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Quand balcons et salons Le confinement d’une partie de la population a suscité l’émergence d’offres culturelles destinées à maintenir du lien, rompre une certaine solitude et permettre de s’évader tout en restant enfermé. Il a vu naitre aussi de belles initiatives de solidarité avec les plus faibles. Texte : Caroline Dunski – Photos : M.-J. Hanot, L. Joinnot et T. Sergoï
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e numéro d'Espace-vie du mois d'avril évoquait l’appropriation de l’espace public par les arts et les citoyens, quand a surgi une crise sanitaire sans précédent. Celle-ci a confiné une partie de la population dans des intérieurs aux tailles socialement variables (à lire en page 16), tandis que l’usage de l’espace public était sévèrement restreint et contrôlé. Les réseaux dits sociaux ont alors connu une connexion massive et ont vu fleurir de nombreuses propositions culturelles offrant de nous divertir, de nous amuser, bien sûr, mais aussi de détourner notre attention d’une réalité angoissante.
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La première nécessité est donner de l'espoir. Que chaque texte porte une lumière douce, quelque chose de positif, de souriant, de profond et soit un baume réconfortant. Timotéo Sergoï, poète de rue
Citons les musiciens qui proposent des concerts « maison » depuis leur salon, les artistes qui s’adressent à d’autres sous forme d’un journal quotidien du confinement, ou encore des centres culturels qui remplacent les rencontres programmées par des rendez-vous virtuels, pour garder le contact, en attendant de pouvoir revivre tout cela dans les lieux culturels du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le Centre culturel du Brabant wallon (CCBW), par exemple, a proposé de maintenir la « Scène slam ouverte » du 12 mai dernier sous forme d’un « Open Mic » virtuel, genre de mini-scène ouverte via un outil
Timotéo Sergoï, poète de rue, voyageur errant et conteur de résistances