Septembre 2021
TECHNIQUES D’ALIMENTATION «Remorques à muesli» ou mélangeuses pros? Points à vérifier avant l’achat En forme au volant! Aperçu du marché des remorques de transport
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deere.ch
Septembre 2021 | Éditorial • Sommaire
Actualité 4
Éditorial
En bref
Marché 10 14 16 18 20 28 32 34 36 40
Le patron d’Agco tient à la différenciation des marques Quel système de transport choisir? MF enrichit la gamme «8S» Wepfer crée sa propre barre de coupe
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Thème principal: techniques d’alimentation «Remorques à muesli» ou mélangeuses pros? Charge de travail contre automatisation «Les coûts doivent être connus» Hygiène dans les mélangeuses Mélangeuses électriques: silencieuses, mais pas moins efficaces Approvisionnement en eau optimal à l’étable
Impression 42 44 46 48 50 53 56 60
Kubota lance la gamme «M6002» Remorque à fond poussant Pronar «T900» Moissonneuse-batteuse polyvalente Claas «Trion» New Holland: le tracteur au méthane prêt pour la production en série Steyr aborde une nouvelle génération avec le «Terrus» Un système de dosage sophistiqué pour le Horsch «Versa» Jossi: le rainurage sur demande En savoir plus Les piles à combustible ont besoin d’air de qualité
Management 62 64
Dispositifs d’attelage: valeur D = valeur clé «Le prix du bois doit augmenter»
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Plate-forme 66
Conquête du marché mondial avec des peignes
Sécurité 68
Ainsi restez-vous en forme au volant!
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Passion 70 72
Expansion réussie sous les couleurs de John Deere Réjouissances au milieu des vieux tracteurs
ASETA 74 75 78 79
Roman Engeler
Assemblée générale de la section argovienne Communications des sections Simon Iten: réseauter Les cours et l’impressum
Page de couverture: Un chargeur avec une mélangeuse pour un affouragement efficace des vaches laitières. Cette combinaison a connu un essor croissant ces dernières années. Photo: Roman Engeler
www.youtube.com/ agrartechnikCH
www.facebook.com/ CHLandtechnik
Dans les exploitations d’élevage, l’affouragement constitue l’une des tâches qui occupe le plus de temps et qui, de surcroît, demande un gros effort physique. La mécanisation peut contribuer à réduire ces contraintes et à rendre l’ensemble du processus plus efficace. La palette des équipements et machines à disposition est aujourd’hui très large. Elle va de la simple remorque mélangeuse aux systèmes automatiques qui se contentent d’une présence humaine ponctuelle. Vous en saurez plus dans les pages consacrées au thème central de ce numéro. Efficacité: c’est aussi le mot d’ordre dans le transport agricole. Ce segment du machinisme a connu une forte diversification (voir l’aperçu publié dans la rubrique «Téléchargement» sur notre site Internet agrartechnik.ch). Par contre, la vitesse à laquelle on a le droit de circuler sur la voie publique avec un tracteur et une remorque reste une donnée immuable. Swiss Camion, le magazine alémanique des routiers et du transport, titrait dernièrement «À 45 km/h en tête de file». L’article polémique mettait au pilori l’agriculture, consacrant plusieurs lignes à décrire l’épreuve que subissent les chauffeurs de camion, contraints de suivre des tracteurs agricoles sur des kilomètres sans la moindre possibilité de les dépasser. Ce ne sont bien entendu pas les colonnes qui intéressent ce magazine mais bien la question des gros sous liée à la RPLP. Le secteur des transports tente déjà de se positionner dans la perspective de la révision de cette redevance. On peut toutefois s’interroger: est-il judicieux de cibler l’agriculture dans ce processus? L’édition no 10 paraîtra le 14 octobre 2021.
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Actualité
En bref Pöttinger a réalisé un chiffre d’affaires record de 405 millions d’euros au cours de l’exercice 2020/2021. Rapid rebaptise la société allemande KommTek, qu’elle a acquise en 2019, Rapid Technic GmbH. John Deere propose désormais de série un système central de gonflage des pneus sur ses tracteurs de la gamme «8R». Fenaco a mis en service à Lyssach (BE) la première installation à vapeur pour le traitement écologique des semences de Suisse. New Holland lance la presse à balles rondes à chambre fixe «Roll-Bar 125» pour succéder à la «BR6090». 2021 marque le 50e anniversaire du lancement de la gamme Claas «Dominator». La production de ces moissonneuses-batteuses a cependant cessé à Harsewinkel. Amazone étend sa gamme de pulvérisateurs traînés «UX», avec le «UX 7601 Super» et sa cuve de 8000 l, et le «UX 8601 Super» à cuve de 9000 l. Le 42 Championnat suisse de labour a vu la victoire de Marco Angst, de Wil (ZH), avec 181 points. Il devance le gagnant de l’an dernier, Beat Sprenger, de Wintersingen (BL), et ses 175,5 points, suivi de Ueli Hagen, de Hüttwilen (TG), avec 169 points. e
Moissonner en pente A la «Journée des moissons 2021» («Ernte-Feldtag 2021»), fin août sur le domaine du Waidhof à Bettwil (AG), le New Holland Center Suisse a notamment présenté les moissonneuses-batteuses «CX 5.90 Hillside » et «CH 7.70», deux nouvelles machines engagées en Suisse pour la première fois cette saison. La «CX 5.90 Hillside» offre une compensation d’assiette jusqu’à 10 % en descente, 30 % en montée et 38 % en dévers. Le modèle «CX 5.90 Hillside» à batteur de 600 mm, bénéficie de nombreuses finitions spéciales pour la Suisse mises en œuvre par l’intermédiaire d’un concessionnaire. Ainsi, cette machine voit-elle sa hauteur réduite de 15 cm dans sa version pour notre pays. La «CH
Des camions au courant Continental et Siemens Mobility s’associent dans le domaine des pantographes pour alimenter des camions électriques à partir de lignes aériennes. Le but est
Paul Forrer AG inaugure un partenariat commercial avec le fabricant suisse de systèmes de traction électrique I&W Engineering AG. John Deere ajoute à sa gamme «9000» d’ensileuses automotrices les modèles «9500» et «9600». Le moteur à hydrogène de Deutz respecte la limite d’émission de CO2 fixée par l’Union européenne pour le «taux zéro» et il est donc prêt à être commercialisé. Depuis fin juillet 2021, Agrostroj est le nouveau propriétaire du groupe Stoll, fondé en 1878. Dès à présent, les Case IH «Vestrum», «Maxxum» et «Puma» sont disponibles chaussés d’usine de pneus Continental «TractorMaster» et «VF TractorMaster». CNH Industrial a signé un accord pour racheter le constructeur italien de pelles et d’excavatrices Sampierana. Le constructeur d’épandeurs d’engrais et de semoirs Rauch a cent ans cette année. Cette entreprise familiale est gérée par la cinquième génération.
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7.70» avec le système «Crossover Harvesting» faisait aussi sa première sortie. Cet organe associe la technique de séparation «Twin Rotor» et celle de battage conventionnelle New Holland, ce qui devrait permettre d’augmenter le débit. La «CH 7.70» se positionne entre les moissonneuses-batteuses conventionnelles de milieu de gamme et les modèles rotatifs de New Holland.
d’équiper des tronçons d’autoroutes avec des lignes aériennes et de réduire ainsi de manière significative les émissions de CO2. Ce partenariat réunit deux mondes technologiques: Siemens Mobility est un spécialiste de l’électrification ferroviaire, Continental Engineering Services est un prestataire pour le développement et la production de technologies automobiles. Les deux sociétés mettent désormais en commun leur savoir-faire afin de produire en série des pantographes dans les meilleurs délais et de permettre leur diffusion généralisée en Europe.
Autonomie à grande échelle Chez Horsch, on raffole de processus efficaces et rudes à la tâche, y compris en termes d’autonomisation, même si on garde en cette matière les pieds sur terre. Le robot développé Horsch est même en mesure de tracter et desservir un semoir de précision 24-rangs de type «Maestro». L’unité motrice, à laquelle peuvent être fixés divers outils Horsch, est entraînée par un moteur Mercedes de 300 chevaux. Le train de chenilles vient de chez Claas et la transmission est basée sur un système hydrostatique. Pour des raisons de sécurité et de législation, cette unité reste
pour l’instant encore pilotée à distance. Elle aurait déjà semé des centaines d’hectares, mais devra encore passer par un certain nombre d’étapes de développement avant d’être prête pour une production en série.
Actualité
Hop, dans le sac!
Pour prairies et terres arables
Débarrasser chemins, pelouses, parterres de fleurs des feuilles ou des déchets de taille uniquement avec un râteau ou un balai devient rapidement épuisant, même sur les petites propriétés. Le nouvel aspirateur-broyeur à batteries Stihl «SHA 56» offre une assistance efficace: avec cet appareil puissant, feuilles et autres déchets sont facilement aspirés et déchiquetés. L’outil peut aussi servir de souffleur. Le passage entre les deux modes de travail se fait sans outils. La poignée rotative assure une utilisation confortable et sans fatigue, que ce soit en mode aspiration ou en mode soufflage. Le sac de collecte est simplement accroché au tube d’aspiration, rendant l’appareil immédiatement prêt à l’emploi, et sa conception asymétrique augmente l’espace pour les jambes. La longueur du tube peut être régléeen deux longueurs pour s’adapter à la taille de l’utilisateur. Grâce à ses batteries, le «SHA 56» fonctionne silencieusement et sans émettre de gaz d’échappement, ce qui est bon non seulement pour les oreilles de l’opérateurs, mais aussi pour celles du voisinage. On peut donc se passer de protections auditives en toute bonne conscience.
«Le changement climatique posera des défis majeurs à l’agriculture», a déclaré Hans Güttler lors des journées de plein champ Güttler-Evers, chez Leiser AG à Reiden (LU). «Les étés chauds etles fortes précipitations, comme cette année, sont un défi grandissant pour les agriculteurs». La préservation de la structure du sol va donc gagner en importance, selon le propriétaire de l’entreprise de Kirchheim/Teck (D) qui porte son nom. Elle s’est spécialisée depuis plus de 40 ans dans ce domaine avec des outils pour prairies et cultures. Avec Matthias Anliker de Leiser AG, Hans Güttler a présenté, entre autres, le «SuperMaxx Swiss Innovation». De conception modulaire, cet outil ménage le sol et permet de préparer la terre en profondeur jusqu’à la mise en place de semis en bandes larges ou en ligne. Dans le secteur des prairies, Leiser a exposé, entre autres, le «Greenmaster 300», semoir compact pour sursemis. L’exposition de Leiser AG à Reiden a aussi mis en évidence, trois jours durant, des engins de manutention, notamment de Giant, Bobcat et Manitou, ainsi qu’un échantillon de la gamme de tracteurs Massey Ferguson. Les locaux de Leiser AG étaient aussi ouverts au public.
De l’hydrogène pour les aciéries
L’entreprise publique suédoise Vattenfall et la société minière LKAB ont lancé le projet «Hybrit». Son objectif est de ne plus dépendre du charbon et du coke dans le processus de production de l’acier, mais de recourir à 100 % à l’hydrogène «vert». Le produit fini est alors appelé acier «libre d’énergie fossile» ou «acier hydrogène». Le premier «acier hydrogène» a été laminé en juillet dernier et il a récemment été livré à Volvo. Selon le consortium, les émissions totales de dioxyde de carbone de la Suède pourraient être réduites d’au moins 10 % et celles de la Finlande de 7 % si la production d’acier était en totalité convertie au procédé de réduction hydrogène.
Traitement des semences: une première en Suisse Fin août, sur le site d’UFA-Semences à Lyssach (BE), Fenaco a mis en service la première installation à vapeur de Suisse pour le traitement écologique des semences de céréales. Selon le communiqué, cette technique baptisée «ThermoSem» et qui a obtenu plusieurs distinctions, combat les maladies des semences par désinfection thermique et permet ainsi de se passer complètement d’agents chimiques de synthèse. Fenaco apporte ainsi une contribution importante à la protection de l’environnement et à la réduction des pesticides. Le système peut traiter jusqu’à 15 tonnes de semences par heure et les graines sont exemptes de spores fongiques de surface et de poussière. L’application est extrêmement sûre pour les agriculteurs. En même temps, le traitement est très efficace. Selon Fenaco, chaque année en Suisse 19 500 tonnes de semences de céréales sont traitées par des produits chimiques de synthèse. Envi-
ron 2600 tonnes restent non traitées pour le marché bio et IP-Suisse, ou bien sont traitées par des méthodes biologiques. La technologie à vapeur a été développée par ThermoSeed Global AG, une filiale de la coopérative agricole suédoise Lantmännen.
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Actualité
Start-up dans le giron d’un géant John Deere a acquis la start-up Bear Flag Robotics de la Silicon Valley pour 250 millions de dollars, renforçant ainsi sa position dans l’automatisation et l’autonomisation. Bear Flag existe depuis 2017 et emploie des spécialistes de l’agriculture, ingénieurs et techniciens, dont l’activité se concentre sur le développement de solutions autonomes, de capteurs, sur le traitement des données ainsi que les logiciels et matériels. Un partenariat avec John Deere est déjà en place depuis 2019, dans le cadre d’un programme de collaboration entre start-ups. Cette initiative renforce la collaboration avec les jeunes entreprises dont les technologies pourraient apporter une valeur ajoutée aux clients de John Deere. Un certain nombre de processus autonomes sont déjà en route sur des exploitations agricoles aux Etats-Unis.
Une filiale fondée en Suisse En créant Göweil Schweiz AG, le constructeur autrichien de machines agricoles Göweil se repositionne dans notre pays où il pose de nouveaux jalons pour son avenir. La société servira d’importateur général des produits de la marque en Suisse et au Liechtenstein; elle est appelée à remplacer Göweil GmbH, l’ancienne filiale. Cette nouvelle raison sociale déploye ses activités sur un site nouveau lui aussi, basé à Rohrbach (BE). Cette succursale réunit dans un même bâtiment les
20 ans d’innovation unique Kuhn a lancé la première presse enrubanneuse combinée «BIO» il y a 20 ans. «BIO» est l’abréviation de «Bale-InOne», un procédé unique où le fourrage est pressé et enrubanné dans la chambre même de la presse. Il permet deux opérations en un seul passage. Cette conception unique fait de la BIO (désormais appelée i-BIO+) une solution ultra-compacte, facile à manœuvrer et légère. Grâce à ces avantages, cette combinaison presse-enrubanneuse s’adapte à toutes les conditions, qu’il s’agisse de terrains vallonnés ou de parcelles de petite taille ou humides. De nombreux agriculteurs ont découvert cette machine et son rapport prix-prestations avantageux, qui est équipée du dispositif de liage par film unique «Twin-Reel» et adopte le processus d’enrubannage «Intelliwrap».
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bureaus, l’atelier et l’entrepôt. Elle servira dorénavant de siège pour l’intégralité des activités au service de la clientèle en Suisse et au Liechtenstein, écrit Göweil dans un communiqué. L’ancien directeur général Fritz Zürcher ne participe pas au transfert vers Göweil Schweiz AG, ajoute ce texte. Fritz Zürcher a fondé Göweil GmbH en 1999 avec Herbert Göweil en tant que filiale de la société autrichienne Göweil Maschinenbau GmbH; il a depuis lors dirigé l’entreprise. Le directeur de Göweil Schweiz AG est Bruno Bolliger (photo). Il travaille depuis sept ans pour la marque en Suisse et au Liechtenstein. Avec cette restructuration, l’équipe suisse voit ses effectifs renforcés.
L’avenir, c’est aussi prévenir
A la journée annuelle du Service de prévention des accidents dans l’agriculture (SPAA), l’accent a été mis sur l’avenir en matière de prévention. L’utilisation des nouvelles technologies et des réseaux numériques joue rôle important dans l’agriculture aussi, où elle pose des questions complexes en termes de sécurité. Au centre de formation du Wallierhof (SO), plusieurs experts suisses et étrangers ont présenté les défis du développement de la robotique agricole. La progression de la robotisation dans l’agriculture dépend de nombreux facteurs, et notamment de la question de savoir «dans quelle mesure sommes-nous prêts à confier nos vies et notre sécurité à une machine?» Les contributions et les discussions ont clairement montré que les solutions technologiques et numériques n’ont de chance de succès que si elles sont conviviales et peuvent soulager les utilisateurs des contraintes de temps, financières et/ou psychologiques.
Actualité
Nouveautés pour les fenaisons Krone lance de andaineurs monorotor pour trois-points, les Swadro S» (photo). Ils sont trois modèles, larges de 3,8 m, 4,2 m et 4,6 m. Leur tête d’attelage peut être réglée sur deux positions, selon le tracteur et l’équilibre des masses recherchés. Leur réglage en hauteur est disponible en deux variantes, à manivelle ou électrique, commandée depuis la cabine du tracteur. Le repliage hydraulique de la bâche par un distributeur double effet est aussi en option, tout comme les amortisseurs fonctionnant mécaniquement ou hydrauliquement. Pour le reste, ces outils adoptent les éléments habituels des andaineurs Krone. L’«EasyWrap 165T» traînée s’ajoute à la gamme d’enrubanneuses monobras lancée l’année dernière. Elle peut traiter des balles d’un diamètre de 1,65 m et pèse jusqu’à 1650 kg. Elle est équipée d’un redresseur de balles qui peut être activé hydrauliquement depuis le poste de conduite ou via un panneau de commande extérieur. Cet engin peut emporter jusqu’à 10 rouleaux de film. Son bras d’enrubannage tourne à 40 tr/min.
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Maintenir propres les doubles rangs Le matériel de binage Steketee fait également ses preuves dans les champs de maïs «DeltaRow» en doubles rangs mis en place avec le semoir pneumatique de précision Lemken «Azurit», qui a été testé dans le cadre d’un travail de maîtrise à l’Université des sciences appliquées de Westphalie du Sud. Un Steketee «EC-Weede» avec des houes à doigts et des étrilles a servi à contrôler les adventices dans le maïs. En outre, des socs ont été employés pour les derniers passages. Les effets positifs étaient détectables dans toutes les variantes de l’essai. Cependant, pour la régulation des adventices en début de croissance, l’étrille se révèle être un outil particulièrement adapté qui arrache et enfouit les indésirables. Avec un réglage précis de la houe, une efficacité élevé a été obtenue du stade germination au stade foliole des adventices.
Dans cette édition, vous pouvez gagner un modèle Siku d’un Fendt «724 Vario» à l’échelle 132.
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Des chargeurs configurables La gamme de chargeurs frontaux Steyr «S» a été développée parallèlement à un logiciel de configuration numérique destiné aux concessionnaires, permettant aux clients de composer la combinaison tracteur-chargeur au plus proche de leurs besoins. Les 20 modèles sont répartis en deux variantes «T» et «U». Ils sont dotés d’un équipement haut de gamme et sont compatibles avec les tracteurs Steyr. Tout une gamme d’outils peut être commandée avec le chargeur. Conçue pour les travaux exigeants, la variante premium «T» inclut 10 modèles avec des hauteurs de levage de 3,75 m à 4,70 m et des capacités de levage de 1390 kg à 2720 kg. Les variantes «U», polyvalentes et robustes, à guidage parallèle mécanique, sont idéales pour les travaux quotidiens sur l’exploitation. Comme sur les modèles «T», les conduites hydrauliques sont intégrées dans la structure du chargeur. Les hauteurs de levage vont de 3,50 à 4,50 m, les capacité de levage de 1210 à 2230 kg.
Envoyez un SMS ( coût 1 fr. ) avec la mention SVLT, votre nom et votre adresse au numéro 880, et avec un peu de chance, vous remporterez ce modèle réduit de tracteur Fendt «724 Vario». Fritz Aeschbach, de 8872 Weesen (SG), est l’heureux gagnant du modèle de Claas «Xerion 5000», mis en jeu dans l’édition d’août de Technique Agricole.
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Guide-chaîne allégé Avec la commercialisation du guide-chaîne léger Husqvarna «X-Tough Light», le constructeur suédois franchit une étape dans l’évolution de sa propre gamme de systèmes de coupe de première classe. Ce «plateau» a été mis au point en collaboration avec le fabricant spécialisé japonais Tsumura Suehiro Seiko, une entreprise forte d’une longue expérience. Grâce à l’utilisation de composants polymères dans le noyau de ce guidechaîne, la version 90 cm de ce dernier pèse 350 grammes, soit 15 % de moins qu’un équivalent complet standard de même dimension, écrit Husqvarna. En association avec les tronçonneuses Husqvarna comme la nouvelle «592 XP», la charge sur les bras de l’utilisateur pendant le travail s’en trouve réduite de 1000 grammes. Les nouveaux guides-chaînes Husqvarna «X-Tough Light» sont disponibles pour les chaînes au pas de 3/8’’ en sept longueurs différentes allant de 50 à 90 cm.
Du courant pour défaner les pommes de terre L’entreprise Rüeger Agrarservice, de Rudolfingen (ZH), avec Rolf Rüeger, a présenté le désherbeur électrique Crop. Zone, qui peut aussi servir à défaner les pommes de terre par l’intermédiaire de liquides conducteurs et d’une tension électrique. Son objectif est de réduire l’utilisation de produits chimiques et les risques de résidus. L’appareil est testé depuis cette année dans plusieurs régions agricoles de Suisse. Dans le secteur de la Landi Weinland (ZH) par exemple, il est utilisé pour détruire les fanes de pommes de terre. Avant une utilisation à grande échelle, les questions en suspens font l’objet de tests. Un seul passage suffit-il? Quel est le moment idéal pour une efficacité maximale en fonction de la météo? De l’heure de la journée? Il convient aussi d’assurer que cette méthode de destruction des fanes vertes à l’électricité plutôt que par voie chimique n’ait pas d’effet néfaste sur le stockage des tubercules. «Nous allons effectuer les premières expériences cet automne avec des tests à grande échelle. Les pommes de terre traitées à l’électricité seront stockées séparément», a expliqué Martin Germann de la Landi Weinland.
Plus de tracteurs vendus
Immatriculations au 1
Ces derniers mois en Suisse, les agriculteurs ont à nouveau investi davantage dans les tracteurs. Avec 1411 tracteurs, les nouvelles immatriculations ont augmenté de 282 unités durant les six premiers mois de 2021, selon la statistique de l’Association suisse de la machine agricole (ASMA). Cela correspond à une hausse de 25 % par rapport au premier semestre de l’année précédente. Plusieurs marques ont enregistré de fortes progressions par rapport à la même période de l’année dernière. Entre autres, John Deere (+88), Claas (+45) et New Holland avec 40 tracteurs. Fendt reste en tête des statistiques d’immatriculation ASMA avec 263 tracteurs.
1. Fendt 263 (+1 tracteur) 2. John Deere 243 (+88)) 3. Deutz-Fahr 184 (+82) 4. New Holland 167 (+40) 5. Claas 95 (+45) 6. Massey Ferguson 65 (–23) 7. Steyr 62 (+17) 8. Lindner 61 (+10) 9. Hürlimann 60 (+7) 10. Valtra 57 (+7) 11. Case IH 51 (–1)
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Une faim de haricots Depuis mi-août, une nouvelle récolteuse à haricots Ploeger «GB7150» articulée est en service dans le Seeland bernois. Cette machine est un développement du constructeur néerlandais et appartient à la Landi Seeland, plus précisément à la Centrale du haricot Seeland, qui commercialise la récolte d’environ 300 hectares par an. La récolteuse «GB7150» est exploitée par Ueli Brauen, entrepreneur à Suberg (BE). Il organise la récolte, son acheminement et le roulement des chauffeurs. Le temps humide et frais de cet été pluvieux, avec de la grêle, a affecté la croissance des haricots et provoqué une baisse de rendements.
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semestre (janv. à juin 2021)
12. McCormick 23 (+15) 13. Kubota 22 (–7) 14. Landini 20 (+5) 15. Same 18 (–10) 16. Rigitrac 12 (+4) 17. JCB 4 (+2) 18. Lamborghini 3 (–3) 19. A. Carraro 1 (+1) 20. Zetor 0 (–2) Total: 1411 (+282, +25 %) Source: ASMA
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Marché | Interview
Eric Hansotia est le troisième PDG et président d’Agco. Il veut poursuivre la nette différenciation des marques du groupe en les rendant plus globales et en les positionnant de manière plus uniforme sur le marché mondial. Photo: Manja Morawitz
Stratégie multimarques comme avantage concurrentiel Dans cette interview réalisée récemment en ligne, Eric Hansotia, nouveau PDG et président d’Agco, nous décrit ses débuts à ce poste, en pleine pandémie de coronavirus. Il nous dévoile aussi la direction qu’il entend donner, en tant que troisième patron, à ce groupe international de machinisme agricole. Roman Engeler Technique Agricole: Vous avez pris les rênes d’Agco à un moment difficile, en pleine pandémie de coronavirus. Comment ces premiers mois se sont-ils passés? Eric Hansotia: Ils ont été très intéressants! Au moment d’être nommé PDG et président d’Agco, j’étais le directeur général administratif chargé des activités opérationnelles et connaissais donc déjà l’entreprise sous toutes ses coutures. J’occupais encore ce poste en mars 2020, et je me suis vu confronté à la pandémie de coronavirus qui m’a amené à prendre certaines décisions, comme la fermeture temporaire de sites ou l’organisation de réunions virtuelles. Nous ne connaissions alors ni la durée de cette pandémie (quelques semaines, quelques mois ou plus longtemps encore), ni le sort de nos plus de 10
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quent, à l’idée de mes prochaines et, à nouveau, plus nombreuses visites.
22 000 collaborateurs dans le monde entier. Il nous a fallu concevoir de nouveaux outils afin de communiquer régulièrement avec les cadres du groupe Agco (plus de 850) et maintenir le contact avec les exploitants agricoles. Rétrospectivement, je me dis que la mise en place de ces outils numériques a été remarquable, et rapide!
Êtes-vous satisfait de la situation actuelle d’Agco? Non, on n’est jamais vraiment content, parce que l’on pense toujours que l’on peut faire mieux…
Au fait, avez-vous déjà pu vous rendre sur tous les sites Agco? Non, pas encore. Vous n’êtes pas sans savoir qu’Agco a un vaste réseau d’usines et de succursales dans le monde entier. J’en ai déjà en visité quelques-unes, et je vais en voir d’autres. J’ajoute que je recherche volontiers le contact avec nos collaborateurs qui sont pour moi des indicateurs essentiels de la santé de l’entreprise et de ce qu’on en pense. Je me réjouis, par consé-
Dans quels domaines reste-t-il, selon vous, un potentiel d’optimisation? Je préfèrerais répondre à cette question de manière plus générale, en ces termes: nous pouvons encore perfectionner notre service envers nos clients, améliorer l’environnement de travail de nos collaborateurs, et, en définitive, satisfaire encore mieux nos investisseurs. En outre, j’ai aussi pour mission de placer la barre toujours plus haut et de fixer de nouveaux
Interview | Marché
objectifs – ce qui fait d’ailleurs partie de notre stratégie. J’ajoute que l’autosatisfaction n’est pas ma tasse de thé… Quel est votre lien au monde et au machinisme agricoles? Ma passion pour ce domaine remonte à ma plus tendre enfance: j’ai grandi dans une ferme d’élevage de vaches laitières dans l’État du Wisconsin (USA) et j’ai ensuite étudié la construction des machines. Cela fait donc un certain temps que je suis dans la branche. Le tandem «technique et agriculture», associé aux innovations, a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Vous avez, durant vos précédentes fonctions chez un autre constructeur américain, développé de solides compétences dans la branche du machinisme agricole avant votre arrivée dans le groupe Agco. Selon vous, en quoi Agco se démarque-t-il de ses concurrents? Pour moi, la spécificité d’Agco réside dans la diversité: Agco est né de l’acquisition de nombreuses entreprises qui avaient toutes leur propre identité et que la plupart d’entre elles ont pu conserver. Alors que d’autres groupes sont, de ce point de vue, beaucoup plus homogènes. Or, c’est précisément cette hétérogénéité, cette culture propre à Agco, qui m’attire et lui confère sa spécificité. De plus, Agco est, selon moi, l’entreprise de machines agricoles la plus axée sur les besoins de l’agriculteur. Mais votre prédécesseur, Martin Richenhagen, a posé des limites à cette hétérogénéité. Cependant, il n’a pas appliqué au «magasin généraliste d’antan» une vraie stratégie multimar ques. Selon vous, un changement de ligne directrice s’impose-t-il? En résumé, je vois les choses ainsi. Nous allons garder nos anciens points forts et procéder, au fil du temps, à des ajustements si nécessaire. La stratégie multimarques d’Agco sera poursuivie dans tous les cas. Elle constitue, à mon sens, un réel avantage concurrentiel car les agriculteurs ne se ressemblent pas tous. Les uns ont des exigences élevées de haute technologie et de qualité, tandis que d’autres préfèrent des équipements moins sophistiqués, mais néanmoins fiables. Certains exploitants, quant à eux, sont demandeurs de solutions plus personnalisées. Ceci dit, nous devrons donner mondialement une image plus homogène de nos différentes marques et offrir partout la même qualité
de maintenance et de service à notre clientèle. Lors de la conférence de presse de Fendt à la mi-juillet, vous avez indiqué que vous écririez le troisième chapitre de l’histoire d’Agco en tant que PDG. Quel en sera le contenu? Je relèverais ici trois points. Je considère qu’Agco doit rester l’entreprise de la branche la mieux ciblée sur l’agriculteur et continuer de progresser en ce sens. Nous devons donc nous concentrer constamment sur le paysan, sur son exploitation et sa rentabilité, et ne pas nous contenter de lui parler de puissance moteur ou de force de levage. Deuxièmement, il faut continuer de développer l’agriculture intelligente. Je pense notamment aux nouvelles machines dotées de capteurs leur permettant de mieux percevoir l’environnement et capables de ou s’auto-régler, voire de fonctionner de manière totalement autonome. Le troisième aspect concerne nos interactions futures avec le monde agricole et les partenaires de distribution. Portons maintenant notre regard sur le secteur des tracteurs et plus particulièrement sur les marques «Massey Ferguson», «Fendt» et «Valtra». Dans quelle mesure la différenciation entre ces marques devra-t-elle perdurer? Je pense qu’en expliquant notre stratégie, j’ai déjà répondu en grande partie à cette question. Nous menons depuis quelques années une stratégie de type «plateforme» dans les lieux où elle est pertinente pour notre clientèle et nos marques ainsi
que sur le plan économique. Elle nous permet dans ce dernier cas de réaliser des économies d’échelle lorsque les quantités à produire sont importantes. Mais nous devons aussi satisfaire les clients qui ont des exigences bien particulières, c’est-àdire conférer la spécificité requise à pratiquement chaque machine ou type de matériel. Comment se fait-il que vos marques de machines de récolte se différencient particulièrement peu les unes des autres? Quelle en est la raison? Oui, c’est vrai. Il s’agit d’un marché bien plus restreint que celui des tracteurs. Seul le petit nombre d’unités complique la mise en place d’une différenciation réelle entre nos marques. Prenons l’exemple de notre moissonneuse-batteuse «Ideal», certainement le développement le plus ambitieux de toute l’histoire de l’entreprise Agco. Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il ne serait pas possible de concevoir et fabriquer différentes versions de cette machine. Pour cette raison, l’«Ideal», bien que vendue sous les marques Massey Ferguson et Fendt, porte une livrée de couleur identique. Elle est aussi la meilleure moissonneuse-batteuse du marché. La stratégie «Route 66» a récemment été définie pour Fendt, dans le but de faire de 80 % des partenaires distributeurs des concessionnaires Fendt exclusifs. Où en est-elle? Pour Agco ce n’est pas vraiment une stratégie, mais plutôt un projet spécifique à
Selon Eric Hansotia, des aspects de développement durable joueront à l’avenir un rôle encore plus important dans le développement des machines agricoles. Photo: Roman Engeler
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Marché | Interview
cées sur le marché européen, ne serait- ce qu’en petite quantité? Je pourrais l’envisager pour le semoir qu’il faudrait toutefois adapter aux législations en vigueur. Quant à l’automoteur «Rogator 900», il est moins indiqué pour l’Europe de l’Ouest. Nous le fabriquons sur différentes plates-formes qui correspondent aux marchés auxquels il est destiné. Pour l’Europe, nous aurons le «Rogator 600» qui sera produit en série à Hohenmölsen (Allemagne).
«Les fermes expérimentales comme la ‹Swiss Future Farm› de Tänikon sont pour Agco des plate-formes centrales lui permettant de présenter à des agriculteurs, sur le terrain, les technologies de pointe et leur ‹impact agronomique›», souligne Eric Hansotia lors de l’interview qu’il a accordée à Technique Agricole. Photo: Roman Engeler
Fendt. Nous visons notamment avec notre campagne actuelle, sous le slogan «l’agriculteur d’abord», à ce que les partenaires distributeurs deviennent des concessionnaires Fendt exclusifs. Notre objectif est de procurer aux agriculteurs le meilleur degré de satisfaction possible. Cela donne à Fendt une chance de renforcer sa croissance globale et de passer du rôle de constructeur de tracteurs à celui de généraliste, et ce en bénéficiant d’un réseau mondial de distribution. Avez-vous déjà atteint ces 80 %? Oui, tout va bien, nous avons d’ores et déjà dépassé cet objectif. Des réflexions similaires sont-elles menées pour les autres marques? Non. Notre stratégie ciblée sur les agriculteurs fixe nos priorités globales. Elles consistent à procurer à nos clients d’incomparables moments de satisfaction, à leur proposer des solutions intelligentes et à leur offrir la possibilité d’interagir avec nos différentes marques quand et où ils le veulent. Chacune de nos équipes de marques globales décide de la manière optimale de mettre en œuvre cette stratégie, afin d’offrir le maximum d’avantages aux agriculteurs. Fendt a développé le semoir «Momentum» et le pulvérisateur automoteur «Rogator 900», des machines bien spécifiques conçues surtout pour les grands domaines d’outre-Atlantique. Ces machines seront-elles aussi lan12
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En agriculture aussi, la numérisation est une mégatendance! Agco exploite, avec des partenaires, des dénommées «fermes du futur», dont celle de Suisse (la «Swiss Future Farm»), qui servent notamment à tester cette technologie d’avenir. Qu’en espérez-vous? Ces fermes sont pour nous d’une importance capitale. J’ai décrit les objectifs que j’aimerais atteindre avec Agco. Un moyen de les remplir est d’inviter les agriculteurs à des démonstrations de ces technologies sur le terrain. De telles exploitations nous permettent, durant toute la période de végétation, de comparer des procédés éprouvés avec les technologies les plus récentes, et d’évaluer la rentabilité de ces dernières. Nous employons aussi sur ces fermes des agronomes qui collaborent main dans la main avec les constructeurs de machines. Outre la «Swiss Future Farm», nous travaillons avec des établissements en Afrique, en Zambie, et aux USA, dans l’Illinois. Avez-vous d’autres activités dans ce domaine? Oui, à côté de ces fermes, nous sommes présents sur des champs de clients, à l’occasion des événements dits «Crop Tours». Nous y faisons à peu près la même chose: évaluer les apports agronomiques et économiques des technologies nouvelles. Ces essais sur le terrain sont cependant limités dans le temps. Mais nous planifions d’en faire davantage à l’avenir. L’«Agco International GmbH», une importante entreprise Agco, a son siège en Suisse, initialement sans doute pour des raisons de fiscalité plus avantageuses. Si ce site est conservé, l’entreprise sera-t-elle prochainement soumise à un taux d’imposition harmonisé sur le plan international? Agco International, à Neuhausen (SH), reste pour nous une grosse affaire. Il se peut en effet que le site de Neuhausen ait
été choisi dans un premier temps pour des raisons surtout fiscales. Mais il faut bien voir aussi que pour une entreprise qui a plusieurs marques, une implantation en Suisse, au cœur de l’Europe, est géographiquement l’option idéale pour le suivi des différents marchés. Venons-en à présent, et en guise de conclusion, au vaste sujet de la durabilité. L’agriculture tout particulièrement fait dans ce domaine régulièrement l’objet de critiques de la part de la population. Comment Agco y réagit-il? Le développement durable est un sujet important, qui le sera de plus en plus – pour le monde agricole et la société dans son ensemble. Mais nous avons constaté que la considération négative de l’agriculture a, avec la pandémie de coronavirus, cédé le pas à des avis plus favorables parce que les gens se sont rendu compte qu’une chaîne de livraison peut se rompre, que le transport de denrées alimentaires de l’exploitation agricole au supermarché est de prime importance. L’agriculteur se sent soudainement mieux accepté par ses voisins. Comment réagissez-vous, chez Agco, à ce phénomène? Le fait que l’image du monde agricole soit redorée auprès de la population est une bonne chose. Ensemble, nous (ce «nous» englobe la branche du machinisme) devons encore modifier nos modes de gestion afin d’obtenir un développement plus durable tout en produisant les quantités de denrées alimentaires requises. J’évoque à nouveau à ce propos l’agriculture intelligente ou l’agriculture de précision. Agco est actif en ce sens dans différents domaines, notamment sur des exploitations telles la «Swiss Future Farm» ou, avec la banque Rabo comme partenaire financier, en faisant gagner de l’argent à des agriculteurs via une «plate-forme de décarbonisation». Les machines agricoles évolueront- elles encore? Les aspects de durabilité jouent un rôle de plus en plus central dans le développement des matériels agricoles. Cela va, par exemple, des véhicules équipés d’un dispositif de gonflage des pneus permettant de préserver les sols à toutes sortes de capteurs. Il est par ailleurs important que nous offrions un soutien indéfectible aux agriculteurs pour l’utilisation de ces technologies d’avenir.
Management | Aperçu du marché
Transport durable des marchandises Parler de durabilité englobe également les systèmes de transport et le taux d’utilisation des machines. Les marchandises de saison doivent certes être acheminées à bon port de manière efficace et rentable, mais rendent compliquée l’utilisation à pleine capacité des matériels de transport sur l’ensemble de l’année. Ruedi Hunger
Chercher un équipement de transport approprié est parfois difficile et impose souvent des compromis. Photo: Ruedi Hunger
Afin de fournir un transport plus efficace, les équipements doivent offrir un faible poids à vide et une fiabilité maximale. Les transports toujours plus nombreux dans l’agriculture exigent des solutions adaptées et polyvalentes. Outre la benne basculante classique, les constructeurs proposent des remorques à fond poussant et à tapis roulant, des bennes monocoque, ainsi que des porte-caissons. Un système unique ne peut pas transporter de manière égale l’ensemble des marchandises correctement et avec succès. Le choix d’un système approprié est par conséquent compliqué et des compromis sont nécessaires.
Un classique pour chaque situation D’une manière générale, la benne basculante est polyvalente, indépendamment de sa configuration. Elle permet de transporter et de décharger facilement tout type de matériau en vrac. Son inconvénient principal est sa faculté de basculer ellemême! Car le châssis perd de sa stabilité 14
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lors de son soulèvement. C’est la raison pour laquelle la benne ne convient pas pour le transport de broyat ou pour le déchargement dans un silo-tranchée, en raison du risque accru de chute. Néanmoins, dans le «pays des bennes basculantes» qu’est la Suisse, l’exploitation moyenne dispose d’une benne robuste qui doit convenir pour tous les travaux.
La variante la plus stable Les remorques à fond poussant sont sur le marché depuis 1999. Elles sont idéales pour les marchandises en vrac. L’argument principal en leur faveur est leur stabilité durant le déchargement. En effet, leur centre de gravité reste quasiment stable, se déplaçant progressivement vers l’arrière dans le sens longitudinal, mais jamais vers le haut. Le processus de déchargement, cependant, est un acte dont la brutalité est corrélée à la longueur de la remorque. Une remorque à fond poussant peut facilement décharger jusqu’à
cinq fois plus vite qu’un système à plancher mouvant.
La variante la plus soigneuse Fondamentalement, la remorque à tapis roulant a des propriétés similaires à celles d’une remorque à fond poussant: une grande stabilité avec un centre de gravité ne se déplaçant jamais en hauteur. Elle est particulièrement adaptée aux transports de marchandises sensibles. Même si la face avant est tirée en arrière par la cour-
Aperçu du marché à télécharger En complément, une vue d’ensemble du marché des remorques à fond poussant et à tapis roulant, y compris un calcul des coûts, est disponible dans la partie dédiée aux téléchargements de Technique Agricole sur le site www.agrartechnik.ch.
Aperçu du marché | Management
Arguments pour et contre • «lmmuable» Assurément, aucun entrepreneur de travaux agricoles ne peut se passer d’une tri-benne d’occasion, qu’il s’agisse d’une benne à un essieu de 5 tonnes ou d’une 18 tonnes. Pour certains transports, par exemple de béton ou de gravats, une benne d’occasion peut servir encore longtemps. Un entrepreneur doit préparer la logistique de manière professionnelle. Les hauteurs respectives des remorques à fond poussant et à tapis roulant sont invariables. Ainsi, le centre de gravité reste bas et la stabilité est maintenue. La hauteur de transbordement du hayon ou de la trappe à grains ne change pas pendant le déchargement. Avec une puissance hydraulique raisonnable du trac-
teur, le déchargement se fait en une minute environ. De surcroît,, la marchandise ne se loge pas dans les coins et le dispositif pousseur permet de doser le déchargement. Le hayon peut être remplacé par un dispositif d’épandage large pour le fumier, une vis ou un tapis de transbordement. La benne est un engin universel. • «Décharger est plus simple» Familières, les bennes sont en outre bon marché, polyvalentes et robustes. La remorque à fond poussant est équipée de vérins hydrauliques reliés de manière élaborée ou d’un tapis roulant. Elle demande beaucoup d’entretien et augmente le poids. Après le transport de certains produits,
comme l’ensilage, le fumier ou les pommes de terre, un lavage minutieux au nettoyeur haute pression est nécessaire, surtout avant de charger des céréales ou du colza. Cette opération est assez rapide avec une benne que l’on relève légèrement et qui sèche en une heure. L’utilisation de la remorque à fond poussant pour des gravats ou du sable limite sa durée de vie. En outre, la benne ne demande pas une grande réflexion lors du chargement de marchandises de détail ou de palettes. Globalement, les bennes basculantes sont plus universelles. Elles sont certes moins stables, mais elles entraînent des coûts moindres car le déchargement par gravité est, pour ainsi dire, «gratuit».
roie, il n’y a pas de pression supplémentaire sur les parois latérales pendant le processus de déchargement.
En bref
Attention aux dimensions
La tribenne classique est très polyvalente. La hauteur des parois latérales peut être adaptée au type de marchandise.
Les bennes monocoques conviennent surtout au transport de marchandise en vrac. Photos: Ruedi Hunger
Les remorques à fond poussant sont égale- La remorque à tapis roulant est un système ment stables dans les silos-couloirs. de transport soigneux car la marchandise se Photo: Fliegl décharge sans subir aucune pression.
Un concept multibennes est polyvalent. Plusieurs bennes peuvent être utilisées avec un seul porte-caisson.
Les dispositifs de transport de type Dolly sont plutôt rares en agriculture.
Les contenances des matériels de transports se mesurent selon différents critères, et depuis longtemps. Certes, un mètre cube reste un mètre cube, cependant d’autres éléments compris dans cette unité sont décisifs. La norme DIN 11 741 définit les dimensions des remorques et le volume de chargement. Dans cette norme par exemple, les dimensions sont prises jusqu’aux rouleaux doseurs (s’ils sont présents), alors considérés comme la limite arrière maximale. Une autre grandeur est la «masse d’eau» ou le volume maximal de cargaison liquide susceptible d’être rempli jusqu’au bord supérieur de la structure. D’autres spécifications font référence au contenu, y compris le volume du rabat arrière, et avec ou sans rabats de la paroi avant hydraulique. Lors de l’achat, voire avant, il est donc capital d’examiner toutes ces données attentivement.
Conclusion L’espace et le temps sont deux variables étroitement liées pour l’entrepreneur agricole, et rattachées avec les systèmes de transport. La demande est importante du printemps à la fin de l’automne. Le recours à une benne basculante classique, une remorque à fond poussant, à tapis roulant ou à benne monocoque dépend des marchandises et des quantités à déplacer ainsi que de la réalité du terrain. Les remorques à fond poussant et à tapis roulant peuvent remplacer avantageusement la benne, ainsi que la remorque hacheuse à fond racleur. 9
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La gamme «MF 8S» s’enrichit des modèles «MF 8S.285» et «MF 8S.305». Ces tracteurs peuvent tous être équipés de la transmission à variation continue «Dyna-VT». Photos: MF
Plus d’intelligence et de numérique Massey Ferguson dévoile ses dernières gammes de tracteurs, de matériels de fenaison et de chargeurs télescopiques. La marque étoffe ainsi son catalogue, mais rend surtout ses véhicules et équipements plus intelligents et dotés de suppléments numériques. Roman Engeler Ces dernières années, Massey Ferguson est entrée dans une nouvelle ère avec sa gamme «MF 8S». Le constructeur l’a récemment élargie vers le haut avec les modèles «MF 8S.285» et «MF 8S.305» dont les désignations incluent les puissances nominales à 1850 tr/min. Ces tracteurs sont mus par des Agco Power 6-cylindres de 7,4 litres. Tous les tracteurs de cette gamme peuvent désormais être dotés de la transmission à variation continue «Dyna-VT». Le fleuron, le «MF 8S.305», n’est même vendu qu’avec cette transmission, baptisée ici «ML 260», une version qui équipe aussi les Fendt «900 Vario».
«MF 6S» Dès à présent, Massey Ferguson attribue également de nouvelles dénominations à ses tracteurs des classes de puissances inférieures. Déjà commercialisés, les mo16
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dèles de la gamme «MF 5S» sont rejoints par les gammes «MF 6S» et «MF 7S». Ces véhicules arborent aussi un style rétro et offrent davantage de confort et de fonctionnalités que leurs prédécesseurs. La gamme «MF 6S» comprend cinq modèles de 135 à 180 chevaux. Avec le système de gestion du moteur «EPM», ils peuvent fournir jusqu’à 20 chevaux supplémentaires. Leur capot cache un 4-cylindres de 4,9 litres. Ces tracteurs sont disponibles avec transmission à variation continue, ou avec la «Dyna 6 Super Eco», une évolution de la boîte à six rapports automatisée bien connue, à vitesses commutables sous charge. Elle permet de rouler à 40 km/h en toute sobriété au régime de 1450 tr/min. Un accoudoir redessiné est fixé au siège des variantes «Exclusive» et «Efficient». Il regroupe les commandes pour gérer le
moteur, la transmission, l’hydraulique, le relevage, la prise de force, ainsi que la radio et le téléphone. Le moniteur 9 pouces «Datatronic 5» a été repensé pour en améliorer la fonctionnalité et en faciliter l’usage. Cet écran tactile plus lumineux et antireflet s’accompagne de davantage de touches de raccourci, mieux accessibles.
«MF 7S» La gamme «MF 7S» adopte à son tour le style Massey Ferguson «rétro». Avec leur moteur Agco Power 6-cylindres de 6,6 litres, ses quatre modèles constituent une alternative aux «MF 6S» à 4 cylindres. Ils développent entre 155 et 190 chevaux, avec des surpuissances de 20 à 30 chevaux qu’ils doivent à l’EPM. Leurs transmissions et les organes de commande en cabine sont identiques à ceux des «MF 6S».
Nouveautés | Marché
Commandes du chargeur frontal
Presses à balles rondes
Massey Ferguson a mis au point le «MF E-Loader», un ensemble de pilotage pour le chargeur frontal. Il contribue à simplifier son utilisation, voire à automatiser son fonctionnement au profit de l’efficacité, de la précision, de la productivité et de la sécurité des manœuvres de chargement. Le «MF E-Loader» est piloté par l’intermédiaire du terminal «Datatronic 5». Il permet au conducteur de contrôler toutes les fonctions du chargeur, ainsi que le pesage individuel des chargements. Il sert en outre à automatiser la reprise des charges et à configurer et mémoriser des processus de manipulation et de manœuvres. Il devrait en outre intégrer une balance automatique active même lorsque le tracteur est en mouvement, ainsi qu’une fonction de secouage pour faciliter la vidange des pelles et godets. Le «MF E-Loader» est proposé sur les «MF 5S», «MF 6S», «MF 7S» et «MF 8S».
Depuis le rachat du secteur de la récolte de fourrages de Lely, Agco s’efforce de transformer ses marques de tracteurs en «full-liner». Si le groupe américain met tout en œuvre pour conserver l’identité propre à chacune de ses marques de tracteurs, cette différenciation est moins forte dans ce segment de matériels, d’outils et d’équipements. La presse-enrubanneuse à chambre fixe «MF RB F Protect» peut désormais être pourvue d’un dispositif de liage par film parallèle au liage par filet. Le changement devrait prendre moins de deux minutes. Cette presse est également équipée d’un vire-botte ainsi que d’options telles qu’un éclairage à LED ou un cric rouleur pour faciliter son accouplement au tracteur. Son unité de coupe a été repensée; le portelames peut accueillir individuellement des couteaux, ce qui permet au conducteur d’en enclencher 13, 17 ou 25 supplémentaires.
Le système «Comfort Load» et le long bras de chargement facilitent le chargement et l’installation des rouleaux de filet ou de film de liage dans la machine.
La faucheuse frontale la plus récente, la «MF DM 316 FP», d’une largeur de travail de 3,1 mètres, peut être livrée avec un conditionneur à dents ou à rouleaux.
Le «MF E-Loader» affiche à l’écran la position du chargeur, le poids des charges et les paramètres d’automatisation de la pelle ou de la fourche. Il sert aussi à programmer des séquences automatiques pour certains cycles de chargement.
Développement du secteur de récolte fourragère On peut penser ce que l’on veut des stratégies visant à proposer des gammes complètes. Le fait est qu’elles existent et qu’elles semblent vouloir être imposées par les constructeurs. Par exemple, Massey Ferguson renforce son secteur de machines de récolte de fourrages. Il lance sur le marché la «MF DM TL», une faucheuse papillon inédite, dont les modèles affichent des largeurs de travail de 8,6 et 9,6 mètres. Le constructeur a par ailleurs dévoilé la «MF DM 316», une faucheuse frontale de 3,1 mètres de largeur de coupe munie d’un lamier à 6 disques comportant deux couteaux chacun. Cette machine peut être associée à un conditionneur à doigts ou à rouleaux. Un système d’adaptation tridimensionnelle améliore le suivi du relief. Le lamier peut osciller de +/– 7,5 degrés pour épouser le terrain. Un dispositif de centrage à ressort limite les oscillations latérales de la machine en position de transport. Le client a le choix parmi d’autres options visant à améliorer les performances de la machine, comme une commande électrohydraulique de la position du lamier, des ailettes pour les disques, un suivi d’andains, des bâches relevables hydrauliquement et des patins supplémentaires. L’assortiment des andaineurs est élargi parallèlement à celui des outils déjà présentés par Fendt. Il comporte les modèles à quatre rotors «MF RK 1254 TRC» et «MF RK 1404 TRC» avec essieux relevables par vérin. Ces essieux ne laissent les rotors monter ou s’abaisser que lorsque leurs roues sont en position correcte. Le constructeur a aussi à cœur de répondre à la demande des régions de montagne et propose des machines plus compactes adaptées aux terrains accidentés et aux déclivités. 9
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Marché | Nouveautés
Vive et agile dans l’herbe L’adepte du fait maison et spécialiste des machines agricoles Hans Wepfer a développé une nouvelle barre de coupe. Le couteau est formé d’une seule pièce et devrait combiner les avantages d’une faucheuse rotative avec ceux d’une barre de coupe. Roman Engeler «Ça ne va pas – On n’en trouve pas»: Hans Wepfer entend ces phrases depuis sa tendre enfance. Ce concessionnaire de machines agricoles, bricoleur et détenteur de brevets, s’occupe depuis longtemps des faucheuses. Voici une trentaine d’an nées, il a ainsi lancé la faucheuse à double couteaux «Chamäleon». La barre de coupe et l’entraînement provenaient jusqu’à présent du fournisseur ESM.
Jeu d’équilibriste Avec ses efforts consécutifs d’amélioration permanente, Hans Wepfer a voulu combi ner, avec sa propre barre de coupe, les avantages d’une faucheuse rotative avec ceux d’une barre de coupe, et par la même occasion supprimer les inconvénients de la coupe, tels que les efforts requis pour l’ai guisage des couteaux ou les dégâts occa sionnés par les pierres. Les avantages des barres de coupe, tels que leur faible besoin en puissance, leur légèreté, leur capacité à épargner les insectes et autres organismes
vivants, de même que ce qui peut présen ter un intérêt financier substantiel sur le plan écologique, devaient être conservés. Wepfer s’est par conséquent engagé dans un numéro d’équilibriste.
«Swissblade» Cette barre de coupe «Swissblade» (égale ment dénommée «Cobra»), vive et agile dans l’herbe, est désormais développée. Le dos et l’arête tranchante des couteaux sont formés d’une seule pièce et fabriqués intégralement en acier trempé de 3 mm d’épaisseur. L’ensemble peut être courbé et reprend ensuite sa forme originelle. Se lon Hans Wepfer, la lame ne peut pas se briser. La souplesse des couteaux permet l’écoulement correct de l’herbe et limite largement l’accumulation de terre. De plus, les couteaux peuvent être aiguisés en un seul passage. Le dos du couteau, géné ralement gênant, n’est plus présent. La forme concave des couteaux génère un angle de coupe de plus en plus petit au
niveau de l’extrémité de la lame. Ainsi, le fourrage ne peut pratiquement plus glisser vers l’avant. Il en ressort une coupe parfaite. Une série de biellettes escamotables et reliées au lamier par le dessus guident la lame supérieure, conférant au système une bonne stabilité. Ces biellettes, dis posées à intervalles de trois couteaux, exercent chacune une pression de 3 kg seulement. Grâce à une cinématique pré cise, les biellettes ne peuvent s’échapper par le haut lors de l’utilisation, y compris lorsque la pression exercée entre les cou teaux supérieur et inférieur s’élève à plu sieurs kilogrammes. La barre de coupe fonctionne aussi beaucoup plus facile ment.
«Chamäleon» optimisé Dans le même temps, Hans Wepfer a entrepris d’améliorer sa faucheuse «Chamäleon», qui peut être animée par l’hydraulique grâce à un vérin à double ef fet ou par prise de force.
Le couteau «Swissblade», formé d’une seule pièce, peut être courbé sur toute sa longueur, aiguisé en un seul passage et dispose encore d’autres avantages. Photos: Roman Engeler
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Nouveautés | Marché
Chaque biellette supérieure guide trois couteaux, conférant au système une bonne stabilité.
Ainsi, l’entraînement par le côté a été rehaussé, afin que l’herbe soit moins pressée vers le bas. Le vilebrequin est composé d’une seule pièce et dispose désormais de doubles roulements. Un embrayage élastique relie le moteur hydraulique à la barre de coupe. Sur le côté, une roue palpeuse mobile sépare le fourrage de manière opti-
Hans Wepfer devant une faucheuse de type «Chamäleon» en version frontale.
male. Un capteur de vitesse optionnel peut être commandé en option pour surveiller la vitesse des couteaux. Cette faucheuse est également disponible avec conditionneur et avec lamier à position réglable, pour que la distance entre la faucheuse et le conditionneur puisse être ajustée à la demande.
Hans Wepfer propose sa nouvelle barre de coupe pour les faucheuses frontale ou arrière. Elle est également disponible comme tête de fauchage attelée à une épareuse. Les premiers utilisateurs sont satisfaits de la coupe nette générée et le besoin d’entretien nettement moindre que requiert cette barre de coupe.
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«Remorques à muesli» ou mélangeuses pros? Ces 25 dernières années se caractérisent par un intérêt marqué pour les mélangeuses. La palette proposée par plus de 40 constructeurs, avec plus de 500 modèles sur le marché, est donc très vaste. Les exploitations agricoles se trouvent confrontées à un choix parfois difficile.
Photo: Ruedi Hunger
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TECHNIQUES D'ALIMENTATION
Après la traite, l’affouragement constitue l’opération la plus chronophage dans un élevage laitier. Cela peut se révéler rédhibitoire avec l’augmentation constante de la taille des exploitations, car la maind’œuvre nécessaire fait souvent défaut. La charge et les heures de travail augmentent d’autant. Selon une estimation grossière, on déplace annuellement une moyenne de 15 tonnes de fourrages par vache laitière. Cette valeur varie en fonction de facteurs liés aux animaux, tels que le poids, le rendement laitier et l’état de la lactation. Par ailleurs, la qualité du fourrage, sa structure et la proportion d’aliments concentrés influent sur la ration fourragère quotidienne. Le volume ingéré par le bétail dépend aussi de technique d’affouragement. En tous les cas, des attentes existent à cet égard.
Qu’est-ce qu’une ration complète mélangée? La distribution de fourrages tels que le foin, le regain et l’ensilage d’herbe ou de maïs avec la remorque mélangeuse n’est pas indiquée. Elle peut se faire plus simplement, par exemple avec des répartiteurs ou des chariots. Comme sa désignation l’indique, la remorque mélangeuse est conçue pour effectuer un mélange homogène et des composants des fourrages. À l’origine, elle portait le nom un peu dénigrant de «remorque à muesli». Le terme «ration complète mélangée» définit aujourd’hui le résultat final du processus de mélange des composants alimentaires nécessaires (fourrage de base, concentrés et compléments). Il s’agit d’un aliment complet qui ne peut pas être trié par les vaches et qui permet un affouragement par phase pour différents groupes de performance (généralement 2 à 3). La classification se fait en fonction du rendement laitier, de la valorisation de la notation de l’état corporel, soit une évaluation de la condition selon les caractéristiques visibles de l’extérieur et/ou du stade de lactation.
ficacité la quantité de fourrage programmée. La précision du mélange constitue l’une des principales exigences. Il convient de limiter au minimum les changements structurels (fibre brute structurelle dépassant 8 mm). La répartition doit être régulière à la table d’affouragement. Enfin, une mélangeuse doit être rentable économiquement, sur les plans du capital nécessaire à l’achat, ainsi que de son taux d’utilisation et de la consommation de carburant (tracteur ou automotrice).
Quelle taille doit avoir ma mélangeuse? La taille idéale d’une mélangeuse pour une utilisation optimale doit correspondre à l’effectif de bétail, à la proportion de foin dans la ration et au type de bâtiment. Un volume de 0,2 m³/vache est recommandé par Agroscope/ART (Kaufmann, 2010) pour une faible proportion de foin. Il faut 0,25 m³ par vache si cette proportion passe à 30 %. D’autres sources (Volk, Soest) préconisent empiriquement 4 à 7 vaches/m³ de la trémie. Il faut garder à l’esprit que le volume brut n’est pas un chiffre fiable, car seuls 70 à 95 % du volume total, selon le type de la mélangeuse, sont utilisables. Si elle est chargée à 100 % ou déborde, des pertes se produiront pendant le brassage. «L’exploitation peut s’agrandir ou l’effectif de bétail est susceptible d’augmenter
dans les dix prochaines années. Il faut adapter en conséquence les dimensions de la machine afin d’avoir de la réserve.» Ce raisonnement n’est pas tout à fait correct, car un bon mélange de la ration nécessite que le volume de la mélangeuse soit utilisé aux ² ⁄ ³ ou aux ¾. La puissance requise dépend de la taille de la mélangeuse et des composants du mélange (telles les balles rondes). Pour les mélangeuses horizontales d’une contenance jusqu’à 8 m³, 6 à 8 kW/m³ sont nécessaires. Au-dessus, elle chute à 4 à 6 kW/m³. La puissance requise pour les mélangeuses verticales est un peu plus faible: 5 à 6,5 kW/m³, ou 4 à 5 kW/m³.
Types de mélangeuses Les mélangeuses sont disponibles sur le marché en différentes variantes dont les plus fréquentes sont présentées ci-dessous. • Mélangeuses à vis verticales Les mélangeuses à vis verticales se caractérisent par un brassage ménageant le fourrage et dont l’effet obtenu est bon. Elles se révèlent idéales pour défaire les grosses balles. Un nombre variable de couteaux peut être utilisé. Dans les versions standard, le fourrage mélangé peut généralement être versé à gauche et à droite. Ces mélangeuses se distinguent aussi par leur conception compacte.
Exigences de base Une mélangeuse doit d’abord être facile à utiliser. Les écrans de la balance et de l’ordinateur de bord doivent être accessibles et bien lisibles, en pleine lumière également. Le volume de la trémie doit cor respondre au nombre d’animaux ou de vaches, ainsi qu’aux «voies de circulation». L’objectif consiste à mélanger uniformément, mais sans faire de bouillie. Avec un dispositif de remplissage intégré, il faut pouvoir fraiser avec précision et ef-
Il y a de la place pour de nombreux fourrages dans une mélangeuse. Cependant, plus il y a de composants, plus le mélange doit être soigné. Photo: Ruedi Hunger
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Leur hauteur est un inconvénient, surtout dans les anciens bâtiments. Ces mélangeuses sont disponibles sur le marché avec ou sans dispositif de remplissage. Les composants des fourrages longs sont parfois insuffisamment broyés, ce qui peut entraîner des difficultés lors de la distribution. Ces machines ont connu un essor important ces dernières années. • Mélangeuses à une ou deux vis (horizontale) Les mélangeuses à une ou deux vis sont de conception et d’utilisation simples. La puissance nécessaire est plus faible qu’avec trois ou quatre vis de mélange. Le temps de brassage est relativement court avec des fourrage humides. Ce type de remorques peut aisément être rempli par un dispositif externe. Ces mélangeuses sont relativement peu onéreuses à l’achat. L’inconvénient: le volume de la trémie ne peut pas être utilisé complètement (débordement). L’ajout de grosses balles est possible. Ce système de brassage convient parfaitement aux fourrages de base, mais moins aux aliments concentrés. Un remplissage régulier est nécessaire. La puissance requise s’avère relativement élevée pour les fourrages secs et longs. Un risque de compactage existe avec l’ensilage humide.
D’une manière générale, plus la fréquence de remplissage est élevée, plus l’automotrice gagne en intérêt. • Mélangeuses à trois vis avec arbre de brassage ouvert Ce matériel est bien adapté pour toutes les structures de fourrages et donne un bon effet de brassage. L’utilisation de couteaux permet également de mélanger des composants de fourrages à structure longue. L’auto-remplissage est possible. Il n’y a presque pas de formation de bouillie. Ce système coûte moins cher qu’une mélangeuse à quatre vis. Par rapport à une mélangeuse à quatre vis, le brassage dure plus longtemps et la capacité de remplissage à l’aide de la désileuse (auto-remplissage) est plus faible. Le traitement de grandes balles n’est possible que dans certaines limites. 22
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En cas de travail fréquent avec des grandes balles, on peut utiliser un modèle avec un arbre de brassage fermé. Cependant, le temps de mélange est plus long qu’avec l’arbre de brassage ouvert. • Mélangeuses à quatre vis Les mélangeuses à quatre vis ont une bonne précision de mélange en un temps relativement court. Elles conviennent au remplissage tant interne qu’externe. Les grosses balles sont bien travaillées. Équipées de couteaux, ces mélangeuses obtiennent un bon effet de broyage. Elles ont pour inconvénient le risque de formation de bouillie avec un fourrage humide peu structuré. D’une plus grande technicité, elles sont plus gourmandes en énergie et ont un prix plus élevé que leurs congénères. • Mélangeuses à rouleau ou à pales Les mélangeuses à rouleau et à pales sont connues pour leur travail en douceur. Aucune modification structurelle ne se produit pendant le brassage. Les machines sont simples mais robustes. La puissance nécessaire est assez faible, car le mélange se déplace en partie par gravité. On peut déplorer l’absence de hachage des fourrages. Lorsque la mélangeuse est équipée de couteaux, la puissance requise s’avère relativement élevée. L’ensilage court est une condition préalable à un mélange réussi. Le traitement de grandes balles est proscrit. Le temps de brassage est un peu plus long qu’avec les autres systèmes. • Dispositif de chargement externe Les dispositifs de chargement externes nécessitent peu de puissance et peuvent
Mélangeuse automotrice ou tractée? Le choix entre une mélangeuse à fourrage automotrice et une mélangeuse tractée ne peut pas se décider uniquement sur la base du nombre de vaches. Les conditions de travail sont au moins aussi importantes, comme la longueur des trajets, le nombre de lieux de stockage et de (petits) mélanges, la variété et la proportion des composants de la ration. Enfin, des arguments tels que le confort de travail ou le niveau d’équipement de l’exploitation en véhicules jouent également un rôle déterminant. Par conséquent, la décision doit toujours être prise au cas par cas, après une analyse approfondie.
être entraînés par des tracteurs de 30 à 50 kW. Ils se caractérisent par un design simple. Les besoins d’entretien sont faibles. En l’associant avec un tracteur muni d’un chargeur frontal, on bénéficie d’un système de chargement peu coûteux. L’inconvénient majeur est la mobilisation d’un second tracteur, d’un chargeur de ferme, d’un chargeur télescopique... sauf dans le cas d’un entraînement électrique. Afin d’obtenir de bonnes performances, les points de prélèvement doivent être centralisés. Un second opérateur est nécessaire. Selon le dispositif de prélèvement, le front d’attaque du silo n’est pas lisse. • Auto-remplissage Les mélangeuses tractées avec auto-remplissage sont équipées à l’arrière d’un dispositif d’arrachage ou de coupe, d’un cadre de coupe ou d’un tambour de frai-
Avantages et inconvénients d’une ration complète mélangée Avantages
Inconvénients
• possibilité de mélanger les concentrés à la ration complète mélangée. En conséquence: • fluctuations plus faibles du pH dans la panse et activité bactérienne plus régulière, donc meilleure digestion • augmentation (éventuelle) de 1 à 2 kg de la consommation d’aliments et des concentrés • consommation sélective d’aliments évitée • réduction possible de la teneur en fibres brutes • mélange de composants fourragers de valeur • pas (ou moins) d’éviction des animaux les plus faibles à la crèche • amélioration de la qualité du travail
• coûts de mécanisation élevés (mélangeuse) • augmentation du coût de stockage des différents composants • durée de mélange des aliments à ne pas sous-estimer • alimentation adaptée au stade de la lactation plus difficile (risque d’engraissement) • exigences accrues en matière de gestion des troupeaux • formation plus compliquée de groupes pouvant déranger le troupeau
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sage (qui se décline en plusieurs va riantes). La faible visibilité du chauffeur sur le sys tème de prélèvement en comparaison des machines automotrices est regrettable. Les manœuvres sont d’autant plus diffi ciles. En tenant compte du remplissage et du prélèvement, le coût est plus élevé.
Tractée ou automotrice? Avec les mélangeuses tractées sans dis positif de remplissage propre, un véhicule supplémentaire (tracteur et chargeur fron tal, chargeur de ferme, chargeur télesco pique, etc.) est nécessaire en plus du trac teur. Avec la distribution quotidienne de rations complètes mélangées, cela revient alors, le plus souvent, à atteler un tracteur à la mélangeuse pratiquement toute l’année. Atteler et découpler la machine prend 10 à 15 minutes. Or il existe au jourd’hui des mélangeuses à entraîne ment électrique qui rendent le tracteur superflu. Avec l’auto-remplissage, aucun véhicule supplémentaire n’est nécessaire, mais le tracteur «bloqué» subsiste dans la majorité des cas. La mélangeuse automotrice est une ma chine à usage exclusif destinée aux trou peaux à partir d’une centaine de vaches. L’utilisation est rentable à partir de 500 heures de travail ou 1400 mélanges de fourrages (voir le rapport Coûts-ma chines d’Agroscope). Contrairement à la mélangeuse tractée, l’automotrice ne né cessite pas de véhicule supplémentaire. Le prélèvement et le remplissage ont lieu à l’aide d’une fraise, d’un rouleau ou d’un système de coupe. Comme le remplissage intervient sur le lieu de stockage du four rage, les surfaces des silos et de la ferme restent propres. La mélangeuse automo trice présente également des avantages lorsque la distance à parcourir entre les différents lieux de stockage est impor tante et implique le déplacement d’un équipement de remplissage externe trac té. Il en va de même lorsqu’elle s’utilise dans plusieurs étables ou différentes ex ploitations. Le système de prélèvement doit laisser une surface de coupe lisse, ce qui évite les post-fermentations, qu’il s’agisse d’une automotrice ou d’une ma chine tractée. Avec la première, le conduc teur jouit d’une excellente vue sur le dis positif de prélèvement.
Puissance, travail et carburant Estimer les besoins en puissance et en temps de travail se révèle ardu, parce qu’ils dépendent fortement des conditions de
Les mélangeuses à vis verticales sont généralement approvisionnées par un équipement externe. Photo: Ruedi Hunger
réalisation des opérations. L’automotrice permet de gagner de 0 à 50 % de temps. Ses avantages sont d’autant plus évidents que l’éloignement entre les différents sites de travail augmente. Les distances effec tives sont deux à quatre fois plus longues pour une mélangeuse tractée avec rem plissage externe que pour une machine automotrice. Il est également plus facile de réaliser des mélanges pour de petits groupes avec une automotrice.
«Une mélangeuse vaut la peine dès qu’il y a quelquechose à mélanger!»
(Citation: Ludwig Volk, Soest)
La consommation de carburant des mé langeuses automotrices et des tracteurs à moteur diesel varie de plus ou moins 10 %. Elle est plus élevée pour l’automo trice si le temps de travail nécessaire est à peu près le même pour les deux mé thodes. Plus le temps de travail de l’auto motrice diminue par rapport à la mélan geuse tractée, plus la différence de consommation est faible. Bien entendu, la motorisation du tracteur ou de l’automotrice joue un rôle. Pour
cette dernière, la tendance actuelle est également à l’entraînement électrique.
Faciliter le travail et gagner du temps La préparation et la distribution des four rages prennent d’un cinquième à la moi tié du temps consacré aux animaux, selon le bâtiment, le type de bétail et le sys tème de contention. Il est donc com préhensible que la mécanisation de ces tâches se soit imposée dans de nom breuses exploitations ces trois dernières décennies. La durée du travail diminue parallèlement à l’automatisation de l’ensemble de la chaîne de production. Les coûts d’achat élevés de ces matériels ne se justifient en effet que s’il existe des «contreparties» sous forme d’économies de charge et de temps de travail. Mais que fait l’agriculteur avec le temps ainsi «économisé»? Il est tout d’abord soulagé. Il faut savoir que le travail se fait certes plus rapidement, mais aussi qu’il se voit grandement facilité. Ce temps «éco nomisé» s’utilise différemment. Il est no tamment consacré à l’observation et aux soins des animaux, afin de garder des contacts rapprochés avec ces derniers. Sinon, des relations problématiques peuvent survenir entre l’agriculteur et ses bêtes, en particulier dans les troupeaux de vaches allaitantes. 9
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Coûts pour l’utilisation d’une mélangeuse de 7 mètres cubes avec/sans modification du taux d’utilisation annuel Code 10 031 (dans le rapport Coûts-machines 2020)
Prix d’achat Utilisation annuelle Durée de l’amortissement Taux d’utilisation Facteur de réparation et d’entretien (FRE)
Remorque mélangeuse avec balance, 7 m3 Unité
Valeurs d'Agroscope
Valeurs revues
CHF
35 000.−
35 000.−
UT* (charretée)
400
200
Ans
12
12
%
60 %
30 %
Facteur
0,7
0,7 (CHF 613.−/an)
Calcul des coûts
Par an
Par UT*
Par an
Par UT*
Total des coûts fixes
3331
8.33
2925
14.63
Total des coûts variables Indemnité
CHF par heure
3.06
3.06
25.06
38.91
Variation par rapport au tarif indicatif d’Agroscope
+55,3 %
En deux mots: une utilisation plus faible (−200 unités de travail ou UT*) entraîne des coûts supplémentaires de l’ordre de 55 %.
Coûts pour l’utilisation d’une mélangeuse de 14 mètres cubes avec/sans modification du taux d’utilisation annuel Code 10034 (dans le rapport Coûts-machines 2020)
Prix d’achat Utilisation annuelle Durée de l’amortissement Taux d’utilisation Facteur de réparation et d’entretien (FRE)
Remorque mélangeuse avec balance, 14 m3 Unité
Valeurs d'Agroscope
Valeurs revues
CHF
52 000.−
52 000.−
UT* (charretée)
400
300
Ans
12
12
%
48 %
36 %
Facteur
0,65
0,65 (CHF 1014.−/an)
Calcul des coûts
Par an
Par UT*
Par an
Par UT*
Total des coûts fixes
4344
10.86
4344
14.48
Total des coûts variables Indemnité
CHF par heure
Variation par rapport au tarif indicatif d’Agroscope
3.38
3.38
31.33
39.29 +25,4 %
En deux mots: une utilisation plus faible (−100 unités de travail ou UT*) entraîne des coûts supplémentaires de l’ordre de 25 %.
Pour l’ensemble des techniques de distribution, le temps total requis diminue avec l’augmentation de l’effectif de bétail. Une enquête a été effectuée par Agroscope/FAT (Schick, 2003) durant une année sur le temps nécessaire pour le stockage en silos-tours avec une mélangeuse. Avec 40 vaches laitières, la mise en place, la distribution et la repousse (manuelle) exigent un peu plus de 2,5 minutes quotidiennes de main d’œuvre par individu. Les mêmes opérations ne prennent que deux minutes lorsque le troupeau compte une centaine de têtes de bétail. Dans les deux cas, l’utilisation d’une désileuse-mélangeuse dans les silos-couloirs donne des résultats un peu meilleurs. La répartition interne de l’entreposage des fourrages s’avère également déterminante. 24
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Augmentation de la flexibilité De nombreuses exploitations, surtout les petites et moyennes, pratiquent encore l’affouragement à horaire fixe. Matin et soir, un travailleur au moins se charge de cette tâche. La distribution elle-même certes, mais aussi la préparation du fourrage ont souvent lieu à des horaires fixes. L’utilisation d’une mélangeuse offre davantage de souplesse. La préparation quotidienne des rations (mélange) subsiste bien sûr, mais peut être décalée dans le temps. Des «périodes d’affouragement» fixes doivent encore être respectés. Cependant, la ration complète prémélangée est distribuée plus rapidement, éventuellement une fois par jour seulement, voire tous les deux jours, selon l’espèce animale. En résulte une plus grande souplesse pour accomplir d’autres tâches avec moins d’heures bloquées.
Une meilleure souplesse ne signifie pas préparer les mélanges à l’avance à des températures ambiantes élevées, liées à des teneurs en germes élevées, ou laisser trop longtemps le fourrage dans la mélangeuse. Une qualité incertaine de l’ensilage pose toujours problème, mais dans ces conditions, une reprise de la fermentation dans les 24 heures est inéluctable. Au printemps et en été, mieux vaut donc éviter de préparer le fourrage plus de 24 heures à l’avance.
Avantages et inconvénients lors de l’affouragement La panse des ruminants nécessite un approvisionnement continu et une composition alimentaire aussi régulière que possible. Sur le plan de la physiologie de la panse, le robot d’affouragement offre les
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meilleures conditions. Une distribution biquotidienne d’une ration complète mixée avec la mélangeuse donne des valeurs presque équivalentes. Les systèmes d’affouragement automatiques et les mélangeuses offrent une voie royale à la transmission des micro-organismes naturellement présents en faibles quantités, même dans les aliments de bonne qualité. La mélangeuse n’a aucune influence sur la qualité des composants fourragers (déterminée notamment par contamination à la récolte, la météo, les conditions et la durée du stockage…), mais seulement sur leur préparation. L’élimination des résidus de fourrage et le nettoyage des systèmes de brassage et de distribution limitent la prolifération des germes. En prenant les précautions nécessaires et en respectant les mesures d’hygiène, l’utilisation d’une mélangeuse ne diminue pas la qualité bactériologique du lait. Il est essentiel qu’une partie du temps de travail ainsi gagné soit cependant consacrée à l’hygiène.
ces secteurs. Il existe diverses approches qui ne se concrétiseront probablement pas à large échelle. Dans le domaine de la technologie des capteurs en particulier, de nombreux systèmes doivent encore s’imposer dans la pratique avant d’espérer rencontrer le succès. La gestion des données dans l’élevage laitier est encore capable d’évoluer. Chaque constructeur fait encore «sa propre cuisine», c’est-à-dire que la gestion des données est encore trop peu unifiée entre les différents systèmes et entreprises. Cependant, la disponibilité de
données exhaustives est impérative pour le succès de l’intelligence artificielle. La question est naturellement de savoir s’il existe une réelle volonté d’aller aussi loin.
Impliquer la population À l’avenir, l’automatisation croissante, le recours accru à la technologie des capteurs et la gestion électronique des données doivent être expliqués davantage au grand public. Le commun des mortels peine à réellement saisir les enjeux de l’automatisation dans le secteur animal.
L’automatisation est une méga tendance L’affouragement et la collecte de données (surveillance des animaux et contrôle des processus) ont été largement automatisés ces dernières années pour faciliter et assouplir le travail, la traite, le nettoyage des aires de promenade, le paillage. La charge de travail dans les exploitations agricoles est importante. Il n’est dès lors pas surprenant que les agriculteurs aspirent à automatiser les processus de travail dans l’élevage, notamment la production laitière. Parallèlement à cette tendance, le seuil des coûts évolue également en raison de l’évolution incertaine des prix du lait, de la viande et des d’animaux entre autres. On constate ces dernières années une évolution similaire des matériels automatisés d’affouragement et de traite. La numérisation est devenue incontournable dans l’élevage (laitier) et s’étend aujourd’hui déjà bien au-delà de la mélangeuse seule. Cela se manifeste certes dans l’automatisation, mais aussi dans les systèmes de capteurs et de gestion des données.
Les mélangeuses à vis verticales sont également disponibles avec auto-remplissage. Photo: Ruedi Hunger
Trop peu d’unité de doctrine Aujourd’hui, l’automatisation domine les équipements de traite, d’affouragement et de nettoyage, ce qui se reflète dans la vaste palette de produits disponibles dans
Heureusement, les fabricants suisses «se mêlent» aussi au marché des mélangeuses. Photo: Kuratli
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Coûts pour l’utilisation d’une automotrice avec/sans modification du taux d’utilisation annuel (utilisation interentreprises) Code 10042 (dans le rapport Coûts-machines 2020)
Prix d’achat Utilisation annuelle Durée de l’amortissement Taux d’utilisation Facteur de réparation et d’entretien (FRE)
Désileuse-mélangeuse automotrice, 17 m3, 130 kW Unité
Valeurs d'Agroscope
Valeurs revues
CHF
234 000.−
234 000.−
UT (charretée)
1400
700
Ans
12
15
%
84 %
53 %
Facteur
0,4
0,4 (CHF 3276.−/an)
Calcul des coûts
Par an
Par UT*
Par an
Par UT*
Total des coûts fixes
21 312
15.22
15 673
22.39
Total des coûts variables Indemnité
CHF par heure
9.51
9.51
108.81
140.34
Variation par rapport au tarif indicatif d’Agroscope
+29 %
En deux mots: une utilisation plus faible (−700 unités de travail ou UT*) entraîne des coûts supplémentaires de l’ordre de 29 %.
Dès lors, des craintes sont exprimées quant au bien-être des animaux. Il est indispensable d’expliquer ces concepts de pointe aux consommateurs afin qu’ils les comprennent et s’en accommodent. À défaut, des discussions désagréables sont inévitables tôt ou tard. Les dissensions suscitées lors des votations de juin dernier notamment sont une occasion pour l’agriculture de tirer les leçons qui s’imposent. Elle doit agir de manière proactive dans le domaine de l’automatisation et ne pas se contenter de réagir rétros-
pectivement aux critiques de l’extérieur. Le manque d’anticipation demande ultérieurement un effort beaucoup plus important.
Mener des débats Il vaut la peine de présenter en amont les systèmes de traite et d’affouragement automatiques à la population. La gestion par capteurs de la santé animale (des veaux aux vaches laitières) peine à s’imposer, même dans l’agriculture. Des débats propres à restaurer la confiance de la
profession doivent impérativement se tenir avant que ce thème ne soit exposé sur la place publique. Sinon, ces tergiversations font encourir le risque à l’agriculture de devenir à nouveau le jouet d’intérêts divers, en l’occurrence des milieux de la protection des animaux.
Il est indispensable d’expliquer ces concepts de pointe aux consommateurs afin qu’ils les comprennent et s’en accommodent. Conclusion
Les mélangeuses automotrices conviennent aux grandes exploitations ou à une utilisation en commun. Photo: Kuhn
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«Il faudra bien que ça aille, d’une manière ou d’une autre», entend-on souvent de la part des exploitants (mais moins des exploitantes!) à propos de la taille croissante des exploitations et de la réduction du nombre d’employés. «D’une manière ou d’une autre» fait souvent référence à des équipements plus nombreux et à leur coût. La mélangeuse s’est imposée dans bien des exploitations ces dernières décennies. Le travail manuel lourd est en grande partie supprimé. Mais le temps économisé est-il aussi important qu’imaginé? Assurément, la préparation et distribution du fourrage peuvent être réalisées selon un horaire plus souple. Du point de vue de la physiologie nutritionnelle, la mélangeuse offre quelques avantages qu’il convient d’exploiter.
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L’évolution des structures conduit à l’augmentation des cheptels qui engendre une charge de travail accrue favorisant la tendance à l’automatisation. Cet effet, bien que compréhensible, engendre des coûts importants qui doivent pouvoir s’amortir d’une manière ou d’une autre.
Déchargement avec les systèmes d’affouragement automatiques? Les systèmes d’affouragement automatiques doivent apporter l’allègement souhaité. Mais à quoi sert un tel système? Il effectue automatiquement le mélange à partir de fourrages de base et de concentrés. Se greffe ensuite la distribution de la préparation aux animaux (groupes) en fonction de leurs performances. Dans la plupart des systèmes, le fourrage de base est prélevé dans des réservoirs de stockage pour être introduit dans le robot d’affouragement. Ce dernier mélange la ration et la distribue le long de la table d’affouragement. Selon les constructeurs, le mélange des fourrages est réalisé par des vis verticales ou horizontales, des malaxeurs ou des pales. La distribution s’effectue via des guillotines, des tiroirs de dosage ou des tapis roulants et des vis de décharge. Les capacités, diverses, s’échelonnent de 1,45 à 8 mètres cubes. La plupart des robots d’affouragement affichent des volumes de 3 ou 3,5 mètres cubes.
Rails et capteurs
L’allègement de la charge de travail par les systèmes d’alimentation automatiques réside dans le remplissage, le mélange et la distribution des fourrages. Photos: Ruedi Hunger
Charge en travail contre automatisation Après les systèmes de traite automatiques, ce sont maintenant les systèmes d’affouragement qui intéressent de plus en plus les exploitations laitières. Une acquisition doit être bien réfléchie vu qu’il s’agit d’investissements qui dépassent les cent mille francs. Ruedi Hunger 28
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Les systèmes d’affouragement automatiques se déplacent suspendus à des rails ou le long d’un rail de guidage. Des automoteurs sont dirigés par des câbles déposés au sol (signal de guidage). D’autres sont équipés de guidage par capteurs de distance et à ultrasons. Enfin, certains modèles équipés de système de navigation suivent au moyen de lasers des capteurs introduits dans le sol. En fonction des constructeurs, on rencontre des spécificités comme des systèmes de sécurité actifs ou des commandes manuelles via le smartphone ou l’ordinateur portable. Certains logiciels permettent une programmation illimitée et/ou au moyen du smartphone, de la tablette, ou de l’ordinateur. Une machine dispose même d’une traction intégrale lui permettant de franchir des pentes de 10%. Ces systèmes intègrent, de série ou en option, la fonction de repoussement du fourrage au moyen d’une lame, d’une pale, d’une roue, d’une lame simple ou orientable ou d’un bouclier.
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Différents standards de développement Les systèmes d’affouragement sont disponibles en plusieurs niveaux d’automatisation (voir tableau ci-contre). • Les systèmes stationnaires sont fixés à un endroit. Cela signifie que le bol mélangeur ne se déplace pas pour la distribution. Ces systèmes sont équipés de tapis roulant. Ils incluent, outre les dispositifs à tapis, les remorques distributrices sur rail. Le remplissage du mélangeur stationnaire est assuré par un engin mobile qui prélève le fourrage dans les lieux de stockage ou les silos-tranchées. Un remplissage par une fraise de désilage dans un silo-tour est aussi possible. • Au niveau II, le travail de l’agriculteur se limite au remplissage des différents conteneurs de fourrages et d’aliments. Cette opération n’est pas forcément quotidienne. Le mélangeur est ensuite automatiquement rempli depuis ces réservoirs. L’agriculteur n’est ainsi plus astreint à des heures de remplissage et d’affouragement fixes. Tous les groupes d’animaux peuvent être affouragés plusieurs fois par jour. Les coûts de ces réservoirs ne doivent pas être négligés. • Quand le prélèvement, le transport, le remplissage du mélangeur, le mélange et la distribution (repoussement du fourrage inclus) se font sans intervention humaine, on parle d’affouragement entièrement automatique (niveau III). Le prélèvement des fourrages se fait exclusivement dans les silos-tranchées ou silos-tours. Les autres composants de la ration complète mélangée doivent être mis à disposition dans un réservoir intermédiaire. En fonction de sa composition, le degré d’automation de sa préparation se situe entre 80 et 100 %.
Degré d’automatisation des systèmes d’affouragement Niveau I
Mélange – Distribution – (Repoussement)
Niveau II
Remplissage du mélangeur – Distribution – (Repoussement)
Niveau III
Prélèvement et transport – Remplissage du mélangeur – Distribution – (Repoussement)
système de mélange. Ce dernier, comme avec les remorques mélangeuses, peut se réaliser au moyen de vis horizontales, verticales ou d’un mixer.
Attente envers les systèmes automatiques Un chef d’exploitation décide d’acquérir un système d’affouragement automatique pour réduire la charge en travail et pour gagner du temps. Comme les périodes d’affouragement fixes nécessitant du personnel disparaissent, on gagne en flexibilité. Cela permet de réaliser d’autres travaux «sans mauvaise conscience». Enfin, les éleveurs visent une alimentation plus précise et donc une optimisation des performances du troupeau. D’autres motifs d’achat sont décrits dans le graphique de la page 31.
Les systèmes d’alimentation automatiques imposent des exigences élevées sur les plans de la qualité d’ensilage et de la gestion des fourrages.
Un sondage autrichien de 2013 indique que la taille moyenne des troupeaux bénéficiant d’un système d’affouragement automatique se situait à 43 vaches. Quelque 80% des exploitations disposant d’un tel système étaient équipées d’une salle de traite et les 20% restant d’un automate de traite. Comme ce sondage date de huit ans, on peut supposer que les tailles des troupeaux ont évolué et que la part des exploitations avec robot de traite et système d’affouragement automatique a progressé. Les exploitations d’engraissement de taurillons pourvues d’un système d’affouragement automatique détiennent en moyenne 157 animaux. Des enquêtes réalisées par Agroscope auprès des engraisseurs donnent différentes raisons décisives ou concourant à l’acquisition d’un tel système. Les arguments les plus fréquemment avancés sont l’allègement du travail et le gain de temps. Viennent ensuite la plus grande souplesse et une meilleure précision de l’alimentation ainsi que la configuration de l’étable (voir graphique). La formation de groupes d’affouragement en engraissement a été abordée dans des études d’Agroscope, ainsi que la possibilité de réaliser plusieurs affouragements par jour. Des motifs de santé et l’écono-
Affouragement individuel ou par groupe? Les stations d’affouragement individuel n’ont pas dépassé le stade de prototype (Lely). C’est la raison pour laquelle les systèmes actuellement utilisés ne prennent en charge que des groupes. Ce procédé permet d’affourager certains groupes (ou tous) plusieurs fois par jour avec la même composition de ration. Ces installations se répartissent en systèmes mobiles ou stationnaires. Ils se distinguent par l’approvisionnement en fourrage et par le
Le fourrage reste dans le silo-tranchée et le robot d’affouragement est approvisionné automatiquement par le dispositif de prélèvement. Photo: Wasserbauer
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Sources d’altérations des ensilages et des rations complètes mélangées Post-fermentation • Perte de matière sèche et de nutriments • Réduction de la consommation de fourrage • Réduction de la performance
Altération des ensilages Causes d’altérations • Présence d’air entraînant la • Qualité de l’ensilage d’herbe multiplication des levures • Produits (le malt a déjà une • Echauffement > Croissance teneur élevée en levures, des levures > Moisissures stabilité plus courte) (bactérie aérobies) • Influences aérobies = aug• Altération de l’ensilage mentation des teneurs en levures et de la température
mie de la main d’œuvre nécessaire à cette tâche sont aussi invoqués en faveur d’un système d’affouragement automatique.
«Dangers» potentiels Le panse des ruminants exige un approvisionnement continu et une composition de la ration aussi stable que possible. La
Réduction du temps de travail Comme nous l’avons mentionné plusieurs fois dans la présente édition, la réduction du temps de travail a fortement stimulé le développement de la mécanisation de l’affouragement depuis les années 1980 et 1990. Elle est toujours un argument de poids lorsqu’il est question de remplacer la remorque mélangeuse-distributrice par un système d’affouragement automatique. Malgré les mélangeuses et les outils de repoussement du fourrage, l’affouragement reste le poste le plus intense en travail après la traite. Toutefois, le passage de la mélangeuse au système automatique n’engendre un gain de temps significatif qu’avec des troupeaux de taille conséquente. Il n’a de sens, sur les exploitations petites et moyennes, que si «les critères temps et flexibilité ont une incidence très élevée» (Grothmann, Agroscope). En d’autres termes, il se justifie lorsque le temps économisé peut être utilisé avantageusement à d’autres fins ou pour d’autres missions.
Un système d’affouragement automatique permet de réaliser une infinité de mélanges. Il peut être programmé pour que chaque catégorie d’animaux, soit le jeune bétail, les animaux à l’engrais et les vaches laitières, reçoivent des aliments ciblés. prise en compte de la physiologie est un atout en faveur du robot d’affouragement. Grâce à la distribution de fourrage frais plusieurs fois par jour, de nombreux éleveurs misent sur une augmentation de la consommation. Des recherches de l’institut bavarois pour l’agriculture de Freising-Weihenstephan (Landesanstalt
für Landwirtschaft, abrégé LfL) confirment que les vaches restent plus longtemps à la crèche et qu’une part plus importante du troupeau y est présente. Un système d’affouragement automatique. présente aussi, de manière générale, des effets bénéfiques sur la santé du troupeau. La distribution répétée de fourrage n’a pas d’incidence négative sur le temps passé par les vaches en position couchée. Selon la LfL, le nombre de phases de repos augmente parallèlement à celui des affouragements.
«Dangers» potentiels Comme les mélangeuses, les systèmes d’affouragement automatiques peuvent être contaminés par les microorganismes contenus naturellement en petites quantités dans les bons fourrages. Ils n’influencent pas la qualité des fourrages (déterminée par les souillures à la récolte, les conditions météorologiques, la qualité et durée du stockage), mais ont un effet sur les processus de préparation des rations. L’absence d’élimination des résidus et de nettoyage des systèmes de mélange ou de distribution peut augmenter la charge en germes et les contaminations. Un soin nécessaire et le respect des mesures d’hygiène permettent d’éviter les effets néfastes des germes sur la qualité bactériologique du lait. C’est pourquoi, il est nécessaire de consacrer une partie du temps économisé par l’installation à son hygiène et à des contrôles.
Qualité de l’ensilage au top Des températures élevées et une charge élevée en germes nuisent à la stabilité aé-
Directement du silo à la vache. Le chemin est donné par des transpondeur ou un signal GPS RTK. Photo: Schuitemaker
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Systématique des dispositifs d’affouragement automatiques Stockage du fourrage
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Stockage intermédiaire
Remplissage / mélange
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Distribution
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• Silos-couloirs • Silos-tours • Balles • Fourrages en vrac
• Fourrages de base • Concentrés • Minéraux
• Mélangeur stationnaire • Remorque distributrice • Automoteur
• Tapis roulant • Guidage par rail • Automoteur Photos: Ruedi Hunger, Jeantil, Hetwin, DeLaval
robie des fourrages, en particulier les ensilages, dans les réservoirs intermédiaires et les mélangeuses. Les ensilages de médiocre qualité sont sensibles à des échauffements significatifs dans les 24 heures. Dès lors, les fourrages ne devraient pas séjourner plus de 24 heures dans les lieux de stockage intermédiaires au printemps et en été.
Sécurité du travail
• «Urgences»: plusieurs boutons d’arrêt d’urgence doivent être présents sur l’installation et dans le lieu d’affouragement.
Conclusion Aujourd’hui la planification d’une nouvelle construction passe par un niveau d’automatisation élevée. Des sondages autrichiens relèvent l’importance de se renseigner auprès d’exploitations déjà équipées d’un système d’affouragement automatique avant un achat. La planification et la décision exigent de prendre le temps né-
cessaire à la réflexion. Les particularités de l’exploitation comme le nombre de composants des fourrages, les types de silos et d’ensilages, la distance entre les silos et les réservoirs intermédiaires font partie des critères décisifs pour la détermination de la charge, du gain de temps et enfin du succès d’un tel système. Une fois installé, il ne peut pas être simplement échangé. L’alimentation électrique doit aussi être discutée. Enfin, le choix définitif du modèle qui convient le mieux à sa situation revient chaque cheffe ou chef d’exploitation.
Avec les systèmes d’affouragement automatiques, les mesures de sécurité suivantes sont à respecter: • Tapis roulant: la face inférieure doit être ein Gründe automatisches für ein automatisches Fütterungssystem Fütterungssystem fermée par des tôles Gründe afin de für bloquer Raisons justifiant un système d’affouragement automatique l’accès aux pièces mobiles. 2% 2% • Conteneurs: en raison de la présence de chaînes, les parties inférieures et 2% 4% 4% 2% Allègement du travail Arbeitserledigung Arbeitserledigung 4% 4% 2% frontales doivent être protégées pour2% Gain de temps Zeiteinsparung Zeiteinsparung empêcher que des personnes les Plus grande souplesse Steigerung Flexibilität Steigerung Flexibilität 26% 26% Augmentation de l’ingeston fourrages touchent ou y pénètrent. Steigerung GF-Verzehr Steigerungde GF-Verzehr 7% 7% Performance accrue Leistungssteigerung Leistungssteigerung • Les zones de stockage: leur accès doit Distribution en continu kontinuierliche Vorlage kontinuierliche Vorlage être sécurisé et limité. Activité accrue desmehr animaux mehr Tieraktivität Tieraktivität • Mélangeur: les systèmes stationnaires Conception des étables stallbauliche Gründe stallbauliche Gründe ne doivent pas être installés avec une 11% 11% genauere Fütterung genauere Fütterung Distribution plus précise ouverture au niveau du sol. Une protecFütterungsgruppen Groupes possibles Fütterungsgruppen tion adéquate contre les chutes est à keine zusätzl. AK d’oeuvre keine zusätzl. AK Pas plus de main installer. 2% 2% mehrmahliges Füttern mehrmahliges Füttern Affouragement multiple • Distributeur/robot: les appareils doivent 24% 24% 2% 2% 5% 5% gesundheitl. Gründe gesundheitl. Gründe Raisons de santé s’arrêter quand une certaine résistance Energiekosten Coûts d’énergie Energiekosten leur est opposée. Ils doivent aussi pos7% 7% 2% 2% séder des sécurités optiques et/ou Source: Agroscope, Grothmann/Nydegger acoustiques qui surveillent les parcours. Quelle: Agroscope, Quelle:Grothmann/Nydegger Agroscope, Grothmann/Nydegger
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«Celui qui pense pouvoir mélanger tout et n’importe quoi dans la ration se trompe complètement.» Photo: Roman Engeler
«Les coûts doivent être connus» Suivant le type d’exploitation, l’acquisition d’une mélangeuse peut s’avérer judicieuse dès 25 ou 30 vaches, relève Hansueli Rüegsegger, responsable du secteur du bétail laitier à l’UFA. Le plus important avant l’achat d’une mélangeuse est de connaître les coûts de l’affouragement. Heinz Röthlisberger
Technique Agricole: Quand vaut-il la peine d’acheter une mélangeuse? Hansueli Rüegsegger: Cela dépend de la structure de l’exploitation. Avant de procéder à un investissement, il faut toujours cla rifier certains points. L’amortissement sera différent si la mélangeuse est engagée pendant 365 jours ou seulement en hiver. Il convient aussi de déterminer si elle sera utilisée uniquement pour des vaches en lactation ou aussi pour des veaux, des génisses ou des vaches taries. En outre, il faudrait connaître les autres solutions possibles, le temps que la mélangeuse fait gagner et la manière dont l’affouragement est susceptible d’être optimisé dans l’exploitation. Vous parlez d’optimisation de l’affouragement. Quel rôle joue en l’occurrence le nombre de vaches? 32
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Il est difficile de faire dépendre cette optimisation d’un nombre de vaches. Suivant la structure de l’exploitation, l’acquisition d’une mélangeuse peut déjà s’avérer judicieuse avec 25 ou 30 vaches. La rentabilité est-elle vraiment assurée dans ce cas? Il est avant tout déterminant de connaître les coûts de l’affouragement. À combien revient la préparation d’une ration? Le coût se justifie-t-il par rapport à la facilitation du travail ou permet-il de valoriser notablement la ration? Le nombre de vaches joue certainement un rôle, mais ce n’est pas le seul facteur. On peut se baser pour le calcul sur un coût estimé d’environ 50 francs par mélange. Ainsi, chaque paysan peut déterminer lui-même si une mélangeuse serait pertinente pour son exploitation.
Qui ferait mieux de renoncer à utiliser une mélangeuse? Bien qu’une mélangeuse présente beaucoup d’avantages, elle peut aussi comporter des pièges. Celui qui pense pouvoir mélanger tout et n’importe quoi dans
On peut se baser pour le calcul sur un coût estimé d’environ 50 francs par mélange. la ration se trompe complètement. Celleci devrait se présenter de façon similaire tous les jours, dans sa composition de toute façon, mais aussi sur le plan de la durée de mélange et de la longueur de
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coupe qui devraient varier le moins possible. Il faut en être conscient et faire preuve de toute la rigueur nécessaire.
stratégies dites low-input où l’objectif est de maintenir les coûts le plus bas possible, un investissement dans une mélangeuse ne sera pas justifié.
La mélangeuse peut aussi s’avérer judicieuse dans des exploitations sans silo.
L’utilisation n’entre-t-elle en ligne de compte que pour les exploitations avec silos, ou peut-elle aussi être pertinente dans des exploitations sans silo? La mélangeuse peut aussi s’avérer intéressante dans des exploitations sans silo. Si je peux atteindre directement la table d’affouragement avec la grue à foin, l’investissement sera certes moins pertinent que si le fourrage sec se trouve par exemple dans un autre bâtiment et doit de toute façon être transporté. Mais d’un autre côté, une mélangeuse permet de doser la ration de manière plus ciblée, y compris dans une exploitation utilisant du fourrage sec. Il faut toutefois veiller à ce que la préparation du mélange ne prenne pas trop de temps.
Quel rôle joue la performance laitière? Par exemple pour une moyenne d’étable élevée de 10 000 kg? Plus la performance laitière des vaches est élevée, plus les exigences augmentent pour le fourrage. Une mélangeuse permet d’équilibrer la ration de manière encore plus ciblée. Par exemple, un manque d’hydrates de carbone fermentables, qui entraîne une fermentation insuffisante dans la panse et une perte d’efficacité, se corrige plus facilement avec une mélangeuse. Qu’en est-il dans le cas d’une performance moyenne de 6000 à 7000 kg? L’utilisation d’une mélangeuse pourrait-elle aussi être intéressante? Oui. La performance laitière n’est qu’un facteur parmi de nombreux autres qui entrent dans la réflexion. Cependant, le système que l’on envisage d’acquérir devrait être mis en œuvre de façon continue. Dans une exploitation en pâture intégrale avec vêlage saisonnier, une mélangeuse ne sera guère indiquée. Dans les
Conseils lors de l’achat Avant l’achat d’une mélangeuse, les points suivants devraient être clarifiés: • L’investissement est-il rentable? • La mélangeuse est-elle adaptée à l’exploitation? • Comment la mélangeuse sera-t-elle chargée? L’exploitation dispose-t-elle d’un chargeur frontal, d’un automoteur de manutention ou autre? • Ai-je un tracteur disponible et approprié pour la mélangeuse? • Si je n’ai pas de tracteur, une mélangeuse électrique pourrait-elle être une option? • Puis-je accéder avec la mélangeuse à tous les endroits nécessaires dans l’exploitation? • La mélangeuse permet-elle de préparer toutes les rations souhaitées dans l’exploitation?
L’utilisation d’une mélangeuse estelle plus facile lorsque l’agriculteur dispose d’un silo-couloir, ou cela ne joue-t-il aucun rôle? C’est possible, mais pas forcément. Lors de l’évaluation, il faut toujours tenir compte de toute la chaîne de traitement des fourrages et de leur stockage. La mélangeuse peut aussi beaucoup faciliter la tâche lors du travail avec des balles. Quels sont les avantages de l’utilisation partagée d’une mélangeuse? Dans la mesure du possible, l’utilisation interentreprises devrait toujours être envisagée. Elle permet un meilleur taux d’utilisation et une réduction de l’amortissement en conséquence. Mais là aussi, certaines questions sont à clarifier, comme le partage des investissements et des coûts, le décompte et la répartition du travail, la responsabilité des services et de l’entretien. Vis verticales ou horizontales? Quel est le meilleur procédé de mélange? Il n’y a pas de meilleur ou de moins bon procédé. Lorsqu’il faut hacher beaucoup de fourrage de base, comme du fourrage sec ou de l’herbe ensilée, les vis horizontales présentent certainement des avantages, car le fourrage est coupé nettement plus vite. En revanche, lorsque les composants sont déjà en grande partie coupés lors du processus d’ensilage, les vis verticales sont plus appropriées.
Hansueli Rüegsegger est le responsable du secteur du bétail laitier à l’UFA, à Herzogenbuchsee (BE). Photo: ldd
Qu’en est-il de l’hygiène? Elle est indispensable. Tout comme une logette ou la table d’affouragement, la mélangeuse doit être régulièrement nettoyée. Les restes de fourrages dans la mélangeuse peuvent entraîner des post-fermentations et causer des problèmes de santé animale.
Les couteaux sont à contrôler et à affûter régulièrement afin que les fourrages soient coupés proprement et non écrasés. Quels autres conseils pourriez-vous donner aux agriculteurs qui envisagent d’acquérir une mélangeuse? L’acquisition d’une mélangeuse est un investissement relativement important et une décision à long terme. Par conséquent, mieux vaut tester préalablement le produit. La mélangeuse convient-elle pour tous les mélanges? C’est-à-dire pour les vaches en lactation, les vaches taries, les veaux, etc. Dans de nombreuses exploitations, la ration estivale diffère de la ration hivernale. Par conséquent, il est important que le mélange soit aussi homogène en été, même si la mélangeuse n’est remplie qu’à moitié.
Comment entretenir une mélangeuse? En outre, l’entretien de la mélangeuse est très important. Les couteaux, en particulier, doivent être régulièrement contrôlés et aiguisés afin que les fourrages soient coupés proprement et non écrasés. 9
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Hygiène dans les mélangeuses Des germes se développent dans un fourrage qui séjourne trop longtemps dans la mélangeuse, ce qui peut peut compromettre la qualité du lait. Les moisissures prolifèrent particulièrement avec les rations humides. Un nettoyage régulier de la machine est recommandé dans tous les cas. Heinz Röthlisberger
Travailler dans la trémie d’une mélangeuse est dangereux. Y entrer ne doit se produire qu’exceptionnellement et seulement lorsque la sécurité est garantie. Photo: Ruedi Burkhalter
Les mélangeuses facilitent le travail des agriculteurs. Le fourrage y entre, se brasse, puis en ressort, presque quotidiennement, jusqu’à 365 jours par an. Il n’est pas rare que des résidus fourragers restent dans la mélangeuse. Il en subsiste toujours un peu, que ce soit entre les vis sans fin ou dans les bords et autres recoins. Lorsque le séjour de ces résidus se prolonge, ils de viennent un nid à germes et peuvent ainsi nuire à la qualité du lait et du fromage. Ils compromettent également l’appétence du fourrage. Il convient donc d’éliminer régu lièrement les résidus pourris, fermentés, malodorants ou souillés. Lors d’une inspection ou d’une visite d’étable, les préposés vérifient notamment la propreté de la mélangeuse au point «Contrôle de l’hygiène» et l’absence de résidus ou de saletés dans ou autour de la trémie. 34
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Respecter les indications du constructeur On peut empêcher la formation de moisis sures dans les résidus de fourrage et le dé veloppement de germes indésirables dans le lait en prenant les précautions néces saires et en respectant strictement les règles d’hygiène dans la mélangeuse. Le net toyage régulier de la machine constitue par exemple l’une des mesures clés permettant d’assurer une bonne qualité du lait. D’une manière générale, il convient de res pecter les instructions de la notice d’utilisa tion du constructeur lors de l’exécution des travaux. Cela vaut également pour les tra vaux de nettoyage et, bien sûr, pour l’en tretien. L’état de la machine est à vérifier au moins une fois par an. L’usure et les défec tuosités peuvent altérer la qualité du mé lange et entraîner une consommation de carburant plus élevée.
Pénétrer dans la trémie d’une mélangeuse s’avère périlleux. Le nettoyage se fait dès lors souvent de l’extérieur uniquement pour éviter les blessures dues aux vis mé langeuses équipées de lames. Cela peut se réaliser de manière très satisfaisante avec un nettoyeur haute pression, pour autant que la lance atteint tous les recoins.
Plus souvent avec des rations humides Les résidus de fourrage sec peuvent gé néralement être éliminés par le dispositif de brassage des mélangeuses verticales (vides) en augmentant la vitesse de la prise de force. Ils peuvent aussi s’enlever de l’ex térieur avec un long balai, mais unique ment lorsque la machine est arrêtée. Les rations de fourrage humides exigent un nettoyage plus fréquent de la mélangeuse. Il est possible de hacher de la paille propre
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Sécuriser avant d’entrer Il faut en principe éviter de pénétrer dans la cuve d’une mélangeuse. Si l’on y est exceptionnellement contraint, une prudence particulière est de mise. Plusieurs mesures de sécurité s’imposent au préalable: • Travailler si possible à deux, une personne à l’intérieur, l’autre restant à l’extérieur pour assurer la sécurité • Bloquer le tracteur à l’aide du frein de stationnement et mettre une cale sous une roue de la mélangeuse si elle se trouve en pente • Arrêter le moteur du tracteur et retirer la clé de contact • Verrouiller si possible la cabine du tracteur • Débrancher les flexibles hydrauliques et la prise de force
pour éliminer des résidus de fourrage humides ou solides, aussi bien avec les mélangeuses verticales qu’horizontales. La paille emporte alors avec elle ces résidus et nettoie assez bien les vis mélangeuses. Elle ne doit pas être utilisée comme litière dans
• Installer une échelle d’accès à l’extérieur et une échelle adaptée à l’intérieur du conteneur • Porter des gants anti-coupures, de bonnes chaussures et des vêtements de protection • Transporter les outils dans un sac adapté afin qu’ils ne tombent pas • Faire attention aux parties tranchantes et aux objets saillants. Les couvrir avec des chiffons • Placer une bonne planche ou une poutrelle en bois en travers du conteneur (à l’intérieur également pour les mélangeuses horizontales). Cela peut faciliter le travail en position assise ou à genoux Les résidus de fourrage qui s’accumulent sur une longue période peuvent moisir et affecter la qualité du lait. Photo: Roman Engeler
l’étable, en particulier auprès des vaches, en raison des germes.
Chariot de montage dans la cuve S’il s’avère exceptionnellement nécessaire de pénétrer dans la trémie, plusieurs
Un chariot peut simplifier la tâche dans les mélangeuses avec vis de brassage horizontale. Photo: SVLFG, Kassel
règles de sécurité sont à respecter impérativement (voir encadré ci-dessus). La cuve consiste en un espace limité bardé de parties saillantes et de lames tranchantes. Le moteur du tracteur doit être arrêté et la clé de contact retirée. Travailler dans la trémie comporte toujours des risques. Une deuxième personne doit se trouver à l’extérieur, à proximité, afin de pouvoir intervenir à tout moment ou chercher du secours. Des chariots de montage peuvent être installés à l’intérieur de la trémie des mélangeuses à vis horizontale, au-dessus du dispositif de brassage. Ils permettent de s’y asseoir ou de s’y agenouiller. C’est le cas pour les matériels fournis par l’entreprise Hirl Misch- und Anlagetechnik, de Falkenberg (D). Grâce aux roulettes installées aux extrémités, le chariot de montage peut également être déplacé dans la machine.
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Une réussite remarquable: la mélangeuse automotrice avec son accu plomb/acide. Photo: Siloking
Silencieuses, mais pas moins efficaces Les moteurs électriques équipent désormais les voitures, les camions, les tracteurs… Alors pourquoi pas les mélangeuses? C’est déjà le cas et depuis un moment! Pourquoi opter pour une mélangeuse électrique? Qui en fabrique et à quoi faut-il veiller? Ruedi Hunger Les raisons en faveur de l’électrification de la mélangeuse ne manquent pas, à commencer par le bruit et les gaz d’échappement émis par le moteur thermique à l’intérieur des bâtiments. Si l’exploitation est située en agglomération, la gêne occasionnée par le bruit du tracteur affecte riverains et voisins, contraignant les exploitants à aménager les horaires auxquels ils font tourner la mélangeuse. À moins d’avoir un tracteur dédié, les tâches récurrentes d’attelage et de dételage plaident aussi en faveur d’une mélangeuse à entraînement électrique. Fini les frais de carburant du tracteur, mais la facture d’électricité augmentera. La baisse des coûts d’exploitation se traduit 36
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par une meilleure rentabilité. D’ailleurs, la motorisation électrique de la mélangeuse offre aux exploitations qui produisent leur propre énergie électrique la possibilité d’une autonomie accrue.
Les importateurs préparent le terrain La motorisation électrique fait évoluer la mélangeuse, jusqu’ici attelée au tracteur, en automotrice. Plusieurs importateurs n’ont pas été longs à repérer cette tendance et ont développé une tête d’entraînement électrique pour leurs mélangeuses. Au fil de ces transformations, les machines gagnent en autonomie. Munies d’un train de roulement à trois roues et
d’une tête d’entraînement électrique, elles sont plus silencieuses et plus agiles, capables de faire demi-tour presque partout. • La société ATZ de Hüswil s’est spécialisée dans la transformation des mélangeuses de la gamme Verti-Mix de Strautmann en modèles électriques. Une solution hybride leur permet encore de rester attelées aux tracteurs pour la distribution des fourrages et entraînées par la prise de force. Le mécanisme mélangeur est en principe entraîné par un moteur électrique de 22 kW doté d’un dispositif de démarrage progressif. Le conducteur peut se tenir debout sur un marchepied à gauche ou à droite.
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Systèmes d’entraînement hybrides: l’électricité pour mélanger, le tracteur pour se déplacer et distribuer le fourrage. Photo: Roman Engeler
• Kurmann Technik, de Ruswil, monte les mélangeuses verticales de BvL sur un châssis spécialement conçu à cet effet et muni d’une tête d’entraînement électrique ainsi que d’un train de roulement à trois roues. Par ailleurs il existe pour les modèles traînés un système d’entraînement électrique hybride qui offre au choix un régime avec démarrage en douceur ou trois régimes de mélange commandés par l’intermédiaire d’un variateur. D’autres spécifications du client peuvent également être prises en compte. L’alimentation électrique est assurée par une prise industrielle CCE 16A/400 volts. • La société Odermatt Landmaschinen, à Hunzenschwil, équipe les mélangeuses
«Les constructeurs suisses misent (de plus en plus) résolument sur les moteurs électriques.» Photo: BalleMax
horizontales Storti de la gamme «Pitbull MT 120-E» d’un moteur électrique. Ce dernier est piloté par un variateur et se distingue par une grande sécurité de fonctionnement. Deux rouleaux horizontaux assurent un mélange homogène. Pour les déplacements l’entraînement est hydraulique. En cas d’urgence, on peut atteler la mélangeuse au tracteur en remplaçant la tête d’entraînement électrique par un timon. • Service Meier monte une tête d’entraînement électrique sur les mélangeuses de Scariboldi. • Martin Ruckli, de Buttisholz, propose deux mélangeuses Zitech dotées de moteurs électriques 400 V alimentés par une batterie.
Des constructeurs suisses tels que BalleMax (mélangeuses verticales) et Kuratli (mélangeuses horizontales avec trois roues motorisées) misent également sur l’alimentation électrique. Kuratli possède 20 ans d’expérience dans le domaine des systèmes d’entraînement électriques pour mélangeuses. De nombreux cons tructeurs proposent d’ailleurs des mélangeuses électriques à poste fixe.
Solution intérimaire: des systèmes hybrides Lorsqu’on ne peut pas se passer d’une mélangeuse attelée au tracteur, par exemple en raison d’une étable éloignée qui ne dispose pas d’une prise électrique à la puissance nécessaire, l’entraînement hybride peut offrir une solution adéquate. Sitôt la mélangeuse remplie à l’aide d’un véhicule tiers (par exemple un chargeur frontal), le mécanisme mélangeur peut démarrer. L’opération de mélange, gourmande en puissance, incombe alors au moteur électrique. Inutile de prévoir de longs câbles car ce processus a lieu à l’arrêt. La condition préalable est que les différents composants entrant dans le mélange soient stockés dans un lieu centralisé. Le mélange est donc électrique, tandis que l’extraction du fourrage, dans l’exploitation principale ou l’étable éloignée, est entraînée par la prise de force du tracteur. BvL (Kurmann) et Strautmann (ATZ) offrent plusieurs modèles pouvant être équipés ultérieurement avec un entraînement hybride.
Alimentation électrique sécurisée
Plusieurs importateurs équipent déjà leurs mélangeuses avec une tête d’entraînement électrique. Photo: Roman Hunger
L’automatisation complète des élevages restera sans doute tributaire de l’alimentation électrique. La gestion de l’énergie est appelée à y jouer un rôle crucial. On veille9
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ra à la redondance des sources d’énergie et au dimensionnement correct de l’ali mentation des systèmes autonomes, dont les mélangeuses électriques. Cette évo lution se répercutera nécessairement sur les besoins en énergie. Les pointes de consommation électrique se produisent en principe aux heures de l’affouragement et de la traite. Elles seront désormais lissées, réparties sur toutes les activités de l’exploi tation, ouvrant la possibilité d’un recours accru aux énergies renouvelables. Pour bien réguler les besoins en énergie, il faudra affiner la connaissance des pointes de consommation des principaux équipements, intensités de démarrage comprises. Les mélangeuses électriques nécessitent une alimentation sous 400 volts capable de débiter jusqu’à 40 ampères.
Les systèmes automatiques de distribution du fourrage sont conçus à la base avec un entraînement électrique. Photo: Trioliet
L’accu comme modèle d’avenir? Les mélangeuses à entraînement élec trique sont généralement reliées au sec teur via un enrouleur de câble. Dans les exploitations de taille petite ou moyenne, une longueur de câble de 50 à 100 mètres suffit le plus souvent. Ces mé langeuses sont de toute façon remplies par des véhicules tiers et n’ont pas à par courir de longues distances jusqu’aux dif férents stocks de fourrage. Il en va autre ment pour les exploitations étendues, où les stocks peuvent être fort éloignés, ou en cas d’utilisation interentreprises. En développant sa mélangeuse verticale «eTruck», Siloking/Mayer a opté pour une alimentation électrique sans câble, en commençant d’emblée par une grosse automotrice (8/10/14 m³) 100 % élec trique, alimentée par un puissant accu à plomb/acide, réunissant: un moteur de
15 kW pour les opérations de mélange et un moteur de 18 kW pour les déplace ments. Selon le type, l’accu fournit sa puissance sous 48 V et possède une ca pacité de 620 ou 775 Ah. Les accus de type plomb/acide sont large ment éprouvés et conçus pour une longue durée de vie. Siloking les qualifie de «meilleur compromis entre puissance, poids et rentabilité». L’accu dont la capa cité est de 620 Ah pèse près d’une tonne et demie. Parions qu’en optant pour un accu plomb/acide au lieu de s’aventurer sur le terrain des technologies à base lithium-ions, Siloking aura préféré éviter de courir des risques. Le moteur est di mensionné pour quatre à cinq mélanges par cycle de charge. Les performances dépendent bien sûr de la nature du four
rage et des caractéristiques de l’accu. Ce dernier est rechargé dans l’intervalle entre les périodes d’affouragement, par un chargeur Jungheinrich branché sur une prise industrielle CCE 16A/400 volts.
Conclusion L’avancée des systèmes d’entraînement électrique ne s’arrête pas aux portes des granges. Il faut s’en féliciter car les gaz d’échappement et le bruit du tracteur sont difficiles à supporter à l’intérieur des bâtiments. Tôt ou tard, au fur et à mesure que la motorisation électrique progresse ra, il faudra élaborer un concept de pro duction et de distribution d’énergie per formant. Le nombre déjà important de mélangeuses électriques prouve que c’est faisable.
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Deux abreuvoirs bien visibles et idéalement placés (au premier plan) permettent aux animaux, même de rang inférieur, de bénéficier d’un approvisionnement en eau optimal. Photos: Ruedi Hunger
L’eau est l’aliment essentiel Récemment, les médias ont mentionné qu’une personne sur quatre dans le monde n’avait pas accès à l’eau potable. Or l’eau est l’aliment le plus important pour les humains bien sûr, mais aussi pour les animaux d’élevage. Ruedi Hunger
Dans l’organisme, l’eau sert de moyen de transport, outre sa fonction de solvant. Elle est également nécessaire pour maintenir la pression cellulaire et réguler la chaleur corporelle. Les besoins d’une vache laitière peuvent atteindre 180 litres par jour. Cette quantité est déterminée par l’utilisation, le poids vif et, dans le cas d’une vache laitière, ses performances de production. Plus le rendement laitier est élevé, plus forte sera sa consommation. Le fourrage joue également un grand rôle; la vache boit pour avoir une teneur optimale en matière sèche dans la panse qui soit propice au développement correct de la flore microbienne. En règle générale, on peut considérer que les besoins en eau sont de trois à six litres par kilo de matière sèche ingérée. Les condi40
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tions météorologiques influencent aussi l’absorption d’eau.
L’absorption d’eau Les bovins buvant par aspiration, ils préfèrent une surface d’eau bien propre. Bien qu’ils plongent leur mufle de quelques centimètres dans l’eau, ils veillent toujours à ce que le flux d’air par le nez ne soit pas interrompu. En cas d’accès libre à l’eau, ils l’absorbent durant une durée moyenne d’une demi-minute à une minute entière. Ils aspirent 18 à 25 litres par minute. Les animaux couvrent leurs besoins en se rendant à l’abreuvoir jusqu’à neuf fois par jour. Cependant, il existe de grandes différences au sein d’un même troupeau. Si les vaches laitières ont le choix, elles préfèrent une eau tiède
lorsque la température extérieure est basse (essais 2004). Il ne faut cependant pas s’attendre à une augmentation des performances due à de l’eau plus chaude. La qualité biologique plaide contre le chauffage de l’eau, car les colonies bactériennes se développent bien plus rapidement lorsque les températures sont élevées que lorsqu’elles sont basses.
Auto-souillure par les animaux Il a été question à plusieurs reprises de rations totales mélangées dans la présente édition. Leurs particules les plus fines ont la propriété d’adhérer au museau des bovins, de rester à la surface durant l’absorption avant de couler. Ces résidus s’accumulent derrière le clapet d’actionnement des abreuvoirs à bol. Moisis, ils
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Valeurs de références pour l’absorption d’eau en litres Température ambiante
5° C
15° C
28° C
Poids vif 90 kg
8
9
13
Poids vif 180 kg
14
17
23
Poids vif 360 kg
24
30
40
Poids vif 545 kg
34
41
55
Poids vif 630 kg
37
46
62
9 kg lait/jour
46
55
68
17 kg lait/jour
84
99
104
36 kg lait/jour
103
121
147
45 kg lait/jour
122
143
174
Veau
Bovin
Vache tarie Vache en lactation
Source: fiche technique DLG 399/2015
contaminent tout aussi fortement les abreuvoirs isothermes à boules. Comme ils se voient mal, des pertes de qualité peuvent rapidement apparaître. La contamination de l’eau par des résidus de fourrage ne peut être évitée que par un renforcement des contrôles.
Temps passé à l’abreuvoir Un travail de diplôme effectué auprès du RKL* a mesuré le temps passé par les vaches à l’abreuvoir. Les résultats montrent que la consommation d’eau augmente parallèlement au rendement laitier à partir d’une certaine quantité, ce qui obéit à une certaine logique. On découvre en revanche avec surprise que le temps passé à l’abreuvoir diminue dans les mêmes proportions. L’une des explications avancée est que les vaches à haut rendement «expédient» la prise d’eau, parce qu’elles préfèrent manger et se reposer. Un séjour plus long à l’abreuvoir des animaux de rang inférieur pour échapper à la pression de leurs pairs
Legende light
constitue une autre raison tout aussi plausible. Si les abreuvoirs sont trop peu nombreux dans une étable (rapport animaux/abreuvoirs élevé), des luttes hiérarchiques peuvent se produire. Il n’est pas rare que les animaux de rang supérieur les monopolisent, ce qui peut entraîner un manque d’eau pour les animaux de rang inférieur. Il en va de même pour les abreuvoirs mal placés, fonctionnant mal ou de type inadéquat ainsi que pour les courants vagabonds. Ces dispositifs ne devraient pas être installés dans les endroits les plus sombres de l’étable.
Une vache laitière boit jusqu’à 180 litres par jour. Garantir des conditions optimales Bien plus faible que celle des humains, l’acuité visuelle des bovins dépend particulièrement de l’intensité de l’éclairage.
Legende
Le poids vif, le rendement laitier, la composition des aliments, la température et les conditions météorologiques déterminent les besoins en eau des vaches laitières.
Les animaux ont également le droit d’accéder librement à l’eau potable.
Dès lors, il vaut mieux installer les abreuvoirs dans des endroits bien éclairés, idéalement par la lumière du jour ou, si ce n’est pas possible, par des systèmes artificiels, pour assurer des conditions optimales. Les courants vagabonds peuvent être évités grâce à une compensation de potentiel électrique suffisante. Ces éléments ne sont toutefois à étudier que lorsque la qualité de l’eau est bonne et que les contrôles et nettoyages nécessaires sont effectués régulièrement. L’insuffisance de l’approvisionnement en eau d’un individu ou de tout un troupeau n’est pas toujours identifiée immédiatement comme telle. Les indices d’une déshydratation, en particulier à des températures élevées, sont une diminution de la consommation de fourrages et une baisse de la production laitière. À cet égard, le nombre de rations complètes mélangées produites par la mélangeuse peut faire office de contrôle, notamment lorsque, pour des raisons «inexplicables», la quantité programmée n’est plus consommée. * Le Rationalisierungs-Kuratorium für Landwirtschaft, abrégé RKL, ou association de rationalisation de l’agriculture en français, est un organisme de conseil et de vulgarisation allemand dont l’objectif est la diffusion des connaissances liées à la rationalisation dans l’agriculture. De plus amples informations sont disponibles sur le site www.rkl-info.de.
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Impression | Rapport de test
«Cheval de tête» venu du Japon
Avec la gamme «M6002», Kubota lance trois tracteurs équipés de moteurs 4 cylindres. Technique Agricole a soumis le modèle «M6-142» à une série d’essais pratiques, en association avec des outils portés de Kubota. La gamme «M6» a été entièrement développée par Kubota. L’hydraulique frontale provient du fournisseur MX.
Martin Abderhalden* Le tracteur «M6-142» est le «cheval de tête» de la nouvelle gamme Kubota équipée de moteurs 4 cylindres. Il est plus massif que son prédécesseur. Ces machines ont été entièrement assemblées au Japon. Sous le capot prend place un moteur de 6,1 litres de cylindrée, de 142 chevaux de puissance. Pendant les trajets sur route, la fonction Boost permet de déployer 20 chevaux supplémentaires à partir de 20 km/h. La consommation de carburant est réduite grâce à un système d’injection directe à rampe commune. Un couple de 600 Nm peut être exploité dans une plage de régime entre 1200 et 1900 tr/min. C’est surtout lorsqu’on effectue des travaux lourds que les tracteurs Kubota donnent toute leur mesure. Pour profiter de toute la plage de puissance, la conduite à bas régime requiert une certaine habitude. Le conducteur s’en rend vite compte, surtout lors des trajets sur route et lors des phases de transport. Un commutateur permet d’activer le sys* Martin Abderhalden est agriculteur et teste régulièrement des machines et des engins pour Technique Agricole.
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tème de gestion du régime, servant à en minimiser les fluctuations notamment durant les travaux à la prise de force.
Photos: Martin Abderhalden
nu d’un poids à vide de 6550 kg, il reste 3250 kg pour la charge utile. Les freins multidisques humides assurent une bonne tenue au freinage.
Réglage de la suspension avant Le singulier pont avant à portique, avec entraînement par engrenage conique, dispose d’une suspension ajustable dont les vérins affichent 116 mm de course. Les suspensions sont soit bloquées, soit configurables en mode auto. Elles s’adaptent alors automatiquement selon la vitesse et des efforts exercés par le relevage arrière. Par ailleurs, les amortisseurs s’ajustent aussi en fonction des suspensions. Le mode «Bi-Speed» est surtout prisé en grandes cultures. S’il est activé, dès que l’angle de braquage atteint une valeur prédéfinie, le rapport de transmission du pont avant change de manière à le faire tourner plus vite, forçant le tracteur à prendre le virage. Il est ainsi possible de changer de trace sans faire demi-tour. L’angle de braquage des essieux à portique atteint près de 50 degrés, rendant ce tracteur très maniable avec ses 269 cm d’empattement. La garde au sol de 44 cm offre assez de hauteur pour l‘andainage et le travail au champ. La force de levage est de 7000 kg à l‘arrière, contre 3260 kg à l‘avant. Compte te-
Rapports sous charge programmables Le tracteur intègre une transmission Powershift 24x24, avec huit vitesses sous charge dans trois gammes robotisées qui peuvent être complétées par une gamme lente optionnelle. Les vitesses se passent via le levier multifonctions sur l‘accoudoir. Il existe aussi un mode auto dans lequel les rapports sous charge sont passés automatiquement. Les changements de rapports (y compris de démarrage) peuvent être présélectionnés sur le moniteur. En mode auto,
Brève évaluation + excellente manœuvrabilité + bonne répartition des poids et force de traction + suspension confortable du pont avant – distributeurs mécaniques uniquement – absence d’une position de parking – fermeture difficile des portières avec vitre arrière fermée
Rapport de test | Impression
le passage au rapport supérieur se produit au moment approprié, mais pour rétrograder, il faut d’abord réduire le régime, ce qui demande au conducteur un temps d’adaptation. L’inverseur, également réglable et d’un maniement délicat, s’effectue en basculant un levier à gauche du volant ou en actionnant les boutons sur le levier de conduite. L’étagement des rapports est bon, même si le changement de gamme pourrait être plus rapide. Le Kubota atteint 40 km/h dès 1640 tr/min. Les freins hydrauliques multidisques permettent de doser facilement le freinage et fonctionnent par engagement du pont avant. On déplore l’absence d’une position de parking. Seul le levier du frein à main proéminant à gauche du siège permet de sécuriser le tracteur. Pour le travail au chargeur frontal, l’utilisateur dispose de la fonction «Xpress-Restart» qui permet d’arrêter le tracteur en pressant la pédale de frein et de redémarrer sans actionner la pédale d’embrayage. Le système hydraulique à détection de charge possède une pompe d’un débit de 115 l/min suffisant pour le fonctionnement de gros appareils par la connexion PowerBeyond. Le poste de conduite compte jusqu’à quatre distributeurs mécaniques.
Une cabine spacieuse
La cabine est lumineuse et sobre. Les principaux organes de commande sont logés sur l’accoudoir réglable.
La liaison Isobus à l’épandeur d’engrais a bien fonctionné, ce qui a permis de travailler aisément et avec la fiabilité requise.
L’échelle d’accès à la cabine est large. Des poignées solides et des marches bien aménagées assurent une bonne prise, même avec des chaussures boueuses. Le levier, très utile, permet de faire pivoter le volant rapidement vers le haut. La cabine de 166 cm de large à suspension mécanique se distingue par sa sobriété. Un adulte peut s’asseoir confortablement sur le siège passager. L’accoudoir, réglable, contient les accessoires nécessaires à la conduite. Les données utiles sont affichées sur le tableau de bord. Autre nouveauté: l’écran tactile de 7 pouces compatible Isobus effectue les réglages de la transmission et de l’hydraulique. Un moniteur de performance affiche les données de consommation et un compteur de surface. Le tracteur peut être doté d’une caméra de recul et d’un système de guidage par GPS. La cabine à quatre montants offre une bonne visibilité. Vitre arrière fermée, la fermeture des portières exige une bonne poussée. Le climatiseur fonctionne bien, même à une température extérieure de 32 degrés. Lorsque le hayon arrière est clos, le niveau sonore de 72 dB à hauteur d’oreille peut être qualifié d‘agréable. 16 projec-
Le Kubota «M6-142» en chiffres Moteur: diesel Kubota 4 cylindres turbocompressé, 6,1 l de cylindrée, 142 ch (avec Power Boost 162 ch) Transmission: Powershift, 8 rapports sous charge dans 3 gammes robotisées, 40 km/h à 1650 tr/min Essieux: pont avant à portique avec fonction «Bi-Speed» et suspension réglable Hydraulique: à détection de charge avec débit de 115 l/min, 4 distributeurs à commande mécanique Dimensions: longueur avec relevage avant 478 cm; hauteur 289 cm; largeur 250 cm Poids à vide/total: 6550 kg/9800 kg Prix: CHF 122 230.– (modèle «Swiss Profi», TVA incluse) Données du constructeur
teurs à LED éclairent la nuit comme s’il faisait jour.
Essais pratiques Le test incluait des trajets sur route, dans les champs et sur une prairie avec un épandeur d’engrais «Geospread» mis à notre disposition. La connexion Isobus a fonctionné immédiatement; les réglages sur le moniteur se sont avérés simples et clairs. Le Kubota «M6-142» a été attelé devant un cultivateur à cinq socs réglés en profondeur pour le pousser à la limite de ses capacités. Les performances ont été jugées impressionnantes et il s’est révélé à la hauteur de sa tâche de «cheval de tête» au champ.
Conclusion
Le capot du compartiment moteur, relativement haut, gêne légèrement la visibilité vers l’avant, mais la cabine à quatre montants bénéficie d’un bon éclairage grâce à son toit vitré et offre une vue panoramique.
De construction massive, avec un poids à vide de 6550 kg, le Kubota «M6-142» fait plutôt valoir ses atouts au champ et dans les prairies. Il excelle davantage dans le rôle de «cheval de tête» que dans celui de «cheval de course». La conduite est facile, le confort appréciable et le moteur parfaitement en accord avec le concept global. Sans encombrement excessif, la cabine est pré-équipée pour le branchement d’outils compatibles Isobus. L’habitacle, lumineux et spacieux, offre un accès sûr. La fonction «Bi-Speed» contribue à l’efficacité du travail au champ. Le poids à vide élevé et sa bonne répartition permettent souvent de se passer de lest frontal. Le prix catalogue est de 122 230 francs en finition «Swiss Profi». Il bénéficie en outre de cinq ans ou 2000 heures de garantie. 9
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Impression | Rapport d’expérience
Le Fendt «516 Vario» se montre à l’aise pour tracter l’imposante remorque à fond poussant Pronar «T900». Images: Matthieu Schubnel
«Le fond poussant cumule les avantages» Installé dans l’enclave fribourgeoise d’Estavayer-le-Lac, l’agriculteur Gaël Corminboeuf a diversifié ses activités et propose depuis quelques années ses services de transport à la corporation forestière du secteur. Pour acheminer des plaquettes forestières, il utilise depuis près de deux ans la remorque à fond poussant de grande capacité Pronar «T900». Matthieu Schubnel
Ce matin de fin août, près d’Estavayer-leLac, s’engage un ballet incessant de remorques. Le hangar en rondins flambant neuf bordant l’autoroute A1 accueille en effet ses premiers mètres cubes de plaquettes de bois. La corporation forestière qui gère les surfaces boisées de l’enclave fribourgeoise a bien l’intention de remplir, en deux jours seulement, la plus grande partie des 3000 m³ de capacité de ce bâtiment de stockage de plaquettes, afin de sécher le combustible. Pour cela, le collectif a sollicité l’entreprise de levage et de travaux forestiers Marcel Pochon & Fils, qui assure le broyage en forêt et le transport, aidée de plusieurs agriculteurs possédant une remorque à fond poussant. L’exploitant Gaël Corminboeuf participe à ces chantiers menés par 44
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la corporation forestière, avec sa remorque tridem «T900» du Polonais Pronar acquise l’an dernier. La proximité du distributeur CVT Mécanique distribuant Pronar, situé à une centaine de mètres de sa ferme, a dû peser pour partie dans son choix. Le producteur de tabac feuille et tige, de cornichons, de grandes cultures et de fraises installé à Ménières (FR) héberge également une soixantaine de chevaux en pension. Il transporte du fumier et du compost pour le compte de tiers, mais aussi ses propres céréales.
Capacité de 46 m³ En hiver, le transport des plaquettes occupe Gaël Corminboeuf deux jours par semaine. La plupart des trajets ont lieu dans un rayon de 20 km, principalement sur la
route. Le Fendt «516 Vario» de l’exploitation, un quatre-cylindres plutôt léger, convient bien pour tracter la remorque Pro nar. Avec les plaques d’immatriculation blanches requises pour mener l’activité de transport, la taxation appliquée dépend en effet du poids total déplacé. La corporation forestière payant l’exploitant en fonction du nombre de mètres cube qu’il transporte, l’ensemble attelé combinant grande capacité et poids limité lui con vient donc parfaitement pour cette tâche. Le chantier de broyage en question a eu lieu en forêt de Vuissens (FR), un territoire d’Estavayer-le-Lac. «Avec un autre agriculteur et les bennes de l’entreprise de broyage, quatre remorques participent généralement au chantier. La plupart d’entre elles sont munies d’un fond pous-
Rapport d’expérience | Impression
sant.» Le contremaître forestier, employé de la corporation forestière de l’enclave d’Estavayer-le-Lac, supervise le chantier. Il gère notamment la circulation des ensembles attelés à l’approche de la zone de broyage, en contactant régulièrement les chauffeurs pour coordonner les croi sements en dehors des étroits chemins forestiers. Une fois sur site, Gaël Cor minboeuf positionne son tracteur et sa remorque Pronar «T900» à côté de l’automotrice de broyage Albach «Diamant 2000». Celle-ci produit en une di zaine de minutes les 46 m³ de plaquettes nécessaires au remplissage. Une fois le trajet retour effectué, ce modèle à fond poussant équipé d’une porte céréalière assure une vidange sans risque. «Je me suis fait peur quelque fois avec la benne basculante que j’utilisais auparavant, notamment en bout de champ avec du fumier, se souvient l’agriculteur. Dans le cas des plaquettes forestières, la livraison aux centrales de chauffe dotées parfois d’étroites zones de déchargement est aussi plus facile.»
Vidange en 55 secondes La remorque Pronar requiert trois distributeurs à double effet: le premier alimentant les vérins du fond poussant, un autre contrôlant la porte hydraulique arrière et le troisième déployant le filet de réten tion. Selon l’agriculteur, la remorque demande une quantité d’huile non négli geable, davantage que du débit. «Sur mon ‹Fendt 516 Vario›, le volume du réservoir d’huile nécessaire pour alimenter les vérins du fond poussant est suffisant. La molette de réglage est d’ailleurs
Gaël Corminboeuf a privilégié la remorque tridem Pronar «T900» équipée de rehausses en raison de sa capacité de caisse conséquente de 46 m³.
Les chantiers de broyage organisés par la corporation forestière d’Estavayer-le-Lac se déroulent dans un rayon de 20 km autour du point de stockage ou de consommation.
ajustée pour en fournir un débit maximal.» La séquence de vidange se décompose en trois phases: un vérin central assure la première partie de course horizontale et deux vérins parallèles prennent le relais pour mener le fond poussant en translation jusqu’à l’arrière de la caisse. Deux vérins verticaux basculent alors la paroi frontale vers l’arrière pour finaliser la vidange par gravité (photo ci-dessous). Le temps nécessaire pour la vidange inté grale s’élève à environ 55 secondes. Le retour de la paroi frontale à sa position ini tiale ne prend, lui, que 45 secondes. Avec les plaquettes forestières, l’exploitant doit donner un petit à-coup pour vider entièrement la remorque. Si nécessaire, il peut augmenter encore davantage l’angle de basculement. Mais à l’issue du déchargement, la caisse ne comporte pratiquement aucun résidu. La remorque dispose des ridelles hautes de 50 cm, les plus grandes proposées. «J’ai choisi le modèle tridem de 46 m³ (avec ri-
delles) car je suis payé au mètre cube transporté. Le volume embarqué est supérieur de 14 m³ à celui d’une remorque Pronar tandem. À 7 francs le mètre cube, le choix est vite fait!» L’exploitant regrette cependant un peu la hauteur à atteindre lors du chargement du fumier. «Mais peu de remorques tractées par un ‹516 Vario› roulent aussi bien avec une telle capacité.» Le poids à vide de la Pronar «T900» atteint 10 190 kg et sa capacité de chargement autorisée en Suisse 19 810 kg.
Lors de la phase ultime du déchargement, deux vérins verticaux soulèvent et pivotent la paroi translatée pour décharger les résidus de plaquettes.
Investissement de 70 000 francs Gaël Corminboeuf a choisi la monte pneumatique optionnelle 445/65R22.5, de façon à respecter la largeur maximale de 2,55 m requise pour les travaux d’entreprise, moins gourmande en carburant qu’une monte de plus grande taille et plus confortable sur la route que celle fournie de série (550/60R22.5). La remorque est dotée d’essieux freinés fabriqués en interne, comprenant une régulation de force de freinage automatique signée Wabco. Elle intègre deux essieux forcés limitant l’usure des pneus lors des manœuvres. Côté entretien, la Pronar «T900» compte peu de graisseurs. L’exploitant a acquis cette remorque pour environ 70 000 francs. Ce prix comprend les ridelles, la rotule d’attelage «K80» et la monte pneumatique spécifique. Le revendeur a également installé un filet escamotable recouvrant le chargement, que l’agriculteur rabat pour éviter la perte d’une partie du chargement. L’exploitant est lié à la corporation par un contrat de transport de trois ans renouvelable tacitement. Le nombre de centrales de chauffe croît constamment, tout comme le nombre d’habitations reliées aux réseaux de chaleur des centrales existantes. Pour Gaël Corminboeuf, voilà de quoi appréhender sereinement l’avenir de son activité de transport de plaquettes. 9
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Impression | Prise en main
La dernière gamme de moissonneuses-batteuses «Trion» élaborée par Claas comporte huit modèles, cinq à secoueurs et trois hybrides (dont le «Trion 730» représenté ci-dessus). Photos: Roman Engeler
Une moissonneusebatteuse polyvalente Les moissonneuses-batteuses polyvalentes «Trion» de Claas sont destinées à remplacer les «Tucano». Motorisées par Cummins, elles présentent des similitudes avec les «Lexion». Lukas Weninger* et Roman Engeler Claas a surpris en lançant les moissonneuses-batteuses «Trion» qui remplaceront les «Tucano», à savoir les modèles de catégorie moyenne qui complétaient par le bas depuis 2007 l’offre «Lexion» et dont il ne reste plus que la «Tucano 320». La «Trion» est proposée avec des systèmes de battages à secoueurs et hybride avec le rotor classique pour une séparation résiduelle active. L’assortiment se compose de huit modèles, deux à cinq secoueurs («Trion 500»), trois à six secoueurs («Trion 600») et trois hybrides («Trion 700»). Ce sont les seuls points communs avec la «Tucano». La «Trion» s’apparente bien davantage à la «Lexion» du point de vue technique, notamment le débit de chantier, avec une largeur de coupe atteignant 12,50 mètres. La «Trion» cible à la fois les agriculteurs et les agro-entrepreneurs. Presque tous les modèles, jusqu’à la plus petite machine à cinq ou à six secoueurs, sont proposés avec un train de roulement chenillé ou avec le système «Montana» de * Lukas Weninger est un rédacteur spécialisé en machinisme agricole travaillant pour la revue autrichienne Landwirt.
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compensation du dévers. Ce dernier fait appel à un nouvel essieu à transmission intégrale entraîné par un moteur hydraulique central, au lieu des deux moteurs intégrés dans les roues. Claas a conçu sa «Trion» pour disposer d’une machine polyvalente qui s’adapte facilement aux besoins des différentes cultures.
Système de battage de la «Lexion» Le système de battage est le cœur de la moissonneuse-batteuse. Il illustre l’étroite similitude entre la «Trion» et la «Lexion». Le batteur de la «Tucano» avait 450 mm de diamètre et 1320 ou 1580 mm de large. Or Claas a présenté en 2019 la deuxième génération de sa «Lexion» à quatre tambours, équipée d’un batteur de 755 mm, ce qui libérait pour ainsi dire le système de battage de la «Lexion» de première génération. Les constructeurs ont alors enrichi ce dernier de nombreuses améliorations destinées à la dernière «Lexion» et l’ont implanté sur la «Trion». Ainsi, un batteur de 600 mm de diamètre (en l’occurrence fermé) équipe désormais les machines à secoueurs (largeur de 1420 ou 1700 mm) et les hybrides (largeur de 1420 mm). Claas peut dès lors
simplifier l’approvisionnement et la logistique des pièces de rechange, en partie communes aux deux machines. Le système de battage de la «Trion» offre d’autres similitudes avec celui de la «Lexion», notamment le réducteur situé à droite du batteur, à l’extérieur, qui assure le passage entre les deux plages de régime. Le changement de régime n’est certes pas commandé depuis la cabine, mais via une soupape hydraulique facilement accessible sur l’élévateur de retour. La possibilité de remplacer les corbeilles par segments est également empruntée à la «Lexion». Les changements des corbeilles du tambour accélérateur et du batteur sont plus rapides: ils s’effectuent pour la première vers l’avant à travers le bac à pierres et pour la deuxième à partir de la partie avant des deux côtés (au lieu du seul côté gauche comme sur la «Lexion»). Sur les machines à roues, il est toutefois nécessaire de démonter l’une des roues avant. Le système de battage est en outre synchronisé comme sur la «Lexion». Les corbeilles et le régime des trois tambours sont ajustés simultanément, ce qui exclut toute erreur de manipulation.
Prise en main | Impression
Bref descriptif des modèles Claas «Trion» Modèle Séparateur
Moteur Option
520
APS, 5 secoueurs, largeur du canal 142 cm 258 ch
530
APS, 5 secoueurs, largeur du canal 142 cm 306 ch
640
APS, 6 secoueurs, largeur du canal 170 cm 306 ch
650
APS, 6 secoueurs, largeur du canal 170 cm 354 ch
M, TT
660
APS, 6 secoueurs, largeur du canal 170 cm 408 ch
M, TT
720
APS, 1 rotor, largeur du canal 142 cm
376 ch
M, TT
730
APS, 1 rotor, largeur du canal 142 cm
408 ch
M, TT
750
APS, 2 rotors, largeur du canal 142 cm
435 ch
M, TT
M*, TT*
* M: compensation de dévers Montana, TT: train chenillé TerraTrac
Nettoyage, trémie à grains, hacheur Le système de battage hybride, doté de rotors séparateurs, est emprunté à la «Lexion». Sur la «Trion», les volets du rotor s’ajustent par un dispositif hydraulique (à commande manuelle ou automatique), alors que sur la «Tucano», le réglage, mécanique, se fait par un levier. On compte désormais quatre segments de corbeille ajustables au lieu de deux. Le caisson de tamisage, qui bénéficie du dispositif de nettoyage Jetstream, est aussi inspiré de la «Lexion». Il se distingue par une surface de tamisage accrue, une turbine de soufflage et un système 3D modernisé. Compte tenu du débit de chantier plus élevé, les deux élévateurs sont également repris de la «Lexion». Les modèles «Trion» ont leur trémie à grains équipée d’une rehausse de grande taille en forme d’entonnoir, ce qui permet d’allonger les intervalles de vidange. Claas a par ailleurs porté le débit de vidange de 100 à 130 l/s. La goulotte orientable qui équipe la vis de vidange de la trémie assure un chargement facile des véhicules d’enlèvement. Le hacheur à paille, qui possède désormais un plus grand nombre de couteaux, a également été agrandi. Une contre-lame spéciale peut être insérée pour un broyage encore plus fin de la paille. La «Trion» est disponible avec un déflecteur pour com-
La cabine entièrement redessinée possède un deuxième terminal «Cemis 1200» qui peut servir pour la navigation par GPS et la documentation des missions.
penser l’effet du dévers ou la dérive en cas de vent latéral.
Sous le capot, une surprise La «Trion», comme la gamme «Avero», est motorisée par Cummins, à la différence des «Tucano» et «Lexion» animées par des blocs Mercedes ou MAN. Son moteur à six cylindres, de 6,7 ou 9 litres de cylindrée, développe respectivement une puissance maximale de 258 ou 435 chevaux. Le logiciel de gestion du moteur est toujours fourni par Claas, c’est pourquoi les moteurs Cummins utilisent le système Dynamic Power. Claas garde ainsi un accès exclusif aux moteurs, la maîtrise des réparations et l’approvisionnement en pièces détachées. La «Trion» ne possède pas le radiateur couché typique de la «Lexion». Les modèles à secoueurs sont en revanche équipés du tamis rotatif classique. Les batteuses hybrides aspirent l’air de refroidissement par le haut, à côté du capotage latéral, derrière lequel un aspirateur tient les grosses impuretés à distance du radiateur. La liaison par friction entre le moteur et le système de battage est constituée d’un embrayage à sec à actionnement hydraulique, doté d’une transmission à courroies multiples, un dispositif qu’on retrouve aussi sur la «Lexion» (et sur l’ensileuse «Jaguar» de Claas).
Une cabine plus spacieuse
Outre le levier de conduite standard (photo), l’utilisateur dispose d’une poignée «C-Motion». On distingue en arrière-plan le terminal interactif «Cebis».
La cabine de la «Trion» est en avance sur celle de la «Lexion». Elle est plus spacieuse, plus volumineuse et entièrement repensée. L’éclairage de l’habitacle est amélioré. Le climatiseur inédit procure une stratification de la température qui permet de garder la tête au frais pendant la moisson et les pieds au chaud pendant la récolte de maïs-grain. Les buses d’air ont migré des poteaux d’angle en direction du toit, dégageant ainsi la vue sur la barre de coupe.
L’accoudoir et le terminal sont inspirés de ceux, bien connus, de l’actuelle «Tucano», l’accoudoir étant légèrement tourné vers l’extérieur sur la «Trion». Un siège pivotant optionnel pour les grandes largeurs de coupe, davantage d’espace de rangement ainsi que des repose-pieds contribuent à rendre l’habitacle plus confortable. La «Trion» reprend les fonctions automatisées de la «Lexion», entre autres le système d’assistance à la conduite «Cemos Automatic», le régulateur de vitesse «Cruise Pilot», ainsi que des fonctions de télémétrie et de diagnostic à distance. Des rétroviseurs (en trois sections) et des caméras intégrées de manière plus esthétique assurent une meilleure visibilité. La «Trion» se reconnaît facilement à son toit redessiné, son design vert en forme d’«Y» et ses ouvertures d’aération sur les panneaux latéraux.
Entretien et réglages simplifiés Selon Claas, la «Trion» a été développée en ayant pour priorités une plus grande facilité de réglage et une meilleure accessibilité pour l’entretien. Plusieurs graisseurs ont été regroupés pour un accès plus aisé. Les plans de graissage et les instructions de réglage sont indiqués par des symboles logiques sur des autocollants bien visibles. Des bandeaux lumineux à LED sous les panneaux latéraux et le capot fournissent l’éclairage nécessaire pour effectuer des travaux d’entretien même dans l’obscurité. On accède au filtre à air du moteur sans ouvrir le capotage. Claas a allongé les intervalles de maintenance, les portant à 500 heures pour l’huile moteur, 1000 heures pour l’huile hydraulique (ou tous les deux ans). Une balustrade de protection rabattable située entre le moteur et la trémie à grains permet d’inspecter cette dernière en toute sécurité. La Claas «Trion» sera disponible pour la moisson 2022. 9
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Impression | Rapport d’expérience
New Holland annonce le début de la production de son tracteur «Methane Power» pour la mi-septembre. Photo: New Holland
Le rêve se concrétise À l’occasion des New Holland Field Days fin août près de Leipzig (Allemagne), le tractoriste a présenté une version quasi-aboutie de son modèle «T6.180 Methane». La production en série du premier tracteur intégralement alimenté au méthane devrait débuter ce mois-ci. Matthieu Schubnel Un tracteur capable de produire les mê mes performances qu’un modèle conven tionnel mais générant 30 % de coûts de fonctionnement en moins, quel agricul teur n’en n’a pas rêvé? C’est pourtant ce que s’apprête à commercialiser New Hol land avec son tracteur «Methane Power». Pour développer et mettre au point ce mo dèle, New Holland s’est appuyé sur le mo toriste FPT (Fiat Powertrain Technologies), lui aussi filiale de CNH Industrial. Il a égale ment pu compter sur l’expérience acquise par Iveco, une autre filiale du groupe, dans le domaine des poids lourds, qui propose et travaille depuis 1996 sur des modèles alimentés par CNG (gaz naturel com primé), avec une puissance régulièrement augmentée et une autonomie en progres sion constante. 1 Rapport Thinkstep «Greenhouse Gas Intensity of Natural Gas», Natural and BioGas Vehicle Association Europe, 2017. 2 Rapport «Well-to-Wheels analysis of future automotive fuels and powertrains in the European context», v4, Joint research center institute for energy and transport, Commission européenne, 2014.
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Coût de fonctionnement 30 % moindre Le tracteur New Holland «T6.180 Me thane» est animé par un moteur FPT NEF à six cylindres de 6,7 l de cylindrée, dévelop pant jusqu’à 175 ch et fournissant un cou ple maximal de 740 Nm. Celui-ci entraîne une transmission Electro Command montée d’office. Le constructeur annonce des performances équivalentes à celles d’un tracteur T6 animé par un bloc diesel, de même qu’une périodicité d’entretien équivalente. Ce modèle se distingue en re vanche par ses coûts de fonctionnement réduits de 30 %, selon le constructeur. La chambre de combustion est elle aussi différente de celle d’un moteur diesel. L’in jection multipoint (ou séquentielle), similai re à celle installée dans une Ferrari, fournit un mélange air/carburant identique dans chacun des cylindres. Le moteur dispose aussi d’une unité de contrôle électronique programmée différemment pour éviter les défauts d’allumage dans la chambre de combustion. Selon les travaux1 d’un con sortium de constructeurs automobiles, de poids lourds et de fournisseurs d’énergie et
un rapport2 de la Commission européenne, le niveau d’émissions de CO2 d’un moteur à énergie fossile comme le diesel atteint 101 g/km parcouru. Un moteur foncti onnant au biométhane produit avec du li sier génère, lui, un bilan négatif d’émis sions de CO2 de –80 g/km parcouru, très positif pour l’environnement (voir encadré).
Moteur propre Le tracteur «Methane Power» présenterait par ailleurs l’avantage de générer des ni veaux d’émissions des autres polluants bien inférieurs à ceux d’un moteur diesel, selon New Holland. En comparaison des plafonds d’émissions fixées par la norme Stage V de l’UE, le niveau d’émissions de particules fines serait inférieur de 99 %, ceux du monoxyde de carbone et des hy drocarbures chlorés inférieure de 90 % et les oxydes d’azote réduits de 70 %. Ainsi, pour dépolluer les émissions du moteur, le constructeur s’est contenté d’intégrer, côté droit, un simple pot catalytique «trois voies». Le chauffeur approvisionne le «T6.180 Methane» à partir d’un réservoir de gaz installé sur l’exploitation, dont le vo
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Le «T6.180 Methane» (ici sans réservoirs avant additionnels) affiche des performances équivalentes à celles d’un tracteur T6 animé par un bloc diesel, selon le constructeur. Photo: Matthieu Schubnel
lume est compris entre 400 et 2000 litres, voire davantage. Le connecteur de remplis sage se situe entre les deux marches supé rieures d’accès à la cabine. À cet endroit, un manomètre renseigne l’opérateur sur le taux de remplissage de l’installation. Sur le tracteur, le carburant est stocké dans de petits réservoirs reliés entre eux et disposés de chaque côté du tracteur, à proximité des marches d’accès à la cabine.
Jusqu’à 270 l de réserves New Holland a ainsi intégré cinq bonbon nes côté gauche et deux autres côté droit, pour former une réserve globale standard de 185 litres de contenance cumulée, le seul signe extérieur le distinguant d’un T6 conventionnel. Le remplissage de gaz s’ef fectue par le côté gauche, comme pour remplir un réservoir de gazole. Le niveau de compression requis s’élève à 180 bars.
Le tracteur «Methane Power» intègre de série sept bonbonnes réparties de part et d’autre au pied de la cabine, ainsi que trois bonbonnes additionnelles optionnelles à l’avant. Image: New Holland
Afin d’augmenter l’autonomie, le cons tructeur a cherché à ajouter d’autres volu mes de stockage du carburant. Certains prototypes bénéficiaient ainsi de réser voirs supplémentaires de méthane au ni veau des montants arrière de la cabine. Dans la version finale, New Holland a retenu des réserves additionnelles op tionnelles d’un volume cumulé de 85 l ins tallées à l’avant du tracteur dans un bloc caréné. Elles confèrent ainsi au «T6.180 Methane» une capacité totale de stockage de 270 litres et une autonomie d’une journée (dépendant du type de tra vaux réalisés). Ce module peut être retiré par l’agriculteur s’il souhaite atteler son chargeur frontal ou un outil au relevage avant. Compte tenu des limites en termes de capacité de stockage du carburant, le constructeur ne prévoit pas de développer de modèle plus puissant pour le moment.
Tarif «attractif» Selon New Holland, le moteur est plus si lencieux de 5 dB(A) par rapport à un mo teur diesel, ce qui constitue un intérêt no tamment pour les municipalités. Le cons tructeur cible également les agriculteurs ainsi que les opérateurs d’installations de biogaz afin qu’ils puissent faire fonctionner l’unité de méthanisation avec leur propre énergie. Le début de la production en série de ce modèle hors normes fonctionnant au méthane est prévu pour la mi-septembre dans l’usine de Basildon (Royaume-Uni). Les premières livraisons devraient intervenir cette année. Le tarif du «T6.180 Methane» n’est pas encore connu et sera fixé dans le courant du mois de septembre, selon New Holland. La marque promet une offre com merciale «attractive», mais une chose est sûre: son prix sera supérieur à celui d’un modèle «T6.180» conventionnel.
Un outil en ligne pour estimer les économies générées Sur le site Internet du constructeur se trouve à disposition de l’utilisateur un calculateur en ligne en différentes langues. L’outil permet de vérifier les économies qu’il réalise sur les coûts de fonctionne ment avec le tracteur «Methane Power», ainsi que la réduction d’émissions de CO 2 générée, entre une traction à partir de méthane et une traction conventionnelle. Sur ce simulateur, il spécifie les proportions des types de tâches menés avec le tracteur sur l’exploitation (traction, traction et prise de force, traction et prise de force et hy draulique, transport). Par exemple, lorsque l’engin est utilisé 1000 heures par an sur sept ans et en proportions équilibrées pour ces différentes utilisations, il épargne à l’atmosphère un rejet total de 535 tonnes
de CO 2. À ce stade, cet argument peut sembler ne concerner que les amoureux de la nature. Mais avec les dispositions législa tives que sont en train de mettre en place les responsables politiques de certains pays de l’UE sur le principe du bonus/malus, cette approche écologique impactera les intérêts économiques des exploitations. En Allemagne par exemple, selon New Hol land, un agriculteur doit déjà payer entre 460 et 540 €/t de CO 2 rejeté au-delà de la quantité autorisée. Mais lorsque la struc ture émet moins de CO 2 que la quantité prévue, elle perçoit un crédit de 250 €/t de CO 2 non rejeté. Dans certaines zones géo graphiques, cette nouvelle approche pour rait bien faire les affaires de New Holland pour son tracteur «Methane Power».
Le remplissage des réservoirs de méthane, dont le taux est contrôlé avec un manomètre, a lieu côté gauche près des marches d’accès à la cabine. Photo: Matthieu Schubnel
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La gamme amirale Steyr «Terrus» comprend toujours 3 modèles, de 250, 270 et 300 chevaux. Photos: Johannes Paar
Comme au volant d’une voiture! Avec le «Terrus», Steyr aborde une nouvelle génération de tracteurs. La conception de conduite modernisée, avec des applications électroniques interconnectées, laisse au pilote l’impression de conduire une voiture. Johannes Paar*
La gamme Steyr «Terrus» comprend toujours trois modèles, de 250, 270 et 300 chevaux (puissances nominales). Au premier coup d’œil, on voit qu’il y a peu de modifications au trio moteur-transmission-châssis. Les deux grandes nouveautés sont la cabine avec le «Multicontroller III» monté sur l’accoudoir. Pour mieux percevoir les évolutions intervenues sur le «Terrus», on a aussi pris le volant d’un modèle précédent.
* Johannes Paar est rédacteur en chef de la revue autrichienne Landwirt.
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Une différence de taille On est agréablement surpris dès qu’on aborde les nouvelles marches autonettoyantes en fonte d’aluminium injecté du marchepied qui remplacent les anciennes version en tôle. La cabine est plus spacieuse: elle mesure 10 centimètres supplémentaires à hauteur d’épaules. Elle est plus claire et offre une meilleure visibilité car les vitres latérales et arrière descendent plus bas, laissant l’impression d’une assise surélevée. La finition de l’habitacle est très réussie, avec des revêtements en fibres naturelles, voire en cuir (option). Les chromes et la
foule de buses d’aération réglables près du pare-brise, de la vitre arrière et de la colonne de direction apportent unconfort comparable à celui d’une voiture. Pour compléter la clé classique pour les portes et le démarreur, une télécommande avec fonction de verrouillage et touche de démarrage sans clé («keyless») est proposée en option. Un capteur de pénombre ainsi qu’un capteur de position du soleil ont été ajoutés au régulateur de la climatisation afin d’optimiser la répartition de l’air et la puissance de la clim’, que la cabine soit directement ou indirectement exposée au soleil.
Prise en main | Impression
L’accoudoir «Multicontroller III», …
Les nombreux espaces de rangement sont une autre bonne surprise. Sous le siège du passager, le compartiment réfrigéré peut accueillir au moins deux bouteilles de 1,5 litre, tandis que le casier «bureautique» derrière ce même siège contient deux prises, une USB et une 230 V. Des vides-poches ouverts sont intégrés au garde-boue droit et au plafond. Les rangements sont munis le cas échéant de couvercles à fermoirs magnétiques ou à vérins amortisseurs et ne vibrent pas même sur les mauvais chemins. Un deuxième frigo est proposé en option sur la porte droite de la cabine. En bref, on se sent bien à ce poste de conduite qui répond à toutes les attentes. Même côté bruit, avec un niveau sonore de 66 dB (A) annoncé par le constructeur.
… l’écran tactile 12 pouces et l’afficheur sur le montant droit, …
Pilotage multi-facettes L’innovation la plus significative est sans nul doute le dispositif de conduite avec les éléments-clés que sont l’afficheur haute définition sur le montant latéral, l’écran tactile 12 pouces sur l’accoudoir, le nouveau «Multicontroller III», ainsi que les sélecteurs rotatifs, curseurs et touches faciles à manipuler et à distinguer grâce aux codes couleurs. Ils pilotent les fonctions essentielles du moteur, de l’hydraulique, de la prise de force et de la transmission. L’accoudoir et ses commandes sont ajustables en hauteur sur 110 mm, latéralement sur 95 mm. La grande zone d’appui et le repose-poignet sont rembourrés. L’ensemble est bien ordonné, élégant et plus confortable que celui des modèles précédents.
… ainsi que, au plafond, les commandes de la climatisation automatique, entre autres fonctions moins sollicitées.
On peut en dire de même du nouveau moniteur «Infomat 1200» monté sur l’accoudoir. Il présente le design et la fonctionnalité d’une tablette moderne et robuste, et s’utilise comme elle pour ce qui est d’effacer, faire défiler, basculer. En connectant son smartphone à cet «Infomat 1200», on accède aux applications mémorisées et à son répertoire musical. L’équipement standard pour téléphoner en mains libres comprend un microphone intégré au plafond de la cabine et deux haut-parleurs. Côté audio, deux hautparleurs supplémentaires, un «subwoofer» et des fonctions d’égalisation sur le moniteur sont proposés en option. Quatre caméras peuvent être raccordées au moniteur. Trois le sont d’office. La caméra avant est incorporée au logo sur le capot, la caméra de recul est placée sous le projecteur arrière droit fixé au montant de la cabine. Plusieurs configurations et fonctions peuvent être associées entre elles. Marche arrière enclenchée, l’image de la caméra de recul s’affiche dans une fenêtre surgissante. Plus intéressante encore est la caméra sans fil livrable d’usine.
Innovations sur les «Multi» et les «Kompakt»
Legende
Le nouveau «Terrus» est plein de vides-poches bien pratiques. Ici, le casier «bureautique» avec ses prises USB et 230 V.
Steyr innove aussi sur l’autre extrémité de son assortiment de tracteurs. Les «Multi» et les «Kompakt» sont désormais équipés d’un nouveau moteur 3,6 de litres conforme à l’étape 5 en termes d’émissions. Ce «moulin» est doté de quatre soupapes par cylindre au lieu de deux sur les modèles précédents. Steyr a par ailleurs légèrement augmenté le couple et la puissance de ce moteur. Le nouveau système de traitement des gaz d’échappement est logé sous le capot, en une unité compacte.
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Facile à installer, elle peut être montée à l’arrière d’une remorque ou sur des outils pour surveiller leur fonctionnement. Cette caméra a une portée de 200 mètres et s’actionne au moyen d’un commutateur dans le plafond de la cabine. A cet endroit se trouvent aussi les commandes d’autres fonctions moins fréquemment utilisées, comme le réglage des rétroviseurs, les commutateurs des variantes d’éclairage, le coupe-circuit de la batterie, la commande automatique de la climatisation et la radio.
«Multicontroller», joystick et accès rapides Le «Multicontroller» offre les mêmes fonctionnalités qu’avant, mais sa forme a changé. Comme auparavant, son levier peut servir à régler la vitesse et donc faire office de pédale d’accélération. Ce «Mul-
ticontroller» comporte plusieurs touches, des commutateurs à bascule et un sélecteur rotatif. Ils agissent sur l’inverseur, les fonctions hydrauliques, le relevage, les plages de vitesse, l’assistant de direction. Des touches sont programmables pour des fonctions «tracteur» et «Isobus». Des accès rapides programmables sont intégrés à l’accoudoir et au joystick. D’après le constructeur, jusqu’à 100 fonctions peuvent leur être attribuées et être mémorisées dans les profils du conducteur ou les applications. Parmi elles figurent non seulement des fonctions «tracteur» de type classique comme la gestion en tournière, le différentiel, la motricité des quatre roues et l’hydraulique, mais aussi des touches d’accès rapide à d’autres réglages comme le chauffage, la climatisation, la téléphonie, la radio, l’éclairage, etc.
«Terrus CVT», «Optum CVX» et «T7 HD» CNH a donné un coup de jeune à ses tracteurs de catégorie 10, de 250 à 300 chevaux. Pour Steyr, il s’agit de «Terrus CVT» décrit ci-contre. Sous les couleurs de la marque Case IH, les modèles sont commercialisés sous la désignation «Optum CVX» et chez New Holland sous la dénomination
New Holland «T7 HD» avec son «Centre View» au milieu du volant.
La lucarne de toit fait partie de l’équipement standard du «Terrus CVT».
«T7 HD». Technique Agricole a pu prendre le volant de tracteurs de chaque marque et repérer les différences. En principe, la configuration de base comprenant moteur et transmission et électronique sont identiques. Mais les commandes sur l’accoudoir de droits sont conçues et agencées différemment. Chez New Holland, la vision centrale en option dans la cabine fait mouche. Il s’agit d’un affichage placé au milieu du volant qui fait office de tableau de bord. Sur les deux autres marques, cet affichage est situé sur le montant droit. Sur le New Holland, la porte droite de la cabine est verrouillée. Pour l’ouvrir, il faut enlever un clapet relevable pour l’ouvrir. Un même dispositif se retrouve sur les Case IH. Chez Steyr, la lucarne de toit fait partie de l’équipement standard; chez les autres
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marques, elle n’est proposée qu’en option. Si la porte droite du «Terrus CVT» s’ouvre normalement, l’accès à la cabine de ce côté est plutôt raide. Les Steyr et les Case IH sont équipés de leur poignée de gaz classique à double fonction pour la charge et le régime du moteur. New Holland utilise un potentiomètre pour la charge du moteur.
L’accoudoir et ses commandes sur le Case IH «Optum CVX».
Le joystick solidaire de l’accoudoir a aussi été revu. Il permet de piloter jusqu’à cinq commandes hydrauliques. Outre l’inverseur de marche, il intègre désormais le changement de plages de vitesse et des fonctions «Isobus». Là aussi, des touches librement configurables sont disponibles. Il y a entre le «Multicontroller» et le joystick 4 leviers pour les commandes des distributeus hydrauliques qui peuvent être affectés et configurés individuellement. Afin d’éviter tout actionnement par inadvertance, ils sont dotés d’un verrouillage mécanique. Quand on change l’affectation d’un levier, sa couleur s’adapte automatiquement. Nous avons aussi apprécié que les couleurs spécifiques des distributeurs arrière soient facilement identifiables depuis le siège conducteur. La disposition de ces distributeurs a été modifiée et ils sont désormais équipés d’un levier mécanique de décharge pour faciliter les raccordements.
En réseau avec le portail en ligne La mise en réseau avec le portail en ligne «MySteyr.com» et le système télématique «S-Fleet» sont deux autres innovations de cette gamme de tracteurs. Le «Terrus» est en ligne en permanence, via une carte SIM, ce qui va prochainement permettre de communiquer avec le concessionnaire et de lui demander assistance. On peut aussi faire des captures d’écran des caméras embarquées. Le concessionnaire peut, lui, afficher sur son ordinateur, via internet, l’écran du tracteur, ce qui permet aux techniciens d’atelier d’aider le client rapidement. Le service de maintenance peut aussi consulter les messages d’entretien et les codes d’erreur, mais seulement après en avoir demandé l’autorisation au propriétaire du tracteur. Citons également, en guise de conclusion, ces quelques innovations portant sur l’aspect extérieur: les commandes sur les ailes arrière ont été complétées par deux mémoriseurs de régime, plus un arrêt «coup de poing» d’urgence de couleur rouge. Le toit de la cabine est équipé de projecteurs orientables et d’un récepteur GNSS. Les phares inférieurs et supérieurs peuvent être complétés par 24 projecteurs de travail. Le «Terrus» est proposé en deux variantes, «Evolution» et «Excellence». Chacune d’elles est livrée avec différentes options, un peu plus nombreuses pour la version «Excellence». Un système très performant de réglage de la pression des pneus sera bientôt disponible.
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Le premier semoir en ligne mécanique développé par Horsch est équipé d’un système de dosage à entraînement électrique situé sur l’arbre de transmission. Il est livré avec 20 ou 24 socs semeurs, avec des interrangs de 15 ou 12,5 cm. Photos: Johannes Paar
Système de dosage sophistiqué Partisan jusqu’ici des systèmes de dosage pneumatiques, Horsch proposera également à l’avenir un semoir combiné mécanique. Une version de présérie du semoir «Versa» était engagée cette année sur quelques champs. Johannes Paar* Le «Versa» est le premier semoir mécanique de la maison Horsch depuis sa fondation en 1984. En le combinant avec la herse rotative «Kredo», le constructeur entend élargir son offre au segment des 3 mètres destinés aux petites exploitations. Lors de la conception du semoir, l’accent a été mis sur une utilité et une polyvalence accrues. Ces travaux ont débouché sur un dosage raffiné à entraînement électrique et un nouveau soc semeur. Le système de dosage «SmartClip» permet de changer le jalonneur électrique et l’écartement des lignes sans outils grâce à un arbre intermédiaire. En outre, la roue distributrice peut aussi être remplacée sans outils, ni démon-
*Johannes Paar est rédacteur en chef de la revue autrichienne Landwirt.
tage de l’arbre de distribution. Cette caractéristique doit permettre à l’avenir une meilleure adaptation à différentes semences. Sur quelques points, le modèle inspiré de machines de présérie ne correspondait pas encore entièrement à la version de série qui devrait être prête cet automne.
Nouveautés sur la herse rotative La herse rotative «Kredo» est déjà connue du semoir combiné «Express». Elle n’a subi que quelques petits changements, tels les chicanes montées sur un parallélogramme, ainsi que leurs patins d’usure interchangeables en acier «Hardox». Désormais, les chicanes peuvent se mouvoir d’abord en arrière et vers le haut avant de s’écarter de côté. La «Kredo» est conçue pour des tracteurs jusqu’à 250 chevaux. La machine de
démonstration était équipée d’un grand rouleau packer trapézoïdal à anneaux d’un diamètre de 60 cm. Un plus petit modèle de 50 cm de diamètre existe en option pour les tracteurs moins puissants. Horsch proposera également un rouleau packer à dents. Pour que la «Kredo» puisse être utilisée seule, il faut enlever deux vis de chaque côté et détacher le bras supérieur du semoir avant de poser celui-ci sur les supports fournis de série. Une solution pratique pour les exploitations qui «hersent» beaucoup. Un bras supérieur hydraulique avec lequel on pourra soulever le semoir est également prévu pour faciliter un hersage préliminaire rapide.
900, 1200 ou 1500 litres Le semoir repose sur le rouleau packer. La trémie de série a une contenance de 900 9
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litres. Son volume peut être augmenté respectivement à 1200 ou 1500 litres à l’aide de deux accessoires. Elle est facilement accessible par trois marches et un marchepied de chargement sur le côté gauche. Le couvercle est constitué d’une bâche qui peut être entièrement relevée pour le remplissage. A l’intérieur de la trémie, deux grilles doivent éviter que des corps étrangers (étiquettes de sacs) parviennent aux roues de dosage. L’espacement avec les parois de la trémie est toutefois un peu trop grand, Horsch devrait le réduire avant la production en série. Sur la paroi intérieure gauche de la trémie, un capteur de niveau vide, qui peut facilement être levé à l’aide d’une vis à ailettes, est monté en série. Un deuxième capteur, destiné au côté droit, existe en option pour une sécurité accrue dans les pentes ou avec des semences fines.
concurrents, le système possède des coulisseaux d’arrêt distincts pour les roues pour semences fines et normales. La roue de distribution pour les semences fines est conçue sous forme de roue à came, celle pour les céréales sous forme de roue cellulaire. La nouveauté est que chaque élément de dosage est raccordé à l’entraînement par l’arbre intermédiaire. Ce qui signifie que chaque roue distributrice peut être activée ou désactivée de la transmission sans outil, par un petit clip. Il est ainsi possible d’adapter rapidement et individuellement l’écartement des rangs et la largeur de la voie de jalonnage. En outre, chaque roue distributrice peut être retirée individuellement et sans outils lorsqu’elle doit être vérifiée ou remplacée. Par cet entraînement à la fois simple et raffiné, Horsch innove dans la conception des semoirs mécanisés.
Système de dosage «SmartClip»
Signal de vitesse
Le développeur du «Versa» s’est concentré sur le dosage. Dans la variante standard proposée pour le lancement de la gamme, le doseur à entraînement électrique «SmartClip» permet de délivrer une quantité de semences de 1,5 à 250 kg/ha. D’autres variantes de roues de dosage, destinées par exemple aux légumineuses à grosses graines, sont en préparation. Le «Versa» de Horsch est équipé de 20 ou de 24 socs semeurs, avec des interrangs de 15 ou de 12,5 cm pour une largeur de travail de 3 mètres. Comme chez nombre de
Tous les réglages pour le dosage, le contrôle du débit et la vidange de la trémie à semences sont regroupés sur le côté gauche du semoir. Le débit se contrôle facilement. Deux boutons à glissière et des symboles donnent pour cela des indications parfaitement claires. Le réglage du clapet de fond peut être déterminé à l’aide du tableau de débit. La procédure de contrôle du débit est enclenchée par un interrupteur à bascule situé près du moteur électrique. Ensuite, il suffit de calculer le poids de la quantité débitée et de l’intro-
La pression des socs et la profondeur de semis peuvent être réglées séparément à l’aide d’un outil universel.
duire dans le terminal. Pour le semis, un signal de vitesse est nécessaire. On peut reprendre celui du tracteur ou commander un capteur radar optionnel. Le moteur électrique, qui détermine le régime de l’arbre de distribution et donc la quantité de semences, se trouve protégé, sous la trémie. Une autre transmission par engrenages est cachée derrière un carter de protection. Le régime de l’arbre de distribution peut aussi être modifié en remplaçant deux pignons en plastique. Pour les quantités de semences mentionnées ci-dessus, cette opération n’est toutefois pas nécessaire. Des pignons d’accouplement sont prévus à l’avenir pour les quantités de semences inférieures à 1,5 et supérieures à 250 kg/ha.
Nouveau soc «DuoDisc» Horsch a développé un soc de semis plus léger pour le «Versa» mécanique pour en réduire le poids. Pour les composants de base, le développeur s’est inspiré du soc
Le Horsch «Versa 3 KR» en chiffres
Système de dosage «SmartClip» (à gauche): chaque roue distributrice peut être activée ou désactivée sans outil, avec un clip. La déconnexion électrique d’une moitié de la machine (à droite) est en option.
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Largeur de travail: 3 m Hauteur de remplissage: 1,86 m Poids à vide: équipement minimal 2700 kg, équipement maximal 3500 kg Trémie à semences: de série 900 l; 1200 ou 1500 l en option Socs de semis: 20 ou 24, soc à double disque avec décrotteur et recouvreur Ecartement: 15 ou 12,5 cm; pression des socs de 5 à 50 kg Système de semis: arbre de distribution à entraînement électrique, roue à came pour semences fines et roue cellulaire Herse rotative: Horsch «Kredo» Nombre de rotors: 10 Rouleaux: trapèze et packer à dents Puissance nécessaire: 110 à 185 kW (150 à 250 ch) Prix de la combinaison: dès CHF 39 900.–, TVA incluse Données du constructeur
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Tous les réglages se font depuis le côté gauche de la machine et sont faciles à réaliser.
système de commande qui sera unifié sur toutes les machines. Basé sur le standard Isobus, il est selon le constructeur compatible avec tous les terminaux de tracteur Isobus. Le terminal «Touch800» de Horsch peut être commandé en option. Le «Horsch Connect» permet par exemple de mettre en œuvre des solutions de services modernes, de télécharger les données de la machine et d’exécuter les contrôles du débit avec l’appli-
cation smartphone. Avec son semoir «Versa», Horsch entend répondre aux besoins des petites et moyennes exploitations. Ce produit vise à offrir une flexibilité maximale en permettant d’adapter individuellement et autant que possible sans outils les jalonnages et la quantité de semences. Le prix catalogue du semoir combiné «Versa 3 DR» présenté ici est d’un peu moins de 39 900 francs (TVA incluse).
Horsch se lance dans les pulvés portés
Terminal Isobus «Touch800»: Horsch introduit un nouveau système de commande à l’occasion du lancement du semoir «Versa.
«TurboDisc», déjà connu du semoir pneumatique. Le soc à double disque trace le sillon de semence. Un décrotteur interne mobile évite l’accumulation de terre lorsque le terrain est humide. L’«Uniformer» éprouvée maintient les graines au fond du sillon avant qu’elles ne soient recouvertes de terre par la roue plombeuse et la herse de recouvrement. Le «Versa» permet de régler séparément la profondeur de semis et la pression des socs. Selon le fabricant, si on modifie la profondeur de semis, la pression des socs reste la même, car les socs de semis sont montés sur un parallélogramme. Les deux réglages se font aussi du côté gauche de la machine à l’aide de l’outil universel livré avec le semoir. Les deux valeurs de réglage sont bien lisibles sur une échelle graduée en métal. Chaque soc «DuoDisc» permet une pression atteignant 50 kg. Le rang de semis arrière est pourvu de ressorts plus rigides que ceux de l’avant, ce qui doit garantir une mise en terre homogène dans les deux rangs. Les graines sont recouvertes ensuite par une roue plombeuse à revêtement de caoutchouc et une herse de recouvrement. Selon les besoins, Horsch fournit un traceur de prélevée.
Nouveau système de commande A l’occasion du lancement sur le marché du semoir «Versa», Horsch introduit un
En protection des végétaux, Horsch commercialisait jusqu’ici des pulvérisateurs trainés et autonomes. Il se lance désormais dans le segment des pulvérisateurs portés sur attelage trois points avec trois modèles dotés de cuves de 1400, 1800 et 2200 litres. Les appareils portent le nom de «Leeb CS», «CS» étant l’abréviation de Compact Sprayer. Outre le pulvérisateur porté, l’ensemble qu’il forme avec le tracteur doit aussi être compact. Au lieu d’un entraînement par arbre de transmission, la pompe est équipée d’un entraînement hydraulique à détection de charge. Cela nécessite une puissance d’environ 50l/min. Le conduit d’alimentation pour la commande individuelle pneumatique des buses est alimenté par l’intermédiaire du raccordement pneumatique rouge pour circuit de frein. L’accouplement proprement dit se fait avec un triangle spécial mis au point par Horsch. Léger, il se porte d’une main et s’installe aisément au trois-points du tracteur. Une flèche métallique sert à aligner ce triangle avec le tracteur, de sorte à ce qu’il puisse s’ajuster aux points d’accouplement
du pulvérisateur. On raccorde ensuite les conduites hydrauliques et pneumatiques, ainsi que les prises pour l’éclairage et les liaisons Isobus. Ces manipulations peuvent s’effectuer lorsque le pulvérisateur se trouve à environ 1,5 m du tracteur. Puis ce dernier est reculé en direction de l’appareil, qui est mis exactement d’aplomb à l’aide d’un niveau à bulle placé sur la centrale de rinçage. Les pulvérisateurs portés de type «Leeb CS» intègrent la technique que l’on connaît déjà des plus grandes machines. Avec le pilotage actif de la rampe «BoomControl», Horsch fait même figure de pionnier dans le segment des trois points. A cela s’ajoutent un système de nettoyage en continu ainsi qu’un incorporateur. La répartition des buses tous les 25 cm, aujourd’hui courante, est également disponible. Toutes les fonctions sont mises en œuvre par l’interface bien connue des autres pulvérisateurs Horsch. Pour ces modèles, les rampes sont proposées à choix en longueurs de 15 à 30 mètres. Une cuve frontale sera prochainement disponible, ce qui donnera un ensemble compact et performant. Roman Engeler
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Le débit d’un chantier de rainurage ou de scarification oscille entre 500 et 550 m²/jour selon la configuration des lieux et avec l’aide du client. Photo: Jossi Farm Equipement
Jossi: le rainurage sur demande Jossi Farm Equipement Sàrl propose depuis une demi-dizaine d’années des prestations de rainurage sur bétons en bâtiments d’élevage. La montée en puissance de cette activité a conduit son gérant Jonathan Jossi à se doter d’un prototype automoteur offrant un débit de chantier élevé. Matthieu Schubnel
C’est en 2015 que Jonathan Jossi a débuté son activité de prestation de rainurage de béton dans les fermes suisses. Accidenté en 2006, ce bûcheron de métier s’était reconverti, d’abord comme chauffeur en agro-entreprise, puis chez Lely comme technicien responsable de l’organisation de montage des robots de traite en Suisse romande. Lors de cette expérience, il a étoffé son carnet d’adresses. Dès 2016, il assure la sous-traitance des chantiers de moins de 100 m² pour la société française 56
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spécialisée Vermot rainurage. L’entrepreneur est aujourd’hui aidé par sa femme et associée Martina, mais aussi par un technicien intervenant périodiquement pour la maintenance et les gros chantiers. Depuis peu, un jeune agriculteur assure par ailleurs la prospection commerciale de Jossi Farm Equipement en Suisse alémanique.
60 m² rainurés par heure L’entreprise rainure aujourd’hui environ 16 000 à 20 000 m² par an à l’aide de deux
machines. La plus petite d’entre elles convient pour rainurer dans les étables entravées ou quadriller les bétons de chalets d’alpage. Pesant 160 kg, elle est animée électriquement grâce à un moteur de 5,5 kW requérant au minimum 23 ampères d’intensité. Son rotor de six axes tourne au régime de 800 tours/min. Mais avec sa largeur de travail de 30 cm, le débit de chantier ne dépasse pas 20 m²/h. L’activité prenant peu à peu de l’ampleur, Jonathan Jossi décide alors de se doter
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d’une seconde machine capable de rainu rer au rythme de 60 m²/h et de prendre en charge les interventions sur caillebotis. La société Aficor SA de Chanéaz (VD) a participé au développement et à la cons truction de cette automotrice mise en route en septembre 2019. Pesant deux tonnes, la machine travaille sur 70 cm de largeur. Son moteur diesel développant 130 ch anime trois moteurs hydrauliques. Deux moteurs hydrauliques assurent l’avancement des quatre roues motrices et le braquage des deux roues directrices jusqu’à 70°. Le troisième est dédié à l’en traînement du rotor, à l’aide d’une cour roie de transmission. À l’avant de la ma chine, près du rotor, deux palpeurs suivent le sol pour conserver la profon deur de rainurage ou de scarification sou haitée. L’automotrice doit être alimentée en eau à une pression de 1,5 à 2 bar minimum, afin d’évacuer les poussières et refroidir les pièces travaillantes. Une pompe à eau embarquée diffuse l’eau grâce à cinq buses réparties dans le caisson du rotor. La consommation d’eau est comprise entre 1,5 et 2 l d’eau par mètre carré, se lon l’entrepreneur. «Nous disposons pour le moment de trois rotors de 400 mm diamètre interchan geables, l’un dédié au rainurage du béton, le deuxième conçu pour la scarification et le troisième rainurant les caillebotis», in dique Jonathan Jossi (voir encadré chiffres).
Prendre les devants L’automotrice est pilotée par un opéra teur à l’aide d’une radiocommande ou
avec le panneau de commandes intégré à la machine. Les prestations ont lieu princi palement dans les élevages bovins et, de façon plus marginale, dans les porcheries ou les centres équestres. La surface moyenne d’un chantier suisse opéré par l’entreprise Jossi représente 200 à 250 m² de surface, pour un temps d’intervention moyen de cinq heures. Les sols travaillés se composent pour trois cinquièmes de surfaces bétonnées, le restant de caille botis. Les chantiers sont générés soit par une décision préventive (40 % des cas) ou curative (60 %). Dans cette dernière situa tion, la perte d’une ou deux vaches écar telées constitue souvent le facteur dé clenchant. En matière de santé animale, autant prendre les devants: «Le coût in duit par une seule vache ainsi réformée (3000 à 3600 francs) couvre le coût d’un rainurage!», considère Jonathan Jossi. Le choix de cette méthode présente aussi d’autres intérêts économiques selon lui: «Le tapis représente un investissement de 80 à 100 CHF/m², contre seulement 13 CHF/m² pour le rainurage. Le tapis a d’ailleurs tendance à attendrir la corne du pied alors qu’en présence de béton, les parages de pieds sont plus espacés.» Pour assurer la meilleure stabilité possible aux vaches, il convient de rainurer systémati quement dans le sens du déplacement des animaux. En effet, les bovins s’écar tèlent sur le béton lisse car leurs pieds ont tendance à glisser latéralement. Un rainurage orienté dans la longueur du bâ timent facilite par ailleurs le nettoyage et évite à un éventuel racleur de buter dans les rainures. «Un client qui me contacte,
Le rotor de rainurage des caillebotis, composé de 60 disques diamant, forme une coupe nette pour des rainures de 4 à 5 mm de profondeur et 12 mm de largeur. Photo: Jossi Farm Equipement
L’automotrice de rainurage en quelques chiffres – Dimensions: longueur 110 cm x longueur 230 cm x hauteur 165 cm – Moteur: diesel développant 130 ch – Largeur de travail: 70 cm – Vitesse d’avancement: 2 km/h en approche, 400 m/h au travail – Débit de chantier: environ 60 m²/h – Quatre roues motrices – Deux roues directrices – Rotor de rainurage du béton plein: 250 molettes en carbure au régime de 1500 tr/min formant des rainures de 10 à 13 mm de profondeur et 18 mm de largeur, espacées de 55 mm. – Rotor de rainurage des caillebotis: 60 disques diamant usinés spéciale ment, au régime de 2500 tr/min for mant des rainures de 4 à 5 mm de profondeur et 12 mm de largeur, espacéees de 23 mm. – Rotor de scarification: 850 molettes en carbure au régime de 1000 tr/min pour former des stries de 3 à 4 mm de pro fondeur (uniquement sur béton plein) – Consommation rainurage: 10 l/h – Consommation scarification: 16-17 l/h – Coût de la machine: entre CHF 280 000 et 320 000
c’est presque vendu. Nous intervenons dans un délai de trois semaines après la commande ferme.»
Marché émergent Cette technique de traitement mécanique des surfaces présente cependant quelques contraintes: il n’est pas possible de rainurer
Pratiquée exclusivement sur béton plein, la scarification (à droite) forme de petites stries de 3 à 4 mm de profondeur. Photo: Jossi Farm Equipement
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un béton frais: le délai requis est d’au moins six mois. Pour les bétons de moins de deux ans, Jossi Farm Equipement préconise une acidification préalable au lactosérum ou au vinaigre dilué. Selon Jonathan Jossi, les surfaces béton nées peuvent être traitées mécanique ment à trois reprises. «Les bénéfices d’un premier rainurage durent entre 10 et 15 ans. Lorsque l’effet antidérapant devient insuffisant, nous pouvons scarifier le sol à la demande du client. Les bénéfices d’une scarification de sol durent de 4 à 6 ans, au-delà desquels un nouveau rainurage est ensuite nécessaire. Il n’est cependant pas possible de rainurer exactement sur le même passage. Sur caillebotis, un rainu rage est généralement nécessaire au bout d’une quinzaine d’années», précise-t-il. Aujourd’hui, l’entrepreneur ne traite en core que 5 % des surfaces par scarifica tion, car le marché suisse du traitement des sols est encore jeune et la plupart des demandes concernent pour l’instant prin cipalement le rainurage. Les réglages sont beaucoup plus fins dans le cas de la scari fication, seuls 3-4 mm de matière étant retirés. Mais l’allure de travail est la même quel que soit le traitement mécanique choisi. Les différents types d’intervention sont par conséquent facturés au même prix, quel que soit le type de sol.
La révision d’un rotor exige par exemple 5 heures de travail pour le rainurage et 1,5 jour dans le cas de la scarification. Photo: M. Schubnel
Entretien exigeant Le débit de chantier est le même, qu’il s’agisse de rainurage ou de scarification. Il oscille entre 500 et 550 m²/jour selon la configuration des lieux et avec l’aide du client. Celui-ci doit s’assurer de l’approvi sionnement en eau de la machine pour li miter la diffusion de poussière, balayer le sol devant la machine, puis dégager le
Un séparateur de phases pour diversifier l’activité Depuis le début de cette année, Jossi Farm Equipement propose un service de location de séparateur de lisier. Les paysans qui s’en servent l’utilisent en suite en toute autonomie. Selon l’entre preneur, les agriculteurs ne sont pas familiers de ce type de matériel. Ce séparateur a déjà tourné plus de 400 heures depuis sa mise en service. Il permet de limiter le transport et les résidus de paille dans l’herbe, de valori ser l’engrais de ferme ou encore de limiter le stockage dans les fosses. Cer tains clients auraient déjà réservé cet équipement pour début 2022.
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Jonathan Jossi intervient partout en Suisse, les machines étant acheminées d’un site à l’autre sur une remorque tractée par un pick-up. Photo: M. Schubnel
gravier après le passage de la machine, par exemple à l’aide d’un valet de ferme avec brosse, d’une botte de paille, d’une citerne avec buse à palette retournée ou à défaut d’un balai. L’entrepreneur ne s’aventure pas sur les caillebotis laissant apparaître une quelconque armature. «Les caillebotis doivent être remplacés après 30-35 ans. Je n’emprunte que des éléments carrossables supportant le poids d’un tracteur ou d’un valet de ferme.» La rainureuse à béton automotrice est exigeante en entretien. Le changement de rotor a lieu au dépôt et requiert 1 à 1,5 heure de travail. Cette pièce maîtresse pèse entre 250 et 300 kg et nécessite un palan de levage et un transpalette pour sa manipulation. Le remplacement des molettes intervient tous les 1400 m² envi
ron et celui des disques diamant tous les 4500 m². L’entrepreneur renouvelle égale ment leurs axes de fixation, les rondelles et les entretoises. «La révision d’un rotor exige par exemple 5 heures de travail pour le rainurage et 1,5 jour dans le cas de la scarification. En outre, la machine doit être lavée deux fois par semaine, le béton et le lisier étant corrosifs.» Pour continuer à développer son chiffre d’affaires, Jonathan Jossi ne manque pas d’idées. «On prévoit de créer une autre automotrice pour caillebotis non carros sables. On met aussi au point un rotor ca pable de creuser les rainures de racleurs à lisier», confie-t-il. Depuis le début de cette année, il loue également un séparateur de phases (voir encadré). Son objectif pour 2022? Construire une deuxième automo trice de rainurage!
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circuler en sécurité Le G40, cours pratique de conduite de véhicules agricoles, de l’Association suisse pour l‘équipement technique de l‘agriculture peut être suivi dès l’âge de 14 ans. L’original! Eprouvé et couronné de succès!
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ASETA | SVLT Association suisse pour l‘équipement technique de l‘agriculture Téléphone 056 462 32 00
En savoir plus | Technique
Filtre d’habitacle Préfiltre à carburant
Protection
Cartouche filtrante de carburant
Filtre à carburant
Filtre à urée
Coque
Filtre à air Filtre à vidange
Indicateur d’entretien
Filtre à huile
Filtre d’aération et de ventilation Filtre à huile de transmission
Réservoir de compensation de liquide de refroidissement
Recyclage des gaz du carter
Sur les propulsions par pile à combustible, les filtres à carburant et à huile (encadré) disparaissent au profit des filtres à air à cathode. Graphique: Mann+Hummel
Les piles à combustible ont besoin d’air de qualité Les propulsions par piles à combustible des lourds véhicules utilitaires et agricoles contribuent à obtenir de l’air propre, mais elles en ont aussi besoin pour fonctionner. Les filtres à air à cathode en assurent la fourniture lorsqu’il manque. Ruedi Hunger
La durée de vie et les coûts sont les principales attentes des clients en matière de systèmes d’entraînement. Y répondre est la condition indispensable à une distribution à grande échelle (pénétration de marché). Les filtres à air à cathode permettent d’atteindre ces buts. Leur fonction est de fournir aux piles à combustible (voir encadré page suivante) de l’air propre, à la bonne température, à la pression adaptée et à l’humidité optimale.
Pourquoi est-ce si sensible? Deux aspects jouent un rôle décisif pour la protection des piles à combustible: la contamination du catalyseur et les effets des gaz corrosifs. La contamination du catalyseur a pour origine des gaz nocifs qui, selon leurs types et leurs concentrations, se déposent sur le platine qu’il renferme. Ce phénomène engendre des chutes de 60
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tension temporaires ou durables. Pour une pile à combustible, cela se traduit par une baisse de performance. Les gaz corrosifs comme l’ammoniac (NH3) agissent sur la durabilité des membranes d’un empilement de piles à combustible et de l’humidificateur. Les conséquences sont une dégradation des caractéristiques mécaniques, en plus d’une altération. L’épaisseur et la surface des membranes ont été réduites afin de diminuer les coûts liés à la dépose du platine. Ceci conduit à une
augmentation des exigences de protection contre les gaz corrosifs. Depuis plus de dix ans, les constructeurs de filtres comme
Élément de pile à combustible à forte puissance (70 kW) équipée d’un filtre à air à cathode. Photo: Ballard
Technique | En savoir plus
Mann+Hummel étudient les effets des polluants atmosphériques et des gaz sur les piles à combustible.
Et les fortes teneurs en poussières? Les fortes densités du trafic ne gênent pas que le système respiratoire humain. Les fortes concentrations en oxyde d’azote (NOx) et les émissions de NH3 qui en découlent sont aussi dangereuses pour les piles à combustible. Les gaz nocifs sont le plus souvent filtrés en utilisant du charbon actif. Des filtres à air à cathode ont été développés pour les véhicules équipés de piles à combustible jusqu’à 130 kW. Ils parviennent à traiter des débits d’air jusqu’à 8 m3/min et ont été développés sur la base des boîtiers utilisés dans les systèmes d’aspiration des machines agricoles et de chantier. Un élément principal contenant des charbons actifs est responsable de la séparation des gaz nocifs. Grâce à la technique d’emballage utilisée, il a été possible de conserver l’air longtemps dans un petit volume. Les machines de chantier
Empilement de piles à combustible Une pile à combustible avec des membranes d’échange de protons est composée d’électrodes séparées par des membranes semi-perméables. Une réaction chimique transforme l’oxygène et l’hydrogène en énergie électrique. La membrane est perméable pour les protons, ce qui permet à cette unité de produire un courant électrique. Une multitude d’unités de membranes à électrode montées en série
et les véhicules agricoles sont confrontés à des teneurs importantes de poussières qu’il faut séparer efficacement. Un filtre peut retirer plusieurs kilos de poussière dans une atmosphère chargée à 35 mg/m3 pendant sa phase de fonctionnement. Ce dispositif principal est complété par un filtre à particules d’une efficacité de 99,0 à 99,9 %. Ce sont près de 85 % de poussières en suspension qui sont déjà filtrées
forme ce que l’on appelle un empilement de piles à combustible. Plusieurs composants sont très sensibles aux particules, aux gaz nocifs et à l’eau contenus dans l’air. Une membrane d’échange de protons a besoin d’une humidité relative de l’air suffisamment élevée pour ne pas sécher. En outre, les gaz nocifs peuvent causer des dégâts irréversibles au catalyseur couvert de platine. Source: Mann+Hummel
par la vanne de sortie, selon le volume du flux et la situation d’exploitation.
Conclusion Le design spécial du filtre à air à cathode avec revêtement de charbon actif et filtre à poussière intégré permet d’atteindre les très hautes exigences de protection nécessaires aux piles à combustible. Source: ATZ 2/2021
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Management | Question de lecteur
Dispositifs d’attelage: valeur D = valeur clé La valeur D d’un dispositif d’attelage renseigne sur le poids remorquable autorisé du tracteur. Elle peut être calculée d’après les poids totaux autorisés du véhicule tracteur et de la remorque. Les calculateurs en ligne se révèlent bien utiles. Heinz Röthlisberger
Bien des conducteurs ignorent tout de la valeur D. Elle est néanmoins importante pour être sûr de circuler en toute légalité sur la route. Cette valeur doit son nom au «Deichsel», le timon en allemand. Elle est inscrite sur la plaquette constructeur de l’attelage de remorque, exprimée en kN (kilonewtons). C’est une valeur homologuée, donc impossible à modifier. À quoi sert-elle? La valeur D d’un attelage pour remorque sert de base pour calculer la charge remorquable admissible. Plus sa valeur D est élevée, plus la masse que peut supporter un dispositif d’attelage est importante. Elle détermine donc la charge remorquable admissible et constitue l’un des facteurs limitants pour les déplacements sur route d’un ensemble tracteur-remorque, sachant que le dispositif d’attelage – incluant la boule, la chape ou le crochet, les rails et traverses – constitue, avec les essieux, les jantes et les pneus, l’un des «points faibles» d’un train routier.
Attention à la charge du timon La valeur D peut devenir un problème lorsque, pour respecter le poids d’adhérence minimal* introduit en 2019, on tend à atteler au tracteur des remorques présentant des charges d’appui (charges de timon) plus élevées. Si cette pratique permet de transférer astucieusement du poids de la remorque sur le tracteur, il convient de bien vérifier les poids et charges garantis de ce dernier, avec une attention toute particulière pour la charge admissible sur l’essieu arrière. En outre, il faut contrôler la capacité de charge de l’attelage, c’est-àdire savoir si ce dispositif peut supporter la charge de timon qu’on lui impose, et sa valeur D n’est pas dépassée.
Calculateurs en ligne La valeur D est calculée selon une formule qui prend en compte le poids total autori-
Où est-ce que le bât blesse?
La valeur D (D-Wert) est estampillée sur la plaque constructeur du dispositif d’attelage. Elle s’élève ici à 92 kilonewtons (kN). Photo: Martin Abderhalden
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Quelles sont les préoccupations des membres des sections de l’Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA)? Quels soucis rencontrent-ils dans leur pratique quotidienne? Dans une série paraissant épisodiquement, Technique Agricole traite les questions qui sont soumises à l’ASETA. Pour de plus amples renseignements, s’adresser à l’ASETA à Riniken, tél. 056 462 32 00 ou par courriel à zs@agrartechnik.ch.
Question de lecteur | Management
sé du véhicule tracteur et le poids total autorisé de la remorque ou des remorques. La charge remorquable du tracteur peut être calculée avec la valeur D de l’attelage et le poids total autorisé du tracteur. La formule paraît complexe à première vue, mais il existe des calculateurs en ligne pour résoudre cette équation finalement plutôt simple. On trouve
Calcul de la valeur D pour un train routier Masse totale du véhicule tracteur T
[t]
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Charge(s) à l’essieu de la remorque C, R
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Valeur D du train routier D
Calcul de la charge remorquable admissible d’un véhicule tracteur Valeur D du dispositif d’attelage D
[kN]
82,40
Masse totale du véhicule tracteur T
[t]
12,00
Charge remorquable du tracteur C, R
[t]
28,00
Les calculateurs en ligne permettent de déterminer facilement la valeur D. Tableau: D’après capture d’écran Scharmüller, adaptation ASETA
ces calculateurs de la valeur D sur les sites Internet de fournisseurs d’attelages ou de véhicules (indiquer par exemple «calculateur de valeur D remorque» sur Google ou un autre moteur de recherche).
Contacter un expert Il n’est malheureusement pas rare qu’en raison d’une valeur D insuffisante, des tracteurs se voient attribuer une charge remorquable autorisée plus faible sur leur permis de circulation. La raison en est que de nombreuses personnes ne sont pas conscientes du problème de la valeur D et de ce qu’elle signifie exactement. Que faire si, en raison d’une valeur D insuffisante, votre tracteur est soudainement affecté d’une capacité de remorquage plus faible à la suite d’une transformation, d’un post-équipement ou d’une expertise périodique et que vous ne pouvez plus circuler légalement avec vos remorques? Vous pouvez bien sûr limiter la charge remorquée. Mais il est également possible de contacter l’importateur du tracteur ou le fournisseur de l’attelage et vérifier avec leur aide s’il existe une solution au problème. Il faudra peut-être remplacer le dispositif d’attelage entier pour pouvoir réutiliser tout le potentiel de la remorque. Bien que cette démarche génère des coûts, c’est la meilleure solution pour pouvoir circuler en toute légalité. * Poids d’adhérence minimal = au moins 22 % du poids en service (somme des charges reposant sur les essieux du tracteur et des remorques) doivent reposer sur les essieux moteurs du tracteur.
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Management | Enquête
«Le prix du bois doit augmenter»
clarent en majorité prêts à attendre. Près de 60 % d’entre eux ne couperont pas plus de bois que prévu, 26 % en abattront davantage et 24 % pas du tout.
La plupart des participants à l’enquête intitulée «Couperezvous davatage de bois?» menée par Technique Agricole ne le feront pas cet hiver. Nombre d’entre eux l’envisageaient, mais préfèrent attendre que les prix augmentent.
La question «Avez-vous en ce moment des grumes à vendre» a obtenu 75 % de réponses négatives. La demande «Si vous avez des grumes en stock, êtes-vous prêts à les vendre?» fait, elle, état de situations diverses. Parmi les sondés, 42 % se déclarent prêts à commercialiser leurs grumes en stock à tout moment, 57 % ne les céderaient qu’à un prix élevé et 1 % ne trouve actuellement pas d’acheteur.
Heinz Röthlisberger Les possesseurs de forêts sont déconcertés par la situation actuelle du marché du bois. Ils ne bénéficient pas de prix plus élevés dus à la pénurie entraînée par la forte croissance de la demande mondiale en bois de construction. Dans son en-
quête en ligne, Technique Agricole voulait savoir si, dans ce contexte, les propriétaires de forêts couperont davantage de bois l’hiver prochain que ce qu’ils avaient initialement planifié. À en croire les réponses parvenues à la rédaction, ils se dé-
Beaucoup n’ont rien en stock
«Les prix doivent être augmentés d’un tiers» Le prix moyen de chaque produit doit être augmenté au moins d’un tiers pour que l’abattage en Suisse soit rentable, ou au moins que les propriétaires rentrent dans leurs frais. À ce sujet, les participants devaient se prononcer sur la question: «À partir de quel prix seriez-vous d’accord de couper davantage de bois, ou de vendre votre stock de grumes?» Sans surprise, 57 % des propriétaires de forêts dont les réponses à l’enquête sont parvenues à Technique Agricole ont indiqué qu’ils couperont davantage de bois lorsque le prix augmentera d’un tiers, 38 % préfèrent attendre et voir l’évolution de la situation. Enfin, 5 % se contenteraient d’un prix juste un peu plus élevé pour vendre du bois.
«Cette situation ne changera pas de sitôt» Une grande partie des personnes sondées (48 %) pensent que la demande restera forte pendant un an encore. Pour 30 % d’entre elles, la situation se prolongera encore plusieurs années et les 22 % restants, plus optimistes, estiment qu’elle se normalisera au plus tard l’hiver prochain.
Une majorité en faveur d’un prix indicatif
Ce n’est que lorsque le prix aura augmenté d’un tiers que 57 % des propriétaires de forêt qui ont participé à l’enquête de Technique Agricole couperont plus de bois. Photo: Heinz Röthlisberger
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Pour la plupart des participants, fixer des prix indicatifs pour le bois s’impose. La question a été posée en faisant référence à Daniel Fässler, conseiller aux États et président de ForêtSuisse, qui demande dans une initiative parlementaire de convenir de prix indicatifs pour le bois brut (grumes, bois d’industrie et bois d’énergie). L’enquête révèle que cette initiative est approuvée massivement, avec 75 % de «Oui».
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Plate-forme | Reportage
Une tondeuse Heiniger en action: la société de Herzogenbuchsee (BE) vend des équipements de tonte d’animaux dans une cinquantaine de pays. Photos: Dominik Senn et ldd
À la conquête du marché mondial avec des équipements de tonte Heiniger est une référence dans le monde entier en matière de tonte d’animaux. Fondée voici 75 ans, l’entreprise familiale de Herzogenbuchsee (BE) s’impose comme le leader de la construction d’équipements pour la tonte professionnelle. Dominik Senn
Le marché mondial est fourni en peignes et contre-peignes ainsi qu’en tondeuses pour animaux à partir de l’unique usine de Heiniger AG, à Herzogenbuchsee (BE). La production annuelle est respectivement de plusieurs centaines de milliers et de plusieurs dizaines de milliers d’unités. «Nous développons, fabriquons et assemblons nos produits ici et les expédions dans une cinquantaine de pays», explique Daniel Heiniger. Né en 1975, le PDG et propriétaire a débuté en 2006 en tant qu’ingénieur EPF dans l’entreprise de ses parents qu’il dirige depuis 2012. «Nous sommes aussi respon66
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sables de l’assurance qualité et pouvons parler à juste titre d’un produit premium ‹made in Switzerland› réputé dans le monde entier.»
Du mixeur à la tondeuse Il y a 75 ans, Hermann Heiniger, grandoncle de Daniel, a fondé une entreprise de négoce de fruits et légumes. Ce dénommé «Géo Trouvetou pur jus» par Daniel avait développé à l’époque un mixeur plongeant. De fil en aiguille, il a fabriqué ensuite une affûteuse, et dans une étape ultérieure, un appareil pour couper la laine
et les poils. C’est ainsi que la tondeuse pour animaux a vu le jour. Sous la direction de Werner, père de Daniel, l’entreprise s’est concentrée sur sa compétence-clé actuelle, la tonte des animaux. «Mon père s’est rendu plusieurs fois en Australie et en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’en Angleterre et en France, où se trouvent les marchés mondiaux de la laine de mouton. Dans ces différents pays, il a demandé aux tondeurs professionnels de définir leur vision de la tondeuse parfaite et a rassemblé leurs idées.» D’abord moqué par les chefs de file bien établis, il n’a
Reportage | Plate-forme
Le toilettage des chiens Heiniger emploie près de 160 personnes, dont 100 à Herzogenbuchsee (BE) et 60 dans les filiales d’Australie, de Nouvelle-Zélande et d’Angleterre. Par le passé, Heiniger n’avait dans chaque pays qu’un seul grossiste qui disposait de son propre réseau de concessionnaires sous contrat pour la vente et le service. Depuis qu’elle s’est lancée dans le toilettage des chiens, elle collabore avec trois distributeurs par pays. Ce dernier secteur d’activité représente actuellement sa troisième source de revenus et complète la tonte de moutons et de bovins/chevaux.
cessé de grignoter des parts de marché. Aujourd’hui, celles-ci sont supérieures à 75 % dans les pays dominants comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Un livre pour le 75e anniversaire La célébration des 75 ans de l’entreprise a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus. Un livre publié à cette occasion a néanmoins ravi les employés, de même que construction de la quatrième usine d’une superficie de 5100 mètres carrés. Cette nouvelle annexe de cinq étages sera achevée à l’automne, dix ans seulement après l’inauguration de la troisième halle. Elle témoigne de l’attachement au site de production suisse qui, comme le relève Daniel Heiniger, ne va pas de soi pour une entreprise active sur le plan mondial.
Daniel Heiniger, PDG et propriétaire de la société, l’affirme: «La construction de la nouvelle fabrique à Herzogenbuchsee témoigne en faveur de la place de production suisse.»
Une trentaine d’étapes pour façonner un peigne Les peignes Heiniger n’ont rien à voir avec des produits bas de gamme. Le mode de fabrication d’un contre-peigne (cutter) ou d’un peigne le montre. Les pièces métalliques sont fraisées, affûtées par des bras robotisés et la surface est traitée par trovalisation*. Les deux dents extérieures des peignes sont courbées avec des machines de précision, afin de pouvoir saisir une quantité plus ou moins importante de laine. Enfin, les opérateurs effectuent un contrôle de qualité visuel et acoustique. Les peignes et les lames varient en fonction de la race animale et de la coupe. Ils sont dotés de rangées de dents droites, convexes ou concaves, conçues pour différentes largeurs de coupe. En outre, ils pré-
Les contre-peignes sont chauffés et forgés individuellement à partir de pièces de tôle découpées au laser.
Les peignes et lames sont fraisés et affûtés par des bras robotisés.
Les peignes et contre-peignes sont assemblés sur des chaînes de montage.
sentent des épaisseurs de dents et rainures de fraisage diverses pour maintenir l’appareil à distance idoine de la peau de l’animal ou éliminer le suint. Il existe également des lames adaptées aux droitiers ou aux gauchers. Tous les peignes peuvent se réaffûter chez Heiniger.
Le «flow» fait toute la différence «Les tondeurs professionnels utilisent le terme ‹flow› pour décrire la façon dont les dents du peigne glissent dans la laine», explique Daniel Heiniger. Ils n’emportent que leurs peignes à poignée sur les lieux où ils interviennent. Les éleveurs de moutons fournissent quant à eux le moteur d’entraînement suspendu, y compris l’arbre de transmission, auquel la poignée avec les peignes est accouplée. Selon Daniel Heiniger, les composants des équipements de tonte, tels que les peignes, contre-peignes et accouplements, sont compatibles grâce à un accord tacite existant entre les con structeurs. Il estime que la fluidité, la légèreté et le confort du manche sont les critères essentiels à prendre en compte pour un appareil destiné à tondre les moutons durant plusieurs heures d’affilée. Daniel Heiniger reste, comme à ses débuts, à l’écoute des souhaits de ses clients et s’efforce d’y répondre. On tient là manifestement le secret du succès de l’entreprise, par ailleurs à la pointe en matière de moteurs électriques. Ces moteurs sont toujours plus puissants, plus petits et plus légers, et l’utilisation de batteries Li-ion y est privilégiée. * La tribofinition de pièces métalliques avec des grains abrasifs est également appelée vibropolissage, tonnelage, microfinition ou trovalisation. Cette définition est reprise de Wikipédia et de l’entreprise Walther Trowal, l’un des premiers constructeurs à utiliser la tribofinition industrielle en Allemagne.
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Sécurité | Ferme et champs
En forme au volant! Les longues journées au volant peuvent provoquer des contractures et des maux de dos qu’il est possible de soulager avec des exercices de renforcement et d’étirement. De très bons résultats s’obtiennent en quelques minutes par jour seulement. Il s’agit avant tout d’être régulier. Monique Seuret*
Des trajets allongés, des parcelles plus grandes, des machines davantage utilisées et nous voilà assis de plus en plus longtemps aux commandes de nos véhicules. Cette immobilité est l’une des principales causes des maux de dos et concerne en particulier les conducteurs des entreprises et des exploitations agricoles. À ce manque d’exercice physique s’ajoutent entre autres: • des postures incommodes liées à certains travaux (comme la commande de l’équipement attelé ou le contrôle du remplissage de la remorque de récolte…) • un stress additionnel dû à la météo, au calendrier chargé, à l’état du sol • des contraintes supplémentaires, selon le type de machine, la qualité du siège ou la régulation thermique • une sollicitation excessive de la colonne vertébrale en raison des secousses sur les terrains accidentés.
prolonge, le bassin et la colonne vertébrale risquent en outre d’adopter une mauvaise posture. Votre corps tend à s’affaisser après plusieurs heures passées assis au volant. Surélever très légèrement les rétroviseurs et/ou les commandes vous incitera à vous redresser.
Les contractures à l’origine de bien des maux Le terme «contracture» désigne la contraction involontaire d’un ou de plu-
sieurs muscles. Aucune lésion n’y est généralement associée dans un premier temps. Mais si cette contraction persiste, des tensions durables peuvent apparaître, qui peuvent, à leur tour, générer diverses douleurs et inflammations, telles les tendinites.
Rester détendu Comment lutter contre les contractures? À titre préventif, on peut effectuer ré gulièrement certains mouvements et changer fréquemment de posture. Si des douleurs surviennent malgré tout, il est possible de les soulager, ou même de les supprimer en étirant et en relâchant les muscles. Le résultat est d’autant meilleur que l’on agit rapidement. Le principe consiste à adopter des postures inverses au mouvement problématique pour recréer l’équilibre. Par exemple, le buste du conducteur en position assise tend à se tasser et à pencher vers l’avant. Ses épaules et sa nuque se raidissent. La position opposée consiste à arquer le dos vers le haut et l’arrière, tout en étirant la nuque et en abaissant les épaules.
Des exercices simples pour les courtes pauses
L’humain: (pas) une machine? La «mécanique» humaine doit faire face à ces sollicitations importantes durant toute une vie professionnelle. Et, à l’instar des machines, elle doit s’entretenir, se réparer, s’entraîner. L’exercice est le principal allié du conducteur, associé à une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et des équipements adaptés aux conditions climatiques.
Raffermissement des muscles du dos: étirez-vous trois fois vers le haut et de chaque côté. Vous pouvez aussi faire cet exercice sur le siège conducteur, en repliant les coudes si la cabine est trop exiguë. Photos: SPAA
Ergonomie du poste de conduite Un siège de bonne qualité est essentiel. Encore doit-il être bien réglé! N’oubliez pas de vider vos poches arrière avant de prendre le volant. Un simple porte-monnaie suffit à comprimer le nerf sciatique. Si le déhanchement qu’il provoque se * Ergothérapeute de formation, Monique Seuret dispense le cours «Renforcement musculaire» proposé par le SPAA et reconnu par l’OACP.
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Détente de la nuque: étirez les cervicales sans forcer dans toutes les directions. Effectuez avec la tête des «oui», des «non» et des «peut-être» (rapprocher l’oreille de l’épaule et non l’inverse).
Ferme et champs | Sécurité
Ne pas rester sur sa soif Une hydratation insuffisante joue un rôle non négligeable dans l’apparition de crampes et de courbatures. Durant l’effort, les muscles produisent des toxines ainsi que divers acides qui provoquent des douleurs s’ils restent dans les fibres musculaires. Ces déchets sont éliminés avec les urines pour autant que l’on s’hydrate suffisamment. Un adulte devrait boire au minimum 1,5 à 2 litres par jour, davantage en cas de fortes chaleurs ou d’activité physique intense.
Des pauses en mouvement pour limiter les douleurs Rester assis plusieurs heures au volant d’un véhicule peut poser à la longue des problèmes physiques même avec un siège d’excellente qualité et réglé de façon optimale. Quelques exercices faciles qu’il est possible d’effectuer sans quitter son siège sont présentés ci-dessous. L’idéal serait de les faire aussi souvent que possible. Utilisez pour cela les pauses dues par exemple au changement de parcelle, au remplissage du réservoir ou de la citerne à
lisier, à l’attente durant le pesage, à un appel téléphonique pour bouger et vous étirer, tant au volant que hors du véhicule. Les dérangements techniques qui imposent de quitter son poste de conduite, en plein stress ne suffisent pas!
Petits exercices, grands bénéfices Vous vous sentirez déjà en meilleure forme en consacrant quelques minutes par jour à ces exercices, l’important étant la régularité. Ils vous apporteront d’autres bienfaits: • Lutte efficace contre l’endormissement au volant. • Diminution du stress. S’arrêter quelques secondes permet une prise de recul ainsi qu’une analyse plus sereine et plus objective de la situation. On peut s’accorder de l’attention positive durant une pause de courte durée en effectuant quelques mouvements. Respirer profondément oxygène certes l’ensemble des cellules du corps, mais aussi le psychisme. • Bonne hydratation des disques intervertébraux. Ceux-ci ont besoin de beaucoup d’eau et l’absorbent durant le mouve-
Maintenez l’étirement pendant 8 à 10 secondes pour chaque exercice
Étirement de la cuisse (muscle psoas): tenez-vous fermement d’une main au véhicule, ramenez le talon vers la fesse avec l’autre main. Redressez-vous autant que possible tout en maintenant le bassin droit.
Travail des pectoraux et des bras: placez une main sur le véhicule à hauteur des épaules, le pouce tourné vers le ciel. Tournez tout le corps (et pas uniquement le buste) dans le sens contraire du véhicule, sans bouger la main ni lever l’épaule.
Cours «Renforcement musculaire» Vous ressentez le besoin de bouger davantage et désirez intégrer des exercices réguliers dans votre quotidien? Le cours «Renforcement musculaire» proposé par le Service de prévention des accidents dans l’agriculture (SPAA) est fait pour vous. Dispensé dans toute la Suisse (et aussi en français!), il est reconnu par l’Ordonnance réglant l’admission des chauffeurs (OACP). Vous vous y familiarisez avec le fonction nement du corps humain, ciblez les exercices en fonction de votre morphologie et êtes ainsi mieux armés pour préserver votre santé. Contact: Monique Seuret, ergothérapeute, agriFIT-Schulungen, monique.seuret@bul.ch, 079 784 42 03
ment (en particulier la marche), par un mécanisme de compression/décompression (à la manière d’une éponge). • Amélioration du fonctionnement cardio-vasculaire. En position assise prolongée, le sang a tendance à s’accumuler dans les jambes (stase veineuse). Chez les personnes à risque, des caillots peuvent alors se former et provoquer ultérieurement des pathologies telles que l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral (AVC). • Prévention des blessures liées au «démarrage à froid» (entorse, claquage, voire fracture). Après être resté longtemps assis, le conducteur mobilise les muscles et les articulations avant de quitter son siège. Il ne devrait d’ailleurs jamais descendre du véhicule en sautant, parce que les articulations du pied et l’ensemble du squelette subiraient de trop fortes pressions qui peuvent être visualisées sur un appareil de mesure spécifique.
Combiner l’étirement au renforcement
Renforcement des lombaires: faites basculer votre bassin cinq à huit fois vers l’avant et vers l’arrière. Imitez le chat en arrondissant et en creusant le dos, puis ressentez la différence entre les deux postures.
Le siège doit être parfaitement adapté au conducteur, tout particulièrement pour les longs trajets.
Outre les étirements, les exercices de renforcement sont essentiels au bon fonctionnement de cette fameuse mécanique humaine. Fixez-vous des objectifs réalistes! Les atteindre vous donnera un sentiment positif et vous motivera à poursuivre vos efforts. Gardez à l’esprit qu’une pratique à petite dose, mais quasi quotidienne et sur le long terme, sera votre meilleure alliée. Des effets bénéfiques se font sentir dès cinq minutes par jour. 9
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Beat Röthlisberger, agro-entrepreneur, apprécie la belle sonorité de son «6830». Photos: Dominik Senn
Une expansion réussie sous les couleurs de John Deere Pour son entreprise florissante de travaux agricoles, Beat Röthlisberger mise sur les tracteurs de la marque John Deere. À Rüegsauschachen (BE), son «6830» est le favori de tous les employés. Il tourne en moyenne 1000 heures par an. Dominik Senn La ferme et l’entreprise de travaux agricoles de Beat Röthlisberger se trouvent au sommet d’un raidillon, à l’Otzenberg au-dessus de Rüegsauschachen, sur la commune de Rüegsau (BE). On est récompensé de cette montée par la vue imprenable sur l’Emmental avec, en toile de fond, les Alpes bernoises du Stockhorn au Schreckhorn. Né en 1968, maître-agriculteur, Beat Röthlisberger et son épouse Marianne produisent du lait (26 vaches mais pas d’élevage) et engraissent des porcs (590 places). Seuls 3 des 21 hectares de surface agricole utile sont labourés, pour des céréales et du maïs; le ter70
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rain est très accidenté et peu adapté aux cultures. En l’an 2000, le couple a établi les bases d’une entreprise de travaux agricoles devenue florissante; cette année-là, ils ont en effet acquis un tracteur John Deere «6210» neuf et leur première presse à balles rondes, afin de répondre à une lacune sur le marché régional.
Sept presses et dix tracteurs Tout s’est vite accéléré. Il a fallu une deuxième, une troisième, une quatrième et une cinquième presse pour répondre aux besoins de la clientèle dans les créneaux horaires imposés par les impératifs
de récolte. À ces machines vinrent aussi s’ajouter une, puis deux presses à balles parallélépipédiques et, suite incontournable, des tracteurs supplémentaires. Un an après le 20e anniversaire de l’entreprise, elle compte dix tracteurs verts à jantes jaunes, dont cinq à moteurs 6-cylindres. «La marque n’était pas le critère principal, mais bien la présence à Oppligen de l’atelier Huber Mechanik AG qui garantit un service et des réparations depuis 15 ans», explique Beat Röthlisberger. Il dispose de cinq presses à balles rondes d’ensilage, dont trois à chambre fixe et liage par film avec enrubanneuse externe, plus une ma-
Youngtimer | Passion
chine à chambre variable et une presse combinée auxquelles s’ajoutent deux presses à balles parallélépipédiques avec broyeur à paille et convoyeur pour le pressage à partir d’un tas. Une autochargeuse sur essieux directeurs Strautmann «Super Vitesse», à coupe courte avec rouleaux doseurs et dispositif de pulvérisation, complète ce «chédail». L’entreprise emploie quatre personnes à plein temps, des aides sur appel et deux apprentis agriculteurs.
Ensileuse de maïs avec broyeur Le pressage est le pilier de l’entreprise, devant le fauchage, la récolte de maïs, l’épandage de lisier, les transports et les traitements phytos. La machine la plus prisée par la clientèle est l’ensileuse à maïs John Deere «8300i» 8-rangs avec broyeur (StalkBuster). «Cette ensileuse n’est que 10 cm plus longue et ne pèse que 500 kg de plus que celle sans broyeur; elle déchiquette les tiges pour ne laisser que peu de chance à la pyrale de passer l’hiver», explique Beat Röthlisberger. D’autres équipements sont appréciés de la clientèle, à l’exemple du souffleur à maïs à tuyau télescopique, des bennes de transports pour les matériaux de chantier, les céréales, les pommes de terre, les plaquettes de bois, etc.
Le «6830» est équipé d’un circuit hydraulique à détection de charge, de quatre distributeurs, de freins pneumatiques européen et suisse et d’une prise pour un pistolet à air comprimé.
La série «6000» de John Deere John Deere a lancé sa série «6000» en 1992. À ses débuts, elle comprenait les 4-cylindres «6100», «6200», «6300» et «6400», qui furent construits jusqu’en 1997. Ils existaient en versions à deux et à quatre roues motrices. Leur châssis en acier et leur concept modulaire étaient entièrement nouveaux pour des tracteurs. En 1994, la série fut complétée par les quatre roues motrices «6600» et «6800», puis par le «6900». Tous trois étaient munis d’un 6-cylindres turbo, développant entre 110 et 130 chevaux. En 1996, le «6506» fut rajou-
Belle tonalité pleine En 2008, Beat Röthlisberger a acheté un John Deere «6830» neuf en version 40 km/h; son 6-cylindres en ligne avec turbo et injection à rampe commune délivre 160 chevaux. C’est de loin le tracteur le plus utilisé dans l’entreprise. Le plus apprécié aussi, car il possède encore une boîte à quatre rapports commutables sous charge et adaptation automatique des vitesses (20 AV/20 AR). «Tous les employés, moi compris, nous aimons conduire ce ‹6830›, surtout pour le pressage et les transports car il est facile à piloter; ce n’est pas comme les mo-
L’écran du «CommandCenter» affiche 13 075 heures de service. Ce tracteur est donc le plus utilisé de l’entreprise Röthlisberger. En moyenne, il accomplit environ 1000 heures environ, chaque année.
té, avec un moteur 6-cylindres mais sans turbo. À l’Agritechnica 2007, la marque exposait, avec ces «6030», de nouveaux tracteurs de classe moyenne. Les 20 dernières années, 3782 «6000» ont été écoulés en Suisse, indique l’importateur général Robert Aebi Landtechnik AG. Ce dernier est responsable de la vente et de la livraison de machines agricoles, de machines pour l’entretien de pelouses et de surfaces vertes pour l’agriculture et les besoins des communes. Il travaille avec un réseau de plus d’une centaine de revendeurs en Suisse.
dèles plus récents à ‹CommandPro›, avec laquelle il faut toujours surveiller ce que l’on fait et quels sont les réglages actifs», explique Beat Röthlisberger. Certes, le passage des vitesses manque parfois de souplesse, mais le moteur renseigne par une belle tonalité pleine et ronde lorsqu’il tourne au mieux des sollicitations imposées.
Joint de culasse problématique Beat Röthlisberger est du genre prévoyant. Cela fait quelques années qu’il est passé aux freins pneumatiques. Le «6830» a eu droit à un postéquipement en ce sens. À l’arrière, ce tracteur dispose d’un circuit hydraulique à détection de charge (LS ou load sensing) à quatre distributeurs, plus de prises de freins pneumatiques suisse et européen et d’un raccord pour le pistolet à air comprimé qui sert à nettoyer le radiateur. Ainsi équipé, le «6830» peut être utilisé pour pratiquement tous les travaux: pas étonnant que son compteur totalise actuellement près de 13 100 heures, soit une moyenne de 1000 heures par an. Petits et grands travaux de maintenance ont lieu dans l’atelier de l’entreprise. Un spécialiste a dû changer à deux reprises le joint de culasse, respectivement après environ 4000 et 8000 heures, «un problème récurrent sur la série ‹30›», remarque Beat Röthlisberger. Il a donc, d’un point de vue purement mathématique, acheté un tracteur et une machine tous les deux ans pendant les 20 années d’existence de son entreprise de travaux agricoles. Il n’a jamais non plus échangé de tracteurs, mais toujours augmenté leur nombre. Cette expansion conséquente de son entreprise est pour lui le résultat et la preuve de la satisfaction d’une clientèle qui lui tient tout particulièrement à cœur. 9
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Passion | Oldtimer
Un John Deere débarde du bois et fascine la foule de la 10 e concentration de vieux tracteurs de Möriken (AG).
Photos: Dominik Senn
Réjouissances et vaccin au milieu des vieux tracteurs La 10e Rencontre de vieux tracteurs de Möriken (AG) a réjoui 10 000 visiteurs. Ciel et soleil ont aussi souri à cette fête, le premier week-end de septembre. Dominik Senn
Aussi bien les organisateurs, les «Amateurs d’oldtimers du Chestenberg», que leurs assistants, les «Amis des vieilles machines agricoles d’Argovie», avaient de quoi jubiler à l’issue des trois jours de la 10e Rencontre de vieux tracteurs à Möriken (AG). Le soleil était de la partie pour accueillir les 10 000 visiteurs (enfants non comptés) venus admirer 800 tracteurs et autres machines anciennes qui ont labouré, hersé, semé, débardé, scié du bois et cassé des cailloux. Les Bernois ont fait chauffer le battoir à vapeur, un Unimog escaladait une rampe vertigineuse, tandis qu’entraîné par une locomobile de 1899, le «châssis» du musée d’Alberswil 72
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(LU) débitait planches et poutres. Sur des airs joués par le plus grand limonaire du monde, les animations pour enfants, le marché des artisans et les stands de restauration n’ont pas désempli non plus. Agro-entrepreneur et loueur de mobilier festif, Jakob Gebhard, de Wildegg (AG), et le président du Grand Conseil Pascal Furer, avec les chevilles ouvrières de la fête Philipp Fehlmann et Hansjörg Furter, ont salué les personnalités présentes. Etaient présents le conseiller national Alois Huber, de Möriken, le conseiller d’État et directeur de la santé Jean-Pierre Gallati, de Wohlen (AG), et son collègue des finances, Markus Dieth, d’Aarau. À
ces politiciens s’ajoutaient Luigi Meier, de Gentilino (TI), président des Amis des vieilles machines agricoles de la Suisse, et Bernhard Taeschler, de Sarmenstorf (AG), à la tête d’une autre association faîtière, la Swiss Historic Vehicle Federation (SHVF). Particularité de cette fête anniversaire: la possibilité, à l’initiative de Pascal Furer et de Jean-Pierre Gallati, de se faire vacciner contre le coronavirus sous une tente aménagée à cet effet, a été mise à profit par un certain nombre de visiteurs.
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1 | Depuis les débuts, l’équipe des batteurs bernois offre une des attractions les plus spectaculaires à Möriken. 2 | La locomobile de 1899 persévère à entraîner la scie à châssis. 3 | Jakob Gebhard et Pascal Furer saluent les personnalités présentes. 4 | Toni Vinzens, de Thalwil (ZH), président du Motrac-Club de Suisse, au volant d’un «MT» avec bicylindre MAG à essence de 1961. 5 | Le défilé des monoaxes reste une des grandes sources d’amusement. 6 | La Renault «4 chevaux», mascotte de la tente de vaccination. 7 | Toutes et tous veulent y aller, dans l’Unimog qui avance et recule sur ses rampes à 100 % de pente. 8 | «Tu te rappelles?» Les attractions pour enfants (ici un ancien jeu de quilles) sont légion. 9 | La manufacture de brosses Hilfiker ne saurait manquer au marché des artisans. 10 | Rien de tel qu’un vieux Lanz pour tirer la herse.
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ASETA | Sections
AG Changement de génération au comité Sur les onze membres que compte le comité de la section argovienne de l’ASETA, cinq ont dû être remplacés. Le programme d’activités est réduit, pandémie de coronavirus oblige. Certains thèmes intéressants sont cependant reportés. Roman Engeler Après un an et demi marqué par des rencontres uniquement en ligne en raison de la pandémie de coronavirus, la section argovienne (AVLT) est la première de l’ASETA à réunir à nouveau ses membres en mode présentiel. Elle a même fait d’une pierre deux coups en tenant à la fois ses 94e et 95e assemblées générales à Möriken, sur le lieu de la dixième rencontre de tracteurs anciens. Les affaires statutaires ont été réglées rapidement par Pascal Furer, président à la fois de la section et du Grand Conseil du canton d’Argovie. Le gérant Thomas Vögeli a présenté les comptes des années 2020 et 2021. Le premier exercice s’est soldé par une perte et le second par un bénéfice permettant d’augmenter le capital de la section. Le montant de la cotisation reste inchangée. Les manifestations prévues pour ces derniers mois n’ont pas pu avoir lieu pour des raisons bien connues. Dans le programme de l’année à venir, les «rassemblements à l’intérieur» sont toujours limités, tout en gardant dans les tiroirs certains thèmes comme l’alimentation de secours dans les fermes. Cependant, plusieurs cours auront lieu, entre autres ceux de préparation à l’obtention du permis, de conduite de tracteur pour les femmes et de bûcheronnage. La section continue d’organiser les tests de pulvérisateurs de grandes cultures, arboricoles et viticoles.
Deux dinosaures s’en vont Le jour a été marqué par les élections. Ont démissionné du comité Simon Plattner, Thomas Keller et Lukas Vock, ainsi que deux véritables dinosaures: Fritz Hirter et Paul Müri qui y siégeaient respectivement depuis 1974 et 1984. Ils ont été chaleureusement remerciés pour leur engagement de longue date pour la section. Les membres sortants ont pour successeurs Christian Glur (député au Grand Conseil du canton d’Argovie), Raphael Läuchli, Roger Gysi et André Riner. Le dernier siège reste vacant pour le moment. Le nouveau réviseur, Urs Anderegg, succède à Hanspeter Dietiker. Paul Müri a été nommé membre d’honneur par acclamation. Fritz Hirter avait déjà reçu cette distinction quelques années plus tôt, en reconnaissance des services rendus à l’AVLT.
Les membres sortant du comité Simon Plattner, Fritz Hirter et Paul Müri posent avec Pascal Furer, président de l’AVLT (de g. à d.). Photo: Roman Engeler
Sections | ASETA
GR
AG Cours préparatoires au permis G/M/F
Cours préparatoires au permis F/G
Les cours de théorie constituent la préparation idéale pour l’obtention du permis de catégorie G/M/F ainsi que pour la conduite de tracteurs et de vélomoteurs. Cette formation en deux parties peut être suivie dans les six mois précédant le 14 e anniversaire. Les règles sanitaires de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) y sont respectées. Si elles venaient à être modifiées, des changements de dernière minute pourraient survenir. Cours fixés en automne 2021: jeudis 23 et 30 septembre de 18 h 30 à 21 h au BVA à Muri; jeudis 4 et 11 novembre de 18 h 30 à 21 h au centre ASETA à Riniken. Informations: auprès de Hansjörg Furter et Yvonne Vögeli, 062 893 20 41, sektion.ag@agrartechnik.ch Inscription: via le site www.fahrkurse.ch
Les jeunes conducteurs (dès leur 13e anniversaire) qui suivent les cours de la section Grisons de l’ASETA reçoivent une bonne formation de base sur la théorie de la circulation. L’examen en vue de l’obtention du permis de catégorie G a lieu à la fin du deuxième jour de cours. Ce permis donne le droit de conduire des cyclomoteurs ou des véhicules agricoles limités à 30 km/h dès le 14e anniversaire. Prix: CHF 70.– pour les membres et CHF 70.– pour les non-membres. Les frais pour l’examen et le permis de conduire ne sont pas inclus. Ils sont facturés séparément par l’office des automobiles. Inscription en ligne: www.svlt-gr.ch Informations et inscriptions: Gianni Largiadèr, Chapella 231, 7526 Cinuos-chel, 079 560 83 30, svlt.kurse@gmail.com
BE Cours préparatoires 2021 au permis G/M Que dois-je faire pour suivre un cours préparatoire et passer le permis? 1. Toutes les informations se trouvent sur le site www.bvlt.ch, sous la rubrique «Führerprüfung». 2. Inscription à un cours d’instruction. 3. Cours non obligatoire. 4. Préparation à l’examen. 5. Inscription à l’examen et test de vision chez l’opticien (au plus tôt 60 jours avant le 14 e anniversaire). 6. Confirmation de l’inscription par l’Office de la circulation routière de Berne. 7. Réservation d’une date d’examen (au plus tôt deux semaines avant le 14 e anniversaire). 8. Examen… Bravo: examen réussi. Inscription à un cours d’instruction: cette formation d’une durée de trois heures a lieu sur plusieurs sites dans le canton de Berne. Les cours sont planifiés en fonction du nombre d’inscriptions. Leur contenu porte essentiellement sur le droit de priorité qui constitue près de 50 % des questions de l’examen. La manière correcte de s’inscrire à l’examen et son déroulement exact sont aussi abordés.
Tests de pulvérisateurs 2021 Tous les pulvérisateurs testés pour la dernière fois en 2017 doivent l’être cette année. Pourquoi faire tester les pulvérisateurs par la BVLT? Elle offre une évaluation neutre de toutes les marques avec son installation à la pointe. Vous êtes présents et en qualité de client, nous vous contactons tous les trois ans automatiquement au contrôle périodique, et vous recevrez une confirmation d’inscription. Cela peut être important lors d’un contrôle PER anticipé. Tarifs en vigueur en 2021: CHF 90.– pour les membres et CHF 120.– pour les non-membres pour une rampe d’une largeur de 15 m; CHF 100.–/130.– pour 18 m; CHF 110.–/140.– pour 21 m; CHF 120.–/150.– pour 24 m; CHF 130.–/160.– pour 27 m; CHF 140.–/170.– pour 30 m. À partir de 2023, un système de nettoyage intérieur sera obligatoire pour tous les pulvérisateurs avec une cuve d’une contenance égale ou supérieure à 400 litres. Le démarrage du rinçage et son déroulement doivent être possibles sans descendre du tracteur. On peut utiliser indifféremment un système de nettoyage continu ou séquentiel. Les nouveaux pulvérisateurs importés avec un certificat «CE», ou ayant passé avec succès un test reconnu par l’UE, sont aussi considérés en Suisse comme contrôlés et devront l’être à nouveau, selon la loi, lorsque les trois années civiles seront écoulées. Inscription: Peter Gerber, gérant de la BVLT, 031 879 17 45, 079 411 02 33; bvlt@bluewin.ch; www.bvlt.ch
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Lieu
Date/heure 1re partie
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Landquart Sa 02.10.2021
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Thusis
2e partie et examen
13h30 à 17h Me 20.10.2021 14h00 à 17h00
Me 06.10.2021 13h30 à 17h Me 27.10.2021 13h30 à 16h30
Offre de cours actuelle Examen théorique de cyclomoteur ou de tracteur : cours de préparation à l‘examen théorique du permis de conduire de cyclomoteurs ou de tracteurs ont lieu le mercredi après-midi. Tarif des cours incluant la plate-forme d’apprentissage en ligne (24 cartes de théorie) : CHF 70.– pour les membres et CHF 90.– pour les non-membres. Dates des prochains cours : Mercredi 20 octobre à Hochdorf, de 13 h 15 à 17 h 30 Mercredi 17 novembre au BBZN de Sursee, de 13 h 15 à 17 h 30 G40: le cours G40 est organisé par l'Association suisse pour l'équipement technique de l'agriculture et a lieu sur les sites lucernois de Hohenrain, Willisau, Schüpfheim et Sursee. Des informations à ce suget sont disponible sur le site www.agrartechnik.ch: G40-Kurse Examen théorique de scooter ou de voiture : préparation en ligne pour CHF 29.– Cours de base de scooter et moto : à Büron et à Sursee. Prix du cours en trois parties : CHF 460.– pour les membres et CHF 480.– pour les nonmembres. Prochains cours : n˚ 606 pour scooter et moto 1re partie : samedi 16 octobre, de 12 à 16 heures 2e partie : samedi 23 octobre, de 12 à 16 heures 3 e partie : samedi 30 octobre, de 12 à 16 heures Cours de théorie sur le trafic routier : à Sursee, Schüpfheim et Hoch dorf, CHF 220.– pour les membres et CHF 240.– pour les non-membres. Les cours n’ont lieu que si le nombre de participants est suffisant. Si l’OFSP devait édicter de nouvelles directives sur le coronavirus, les cours seraient annulés ou reportés à court terme. Cours de théorie camion : constitué de 32 leçons. Le prochain cours intensif commence le 12 novembre. Informations et inscription (sous réserve de changements de lieux, de contenu, de prix ou de durée de cours) : Auto-école de la LVLT, Senn weidstrasse 35, 6276 Hohenrain, tél. 041 467 39 02, fax 041 460 49 01, info@lvlt.ch
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ZG Cours de base sur les chariots élévateurs à contrepoids et télescopiques Mardi 4 janvier et mercredi 5 janvier 2022
La section zougoise de l’ASETA propose un cours de deux jours sur les chariots élévateurs à contrepoids et télescopiques, avec alternance d’e théorie et d’exercices pratiques. Un maniement sûr de ces engins selon les directives de la Suva y est enseigné. Objectifs: certificat Suva pour ces deux machines, maîtrise des chariots élévateurs à contrepoids et télescopiques, un jour pouvant être comptabilisé pour la formation OACP (Ordonnance réglant l’admission des chauffeurs). Conditions: être âgé au minimum de 18 ans et bénéficier d’une expérience pratique des machines. Prix: CHF 690.– pour les membres et CHF 730.– pour les nonmembres; deux jours de cours, dossier de cours et repas inclus. Renseignements et inscription: Beat Betschart, 041 755 11 10, beatbet@bluewin.ch
Cours préparatoires au permis de catégorie G Mardi 5 octobre et jeudi 7 octobre L’examen réussi autorise à la conduite d’un cyclomoteur et d’un tracteur limité à 30 km/h ainsi qu’à la participation au cours de conduite G40 (voir www.fahrkurse.ch). Une documentation actualisée est remise aux participants, leur permettant de se préparer de manière optimale à l’examen (carte VIP pour le PC, le téléphone ou la tablette). Inscription: Beat Betschart, beatbet@bluewin.ch, www.natuerlich-zug.ch.
dans le prix. Le cours se déroule au Strickhof, Eschikon 21, à Lindau. Inscription en ligne : www.fahrkurse.ch Renseignements et inscription à l’examen : auprès du service des automobiles.
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Cours et examens théoriques de permis de tracteur 2021 Responsable du cours: Hans Popp, Karrersholz 963, 9323 Steinach Lieu 1er jour 2e jour + examen Après-midi Mercreci après-midi Sa 18.09.2021 St. Peterzell, Schulhaus SG-Winkeln, Kath. Pfarreiheim, Winkeln/StVA
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Neu St. Johann, Klostergebäude Sa 25.09.2021 Kaltbrunn Rest. Löwen/StVA Kaltbrunn 27.10.2021 Widnau, Rest. Rosengarten Me 03.11.2021 Rorschach, Aula Schulh. Burghalde/StVA 08.12.2021 Wangs, Parkhotel Wangs, Parkhotel/StVA Mels
Sa 06.11.2021 01.12.2021
Niederbüren, Schulh. Probelokal Sa 13.11.2021 SG-Winkeln, Kath. Pfarreiheim, Winkeln/StVA
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Kaltbrunn, Rest. Löwen Me 24.11.2021 Kaltbrunn, Rest. Löwen/StVA Kaltbrunn
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ZH Infos sur l’«obligation des pendillards» Une réunion d’information sur le thème «équipements d’épandage de lisier à faibles émissions» aura lieu le samedi 2 octobre, de 8 h 30 à 13 h exploitation de Beat Rubin à la Reitbachstrasse 2, à Bubikon. Des indications y seront données sur l’application de l’«obligation des pendillard» dans le canton de Zurich Inscription: jusqu’au 29 septembre sur le site kurse.strickhof.ch. La réunion pourra être suivie en ligne sur Zoom. Renseignements: www.strickhof.ch, Stephan Berger, Strickhof, Tel. 058 105 99 52.
Cours préparatoires au permis de tracteur Samedis 25 septembre et 27 novembre, de 8 à 14 heures
La section ASETA Zurich aide les futurs conductrices et conducteurs en proposant des cours de préparation à l’examen théorique en vue de l’obtention du permis de catégorie G (tracteurs jusqu’à 30 km/h). Ces cours peuvent être suivis quatre à six mois avant le 14 e anniversaire (des attestations de cours secourisme et de sensibilisation au trafic routier ne sont pas encore nécessaires dans cette catégorie). Prix : CHF 80.– pour les membres de l’ASETA Zurich, CHF 110.– pour les non-membres. Le dossier de cours et le repas de midi sont compris
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www.agrartechnik.ch
Sections | ASETA
Formation pour le permis F/G Les jeunes gens doivent suivre des cours de théorie en vue de l’obtention du permis de conduire de catégorie F/G. L’examen réussi donne le droit de conduire sur la voie publique des véhicules à moteur agricoles dont la vitesse maximale est de 30 km/h. Pour plus d’informations, consultez le site www.fahrkurse.ch. AG Lieux et dates de cours: Muri, BVA 23.09.2021 et 30.09.2021, de 18 h 30 à 21 h; ASETA, Ausserdorfstrasse 31, Riniken, 04.11.2021 et 11.11.2021, de 18 h 30 à 21 h Contact : Yvonne Vögeli, Strohegg 9, 5103 Wildegg, 062 893 20 41, sektion.ag@agrartechnik.ch (possibilité d’inscriptions à court terme) BL, BS Contact : Marcel Itin, 076 416 27 13, marcelitin@gmx.ch BE Contact : Peter Gerber, 031 879 17 45, Hardhof 633, 3054 Schüpfen, www.bvlt.ch FR Contact : AFETA, Samuel Reinhard, route de Grangeneuve 31, 1725 Posieux, samuel.reinhard@fr.ch, 026 305 58 49 GR Lieux de cours : Landquart, Ilanz, Thusis, Scuol, Samedan Contact : Luzia Föhn, 081 322 26 43, 7302 Landquart, foehn@ilnet.ch, www.svlt-gr.ch NE Contact : Bernard Tschanz, chemin du Biolet, 2042 Valangin, bernardtschanz@net2000.ch GL Contact : Hans Popp, 071 845 12 40, Karrersholz 963, 9323 Steinach, hanspopp@bluewin.ch SH Contact : VLT-SH, Geschäftsstelle, Adrian Hug, Schüppelstrasse 16, 8263 Buch, 079 395 41 17, www.vlt-sh.ch SO Contact : Beat Ochsenbein, 032 614 44 57, ochsebeis@bluewin.ch SZ, UR Contact : Florian Kälin, Geschäftsstelle VLT Schwyz und Uri, 055 412 68 63, 079 689 81 87, info@glarnernbeef.ch TG Contact : VTL/Landtechnik, Markus Koller, 071 966 22 43, Weierhofstrasse 9, 9542 Münchwilen VD Lieu de cours : Oulens-sous-Échallens Contact : ASETA – Section vaudoise, Virginie Bugnon, chemin de Bon-Boccard, 1162 Saint-Prex, v.bugnon@bluewin.ch ZG Contact : Beat Betschart, 041 755 11 10, beatbet@bluewin.ch ZH Lieu de cours : Strickhof, Lindau. Dates de cours : 25.09.2021, 27.11.2021. Contact : SVLT ZH, Eschikon 21, 058 105 98 22, Postfach, 8315 Lindau, www.svlt-zh.ch
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ASETA | Portrait
Réseauter Né en 1995, Simon Iten habite à Baar (ZG), dans la ferme Chupferschmitte. Il a pourtant appris le métier de charpentier et l’a exercé durant une année avant de décider de devenir agriculteur. Il a effectué un apprentissage de deux ans dans le canton de Lucerne et quitté en 2020 le centre de formation agricole du Schluechthof, à Cham (ZG), son diplôme d’agrotechnicien ES en poche. «J’étais déjà fasciné par les constructions en bois lorsque j’étais écolier, d’où ma première formation de charpentier, suivie de ma reconversion», explique-t-il. Dès le début de son apprentissage, il a été invité par ses parents à participer au processus décisionnel. Une communauté d’exploitation entre générations conclue le 1er janvier 2021 en a découlé naturellement. «Une collaboration doit bien fonctionner dès le début, sinon créer une telle communauté d’exploitation plus tard n’a aucun sens», affirme Simon Iten. Il est selon lui essentiel de se mettre d’accord sur les investissements à engager dans l’exploitation. «Nous avons installé une place de lavage et de remplissage pour les travaux de pulvérisation et inauguré un réservoir de stockage de diesel. Nous sommes bien équipés: nous pouvons faire tous les travaux avec nos propres machines, à l’exception des moissons et de la récolte de maïs. En outre, nous effectuons des traitements phytosanitaires pour des clients des environs», ajoute le jeune agriculteur. L’exploitation Chupferschmitte, de 30 hectares, compte 75 places de remonte d’engraissement et 45 moutons qui consomment le fourrage grossier. Celui-ci provient des prairies permanentes et des surfaces écologiques sur lesquelles sont plantés plus de 70 arbres fruitiers à hautes tiges (fruits à cidre). Elle dispose encore de 367 places d’engraissement porcin et 20 loges de mise bas pour un cercle partagé de production de porcelets (AFP-Ring). Sur les 20 hectares de terres arables sont cultivés principalement du blé, de l’orge, du maïs et du colza. Posséder ses propres machines donne l’avantage de planifier les travaux des champs de manière plus souple. «Nous avons aussi à cœur de ne pas rouler avec des machines trop lourdes sur nos sols», confie le jeune homme. Depuis mai 2020, il est en outre gérant remplaçant de l’Union des paysans zougois. Il a obtenu ce poste lorsqu’il effectuait un stage dans l’association durant son apprentissage d’agrotechnicien. De surcroît, Simon Iten a l’occasion de développer son réseau en siégeant à la commission des jeunes agriculteurs de Suisse centrale. Durant ses loisirs, il fait partie des sapeurs-pompiers et du club de lutte de Zoug et des environs. Propos recueillis par Dominik Senn
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Cours | ASETA
Les cours proposés par l’ASETA et le SPAA Cours de pilotage de drones
Cours de conduite «G40» Tout titulaire d’un permis de catégorie G qui a participé au cours de conduite «G40» est autorisé à conduire des tracteurs et des véhicules spéciaux agricoles ainsi que des tracteurs immatriculés en tant que véhicules industriels à une vitesse de 40 km/h au maximum, pour des courses agricoles. Le cours de conduite «G40» de l’ASETA est reconnu par l’Office fédéral des routes (OFROU) et sera inscrit dans le permis de conduire. Inscription: sur les sites www.agrartechnik.ch et www.fahrkurse.ch, vous trouverez les formulaires d’inscription et toutes les informations utiles sur les cours (dates, lieux…).
Formation continue OACP Lieu: Riniken (AG)
Inscription: sur les sites www.agrartechnik.ch et www. fahrkurse.ch, vous trouverez toutes les informations utiles sur les cours.
Cours de soudure Lieu: Riniken (AG) Ces cours s’adressent aux débutants désireux de connaître les techniques de base de soudure et aux pratiquants confirmés souhaitant actua liser et approfondir leur savoir-faire, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Inscription: sur les sites www.agrartechnik.ch et www. fahrkurse.ch, vous trouverez toutes les informations utiles sur les cours (uniquement en allemand).
Formation obligatoire des conducteurs de poids lourds Inscription: sur les sites www.agrartechnik.ch et www. fahrkurse.ch, vous trouverez toutes les informations utiles sur les cours (uniquement en allemand).
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Cours de conduite Ecodrive Conduite économique de véhicules agricoles Inscription: www.agrartechnik.ch ou www.fahrkurse.ch
Cours agriLIFT Les modules de base R1 (chariot élévateur à contrepoids) et R4 (chariot télescopique) sont traités en deux jours en séquences théoriques et pratiques, selon la directive CFST 6508. Inscription: sur le site www.bul.ch, vous trouverez les formulaires d’inscription et toutes les informations utiles sur les cours (dates, lieux…).
De plus amples informations sur les cours sont disponibles sur le site www.agrartechnik.ch ou www.fahrkurse.ch, contact: 056 462 32 00 ou zs@agrartechnik.ch Impressum 83e année www.agrartechnik.ch Éditeur Association suisse pour l’équipement technique de l’agriculture (ASETA) Werner Salzmann, président et conseiller aux États Dr Roman Engeler, directeur Rédaction Tél.: 056 462 32 00 Roman Engeler: roman.engeler@agrartechnik.ch Heinz Röthlisberger: heinz.roethlisberger@agrartechnik.ch Dominik Senn: dominik.senn@agrartechnik.ch Ruedi Hunger: hungerr@bluewin.ch Ruedi Burkhalter: r.burkhalter@agrartechnik.ch Abonnements et changements d’adresse Ausserdorfstrasse 31, 5223 Riniken Tél.: 056 462 32 00, fax 056 462 32 01 www.agrartechnik.ch
Directeur de la publication Dr Roman Engeler, Ausserdorfstrasse 31 5223 Riniken (AG) Tél.: 079 207 84 29 roman.engeler@agrartechnik.ch Annonces Alex Reimann Vente d’annonces Tél.: 079 607 46 59 inserate@agrartechnik.ch Tarif des annonces Tarif valable: 2021 Rabais pour la parution simultanée dans Schweizer Landtechnik Production et expédition AVD GOLDACH AG Sulzstrasse 10-12 9403 Goldach (SG) Paraît 11 fois par an
Prix de l’abonnement Suisse: CHF 110.– par an (TVA incluse) Gratuit pour les membres de l’ASETA Étranger: CHF 135.– (TVA exclue)
Prochain numéro Thème principal «Prélèvements de sol» Les prélèvements de sol sont précieux pour en analyser la composition. Ils contribuent à des applications d’engrais ciblées, adaptées aux besoins et respectueuses de l’environnement. L’édition 10 2021 paraîtra le 14.10.2021. Clôture de la rédaction: 30.09.2021 Clôture des annonces: 04.10.2021
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