Proximus Extra One november 2021 Brussels_FR

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#Bruxelles entreprendre intelligemment dans un monde digital novembre

Digital transformation know how

La digitalisation d’une mĂ©tropole

DÉVELOPPEMENT URBAIN

Tour & Taxis et le quartier d’affaires de Bruxelles Nord rĂ©servent plus d’espace au logement et aux loisirs.

MOBILITÉ

Gand rationalise son trafic et ses visiteurs grĂące Ă  l’analyse de donnĂ©es.

RÉSEAU

La fibre offre des opportunités à chaque Bruxellois, chaque entreprise et chaque fournisseur télécom.

INFRASTRUCTURE URBAINE

Le smart lighting, la smart energy et la surveillance des routes permettent d’économiser des coĂ»ts et d’assurer une gestion plus efficace.

2021

L’innovation est le fruit de nouvelles associations

La co-crĂ©ation est le fruit de nouvelles rencontres. L’association d’idĂ©es, de technologies et d’expertises est la meilleure façon de trouver des solutions innovantes face aux enjeux de demain.

Ensemble donnons forme à vos idées.

Osez explorer de nouvelles collaborations.

ou surfez sur proximus.be/cocréation

Cher lecteur, chĂšre lectrice,

La digitalisation est depuis longtemps dĂ©jĂ  Ă  l’ordre du jour, y compris au sein des autoritĂ©s locales et institutions publiques. La crise sanitaire n’a du reste fait que l’accĂ©lĂ©rer, et nous le savons dĂ©sormais tous avec certitude : l’avenir sera digital.

Dans le mĂȘme temps, nous comprenons plus que jamais Ă  quel point il est important que cet avenir digital soit mis au service de la sociĂ©tĂ©. Chaque citoyen, chaque organisation, chaque entreprise : tout le monde doit faire partie de l’aventure et profiter ainsi pleinement des avantages de la digitalisation.

Un rĂ©seau ouvert fort constitue la base de cette digitalisation, et c’est sur cela que nous misons Ă  100 % en dĂ©ployant la fibre et la 5G. Le rĂ©seau est fondamental pour une smart region : pour l’analyse des donnĂ©es qui optimise la fluiditĂ© du trafic, pour la surveillance via des applications IoT afin d’amĂ©liorer le cadre de vie, ou encore pour une appli de trottinettes Ă©lectriques partagĂ©es.

Envie de connaĂźtre notre vision de l’avenir d’une smart region ? Vous le dĂ©couvrirez dans ce magazine.

GEERT ROTTIER

DANS CETTE ÉDITION

04 TOUR & TAXIS

DĂ©veloppement d’un hub urbain dynamique

06 QUARTIER D’AFFAIRES DE BRUXELLES NORD

Des logements et des loisirs dans les tours Proximus

07 SMART BUILDINGS

Le travail hybride au Gouvernement flamand et chez Aug.e

Smart lighting, smart delivery et la gestion des routes à l’aide de l’ IoT 18

23

Mieux comprendre la clientùle et les visiteurs de Decathlon et Plaisirs d’Hiver

Le rĂŽle d’un rĂ©seau fibre fort Ă  Bruxelles

La fibre, cruciale pour une entreprise de travail adapté

La balade de Geert Rottier

Édition de Proximus SA de droit public vol. 20 / spĂ©cial Bruxelles / Q4 2021 Éditeur responsable : Geert Rottier, boulevard du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles RĂ©daction : Charline Briot, Patrick De Saeger, Nancy Janssens, Robbin SacrĂ© Concept et rĂ©alisation : www.propaganda.be

Pour une version dans une autre langue : Nederlandse versie: om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen, surf naar enterprises.proximus.com/ preference_centre_nl Les spécifications techniques sont purement indicatives. Proximus se réserve le droit de les modifier sans notification préalable

Pour de plus amples informations, veuillez contacter : Patrick De Saeger, patrick.de.saeger@proximus.com

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les
et les entreprises
LA 5G DANS LA SOCIÉTÉ 80 % de pesticides en moins
VILLE DE GAND
données
la
et la qualité de vie
DÉVELOPPEMENT DURABLE
INFRASTRUCTURE
09 INNOVATION L’inclusion digitale pour
citoyens
11
12
Les
boostent
mobilité
15
Une chaĂźne logistique durable avec H.Essers 16
INNOVATION
COMMERCE
LAB SNCB Les défis en matiÚre de mobilité 19
DE DÉTAIL ET ÉVÉNEMENTS
20 CONNECTIVITÉ
22 ENTIRIS
UN
AUTRE REGARD
BIENVENUE 3

Le promoteur immobilier Extensa et l’investisseur immobilier Leasinvest Real Estate – tous deux depuis les annĂ©es 1990 (partiellement) sous l’égide de la sociĂ©tĂ© d’investissement Ackermans & van Haaren – travaillent depuis peu main dans la main en tant que Nextensa. L’entreprise se spĂ©cialise dans le dĂ©veloppement et les investissements immobiliers et voue une attention particuliĂšre au dĂ©veloppement durable.

Peter De Durpel est diplĂŽmĂ© en ingĂ©nierie civile de l’École Royale Militaire, dĂ©partement Polytechnique. Depuis 2015, il est responsable, en tant que COO, du volet opĂ©rationnel de Nextensa.

Le site de Tour & Taxis devient un hub urbain dynamique oĂč vivre, travailler et se dĂ©tendre vont de pair.

Peter De Durpel, COO du propriétaire Nextensa, explique comment ce projet insuffle une dynamique nouvelle à Bruxelles.

Depuis le dĂ©but du siĂšcle dernier, Tour & Taxis fait office de plateforme logistique pour le dĂ©douanement avec, en son cƓur, une station de marchandises et des entrepĂŽts. Le site constituait ainsi un Ă©lĂ©ment important de la grande pĂ©riode Ă©conomique belge. “Dans les annĂ©es soixante, environ 5 000 personnes travaillaient encore Ă  Tour & Taxis. Lorsque le transport de marchandises a commencĂ© Ă  se faire par camions plutĂŽt que par le train et que le systĂšme douanier a perdu de son importance, le site a perdu son but initial”, explique Peter De Durpel. Le promoteur immobilier Nextensa a achetĂ© le site en 2000

Tour & Taxis devient un hub urbain dynamique

4 _ DÉVELOPPEMENT URBAIN INTERVIEW DE PETER DE DURPEL, COO DE NEXTENSA

avec quelques partenaires, et celui-ci fait intégralement partie de son portefeuille depuis 2015.

Un cocktail équilibré

Pour Nextensa, le dĂ©fi fut de dĂ©velopper le site pour en faire un cocktail Ă©quilibrĂ© de bureaux, logements, magasins, verdure et loisirs. Ces bĂątiments d’un haut niveau architectural se sont ainsi vu attribuer une nouvelle fonction. “InclusivitĂ©, authenticitĂ© et circularitĂ© sont ici d’importants mots clĂ©s”, prĂ©cise Peter De Durpel. “Cette partie de la ville doit s’adresser Ă  tout le monde, y compris par le biais de logements abordables – nous y crĂ©ons au total environ 1 800 appartements – et d’espaces pour des bureaux, commerces de dĂ©tail, Ă©tablissements horeca et Ă©vĂ©nements pour tous les goĂ»ts.”

Renouer avec le passé

L’authenticitĂ© des lieux s’exprime par le rĂ©amĂ©nagement de trĂ©sors du patrimoine tels que l’EntrepĂŽt Royal et la Maison de la Poste. La rĂ©novation rĂ©cemment achevĂ©e de la Gare Maritime attire particuliĂšrement tous les regards. Nextensa a transformĂ© ce qui Ă©tait autrefois considĂ©rĂ© comme la plus grande gare de marchandises d’Europe en un biotope inspirant pour des entreprises basĂ©es sur la cocrĂ©ation, un food hall, des bars, des marchĂ©s, des terrasses et des boutiques non conventionnelles. “Nous renouons avec l’amĂ©nagement et le choix des matĂ©riaux historiques du bĂątiment de la

gare. De bons exemples en sont la nef centrale, avec ses pavĂ©s d’origine, et la conservation des quatorze entrĂ©es annexes d’origine elles aussi”, clarifie Peter De Durpel.

DĂ©veloppement durable

Nextensa fait du dĂ©veloppement durable une prioritĂ©. “L’amĂ©nagement paysager, avec les parcs, l’étang et l’espace entre les bĂątiments, est tout aussi important que le dĂ©veloppement des bĂątiments mĂȘmes”, poursuit Peter De Durpel.

Une fois le projet achevĂ©, Tour & Taxis disposera de neuf hectares de parcs. Mais la verdure sera Ă©galement prĂ©sente dans les espaces intĂ©rieurs. Ainsi, les boulevards verts de la Gare Maritime de part et d’autre de la nef centrale sont bordĂ©s de jardins thĂ©matiques et de grands arbres. Le bĂątiment gĂ©nĂšre sa propre Ă©nergie Ă  partir de sources renouvelables, Ă  l’aide de la gĂ©othermie et de panneaux solaires. Deux gigantesques rĂ©servoirs d’eau de pluie permettent le stockage de 1,4 million de litres d’eau, tandis que l’eau de pluie excĂ©dentaire arrive directement dans le canal.

La technologie dans un cadre historique

Le projet de rénovation urbaine du site de Tour & Taxis a également une dimension technolo -

“ InclusivitĂ©, authenticitĂ© et circularitĂ© sont d’importants mots clĂ©s dans le projet de Tour & Taxis.”

gique. “Nous avons dĂ©fini avec Proximus nos besoins et souhaits technologiques. Cela a abouti au choix d’un rĂ©seau fibre qui parvient au site via deux entrĂ©es, de sorte Ă  garantir rapiditĂ©, redondance et connectivitĂ©. Dans les espaces publics, les visiteurs utilisent notre rĂ©seau wifi public, que nous pouvons facilement adapter lors de grands Ă©vĂ©nements. Nous disposons en outre d’un rĂ©seau de camĂ©ras intelligent qui contribue Ă  la sĂ©curitĂ© du site et nous permet, en combinaison avec le rĂ©seau wifi, de capter les mouvements des visiteurs et d’utiliser des heatmaps.”

Ce projet de rĂ©novation urbaine rĂ©volutionnaire devrait ĂȘtre achevĂ© d’ici six Ă  huit ans. “C’est un projet qui, Ă  l’instar de la ville ellemĂȘme, Ă©volue en permanence et est en mouvement perpĂ©tuel”, conclut Peter De Durpel.

Peter De Durpel, COO de Nextensa
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La crise sanitaire a fait du travail hybride la norme. Mais que faire des espaces que ce phénomÚne va libérer dans les immeubles de bureaux ? Jan Joos, Director Group Internal Services chez Proximus, nous parle du rÎle des tours Proximus dans le Quartier Nord de Bruxelles.

“Lorsque les gens viennent aujourd’hui au bureau, c’est pour rencontrer les autres et collaborer avec eux. C’est pourquoi, dans les tours Proximus, nous misons moins sur des espaces de travail et plus sur des espaces de rencontre : salles de rĂ©union et espaces permettant d’accueillir des rĂ©unions hybrides par vidĂ©o, des sĂ©ances de travail en groupe (quelle que soit leur taille) et des entretiens plus informels. Nos bureaux se transforment en lieux oĂč les collaborateurs de plusieurs Ă©quipes et dĂ©partements peuvent se rencontrer.”

“Comme il nous faut moins d’espace de travail, la superficie des bureaux dans les tours du Quartier Nord Ă  Bruxelles peut se limiter Ă  environ 40 000 m 2, contre 92 000 m2 Ă  l’heure actuelle. Les collaborateurs devront rĂ©server leur emplacement de travail ou leur salle de rĂ©union et un logiciel intelligent indiquera l’espace le plus appropriĂ© en fonction du travail qu’ils viennent effectuer au bureau.”

Transformer les bureaux en open campus

“Les tours vont ĂȘtre rĂ©novĂ©es de fond en comble et nos bureaux

Le quartier d’affaires fait place aux logements et aux loisirs

“ Les tours recevront une autre affectation, conformĂ©ment au plan global du Quartier Nord. La monotonie d’un quartier de bureaux disparaĂźtra au profit d’un environnement multifonctionnel.”

Jan Joos, Director Group Internal Services

transformĂ©s en open campus oĂč nous travaillerons avec d’autres entreprises et oĂč nous partagerons nos infrastructures avec les collaborateurs de nos partenaires.”

“Plus de 50 000 mÂČ vont se libĂ©rer et seront mis Ă  la disposition d’autres entreprises, magasins et appartements. Les habitants du quartier seront les bienvenus Ă©galement, par exemple au restaurant. Les tours recevront ainsi une autre affectation, conformĂ©ment au plan global du Quartier Nord. La monotonie d’un quartier de bureaux disparaĂźtra au profit d’un environnement multifonctionnel dĂ©volu non seulement au travail, mais aussi au logement et aux loisirs.”

Le bien-ĂȘtre et l’environnement comme moteurs “Ce n’est pas l’aspect financier qui sous-tend cette transformation,

50 000 MÂČ

Les tours Proximus abriteront des magasins, appartements, restaurants et autres entreprises.

mais la recherche d’une nouvelle maniĂšre de travailler qui contribue au bien-ĂȘtre des collaborateurs, tout en Ă©tant bĂ©nĂ©fique Ă  l’entreprise et l’environnement. Ce projet reflĂšte la stratĂ©gie d’entreprise #inspire2022, dont relĂšvent Ă©galement notre politique en matiĂšre de responsabilitĂ© sociĂ©tale et la collaboration avec nos partenaires.”

6 _ DÉVELOPPEMENT URBAIN NOUVELLE AFFECTATION POUR LES TOURS PROXIMUS

3 questions Ă  Frank Geets Administrateur gĂ©nĂ©ral de l’agence Het Facilitair Bedrijf

Les grands employeurs poursuivent leurs efforts en matiĂšre de travail hybride. L’éventail des tĂąches de chaque collaborateur dĂ©terminera le bon dosage entre tĂ©lĂ©travail et prĂ©sence au bureau. Il est important que chacun trouve son Ă©quilibre.

1

À quels aspects une entreprise qui envisage de rĂ©amĂ©nager ses espaces de bureau disponibles doit-elle penser selon vous ?

“Nous nous sommes nous-mĂȘmes rĂ©cemment prĂȘtĂ©s Ă  l’exercice. Quelque 6 000 collaborateurs du Gouvernement flamand se verront attribuer un nouveau ‘poste de travail’ dans la tour WTC rĂ©novĂ©e de la gare du Nord. Mais il n’y aura plus qu’un seul poste de travail pour deux collaborateurs. Le nombre de postes ‘fixes’ sera donc rĂ©duit, tandis que les postes partagĂ©s seront plus nombreux afin de faire face aux moments de grande affluence. L’occupation des postes de travail sera contrĂŽlĂ©e via les badges des collaborateurs. Ils utilisent leur badge pour entrer dans le bĂątiment, ce qui nous permet de connaĂźtre le nombre de personnes prĂ©sentes. Nous rĂ©flĂ©chissons encore Ă  la nĂ©cessitĂ© de prĂ©voir un systĂšme de rĂ©servation.”

2

Quel est l’impact de la rĂ©duction des besoins des entreprises en espaces de bureau sur le marchĂ© immobilier ?

“L’impact est clair : les bĂątiments de bureaux amĂ©nagĂ©s en fonction des besoins d’autrefois (je pense aux bureaux sĂ©parĂ©s avec des postes de travail distincts) ne trouveront plus preneur. La demande de bureaux baisse rapidement en ce moment. Il en rĂ©sulte une crise sur le marchĂ© de la location. La question est Ă©videmment de savoir comment la situation poursuivra sa stabilisation.”

6 000 collaborateurs du Gouvernement flamand se verront attribuer un nouveau ‘poste de travail’ dans la tour WTC rĂ©novĂ©e de la gare du Nord. Mais il n’y aura plus qu’un seul poste de travail pour deux collaborateurs.

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Cette Ă©volution donnera-t-elle Ă©galement lieu Ă  une nouvelle approche de l’amĂ©nagement des espaces urbains ?

“Nous l’observons dĂ©jĂ  maintenant. Dans le Quartier Nord de Bruxelles, construit Ă  l’époque pour accueillir uniquement des bureaux, le paysage est de plus en plus mixte. L’époque des quartiers d’affaires est rĂ©volue. Le projet WTC, par exemple, ne se compose pas uniquement de bureaux pour le Gouvernement flamand, mais aussi d’un hĂŽtel et d’appartements. Le bĂątiment sera utilisĂ© en continu : en journĂ©e par les travailleurs, la nuit et le week-end par les habitants.”

L’agence du Gouvernement flamand, Het Facilitair Bedrijf, compte 833 collaborateurs et dispose d’un budget de fonctionnement de 227 millions d’euros. Son siĂšge est situĂ© dans le bĂątiment Herman Teirlinck Ă  Tour & Taxis.
DÉVELOPPEMENT URBAIN L’IMPACT DU TRAVAIL HYBRIDE SUR LES SMART BUILDINGS 7

Le travail hybride renforce la demande de smart buildings

La demande de bĂątiments respectueux de l’environnement et moins Ă©nergivores augmente, partiellement en raison du travail hybride. Dans le mĂȘme temps, leurs utilisateurs exigent toujours plus de confort et une meilleure expĂ©rience. Aug.e, nouvelle joint-venture de BESIX, i.Leco et Proximus, vise l’‘augmented energy’ par le biais d’une plateforme applicative pour bĂątiments intelligents.

GrĂące Ă  Aug.e, les bĂątiments peuvent anticiper de maniĂšre autonome les besoins des utilisateurs et leur consommation Ă©nergĂ©tique, mais aussi limiter leurs Ă©missions de CO2 tout en offrant davantage de confort, des tempĂ©ratures intĂ©rieures plus agrĂ©ables et une meilleure ventilation. Les diffĂ©rents espaces de ces bĂątiments peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s plus efficacement grĂące aux capteurs, qui suivent en temps rĂ©el l’utilisation des piĂšces et bureaux afin, par exemple, d’optimiser le dĂ©ploiement des Ă©quipes d’entretien.

Un réseau de smart buildings

Cette approche est encore plus intĂ©ressante lorsqu’on l’applique non plus Ă  un seul bĂątiment, mais Ă  toute une sĂ©rie de sites, qui forment alors un ensemble, une sorte de rĂ©seau. On obtient alors des ‘local energy communities’ : un groupe de bĂątiments, petits ou grands, reliĂ©s entre eux et capables d’accorder parfaitement leur consommation et production d’énergie (par exemple par des panneaux solaires).

Aug.e se concentre sur la gestion de l’énergie, le workplace & community engagement et la maintenance prĂ©dictive. Le groupe cible de cette nouvelle alliance comprend trois diffĂ©rents acteurs : les propriĂ©taires de bĂątiments, les facility managers d’entreprises/organisations et les responsables des ressources humaines.

En 2020, Bruxelles a gagnĂ© 4 places dans le classement du Smart City Index alors que de nombreuses villes europĂ©ennes ont chutĂ© selon l’indice basĂ© sur des donnĂ©es Ă©conomiques et technologiques ainsi que sur la perception des rĂ©sidents en termes de sĂ©curitĂ©, de santĂ©, de mobilitĂ©, de gouvernement et d’opportunitĂ©s. Comment analysez-vous cela ?

Anne-Sophie Lotgering : “La volontĂ© politique est trĂšs grande pour que la rĂ©gion de Bruxelles devienne encore plus smart. Il s’agit d’amĂ©liorer son fonctionnement dans chacun des domaines de prĂ©occupation de ses citoyens, mais Ă©galement de faire croĂźtre sa compĂ©titivitĂ© pour en assurer la croissance. Il est aussi trĂšs important que les citoyens aient accĂšs aux applications et solutions innovantes. L’inclusion numĂ©rique est capitale. On sait que le dĂ©veloppement d’une rĂ©gion est aujourd’hui renforcĂ© via son dĂ©veloppement numĂ©rique et sa capacitĂ© d’embarquer ses citoyens Ă  bord.”

Par ailleurs, dans une trajectoire de digitalisation, la sécurité est un facteur fondamental. La digitalisation nécessite des mesures de sécurité appropriées à tous les niveaux : sur les réseaux, sur les appareils connectés, sur les espaces de stockage de données...

Alex Lorette : “Proximus est implantĂ© sur la rĂ©gion et est donc le partenaire local par excellence. Nous soutenons dĂ©jĂ  Bruxelles-Capitale dans cette stratĂ©gie de devenir plus smart. Un exemple : nous aidons plusieurs communes bruxelloises Ă 

8 _ DÉVELOPPEMENT URBAIN L’IMPACT DU TRAVAIL HYBRIDE SUR LES SMART BUILDINGS

Anne-Sophie Lotgering est Enterprise Market Officer chez Proximus. Depuis plus de 18 ans, elle a construit sa carriÚre internationale dans le secteur ICT. Les moteurs de sa motivation ? La réussite de ses clients et collaborateurs

mesurer la pollution ou le bruit. En Ă©quipant, par exemple, des vĂ©hicules de la commune Ă  l’aide de capteurs IoT qui mesurent la pollution sur tous les chemins empruntĂ©s. Cela permettra notamment de proposer des itinĂ©raires moins polluĂ©s Ă  ceux qui veulent opter pour la mobilitĂ© douce. La pollution peut en effet varier d’une rue Ă  l’autre.”

Une ville smart est au service des citoyens. Mais son infrastructure est un terrain dĂ©terminant pour les entreprises, le tourisme, l’éducation, la formation
 Quelles sont les Ă©tapes les plus urgentes pour la digitalisation d’une rĂ©gion comme Bruxelles ?

Alex Lorette : “L’élĂ©ment essentiel consiste en un plan intĂ©grĂ© pour la digitalisation de la rĂ©gion, Ă  moyen et long terme. Il sera partagĂ© avec les citoyens, les pouvoirs publics, les entreprises, les administrations, le tissu associatif... En termes de contenu, ce plan doit travailler sur deux axes. Un : l’accĂšs au rĂ©seau du futur avec la fibre et la 5G – d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’implĂ©menter la 5G rapidement – comme vecteurs Ă©conomiques. Deux : l’accĂšs Ă  des plateformes capables de gĂ©rer les donnĂ©es. Reste Ă  trouver l’équilibre entre l’accessibilitĂ© Ă  ces donnĂ©es et leur anonymisation.”

Une rĂ©gion intelligente est au service de ses citoyens, de ses entreprises, de ses collectivitĂ©s. Le secret du succĂšs ? Une vue transversale et une stratĂ©gie intĂ©grĂ©e, mises en place avec l’aide de technologies innovantes, selon Anne-Sophie Lotgering et Alex Lorette.

L’inclusion numĂ©rique est capitale

INNOVATION BRUXELLES COMME SMART RÉGION 9

Il

Une Ă©tude de la HSBC montre que 86% des entreprises dans le monde s’attendent Ă  un chiffre d’affaires plus Ă©levĂ© en se concentrant davantage sur la durabilitĂ©. Partagez-vous cette vision ? Quelle technologie serait la plus utile pour ouvrir la voie Ă  une Ă©conomie Ă  faible Ă©mission de carbone ?

Anne-Sophie Lotgering : “On la partage et on la met en Ɠuvre ! Notamment Ă  travers le plan stratĂ©gique de Proximus intitulĂ© #inspire 2022. Tous les axes de dĂ©veloppement intĂšgrent aujourd’hui cette volontĂ© de diminuer l’impact sur l’environnement. Cela constitue d’ailleurs l’une des 4 prioritĂ©s du plan stratĂ©gique de Proximus. Nous y affirmons la volontĂ© d’assumer la responsabilitĂ©, en tant qu’opĂ©rateur, d’un impact positif sur l’environnement et l’inclusion numĂ©rique. Notre rĂŽle est aussi d’aider les entreprises Ă  faire elles-mĂȘmes leur transition numĂ©rique.”

De quelle maniĂšre voyez-vous ce rĂŽle essentiel ?

Anne-Sophie Lotgering : “Notre volontĂ© est de dĂ©velopper de l’innovation pour contribuer Ă  la transition numĂ©rique des entreprises. Des technologies comme la 5G et la

fibre impactent moins notre environnement. Ensuite, Proximus doit s’associer Ă  des partenaires et des sociĂ©tĂ©s qui ont les mĂȘmes inquiĂ©tudes qu’elle
 Enfin, une annonce rĂ©cente qui montre bien la volontĂ© de Proximus de se mettre au service des sociĂ©tĂ©s : nous venons d’investir avec BESIX dans une dans start-up belge, i.Leco devenue Aug.e. Il s’agit d’une plateforme spĂ©cialisĂ©e dans la gestion Ă©nergĂ©tique des bĂątiments ou encore de bĂątiments intelligents.”

Comment les entreprises, les gouvernements, peuvent-ils s’assurer que la digitalisation d’une rĂ©gion comme Bruxelles se dĂ©roule de la maniĂšre la plus optimale ? Quel est le rĂŽle de Proximus en tant que partenaire dans cette dĂ©marche ?

Alex Lorette : “Nous sommes idĂ©alement placĂ©s pour effacer les Ă©ventuels silos entre les diffĂ©rents secteurs. Prenons le visiteur de Bruxelles qui souhaite une expĂ©rience digitale unifiĂ©e : se dĂ©placer de la maniĂšre la plus fluide possible, se nourrir, faire une visite culturelle avec un ticket combiné  Pourquoi multiplierait-il les points d’information ? La solution implique des interactions avec des services administratifs, la sociĂ©tĂ© de transport et des acteurs privĂ©s notamment pour proposer une approche multisectorielle. Si on arrive Ă  offrir une expĂ©rience sans interfĂ©rence, cela donnera de la valeur et une attractivitĂ© supplĂ©mentaire Ă  Bruxelles.”

Qui doit s’en occuper : Proximus ou d’autres acteurs ?

Alex Lorette : “Proximus a la technologie qui permet cela. Mais aussi la vocation de stimuler la mise en commun. Il est capital pour nous de cocrĂ©er et de travailler en mode ouvert et en Ă©cosystĂšme. C’est la clĂ© pour rendre une sĂ©rie de domaines plus intelligents. Pour obtenir une stratĂ©gie optimale, il est nĂ©cessaire d’élaborer une vue transversale de l’ensemble des initiatives afin qu’elles puissent s’intĂ©grer dans une stratĂ©gie intĂ©grĂ©e. Proximus soutient aussi Bruxelles avec sa plateforme d’innovation 5G ainsi que les initiatives bruxelloises en dĂ©finissant avec la rĂ©gion une stratĂ©gie ambitieuse pour devenir une smart rĂ©gion.”

Alex Lorette est Director Enterprise Solutions chez Proximus. Ɠuvre chaque jour pour un Ă©cosystĂšme de partenaires solides afin d’offrir un rĂ©seau ouvert et performant aux entreprises de notre tissu Ă©conomique.
10 _ INNOVATION BRUXELLES COMME SMART RÉGION

“ Sur la base des donnĂ©es transmises par le drone, nous crĂ©ons une carte de tĂąches pour le pulvĂ©risateur afin qu’il n’ait besoin de pulvĂ©riser que lĂ  oĂč il y a des mauvaises herbes.”

de pesticides en moins grĂące Ă  la 5G

L’Europe veut rĂ©duire de moitiĂ© l’utilisation de produits chimiques d’ici 2050. Un test montre que l’utilisation de drones, de l’IA et de la 5G peut rĂ©duire jusqu’à 80 % l’usage de pesticides. Une bonne nouvelle pour l’agriculteur comme pour la sociĂ©tĂ©.

L’Institut flamand pour l’agriculture, la pĂȘche et la recherche en alimentation (ILVO), le spĂ©cialiste de l’IA Robovision, le spĂ©cialiste du drone Exobotic et Proximus ont rĂ©alisĂ© ensemble cet Ă©tĂ© un test de reconnaissance des mauvaises herbes dans les champs de maĂŻs afin de rĂ©duire l’utilisation de pesticides. À cette occasion, un drone rassemble les images d’un champ de maĂŻs. Les images et leurs localisations correspondantes sont ensuite envoyĂ©es via la 5G Ă  des ordinateurs, oĂč les donnĂ©es sont analysĂ©es au moyen de l’IA. Cette analyse permet Ă  la machine de pulvĂ©riser de façon ciblĂ©e et de rĂ©duire l’utilisation de pesticides et de pulvĂ©risations jusqu’à 80 %.

Ruben Van De Vijver d’ILVO : “Un test comme celui-ci est essentiel pour espĂ©rer atteindre nos ambitions d’ici 2050. À l’heure actuelle, un agriculteur traite toujours l’ensemble de son champ de maĂŻs, mĂȘme lĂ  oĂč il n’y a pas de mauvaises herbes. L’objectif est simplement de pulvĂ©riser lĂ  oĂč c’est effectivement nĂ©cessaire.”

La 5G, essentielle en robotique

“GrĂące Ă  la communication rapide et sĂ»re de la 5G, nous pouvons renvoyer le drone en temps rĂ©el dans les zones du champ de maĂŻs oĂč nous souhaitons traiter davantage de donnĂ©es”, explique Rob Gielen de Robovision.

Constantijn Vermeer d’Exobotic ajoute : “Les robots autonomes ont absolument besoin de la 5G pour la navigation et l’IA. Cela nous permet d’envoyer de nombreuses donnĂ©es dans le cloud, oĂč elles pourront ĂȘtre analysĂ©es immĂ©diatement et auxquelles pourront rĂ©agir les robots. Sans 5G, il faudrait des jours pour rassembler la mĂȘme quantitĂ© d’informations, or un agriculteur ne peut pas se permettre d’attendre si longtemps.”

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CONNECTVITÉ 5G 11

Les données rendent Gand plus mobile

Proximus et HCL Technologies collaborent en matiùre d’infrastructure cloud

Les entreprises du monde entier repensent leur façon de gĂ©rer leur IT et combinent des Ă©quipements dans des centres de donnĂ©es en Belgique avec des infrastructures dans le cloud. Proximus et HCL Technologies ont conclu un partenariat en matiĂšre d’infrastructure IT. Cet accord permettra Ă  Proximus d’innover plus rapidement et de renforcer son portefeuille de solutions cloud pour ses clients Entreprise, tout en exploitant son infrastructure de centres de donnĂ©es de maniĂšre plus durable et plus efficace.

Gand mise sur une mobilitĂ© et des transports plus durables. Objectif : amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des habitants et des entreprises. Traffic Management-as-a-Service soutient cette politique via une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’outils de gestion du trafic.

Avec d’autres partenaires du consortium Traffic Management-as-a-Service (TMaaS), le Proximus Accelerator Be-Mobile a mis en place une plateforme digitale pour Gand. La ville l’utilise pour traiter les donnĂ©es sur le trafic et visualiser en temps rĂ©el la situation sur les routes. La plateforme rĂ©unit un maximum de donnĂ©es de mobilitĂ© disponibles. Leur analyse gĂ©nĂšre des informations utiles, tant pour les parties qui s’occupent de la gestion de la mobilitĂ© dans la ville que pour les citoyens et les entreprises qui dĂ©pendent de cette mobilitĂ©.

Un suivi proactif du trafic “Le suivi du trafic est notre activitĂ© principale”, dĂ©clare Tim Claeys du Verkeerscentrum Gent, le centre de gestion du trafic de la ville. “Nous procĂ©dons de la maniĂšre la plus proactive possible, par exemple en adaptant la circulation Ă  l’aide de feux de signalisation et de panneaux d’information dynamiques en cas de travaux ou d’évĂ©nements. Parfois, nous devons bien sĂ»r aussi intervenir en temps rĂ©el, par exemple lorsqu’un accident se produit.” Globalement, de trĂšs nombreuses informations sont disponibles sur le trafic : les donnĂ©es du centre de gestion du trafic, mais aussi celles de gestionnaires de parking, de sociĂ©tĂ©s de partage de vĂ©hicules ou de vĂ©los, de De Lijn et de la SNCB, d’entreprises comme TomTom et Be-Mobile, etc. “Cela rend le projet unique”, explique Filip Watteeuw, Ă©chevin de la mobilitĂ© Ă  Gand. “TMaaS rĂ©unit de grandes et petites entreprises de tous les secteurs autour de la mobilitĂ©. Des concurrents contribuent ensemble Ă  un projet qui fait ressortir le meilleur de chacun.”

TMAAS TMaaS s’appuie sur un partenariat Ă©largi rĂ©unissant la ville de Gand et l’UGent, la KU Leuven, les fournisseurs de services de mobilitĂ© Be-Mobile et TomTom, le dĂ©veloppeur de logiciels Waylay, l’organisation de la sociĂ©tĂ© civile EPF et l’agence de conseil en communication De Staatse Ruiter.

Tim Claeys est collaborateur au centre de gestion du trafic de la ville de Gand. Evert Gellynck est ingĂ©nieur spĂ©cialisĂ© dans le trafic chez Be-Mobile. Filip Watteeuw est Ă©chevin de la mobilitĂ©, de l’espace public et de l’urbanisme Ă  la ville de Gand.
12 _ MOBILITÉ LES DONNÉES AU SERVICE DE LA POLITIQUE GANTOISE

Des informations personnalisĂ©es sur le trafic TMaaS rĂ©unit toutes ces donnĂ©es sur la mobilitĂ© dans le cloud et les compile en informations exploitables. “TMaaS alimente notre tableau de bord digital, LINK.Gent”, explique Tim. “Le tableau de bord garantit des informations actualisĂ©es sur le trafic en temps rĂ©el.” De plus, les informations sont multimodales. Alors que la plupart des plateformes de mobilitĂ© incluent uniquement des informations destinĂ©es aux automobilistes, LINK.Gent offre aussi des informations aux piĂ©tons, aux cyclistes et aux usagers du train, du tram et du bus.

“Traffic Management-as-a-Service adapte toutes les donnĂ©es disponibles sur la mobilitĂ© Ă  la situation de l’utilisateur.”

Evert Gellynck, ingénieur spécialisé dans le trafic chez Be-Mobile

“L’utilisateur peut adapter le tableau de bord Ă  sa situation personnelle”, confirme Evert Gellynck, ingĂ©nieur spĂ©cialisĂ© dans le trafic chez Be-Mobile. “La plateforme vous permet par exemple de sĂ©lectionner le meilleur itinĂ©raire pour vous rendre au travail. En fonction de votre mode de transport, vous recevez alors des avertissements personnalisĂ©s.” Ceux-ci sont envoyĂ©s par SMS, par e-mail ou via une notification dans le navigateur. ConcrĂštement, il peut s’agir d’informations sur les embouteillages, les travaux ou les retards sur le rail, mais aussi de prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques pour les cyclistes. “Ces informations sont envoyĂ©es Ă  temps Ă  l’utilisateur”, prĂ©cise Evert, “de sorte qu’il puisse adapter son trajet. Mieux encore : la plateforme propose automatiquement une solution alternative.”

Un systĂšme trĂšs accessible

“GrĂące au traitement automatique des donnĂ©es, les opĂ©rateurs du centre de gestion du trafic n’ont plus besoin de

L’appli ‘Truckmeister’ simplifie la circulation des poids lourds pendant les travaux de construction rĂ©alisĂ©s en vue des Jeux Olympiques de 2024 Ă  Paris

‘Truckmeister’, l’appli de navigation pour poids lourds du Proximus Accelerator Be-Mobile, va ĂȘtre utilisĂ©e Ă  Paris pour la construction du village des athlĂštes des Jeux Olympiques de 2024. Ainsi, chaque jour, quelque 600 camions baseront leur itinĂ©raire sur les donnĂ©es de l’appli afin de pouvoir circuler en toute fluiditĂ© et sans trop perturber le trafic parisien.

passer des journĂ©es entiĂšres Ă  fixer un Ă©cran”, prĂ©cise Filip. “GrĂące Ă  la compilation des donnĂ©es sur une plateforme et Ă  l’utilisation d’avertissements, le centre de gestion du trafic n’a plus non plus besoin d’investir dans une salle de contrĂŽle avec un grand mur vidĂ©o.” D’autres communes devraient se reconnaĂźtre dans l’exemple de Gand. TMaaS est dĂ©sormais aussi testĂ© Ă  Anvers, dans le quartier londonien de Southwark et Ă  Duran, en Équateur.

TMaaS est un systĂšme trĂšs accessible. “Les villes qui souhaitent passer en revue leurs flux de trafic doivent normalement investir dans des capteurs et des compteurs”, poursuit Evert, “et elles doivent installer des panneaux dynamiques pour diffuser les informations. TMaaS permet de contourner ces contraintes. Nous travaillons avec les donnĂ©es de mobilitĂ© dĂ©jĂ  disponibles et nous communiquons directement avec les utilisateurs.”

“Avec TMaaS, nous sensibilisons les habitants, les visiteurs et les entreprises de notre ville aux options disponibles en matiĂšre de mobilitĂ©.”

Filip Watteeuw, échevin de la mobilité à Gand

Sensibilisation

“Avec TMaaS, nous sensibilisons les habitants, les visiteurs et les entreprises de notre ville aux options disponibles en matiĂšre de mobilitĂ©â€, dĂ©clare Filip. “La plateforme aide Ă  mieux planifier les dĂ©placements quotidiens. GrĂące Ă  elle, les entreprises peuvent dĂ©terminer quelles formes de mobilitĂ© sont Ă  privilĂ©gier pour que leurs collaborateurs arrivent aisĂ©ment sur leur lieu de travail.” Dans le mĂȘme temps, TMaaS fournit aussi des informations supplĂ©mentaires Ă  la ville elle-mĂȘme. “TMaaS offre de nouvelles perspectives en termes de mobilitĂ©â€, conclut Filip. “C’est particuliĂšrement pertinent dans le cadre de la planification des infrastructures et de l’évolution future de la politique de mobilitĂ© dans notre ville.”

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Les commerçants et l’horeca savent qui visite la ville

Gand est une smart city en devenir axĂ©e sur les donnĂ©es. Des donnĂ©es de diverses sources –parmi lesquelles les analyses de donnĂ©es de Proximus –servent de base Ă  une politique intelligente d’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie dans la ville.

Un instrument puissant pour les décideurs politiques

Dans son accord administratif, Gand se dĂ©finit comme une ville axĂ©e sur les donnĂ©es. “Mais un chiffre ne rĂ©vĂšle pas grand-chose Ă  lui seul”, prĂ©cise Bart. “C’est pourquoi nous investissons afin de multiplier les donnĂ©es Ă  notre disposition en matiĂšre d’amĂ©nagement du territoire, de marketing urbain et de mobilitĂ©, donnĂ©es dont nous tirerons ensuite le maximum d’enseignements.”

“Le potentiel est dĂ©jĂ  gigantesque. L’analyse des donnĂ©es adĂ©quates constitue un instrument puissant pour les dĂ©cideurs politiques, notamment pour mener des actions ciblĂ©es de marketing urbain, mais aussi pour alimenter le portail d’informations hoeveelin.stad.gent avec une multitude de donnĂ©es sur la ville. Et grĂące aux donnĂ©es en temps rĂ©el sur le nombre de visiteurs prĂ©sents aux Ă©vĂ©nements publics (comme les Gentse Feesten), la gestion de la mobilitĂ© et de la sĂ©curitĂ© gagne en efficacitĂ©.”

Soutenir les entrepreneurs de la ville

Les commerçants et entreprises profitent eux aussi des informations proposĂ©es par la ville. “Ils se servent des analyses de donnĂ©es pour examiner leurs investissements Ă  intervalles rĂ©guliers”, continue Bart. “Cela peut par exemple les aider Ă  choisir le meilleur emplacement pour un magasin ou un bureau, en fonction du passage de clients potentiels dans le quartier.”

Justine Ottevaere a Ă©tudiĂ© les sciences de la communication Ă  l’universitĂ© de Gand. Elle fait partie de l’équipe Projet europĂ©en du service DonnĂ©es & Informations de la ville de Gand.

L’analyse des donnĂ©es permet de connaĂźtre en temps rĂ©el le nombre de personnes prĂ©sentes dans un lieu spĂ©cifique, sur la base des tĂ©lĂ©phones mobiles connectĂ©s au rĂ©seau Proximus, qui transmettent constamment des informations de localisation. L’analyse est effectuĂ©e au niveau des codes postaux, Ă  partir de donnĂ©es anonymes et agrĂ©gĂ©es de groupes de 30 personnes. Proximus fournit les informations via un dashboard dynamique.

“Le dashboard permet de connaĂźtre le nombre de personnes prĂ©sentes en centreville ainsi que la rĂ©gion ou le pays d’oĂč elles viennent”, explique Justine Ottevaere, responsable de l’équipe Projet europĂ©en au sein du service DonnĂ©es et Informations de la ville de Gand. L’équipe de Bart Rosseau, responsable du service, combine ces informations avec d’autres donnĂ©es issues notamment de l’utilisation des cartes de crĂ©dit. “L’analyse et la combinaison de ces donnĂ©es apportent de nouvelles perspectives Ă  la ville”, affirme Bart. “Il s’agit d’une source d’informations au service du tourisme, de l’économie et de la mobilitĂ© dans la ville.”

“ Les analyses de donnĂ©es fournissent de nouvelles perspectives pour soutenir le tourisme, l’économie et la mobilitĂ© Ă  Gand.”

Bart Rosseau, responsable du service Données & Informations de la ville de Gand

Mieux cibler les Ă©tudiants koteurs

GrĂące aux donnĂ©es de Proximus, la ville a pu dresser le profil de ses Ă©tudiants koteurs. Justine : “Les donnĂ©es sont limpides : ils arrivent Ă  Gand le dimanche soir, sortent le jeudi soir dans l’Overpoortstraat et rentrent chez eux le vendredi.” Ce profil permet aujourd’hui Ă  la ville de rĂ©aliser un suivi nettement plus prĂ©cis des flux de mouvement des Ă©tudiants tout au long de la semaine. “Autrefois, la politique de la ville Ă©tait essentiellement basĂ©e sur des hypothĂšses”, poursuit Bart. Les donnĂ©es reflĂštent la situation rĂ©elle. “Nous avons par exemple constatĂ© que les Ă©tudiants ne frĂ©quentaient pas la gare aux mĂȘmes moments que les navetteurs qui viennent travailler en train Ă  Gand.” ConcrĂštement, l’utilisation des analyses de donnĂ©es permet Ă  la ville de beaucoup mieux cibler et sensibiliser les Ă©tudiants, par exemple aux moments oĂč ils se trouvent effectivement dans le quartier festif ou Ă  la gare.

Bart Rosseau a Ă©tudiĂ© les sciences politiques Ă  l’universitĂ© de Gand. Il est responsable du service DonnĂ©es & Informations de la ville de Gand.
14 _ MOBILITÉ LES DONNÉES AU SERVICE DE LA POLITIQUE GANTOISE

L’AMBITION DE PROXIMUS & H. ESSERS

“Notre centre de distribution doit devenir la rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de circularitĂ© en Belgique”

“La chaĂźne d’approvisionnement de Proximus se compose d’une multitude de flux : livraison de piĂšces aux techniciens en urgence, rĂ©approvisionnement des points de vente ou livraisons au domicile des clients. En outre, les pics d’activitĂ© sont nombreux. Ensemble, nous recherchons des maniĂšres d’optimiser sans cesse cette chaĂźne complexe,” dĂ©clare Collin Springuel, Business Unit Manager chez H.Essers.

“Une des mesures prises Ă  cet Ă©gard fut d’harmoniser nos logiciels, comme par exemple ceux de nos entrepĂŽts. Nous adoptons de nouvelles technologies, comme ces machines de traitement automatique entiĂšrement adaptĂ©es Ă  la spĂ©cificitĂ© des flux de marchandises de Proximus. Mais nous nous sommes Ă©galement trouvĂ©s pour ce qui concerne l’amĂ©nagement de nos bureaux et entrepĂŽts.”

Proximus et H.Essers ont dĂ©cidĂ© il y a 10 ans de construire un centre de distribution Ă  Courcelles. D’emblĂ©e, ils ont pensĂ© Ă 

le faire certifier BREEAM. Collin Springuel : “Cela voulait dire installer des panneaux solaires, des pompes Ă  chaleur, un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration de la chaleur et un monitoring Ă©nergĂ©tique intensif. Nous employons aussi des personnes exclues du circuit ‘rĂ©gulier’ du travail.”

“Nous organisons rĂ©guliĂšrement des rĂ©unions stratĂ©giques axĂ©es sur la poursuite de la durabilisation de nos processus. Cette interaction a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans l’aspect durable de la vaste opĂ©ration d’échange des modems et dĂ©codeurs. L’éco -

H.Essers est un prestataire international de services logistiques. H.Essers est actif dans 19 pays avec 1 475 camions, 1 108 000 m2 d’entrepĂŽts et 6 600 employĂ©s.

nomie circulaire fait aussi partie de nos prioritĂ©s. Notre ambition commune est d’ailleurs de faire de notre centre de distribution la rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de circularitĂ© en Belgique.”

Une chaüne logistique neutre en CO2 d’ici 2030

“Pour moi, dĂ©veloppement durable et circularitĂ© vont de pair. Le modĂšle circulaire consiste Ă  conserver le plus longtemps et le mieux possible la valeur de nos matĂ©riaux et matiĂšres premiĂšres. Le dĂ©veloppement durable et la circularitĂ© font aujourd’hui partie des quatre grandes prioritĂ©s de Proximus dans sa stratĂ©gie. Cet engagement va plus loin que la seule chaĂźne logistique : il concerne la totalitĂ© de notre Ă©cosystĂšme, y compris nos rĂ©seaux, notre flotte et la façon dont nous achetons de l’énergie.”

Proximus a réduit ses émissions de plus de 70 % entre 2007 et 2015 pour ses opérations propres et est neutre en CO2 depuis 2016.

Collin Springuel est Business Unit Manager chez H.Essers. Il possĂšde une vaste expĂ©rience dans le domaine logistique et contribue depuis plus de trois ans Ă  l’optimisation des chaĂźnes logistiques des clients de H.Essers.
- 70%
DÉVELOPPEMENT DURABLE CHAÎNE LOGISTIQUE DURABLE 15

SchrĂ©der, spĂ©cialiste en Ă©clairage intelligent et Codit, expert de Microsoft Azure, ont crĂ©Ă© ensemble la nouvelle plateforme en ligne Exedra. Cette plateforme permet aux clients de SchrĂ©der de gĂ©rer eux-mĂȘmes toutes les donnĂ©es de leur Ă©clairage intelligent.

GÉRER INTELLIGEMMENT L’ÉCLAIRAGE PUBLIC

L’éclairage public est souvent un casse-tĂȘte pour les administrations et les municipalitĂ©s. L’entreprise liĂ©geoise SchrĂ©der leur apporte une solution ingĂ©nieuse grĂące Ă  son Ă©clairage intelligent. Jean-Jacques van Gils de SchrĂ©der : “Notre objectif est d’offrir Ă  nos clients des solutions mobiles, des applis par exemple, qui leur permettront de gĂ©rer de maniĂšre optimale leur rĂ©seau d’éclairage public.”

L’éclairage intelligent de SchrĂ©der utilise des capteurs de tempĂ©rature, de trafic et de mĂ©tĂ©o reliĂ©s Ă  la plateforme en ligne Exedra. L’opĂ©rateur peut ensuite y analyser toutes les donnĂ©es recueillies et gĂ©rer au mieux les luminaires de maniĂšre Ă  maximiser l’efficience du rĂ©seau. Exedra a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par le Proximus Accelerator Codit.

LIVRER INTELLIGEMMENT GRÂCE AUX E-BIKES

AprĂšs un projet pilote avec L’OrĂ©al Ă  Bruxelles, Proximus contribue Ă  prĂ©sent au projet ‘CULT’ Ă  Anvers. Cet acronyme signifie ‘Collaborative Urban Logistics & Transport’, et c’est prĂ©cisĂ©ment de cela qu’il s’agit : une plateforme collaborative permettant Ă  de nouveaux partenaires d’adhĂ©rer trĂšs facilement au modĂšle de livraison intelligente et durable pour les livraisons communes.

Regrouper et partager Ă  plusieurs les flux de marchandises circulant en milieu urbain peut rĂ©duire le nombre de voyages vers la ville pour les livraisons sur le ‘dernier kilomĂštre’. Cette approche prĂ©sente de nombreux avantages : un volume de marchandises plus important signifie la possibilitĂ© de garder la maĂźtrise des coĂ»ts y affĂ©rents. Chaque trajet devient plus rentable, y compris pour les parte -

LES LIVRAISONS PAR VÉLO ÉLECTRIQUE PRÉSENTENT BON NOMBRE D’AVANTAGES

‱ Des Ă©missions de CO2 rĂ©duites

‱ -95 % d’encombrement du trafic en remplaçant les camionnettes par des vĂ©los

‱ Des livraisons plus rapides en ville

‱ Des villes plus vertes

‱ Aucun impact nĂ©gatif sur la qualitĂ© de l’air

‱ Une nette rĂ©duction de notre empreinte Ă©cologique

naires en charge des livraisons. Le projet suscite un fort enthousiasme. Ainsi, outre Proximus, d’autre grands noms tels que Danone, Delhaize, Jacobs Douwe Egberts, Pro-Duo, Telenet et Schoenen Torfs ont dĂ©cidĂ© de prendre part Ă  l’initiative durable ‘CULT’. Alors que la ville d’Anvers aide ses partenaires Ă  trouver les meilleures solutions de mobilitĂ©, CULT contribue activement Ă  la rĂ©duction de l’obstruction et de la pollution en ville.

Scannez ce code et regardez la vidĂ©o. Scannez ce code et regardez la vidĂ©o du projet pilote avec L’OrĂ©al.
16 _ INFRASTRUCTURE URBAINE SMART LIGHTING ET SMART DELIVERY

Des capteurs IoT mesurent la qualité des routes

“Les villes et communes disposent gĂ©nĂ©ralement de trop peu d’outils ou moyens propres pour surveiller la qualitĂ© de leurs routes”, explique Thomas Weyn, gĂ©rant/CEO d’ASAsense. L’entreprise a conçu ‘Roads’ : des capteurs permettant aux villes et communes de surveiller en temps rĂ©el et Ă  faible coĂ»t la qualitĂ© de leurs routes.

“Les scanners laser et remorques Close Proximity (CPX) utilisĂ©s par le gouvernement fĂ©dĂ©ral et les rĂ©gions sont inabordables pour les villes et communes”, affirme Thomas Weyn. “Ils requiĂšrent en outre l’emploi permanent de 2 personnes pour conduire les vĂ©hicules. Les villes et communes doivent donc s’en remettre aux plaintes de leurs habitants et Ă  des inspections visuelles effectuĂ©es par du personnel souvent non formĂ© Ă  dĂ©tecter une dĂ©tĂ©rioration de la qualitĂ© des routes.”

NĂ© d’une Ă©tude scientifique

“L’idĂ©e d’une petite version IoT bon marchĂ© des mesures CPX existait dĂ©jĂ . La technologie a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e dans le cadre du projet MobiSense

impliquant entre autres l’UGent, l’UniversitĂ© d’Anvers, la KU Leuven, Be-Mobile et Qweriu. Outre le bruit, nous voulions Ă©galement mesurer les vibrations et savoir exactement Ă  quels endroits le revĂȘtement pose des problĂšmes. À l’issue du projet de recherche, nous avons encore perfectionnĂ© les capteurs avec ASAsense.”

Mesurer en temps réel les vibrations et le bruit

“Chaque capteur dispose d’un GPS pour ĂȘtre localisĂ©, d’un microphone pour mesurer le bruit des pneus et d’un accĂ©lĂ©romĂštre pour mesurer les vibrations. Les facteurs parasites tels que la tempĂ©rature, la vitesse et le spectre acoustique du vĂ©hicule sont automatiquement calculĂ©s et filtrĂ©s afin d’obtenir des mesures ‘nettes’. Chaque seconde, toutes les donnĂ©es sont envoyĂ©es vers notre serveur et, grĂące aux dizaines de capteurs installĂ©s, les mesures obtenues sont aussi prĂ©cises que celles des systĂšmes onĂ©reux de haute technologie utilisĂ©s pour l’inspection des routes.”

On recherche : un partenaire en IoT Luc Albrecht, Advisor Analytics, Things & Applications chez Proximus : “ASAsense voulait effectuer des tests avec des cartes SIM et trouver une maniĂšre de connecter ses appareils. Mais l’IoT concerne plus que de simples cartes SIM. Nous avons donc montrĂ© comment les mesures des vĂ©hicules pouvaient ĂȘtre envoyĂ©es vers les bonnes applications, comment nous sĂ©curisions la communication entre le matĂ©riel et l’appli et ce que des projets similaires nous avaient appris dans ce domaine. Nous avons Ă©galement fait une dĂ©monstration des possibilitĂ©s de notre plateforme Cockpit pour aider ASAsense Ă  assurer la gestion et le contrĂŽle du systĂšme. Le cockpit permet de visualiser le comportement, la consommation et la durĂ©e de vie des capteurs, l’activation et l’arrĂȘt des cartes SIM, la facturation et les rapports de coĂ»ts.”

“ Les dizaines de capteurs IoT installĂ©s sont aussi prĂ©cis que les systĂšmes onĂ©reux de haute technologie utilisĂ©s pour l’inspection des routes.”

Thomas Weyn, gĂ©rant/ CEO d’ASAsense

ASAsense est un spin-off de l’UniversitĂ© de Gand qui concentrait initialement ses activitĂ©s sur les sonomĂštres intelligents. Avec Roads, l’entreprise a dĂ©veloppĂ© des capteurs permettant aux villes et communes de mesurer le bruit et les vibrations des revĂȘtements afin de surveiller la qualitĂ© de leurs routes.

Thomas Weyn est gérant/CEO de ASAsense, une entreprise qui développe des capteurs intelligents pour mesurer le bruit et les vibrations.

Luc Albrecht travaille chez Proximus depuis 1998. En tant que conseiller, il accompagne les entreprises dans leur processus de numĂ©risation, notamment par des conseils sur les possibilitĂ©s de l’IoT et des Analytics.

Des capteurs IoT dans des véhicules ordinaires

Les capteurs Roads d’ASAsense sont installĂ©s dans les coffres de voitures de personnes qui prennent beaucoup la route au sein de leur commune, comme du personnel communal, des mĂ©decins ou des taxis. Plus la route est usĂ©e, plus les capteurs enregistrent de bruit et plus elle comporte de fissures, d’aspĂ©ritĂ©s et de trous, plus ils captent de vibrations. Les villes et communes peuvent ainsi, au fil du temps, inventorier parfaitement la qualitĂ© de toutes leurs routes grĂące Ă  des mesures objectives. Ceci leur permet de redonner une nouvelle vie Ă  leurs routes Ă  faible coĂ»t et au moment le plus utile. Roads permet en outre un entretien prĂ©ventif des routes, bien plus rapide et meilleur marchĂ© qu’une reconstruction, par exemple.

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Flexibilité et connectivité sont les principaux défis en matiÚre de mobilité

Notre labo analyse les tendances et teste l’IoT et l’analyse des donnĂ©es dans des projets innovants.

Stefan Costeur est Digital Sales & Marketing Manager et Head of Innovation Lab Ă  la SNCB. L’Innovation Lab est une division transversale autonome axĂ©e sur l’innovation.

1. PrĂ©visions d’affluence grĂące Ă  l’intelligence artificielle

26 000 appareils mobiles pour un meilleur service

Les accompagnateurs et conducteurs de train, le personnel en gare ainsi que le personnel de sĂ©curitĂ© utilisent des appareils mobiles dans le cadre de leur travail. Proximus fournit le matĂ©riel et la solution Mobile Device Management (MDM) pour smartphones, tablettes et smartwatches. Pascal Rooms : “Nous misons rĂ©solument sur les documents digitaux. En parallĂšle, ces appareils nous aident Ă  amĂ©liorer notre service aux voyageurs.” La cybersĂ©curitĂ© de l’infrastructure (appareils, donnĂ©es sur les appareils, gestion des applications et des mises Ă  jour, etc.) est extrĂȘmement importante, sans perdre de vue l’équilibre entre sĂ©curitĂ© et facilitĂ© d’utilisation.

Pascal Rooms a dĂ©butĂ© sa carriĂšre Ă  la SNCB en 1998 en tant qu’accompagnateur de train. Il est passĂ© par diffĂ©rentes fonctions et travaille depuis 2017 comme coordinateur ICT.

L’expĂ©rience des voyageurs est au cƓur de toutes les activitĂ©s de l’Innovation Lab, comme en tĂ©moigne le lancement de l’appli MoveSafe, qui informe les voyageurs du taux d’occupation prĂ©visionnel des trains. “Une fonctionnalitĂ© trĂšs pratique qui, en pleine pandĂ©mie, a contribuĂ© Ă  la sĂ©curitĂ© de nos usagers”, souligne Stefan Costeur. MoveSafe appuie ses prĂ©visions sur des donnĂ©es historiques comme sur des variables actuelles. “Peu de voyageurs le savent, mais les accompagnateurs estiment et communiquent l’occupation de leur train lors de chaque trajet. Ces donnĂ©es sont rĂ©coltĂ©es dans un immense lac de donnĂ©es, Ă©galement alimentĂ© par d’autres facteurs actuels : mĂ©tĂ©o, travaux d’infrastructure, composition des trains, etc. Une estimation prĂ©cise est ensuite gĂ©nĂ©rĂ©e sur cette base au moyen d’algorithmes intelligents et de l’IA.”

2. Comptage des voyageurs grĂące Ă  l’analyse des donnĂ©es mobiles L’Innovation Lab Ă©tudie les possibilitĂ©s de comptage des voyageurs dans les gares principales de Bruxelles. Les comptages se font au moyen de capteurs, d’appareils IoT, de capteurs wifi et des donnĂ©es mobiles de Proximus. Ces mesures sont effectuĂ©es dans les gares et les trains, mais aussi tout au long de certains trajets. “Le recensement des flux de passagers favorise la sĂ©curitĂ© dans nos trains et nos gares”, poursuit Stefan Costeur. “À l’avenir, nous voulons Ă©galement analyser l’affluence par wagon.” En gare de Bruxelles-Midi, les donnĂ©es gĂ©nĂ©rĂ©es sont d’ores et dĂ©jĂ  analysĂ©es dans un ‘retail dashboard’. Cet outil permet Ă  la direction de la gare de visualiser le rapport entre le nombre de personnes prĂ©sentes en gare et le nombre de personnes dans les magasins.

3. Les donnĂ©es de localisation simplifient l’achat de tickets

De plus en plus de voyageurs achĂštent leur ticket en ligne ou sur leur smartphone. “Nous visons la facilitĂ© absolue. Les bus hop-on hop-off des villes touristiques nous ont donnĂ© l’idĂ©e d’un projet test oĂč un swipe sur l’écran du smartphone suffit au voyageur pour s’enregistrer. Lorsqu’il descend et s’éloigne du train Ă  pied, l’application lui suggĂšre de finaliser son trajet et gĂ©nĂšre un dĂ©compte final. Le taux de prĂ©cision de 98 % ouvre des perspectives pour un dĂ©ploiement Ă  plus grande Ă©chelle”, confie Stefan Costeur.

INNOVATION LAB SNCB
18 _ TRANSPORTS EN COMMUN LA SNCB INNOVE AFIN D’AMÉLIORER L’EXPÉRIENCE DES VOYAGEURS
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Lors des derniers

‘Plaisirs d’Hiver’ en 2019, l’organisateur BME a fait appel Ă  Visitor Analytics pour mieux comprendre qui visitait le marchĂ© de NoĂ«l. Ce systĂšme, en mesurant le nombre de smartphones et GSM classiques Ă  cet endroit, a permis Ă  BME de confirmer le nombre record de visiteurs.

PLUS DE 3 MILLIONS DE VISITEURS

POUR LES PLAISIRS D’HIVER

Les informations rĂ©coltĂ©es par Proximus ont en outre permis d’analyser la provenance des visiteurs, de quels pays ou rĂ©gions ils venaient, combien de temps ils restaient au marchĂ©, leurs mouvements, etc. En 2019, le nombre de visiteurs Ă©trangers a par exemple augmentĂ© de 22 %. Et rien que pendant le week-end, les visiteurs Ă©taient au nombre de 400 000.

DECATHLON

“La crise sanitaire a accĂ©lĂ©rĂ© notre capacitĂ© d’innovation et le besoin de nous repositionner sur le plan digital”, explique Olivier Flament, Data & Direct Marketing Manager chez Decathlon Belgium. Le distributeur d’articles de sport a dĂ©ployĂ© la technologie Entrance Monitoring dans 25 de ses 37 magasins belges (dont celui d’Evere) pour surveiller le nombre de clients en magasin.

“Pendant la crise sanitaire, le nombre maximum autorisĂ© de clients Ă©tait calculĂ© sur la base de nos surfaces de vente. À titre d’exemple, nous parlions de 600 personnes maximum pour 8 000 mÂČ. À l’entrĂ©e, un Ă©cran informait les clients en temps rĂ©el de la

Toutes ces donnĂ©es sont agrĂ©gĂ©es et anonymisĂ©es. BME reçoit un aperçu trĂšs clair de son public, et ces donnĂ©es peuvent ĂȘtre utilisĂ©es Ă  diffĂ©rents niveaux : sĂ©curitĂ©, Ă©conomie et mobilitĂ©. De plus en plus de donnĂ©es vont ĂȘtre disponibles Ă  l’avenir, de quoi affiner encore l’organisation de tels Ă©vĂ©nements.

Decathlon assure la sécurité de ses clients grùce à Entrance Monitoring

possibilitĂ©, ou non, d’entrer dans le magasin. Sans cette technologie, il aurait Ă©tĂ© impossible, pour les grands acteurs de la distribution comme nous, de savoir si les mesures de sĂ©curitĂ© Ă©taient bien respectĂ©es.” Aujourd’hui encore, Decathlon communique par le biais d’écrans digitaux le taux d’occupation des points de vente.

It’s all about data

AprĂšs la rĂ©ussite du projet pilote dans 25 magasins, les capteurs sont aujourd’hui installĂ©s de façon permanente afin de surveiller le nombre de visiteurs qui se dĂ©placent au sein du magasin. Olivier Flament et ses Ă©quipes disposent de donnĂ©es anonymisĂ©es via un ‘retail dashboard’, un tableau de bord permettant de visualiser la frĂ©quentation des zones sur une carte, une heat map, grĂące Ă  un code couleur, mais Ă©galement de visualiser les itinĂ©raires les plus empruntĂ©s ou encore le cross-selling potentiel entre les rayons.

Olivier Flament a Ă©tudiĂ© le droit et les sciences politiques et est aujourd’hui Data & Direct Marketing Manager chez Decathlon Belgium.
Scannez ce code et lisez l’article complet. CROWD MANAGEMENT LES DATA ANALYTICS AU SERVICE DU TOURISME ET DU COMMERCE 19
Un réseau ouvert pour chaque famille, entreprise et fournisseur

Avec le dĂ©ploiement de la fibre Ă  Bruxelles, Proximus confirme son rĂŽle de crĂ©ateur de rĂ©seaux ouverts. “Tout le monde peut accĂ©der aux rĂ©seaux digitaux du futur”, dĂ©clare Geert Standaert, CTO de Proximus. “Familles, entreprises et fournisseurs.”

Une rĂ©gion intelligente ne peut l’ĂȘtre qu’avec une connectivitĂ© forte. Qu’estce qui fait d’un rĂ©seau un rĂ©seau fort ?

Nous relions chaque année à la fibre 100 000 des 600 000 logements de la Région de BruxellesCapitale.

34 fournisseurs de tĂ©lĂ©coms sont aujourd’hui actifs sur la totalitĂ© du rĂ©seau fibre de Proximus en Belgique. Ils peuvent dĂ©velopper leur offre sur ces rĂ©seaux sans devoir eux-mĂȘmes crĂ©er un rĂ©seau physique et d’ouvrir les rues.

Le trafic de données qui passe par la fibre émet 80 % de CO2 en moins, est 75 % plus écoénergétique et dix fois plus rapide que le trafic qui passe par un réseau classique.

Geert Standaert: “Les aspects les plus importants sont la bande passante et le temps de rĂ©ponse. La fibre et la 5G offrent non seulement une capacitĂ© nettement accrue, mais aussi des temps de rĂ©ponse fortement rĂ©duits. La fibre est donc un fort avantage concurrentiel pour les tĂ©lĂ©travailleurs, les gamers, les entreprises et les autoritĂ©s. Dans le contexte des applications de mobilitĂ© intelligente, par exemple, nous considĂ©rons la 5G comme une vĂ©ritable rĂ©volution en raison de cette faible latence.”

“Le plus important est cependant de dĂ©ployer des rĂ©seaux ouverts. Nous faisons cela pour chaque Bruxellois, chaque entreprise de la rĂ©gion – et donc Ă©galement pour chaque prestataire de service. 34 fournisseurs de tĂ©lĂ©coms sont aujourd’hui actifs sur la totalitĂ© du rĂ©seau fibre de Proximus en Belgique.

Toutes les fonctionnalitĂ©s y sont disponibles pour chaque fournisseur qui souhaite utiliser le rĂ©seau. Proximus se prĂ©sentant comme un crĂ©ateur de rĂ©seaux ouverts, tous les opĂ©rateurs peuvent dĂ©velopper leur offre sur ces rĂ©seaux sans devoir eux-mĂȘmes crĂ©er un rĂ©seau physique et ouvrir les rues.”

“Un rĂ©seau fort est Ă©galement un rĂ©seau durable et Ă  ce niveau Ă©galement, la fibre est particuliĂšrement performante. Le trafic de donnĂ©es qui passe par la fibre Ă©met 80 % de CO2 en moins, est 75 % plus Ă©coĂ©nergĂ©tique et dix fois plus rapide que le trafic qui passe par un rĂ©seau classique.”

Geert Standaert est, en tant que CTO de Proximus, responsable des activités Réseaux et Wholesale.
20 _ CONNECTIVITÉ DES RÉSEAUX FIBRE ET 5G OUVERTS

Un déploiement rapide

Quel est le calendrier de construction des nouveaux réseaux ?

Geert Standaert: “Les choses avancent trĂšs vite ! Nous relions chaque annĂ©e Ă  la fibre 100 000 des 600 000 logements de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale. Vingt pour cent de tous les logements et entreprises de Bruxelles ont aujourd’hui dĂ©jĂ  accĂšs Ă  la fibre, et toute la rĂ©gion sera couverte d’ici 2026. Nous n’avons cependant pas la maĂźtrise des dĂ©lais de dĂ©ploiement de la 5G. Le gouvernement bruxellois a entre temps pris les dĂ©cisions nĂ©cessaires et les fixe Ă  prĂ©sent dans un cadre lĂ©gal. Il est prĂ©vu que nous puissions dĂ©ployer le rĂ©seau 5G Ă  Bruxelles d’ici fin 2022.” C’est en outre le bon timing pour dĂ©saturer les rĂ©seaux 4G. D’aprĂšs une Ă©tude de l’IBPT reprise par ‘Le Soir’, des saturations temporaires et locales pourraient survenir Ă  partir de 2022 sur les rĂ©seaux actuels pendant les heures de pointe.

“

les diverses entreprises de service public pour la coordination des travaux. Notre dĂ©fi demeure de pouvoir offrir Ă  tous les Bruxellois et entreprises bruxelloises une couverture fibre de 100 % d’ici 2026, avec les autoritĂ©s rĂ©gionales et locales. ”

De gros investissements, un fort impact

Quel est l’impact des nouveaux rĂ©seaux sur la sociĂ©tĂ© bruxelloise ?

Geert Standaert: “Il s’agit en premier lieu de gros investissements. Pour le dĂ©ploiement de la fibre, Proximus investit plus de 600 millions d’euros en RĂ©gion bruxelloise. C’est l’un des plus importants programmes d’investissement du pays. Il s’agit en outre d’un investissement direct, car plus de la moitiĂ© de ce budget va Ă  des emplois locaux. Les travaux de terrassement, l’installation des cĂąbles et le raccordement des familles et entreprises constituent les principaux postes de coĂ»ts.

Nous dĂ©ployons des rĂ©seaux ouverts : pour chaque Bruxellois, chaque entreprise, chaque entitĂ© publique et chaque partenaire tĂ©lĂ©com (privĂ© ou public) ou fournisseur.”

Comment se déroule la collaboration avec les autorités régionales et locales pour le déploiement des nouveaux réseaux ?

Geert Standaert: “Proximus cherche un dialogue ouvert et constructif. On ne peut dĂ©ployer seul des rĂ©seaux d’une telle importance. Pour le rĂ©seau fibre, Proximus est ouverte Ă  une collaboration incluant des initiatives des autoritĂ©s rĂ©gionales et autres opĂ©rateurs afin de crĂ©er des synergies lĂ  oĂč c’est possible. Nous nous employons Ă  ce que les travaux soient les plus efficaces possible, entre autres afin d’occasionner le moins possible de perturbations dans la rue. Ceci n’est nĂ©anmoins possible que par un dialogue permanent avec les autoritĂ©s rĂ©gionales et locales. À Bruxelles, nous coopĂ©rons Ă©troitement avec entre autres Bruxelles MobilitĂ© et

Ces tĂąches sont effectuĂ©es entiĂšrement au niveau local, Ă  Bruxelles. Au cours des cinq prochaines annĂ©es, quelque 600 personnes y travailleront Ă  plein temps.”

“Ces nouveaux rĂ©seaux ont Ă©galement un impact sur la compĂ©titivitĂ© des entreprises bruxelloises. Ces rĂ©seaux forts sont indispensables pour faire la diffĂ©rence par la digitalisation. Si nous voulons que Bruxelles, capitale de l’Europe, reste attrayante, y compris dans le futur, pour les organisations et entreprises internationales, nous ne pouvons compter sans la disponibilitĂ© de la fibre et de la 5G. Mais comme je l’ai dit, nous crĂ©ons ces rĂ©seaux pour tout le monde. Nous voulons permettre Ă  chacun d’accĂ©der au futur digital, sans aucune distinction.”

21

La

fibre apporte la sĂ©curitĂ© Ă  l’entreprise de travail adaptĂ© Entiris

Entiris rĂ©alise des missions pour ses clients avec rapiditĂ© et flexibilitĂ©. Pour gĂ©rer et soutenir ses diffĂ©rents sites, l’entreprise de travail adaptĂ© compte sur la fibre. ‘Time is money’, mĂȘme dans le monde du travail adaptĂ©.

Entiris est une entreprise de travail adaptĂ© avec huit sites dans le Brabant flamand et Ă  Anvers. Elle compte 1 700 collaborateurs reconnus comme Ă©loignĂ©s du marchĂ© du travail . “Notre but n’est pas de maximiser nos profits, mais d’offrir un travail durable, adaptĂ© Ă  nos collaborateurs”, indique Koen Van de Cruys, administrateur dĂ©lĂ©guĂ© chez Entiris depuis 1999. “Nous offrons aussi Ă  nos clients un service de qualitĂ© Ă  un prix compĂ©titif. MĂȘme si notre objectif est social, nous Ă©voluons dans un cadre Ă©conomique. Nos collaborateurs ont un contrat de travail et un salaire, comme dans le circuit du travail conventionnel.”

Des logiciels et des données aisément accessibles

Les activitĂ©s de l’entreprise sont gĂ©rĂ©es depuis le siĂšge d’Aarschot. Pour ce faire, un rĂ©seau performant relie les sept sites avec le siĂšge. “Il est important que les donnĂ©es et applications soient disponibles immĂ©diatement et en permanence, pour les bons collaborateurs et au bon moment”, explique Koen. “Time is money, mĂȘme dans une entreprise de travail adaptĂ©. Notre objectif est d’offrir aux clients le meilleur service possible : flexible, innovant et de qualitĂ©. Le systĂšme ERP gĂ©rĂ© centralement joue ici un rĂŽle clĂ©. Via le rĂ©seau, les logiciels et les donnĂ©es sont toujours aisĂ©ment accessibles.”

La fibre

Pour Entiris, Proximus a dressĂ© la carte de l’ensemble du rĂ©seau de l’organisation – LAN et WAN –, y a ajoutĂ© les chaĂźnons manquants et a optimisĂ© l’ensemble. Au bout du compte, Entiris a dĂ©cidĂ© de privilĂ©gier la fibre. “Pour ne pas reculer, il faut avancer”, affirme Koen. “La fibre offre une vitesse plus Ă©levĂ©e et plus de fiabilitĂ©. Nous voulons Ă©voluer avec les solutions disponibles sur le marchĂ© et qui ont dĂ©jĂ  prouvĂ© leur utilitĂ© et leur stabilitĂ©.”

Sécurité proactive

Outre la rapiditĂ© et la capacitĂ© du rĂ©seau, la sĂ©curitĂ© du trafic est Ă©galement cruciale pour Entiris. “Nous n’avons pour l’instant heureusement pas encore Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  des cybermenaces”, se rĂ©jouit Koen. “Nous souhaitons qu’il en reste ainsi. Nous ne comptons bien sĂ»r pas attendre qu’un incident se produise et considĂ©rons dĂšs lors la cybersĂ©curitĂ© comme une mesure de prĂ©vention. Et ici aussi, nous faisons appel aux solutions et Ă  l’expertise de Proximus. Le principal, c’est que nous puissions nous concentrer sur notre travail tout en Ă©tant soutenus par des technologies performantes et fiables.”

Koen Van de Cruys est administrateur dĂ©lĂ©guĂ© d’Entiris depuis 1999.
22 _ FIBRE ENTIRIS RELIE SES SITES PAR LA FIBRE

Geert Rottier

Enterprise Sales Director

Une journĂ©e dans la vie digitale d’un citoyen bruxellois

En vivant et travaillant en plein cƓur de Bruxelles, je suis stupĂ©fait de la façon dont la ville se rĂ©invente. À de nombreux Ă©gards, je constate que la transformation digitale me facilite d’ores et dĂ©jĂ  la vie ainsi que celle de mes concitoyens. Mais j’imagine Ă©galement comment cette ville pourrait devenir plus intelligente encore. Suivez-moi pendant une journĂ©e typique, alors que je me rends Ă  pied de chez moi Ă  mon bureau.

9h : Je pars de chez moi, dans l’hyper-centre de Bruxelles, pas loin de la Grand-Place, pour rencontrer un client et me rendre Ă  mon bureau. À pied, pas besoin d’une appli de navigation GPS ni de s’inquiĂ©ter des files sur la route...

9h15 : En passant dans les quartiers de la Bourse et de la Monnaie, puis le long du boulevard Anspach, je constate le dĂ©veloppement de toute cette zone : des bĂątiments rĂ©novĂ©s, de nouvelles boutiques qui apparaissent... Le dĂ©veloppement urbain mixte, le vrai ! De plus, les nombreux travaux de construction se sont avĂ©rĂ©s l’occasion d’investir dans l’infrastructure fibre en sous-sol. Citoyens, services publics et entreprises : tous sont dĂ©sormais en mesure de franchir une nouvelle Ă©tape digitale.

De l’autre cĂŽtĂ© de la rue, des gens font la file devant les bureaux des services municipaux. Peut-ĂȘtre ignorent-ils que l’appli MyBrussels pourrait leur faciliter la vie. En ce qui me concerne, elle me fait gagner des heures car j’ai rĂ©guliĂšrement besoin de certificats de bonne conduite pour signer des documents officiels au travail.

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10h30 : En sortant d’une rĂ©union dans le quartier dynamique de Tour & Taxis, je me rĂ©jouis de voir comment notre client Nextensa rĂ©invente l’ensemble du site. L’entreprise transforme ce qui Ă©tait une friche industrielle en un exemple de quartier rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© qui mĂ©lange logements, magasins, services et bureaux. Proximus a aidĂ© Nextensa Ă  implĂ©menter une vaste connectivitĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure combinant plusieurs boucles de fibre et un rĂ©seau wifi. Nous avons Ă©galement installĂ© ensemble des services de sĂ©curitĂ© intelligents et innovants en vue de renforcer la sĂ©curitĂ© du site et d’amĂ©liorer l’expĂ©rience des visiteurs.

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11h : En me rendant Ă  pied Ă  mon bureau, dans les tours Proximus, j’imagine Ă  quel point ce lieu va contribuer Ă  la transformation du Quartier Nord en l’animant en dehors des heures de bureau grĂące au dĂ©veloppement d’un usage mixte. En effet, Proximus prĂ©pare activement la transformation des tours en open campus, qui accueillera tant d’autres entreprises que des rĂ©sidents. Je repĂšre une camĂ©ra sur un feu de circulation, et elle me rappelle que la sĂ©curitĂ© publique devrait ĂȘtre une prioritĂ© de n’importe quelle smart city. Je pense au potentiel inexploitĂ© des objets (publics) connectĂ©s et de la 5G pour rendre la ville plus sĂ»re. —

18h : En rentrant chez moi, je suis toujours Ă©merveillĂ© par les fresques peintes que l’on voit çà et lĂ  sur les murs de la ville et qui rendent hommage Ă  la bande dessinĂ©e bruxelloise et belge. Vous pouvez obtenir plus d’infos sur chacune de ces fresques en scannant un code QR avec votre smartphone. Ne serait-il pas amusant de dĂ©velopper Ă©galement une appli de rĂ©alitĂ© animĂ©e (RA) pour donner vie Ă  ces sympathiques personnages ?

20h : Je me prĂ©pare pour un concert que j’attends depuis longtemps et quelques biĂšres avec des amis Ă  l’Ancienne Belgique. C’est vrai, tout ne doit pas ĂȘtre digital dans la Bruxelles que j’aime...

UN AUTRE REGARD SUIVONS GEERT ROTTIER PENDANT SA JOURNÉE DE TRAVAIL 23

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Bruxelles, Ă©tant capitale europĂ©enne, poursuit sa transformation en tant que rĂ©gion qui mise pleinement sur la digitalisation avec pour ambition de faciliter la vie de ses citoyens, institutions et entreprises. À la base de la stratĂ©gie, il y a un fondement essentiel : la digitalisation, soutenue par un rĂ©seau ouvert et performant.

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