © Fabrice Schiff

M Laetitia Goudier (Pimael) et Corinne Rivollat (AJL espace TV)

Hidenori Nagase, Kenichiro Inoue, Yann Roubert, président du LOU Rugby et Yasuhito Furita (Architectes Azusa Sekkei)

lyon people • novembre 2022 • 82 •

ené à la pause, le LOU Rugby est parvenu à remonter la pente pour s’offrir sa troisième victoire de la saison. À défaut se rassurer, les hommes de Xavier Garbajosa grimpent au classement.

Que ce fut difficile ! Si l’essentiel en pareilles circonstances, est de prendre les points, le LOU Rugby aura souffert. Et démontré une certaine inconstance, un mal récurrent depuis le début de la saison. Pour preuve, cette première mi-temps compliquée, que le LOU aura achevé avec un déficit de six points (9-15). Pour autant, le jeu, accompagné des vieux démons de l’indiscipline, se trouvait chamboulé après le repos. Les changements décisifs orchestrés par le coach, avec notamment les rentrées de Couilloud et Sobella, portaient leurs fruits, amenant un peu plus de vitesse à la circulation du ballon.

Dépassés, les Bordelais partaient alors à la faute, pour finalement sombrer devant les attaques lyonnaises. Le LOU s’accordait de facto, un second succès à domicile, le troisième cette saison, lui permettant de remonter à la 10e place, devant son adversaire du jour.

Le début d’une belle remontée ?

Prochain match à Gerland LOU Rugby – Castres Samedi 5 novembre 2022

Philippe Grillot (Fill Up Média) et Ivan Patet (EM2C)

Christèle Bardet (France Alzheimer), Corinne Segaud (Office des Sports de Lyon), Emmanuel et Olivia Hamelin

Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU Rugby entouré de Myriam Bencharaa et Olivier Jurquet (CCI de Lyon)

Bernard Fuz (Eiffage) et Isabelle Bretin (Comtoo Solutions)

Olivier Ginon, président de GL Events et Vanina Nicoli, secrétaire général de la préfecture du Rhône

Sophie Moreau, fondatrice de Courir Pour Elles et Samuel Soulier, adjoint au maire de Lyon 6ème

Michel Noir, ancien maire de Lyon, Catherine Arbaud et Loann Goujon (LOU Rugby)

Benoit Licour (Transdev) entouré de Jean-Marie Nauleau et Marco Polisson (Lyon People)

Franck Dreidemie (Archigroup), Marcel Prolange (Setreal) et Flavien Micha (OPAC du Rhône)

Caroline Font et Anne De Riedmatten (AVF)

Sébastien Donguy (SERL), Daniel Valéro, maire de Genas et Gilles Delas (ADG Energy)

Sandrine Licour (Extra Pole) et Anne-Catherine Darricau

Tristan et Alain Niogret (BCM Administrateurs Judiciaires)

Les invités de Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU Rugby

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83 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE SPORT

LES TRIBUNES VIP

LDLC ASVEL - JL BOURG

Une soirée des plus brillantes !

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rivée de succès depuis le début du championnat, l’ASVEL a profité du derby face à Bourg-en-Bresse pour lancer sa saison (102-84). Un résultat idoine à l’heure de basculer sur l’autre temps fort de la soirée : la remise des bagues de champion aux artisans du titre décroché en juin dernier, que le club avait souhaité prolonger de quelques mois.

En s’offrant le derby face à la JL Bourg d’abord (102-84), puis en conviant les héros de l’été dernier, à une singulière cérémonie de la « champion’s ring ». Une première en Europe. « J’ai eu la chance de vivre cela à 4 reprises en NBA, et c’est une grande fierté de pouvoir organiser une telle cérémonie à l’Astroballe », a ainsi glissé Tony Parker, sous le regard d’une autre championne, la Lyonnaise Caroline Garcia. Sous les sunlights, les champions en titre pouvaient alors goûter à cet instant sacré typiquement américain, en recevant une bague à leur nom fabriquées à Vaise, par Unknow Brand, fournisseur de Neymar et de Benzema.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Une bague de plus pour Tony Parker, président LDLC ASVEL

lyon people • novembre 2022 • 84 •

Stéphane Morot-Sir (LDLC ASVEL), Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL, Florian Delaunay (Unknowbrand) et Tony Parker, président LDLC ASVEL

Virginie Mathieu, consul des Seychelles, son époux Serge Mathieu, président du Groupe Novaly, Nicole et Jean-Marc Brun (Adequat)

Tony Parker, président LDLC ASVEL, entouré de Serge Bueno et sa famille (Smart Good Things)

Cédrik et Bénédicte Ospernaud (Casino) et leurs enfants, Lana Lorik

Wilson Meyila (Layup), Ali Amahdar (Institut Choiseul), Julien Piwowar (Réal Madrid Next) et Rodrigue Ridel Ottou (King Nelson X)

Nicole Dumont (L’Auxiliaire) et ses invités

Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL et sa compagne Mahé

Jérémy Jehan et son équipe (Espaces Atypiques)

Laura Legoupil, Bertrand Perret, coach de la tenniswoman Caroline Garcia et Tony Parker, président LDLC ASVEL

Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne et son équipe

Laurent de la Clergerie, président du Groupe LDLC et son équipe

Amaël Grivel (Ciril Group)

La champion’s ring Remise de la bague au coach de l’équipe, TJ Parker

Gilles Fournier (KIA Garage Fournier) et ses invités

Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL entouré d’Isabelle Combes (Eve Intelligence) et Geoffrey Mercier (Région Auvergne Rhône-Alpes)

Tony Parker Senior et Michel Garcia (Everial)

Remise de la bague à Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL

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85 • novembre 2022 • lyon people

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Les 19 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

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Texte : Eva Bourgin, Morgan Couturier et Marco Polisson Photos © Dani – MC et DR

RÉGION AUVERGNE RHÔNE-ALPES 2ème cérémonie du Prix Marin

A

lors qu’on a appris que l’agresseur de Marin Sauvajon avait été remis en liberté avant d’avoir purgé entièrement sa peine, la 2ème cérémonie du Prix Marin a eu lieu, mercredi 19 octobre, en présence de Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et d’Audrey Sauvajon, maman de Marin et présidente de l’association « La Tête haute ». La lauréate du Prix, choisie par le jury, est Capucine Balidjian, âgée de 18 ans. La jeune femme, qui avait sauvé la vie d’une femme se noyant dans le Rhône après une tentative de suicide en juin 2020, a ainsi reçu le Prix et la récompense de 3 000 €. L’association qu’elle a choisie, « Santé Mentale et Communautés de Villeurbanne », percevra également 3 000 €. MP

2

La cérémonie a mis à l’honneur 4 autres lauréats : 1er Prix spécial « Humanisme », attribué à Abdelkader Belfar, conducteur TCL qui a permis la neutralisation du terroriste lors de l’attaque au couteau de la gare Laurent-Bonnevay en août 2019 2ème Prix spécial « Spontanéité », attribué à Jennifer Cuvato qui a sauvé une petite fille de 5 ans tombée dans un puit, en août 2019 3ème Prix spécial « Jeunesse », attribué à Marwane Debrault, 17 ans, Anis Saadi, 17 ans, et Shaymaa Ghani, 14 ans, qui ont sauvé de la noyade un jeune enfant de 7 ans, en juillet 2020 4ème Prix Spécial « Intergénérationnel », attribué à Clément Nicolazzo, 18 ans, qui est entré dans un Ehpad en feu et a aidé à l’évacuation des pensionnaires avant l’arrivée de pompiers, en août 2020.

3

HANDI SHOW

SMART ECULLY

14 000 euros récoltés pour les athlètes

Inauguration de la station Electra

Le temps d’une soirée, 18 athlètes ont pu se retrouver sur la même scène, celle de la solidarité, au Groupama Stadium. Une édition riche en émotions. « C’était magnifique. L’équipe de l’OL a été formidable avec nous. Il y avait une entraide incroyable, je suis vraiment contente de la soirée », se réjouit la fondatrice, Djezia Hennaoui. Dans une ambiance familiale, les invités ont profité de l’animation, chapotée par le patineur Philippe Candeloro et l’animatrice Carinne Teyssandier. Entre deux prestations de danse présentées par l’artiste Bboy Haiper, ces derniers ont savouré le repas concocté par l’équipe Declerck associée au chef Christian Têtedoie, fidèle destrier du Handishow. Une soirée exceptionnelle qui s’est conclue par une vente aux enchères où 14 000 euros ont été récoltés.

Une somme qui permettra de soutenir les athlètes comme Gaël Geoffroy, athlète en sport adapté et déjà vice-champion du monde sur le 5 000 m aux Virtus Games… direction les JO 2024 ! EB

Le coup de foudre ne pouvait pas mieux tomber. Ni mieux porter son nom. Toujours est-il que depuis le 30 septembre dernier, le courant semble passer affectueusement entre le groupe Chopard et la société Electra. Preuve en est, l’inauguration sur les terres de Smart Ecully, de deux bornes de recharge rapide (et quatre points de charge, ndlr) signées de la société parisienne. Une première dans le Rhône pour son président Aurélien de Meaux, dont la rencontre avec Erik Chopard, dans le courant de l’année 2021, a fait naître une proximité légitime. Le groupe a négocié l’installation de dix stations de recharge, soit 60 nouveaux points de charge repartis sur les différentes concessions. MC En présence du maire d’Ecully, Sébastien Michel, Erik Chopard et Aurélien de Meaux ont officialisé l’installation de deux bornes de recharge Electra sur le site de concession Smart Ecully •

87 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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Olivier Ginon et ses invités réunis au Domaine Melchior

DOMAINE MELCHIOR

Lancement de la

FONDATION POUR UNE CUISINE DURABLE C Olivier Araujo, maire de Charly, Olivier Ginon, président de GL Events, Jérome Bocuse et le chef pâtissier Pierre Hermé

Christian Guzman et son équipe (Maison Guzman et Délices)

’est à Marie-Odile Fondeur, ancienne directrice générale du SIRHA, qu’Olivier Ginon a confié les clés de sa fondation. Et le lieu choisi pour ce lancement est hautement symbolique. Sis à Charly, dans le sud-ouest lyonnais, le domaine Melchior abrite non seulement une merveilleuse maison des champs d’époque XVIIème, mais surtout le Centre de Recherche de Botanique Appliquée.

Dirigé par Stéphane Crozat, le CRBA a pour mission d’adapter les espèces végétales au dérèglement climatique et à la résistance aux maladies afin de les sélectionner pour leurs qualités nutritionnelles et gustatives. Un objet parfaitement en accord avec le premier projet de la nouvelle fondation : aider les Chefs à découvrir de nouvelles espèces végétales, au service de la planète et du goût. Au cours de son discours inaugural, Olivier Ginon a apporté un soutien sans ambiguïté à Jérôme Bocuse, contraint de se battre contre l’Institut Paul Bocuse pour protéger son nom*.

Texte : Marco Polisson - Photos © Saby Maviel pour Lyon People

Claude Barbet (Maison Barbet), Florence Guyot (Champagne Marguerite), Maurizio Bullano (Domaine de Panéry), Olivier Ginon, président de GL Events et Claire Desboudard (Maison Barbet)

Le pâtissier Pierre Hermé, le chef Fréderic Berthod (33 Cité) et Luc Dubanchet directeur de division SIRHA Food

Marco Polisson, rédacteur en chef Lyon People et le chef Christophe Roure (Le Neuvième Art)

* L’interview exclusive de Jérôme Bocuse est à retrouver sur notre site web

Olivier Araujo, maire de Charly et l’architecte Caroline Ginon (Fazenda Architecture)

Luc Dubanchet directeur de division SIRHA Food, Nadia Sammut (Auberge La Fenière) et Olivier Ferraton (GL Events Live)

Jacqueline Ginon (Domaine de Panéry), Nadia Sammut (Auberge La Fenière), Davy Tissot et le chef pâtissier Pierre Hermé

Hervé Mons, Meilleur Ouvrier de France, affineur et fromager, Eugénie Guillermin, chef formateur Institut Paul Bocuse, Florent Boivin, MOF, chef exécutif à l’Institut Paul Bocuse et le chef Anthony Bonnet (Cour des Loges)

Jérome Bocuse, le chef Edouard Loubet, Davy Tissot, MOF, Bocuse d’Or 2021, Olivier Ginon, président de GL Events et Marie-Odile Fondeur (Fondation Bocuse d’Or) lyon people • novembre 2022 • 88 •

Le chef Alain Alexanian (Kamelya) et le boulanger Christophe Girardet (Victor et Compagnie)

Olivier Ginon, président de GL Events, Olivier Araujo, maire de Charly, le chef pâtissier Pierre Hermé, Marie-Odile Fondeur, Jérome Bocuse et Paul Maurice Morel, président Fondation Paul Bocuse

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PEOPLE EVENTS

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HALLE TONY GARNIER

Show et lumières

pour les 25 ans du Groupe LDLC Profitant du cadre féerique de la Halle Tony Garnier pour célébrer ses 25 ans d’existence, le Groupe LDLC s’est illustré par une soirée de gala très animée. Laurent de la clergerie (Président du Groupe) et son frère Olivier (Directeur général) en ont profité pour réaffirmer la bonne santé de la société de e-commerce et ses ambitieuses perspectives.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

O

n a beau dire qu’ils font la différence, les détails tiennent également pour eux le fait de ne jamais mentir. Si bien qu’à mesure que les années passent, admirer le théâtre des festivités du Groupe LDLC suffit à comprendre la dynamique et l’ascension de la plus ancienne des sociétés de e-commerce françaises. Après avoir investi la Sucrière pour ses 20 ans, l’entreprise de Laurent et Olivier de La Clergerie, a donc vu les choses en grand, pour célébrer 25 années d’activité.

Laurent, président du Directoire et Olivier de la Clergerie, directeur général Groupe LDLC lyon people • novembre 2022 • 90 •

PLACE À LA HALLE TONY GARNIER, SON HISTOIRE, ET CE TAPIS ROUGE MENANT PRÈS DE 1300 INVITÉS À LEUR TABLÉE. Une preuve parmi tant d’autres que le Groupe LDLC prend de plus en plus d’ampleur, et s’accroît au rythme des

acquisitions et des ouvertures de boutiques (dont le magasin LDLC Lyon Grand Parilly cet été, ndlr). Mais alors que de nombreux fourmillent déjà, et que l’entreprise brille dans la presse française pour ses attrayantes conditions de travail, salariés, partenaires et divers joueuses et joeurs de … LDLC ASVEL et LDLC ASVEL Féminin ont pu, eux, se délecter d’une soirée particulièrement animée, avec les shows acrobatiques des Crazy Dunkers, de l’humoriste Nora Hamzawi et les performances culinaires du duo C-Gastronomie - Adrien Zedda pour ce qui a été l’un des plus grands diners végétariens du monde. Vivement la suite !

Hubert de Montagnac (Toshiba), Jacques Guilleminot (ALSO), Philippe Azouyan (Dynabook) et Alain Pfeffer (Groupe LDLC)

Olivier de la Clergerie, directeur général Groupe LDLC entouré de Gilles Courteix, président du MEDEF Lyon-Rhône, Franck Morize, président de la CPME du Rhône et Laurent Fiard, PDG du groupe Visiativ

Anne-Gabrielle, Christophe Menanteau et Yvelise Dentzer (L’Ecole LDLC)

Tony Parker, président LDLC ASVEL et Laurent de la Clergerie, président du Directoire LDLC

Sophie et Olivier de la Clergerie, directeur général du Groupe LDLC

Kevin Chevalier, Guillaume Ettori, Baptiste Duhil de Benazé (LDLC Event)

Carole Monnery (Banque Palatine), Yoann Labarde (Crédit Agricole Centre-Est), Olga Rubio (Groupe LDLC), Olivier de la Clergerie, directeur général Groupe LDLC et Maryvonne Buchot (BNP Paribas)

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91 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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Jérôme Eininger (Qantis), Marella Launay (MEDEF) et Gilles Courteix, président du MEDEF Lyon Rhône

Ludivine Prenot (Sorovim), Marc Pigeroulet (Arioste) et Marine de Lannoy

DÎNER DE GALA

Table Seb

FONDATION HCL

Nourrir l’innovation médicale

V

«

Sophie Mérigot et Bruno Lacroix (Fondation HCL)

Table Apicil

Thierry Frattaruolo (Paredes), Elisabeth Auguy (Vici Restauration) et Thierry Bertrand (Paredes)

ous pouvez être fiers de vous, ce soir, vous êtes tous acteurs de l’innovation médicale ». C’est par ces mots évidem-ment sympathiques, que Sophie Merigot, déléguée générale de la Fondation HCL, résuma le bien-fondé de ce 4e « rendez-vous philanthropique », pour lequel étaient conviés 566 participants, mécènes et hospitaliers. Un moment de convivialité où le délice des plats s’accorda divinement avec les valeurs de cette dernière, à savoir « prendre soin, accélérer les projets et la recherche médicale ».

Alors bien sûr, si le goût des bonnes choses apporte de lui-même quelques fonds pour la recherche et l’innovation, les invités eurent surtout le privilège d’admirer un échantillon des progrès façonnés au sein des HCL. Au menu, un focus sur l’impression 3D, un outil « qui change la donne pour le patient », en témoignent les différents projets présentés, qu’il s’agisse de la modélisation de main de nourrissons souffrant de malformation, pilotée par l’interne en chirurgie plastique, Noé Lucchino, ou la confection par le diabétologue, Julien Vouillarmet, « de semelles orthopédiques qui réalisées surmesure, vont être adaptées à la forme du pied et le protéger des points d’hyper appui ». Et donc réduire les risques d’amputation. « C’était une belle soirée. Les invités ont été bluffés par les médecins et les projets présentés », confirmèrent Sophie Merigot et le président, Bruno Lacroix. Désormais, pas question d’arrêter le progrès. Pour la Fondation HCL, nourrir l’innovation, c’est laisser poindre l’idée de lendemains qui chantent. La guérison commence par là.

C’est un fait, l’espoir fait vivre !

Valérie Montané (LOU Rugby), le chef Grégory Cuilleron et Marion-Mary Magner (Magner le moment M)

La Table d’Honneur autour de Bruno Lacroix, président de la Fondation HCL

Isabelle Vray-Echinard (Mirima), Thierry Barrandon (UIMM Lyon) et Virginie David (Implid)

Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff lyon people • novembre 2022 • 92 •

Table Descours & Cabaud

Table CIC– Lyonnaise de Banque

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PEOPLE EVENTS

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4E GALA

FONDATION PAUL BOCUSE Laurent Gerra fait le show !

Placé sous le parrainage d’un Laurent Gerra particulièrement remuant, le 4e Gala de la Fondation Bocuse a de nouveau mis en valeur la capacité de celle-ci à transmettre les plaisirs de la cuisine aux jeunes générations.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

E

st-ce là l’union récente scellée avec le groupe Paul Bocuse qui l’émeut autant ? La question aurait mérité de lui être posée, mais en bon parrain de soirée qui se respecte, Laurent Gerra n’eut que peu de répit. Le 4e gala de la Fondation Paul Bocuse non plus. Parce qu’au-delà du plaisir de transmettre, de partager les valeurs de la cuisine aux jeunes générations, ce dîner étoilé sut aussi prouver combien les métiers de bouche sont une profession à part, riche en échanges et en savoir-vivre. Mieux, l’humoriste se chargea d’amuser l’assemblée, dont quelques as des fourneaux (JeanPaul Lacombe, Régis Marcon, Christian Têtedoie et Davy Tissot) et la ministre du commerce et de l’artisanat, Olivia Grégoire.

Et si la représentante du gouvernement plaça la soirée sous le haut patronage du président de la République, Emmanuel Macron, avant de se délecter du repas préparé par les équipes de l’Abbaye et les jeunes du Campus de Groisy, cette dernière put subtilement savourer la performance artistique de Laurent Gerra, et ses quelques tacles formulés à l’encontre du maire de Lyon ou du maillot de l’OL et son sponsor émirati. « Ça ne vaut rien », glissa-t-il, avant que la vente aux enchères de ce dernier ne propulse son prix à 2000 €. Les huit articles suivants, placés sous le marteau de Maitre Clément Schintgen (Etude Conan), suivirent alors l’euphorie générale. De quoi remplir allègrement les caisses de la Fondation, prête à multiplier en retour, les ateliers à destination des gastronomes de demain.

« Nous avons organisé l’an dernier 50 ateliers pour permettre aux jeunes de découvrir nos métiers », s’est ainsi réjoui le président de la Fondation, Paul-Maurice Morel, ce dernier regrettant au passage l’absence de représentants de l’Institut Paul Bocuse. Pas de quoi gâcher la fête néanmoins. Ni de freiner la générosité d’une telle soirée. Outre la remise de divers trophées en faveur de la transmission, de l’apprentissage ou du patrimoine culinaire, la Fondation Paul Bocuse sut elle aussi, faire preuve de bienveillance, en atteste la remise de chèques solidaires au profit de la Tony Parker Adequat Academy, de la Fondation Alléno et de la toute jeune Fondation pour la Cuisine Durable by Olivier Ginon. L’idée ?

Garder le sourire, et prouver malgré tout, qu’il « n’y a pas de bonne cuisine, si cette dernière n’est pas faite par amour ».

L’équipe de L’Abbaye avec les jeunes du Campus de Groisy

lyon people • novembre 2022 • 94 •

Olivia Grégoire, ministre de l’Artisanat et du Tourisme

Paul Maurice Morel, président de la Fondation Paul Bocuse

Remise d’un chèque de 25 000 euros à la Fondation pour la cuisine durable

by Olivier Ginon

Fabienne Lacombe, Jean-Paul Revillon et son épouse Anne

Annie, Serge Manoukian (OL) et Stéphanie Le Roux (Bernachon)

Trophée de l’apprentissage à Arnaud Gobled et Magali Ceste (Campus de Groisy)

Jérôme Bocuse et Olivia Grégoire, ministre de l’Artisanat & du Tourisme

Christèle Bardet, l’humoriste Laurent Gerra, le chef Jean-Paul Lacombe, Jérôme Bocuse et Paul-Maurice Morel

La table de Vincent Le Roux

Cécile Bonnal, Laurent Novel et Annabelle Aragon (Banque Populaire)

Paul Caroly (Fondation Paul Bocuse), Amandine Balsalobre et Mathias Soulier (Stone Architectes)

Jérôme Bocuse et Françoise Bocuse-Bernachon

Le colonel Emmanuel Combe, le commandant Stéphane Lurati et le caporal-chef Alain Cazelles

François Pipala (Fondation Paul Bocuse), Sylvain Noble et Michel Pipala

Jérôme Bocuse, l’horloger Jean-Louis Maier et l’humoriste Laurent Gerra

Philippe Pasquet (GL Events), le chef Régis Marcon et Luc Dubanchet, DG du SIRHA

Paul Maurice Morel, président de la fondation Paul Bocuse et l’humoriste Laurent Gerra

Maxime Baudrand (Groupe Provim), Audrey et l’artiste peintre Nicolas Perrot

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PEOPLE EVENTS

8

Alain Audouard, dirigeant du COFIL et Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal

L’architecte Samuel Delmas (a+samueldelmas architectes urbanistes), Anne Bureau (Wonderfulight) et Philippe Badaroux, président du Cluster Lumière

INAUGURATION

LE GROUPE CARDINAL met en scène LUMEN

Le journaliste Philippe Lecoq, Gilbert Coudène et François Corteel, ancien président du Cluster Lumière

Le Groupe Cardinal et le Cluster Lumière ont inauguré LUMEN, imposant paquebot du quai Perrache conçu par l’architecte Samuel Delmas qui embarque à son bord des espaces de travail partagés et héberge la Cité de la Lumière, destiné aux métiers de la lumière.

Texte : Philippe Lecoq – Photos © Saby Maviel et Vladimir de Mollerat du Jeu

Franck Lebel et Emmanuelle Manfredi (CPME du Rhône)

Michel Abattu (Aquasourca), Thibaut Champenier et Stéphane Rubi (Groupe Cardinal)

Luc Delattre (ENTPE) et Vincent Piotrowski (Région Auvergne Rhône-Alpes) lyon people • novembre 2022 • 96 •

P

hilippe Badaroux et François Brunet, respectivement président et directeur général du Cluster, ont passé leur journée à faire visiter à des centaines de personnes, journalistes, élus, partenaires, et adhérents l’après-midi, les 9 étages et plus de 6 000 m2 de cette très belle réalisation signée par le groupe Cardinal de Jean-Christophe Larose, promoteur et gestionnaire du bâtiment. Lumen abrite sur deux étages seulement ce véritable HUB européen de la Lumière qui accueille des professionnels ou étudiants de la filière pour expérimenter leurs travaux et « aller de l’innovation à l’usage » comme aime à le rappeler Philippe Badaroux.

Au premier étage, un espace Recherche et Innovation piloté par l’ENTPE et son

espace Formation piloté par le Campus Lumière. Au deuxième, l’Innovation Trail, une plateforme d’exposition des lumières innovantes, ainsi que les bureaux du Cluster Lumière, imaginé il y a 10 ans par François Corteel. L’idée : faire travailler ensemble des entreprises, des labos, des bureaux d’étude, et créer l’alchimie. Il est loin le temps où le Cluster réunissait quelques sympathisants dans les locaux de la CCI… Dans les étages supérieurs, Cardinal Workside loue et anime des espaces de bureaux avec services : pas de bail, des locations à la journée, pour un mois ou pour un an, des surfaces de bureaux flexibles, une décoration soignée, 14 salles de réunion, partout de la lumière naturelle, des espaces partagés, des services à la carte, des terrasses et un rooftop.

Nicolas Trompille (Iliade Ingénierie), Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal, Bruno Trompille (Iliade Ingénierie) et Philippe Drunet (RCP Immobilier)

Pierre Oliver, maire de Lyon 2ème

Erick Roux de Bezieux (Syntagme) et Olivia Cuir (Esprit des Sens), organisateurs de l’inauguration

Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal et l’artiste Nicolas Perrot

Les chefs Franck Delhoum (Le Bistrot du Potager) et Olivier Canal (La Meunière)

Thomas Prieur (CARA) et Stéphanie Gagnaire, élue CCI et membre du conseil d’administration du Cluster Lumière

Olivier Dugrip, recteur de l’Académie de Lyon et Xavier Odo, maire de Grigny et conseiller régional Salle de réunion Cardinal Workside

L’oiseau “Cardinal” de Nicolas Perrot

•

Marc Fontoynont, vice-président du Cluster Lumière et Jérémy Dalbec (Strate Design)

Antoine Baudouin (La Compagnie du Verre) et Lyse Drouaine (Luxdawn)

97 • novembre 2022 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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15e édition du Trophée de golf

BANQUE RHÔNE-ALPES

90 talents à son actif !

Tradition ancrée depuis 15 ans, le trophée de golf de la Banque Rhône-Alpes a connu un nouvel épisode au Lyon Salvagny Golf Club. Un cru particulier pour l’établissement financier, qui s’apprête à basculer dans une nouvelle ère.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard

L

e temps est bon, le ciel est bleu, il y a des clients de la Banque RhôneAlpes qui sont aussi des amoureux de cet instant. De ces retrouvailles sur les greens du golf de la Tour de Salvagny. Un bon placement pour les amateurs de swing, que l’établissement piloté par Philippe Delacarte se plaît à renouveler depuis quinze ans.

De fait, qu’importe si l’exigeant parcours a, une nouvelle fois, invité les 90 participants à faire preuve de dextérité, l’ambiance n’en fut pas moins chaleureuse. Et les

récompenses toujours aussi attractives, grâce à la complicité des partenaires, Sofitel Lyon et Emirates. À ce jeu, Maxence Peyrieux et Patrice Peyrieux surent tirer leur épingle du jeu, pour décrocher le gros lot, au nez et à la barbe des autres concurrents, dont une dizaine de clients de la Société Générale. Un rapprochement exceptionnel, annonciateur de certains changements, dont la création d’une nouvelle entité au 1er janvier. Le nom reste encore secret. Nul doute que les deux sociétés sauront viser juste. Et dans le mille !

CLASSEMENT BRUT 1er brut : Michel Sandjian et Daniel Sanjian CLASSEMENT NET 3ème net : Laurent Gilardini et Lucas Gilardini 2ème net : Bernard Abbou et Philippe Fabre 1er net : Maxence Peyrieux et Patrice Peyrieux Au départ du 10

Jean Taboni, Philippe Maggert, Patrick Martin (AC NEXITUP) et Philippe Decoursiere (Quick)

lyon people • novembre 2022 • 98 •

Éric Fougère (Membre du conseil de surveillance du groupe BPCE), Philippe Delacarte (Président du directoire Banque Rhône Alpes), Jérôme Pignard (Oryx Partner) et Philippe Dewevre

Benjamin Cerniaud (S.A.S Christin), Sylvain Ollivier (Only Permis), Danielle Fanget et Marie-Odile Peronnet

Yves Chavent, vice-président de la CCI de Lyon, Pascal Allardon (AP Consulting), Robert Morel (SA Robert Morel) et Roger Guillaud (SARL Guillaud)

Daniel Sandjian, Michel Sandjian, Stéphane Baret et Pascal Chavant (434)

Brice Roumejo (Warmup), Cyril Arlin (Savtex), Jean-Christophe Lebey (Lebey) Claude Morel (Showroom CM)

Podium 1er brut : Michel Sandjian, Daniel Sanjian entourés de Gaëlle Plattard, Philippe Delacarte et François Tirard, directeur du Golf de la Tour de Salvagny

La gagne pour Yvan Burghgraeve (Katoennatie) et Eric Nieloud (PDG Empack Logistique)

Christophe Morin, Eric Locatelli, Samuel Coestre et Véronique Sans

Podium 2ème net : Bernard Abbou et Philippe Fabre entourés de Gaëlle Plattard, Philippe Delacarte

Podium 3ème net : Laurent Gilardini et Lucas Gilardini

Bernard Abbou, Philippe Fabre et David Rodriguez

Olivier Gleizal (Honest), Maxence Peyrieux (Ostéopathe) et Patrice Peyrieux

Philippe Decoursiere (Quick) remporte le lot offert par Sofitel

Podium 1er net : Maxence Peyrieux, Gaëlle Plattard, Patrice Peyrieux, Philippe Delacarte et François Tirard, directeur du Golf de la Tour de Salvagny Laurent Filstroff (Anesthecia) Thierry Bouquet (OMPI), Yvan Burghgraeve (Société Katoennatie) et Eric Nieloud (PDG Empack Logistique)

•

Christian Fougerouse, Bernard Sandei, Bernard Chabidon et Jean-Louis Gal

Romain Rostagnat, Dominique Rabe (Vitacuire), Jean-Yves Krief et Jacques Cornet

99 • novembre 2022 • lyon people

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LYON

Inauguration

de la direction régionale d’ En janvier 2023, Erilia accueillera le public dans ses nouveaux locaux dotés d’une direction régionale Auvergne-Rhône-Alpes et d’une agence, installées dans le 3e arrondissement.

Julien Smati, Maire de Rillieux-La-Pape, Frédéric Lavergne, Directeur général d’Erilia et Antoine Jeandet, Directeur général adjoint d’Erilia

Texte Eva Bourgin -Photos © Saby Maviel

«

Laëtitia Mangani, Directrice régionale AURA d’Erilia et Frédéric Talik, Directeur général adjoint d’Erilia

Jean Voinson (Erilia) et Mehdi Ashouri (Erilia pour la CNL)

Frédéric Lavergne, Directeur général d’Erilia

N

ous nous positionnons comme un acteur local de l’habitat et développons des relations de confiance avec les collectivités », affirme la directrice régionale Auvergne Rhône-Alpes, Laëtitia Mangani.

Dans cet espace de 277 m², seront également accueillis les locataires lyonnais et métropolitains, clients d’Erilia. La direction régionale portera les 5 marques de logements proposées par Erilia. « Nous sommes un bailleur social privé adossé au Groupe Habitat en Région, opérateur d’immobilier social des Caisses d’Epargne et du Groupe BPCE et grâce à cette nouvelle vitrine lyonnaise, nous pourrons mieux faire connaître nos offres d’habitat », précise-t-elle.

Direction régionale AuvergneRhône-Alpes et agence Erilia Lyon 4, rue de La Villette - Lyon 3e > Plus d’infos sur : www.erilia.fr

Alexis Dherisson, Directeur de la promotion de Sogima, Pierre-Edouard Berger, Président du directoire de Sogima et Nicolas Luyton (SDH Constructeur)

lyon people • novembre 2022 • 100 •

Stéphane Jouglard, Charlotte Rivera et Nicolas Roger (Novélia Résidences)

ERILIA

Laëtitia Mangani, Directrice régionale Auvergne-Rhône-Alpes d’Erilia, Antoine Rousselie, Directeur général adjoint d’Erilia, Véronique Dubois Bertrand, Maire du 3ème arrondissement de Lyon et Clémence Létimaud (Mairie du 3ème)

Marie de Clercq (Habitat en Région), Grégoire Charpentier (Famille et Provence), Djilali Derouiche (Deltalia), Géraldine Bourdin (Erilia) et Nicolas Luyton (SDH Constructeur)

Elsa Mignani, Directrice corporate de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes, Boris Miachon, Adjoint au Maire du 7e arrondissement

Stéphanie Indigo (Sac Habitat en Région Sud-Est) et Sandra Orlando, Directrice commerciale d’Erilia

Frédéric Lavergne (DG d’Erilia), Véronique Dubois Bertrand (Maire du 3ème), Renaud Payre (3e Vice-Président de la Métropole de Lyon), Julien Smati (Maire de Rillieux-la-Pape), Laëtitia Mangani, Directrice régionale AURA d’Erilia

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VALORIS REAL ESTATE

Une inauguration futuriste pour des bureaux très design Installé depuis l’été dernier dans le tout nouveau complexe Industria, Valoris Real Estate a officiellement présenté ses nouveaux bureaux.

Un outil de travail ultramoderne, en accord avec les ambitions croissantes de cette société spécialisée dans le conseil en immobilier d’entreprise.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Doud et G. Perret

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l n’a pas fallu attendre l’arrivée de l’automne, pour que Valoris Real Estate vienne prouver que le bonheur des uns peut aussi faire le bonheur des autres.

Depuis huit ans, la société créée par Juliette Caudard, s’en était même fait une spécialité, en s’employant à trouver de nouveaux bureaux à ses clients professionnels. Mais depuis le mois d’août dernier, voilà l’agence immobilière d’entreprise bercée par ce même vent de nouveauté. Et par un nouvel outil de travail, niché au cœur du complexe Industria (Lyon 9).

La page Sainte-Foy-lès-Lyon tournée, Valoris Real Estate et sa trentaine de salariés, trouvent désormais leur bonheur dans 600 m2 de bureaux au design et aux outils futuristes. De quoi booster encore un peu plus l’activité de cette entreprise en pleine croissance. Le tout, pour le plus grand plaisir de ses clients, nombreux à répondre présent à l’inauguration de ce nouveau siège. « C’est un magnifique outil de travail », avouèrent ces derniers, avec l’espoir de bénéficier prochainement de bureaux aussi qualitatifs.

Pour cette nouvelle aventure, Valoris Real Estate a donc mis la barre très haut.

Mais l’agence l’a avoué, elle se dit prête à « retourner l’immobilier » !

Valoris Real Estate 22, rue Laure Diebold - Lyon 9 Tél. 04 78 82 63 81

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Discours de Juliette Caudard (Présidente Valoris)

Marc Pigeroulet (Arioste Immobilier), Ludivine Prenot (Sorovim Investissement)

André Bérengier (2B Groupe), Jean-Christophe Bérengier et Luc Brun (2B Prestige), Julien Bérengier (Valoris)

Juliette Caudard (Présidente Valoris) et son femmes club

Guillaume Stephan (Stonehedge), Laurence Pommies (Sta), Grégoire Lefranc (Ide Promotion)

Sébastien Bouillet (Chef Pâtissier)

Geoffrey, Didier Caudard-Breille (Président DCB), Jérôme Pouffier-Adnet (DCB), Edouard Guyot (AMDC), Patrick Bouchet (All In), Philippe (Guide de l’immobilier)

Catherine Logez (Valoris) et Damien Thollet (Valoris)

Didier, Marie, Juliette et Marinette, 3 générations réunies

Nicolas Sibille (Artena), Laurent Doyat (Icade)

Sibiel, Thomas Merlo (Artena)

Lucien & Bernadette Rivoire, Océane Dos Santos Aguilar (Valoris), Julien Rivoire (Luri)

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Luc Brun et Jean-Christophe Bérengier (2B Groupe)

Patrick Bouchet (All In), Thierry du Gardin (Artémis)

103 • novembre 2022 • lyon people

Discours Christopher Weirback (Osmose Studio) architecte du projet Valoris

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PEOPLE EVENTS

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PRINTEMPS innove avec son concept-store

“L’Endroit”

Discours de Jean BORGES, Directeur du Printemps Lyon

Ouvert au public depuis le mois de juin, Le Printemps Lyon a inauguré son nouveau concept-store luxe « l’Endroit » jeudi 29 septembre lors d’une soirée privée haute en surprises.

Texte Eva Bourgin - Photos © Jean Luc Mège pour Lyon People

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Les influenceuses : Carolane @carol_ananas, Clémentine @parisgrenoble et Marine @perfecthonesty

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ous mettons à l’honneur des designers qu’on ne faisait pas avant. Nous tenons à mélanger les marques comme OffWhite ou McQueen. Nous avons voulu en faire un lieu de vie créatif, inclusif et ouvert. », soutient Jean Borges, directeur du Printemps Lyon. L’Endroit se divise en trois espaces, un premier situé au RDC et destiné aux accessoires et aux souliers, un deuxième dédié aux femmes (à découvrir au 1er étage de la Femme) puis un dernier consacré aux hommes (à retrouver dans bâtiment de l’Homme). Ce concept store se veut ainsi dynamique mais aussi responsable puisque celui-ci dévoile pour la première fois des produits de seconde main de luxe au gré d’arrivages renouvelés. Une nouveauté qui réunit curiosité et plaisir du shopping !

Les influenceuses : Eva Senzacqua @eva_senzacqua, @charlene_rso et Carla @carlamisiti_ Bartenders @bartendersfrance

L’Atelier des copains (Traiteur)

L’Endroit 42, rue de la République - Lyon 2e Bérénice @chroniquesdeb et Virginie Grossat @virginiegrossat

Emmanuelle Dasilva @trendyemma (influenceuse), Jean Borges Directeur du Printemps Lyon et Marion Pesnel, Responsable Marketing et Services

Alisson @alissondssg

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Les influenceurs Prescillien @prescillien_r et Roubaba @house_of_rbb

Jean-Louis Larocque (Attaché Clientèle), Frédéric Lacroix (Personal Shopper), Jean BORGES (Directeur), Ratna Ningsih (Personal Shopper), Marion Pesnel (Responsable Marketing & Services) et Alain Revolt (Personal Shopper)

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PEOPLE EVENTS

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PRINTEMPS LYON

dévoile les tendances

pour cet hiver sur le tapis vert !

Le 6 et 7 octobre, Le Printemps Lyon a organisé deux défilés pour présenter les tendances de la saison automne hiver. L’évènement a réuni au total 120 personnes.

Texte : Eva Bourgin. - Photos © Saby Maviel

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Valentine Lebouc (Caron), Jean Borges, directeur du Printemps de Lyon et Marion Pesnel, responsable marketing et services du Printemps de Lyon

Jean Borges, directeur du Printemps de Lyon, Marlène Julliat responsable marketing (Mini Store), François Lallement (Mini Store) et Marion Pesnel

Marc Ossedat, styliste du Printemps, Ratna, Frédéric et Alain Revolt, Personal Shoppers du Printemps

ans l’antre du concept-store Mini, l’équipe du Printemps Lyon a accueilli ses meilleurs clients dans une ambiance conviviale. Le responsable concept et style, Marc Ossedat, a présenté les 4 thèmes phares de la saison Sexyness, Excess attitude, Hybrid city et Modern Legacy, portés par des équipes du Printemps Lyon ! La leçon de style s’est suivie d’un moment d’échanges et de partages autour d’un cocktail, les invités ont également pu profiter d’un atelier olfactif animé par la maison de beauté CARON, partenaire de l’évènement. Ces soirées ont annoncé le retour des défilés annuels, placés sous le signe de la passion et du plaisir de la mode !

Christophe et Carole Blondeau (Heverett Group)

Karine Chapochnik (Lolo Chatenay), Jean Borges et Marion Pesnel

Evelyne Fuvel (Immobilier Oli) et Mireille Roche (BFM Lyon)

Sandrine Manno (Agiradom), son mari Salvatore (Organigam Bureautique)

Séverine Restelli (Séché Environnement), Cédric Fechter (Vinci) et Carole Jabouley (SBM)

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Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises, Marc Jean (Com1Conseil) et Marjory Dubouch (Boutique Zwilling The Village)

Carole Dufour (Id en Tête) et son époux Bruno, consul d’Equateur

THE VILLAGE

VILLEFONTAINE

La soirée de toutes les gourmandises

Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Marie-Odile Fondeur (Fondation pour la cuisine Durable by OG)

Profitant de la semaine du goût, du 10 au 15 octobre, The Village invitait bon nombre de clients à une expérience gourmande, combinant shopping et dégustations. Pour certains, un instant privilégié vint également leur offrir l’opportunité de rencontrer des représentants des Toques Blanches.

Avec démonstrations à la clé.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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e projet avait été initié de longue date par Nicolas Rudancic et Sophie Vaissellet avec la complicité des membres du bureau des Toques Blanches Lyonnaises. Le temps de trouver la bonne alchimie et de peaufiner le menu. Alors forcément, la semaine du goût arrivant, le programme ne put que donner l’eau à la bouche. Pendant six jours, The Village et ses 120 boutiques se transformèrent alors en un théâtre de la gourmandise à ciel ouvert, à l’intérieur duquel clients et passionnés de saveurs purent joindre diverses dégustations sucrées et salées à leur instant shopping.

Mieux, avec la complicité du Club des Clubs de Marc Jean et des Toques Blanches, quelques privilégiés purent profiter des salons VIP pour savourer les préparations culinaires imaginées par les chefs, Christophe Marguin et Joseph Viola, accompagnés du chocolatier, Philippe Bernachon. Le tout, arrosé des vins du monde sélectionnés par la maison Antic Wine de Georges Dos Santos.

Le point final d’une journée bercée jusqu’au crépuscule, d’une remise supplémentaire et de diverses offres exclusives. Pas étonnant, dès lors, de voir The Village se délecter d’un chiffre d’affaires doublé en à peine 3 ans.

Le goût du bonheur… toute l’année !

Clémence Bricon (Lyon People), Jean-Louis et Catherine Bissuel (Aceb.com)

Ludovic Fombaron (Prysmian), son épouse Catherine (Jungheinrich) et Alexandre Blein (Porsche)

Discours Sophie Vaissellet

Corinne Pavris (CPG Assurances), Stéphanie Gagnaire (L’Immobiliaire) et Karine Chapochnik (Chapcom Média)

Thierry Glories (More and You), Laurence Duchamp (LDS &Co) et Nicolas Rudancic (The Village)

Philippe Bernachon, Joseph Viola et Christophe Marguin lyon people • novembre 2022 • 106 •

Marc Jean et les adhérents du Club des Clubs

Patricia Tronel (La Boite aux Idées) et Béryl Maillard, Consul République Dominicaine

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INAUGURATION

PEOPLE EVENTS

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Coupure du ruban

LE CARRÉ FOURVIÈRE dévoile ses charmes évènementiels Après quatre années de travaux et près de 16 millions d’euros d’investissement, le Carré Fourvière s’est officiellement dévoilé au public, à l’occasion d’une soirée d’inauguration organisée le 18 octobre dernier.

Une libération pour la Fondation Fourvière, laquelle attend beaucoup de ce nouveau lieu événementiel.

Emmanuelle Jalliffier-Verne (Active Avocats), Présidente FCE Lyon, Nathalie Chaize, Vice-présidente FCE Lyon et créatrice de mode, Innès Bourit et Patricia Tronel (La Boite aux idées)

Texte : Morgan Couturier – Photos © Doud et Plus2sens

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hilippe Castaing avait longuement attendu ces mots. Quatre longues années « de grands, lourds mais nécessaires travaux », pour parvenir à cette phrase, libératrice. « Enfin, nous y sommes.

Nous ouvrons », déclara officiellement le président de la Fondation Fourvière, ravi de voir son Carré Fourvière retourner à la vie pour accueillir une pléthore d’invités, ce dernier ayant vocation à devenir l’un des lieux événementiels emblématiques de la capitale des Gaules.

Et s’il reviendra désormais à la Boite aux Idées de Patricia Tronel et Lucine Malon, d’animer les 800 m2 du site et

ses « 6,5 salles », le Carré Fourvière tient pour lui, une sublime « restauration » de ses espaces, et de la Maison Carrée dans sa globalité. Un petit événement, alors que la bâtisse n’avait jamais été rénovée depuis sa construction par les Jésuites en 1858. Un processus évidemment coûteux, mais dont les bénéfices devraient rapidement se faire sentir, entreprises et autres associations ne manquant pas de réserver l’une des salles mises à disposition et de leur vue sublime sur tout Lyon. Le must ? Un dîner de gala sous la verrière de la cour intérieure. Cela vaut le détour et le coup d’œil. Plus encore, cela valait le coup d’attendre...

Philippe Castaing (Président de la Fondation Fourvière)

Virginie Virassamy (Lobbsonn), Annie Metral (CDC Habitat), Laetitia Pépino (Avec Joie)

Jean-Paul Vuaille (Ebéniste d’art), Bertrand Honegger (Radici Groupe), Isabelle Vuaille (Groupe ACPPA), Dominique Cor (EA)

Guy Lassausaie (Restaurant Bulle), Marc Jean (Club des clubs), Marco (Lyon People), Françoise Pignol (Pignol)

Philippe Castaing (Fondation Fourvière), Magaly Chatin (Fondation Fourvière), Cyril Balas (Commission Fourvière), Edouard Malandrin (Fondation Fourvière)

Patricia Tronel (La Boite aux idées), Sophie Thomas (Apicil), Dorothée Phelip (Apicil)

Bernard Berthod (Conservateur Musée de Fourvière), Antoine Berard (Secrétaire Fondation Fourvière), Père Yves Guerpillon (Recteur de la Basilique de Fourvière), Cyril Balas (Président commission Fourvière)

Laurence et Cyril Balas (Président commission Fourvière)

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Olivier Estour (Solasco), Christophe Tronel (Banque Populaire)

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Ophélie, Eva, Antoine, Magaly & Ilona (Fondation Fourvière)

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PEOPLE EVENTS

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Romain Passot, Président de Planète CSCA Auvergne Rhône-Alpes, Bertrand de Surmont, président de Planète CSCA et Patrick Ginet (Antinea Courtage)

LA SOIRÉE DE L’ASSURANCE réunit 400 professionnels

Christophe Hautbourg (Planète CSCA), Christophe Boiton (CFDP), Laurence du Fau de Lamothe et Maître Alain Curtet, avocat (Accompliance)

Rendez-vous annuel des adhérents et professionnels de l’assurance, la 3e édition de la soirée de l’assurance organisée par Planète CSCA AuvergneRhône-Alpes a permis de « rappeler l’importance de la filière ».

Texte : Morgan Couturier – Photo © Saby Maviel

U

n lieu chargé d’histoires possède bien des vertus. Aussi est-il l’assurance de passer une bonne soirée, et plus encore, aux côtés des nombreuses sociétés de courtage en… assurance et des compagnies d’assurance présentes dans ce bâtiment luxueux qu’est l’Intercontinental. Un site prestigieux choisi pour permettre à plus de 400 convives, adhérents et professionnels de la filière, de se retrouver et d’échanger sur ce secteur d’activité fortement impacté par les évènements économiques et climatiques de ces derniers mois. « Cette soirée nous permet de rappeler l’importance de la filière assurance dans l’économie de la région.

Notre rôle est de défendre au mieux les intérêts de nos assurés dans un contexte économique

et climatique difficile », a ainsi témoigné Romain Passot, président du comité directeur Auvergne Rhône-Alpes de Planète CSCA, sous le regard du directeur général, Christophe Hautbourg et du président du syndicat professionnel, Bertrand de Surmont. Mais alors que l’actualité laisse entrevoir un nombre croissant de sinistres, la filière du courtage en assurance ne cesse de gagner en considération.

Mieux, forte de ses 350 adhérents parmi les 500 entreprises de courtage dans la région, Planète CSCA commence à voir les choses en grand. Pour ses prochaines soirées comme pour son activité prochaine. À juste titre, tant Lyon affirme de plus en plus son statut de « 2e place d’assurance en France ».

Roy de Tao (TMC), Alain Marquetty (REM), Corinne Paris (CPG Assurances), Romain Passot (AGB Courtage), Cyrille Delaye (GEPCA), Patrick Ginet (Antinea Courtage) et Pierre Frecon (Arilim)

Laetitia Pepino (Avec Joie), Roy de Tao, vice-président de Planète CSCA, Corinne Paris (CPG Assurances), Frédéric Allou (Partir Assur), Stéphanie Servagent, Eric Chambosse (Diffusion Assurance Rhône-Alpes) et Marine Paris (CPG Assurances)

Samuel Bouteiller (Lobbsonn) et Christophe Hautbourg (Planète CSCA)

Nicolas Vanywaede, Christelle Perrin, Jérome Bourgeon (Albingia) et Quentin Picard (l’Auxiliaire) Nicolas Becquart (Allianz), Cédric Jourdan (Groupama) et Stéphanie Cor (WTW)

Florent Marché (Filhet-Allard), Francois Astier (Corepi Assurance), Elodie Lafferayrie et Alexandre Charon (La Mutuelle Générale)

L’équipe HELVETIA Lyon : Christophe Monange, Julien Richard-Vitton, Carine Froment, Thibaud Dorré, Isabelle Revollon-Leger, Bertrand Dumussy, et Patrick Ginet (Antinea Courtage)

Philippe Simon-Perret (Union Industrielle), Florence Peillon (AGB Courtage), Lionel Thollot (Union Industrielle), Myriam Chaumat (AGB Courtage), Laurent Magne et Corinne Martin (Union Industrielle)

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Frédérique Roeder (RSA France, RSA Luxembourg) et Camille Roullet (Groupe Lafond Roullet)

Corinne Paris entourée de sa fille Marine (CPG Assurances), Gille Buhagiar (Axa France), François David (Axa) et Nelly Vincent (AXA protection juridique)

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PEOPLE EVENTS

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Aurélie

Patrick, Schera, Paco et Lennie

Gros succès pour

LE MARCHÉ DE LA MODE VINTAGE

Isabelle

Sur le thème « peace and love », nombreux sont ceux qui ont déniché des pièces collector au sein du Marché de la Mode et du Vintage.

Deux jours hauts en couleurs et riches en émotions.

Texte : Eva Bourgin - Photos © Fabrice Schiff

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Kady et Rose Corinne

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a pluie du samedi matin n’a pas découragé les amateurs de vintage.

Mieux encore, l’avant-goût fut mémorable et ensoleillé. Dès l’ouverture des portes, beaucoup étaient déjà présents pour célébrer cette grande fête de la mode. « C’était chargé en émotions. On a eu une fréquentation intergénérationnelle durant ces deux jours. Des jeunes, des moins jeunes, tout le monde était satisfait », précise Claire Romarie Poirier, directrice de la communication de Market Prod, structure organisatrice de l’évènement. Une réunion fédératrice où décoration d’intérieur, textile et nourriture ne forment qu’un.

Dénicheurs ou simples curieux, les 15 000 visiteurs ont été conquis par les pièces proposées par 200 exposants, tous fidèles aux valeurs du salon. Des années 50 au style bohème chic en passant par les années 70, ces derniers ont pu trouver des habits rares à petits prix. Sur la terrasse ou devant les stands, le public a ainsi savouré le défilé des étudiants de Supdemod dont les habits mariaient seconde main et pièce vintage.

L’occasion pour les visiteurs de venir vêtus de leurs plus belles tenues, pour faire honneur à leur style quotidien ou au thème de la fête.

Élise et Claire

Inès et Ophélie

Elsa, Laure, Rebecca et Laurence

Pauline Ophélie et Amandine

Nina

Brigitte

Philippe

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Marie et Saskia

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2 GALA DES AUTHENTIQUES Femmes de la Gastronomie, on vous aime ! ÈME

Les étoilés évoluaient en galaxies au son des limonaires de la prestigieuse Abbaye Paul Bocuse…

Les étoiles brillaient dans les yeux de 70 professionnelles de la Gastronomie.

Texte : Jocelyne Vidal - Photos © Fabrice Schiff pour Lyon People

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hefs, plongeuses, responsables de salles, secrétaires, serveuses… autant de femmes de l’ombre mises en lumière dans le numéro d’octobre de Lyon People, offert en avant-première aux reines de la soirée, fêtées par une reine de beauté.

Miss Lyon 2001 et 72ème Miss France de l’histoire, Sylvie Tellier, marraine du 2ème Gala des Authentiques, signé du maestro Marc Jean, ouvrit le ballet des festivités avec grâce, chaleur et professionnalisme.

La partition de haut vol assurée côté animation, par Odile Mattéi et Franck Presti s’est nimbée d’émotion aux accents de Femmes je vous aime, interprétée par Nicolas Reyno. Quand un chanteur lyonnais à la voix de crooner rencontre Bur, le street-artiste féministe venu de Biarritz, tous les ingrédients d’une ode au girl power sont réunis sous une pluie de roses. D’où les rafales d’applaudissements pour les jeunes Ukrainiennes employées par les maisons Paul Bocuse, Barbet et Paul’O à Vernaison et pour les femmes iraniennes qui affrontent les balles pour ne plus porter le voile. Les 372 cœurs des convives ont vibré au diapason de la générosité, au moment de réunir plus de deux mille euros

de dons spontanés, au profit d’associations caritatives. Le tout devant un parterre de personnalités réunissant Sandrine Chaix, vice-présidente du Conseil Régional AURA, représentant son président Laurent Wauquiez, les Toques Blanches Lyonnaises et leur président Christophe Marguin, le chef Gilles Reinhardt, Charline Bresse, directrice générale adjointe de Lavorel Hôtels, Pierre Nallet, président de AnaHome Immobilier, Eric Grab, président de G3 Concept, le couturier Nicolas Fafiotte, Raoul Gibault, directeur général du Cirque Medrano… Aucun doute. Le Gala des Authentiques est the place to be.

Claire Desboudard, Mathilde Friess et Lise Desboudard (Maison Barbet)

Odile Mattei, Marie-Odile Fondeur, DG de la fondation Cuisine Durable by Olivier Ginon et Eugénie Guillermin (Institut Paul Bocuse)

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Marc Jean (Com1conseil) et Sylvie Tellier (Made in Excellence)

Gérard Senelar (Carpe diem), Mado (La Tornade Blonde) et Fréderic Berthod (33 Cité)

Sophie Mollard, Antonia et Catherine Molière (Les Garçons Bouchers)

Sylvie Tellier, Odile Mattei, Nais Pirollet et Sandrine Chaix

Claude Polidori, président des Halles Paul Bocuse, le Chef Gilles Reinhardt (Paul Bocuse), Marco Chopin (Le Théodore) et Vincent Le Roux (Paul Bocuse)

Françoise Sibilia (Halles de Limonest), le chef Laurent Bouvier et Laurie Pupier (La Caborne)

Marie-Odile Fondeur, DG fondateur pour la cuisine Durable

by Olivier Ginon et Caroline Grotowski (Pernod Ricard France)

Les partenaires de la soirée : Fifty Bees, Cofagest, FCH, Ecolab et The Village

Pierre Nallet et son épouse Catherine (AnaHome Immobilier)

Bénédicte Scattolon (Café du Marché), Régis et Sophie Betoule (Les Intérieurs de Sophie)

Pierre Nallet, Claude Barbet, Benoit Toussaint, Karen (Chez Paul’o), et les réfugiées ukrainiennes Maryna Iholnikova, Oksana Zolotarova et Oksana Deiko

Florence Perier (Le Café du Peintre), Marie Martins (L’Habit Rouge) et Annick Roman (La Meunière)

Virginie (Lyon III) et son époux Marc Jean (Com1conseil)

Françoise Viola (Daniel et Denise), Cathy Berthod (Comptoir Mère Brazier) et Jacinte Paget (L’Âme Sœur)

Marion Brod, Charline Bresse et Céline Bertorello (Lavorel Hôtels)

Sylvie Tellier (Made in Excellence), le couturier Nicolas Fafiotte et Laetitia Pepino (Avec Joie)

Les Partenaires de la soirée : Murgier, Perrier-Jouet, Pernod Ricard et S4C

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2ÈME GALA DES AUTHENTIQUES

PEOPLE EVENT La table de Lyon People : Jean Louis Maier, Sophie Betoule, Nicolas (Lyon People), Régis Betoule, Delphine Boucher (Maison Maier), Frédéric Côte (Au Colombier), Ariane Guimet-Winckler, Laetitia Pepino (Avec joie) et Violaine Loubier (Brasserie des Brotteaux)

La table de Pierre Nallet (AnaHome Immobilier)

Angélina Lanza, championne d’Europe d’athlétisme, le Chef Gilles Reinhardt (Paul Bocuse), Sophie Sidos, présidente de la Fondation Vicat, Sandrine Chaix, vice-présidente Région Auvergne Rhône-Alpes et Carole Montillet, championne olympique de descente aux JO 2002

La table de Marc Jean

Éric Grab, président G3 Concept

La table CPG assurances et AKESA

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La table de Lyon People

Les partenaires de la soirée : Ecotel, Assurances Paris Gerbaud et BMW altitude 69

Joseph Viola (Daniel &Denise), Léa Têtedoie (Cave Café Terroir) et Olivier Paget (L’Ame Sœur)

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PEOPLE EVENTS

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LE BUS PARADISE souffle ses 7 bougies Depuis sa création, le 1er octobre 2015, le Bus Paradise s’évertue à populariser les charmes de l’effeuillage auprès d’une clientèle avertie.

Avec classe et succès, au point de s’engager dans le déploiement de franchises.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

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e fait, le club de strip-tease le plus connu de Lyon a beau avoir changé de maison, son attractivité s’affiche inchangée. En dépit des épreuves, le voilà même solidement « implanté dans le paysage lyonnais », gonflé par l’élégance de ses 150 danseuses, dont les silhouettes n’ont de cesse d’attiser la clientèle depuis 7 ans. « Plus cocooning, plus discret » depuis son arrivée à la Cité Internationale, mais toujours aussi séduisant, le Bus Paradise s’apprécie donc d’année en année, sa piste s’enivrant au rythme de shows artistiques de plus en plus perfectionnés. « On veut conserver un certain standing dans le casting, avec des danseuses de haut niveau », soutient la directrice artistique, Irina Palenkova, épaulée depuis peu par Caroline Petit, ancienne danseuse locale, femme de la nuit, reconvertie en attachante directrice,

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« garante du bon fonctionnement du Bus ».

De son renouvellement aussi, autant que de son amélioration perpétuelle. Trois ans, sept ans, le Bus Paradise est resté… formidable. À Cannes. À Lyon. Au point de vouloir désormais danser sous d’autres cieux, au fil de l’instauration de franchises. Et si les danseuses rêvent de s’effeuiller un jour sur Paris, le fondateur Steve Fontana s’imagine lui vendre sa magie à Bordeaux ou à Dijon.

Une façon astucieuse de vieillir avec charme.

Qu’importent les années, le Bus Paradise n’a donc pas fini de passionner. De séduire, avec cette recette éternelle : « la beauté tient dans les yeux de celui qui regarde ».

Bus Paradise Cité internationale 44, quai Charles De Gaulle - Lyon 6 > Plus d’infos : www.bus-paradise.com

Les sirènes des nuits paradisiaques Lexy, Ruby, Lexie, Eden, Pepper et Fanny entourant la directrice artistique Irina Palenkova

Caroline Petit, directrice du Bus Paradise et Dragan, chef Barman

CONFIEZ-NOUS

VOTRE BIEN-ÊTRE l’expérience commence ici. aussi disponible sur : Crédit image : Thibault Bevilacqua.

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RUBRIQUE CARNET MONDAIN

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière, Monsieur Maurice Bettant (1), créateur des boutiques Smart et du Trophée Smart ; Monsieur Lucien Biedermann (2), 73 ans, ancien joueur du LOU Rugby ; Madame Hélène Brac de la Perrière ; Monsieur Antonio Morreale, papa de Franco, Vito (Casa Vito) et Nicolo (Pizza Napoli).

Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

DISPARITION

PIERRE BOUVIER

Pionnier de l’automobile 1

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AGENDA

Grande figure de la distribution automobile à Lyon et dans la région Rhône-Alpes, Pierre Bouvier s’est éteint le 14 septembre 2022, à l’âge de 95 ans.

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Texte : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff et DR

i Pierre Bouvier s’est fait un nom à Lyon, c’est dans le 12ème arrondissement de Paris qu’il voit le jour, le 2 septembre 1927. Son papa Jean Bouvier, surnommé « Le Président » sorti major des Arts et Métiers est un personnage haut en couleurs. Peu avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, la famille s’installe à Lyon, boulevard des Belges. Jean Bouvier créée sa propre banque, baptisée Union Lyonnaise (rachetée ensuite par Worms) et reprend des entreprises en difficultés pour les remettre sur pied. Pendant le conflit, Pierre est envoyé avec son frère Gérard, en pension à Fribourg, chez les Marianistes. Une période difficile pour le jeune homme qui se prolonge jusqu’à son BAC. Revenu sur Lyon, il intègre l’école de tissage, cours du Général Giraud, à la Croix-Rousse. À sa sortie, il fait ses premières armes dans l’entreprise familiale Filtis et vend du tissu cravate aux grandes maisons parisiennes. C’est à cette époque que son père — qui est le Bernard Tapie de l’époque — rachète le garage Bollache (murs et fonds) situé 67, avenue de Saxe (Lyon 3), et embauche son fils en 1952 comme vendeur de la marque Panhard, après son service militaire chez les Chasseurs alpins. Le 29 décembre 1955, Pierre Bouvier se marie avec Michèle Lambelet, à Saint Pothin.

En 1964, au décès de son père Jean, alors qu’il a gravi tous les échelons, il prend la direction du groupe Atlas qu’il va considérablement développer en inventant, et c’est une nouveauté à l’époque, le multi-marquisme à Lyon, Bourg, Grenoble, Saint Chamond et Saint-Etienne. En 1982, Pierre Bouvier rachète le Palais de l’Automobile (murs et fonds) du 55, avenue Foch (Lyon 6), aux époux Lambrechts et pose le panneau de la marque à l’étoile sur la façade. Il dirige alors avec son fils Guy, le premier groupe automobile français multimarques ATLAS, et ses anagrammes SATAL (Avenue Foch), SALTA (Vénissieux) et SLATA (Saint-Chamond + SaintEtienne). En 1993, à sa retraite, le groupe SOFCO (Jean-Christian Gounon) rachète son entreprise qui distribue alors les marques Renault, Mercedes, Opel, Chevrolet, GM, soit 8 000 véhicules neufs par an.

La rédaction de Lyon People présente ses respectueuses condoléances à son épouse Michèle, ses filles Isabelle et Adeline, et à son fils Guy.

lyon people • novembre 2022 • 118 •

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