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Les véhicules de Heirwegh restent dans son parc assez longtemps, jusqu’à huit ans.
TRANSPORT HEIRWEGH
UN PARC MODERNISÉ EN TEMPS DE PÉNURIE Tsance dans le segment du transport de
ransport Heirwegh connaît une crois-
conteneurs frigorifiques et attend impatiemment la percée des camions à hydrogène. Michiel Leen - michiel.leen@transportmedia.be
Chez Transport Heirwegh, le vendredi aprèsmidi et le samedi sont les jours de nettoyage. L’entreprise met un point d’honneur à ce que son parc d’une quarantaine de véhicules soit toujours impeccable. Chaque camion passe donc en principe au truck-wash tous les week-ends. « C’est crucial pour le rayonnement de l’entreprise », déclare le propriétaire, Tom Claeys. Celui-ci a pris la tête de Heirwegh en 1995, mais l’histoire de l’entreprise remonte à bien plus loin. Ce sont les parents des frères Staf et Cesar Heirwegh qui ont fondé la société de transport peu après la Seconde Guerre mondiale. Quand Tom Claeys l’a reprise, elle disposait de quatre camions et employait deux personnes. Entre-temps, le parc s’est enrichi et compte désormais une quarantaine de véhicules. Un à deux exemplaires viennent s’y ajouter chaque année. LE SUCCESSEUR DU ‘ GENSET ’ Heirwegh est spécialisé dans le transport de conteneurs. Ces dernières années,
l’entreprise voit surtout progresser le segment des conteneurs frigorifiques. En 2008, un premier camion a été équipé d’Ecodrive et, d’ici l’an prochain, neuf devraient être opérationnels. Ce module de puissance fournit une tension constante de 400 volts grâce à une pompe hydroélectrique. Cette technologie remplacera à terme le fameux ‘ genset’ sur le châssis porte-conteneurs. « Les nouvelles technologies sont plus économes et plus respectueuses de l’environnement, car elles utilisent un seul moteur à combustion, tout en garantissant un fonctionnement continu », se réjouit Tom Claeys. L’entreprise est aussi en plein agrandissement. « En 2013, nous avons acheté un terrain supplémentaire, avec un entrepôt de 3 200 m², dans la Lindestraat. L’an prochain, nous allons y ajouter un entrepôt de 1 600 m2 et de 15 mètres de haut. En 2017, nous avons acheté un terrain de 18 000 m2, dont 8 800 m2 sont bâtis. Nous avons l’intention d’investir complètement ce site d’ici fin 2023 », nous explique-t-on. Sur ses terrains à Zele, l’entreprise a aussi investi dans une nouvelle cabine à haute tension avec une dizaine de prises supplémentaires pour conteneurs frigorifiques (’reefer plugs’). Heirwegh y dispose aussi de son propre reachstacker pour pouvoir empiler et charger rapidement les conteneurs.
Outre le matériel roulant pour le transport de conteneurs, l’entreprise dispose aussi de quelques semi-remorques et camions à plateforme surbaissée, ainsi que de quelques camions bâchés. Heirwegh peut ainsi occasionnellement assurer des transports pour des entreprises du coin. Cet ancrage local et les liens étroits avec les entreprises de la région sont d’une importance capitale pour le transporteur. Dans le parc de Heirwegh, on trouve aussi un élément assez à part : le camion événementiel, qui peut servir de lounge VIP, mais aussi de local pour les médias. RETARDS DE LIVRAISON La grande majorité du parc de Heirwegh se compose de camions Mercedes. Quelques nouveaux DAF XF 480 ont néanmoins récemment fait leur apparition sur le parking. « Pour cette livraison de quatre camions, nous avons travaillé avec DAF. Mercedes n’était en effet pas en mesure de nous livrer à cause de problèmes d’approvisionnement. D’ailleurs, quelques systèmes de caméra n’ont pas pu être montés sur les nouveaux DAF parce que certaines pièces sont en pénurie. Nous ne savons pas quand elles seront de nouveau disponibles. Mais pour le reste, nous restons fidèles à Mercedes : l’objectif est de mettre