#Bruxelles entreprendre intelligemment dans un monde digital novembre
Digital transformation know how
#Bruxelles entreprendre intelligemment dans un monde digital novembre
Digital transformation know how
DĂVELOPPEMENT URBAIN
Tour & Taxis et le quartier dâaffaires de Bruxelles Nord rĂ©servent plus dâespace au logement et aux loisirs.
MOBILITĂ
Gand rationalise son trafic et ses visiteurs grĂące Ă lâanalyse de donnĂ©es.
RĂSEAU
La fibre offre des opportunités à chaque Bruxellois, chaque entreprise et chaque fournisseur télécom.
INFRASTRUCTURE URBAINE
Le smart lighting, la smart energy et la surveillance des routes permettent dâĂ©conomiser des coĂ»ts et dâassurer une gestion plus efficace.
La co-crĂ©ation est le fruit de nouvelles rencontres. Lâassociation dâidĂ©es, de technologies et dâexpertises est la meilleure façon de trouver des solutions innovantes face aux enjeux de demain.
Ensemble donnons forme à vos idées.
Osez explorer de nouvelles collaborations.
ou surfez sur proximus.be/cocréation
La digitalisation est depuis longtemps dĂ©jĂ Ă lâordre du jour, y compris au sein des autoritĂ©s locales et institutions publiques. La crise sanitaire nâa du reste fait que lâaccĂ©lĂ©rer, et nous le savons dĂ©sormais tous avec certitude : lâavenir sera digital.
Dans le mĂȘme temps, nous comprenons plus que jamais Ă quel point il est important que cet avenir digital soit mis au service de la sociĂ©tĂ©. Chaque citoyen, chaque organisation, chaque entreprise : tout le monde doit faire partie de lâaventure et profiter ainsi pleinement des avantages de la digitalisation.
Un rĂ©seau ouvert fort constitue la base de cette digitalisation, et câest sur cela que nous misons Ă 100 % en dĂ©ployant la fibre et la 5G. Le rĂ©seau est fondamental pour une smart region : pour lâanalyse des donnĂ©es qui optimise la fluiditĂ© du trafic, pour la surveillance via des applications IoT afin dâamĂ©liorer le cadre de vie, ou encore pour une appli de trottinettes Ă©lectriques partagĂ©es.
Envie de connaĂźtre notre vision de lâavenir dâune smart region ? Vous le dĂ©couvrirez dans ce magazine.
GEERT ROTTIER
Enterprise Sales Director04 TOUR & TAXIS
DĂ©veloppement dâun hub urbain dynamique
06 QUARTIER DâAFFAIRES DE BRUXELLES NORD
Des logements et des loisirs dans les tours Proximus
07 SMART BUILDINGS
Le travail hybride au Gouvernement flamand et chez Aug.e
Smart lighting, smart delivery et la gestion des routes Ă lâaide de lâ IoT 18
23
Mieux comprendre la clientĂšle et les visiteurs de Decathlon et Plaisirs dâHiver
Le rĂŽle dâun rĂ©seau fibre fort Ă Bruxelles
La fibre, cruciale pour une entreprise de travail adapté
La balade de Geert Rottier
Ădition de Proximus SA de droit public vol. 20 / spĂ©cial Bruxelles / Q4 2021 Ăditeur responsable : Geert Rottier, boulevard du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles RĂ©daction : Charline Briot, Patrick De Saeger, Nancy Janssens, Robbin SacrĂ© Concept et rĂ©alisation : www.propaganda.be
Pour une version dans une autre langue : Nederlandse versie: om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen, surf naar enterprises.proximus.com/ preference_centre_nl Les spécifications techniques sont purement indicatives. Proximus se réserve le droit de les modifier sans notification préalable
Pour de plus amples informations, veuillez contacter : Patrick De Saeger, patrick.de.saeger@proximus.com
Vous nâavez pas les coordonnĂ©es de votre account manager Proximus sous la main ?
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Le promoteur immobilier Extensa et lâinvestisseur immobilier Leasinvest Real Estate â tous deux depuis les annĂ©es 1990 (partiellement) sous lâĂ©gide de la sociĂ©tĂ© dâinvestissement Ackermans & van Haaren â travaillent depuis peu main dans la main en tant que Nextensa. Lâentreprise se spĂ©cialise dans le dĂ©veloppement et les investissements immobiliers et voue une attention particuliĂšre au dĂ©veloppement durable.
Peter De Durpel est diplĂŽmĂ© en ingĂ©nierie civile de lâĂcole Royale Militaire, dĂ©partement Polytechnique. Depuis 2015, il est responsable, en tant que COO, du volet opĂ©rationnel de Nextensa.
Le site de Tour & Taxis devient un hub urbain dynamique oĂč vivre, travailler et se dĂ©tendre vont de pair.
Peter De Durpel, COO du propriétaire Nextensa, explique comment ce projet insuffle une dynamique nouvelle à Bruxelles.
Depuis le dĂ©but du siĂšcle dernier, Tour & Taxis fait office de plateforme logistique pour le dĂ©douanement avec, en son cĆur, une station de marchandises et des entrepĂŽts. Le site constituait ainsi un Ă©lĂ©ment important de la grande pĂ©riode Ă©conomique belge. âDans les annĂ©es soixante, environ 5 000 personnes travaillaient encore Ă Tour & Taxis. Lorsque le transport de marchandises a commencĂ© Ă se faire par camions plutĂŽt que par le train et que le systĂšme douanier a perdu de son importance, le site a perdu son but initialâ, explique Peter De Durpel. Le promoteur immobilier Nextensa a achetĂ© le site en 2000
avec quelques partenaires, et celui-ci fait intégralement partie de son portefeuille depuis 2015.
Un cocktail équilibré
Pour Nextensa, le dĂ©fi fut de dĂ©velopper le site pour en faire un cocktail Ă©quilibrĂ© de bureaux, logements, magasins, verdure et loisirs. Ces bĂątiments dâun haut niveau architectural se sont ainsi vu attribuer une nouvelle fonction. âInclusivitĂ©, authenticitĂ© et circularitĂ© sont ici dâimportants mots clĂ©sâ, prĂ©cise Peter De Durpel. âCette partie de la ville doit sâadresser Ă tout le monde, y compris par le biais de logements abordables â nous y crĂ©ons au total environ 1 800 appartements â et dâespaces pour des bureaux, commerces de dĂ©tail, Ă©tablissements horeca et Ă©vĂ©nements pour tous les goĂ»ts.â
Renouer avec le passé
LâauthenticitĂ© des lieux sâexprime par le rĂ©amĂ©nagement de trĂ©sors du patrimoine tels que lâEntrepĂŽt Royal et la Maison de la Poste. La rĂ©novation rĂ©cemment achevĂ©e de la Gare Maritime attire particuliĂšrement tous les regards. Nextensa a transformĂ© ce qui Ă©tait autrefois considĂ©rĂ© comme la plus grande gare de marchandises dâEurope en un biotope inspirant pour des entreprises basĂ©es sur la cocrĂ©ation, un food hall, des bars, des marchĂ©s, des terrasses et des boutiques non conventionnelles. âNous renouons avec lâamĂ©nagement et le choix des matĂ©riaux historiques du bĂątiment de la
gare. De bons exemples en sont la nef centrale, avec ses pavĂ©s dâorigine, et la conservation des quatorze entrĂ©es annexes dâorigine elles aussiâ, clarifie Peter De Durpel.
DĂ©veloppement durable
Nextensa fait du dĂ©veloppement durable une prioritĂ©. âLâamĂ©nagement paysager, avec les parcs, lâĂ©tang et lâespace entre les bĂątiments, est tout aussi important que le dĂ©veloppement des bĂątiments mĂȘmesâ, poursuit Peter De Durpel.
Une fois le projet achevĂ©, Tour & Taxis disposera de neuf hectares de parcs. Mais la verdure sera Ă©galement prĂ©sente dans les espaces intĂ©rieurs. Ainsi, les boulevards verts de la Gare Maritime de part et dâautre de la nef centrale sont bordĂ©s de jardins thĂ©matiques et de grands arbres. Le bĂątiment gĂ©nĂšre sa propre Ă©nergie Ă partir de sources renouvelables, Ă lâaide de la gĂ©othermie et de panneaux solaires. Deux gigantesques rĂ©servoirs dâeau de pluie permettent le stockage de 1,4 million de litres dâeau, tandis que lâeau de pluie excĂ©dentaire arrive directement dans le canal.
La technologie dans un cadre historique
Le projet de rénovation urbaine du site de Tour & Taxis a également une dimension technolo -
â InclusivitĂ©, authenticitĂ© et circularitĂ© sont dâimportants mots clĂ©s dans le projet de Tour & Taxis.â
gique. âNous avons dĂ©fini avec Proximus nos besoins et souhaits technologiques. Cela a abouti au choix dâun rĂ©seau fibre qui parvient au site via deux entrĂ©es, de sorte Ă garantir rapiditĂ©, redondance et connectivitĂ©. Dans les espaces publics, les visiteurs utilisent notre rĂ©seau wifi public, que nous pouvons facilement adapter lors de grands Ă©vĂ©nements. Nous disposons en outre dâun rĂ©seau de camĂ©ras intelligent qui contribue Ă la sĂ©curitĂ© du site et nous permet, en combinaison avec le rĂ©seau wifi, de capter les mouvements des visiteurs et dâutiliser des heatmaps.â
Ce projet de rĂ©novation urbaine rĂ©volutionnaire devrait ĂȘtre achevĂ© dâici six Ă huit ans. âCâest un projet qui, Ă lâinstar de la ville ellemĂȘme, Ă©volue en permanence et est en mouvement perpĂ©tuelâ, conclut Peter De Durpel.
Peter De Durpel, COO de NextensaLa crise sanitaire a fait du travail hybride la norme. Mais que faire des espaces que ce phénomÚne va libérer dans les immeubles de bureaux ? Jan Joos, Director Group Internal Services chez Proximus, nous parle du rÎle des tours Proximus dans le Quartier Nord de Bruxelles.
âLorsque les gens viennent aujourdâhui au bureau, câest pour rencontrer les autres et collaborer avec eux. Câest pourquoi, dans les tours Proximus, nous misons moins sur des espaces de travail et plus sur des espaces de rencontre : salles de rĂ©union et espaces permettant dâaccueillir des rĂ©unions hybrides par vidĂ©o, des sĂ©ances de travail en groupe (quelle que soit leur taille) et des entretiens plus informels. Nos bureaux se transforment en lieux oĂč les collaborateurs de plusieurs Ă©quipes et dĂ©partements peuvent se rencontrer.â
âComme il nous faut moins dâespace de travail, la superficie des bureaux dans les tours du Quartier Nord Ă Bruxelles peut se limiter Ă environ 40 000 m 2, contre 92 000 m2 Ă lâheure actuelle. Les collaborateurs devront rĂ©server leur emplacement de travail ou leur salle de rĂ©union et un logiciel intelligent indiquera lâespace le plus appropriĂ© en fonction du travail quâils viennent effectuer au bureau.â
Transformer les bureaux en open campus
âLes tours vont ĂȘtre rĂ©novĂ©es de fond en comble et nos bureaux
â Les tours recevront une autre affectation, conformĂ©ment au plan global du Quartier Nord. La monotonie dâun quartier de bureaux disparaĂźtra au profit dâun environnement multifonctionnel.â
Jan Joos, Director Group Internal Services
transformĂ©s en open campus oĂč nous travaillerons avec dâautres entreprises et oĂč nous partagerons nos infrastructures avec les collaborateurs de nos partenaires.â
âPlus de 50 000 mÂČ vont se libĂ©rer et seront mis Ă la disposition dâautres entreprises, magasins et appartements. Les habitants du quartier seront les bienvenus Ă©galement, par exemple au restaurant. Les tours recevront ainsi une autre affectation, conformĂ©ment au plan global du Quartier Nord. La monotonie dâun quartier de bureaux disparaĂźtra au profit dâun environnement multifonctionnel dĂ©volu non seulement au travail, mais aussi au logement et aux loisirs.â
Le bien-ĂȘtre et lâenvironnement comme moteurs âCe nâest pas lâaspect financier qui sous-tend cette transformation,
50 000 MÂČ
Les tours Proximus abriteront des magasins, appartements, restaurants et autres entreprises.
mais la recherche dâune nouvelle maniĂšre de travailler qui contribue au bien-ĂȘtre des collaborateurs, tout en Ă©tant bĂ©nĂ©fique Ă lâentreprise et lâenvironnement. Ce projet reflĂšte la stratĂ©gie dâentreprise #inspire2022, dont relĂšvent Ă©galement notre politique en matiĂšre de responsabilitĂ© sociĂ©tale et la collaboration avec nos partenaires.â
3 questions Ă Frank Geets Administrateur gĂ©nĂ©ral de lâagence Het Facilitair Bedrijf
Les grands employeurs poursuivent leurs efforts en matiĂšre de travail hybride. LâĂ©ventail des tĂąches de chaque collaborateur dĂ©terminera le bon dosage entre tĂ©lĂ©travail et prĂ©sence au bureau. Il est important que chacun trouve son Ă©quilibre.
1
à quels aspects une entreprise qui envisage de réaménager ses espaces de bureau disponibles doit-elle penser selon vous ?
âNous nous sommes nous-mĂȘmes rĂ©cemment prĂȘtĂ©s Ă lâexercice. Quelque 6 000 collaborateurs du Gouvernement flamand se verront attribuer un nouveau âposte de travailâ dans la tour WTC rĂ©novĂ©e de la gare du Nord. Mais il nây aura plus quâun seul poste de travail pour deux collaborateurs. Le nombre de postes âfixesâ sera donc rĂ©duit, tandis que les postes partagĂ©s seront plus nombreux afin de faire face aux moments de grande affluence. Lâoccupation des postes de travail sera contrĂŽlĂ©e via les badges des collaborateurs. Ils utilisent leur badge pour entrer dans le bĂątiment, ce qui nous permet de connaĂźtre le nombre de personnes prĂ©sentes. Nous rĂ©flĂ©chissons encore Ă la nĂ©cessitĂ© de prĂ©voir un systĂšme de rĂ©servation.â
2
Quel est lâimpact de la rĂ©duction des besoins des entreprises en espaces de bureau sur le marchĂ© immobilier ?
âLâimpact est clair : les bĂątiments de bureaux amĂ©nagĂ©s en fonction des besoins dâautrefois (je pense aux bureaux sĂ©parĂ©s avec des postes de travail distincts) ne trouveront plus preneur. La demande de bureaux baisse rapidement en ce moment. Il en rĂ©sulte une crise sur le marchĂ© de la location. La question est Ă©videmment de savoir comment la situation poursuivra sa stabilisation.â
6 000 collaborateurs du Gouvernement flamand se verront attribuer un nouveau âposte de travailâ dans la tour WTC rĂ©novĂ©e de la gare du Nord. Mais il nây aura plus quâun seul poste de travail pour deux collaborateurs.
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Cette Ă©volution donnera-t-elle Ă©galement lieu Ă une nouvelle approche de lâamĂ©nagement des espaces urbains ?
âNous lâobservons dĂ©jĂ maintenant. Dans le Quartier Nord de Bruxelles, construit Ă lâĂ©poque pour accueillir uniquement des bureaux, le paysage est de plus en plus mixte. LâĂ©poque des quartiers dâaffaires est rĂ©volue. Le projet WTC, par exemple, ne se compose pas uniquement de bureaux pour le Gouvernement flamand, mais aussi dâun hĂŽtel et dâappartements. Le bĂątiment sera utilisĂ© en continu : en journĂ©e par les travailleurs, la nuit et le week-end par les habitants.â
Lâagence du Gouvernement flamand, Het Facilitair Bedrijf, compte 833 collaborateurs et dispose dâun budget de fonctionnement de 227 millions dâeuros. Son siĂšge est situĂ© dans le bĂątiment Herman Teirlinck Ă Tour & Taxis.La demande de bĂątiments respectueux de lâenvironnement et moins Ă©nergivores augmente, partiellement en raison du travail hybride. Dans le mĂȘme temps, leurs utilisateurs exigent toujours plus de confort et une meilleure expĂ©rience. Aug.e, nouvelle joint-venture de BESIX, i.Leco et Proximus, vise lââaugmented energyâ par le biais dâune plateforme applicative pour bĂątiments intelligents.
GrĂące Ă Aug.e, les bĂątiments peuvent anticiper de maniĂšre autonome les besoins des utilisateurs et leur consommation Ă©nergĂ©tique, mais aussi limiter leurs Ă©missions de CO2 tout en offrant davantage de confort, des tempĂ©ratures intĂ©rieures plus agrĂ©ables et une meilleure ventilation. Les diffĂ©rents espaces de ces bĂątiments peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s plus efficacement grĂące aux capteurs, qui suivent en temps rĂ©el lâutilisation des piĂšces et bureaux afin, par exemple, dâoptimiser le dĂ©ploiement des Ă©quipes dâentretien.
Un réseau de smart buildings
Cette approche est encore plus intĂ©ressante lorsquâon lâapplique non plus Ă un seul bĂątiment, mais Ă toute une sĂ©rie de sites, qui forment alors un ensemble, une sorte de rĂ©seau. On obtient alors des âlocal energy communitiesâ : un groupe de bĂątiments, petits ou grands, reliĂ©s entre eux et capables dâaccorder parfaitement leur consommation et production dâĂ©nergie (par exemple par des panneaux solaires).
Aug.e se concentre sur la gestion de lâĂ©nergie, le workplace & community engagement et la maintenance prĂ©dictive. Le groupe cible de cette nouvelle alliance comprend trois diffĂ©rents acteurs : les propriĂ©taires de bĂątiments, les facility managers dâentreprises/organisations et les responsables des ressources humaines.
En 2020, Bruxelles a gagnĂ© 4 places dans le classement du Smart City Index alors que de nombreuses villes europĂ©ennes ont chutĂ© selon lâindice basĂ© sur des donnĂ©es Ă©conomiques et technologiques ainsi que sur la perception des rĂ©sidents en termes de sĂ©curitĂ©, de santĂ©, de mobilitĂ©, de gouvernement et dâopportunitĂ©s. Comment analysez-vous cela ?
Anne-Sophie Lotgering : âLa volontĂ© politique est trĂšs grande pour que la rĂ©gion de Bruxelles devienne encore plus smart. Il sâagit dâamĂ©liorer son fonctionnement dans chacun des domaines de prĂ©occupation de ses citoyens, mais Ă©galement de faire croĂźtre sa compĂ©titivitĂ© pour en assurer la croissance. Il est aussi trĂšs important que les citoyens aient accĂšs aux applications et solutions innovantes. Lâinclusion numĂ©rique est capitale. On sait que le dĂ©veloppement dâune rĂ©gion est aujourdâhui renforcĂ© via son dĂ©veloppement numĂ©rique et sa capacitĂ© dâembarquer ses citoyens Ă bord.â
Par ailleurs, dans une trajectoire de digitalisation, la sécurité est un facteur fondamental. La digitalisation nécessite des mesures de sécurité appropriées à tous les niveaux : sur les réseaux, sur les appareils connectés, sur les espaces de stockage de données...
Alex Lorette : âProximus est implantĂ© sur la rĂ©gion et est donc le partenaire local par excellence. Nous soutenons dĂ©jĂ Bruxelles-Capitale dans cette stratĂ©gie de devenir plus smart. Un exemple : nous aidons plusieurs communes bruxelloises Ă
Anne-Sophie Lotgering est Enterprise Market Officer chez Proximus. Depuis plus de 18 ans, elle a construit sa carriÚre internationale dans le secteur ICT. Les moteurs de sa motivation ? La réussite de ses clients et collaborateurs
mesurer la pollution ou le bruit. En Ă©quipant, par exemple, des vĂ©hicules de la commune Ă lâaide de capteurs IoT qui mesurent la pollution sur tous les chemins empruntĂ©s. Cela permettra notamment de proposer des itinĂ©raires moins polluĂ©s Ă ceux qui veulent opter pour la mobilitĂ© douce. La pollution peut en effet varier dâune rue Ă lâautre.â
Une ville smart est au service des citoyens. Mais son infrastructure est un terrain dĂ©terminant pour les entreprises, le tourisme, lâĂ©ducation, la formation⊠Quelles sont les Ă©tapes les plus urgentes pour la digitalisation dâune rĂ©gion comme Bruxelles ?
Alex Lorette : âLâĂ©lĂ©ment essentiel consiste en un plan intĂ©grĂ© pour la digitalisation de la rĂ©gion, Ă moyen et long terme. Il sera partagĂ© avec les citoyens, les pouvoirs publics, les entreprises, les administrations, le tissu associatif... En termes de contenu, ce plan doit travailler sur deux axes. Un : lâaccĂšs au rĂ©seau du futur avec la fibre et la 5G â dâoĂč la nĂ©cessitĂ© dâimplĂ©menter la 5G rapidement â comme vecteurs Ă©conomiques. Deux : lâaccĂšs Ă des plateformes capables de gĂ©rer les donnĂ©es. Reste Ă trouver lâĂ©quilibre entre lâaccessibilitĂ© Ă ces donnĂ©es et leur anonymisation.â
Une rĂ©gion intelligente est au service de ses citoyens, de ses entreprises, de ses collectivitĂ©s. Le secret du succĂšs ? Une vue transversale et une stratĂ©gie intĂ©grĂ©e, mises en place avec lâaide de technologies innovantes, selon Anne-Sophie Lotgering et Alex Lorette.
Il
Une Ă©tude de la HSBC montre que 86% des entreprises dans le monde sâattendent Ă un chiffre dâaffaires plus Ă©levĂ© en se concentrant davantage sur la durabilitĂ©. Partagez-vous cette vision ? Quelle technologie serait la plus utile pour ouvrir la voie Ă une Ă©conomie Ă faible Ă©mission de carbone ?
Anne-Sophie Lotgering : âOn la partage et on la met en Ćuvre ! Notamment Ă travers le plan stratĂ©gique de Proximus intitulĂ© #inspire 2022. Tous les axes de dĂ©veloppement intĂšgrent aujourdâhui cette volontĂ© de diminuer lâimpact sur lâenvironnement. Cela constitue dâailleurs lâune des 4 prioritĂ©s du plan stratĂ©gique de Proximus. Nous y affirmons la volontĂ© dâassumer la responsabilitĂ©, en tant quâopĂ©rateur, dâun impact positif sur lâenvironnement et lâinclusion numĂ©rique. Notre rĂŽle est aussi dâaider les entreprises Ă faire elles-mĂȘmes leur transition numĂ©rique.â
De quelle maniĂšre voyez-vous ce rĂŽle essentiel ?
Anne-Sophie Lotgering : âNotre volontĂ© est de dĂ©velopper de lâinnovation pour contribuer Ă la transition numĂ©rique des entreprises. Des technologies comme la 5G et la
fibre impactent moins notre environnement. Ensuite, Proximus doit sâassocier Ă des partenaires et des sociĂ©tĂ©s qui ont les mĂȘmes inquiĂ©tudes quâelle⊠Enfin, une annonce rĂ©cente qui montre bien la volontĂ© de Proximus de se mettre au service des sociĂ©tĂ©s : nous venons dâinvestir avec BESIX dans une dans start-up belge, i.Leco devenue Aug.e. Il sâagit dâune plateforme spĂ©cialisĂ©e dans la gestion Ă©nergĂ©tique des bĂątiments ou encore de bĂątiments intelligents.â
Comment les entreprises, les gouvernements, peuvent-ils sâassurer que la digitalisation dâune rĂ©gion comme Bruxelles se dĂ©roule de la maniĂšre la plus optimale ? Quel est le rĂŽle de Proximus en tant que partenaire dans cette dĂ©marche ?
Alex Lorette : âNous sommes idĂ©alement placĂ©s pour effacer les Ă©ventuels silos entre les diffĂ©rents secteurs. Prenons le visiteur de Bruxelles qui souhaite une expĂ©rience digitale unifiĂ©e : se dĂ©placer de la maniĂšre la plus fluide possible, se nourrir, faire une visite culturelle avec un ticket combiné⊠Pourquoi multiplierait-il les points dâinformation ? La solution implique des interactions avec des services administratifs, la sociĂ©tĂ© de transport et des acteurs privĂ©s notamment pour proposer une approche multisectorielle. Si on arrive Ă offrir une expĂ©rience sans interfĂ©rence, cela donnera de la valeur et une attractivitĂ© supplĂ©mentaire Ă Bruxelles.â
Qui doit sâen occuper : Proximus ou dâautres acteurs ?
Alex Lorette : âProximus a la technologie qui permet cela. Mais aussi la vocation de stimuler la mise en commun. Il est capital pour nous de cocrĂ©er et de travailler en mode ouvert et en Ă©cosystĂšme. Câest la clĂ© pour rendre une sĂ©rie de domaines plus intelligents. Pour obtenir une stratĂ©gie optimale, il est nĂ©cessaire dâĂ©laborer une vue transversale de lâensemble des initiatives afin quâelles puissent sâintĂ©grer dans une stratĂ©gie intĂ©grĂ©e. Proximus soutient aussi Bruxelles avec sa plateforme dâinnovation 5G ainsi que les initiatives bruxelloises en dĂ©finissant avec la rĂ©gion une stratĂ©gie ambitieuse pour devenir une smart rĂ©gion.â
Alex Lorette est Director Enterprise Solutions chez Proximus. Ćuvre chaque jour pour un Ă©cosystĂšme de partenaires solides afin dâoffrir un rĂ©seau ouvert et performant aux entreprises de notre tissu Ă©conomique.â Sur la base des donnĂ©es transmises par le drone, nous crĂ©ons une carte de tĂąches pour le pulvĂ©risateur afin quâil nâait besoin de pulvĂ©riser que lĂ oĂč il y a des mauvaises herbes.â
Rob Gielen, Sales Manager Agri & Food chez RobovisionLâEurope veut rĂ©duire de moitiĂ© lâutilisation de produits chimiques dâici 2050. Un test montre que lâutilisation de drones, de lâIA et de la 5G peut rĂ©duire jusquâĂ 80 % lâusage de pesticides. Une bonne nouvelle pour lâagriculteur comme pour la sociĂ©tĂ©.
LâInstitut flamand pour lâagriculture, la pĂȘche et la recherche en alimentation (ILVO), le spĂ©cialiste de lâIA Robovision, le spĂ©cialiste du drone Exobotic et Proximus ont rĂ©alisĂ© ensemble cet Ă©tĂ© un test de reconnaissance des mauvaises herbes dans les champs de maĂŻs afin de rĂ©duire lâutilisation de pesticides. Ă cette occasion, un drone rassemble les images dâun champ de maĂŻs. Les images et leurs localisations correspondantes sont ensuite envoyĂ©es via la 5G Ă des ordinateurs, oĂč les donnĂ©es sont analysĂ©es au moyen de lâIA. Cette analyse permet Ă la machine de pulvĂ©riser de façon ciblĂ©e et de rĂ©duire lâutilisation de pesticides et de pulvĂ©risations jusquâĂ 80 %.
Ruben Van De Vijver dâILVO : âUn test comme celui-ci est essentiel pour espĂ©rer atteindre nos ambitions dâici 2050. Ă lâheure actuelle, un agriculteur traite toujours lâensemble de son champ de maĂŻs, mĂȘme lĂ oĂč il nây a pas de mauvaises herbes. Lâobjectif est simplement de pulvĂ©riser lĂ oĂč câest effectivement nĂ©cessaire.â
La 5G, essentielle en robotique
âGrĂące Ă la communication rapide et sĂ»re de la 5G, nous pouvons renvoyer le drone en temps rĂ©el dans les zones du champ de maĂŻs oĂč nous souhaitons traiter davantage de donnĂ©esâ, explique Rob Gielen de Robovision.
Constantijn Vermeer dâExobotic ajoute : âLes robots autonomes ont absolument besoin de la 5G pour la navigation et lâIA. Cela nous permet dâenvoyer de nombreuses donnĂ©es dans le cloud, oĂč elles pourront ĂȘtre analysĂ©es immĂ©diatement et auxquelles pourront rĂ©agir les robots. Sans 5G, il faudrait des jours pour rassembler la mĂȘme quantitĂ© dâinformations, or un agriculteur ne peut pas se permettre dâattendre si longtemps.â
DĂ©couvrez comment intervenir rapidement et de façon adaptĂ©e sur la base dâimages et de donnĂ©es prĂ©cises en direct, comment adopter une communication de crise 100 % sĂ»re et fiable et comment envoyer en temps rĂ©el Ă vos Ă©quipes dâintervention toutes les infos dont elles ont besoin.
Lisez tout sur les avantages de la 5G en milieu urbain.
Proximus et HCL Technologies collaborent en matiĂšre dâinfrastructure cloud
Les entreprises du monde entier repensent leur façon de gĂ©rer leur IT et combinent des Ă©quipements dans des centres de donnĂ©es en Belgique avec des infrastructures dans le cloud. Proximus et HCL Technologies ont conclu un partenariat en matiĂšre dâinfrastructure IT. Cet accord permettra Ă Proximus dâinnover plus rapidement et de renforcer son portefeuille de solutions cloud pour ses clients Entreprise, tout en exploitant son infrastructure de centres de donnĂ©es de maniĂšre plus durable et plus efficace.
Gand mise sur une mobilitĂ© et des transports plus durables. Objectif : amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des habitants et des entreprises. Traffic Management-as-a-Service soutient cette politique via une nouvelle gĂ©nĂ©ration dâoutils de gestion du trafic.
Avec dâautres partenaires du consortium Traffic Management-as-a-Service (TMaaS), le Proximus Accelerator Be-Mobile a mis en place une plateforme digitale pour Gand. La ville lâutilise pour traiter les donnĂ©es sur le trafic et visualiser en temps rĂ©el la situation sur les routes. La plateforme rĂ©unit un maximum de donnĂ©es de mobilitĂ© disponibles. Leur analyse gĂ©nĂšre des informations utiles, tant pour les parties qui sâoccupent de la gestion de la mobilitĂ© dans la ville que pour les citoyens et les entreprises qui dĂ©pendent de cette mobilitĂ©.
Un suivi proactif du trafic âLe suivi du trafic est notre activitĂ© principaleâ, dĂ©clare Tim Claeys du Verkeerscentrum Gent, le centre de gestion du trafic de la ville. âNous procĂ©dons de la maniĂšre la plus proactive possible, par exemple en adaptant la circulation Ă lâaide de feux de signalisation et de panneaux dâinformation dynamiques en cas de travaux ou dâĂ©vĂ©nements. Parfois, nous devons bien sĂ»r aussi intervenir en temps rĂ©el, par exemple lorsquâun accident se produit.â Globalement, de trĂšs nombreuses informations sont disponibles sur le trafic : les donnĂ©es du centre de gestion du trafic, mais aussi celles de gestionnaires de parking, de sociĂ©tĂ©s de partage de vĂ©hicules ou de vĂ©los, de De Lijn et de la SNCB, dâentreprises comme TomTom et Be-Mobile, etc. âCela rend le projet uniqueâ, explique Filip Watteeuw, Ă©chevin de la mobilitĂ© Ă Gand. âTMaaS rĂ©unit de grandes et petites entreprises de tous les secteurs autour de la mobilitĂ©. Des concurrents contribuent ensemble Ă un projet qui fait ressortir le meilleur de chacun.â
TMAAS TMaaS sâappuie sur un partenariat Ă©largi rĂ©unissant la ville de Gand et lâUGent, la KU Leuven, les fournisseurs de services de mobilitĂ© Be-Mobile et TomTom, le dĂ©veloppeur de logiciels Waylay, lâorganisation de la sociĂ©tĂ© civile EPF et lâagence de conseil en communication De Staatse Ruiter.
Tim Claeys est collaborateur au centre de gestion du trafic de la ville de Gand. Evert Gellynck est ingĂ©nieur spĂ©cialisĂ© dans le trafic chez Be-Mobile. Filip Watteeuw est Ă©chevin de la mobilitĂ©, de lâespace public et de lâurbanisme Ă la ville de Gand.Des informations personnalisĂ©es sur le trafic TMaaS rĂ©unit toutes ces donnĂ©es sur la mobilitĂ© dans le cloud et les compile en informations exploitables. âTMaaS alimente notre tableau de bord digital, LINK.Gentâ, explique Tim. âLe tableau de bord garantit des informations actualisĂ©es sur le trafic en temps rĂ©el.â De plus, les informations sont multimodales. Alors que la plupart des plateformes de mobilitĂ© incluent uniquement des informations destinĂ©es aux automobilistes, LINK.Gent offre aussi des informations aux piĂ©tons, aux cyclistes et aux usagers du train, du tram et du bus.
âTraffic Management-as-a-Service adapte toutes les donnĂ©es disponibles sur la mobilitĂ© Ă la situation de lâutilisateur.â
Evert Gellynck, ingénieur spécialisé dans le trafic chez Be-Mobile
âLâutilisateur peut adapter le tableau de bord Ă sa situation personnelleâ, confirme Evert Gellynck, ingĂ©nieur spĂ©cialisĂ© dans le trafic chez Be-Mobile. âLa plateforme vous permet par exemple de sĂ©lectionner le meilleur itinĂ©raire pour vous rendre au travail. En fonction de votre mode de transport, vous recevez alors des avertissements personnalisĂ©s.â Ceux-ci sont envoyĂ©s par SMS, par e-mail ou via une notification dans le navigateur. ConcrĂštement, il peut sâagir dâinformations sur les embouteillages, les travaux ou les retards sur le rail, mais aussi de prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques pour les cyclistes. âCes informations sont envoyĂ©es Ă temps Ă lâutilisateurâ, prĂ©cise Evert, âde sorte quâil puisse adapter son trajet. Mieux encore : la plateforme propose automatiquement une solution alternative.â
Un systĂšme trĂšs accessible
âGrĂące au traitement automatique des donnĂ©es, les opĂ©rateurs du centre de gestion du trafic nâont plus besoin de
Lâappli âTruckmeisterâ simplifie la circulation des poids lourds pendant les travaux de construction rĂ©alisĂ©s en vue des Jeux Olympiques de 2024 Ă Paris
âTruckmeisterâ, lâappli de navigation pour poids lourds du Proximus Accelerator Be-Mobile, va ĂȘtre utilisĂ©e Ă Paris pour la construction du village des athlĂštes des Jeux Olympiques de 2024. Ainsi, chaque jour, quelque 600 camions baseront leur itinĂ©raire sur les donnĂ©es de lâappli afin de pouvoir circuler en toute fluiditĂ© et sans trop perturber le trafic parisien.
passer des journĂ©es entiĂšres Ă fixer un Ă©cranâ, prĂ©cise Filip. âGrĂące Ă la compilation des donnĂ©es sur une plateforme et Ă lâutilisation dâavertissements, le centre de gestion du trafic nâa plus non plus besoin dâinvestir dans une salle de contrĂŽle avec un grand mur vidĂ©o.â Dâautres communes devraient se reconnaĂźtre dans lâexemple de Gand. TMaaS est dĂ©sormais aussi testĂ© Ă Anvers, dans le quartier londonien de Southwark et Ă Duran, en Ăquateur.
TMaaS est un systĂšme trĂšs accessible. âLes villes qui souhaitent passer en revue leurs flux de trafic doivent normalement investir dans des capteurs et des compteursâ, poursuit Evert, âet elles doivent installer des panneaux dynamiques pour diffuser les informations. TMaaS permet de contourner ces contraintes. Nous travaillons avec les donnĂ©es de mobilitĂ© dĂ©jĂ disponibles et nous communiquons directement avec les utilisateurs.â
âAvec TMaaS, nous sensibilisons les habitants, les visiteurs et les entreprises de notre ville aux options disponibles en matiĂšre de mobilitĂ©.â
Filip Watteeuw, échevin de la mobilité à Gand
Sensibilisation
âAvec TMaaS, nous sensibilisons les habitants, les visiteurs et les entreprises de notre ville aux options disponibles en matiĂšre de mobilitĂ©â, dĂ©clare Filip. âLa plateforme aide Ă mieux planifier les dĂ©placements quotidiens. GrĂące Ă elle, les entreprises peuvent dĂ©terminer quelles formes de mobilitĂ© sont Ă privilĂ©gier pour que leurs collaborateurs arrivent aisĂ©ment sur leur lieu de travail.â Dans le mĂȘme temps, TMaaS fournit aussi des informations supplĂ©mentaires Ă la ville elle-mĂȘme. âTMaaS offre de nouvelles perspectives en termes de mobilitĂ©â, conclut Filip. âCâest particuliĂšrement pertinent dans le cadre de la planification des infrastructures et de lâĂ©volution future de la politique de mobilitĂ© dans notre ville.â
Gand est une smart city en devenir axĂ©e sur les donnĂ©es. Des donnĂ©es de diverses sources âparmi lesquelles les analyses de donnĂ©es de Proximus âservent de base Ă une politique intelligente dâamĂ©lioration de la qualitĂ© de vie dans la ville.
Un instrument puissant pour les décideurs politiques
Dans son accord administratif, Gand se dĂ©finit comme une ville axĂ©e sur les donnĂ©es. âMais un chiffre ne rĂ©vĂšle pas grand-chose Ă lui seulâ, prĂ©cise Bart. âCâest pourquoi nous investissons afin de multiplier les donnĂ©es Ă notre disposition en matiĂšre dâamĂ©nagement du territoire, de marketing urbain et de mobilitĂ©, donnĂ©es dont nous tirerons ensuite le maximum dâenseignements.â
âLe potentiel est dĂ©jĂ gigantesque. Lâanalyse des donnĂ©es adĂ©quates constitue un instrument puissant pour les dĂ©cideurs politiques, notamment pour mener des actions ciblĂ©es de marketing urbain, mais aussi pour alimenter le portail dâinformations hoeveelin.stad.gent avec une multitude de donnĂ©es sur la ville. Et grĂące aux donnĂ©es en temps rĂ©el sur le nombre de visiteurs prĂ©sents aux Ă©vĂ©nements publics (comme les Gentse Feesten), la gestion de la mobilitĂ© et de la sĂ©curitĂ© gagne en efficacitĂ©.â
Soutenir les entrepreneurs de la ville
Les commerçants et entreprises profitent eux aussi des informations proposĂ©es par la ville. âIls se servent des analyses de donnĂ©es pour examiner leurs investissements Ă intervalles rĂ©guliersâ, continue Bart. âCela peut par exemple les aider Ă choisir le meilleur emplacement pour un magasin ou un bureau, en fonction du passage de clients potentiels dans le quartier.â
Justine Ottevaere a Ă©tudiĂ© les sciences de la communication Ă lâuniversitĂ© de Gand. Elle fait partie de lâĂ©quipe Projet europĂ©en du service DonnĂ©es & Informations de la ville de Gand.
Lâanalyse des donnĂ©es permet de connaĂźtre en temps rĂ©el le nombre de personnes prĂ©sentes dans un lieu spĂ©cifique, sur la base des tĂ©lĂ©phones mobiles connectĂ©s au rĂ©seau Proximus, qui transmettent constamment des informations de localisation. Lâanalyse est effectuĂ©e au niveau des codes postaux, Ă partir de donnĂ©es anonymes et agrĂ©gĂ©es de groupes de 30 personnes. Proximus fournit les informations via un dashboard dynamique.
âLe dashboard permet de connaĂźtre le nombre de personnes prĂ©sentes en centreville ainsi que la rĂ©gion ou le pays dâoĂč elles viennentâ, explique Justine Ottevaere, responsable de lâĂ©quipe Projet europĂ©en au sein du service DonnĂ©es et Informations de la ville de Gand. LâĂ©quipe de Bart Rosseau, responsable du service, combine ces informations avec dâautres donnĂ©es issues notamment de lâutilisation des cartes de crĂ©dit. âLâanalyse et la combinaison de ces donnĂ©es apportent de nouvelles perspectives Ă la villeâ, affirme Bart. âIl sâagit dâune source dâinformations au service du tourisme, de lâĂ©conomie et de la mobilitĂ© dans la ville.â
â Les analyses de donnĂ©es fournissent de nouvelles perspectives pour soutenir le tourisme, lâĂ©conomie et la mobilitĂ© Ă Gand.â
Bart Rosseau, responsable du service Données & Informations de la ville de Gand
Mieux cibler les Ă©tudiants koteurs
GrĂące aux donnĂ©es de Proximus, la ville a pu dresser le profil de ses Ă©tudiants koteurs. Justine : âLes donnĂ©es sont limpides : ils arrivent Ă Gand le dimanche soir, sortent le jeudi soir dans lâOverpoortstraat et rentrent chez eux le vendredi.â Ce profil permet aujourdâhui Ă la ville de rĂ©aliser un suivi nettement plus prĂ©cis des flux de mouvement des Ă©tudiants tout au long de la semaine. âAutrefois, la politique de la ville Ă©tait essentiellement basĂ©e sur des hypothĂšsesâ, poursuit Bart. Les donnĂ©es reflĂštent la situation rĂ©elle. âNous avons par exemple constatĂ© que les Ă©tudiants ne frĂ©quentaient pas la gare aux mĂȘmes moments que les navetteurs qui viennent travailler en train Ă Gand.â ConcrĂštement, lâutilisation des analyses de donnĂ©es permet Ă la ville de beaucoup mieux cibler et sensibiliser les Ă©tudiants, par exemple aux moments oĂč ils se trouvent effectivement dans le quartier festif ou Ă la gare.
Bart Rosseau a Ă©tudiĂ© les sciences politiques Ă lâuniversitĂ© de Gand. Il est responsable du service DonnĂ©es & Informations de la ville de Gand.âNotre centre de distribution doit devenir la rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de circularitĂ© en Belgiqueâ
âLa chaĂźne dâapprovisionnement de Proximus se compose dâune multitude de flux : livraison de piĂšces aux techniciens en urgence, rĂ©approvisionnement des points de vente ou livraisons au domicile des clients. En outre, les pics dâactivitĂ© sont nombreux. Ensemble, nous recherchons des maniĂšres dâoptimiser sans cesse cette chaĂźne complexe,â dĂ©clare Collin Springuel, Business Unit Manager chez H.Essers.
âUne des mesures prises Ă cet Ă©gard fut dâharmoniser nos logiciels, comme par exemple ceux de nos entrepĂŽts. Nous adoptons de nouvelles technologies, comme ces machines de traitement automatique entiĂšrement adaptĂ©es Ă la spĂ©cificitĂ© des flux de marchandises de Proximus. Mais nous nous sommes Ă©galement trouvĂ©s pour ce qui concerne lâamĂ©nagement de nos bureaux et entrepĂŽts.â
Proximus et H.Essers ont dĂ©cidĂ© il y a 10 ans de construire un centre de distribution Ă Courcelles. DâemblĂ©e, ils ont pensĂ© Ă
le faire certifier BREEAM. Collin Springuel : âCela voulait dire installer des panneaux solaires, des pompes Ă chaleur, un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration de la chaleur et un monitoring Ă©nergĂ©tique intensif. Nous employons aussi des personnes exclues du circuit ârĂ©gulierâ du travail.â
âNous organisons rĂ©guliĂšrement des rĂ©unions stratĂ©giques axĂ©es sur la poursuite de la durabilisation de nos processus. Cette interaction a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans lâaspect durable de la vaste opĂ©ration dâĂ©change des modems et dĂ©codeurs. LâĂ©co -
H.Essers est un prestataire international de services logistiques. H.Essers est actif dans 19 pays avec 1 475 camions, 1 108 000 m2 dâentrepĂŽts et 6 600 employĂ©s.
nomie circulaire fait aussi partie de nos prioritĂ©s. Notre ambition commune est dâailleurs de faire de notre centre de distribution la rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de circularitĂ© en Belgique.â
Une chaĂźne logistique neutre en CO2 dâici 2030
âPour moi, dĂ©veloppement durable et circularitĂ© vont de pair. Le modĂšle circulaire consiste Ă conserver le plus longtemps et le mieux possible la valeur de nos matĂ©riaux et matiĂšres premiĂšres. Le dĂ©veloppement durable et la circularitĂ© font aujourdâhui partie des quatre grandes prioritĂ©s de Proximus dans sa stratĂ©gie. Cet engagement va plus loin que la seule chaĂźne logistique : il concerne la totalitĂ© de notre Ă©cosystĂšme, y compris nos rĂ©seaux, notre flotte et la façon dont nous achetons de lâĂ©nergie.â
Hans Schurmans, Director Logistics and Operations chez ProximusProximus a réduit ses émissions de plus de 70 % entre 2007 et 2015 pour ses opérations propres et est neutre en CO2 depuis 2016.
Collin Springuel est Business Unit Manager chez H.Essers. Il possĂšde une vaste expĂ©rience dans le domaine logistique et contribue depuis plus de trois ans Ă lâoptimisation des chaĂźnes logistiques des clients de H.Essers.SchrĂ©der, spĂ©cialiste en Ă©clairage intelligent et Codit, expert de Microsoft Azure, ont crĂ©Ă© ensemble la nouvelle plateforme en ligne Exedra. Cette plateforme permet aux clients de SchrĂ©der de gĂ©rer eux-mĂȘmes toutes les donnĂ©es de leur Ă©clairage intelligent.
LâĂ©clairage public est souvent un casse-tĂȘte pour les administrations et les municipalitĂ©s. Lâentreprise liĂ©geoise SchrĂ©der leur apporte une solution ingĂ©nieuse grĂące Ă son Ă©clairage intelligent. Jean-Jacques van Gils de SchrĂ©der : âNotre objectif est dâoffrir Ă nos clients des solutions mobiles, des applis par exemple, qui leur permettront de gĂ©rer de maniĂšre optimale leur rĂ©seau dâĂ©clairage public.â
LâĂ©clairage intelligent de SchrĂ©der utilise des capteurs de tempĂ©rature, de trafic et de mĂ©tĂ©o reliĂ©s Ă la plateforme en ligne Exedra. LâopĂ©rateur peut ensuite y analyser toutes les donnĂ©es recueillies et gĂ©rer au mieux les luminaires de maniĂšre Ă maximiser lâefficience du rĂ©seau. Exedra a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par le Proximus Accelerator Codit.
AprĂšs un projet pilote avec LâOrĂ©al Ă Bruxelles, Proximus contribue Ă prĂ©sent au projet âCULTâ Ă Anvers. Cet acronyme signifie âCollaborative Urban Logistics & Transportâ, et câest prĂ©cisĂ©ment de cela quâil sâagit : une plateforme collaborative permettant Ă de nouveaux partenaires dâadhĂ©rer trĂšs facilement au modĂšle de livraison intelligente et durable pour les livraisons communes.
Regrouper et partager Ă plusieurs les flux de marchandises circulant en milieu urbain peut rĂ©duire le nombre de voyages vers la ville pour les livraisons sur le âdernier kilomĂštreâ. Cette approche prĂ©sente de nombreux avantages : un volume de marchandises plus important signifie la possibilitĂ© de garder la maĂźtrise des coĂ»ts y affĂ©rents. Chaque trajet devient plus rentable, y compris pour les parte -
LES LIVRAISONS PAR VĂLO ĂLECTRIQUE PRĂSENTENT BON NOMBRE DâAVANTAGES
⹠Des émissions de CO2 réduites
âą -95 % dâencombrement du trafic en remplaçant les camionnettes par des vĂ©los
âą Des livraisons plus rapides en ville
âą Des villes plus vertes
âą Aucun impact nĂ©gatif sur la qualitĂ© de lâair
⹠Une nette réduction de notre empreinte écologique
naires en charge des livraisons. Le projet suscite un fort enthousiasme. Ainsi, outre Proximus, dâautre grands noms tels que Danone, Delhaize, Jacobs Douwe Egberts, Pro-Duo, Telenet et Schoenen Torfs ont dĂ©cidĂ© de prendre part Ă lâinitiative durable âCULTâ. Alors que la ville dâAnvers aide ses partenaires Ă trouver les meilleures solutions de mobilitĂ©, CULT contribue activement Ă la rĂ©duction de lâobstruction et de la pollution en ville.
Scannez ce code et regardez la vidĂ©o. Scannez ce code et regardez la vidĂ©o du projet pilote avec LâOrĂ©al.âLes villes et communes disposent gĂ©nĂ©ralement de trop peu dâoutils ou moyens propres pour surveiller la qualitĂ© de leurs routesâ, explique Thomas Weyn, gĂ©rant/CEO dâASAsense. Lâentreprise a conçu âRoadsâ : des capteurs permettant aux villes et communes de surveiller en temps rĂ©el et Ă faible coĂ»t la qualitĂ© de leurs routes.
âLes scanners laser et remorques Close Proximity (CPX) utilisĂ©s par le gouvernement fĂ©dĂ©ral et les rĂ©gions sont inabordables pour les villes et communesâ, affirme Thomas Weyn. âIls requiĂšrent en outre lâemploi permanent de 2 personnes pour conduire les vĂ©hicules. Les villes et communes doivent donc sâen remettre aux plaintes de leurs habitants et Ă des inspections visuelles effectuĂ©es par du personnel souvent non formĂ© Ă dĂ©tecter une dĂ©tĂ©rioration de la qualitĂ© des routes.â
NĂ© dâune Ă©tude scientifique
âLâidĂ©e dâune petite version IoT bon marchĂ© des mesures CPX existait dĂ©jĂ . La technologie a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e dans le cadre du projet MobiSense
impliquant entre autres lâUGent, lâUniversitĂ© dâAnvers, la KU Leuven, Be-Mobile et Qweriu. Outre le bruit, nous voulions Ă©galement mesurer les vibrations et savoir exactement Ă quels endroits le revĂȘtement pose des problĂšmes. Ă lâissue du projet de recherche, nous avons encore perfectionnĂ© les capteurs avec ASAsense.â
Mesurer en temps réel les vibrations et le bruit
âChaque capteur dispose dâun GPS pour ĂȘtre localisĂ©, dâun microphone pour mesurer le bruit des pneus et dâun accĂ©lĂ©romĂštre pour mesurer les vibrations. Les facteurs parasites tels que la tempĂ©rature, la vitesse et le spectre acoustique du vĂ©hicule sont automatiquement calculĂ©s et filtrĂ©s afin dâobtenir des mesures ânettesâ. Chaque seconde, toutes les donnĂ©es sont envoyĂ©es vers notre serveur et, grĂące aux dizaines de capteurs installĂ©s, les mesures obtenues sont aussi prĂ©cises que celles des systĂšmes onĂ©reux de haute technologie utilisĂ©s pour lâinspection des routes.â
On recherche : un partenaire en IoT Luc Albrecht, Advisor Analytics, Things & Applications chez Proximus : âASAsense voulait effectuer des tests avec des cartes SIM et trouver une maniĂšre de connecter ses appareils. Mais lâIoT concerne plus que de simples cartes SIM. Nous avons donc montrĂ© comment les mesures des vĂ©hicules pouvaient ĂȘtre envoyĂ©es vers les bonnes applications, comment nous sĂ©curisions la communication entre le matĂ©riel et lâappli et ce que des projets similaires nous avaient appris dans ce domaine. Nous avons Ă©galement fait une dĂ©monstration des possibilitĂ©s de notre plateforme Cockpit pour aider ASAsense Ă assurer la gestion et le contrĂŽle du systĂšme. Le cockpit permet de visualiser le comportement, la consommation et la durĂ©e de vie des capteurs, lâactivation et lâarrĂȘt des cartes SIM, la facturation et les rapports de coĂ»ts.â
â Les dizaines de capteurs IoT installĂ©s sont aussi prĂ©cis que les systĂšmes onĂ©reux de haute technologie utilisĂ©s pour lâinspection des routes.â
Thomas Weyn, gĂ©rant/ CEO dâASAsense
ASAsense est un spin-off de lâUniversitĂ© de Gand qui concentrait initialement ses activitĂ©s sur les sonomĂštres intelligents. Avec Roads, lâentreprise a dĂ©veloppĂ© des capteurs permettant aux villes et communes de mesurer le bruit et les vibrations des revĂȘtements afin de surveiller la qualitĂ© de leurs routes.
Thomas Weyn est gérant/CEO de ASAsense, une entreprise qui développe des capteurs intelligents pour mesurer le bruit et les vibrations.
Luc Albrecht travaille chez Proximus depuis 1998. En tant que conseiller, il accompagne les entreprises dans leur processus de numĂ©risation, notamment par des conseils sur les possibilitĂ©s de lâIoT et des Analytics.
Des capteurs IoT dans des véhicules ordinaires
Les capteurs Roads dâASAsense sont installĂ©s dans les coffres de voitures de personnes qui prennent beaucoup la route au sein de leur commune, comme du personnel communal, des mĂ©decins ou des taxis. Plus la route est usĂ©e, plus les capteurs enregistrent de bruit et plus elle comporte de fissures, dâaspĂ©ritĂ©s et de trous, plus ils captent de vibrations. Les villes et communes peuvent ainsi, au fil du temps, inventorier parfaitement la qualitĂ© de toutes leurs routes grĂące Ă des mesures objectives. Ceci leur permet de redonner une nouvelle vie Ă leurs routes Ă faible coĂ»t et au moment le plus utile. Roads permet en outre un entretien prĂ©ventif des routes, bien plus rapide et meilleur marchĂ© quâune reconstruction, par exemple.
Flexibilité et connectivité sont les principaux défis en matiÚre de mobilité
Notre labo analyse les tendances et teste lâIoT et lâanalyse des donnĂ©es dans des projets innovants.
Stefan Costeur est Digital Sales & Marketing Manager et Head of Innovation Lab Ă la SNCB. LâInnovation Lab est une division transversale autonome axĂ©e sur lâinnovation.
1. PrĂ©visions dâaffluence grĂące Ă lâintelligence artificielle
26 000 appareils mobiles pour un meilleur service
Les accompagnateurs et conducteurs de train, le personnel en gare ainsi que le personnel de sĂ©curitĂ© utilisent des appareils mobiles dans le cadre de leur travail. Proximus fournit le matĂ©riel et la solution Mobile Device Management (MDM) pour smartphones, tablettes et smartwatches. Pascal Rooms : âNous misons rĂ©solument sur les documents digitaux. En parallĂšle, ces appareils nous aident Ă amĂ©liorer notre service aux voyageurs.â La cybersĂ©curitĂ© de lâinfrastructure (appareils, donnĂ©es sur les appareils, gestion des applications et des mises Ă jour, etc.) est extrĂȘmement importante, sans perdre de vue lâĂ©quilibre entre sĂ©curitĂ© et facilitĂ© dâutilisation.
Pascal Rooms a dĂ©butĂ© sa carriĂšre Ă la SNCB en 1998 en tant quâaccompagnateur de train. Il est passĂ© par diffĂ©rentes fonctions et travaille depuis 2017 comme coordinateur ICT.
LâexpĂ©rience des voyageurs est au cĆur de toutes les activitĂ©s de lâInnovation Lab, comme en tĂ©moigne le lancement de lâappli MoveSafe, qui informe les voyageurs du taux dâoccupation prĂ©visionnel des trains. âUne fonctionnalitĂ© trĂšs pratique qui, en pleine pandĂ©mie, a contribuĂ© Ă la sĂ©curitĂ© de nos usagersâ, souligne Stefan Costeur. MoveSafe appuie ses prĂ©visions sur des donnĂ©es historiques comme sur des variables actuelles. âPeu de voyageurs le savent, mais les accompagnateurs estiment et communiquent lâoccupation de leur train lors de chaque trajet. Ces donnĂ©es sont rĂ©coltĂ©es dans un immense lac de donnĂ©es, Ă©galement alimentĂ© par dâautres facteurs actuels : mĂ©tĂ©o, travaux dâinfrastructure, composition des trains, etc. Une estimation prĂ©cise est ensuite gĂ©nĂ©rĂ©e sur cette base au moyen dâalgorithmes intelligents et de lâIA.â
2. Comptage des voyageurs grĂące Ă lâanalyse des donnĂ©es mobiles LâInnovation Lab Ă©tudie les possibilitĂ©s de comptage des voyageurs dans les gares principales de Bruxelles. Les comptages se font au moyen de capteurs, dâappareils IoT, de capteurs wifi et des donnĂ©es mobiles de Proximus. Ces mesures sont effectuĂ©es dans les gares et les trains, mais aussi tout au long de certains trajets. âLe recensement des flux de passagers favorise la sĂ©curitĂ© dans nos trains et nos garesâ, poursuit Stefan Costeur. âĂ lâavenir, nous voulons Ă©galement analyser lâaffluence par wagon.â En gare de Bruxelles-Midi, les donnĂ©es gĂ©nĂ©rĂ©es sont dâores et dĂ©jĂ analysĂ©es dans un âretail dashboardâ. Cet outil permet Ă la direction de la gare de visualiser le rapport entre le nombre de personnes prĂ©sentes en gare et le nombre de personnes dans les magasins.
3. Les donnĂ©es de localisation simplifient lâachat de tickets
De plus en plus de voyageurs achĂštent leur ticket en ligne ou sur leur smartphone. âNous visons la facilitĂ© absolue. Les bus hop-on hop-off des villes touristiques nous ont donnĂ© lâidĂ©e dâun projet test oĂč un swipe sur lâĂ©cran du smartphone suffit au voyageur pour sâenregistrer. Lorsquâil descend et sâĂ©loigne du train Ă pied, lâapplication lui suggĂšre de finaliser son trajet et gĂ©nĂšre un dĂ©compte final. Le taux de prĂ©cision de 98 % ouvre des perspectives pour un dĂ©ploiement Ă plus grande Ă©chelleâ, confie Stefan Costeur.
Lors des derniers
âPlaisirs dâHiverâ en 2019, lâorganisateur BME a fait appel Ă Visitor Analytics pour mieux comprendre qui visitait le marchĂ© de NoĂ«l. Ce systĂšme, en mesurant le nombre de smartphones et GSM classiques Ă cet endroit, a permis Ă BME de confirmer le nombre record de visiteurs.
PLUS DE 3 MILLIONS DE VISITEURS
POUR LES PLAISIRS DâHIVER
Les informations rĂ©coltĂ©es par Proximus ont en outre permis dâanalyser la provenance des visiteurs, de quels pays ou rĂ©gions ils venaient, combien de temps ils restaient au marchĂ©, leurs mouvements, etc. En 2019, le nombre de visiteurs Ă©trangers a par exemple augmentĂ© de 22 %. Et rien que pendant le week-end, les visiteurs Ă©taient au nombre de 400 000.
âLa crise sanitaire a accĂ©lĂ©rĂ© notre capacitĂ© dâinnovation et le besoin de nous repositionner sur le plan digitalâ, explique Olivier Flament, Data & Direct Marketing Manager chez Decathlon Belgium. Le distributeur dâarticles de sport a dĂ©ployĂ© la technologie Entrance Monitoring dans 25 de ses 37 magasins belges (dont celui dâEvere) pour surveiller le nombre de clients en magasin.
âPendant la crise sanitaire, le nombre maximum autorisĂ© de clients Ă©tait calculĂ© sur la base de nos surfaces de vente. Ă titre dâexemple, nous parlions de 600 personnes maximum pour 8 000 mÂČ. Ă lâentrĂ©e, un Ă©cran informait les clients en temps rĂ©el de la
Toutes ces donnĂ©es sont agrĂ©gĂ©es et anonymisĂ©es. BME reçoit un aperçu trĂšs clair de son public, et ces donnĂ©es peuvent ĂȘtre utilisĂ©es Ă diffĂ©rents niveaux : sĂ©curitĂ©, Ă©conomie et mobilitĂ©. De plus en plus de donnĂ©es vont ĂȘtre disponibles Ă lâavenir, de quoi affiner encore lâorganisation de tels Ă©vĂ©nements.
possibilitĂ©, ou non, dâentrer dans le magasin. Sans cette technologie, il aurait Ă©tĂ© impossible, pour les grands acteurs de la distribution comme nous, de savoir si les mesures de sĂ©curitĂ© Ă©taient bien respectĂ©es.â Aujourdâhui encore, Decathlon communique par le biais dâĂ©crans digitaux le taux dâoccupation des points de vente.
Itâs all about data
AprĂšs la rĂ©ussite du projet pilote dans 25 magasins, les capteurs sont aujourdâhui installĂ©s de façon permanente afin de surveiller le nombre de visiteurs qui se dĂ©placent au sein du magasin. Olivier Flament et ses Ă©quipes disposent de donnĂ©es anonymisĂ©es via un âretail dashboardâ, un tableau de bord permettant de visualiser la frĂ©quentation des zones sur une carte, une heat map, grĂące Ă un code couleur, mais Ă©galement de visualiser les itinĂ©raires les plus empruntĂ©s ou encore le cross-selling potentiel entre les rayons.
Olivier Flament a Ă©tudiĂ© le droit et les sciences politiques et est aujourdâhui Data & Direct Marketing Manager chez Decathlon Belgium.Un rĂ©seau ouvert pour chaque famille, entreprise et fournisseur
Avec le dĂ©ploiement de la fibre Ă Bruxelles, Proximus confirme son rĂŽle de crĂ©ateur de rĂ©seaux ouverts. âTout le monde peut accĂ©der aux rĂ©seaux digitaux du futurâ, dĂ©clare Geert Standaert, CTO de Proximus. âFamilles, entreprises et fournisseurs.â
Une rĂ©gion intelligente ne peut lâĂȘtre quâavec une connectivitĂ© forte. Quâestce qui fait dâun rĂ©seau un rĂ©seau fort ?
Nous relions chaque année à la fibre 100 000 des 600 000 logements de la Région de BruxellesCapitale.
34 fournisseurs de tĂ©lĂ©coms sont aujourdâhui actifs sur la totalitĂ© du rĂ©seau fibre de Proximus en Belgique. Ils peuvent dĂ©velopper leur offre sur ces rĂ©seaux sans devoir eux-mĂȘmes crĂ©er un rĂ©seau physique et dâouvrir les rues.
Le trafic de données qui passe par la fibre émet 80 % de CO2 en moins, est 75 % plus écoénergétique et dix fois plus rapide que le trafic qui passe par un réseau classique.
Geert Standaert: âLes aspects les plus importants sont la bande passante et le temps de rĂ©ponse. La fibre et la 5G offrent non seulement une capacitĂ© nettement accrue, mais aussi des temps de rĂ©ponse fortement rĂ©duits. La fibre est donc un fort avantage concurrentiel pour les tĂ©lĂ©travailleurs, les gamers, les entreprises et les autoritĂ©s. Dans le contexte des applications de mobilitĂ© intelligente, par exemple, nous considĂ©rons la 5G comme une vĂ©ritable rĂ©volution en raison de cette faible latence.â
âLe plus important est cependant de dĂ©ployer des rĂ©seaux ouverts. Nous faisons cela pour chaque Bruxellois, chaque entreprise de la rĂ©gion â et donc Ă©galement pour chaque prestataire de service. 34 fournisseurs de tĂ©lĂ©coms sont aujourdâhui actifs sur la totalitĂ© du rĂ©seau fibre de Proximus en Belgique.
Toutes les fonctionnalitĂ©s y sont disponibles pour chaque fournisseur qui souhaite utiliser le rĂ©seau. Proximus se prĂ©sentant comme un crĂ©ateur de rĂ©seaux ouverts, tous les opĂ©rateurs peuvent dĂ©velopper leur offre sur ces rĂ©seaux sans devoir eux-mĂȘmes crĂ©er un rĂ©seau physique et ouvrir les rues.â
âUn rĂ©seau fort est Ă©galement un rĂ©seau durable et Ă ce niveau Ă©galement, la fibre est particuliĂšrement performante. Le trafic de donnĂ©es qui passe par la fibre Ă©met 80 % de CO2 en moins, est 75 % plus Ă©coĂ©nergĂ©tique et dix fois plus rapide que le trafic qui passe par un rĂ©seau classique.â
Geert Standaert est, en tant que CTO de Proximus, responsable des activités Réseaux et Wholesale.Quel est le calendrier de construction des nouveaux réseaux ?
Geert Standaert: âLes choses avancent trĂšs vite ! Nous relions chaque annĂ©e Ă la fibre 100 000 des 600 000 logements de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale. Vingt pour cent de tous les logements et entreprises de Bruxelles ont aujourdâhui dĂ©jĂ accĂšs Ă la fibre, et toute la rĂ©gion sera couverte dâici 2026. Nous nâavons cependant pas la maĂźtrise des dĂ©lais de dĂ©ploiement de la 5G. Le gouvernement bruxellois a entre temps pris les dĂ©cisions nĂ©cessaires et les fixe Ă prĂ©sent dans un cadre lĂ©gal. Il est prĂ©vu que nous puissions dĂ©ployer le rĂ©seau 5G Ă Bruxelles dâici fin 2022.â Câest en outre le bon timing pour dĂ©saturer les rĂ©seaux 4G. DâaprĂšs une Ă©tude de lâIBPT reprise par âLe Soirâ, des saturations temporaires et locales pourraient survenir Ă partir de 2022 sur les rĂ©seaux actuels pendant les heures de pointe.
â
les diverses entreprises de service public pour la coordination des travaux. Notre dĂ©fi demeure de pouvoir offrir Ă tous les Bruxellois et entreprises bruxelloises une couverture fibre de 100 % dâici 2026, avec les autoritĂ©s rĂ©gionales et locales. â
De gros investissements, un fort impact
Quel est lâimpact des nouveaux rĂ©seaux sur la sociĂ©tĂ© bruxelloise ?
Geert Standaert: âIl sâagit en premier lieu de gros investissements. Pour le dĂ©ploiement de la fibre, Proximus investit plus de 600 millions dâeuros en RĂ©gion bruxelloise. Câest lâun des plus importants programmes dâinvestissement du pays. Il sâagit en outre dâun investissement direct, car plus de la moitiĂ© de ce budget va Ă des emplois locaux. Les travaux de terrassement, lâinstallation des cĂąbles et le raccordement des familles et entreprises constituent les principaux postes de coĂ»ts.
Nous dĂ©ployons des rĂ©seaux ouverts : pour chaque Bruxellois, chaque entreprise, chaque entitĂ© publique et chaque partenaire tĂ©lĂ©com (privĂ© ou public) ou fournisseur.â
Comment se déroule la collaboration avec les autorités régionales et locales pour le déploiement des nouveaux réseaux ?
Geert Standaert: âProximus cherche un dialogue ouvert et constructif. On ne peut dĂ©ployer seul des rĂ©seaux dâune telle importance. Pour le rĂ©seau fibre, Proximus est ouverte Ă une collaboration incluant des initiatives des autoritĂ©s rĂ©gionales et autres opĂ©rateurs afin de crĂ©er des synergies lĂ oĂč câest possible. Nous nous employons Ă ce que les travaux soient les plus efficaces possible, entre autres afin dâoccasionner le moins possible de perturbations dans la rue. Ceci nâest nĂ©anmoins possible que par un dialogue permanent avec les autoritĂ©s rĂ©gionales et locales. Ă Bruxelles, nous coopĂ©rons Ă©troitement avec entre autres Bruxelles MobilitĂ© et
Ces tĂąches sont effectuĂ©es entiĂšrement au niveau local, Ă Bruxelles. Au cours des cinq prochaines annĂ©es, quelque 600 personnes y travailleront Ă plein temps.â
âCes nouveaux rĂ©seaux ont Ă©galement un impact sur la compĂ©titivitĂ© des entreprises bruxelloises. Ces rĂ©seaux forts sont indispensables pour faire la diffĂ©rence par la digitalisation. Si nous voulons que Bruxelles, capitale de lâEurope, reste attrayante, y compris dans le futur, pour les organisations et entreprises internationales, nous ne pouvons compter sans la disponibilitĂ© de la fibre et de la 5G. Mais comme je lâai dit, nous crĂ©ons ces rĂ©seaux pour tout le monde. Nous voulons permettre Ă chacun dâaccĂ©der au futur digital, sans aucune distinction.â
Entiris rĂ©alise des missions pour ses clients avec rapiditĂ© et flexibilitĂ©. Pour gĂ©rer et soutenir ses diffĂ©rents sites, lâentreprise de travail adaptĂ© compte sur la fibre. âTime is moneyâ, mĂȘme dans le monde du travail adaptĂ©.
Entiris est une entreprise de travail adaptĂ© avec huit sites dans le Brabant flamand et Ă Anvers. Elle compte 1 700 collaborateurs reconnus comme Ă©loignĂ©s du marchĂ© du travail . âNotre but nâest pas de maximiser nos profits, mais dâoffrir un travail durable, adaptĂ© Ă nos collaborateursâ, indique Koen Van de Cruys, administrateur dĂ©lĂ©guĂ© chez Entiris depuis 1999. âNous offrons aussi Ă nos clients un service de qualitĂ© Ă un prix compĂ©titif. MĂȘme si notre objectif est social, nous Ă©voluons dans un cadre Ă©conomique. Nos collaborateurs ont un contrat de travail et un salaire, comme dans le circuit du travail conventionnel.â
Des logiciels et des données aisément accessibles
Les activitĂ©s de lâentreprise sont gĂ©rĂ©es depuis le siĂšge dâAarschot. Pour ce faire, un rĂ©seau performant relie les sept sites avec le siĂšge. âIl est important que les donnĂ©es et applications soient disponibles immĂ©diatement et en permanence, pour les bons collaborateurs et au bon momentâ, explique Koen. âTime is money, mĂȘme dans une entreprise de travail adaptĂ©. Notre objectif est dâoffrir aux clients le meilleur service possible : flexible, innovant et de qualitĂ©. Le systĂšme ERP gĂ©rĂ© centralement joue ici un rĂŽle clĂ©. Via le rĂ©seau, les logiciels et les donnĂ©es sont toujours aisĂ©ment accessibles.â
La fibre
Pour Entiris, Proximus a dressĂ© la carte de lâensemble du rĂ©seau de lâorganisation â LAN et WAN â, y a ajoutĂ© les chaĂźnons manquants et a optimisĂ© lâensemble. Au bout du compte, Entiris a dĂ©cidĂ© de privilĂ©gier la fibre. âPour ne pas reculer, il faut avancerâ, affirme Koen. âLa fibre offre une vitesse plus Ă©levĂ©e et plus de fiabilitĂ©. Nous voulons Ă©voluer avec les solutions disponibles sur le marchĂ© et qui ont dĂ©jĂ prouvĂ© leur utilitĂ© et leur stabilitĂ©.â
Sécurité proactive
Outre la rapiditĂ© et la capacitĂ© du rĂ©seau, la sĂ©curitĂ© du trafic est Ă©galement cruciale pour Entiris. âNous nâavons pour lâinstant heureusement pas encore Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă des cybermenacesâ, se rĂ©jouit Koen. âNous souhaitons quâil en reste ainsi. Nous ne comptons bien sĂ»r pas attendre quâun incident se produise et considĂ©rons dĂšs lors la cybersĂ©curitĂ© comme une mesure de prĂ©vention. Et ici aussi, nous faisons appel aux solutions et Ă lâexpertise de Proximus. Le principal, câest que nous puissions nous concentrer sur notre travail tout en Ă©tant soutenus par des technologies performantes et fiables.â
Koen Van de Cruys est administrateur dĂ©lĂ©guĂ© dâEntiris depuis 1999.Geert Rottier
Enterprise Sales Director
En vivant et travaillant en plein cĆur de Bruxelles, je suis stupĂ©fait de la façon dont la ville se rĂ©invente. Ă de nombreux Ă©gards, je constate que la transformation digitale me facilite dâores et dĂ©jĂ la vie ainsi que celle de mes concitoyens. Mais jâimagine Ă©galement comment cette ville pourrait devenir plus intelligente encore. Suivez-moi pendant une journĂ©e typique, alors que je me rends Ă pied de chez moi Ă mon bureau.
9h : Je pars de chez moi, dans lâhyper-centre de Bruxelles, pas loin de la Grand-Place, pour rencontrer un client et me rendre Ă mon bureau. Ă pied, pas besoin dâune appli de navigation GPS ni de sâinquiĂ©ter des files sur la route...
9h15 : En passant dans les quartiers de la Bourse et de la Monnaie, puis le long du boulevard Anspach, je constate le dĂ©veloppement de toute cette zone : des bĂątiments rĂ©novĂ©s, de nouvelles boutiques qui apparaissent... Le dĂ©veloppement urbain mixte, le vrai ! De plus, les nombreux travaux de construction se sont avĂ©rĂ©s lâoccasion dâinvestir dans lâinfrastructure fibre en sous-sol. Citoyens, services publics et entreprises : tous sont dĂ©sormais en mesure de franchir une nouvelle Ă©tape digitale.
De lâautre cĂŽtĂ© de la rue, des gens font la file devant les bureaux des services municipaux. Peut-ĂȘtre ignorent-ils que lâappli MyBrussels pourrait leur faciliter la vie. En ce qui me concerne, elle me fait gagner des heures car jâai rĂ©guliĂšrement besoin de certificats de bonne conduite pour signer des documents officiels au travail.
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10h30 : En sortant dâune rĂ©union dans le quartier dynamique de Tour & Taxis, je me rĂ©jouis de voir comment notre client Nextensa rĂ©invente lâensemble du site. Lâentreprise transforme ce qui Ă©tait une friche industrielle en un exemple de quartier rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© qui mĂ©lange logements, magasins, services et bureaux. Proximus a aidĂ© Nextensa Ă implĂ©menter une vaste connectivitĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure combinant plusieurs boucles de fibre et un rĂ©seau wifi. Nous avons Ă©galement installĂ© ensemble des services de sĂ©curitĂ© intelligents et innovants en vue de renforcer la sĂ©curitĂ© du site et dâamĂ©liorer lâexpĂ©rience des visiteurs.
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11h : En me rendant Ă pied Ă mon bureau, dans les tours Proximus, jâimagine Ă quel point ce lieu va contribuer Ă la transformation du Quartier Nord en lâanimant en dehors des heures de bureau grĂące au dĂ©veloppement dâun usage mixte. En effet, Proximus prĂ©pare activement la transformation des tours en open campus, qui accueillera tant dâautres entreprises que des rĂ©sidents. Je repĂšre une camĂ©ra sur un feu de circulation, et elle me rappelle que la sĂ©curitĂ© publique devrait ĂȘtre une prioritĂ© de nâimporte quelle smart city. Je pense au potentiel inexploitĂ© des objets (publics) connectĂ©s et de la 5G pour rendre la ville plus sĂ»re. â
18h : En rentrant chez moi, je suis toujours Ă©merveillĂ© par les fresques peintes que lâon voit çà et lĂ sur les murs de la ville et qui rendent hommage Ă la bande dessinĂ©e bruxelloise et belge. Vous pouvez obtenir plus dâinfos sur chacune de ces fresques en scannant un code QR avec votre smartphone. Ne serait-il pas amusant de dĂ©velopper Ă©galement une appli de rĂ©alitĂ© animĂ©e (RA) pour donner vie Ă ces sympathiques personnages ?
20h : Je me prĂ©pare pour un concert que jâattends depuis longtemps et quelques biĂšres avec des amis Ă lâAncienne Belgique. Câest vrai, tout ne doit pas ĂȘtre digital dans la Bruxelles que jâaime...
Bruxelles, étant capitale européenne, poursuit sa transformation en tant que région qui mise pleinement sur la digitalisation avec pour ambition de faciliter la vie de ses citoyens, institutions et entreprises. à la base de la stratégie, il y a un fondement essentiel : la digitalisation, soutenue par un réseau ouvert et performant.