Magazine de l'Automobile Club de Suisse no 285

N° 285 | été 2019

Magazine de l’Automobile Club de Suisse

24H du Mans

News

Concours ACS

BUEMI RÉCIDIVE

L ACTUALITÉ AUTOMOBILE

LUIS LIMA REMPORTE LE WEEK-END EN‘ FERRARI OFFERT PAR LACS

Pages 14-17

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ÉDITORIAL

SOMMAIRE

La politique de bons sens

L

a question climatique est devenue l’une des vulnérabilités à prendre en considération. Elle est perçue comme une grosse menace pour notre planète, ce qui est juste et compréhensible.

Les jeunes se sentent très concernés et n’hésitent plus à manifester par des actions diverses, afin d’alerter les politiques et le monde économique.

En revanche, vouloir nous imposer des mesures douteuses et inefficaces nous apparaît nettement moins légitime. Il est facile et injuste de diaboliser la voiture et le transport individuel, lesquels représentent 70 % de nos déplacements, contre 25 % pour le transport public. Les 5 % restants sont couverts par les vélos et autres moyens alternatifs.

La politique et l’industrie tentent de nous faire croire que la solution se trouve dans la voiture électrique à batterie, alors que la fabrication et l’élimination des batteries ne sont écologiquement pas défendables.

L’équipement des stations-service avec des bornes de recharges est d’une part difficilement réalisable, et l’investissement financier consenti pour le faire serait d’autre part très conséquent, un équipement nécessitant des milliers de tonnes de cuivre pour les lignes électriques à très fortes sections. Subsiste encore un autre problème: le temps de charge. Imaginez rien qu’un instant les bouchons aux stations-service des autoroutes lorsqu’il y aura une file de 100 voitures dans l’attente de la recharge.

Juste impensable !

Une meilleure solution existe : la voiture à hydrogène ou autrement dit à pile à combustible. Avec cette technologie, les mêmes moteurs électriques sont utilisés, mais le courant vient directement de la transformation chimique de l’hydrogène comme énergie de propulsion. Le produit qui sort de l’échappement est la vapeur ou l’eau pure. Ecologique et respectueux de l’environnement. La production de l’hydrogène a bien évidement aussi besoin de l’énergie électrique, mais celle-ci peut être produite de manière centralisée et la distribution de l’hydrogène liquide aux stationsservice se fera comme aujourd’hui avec l’essence. En Suisse, nous avons en plus ce grand avantage de produire plus de 60 % de notre électricité par les barrages et 10 % par le solaire et autres énergies renouvelables. Et si vous voulez faire quelque chose de positif pour notre climat, réfléchissez intelligemment avant d’acheter, et lisez attentivement la provenance du produit. Est-il nécessaire de consommer des produits qui font le tour du monde avant d’arriver dans nos commerces ?

L’été approche. A l’aube de partir en vacances, préparez bien votre véhicule. Contrôlez le niveau de l’huile moteur et du liquide lave-glace, l’état et de la pression des pneus, y compris la roue de secours, le bon fonctionnement de l’éclairage. Renseignez-vous sur les prévisions de circulation et modifiez si besoin votre programme de route.

En cas de pépin, soyez rassuré, vous avez un partenaire fiable et performant à vos côtés : l’ACS avec son service de dépannage dans toute l’Europe, en partenariat avec Allianz Global Assistance. Téléchargez notre application ACS sur votre Smartphone, vous y trouverez tous les numéros de secours importants ou mémorisez le numéro de l’ACS Assistance : +41 44 283 33 77

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AUTOMOBILE News auto................................................................... 04-05 Insolite – 24H de Saint-Jo..................................... 10-11 Les Suisses en F1.................................................... 12-13 INTERVIEW Passion – Guy Perrenoud......................................... 06-07 Exclusif – Edwin Stucky............................................ 08-09 SPORT AUTOMOBILE 24H du Mans – Buemi récidive........................... 16-19 Profil – Marcel Fässler.................................................20 VOTRE CLUB Partenaire ACS – Optic 2000.............................. 14-15 Partenaire ACS – AGA...................................................21 Billet de Thomas Hurter..............................................22 Concours ACS – Luis Lima en Ferrari....................23 Billet du président – René Desbaillets..................24 Tom Lüthi, ambassadeur ACS...................................25 La vie des sections ACS........................................ 25-30 10-11

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Je vous souhaite bonne route et un été radieux.

Tony Baechler Président ACS Section Fribourg

AUTO n 285 | Eté 2019 | Prochaine parution : 06 septembre 2019 o

TIRAGE CONTRÔLÉ 15’171 exemplaires ÉDITEUR ACS | Dominique Poupaert IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an

CRÉATION, RÉALISATION ET COORDINATION Benoît Stolz RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen

ADRESSE RÉDACTION Bois-de-la-Chapelle 105 CH – 1213 Onex T 022 342 80 00 info@actualpub.ch

PHOTOS ARC Journalistes Showmedialive

PUBLICITÉ AA Actual Pub SA T 022 343 03 43 info@actualpub.ch

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie.

ISSN 2297-3575

AUTO 285

NEWS

Par Pierre Thaulaz

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ALPINE ALPINE A110S 1 Au bénéfice d’éléments de style spécifiques, l’A110S vient compléter la gamme Alpine, au côté des A110 Pure et l’A110 Légende. De nouvelles touches extérieures telles que le drapeau en fibre de carbone et orange sur les montants arrière, le lettrage Alpine en chrome noir, les étriers de frein orange et les jantes «GT Race» soulignent le caractère sportif de ce joli joujou de 1114 kilos développant 292 ch, soit 40 ch de plus que ses cousines.

ALPINE A110 RALLYE 2 Responsable du Centre Alpine Lausanne, Timothée Fondeur n’osait pas trop y croire (voir AUTO ACS de mars 2019) : le retour d’Alpine en rallye se fera pourtant plus tôt que prévu, puisque c’est en septembre déjà que sera présentée la version R-GT développée par Signatech, préparateur à qui l’on doit déjà les versions Cup et GT4.

L’A110 rallye sera basée sur la version Cup.

DYSON EV 3 L’homme qui a révolutionné l’univers des aspirateurs aspire à devenir un constructeur automobile. Fervent défenseur du Brexit, James Dyson n’en a pas moins installé son siège à Singapour. L’inventeur britannique a déclaré vouloir investir 2,5 milliards de livres dans le développement d’un SUV 7 places 100 % électrique qui devrait être commercialisé en 2021. En voici la première esquisse.

RENAULT KOLEOS 4 Léger restylage pour le Renault Koleos qui présente une calandre au relief plus affirmé et un intérieur plus raffiné. Si l’esthétique extérieure évolue peu, le SUV tricolore adopte de nouveaux moteurs diesel BluedCi (1,7 l. et 2 l.) de 150 et 190 ch.

La version haut de gamme Initiale Paris est déclinée en deux nouvelles couleurs de sellerie : noir titane et gris sable clair.

BMW SÉRIE 1 5 Cette nouvelle BMW Série 1 à la calandre plus expressive offre davantage d’espace à bord. Reste que la révolution se situe bien au niveau de la motricité, avec le passage de la propulsion à la traction. Pour «réconforter» les puristes, la 3e génération est équipée du système ARB, pour «aktornahe Radschlupfbegrenzung» ou «limitation du patinage des roues à proximité de l’actionneur» censé donner plus d’agilité à la voiture.

La gamme de motorisations comprend un 1,5 l. essence de 140 ch (BMW 118i), un 2 l. essence biturbo de 306 ch (M135i), un 1,5 l. diesel de 116 ch (116d) et un 2 l. diesel de 150 ch (118d) ou 190 ch (120d). Les deux versions les plus puissantes (120d et M135i) sont livrées d’office avec la boîte automatique à 8 vitesses et la transmission intégrale xDrive.

OPEL CORSA 6 Opel a choisi la très populaire Corsa pour promouvoir la mobilité électrique.

Tête de pont des versions de la 6e génération, la Corsa-e est équipée d’un moteur de 100 kW (136 ch) offrant 330 km d’autonomie.

Il suffirait de 30 minutes pour recharger la batterie de 50 kWh à 80 % de sa capacité. Allongée de 4 cm à 4 m 06, la nouvelle Corsa reprend la plateforme CMP de sa cousine, la Peugeot 208.

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MCLAREN GT 7 Propulsée par un V8 4 l. biturbo de 620 ch (couple de 630 Nm) associé à une boîte à double embrayage à 7 rapports, la McLaren GT hérite comme il se doit d’un châssis monocoque en fibre de carbone.

Adapté à un usage au quotidien, ce coupé biplace long de 4,68 m et pesant 1530 kilos arbore des jantes de 20 pouces à l’avant et de 21 pouces à l’arrière. Selon le constructeur, la GT avale le 0 à 100 km/h en 3,2 secondes.

MERCEDES GLB 8 Doté de 5 ou 7 places, le Mercedes GLB, dont la version concept car avait été exposée au récent Salon de Shanghai (AUTO ACS de mai), affiche un empattement généreux de 2,83 m.

Ce SUV long de 4,63 m est équipé d’une banquette inclinable et coulissante sur 14 cm. Proposée en option, la troisième rangée de sièges est plutôt réservée aux passagers de taille modeste.

KIA CEED GT 7 VITESSES 9 Désormais disponible en Suisse, la Kia Ceed GT 1,6 l. de 204 ch (pour un couple de 265 Nm) est proposée pour la première fois avec une boîte à 7 rapports et double embrayage.

Cette dernière autorise des changements de vitesses automatiques rapides et laisse le conducteur prendre le relais avec les leviers en alliage au niveau du volant.

FERRARI SF90 STRADALE 10 Propulsée par un V8 biturbo dont la cylindrée a été portée à 4 l., la SF (pour Scuderia Ferrari) Stradale bénéficie d’une hybridation rechargeable. Aux 780 ch du V8 viennent se greffer trois moteurs électriques délivrant 220 ch supplémentaires. Au total, 1000 ch, soit 37 ch de plus que LaFerrari !

La SF90 peut être conduite en mode électrique sur une distance de 25 km, la «traction» se muant au-delà en hybride 4 roues motrices. La mécanique de cette supercar de 1570 kilos est couplée à une boîte de vitesses à double embrayage à 8 rapports.

SHOWROOM PIËCH 11 Après avoir présenté son concept Mark Zero au Salon de Genève, Anton Piëch enfonce le clou en ouvrant un showroom à l’Uraniastrasse, en plein cœur de Zurich. De quoi donner davantage de crédit encore à son projet de véhicule 100 % électrique équipé d’une batterie rechargeable en 4 min 40 (à 80 %). Au-delà de sa collaboration avec le designer Rea Stark Rajcic, l’arrière petit-fils de Ferdinand Porsche peut s’appuyer sur l’expertise d’un homme d’expérience: Klaus Schmidt est l’ancien ingénieur en chef responsable de la division M de BMW.

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PASSION

L’homme aux 60 Saab Tombé tout petit dans la marmite Saab, ce passionné veut construire un musée en l’honneur de la marque de son cœur, disparue corps et âme en 2010. Guy Perrenoud, garagiste à Villeneuve/VD, nous attend pour les «9 heures». Par Pierre Thaulaz bien le dernier 4x4 construit un peu avant l’arrêt de la production. J’ai également une 9-3 Viggen 5 portes et une 9000 Aero dotée de sièges extraordinaires. Celle-ci a 300’000 km, le client avait mis 20’000 francs pour la remettre en état.

Des voitures réunies dans un endroit particulier ?

Certaines sont abritées dans des garages, mais d’autres sont malheureusement restées sur le parc, plus ou moins conservées. Toutes ces voitures, on va les restaurer au fur et à mesure afin de pouvoir les exposer.

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UTO : Vous avez des plans sur la table…

Guy Perrenoud : Le projet en question porte sur un terrain de la zone industrielle. J’ai la possibilité de construire sur 550 m2 au sol un volume sur deux étages.

J’ai l’intention de créer un musée Saab, puisqu’il n’en existe aucun en Suisse. La partie du bas sera probablement louée à des industries ou à des artisans et le haut sera occupé par le musée. Ce bâtiment que je veux écologique sera coiffé d’un toit plat végétalisé, ce qui permettrait d’accueillir des abeilles…

Avez-vous établi un agenda ?

Non. C’est en quelque sorte un projet de luxe et je serai obligé de trouver des associés.

Saab, un patrimoine à sauver ?

L’idée est de conserver au plus près la marque comme elle l’était. Je possède actuellement une soixantaine de voitures, dont une trentaine dignes d’être exposées. Des modèles qui marquent leur époque, de la Saab 93 de 1957 à la Saab 95 de 1969 ou 1971, en passant par la première Saab 99 arrivée en Suisse, avec un moteur Triumph. J’ai également une Saab 9-7. Ce n’est plus vraiment une Saab, à l’exception des logos, mais c’est

Certains modèles vous sont particulièrement chers ?

J’ai la chance de détenir la voiture de Claude Nobs, une Saab 900 cabriolet Monte-Carlo fabriquée à 300 exemplaires, tous numérotés. Un jour, il débarque à l’atelier : «Ecoute Guy, qu’est-ce que tu aimes comme voitures, à part les Saab, bien sûr ?» Je réponds : «Vous savez, j’aime bien les Aston Martin.» Claude me dit : «Tu sais que j’en ai une ? Fais-toi un petit week-end avec ta femme, je te prête mon Aston.» Je n’ai pas accepté car j’avais peur de la casser. Il s’est montré un peu surpris, et j’ai ajouté : «Le jour où vous vous séparez de votre Saab 900 jaune, j’aimerais être le premier à pouvoir faire une offre.» Il est reparti, il devait aller chez son médecin. Claude est décédé peu de temps après. Quelques mois plus tard, son ami Thierry m’a appelé pour m’informer que Claude avait placé la voiture sur son testament, en ma faveur. Ça m’a vraiment touché, mais j’ai insisté pour lui donner une partie du montant.

Comment est née cette passion pour Saab ?

La première voiture de mon père, c’était une Saab 95, un break 7 places dont les deux dernières à l’arrière étaient à l’envers. Les copains de classe se moquaient de nous quand ils nous voyaient partir tous ensemble ! Pour ma part, j’ai toujours été passionné de mécanique, et les Saab m’intéressaient pour leur tenue

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La reprise par GM en 2000, pas un cadeau pour Saab ?

C’est clair, mais l’identité Saab s’est déjà perdue selon moi dans les années 85-88.

La dernière vraie Saab ?

Sans doute la Saab 9000.

Cette marque pourrait-elle renaître ?

Elle n’a pas complètement disparu dans la mesure où les Saab sont devenues des NEVS, des voitures fabriquées en Chine. De son côté, l’Etat suédois a racheté la partie pièces et accessoires d’origine Saab.

Vous trouvez encore des pièces ?

Oui. J’ai racheté 13 stocks de garages.

J’ai tout réuni ici, c’est d’ailleurs pour ça qu’on ne peut bientôt plus bouger. Avec la nouvelle construction, je pourrai stocker les pièces de manière plus rationnelle.

de route et leur fiabilité. Les automobilistes font des milliers de kilomètres en Suède et ils ne peuvent pas se permettre d’avoir une voiture qui tombe en panne pour un oui ou pour un non. Quand mon père s’est débarrassé de sa 95, j’ai décidé de la ressouder et je dois avouer honteusement que ça été le premier échec de ma vie. J’avais 12 ans, je n’étais pas très expérimenté et, évidemment, ça n’a pas passé l’expertise. On s’en est débarrassé et j’ai acquis une 96 que j’ai entièrement remontée, de 15 à 18 ans. J’ai passé mon permis et j’ai roulé plusieurs années avec.

C’était une très bonne voiture, surtout sur les routes enneigées. Ça rappelle un peu le Monte-Carlo ?

Oui. Mais c’est d’abord la 93 des années 50 qui a fait la réputation de Saab. Une traction mise à l’honneur par Erik Carlsson qui avait développé un système assez particulier pour négocier les virages. Il la mettait en glisse avant le virage, elle

négociait le virage par elle-même, par glissades, et il réaccélérait lorsque la route redevenait droite. C’est un gars extraordinaire que j’ai eu la chance de rencontrer.

Vous étiez un peu jeune pour suivre les victoires de Carlsson au Monte-Carlo, en 1962-63 ?

Oui. Mais plus que l’aspect sportif, je suis surtout amoureux de la tôlerie et de la mécanique.

Une forme aérodynamique qui rappelle l’aviation ?

Il y a l’aérodynamique, mais aussi le côté pratique, intelligent, dans le sens où il ne sert à rien de gesticuler dans tous les sens. Toutes les commandes étaient placées à droite, de façon à ce que le conducteur garde tout le temps la main gauche sur le volant. Saab en faisait d’ailleurs sa propagande.

Comment gérer un garage Saab aujourd’hui ?

Un client Saab, contrairement à ce qui se passe avec d’autres marques, est quelqu’un de très attaché à sa voiture.

Typiquement, j’en ai une sur le lift qui a 320’000 km, et le client n’a pas envie de la lâcher, même si le service des autos essaie par tous les moyens d’éliminer les vieilles voitures. Beaucoup s’intéressent aux anciennes 900, construites de 1977 à 1993. Je viens d’en vendre une qui est encore une épave. Le gars m’a demandé de la remettre en état. On va démonter la mécanique, sortir tout l’intérieur et refaire la carrosserie qui, heureusement, n’est pas rouillée.

Des voitures qui prennent de la valeur ?

Certaines ont pris de la valeur, alors qu’à une époque on s’en débarrassait. Une 900 3 portes Aero se vend entre 12’000 et 15’000 francs, selon son état.

Vous roulez en Saab ?

Toujours, depuis l’âge de 17 ans.

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EXCLUSIF

«Je suis tombé amoureux de tout ce qui est historique» Entre deux visites commentées dans son exceptionnel musée Viper, Edwin Stucky se fait plaisir au volant d’une Cobra Daytona.

En attendant de prendre le départ du Mans Classic 2020 aux commandes de sa nouvelle acquisition, une Inaltera. Par Pierre Thaulaz

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UTO : Vous avez apparemment délaissé les voitures modernes ?

Edwin Stucky : J’ai été opéré des cervicales et on m’a recommandé d’être un peu plus prudent, plus attentif aux à-coups dans la colonne. J’évite aujourd’hui de rouler dans des GT3 qui sont des voitures assez dures. J’apprécie certes la technologie récente matérialisée par les Mercedes SLS, mais je suis tombé amoureux de tout ce qui est historique. J’ai d’abord fait l’acquisition d’une Corvette C1 de 1960, voiture que j’ai revendue fin 2018. Son point faible ?

Les quatre freins à tambour. On n’avait quasiment plus de freins durant les derniers tours de course. J’ai eu la chance depuis de pouvoir acquérir cette Cobra Daytona de 1963.

Une voiture qui a une histoire assez fantastique ?

Elle porte le numéro de châssis CSX 2166.

Seules six Cobra Daytona avaient été construites à l’époque par Caroll Shelby et elles existent encore. Ce sont des voitures cotées horriblement cher. La «CSX 2166» fait partie d’un lot supplémentaire de trois Cobra. Elle a été construite chez ATS par Pete Brock avec l’autorisation de Shelby. Propulsée par un moteur 4,7 l. de 500 ch, cette voiture de 900 kilos est identique en tout point à la Cobra de 1963. Tout a été réalisé dans les règles, jusqu’aux petits interrupteurs d’aviation qu’ATS est allée dénicher dans une casse d’avions, aux Etats-Unis.

Une Cobra dont vous partagez le volant avec Ludovic Cholley. Qui est aussi votre mécanicien ?

Certains jours «Ludo» s’occupe des voitures, les jours de congé il vient rouler et le reste du temps il fait de la mécanique sur les voitures de l’entreprise (réd. : Translait, dont Edwin est le président du conseil d’administration). L’an dernier, au Castellet, nous avons fini 15es du

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général, sur une septantaine de voitures.

Invités à Bahrein, nous avons terminé 3es du général.

Et là, vous êtes repartis pour une nouvelle saison. Vous avez donc pris goût aux courses historiques ?

Les courses de «Peter Auto» sont super bien organisées. Contrairement à ce qui se passe en Angleterre, les propriétaires sont conscients qu’ils possèdent des voitures d’exception et ils font un peu attention. Il est précisé dans le règlement que celui qui provoque une poussette se terminant par un crash est bon pour payer.

Par ailleurs, l’ambiance est toujours au rendez-vous. Les paddocks sont ouverts au public et tout le monde peut venir parler avec les pilotes.

Des pilotes de renom prennent part à ces courses ?

Oui. Ça leur rappelle de bons souvenirs, sans avoir à prendre les risques qu’ils prenaient à l’époque.

Et vous pouvez partager avec eux ?

C’est toujours super intéressant de faire revivre une voiture en ayant à côté de nous le gars qui dit : «Moi, j’ai roulé avec cette voiture, on n’était que deux à se partager le volant durant 24 heures et on a souffert.» J’ai 66 ans, je suis déjà un vieux de la vieille, mais si je pouvais transmettre à mon tour… Je pense à «Ludo», qui lui aussi est intéressé par l’histoire de ces voitures ou pourquoi pas un jour à l’un de mes petits-fils.

IL NE M’EN MANQUE QU’UNE : LA GTS-R DE 1998. APRÈS, EN PRINCIPE, ÇA VA S’ARRÊTER.

L’Inaltera du Mans 1976 a elle aussi une belle histoire ?

Il n’y en a que trois dans le monde et celle-ci, pilotée à l’époque par Pescarolo et Beltoise, est la «numéro 1». Roland Dupasquier va refaire entièrement le moteur et nous participerons l’an prochain à toutes les courses de Peter Auto, principalement Le Mans Classic.

Une passion qui vous a toujours animé ?

Toujours. Quand j’ai passé mon permis de conduire, j’ai pu acquérir une AlpineRenault A110 1300 S d’usine. Mon papa m’avait aidé à l’acheter et nous avions convenu un arrangement oral stipulant que je devais lui rendre chaque mois 1000 francs. Au bout du 4e mois, j’ai dû refaire le carburateur et ça m’a coûté 500 francs. Je ne pouvais donc lui rendre que 500 francs et il m’a demandé comment je voulais faire. J’ai répondu : «La prochaine fois, je te rends 1500.» Et la fois suivante, je n’ai pu lui rendre que 1000. Lorsque j’ai voulu aller chercher ma voiture au garage, elle avait disparu. Il l’avait vendue. Il m’a dit : «Tu sauras que quand tu promets quelque chose, tu tiens ta promesse.» Ça a été un moment très difficile car c’était une voiture exceptionnelle. Par la suite, j’ai pu disputer quelques courses de côte et des slaloms, et quand la Dodge Viper est arrivée, en 1992, ça a été le déclic.

Vous aviez quel âge ?

40 ans. Je me suis beaucoup renseigné, j’allais sur mon ordi pour jouer au simulateur. Je commençais à être bien organisé avec l’entreprise et j’ai décidé de partir aux Etats-Unis afin d’apprendre à conduire les muscle cars, des voitures dotées de suspensions pas trop élaborées et privées d’anti-patinage et d’ABS. Quand j’ai constaté que je commençais un peu à maîtriser, j’ai décidé de faire des courses, d’abord en GT en France, puis en endurance.

C’est un peu à cette époque que vous avez confié les rênes de l’entreprise à votre fils ?

Oui, et maintenant c’est lui qui a 40 ans !

Mais il n’a pas envie de faire des courses ?

Il aime les camions et les 4x4, mais il est surtout très nature. Il adore les pays du Nord, cette nature tranquille, les lacs, la pêche.

On soigne son physique quand on fait du sport auto ?

C’est sûr. Pour moi, c’est beaucoup de marche. J’ai un avantage, c’est que je supporte la chaleur. Dans les Dodge Viper, on a des températures qui montent jusqu’à 80 degrés. On se brûle les lèvres, un peu la pointe de la chaussure, mais ça ne me pose pas de problèmes de concentration. En endurance, c’est un avantage.

Votre collection se monte aujourd’hui à 24 Viper. Vous êtes-vous fixé une limite ?

Déjà, je suis bloqué par la place.

Aujourd’hui, je peux dire que le musée est exceptionnel. Je possède toujours une routière de 1992. J’ai également les RT10 qui ont couru en 1994, une GTS de 1998, ainsi que toutes les GTS-R. Je suis le seul à posséder une GTS-R de 2017, l’une des 100 dernières construites. J’ai la SRT GT3 avec laquelle j’ai roulé en VdeV. Il ne m’en manque qu’une : la GTS-R de 1998. Après, en principe, ça va s’arrêter.

Et finalement, vous avez retrouvé une Alpine ?

Oui. Une 1600 S montée en groupe 4 avec un moteur 1800…

AUTO 285

INSOLITE

Des émules de Jo Siffert aux 24 Heures de Saint-Jo Parmi la vingtaine de bolides à l’échelle 1/10 au départ des 24 Heures de Saint-Jo, le 10 mai dernier à Boulogne, dans le Nord de la France, figurait une Audi rouge à croix blanche.

Celle du team dZodZet, pilotée à tour de rôle par huit apprentis de l’Ecole des métiers de Fribourg. Par Pierre Thaulaz

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e circuit de 90 mètres (dont une ligne droite de 29 mètres) tracé sur une moquette spéciale recouvrant une salle de handball n’avait certes rien à voir avec le ruban mythique du Mans.

Reste que les incidents et autres émotions vécus durant l’épreuve internationale organisée par le lycée technique Saint-Joseph (d’où le nom de Saint-Jo), étaient bel et bien grandeur nature !

Changement de pneus (munis de picots pour mieux accrocher sur le revêtement), ravitaillements en hydrogène et remplacement de la batterie lithium, réparations en tous genres dans le stand, pilotage sous stress, surtout dans la pénombre, «provoquée» à partir de 21 heures : les ingrédients étaient réunis pour faire de cette course un événement dont se souviendront encore longtemps Carlos, le chef d’équipe, Olivia, Julien, Léo, Quentin, Loïc, Gilles et Fabio. Moment d’émotion également pour Georges Vial, le directeur de l’EMF, lequel a porté à bout de bras et juste avant la retraite ce projet à la fois pédagogique et pratique.

Respectivement automaticiens, électroniciens et polymécaniciens, les apprentis, aujourd’hui en 4e année, ont conçu leur

petit bolide de A à Z. «Ils ont quasiment tout fabriqué, à l’exception des pneus, de la radio-commande et de la pile à combustible, précise la doyenne Estelle Leyrolles, responsable de la section industrie à l’EMF et initiatrice de ce projet pédagogique portant sur une année. La partie mécanique a été fabriquée par les apprentis et les enseignants, des jantes au châssis en carbone en passant par la tringlerie de direction. C’est la première fois qu’on usinait du carbone au sein de l’école. On a également réalisé des pièces en impression 3D dans lesquelles on a installé l’électronique. Même la croix suisse en LED permettant de distinguer la voiture dans la pénombre a été fabriquée par les élèves», ajoute la doyenne.

L’ANNÉE PROCHAINE À FRIBOURG Les 24 Heures de Saint-Jo, le début d’une grande aventure qui trouvera un prolongement avec l’organisation des 6 Heures de Fribourg, prévues le 25 avril 2020 sur le site de BlueFactory. La course, disputée l’après-midi, mettra aux prises des équipes venues de toute la Suisse et de France (notamment du lycée SaintJoseph), lesquelles engageront uniquement des bolides à pile à combustible

construits par leurs soins. Nous travaillons en étroite collaboration avec une structure basée à Prague, spécialisée dans l’hydrogène. Horizon Educational, c’est son nom, a créé un challenge international organisé dans chaque pays, avec une finale mondiale à la clé», indique Estelle Leyrolles.

Une épreuve sera réservée le matin aux élèves du primaire. «L’objectif est aussi d’amener les jeunes vers les métiers techniques, en démontrant que ceux-ci peuvent aussi oeuvrer en faveur du développement durable, indique la formatrice. On veut créer un village technique autour des 6 Heures afin que les industriels puissent présenter leurs produits en lien avec le développement durable.

Je pense notamment à Michelin, Swiss Hydrogen ou Liebherr, qui travaille sur la diminution des émissions de carbone.

L’idée est de valoriser l’industrie locale, en concertation avec la Chambre de commerce.» Dernière précision, cet événement qui pourrait accueillir un jour des courses de robots sera organisé chaque année à Fribourg.

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D’abord un jouet qui tournait La parole aux trois enseignants de l’Ecole des métiers de Fribourg qui ont «chaperonné» les apprentis tout au long de leur préparation.

24 HEURES EN IMMERSION Samedi 11 mai, 12h30 : après 2500 tours et 247 kilomètres, le petit bolide rouge franchit la ligne d’arrivée en 9 e position (sur 19 voitures au départ). Moment de joie pour Olivia, aux commandes lors des derniers tours de piste, et pour le team fribourgeois qui en oublie les moments de stress : arrêt de la voiture après 15 minutes de course (des éléments de la moquette se sont introduits dans les axes) et frayeur au cœur de la nuit (un branchement de la batterie a généré une surchauffe de l’électronique). Mais pas de quoi perturber les mécaniciens en herbe, dont Loïc qui rêve de devenir mécano dans une équipe engagée aux «vraies» 24 Heures, celles du Mans ou du Nürburgring.

De gauche à droite, Christophe Lorette, la doyenne Estelle Leyrolles, Fabio Cunha et Fabrice Cudré-Maudroux.

Christophe Lorette, enseignant en polymécanique : «Nous avons eu la chance d’aller voir sur place en 2018, contrairement aux élèves. C’est clair qu’au début, ce n’était pas tout à fait leur projet. Il a donc fallu un temps d’adaptation pour qu’ils comprennent l’enjeu. Pour la partie mécanique de la voiture, dont on a usiné toutes les pièces, on est parti d’une feuille blanche. On a dessiné, validé, contrôlé, amélioré en cours de route.

Le premier prototype a été réalisé en impression 3D (injection plastique), ce qui nous a permis de vérifier si le principe fonctionnait. Par la suite, on a réalisé des tests dynamiques. Pour eux, ça restait encore un jouet qui tournait, ils n’ont pas compris tout à fait au départ que c’était aussi à eux de le réparer.»

Fabio Cunha, maître d’apprentissage en électronique : «On s’est chargé de la partie électronique. Il s’est agi notamment

de mettre au point l’éclairage de la voiture pour la période de nuit, ainsi que les mesures à distance. Depuis notre ordinateur, on cherche à mesurer la température et quelques tensions importantes pour pouvoir réagir en amont. Rouler près de 24 heures constitue un sacré défi, notamment pour le châssis, et tout cela dans le stress de la course.»

Fabrice Cudré-Maudroux, automaticien et chef de projet : «En plus de l’organisation du déplacement avec Estelle Leyrolles, je me suis occupé de tout l’aspect énergétique, hydrogène et batterie lithium, ainsi que du développement du banc d’essai. Au niveau de la préparation, nous avons roulé durant 6 heures à Fétigny sur un circuit. C’est à partir de là que les apprentis ont compris qu’il ne fallait pas perdre de temps lors d’un changement de batterie ou d’une réparation.»

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LES SUISSES EN F1

Pour la postérité et au-delà En cette époque frappée d’autophobie contagieuse, il est rassurant de constater que la passion résiste, face aux détracteurs de tous bords. Apportant leur pierre à l’édifice, deux spécialistes du sport automobile ont accompli un travail de bénédictins pour produire un magnifique ouvrage relatant l’histoire des pilotes suisses en F1.

Par Gérard Vallat

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éjà associés dans l’aventure littéraire des «Suisses au Mans», une série de onze volumes relatant l’histoire de tous nos compatriotes engagés sur la célèbre épreuve, Jean-Marie Wyder et Mario Luini ont récidivé en associant cette fois leurs vécus de l’intérieur de la Formule 1, pour rassembler l’histoire des quarante-quatre pilotes suisses

ayant eu le privilège de prendre le volant de la monoplace ultime. Compilée sur deux volumes représentant quelque mille pages, illustrées par des centaines de photos, pour la plupart exclusives, la saga des Suisses de la F1 constitue un témoignage intemporel et incontournable.

PAS QUE DES TÊTES D’AFFICHE Nous connaissons tous les noms des plus célèbres, Clay Regazzoni, le Suisse de Ferrari, l’inoubliable Jo Siffert, Marc Surer, star des années quatre vingt, et Sébastien Buemi, récent vainqueur des 24 Heures du Mans. Mais que savons-nous du Valaisan Jean-Claude Rudaz, du Bâlois Peter Monteverdi ou encore du Genevois Jean Blanc. Tessinois, alémaniques et romands, ils sont nombreux à avoir intégré ce monde aussi magique que controversé qu’est la F1. Chacun d’eux a vécu sa propre histoire sur le chemin escarpé qui mène au Graal du sport automobile. La compilation de ces histoires et les images qui les illustrent, vous les retrouverez au fil de la lecture des deux tomes «Les pilotes Suisses de F1».

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LA SAGA DES SUISSES DE LA F1 CONSTITUE UN TÉMOIGNAGE INTEMPOREL ET INCONTOURNABLE.

LES AUTEURS Jean-Marie Wyder

(à gauche)

Journalise multi-casquettes, le Valaisan a beaucoup milité en F1, F3000 et endurance, ce qui l’a amené à partager sa passion, en prenant le pari de coucher sur papier l’histoire des pilotes suisses aux 24 Heures du Mans. Cette aventure bouclée, il a repris le collier pour créer, avec son complice Mario Luini, cet ouvrage sur la F1 version helvétique.

Mario Luini Journaliste, photographe de talent et pilote à ses heures, il a notamment participé au rallye de Monte-Carlo (1980/81/82), ainsi qu’aux 24 Heures du Mans (1978/79/80).

Grand spécialiste de la F1, il affiche plus de 500 Grands Prix suivis au cœur de l’action.

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Prudensee, votre nouveau compagnon de route Ces lunettes intelligentes sont capables de détecter les premiers signes d’endormissement et d’en alerter son porteur. Explications.

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accident de la route sur 3 est dû à la somnolence au volant. Mais les nouvelles technologies pourraient bien changer la donne : des montures capables de prévenir la somnolence au volant arrivent sur le marché.

Made in France et distribuées en exclusivité dans les boutiques Optic 2000 de Suisse depuis le 1er juillet, elles ressemblent à première vue à n’importe quelles montures optiques, à cela près qu’elles sont truffées de capteurs.

Ces capteurs dissimulés dans la monture collectent des informations physiques, physiologiques ou environnementales qui sont ensuite envoyées via une application sur le smartphone auquel elles sont connectées. En cas de danger, le

conducteur est tiré de sa somnolence par des signaux sonores et visuels : deux diodes rouges clignotent sur les branches et le téléphone de l’automobiliste sonne.

Le cas échéant, celui du passager peut être alerté via Bluetooth de l’état du chauffeur ! Des mises à jour devraient venir compléter leurs fonctions, de sorte qu’elles pourraient bientôt être à même de détecter les potentielles chutes de personnes (fonctionnalité intéressante pour les personnes âgées).

Ces lunettes intelligentes se déclinent en quatre modèles (papillon, carré, ronde et rectangle) pour que chacun puisse, en fonction de sa morphologie, de son style ou de ses envies, trouver lunettes

à sa vue. Pesant moins de 30 grammes et disposant d’une journée d’autonomie, elles sont bien entendu adaptées à tous types de corrections.

EN CAS DE DANGER, LE CONDUCTEUR EST TIRÉ DE SA SOMNOLENCE PAR DES SIGNAUX SONORES ET VISUELS : DEUX DIODES ROUGES CLIGNOTENT SUR LES BRANCHES ET LE TÉLÉPHONE DE L’AUTOMOBILISTE SONNE.

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RUBRIQUE SPORT AUTOMOBILE

Buemi récidiv

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Performance intéressante de Sébastien Buemi qui est parvenu à inscrire deux victoires aux 24 Heures du Mans en à peine plus de douze mois.

Par Gérard Vallat

L

’histoire ne retiendra pas l’édition 2019 des 24 Heures du Mans comme étant l’une des plus disputées, c’est une évidence. Néanmoins la magie de l’épreuve agit toujours, malgré le manque de concurrence dans la classe LMP1 Hybride. Boucler 24 heures de course à plus de 200 km/h de moyenne requiert toujours la même implication des hommes, comme des machines. Cette année, Toyota était encore seul favori de l’épreuve avec ses deux prototypes TS050, dont aucun n’avait course gagnée. Au Mans, tout peut arriver, Sébastien Buemi est bien placé pour en parler, après sa mésaventure de 2016, lorsque sa Toyota est tombée en panne à 4 minutes de l’arrivée, alors qu’il fonçait fers sa première victoire. Cette année, le bras de fer entre les deux voitures japonaises a tourné à l‘avantage de la N°8 de Buemi/Alonso/Nakajima, après que la seconde Toyota Conway/Lopez/Kobayashi ait connu des problèmes de crevaison à une heure de l’arrivée. Avec ses deux succès en Sarthe, Sébastien Buemi a signé la sixième victoire suisse aux 24 Heures du Mans depuis 2011. (Fässler : 20112012-2014 – Jani : 2016 – Buemi : 2018-2019)

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SPORT AUTOMOBILE

Courses dans la course Signe des temps, la grille de départ LMP1 était un peu «maigrichonne» avec huit voitures seulement, mais on a pu se réjouir de la richesse des plateaux LMP2, LMGTE et LMGTE Am regroupant respectivement vingt, dix-sept et seize voitures. Par Gérard Vallat

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voluant au sein de ces catégories, les ressortissants helvétiques se sont particulièrement distingués.

Vainqueur pour la quatrième fois de la classe LMP2, Nicolas Lapierre a inscrit un nouveau record au Mans. Pilote Alpine, le Genevois quitte la formation Alpine pour rejoindre le Cool Racing, où il aura un rôle de formateur pour ses équipiers Antonin Borga et Alexandre

Coigny. Très en vue également dans cette classe, Jonathan Hirschi s’est élancé de la pole position au volant de l’Oreca Graff racing. Hélas, des problèmes de démarreur l’ont empêché de défendre ses chances (9e). Plus heureux, Mathias Beche a fait une pige remarquée au sein de la petite équipe High Class, pour laquelle il a ramené l’Oreca à la 11e position. En évidence également, Marcel

Extraordinaire série pour Nicolas Lapierre qui a remporté ses quatrième 24 Heures du Mans LMP2. Une performance qui a permis à son team Alpine et ses équipiers André Negrao-Pierre Thiriet de décrocher le titre mondial.

Fässler avait un potentiel de succès au volant de la Corvette C7R, malheureusement une mauvaise manœuvre d’un retardataire a expédié le Schwytzois dans le mur du virage Porsche. Moins de soucis pour Rahel Frey qui a ramené la Ferrari 488 qu’elle partageait avec deux autres féminines au 9e rang de la classe GT Am.

Véloce, le Neuchâtelois Jonathan Hirschi s’est élancé de la pole position. Malheureusement des problèmes ont limité ses ambitions, il s’est classé en 9e position

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Mis sur la touche par Rebellion, Mathias Beche a fait une pige en LMP2 avec une jeune équipe. Expérience conclue par une 11e place finale.

Ferrari Rahel Frey et portrait Belle performance de Rahel Frey qui a ramené la Ferrari 488 de Kessel racing en 9e position.

24 Heures du Mans colorées pour Rebellion qui alignait ses deux R13 décorées spécialement pour cette course. Un effort qui s’est poursuivi jusqu’à la traditionnelle parade des pilotes.

Sportivement, les choses ne se sont pas déroulées de la meilleure des manières, avec une foule de problèmes accablant les deux voitures. Mieux classée des deux, la N°1 de Neel Jani/André Lotterer/Bruno Senna s’est classée en 4e position. A noter que c’était la dernière apparition de Neel Jani en LMP1, le Seelandais se destinant désormais à la Formule E avec Porsche.

Triple vainqueur de l’épreuve et premier suisse à remporter les 24 heures du Mans, Marcel Fässler n’a pas eu de réussite cette année en terminant sa course projeté dans un mur par un pilote retardataire.

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PROFIL

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Mon casque et moi Son casque reflète l’identité et la personnalité du pilote qui le porte. Au travers de cette rubrique, nous faisons mieux connaissance avec ces sportifs qui font briller nos couleurs aux quatre coins de la planète.

Marcel Fässler Par Gérard Vallat

T

riple vainqueur des 24 Heures du Mans avec Audi (2011-2012-2014), Marcel Fässler a trouvé un nouvel employeur avec les Américains de Corvette, suite au retrait d’Audi. Cette année, il disputait sa onzième course au Mans, la quatrième avec la Corvette C7R. Hélas, un accrochage avec un pilote surpris par le dépassement du Schwytzois l’envoyait dans les rails de sécurité.

Extrêmement violent, le choc détruisait la belle américaine et envoyait Marcel Fässler à l’hôpital du Mans pour un contrôle suite aux 20G de décélérations subits. Déçu, mais en bonne santé, il s’est néanmoins rendu aux 24 heures du Nürburgring qu’il a disputées au volant d’une Audi R8 LMS. Meilleur moment de ta carrière ?

Sans aucun doute ma première victoire au Mans en 2011. Difficile d’exprimer les sentiments que tu éprouves à ce momentlà. C’était incroyable.

Ton plat favori ?

Je suis très amateur de viande de bœuf, avec des frites. Ce n’est pas light, mais j’adore.

Boisson préférée ?

J’apprécie particulièrement de boire une bonne bière Dernier livre ?

Le livre d’un ami Steven Schneider, «Nous sommes des héros». Malheureusement il n’est pas traduit en français.

Dernier film ?

Columbia, l’histoire d’une fille qui cherche à venger ses parents qui ont été assassinés.

Quelle est ton genre de musique ?

Je suis fan de rock et de rock/métal. A une époque je m’étais essayé à la guitare, mais je suis vraiment nul.

As-tu un héros ?

Quand j’étais jeune au début de ma carrière, c’était Alain Prost. Maintenant je n’ai pas de héros, mais du respect pour Roger Federer. Les véritables héros sont invisibles, leurs bonnes actions ne sont pas médiatisées.

Âge Début

43 ans 1987 Karting 1993 monoplace

Pro depuis 2000 – DTM Mercedes Statut actuel Pilote Corvette et Audi

Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps ?

Jules César, j’aimerais me reporter quelques heures à cette époque pour comprendre comme on vivait à cette époque.

Tes hobbys ?

Beaucoup de sport, surtout du VTT, et je fais maintenant ma propre bière avec ma micro-brasserie.

Si tu n’étais pas devenu pilote ?

A un moment de ma jeunesse j’ai fait le choix entre le ski et le kart. Alors je pense que je serais devenu descendeur à ski.

La couleur de ton casque ?

Le bleu et le design sont inspirés des couleurs d’Alain Prost, et le «F» de Fässler a été créé par mon père. Ensuite il y a toujours des petites choses nouvelles, comme Guillaume Tell Le choix du casque ?

Je me souviens que le casque Araï était celui des meilleurs pilotes de kart quand j’étais jeune, c’est de cette époque que je tiens ma fidélité à Araï. C’est un excellent matériel, très léger et confortable.

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PARTENAIRE ACS

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6 conseils pour vos voyages Partez en vacances en toute sécurité.

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algré toute la joie et l’impatience que procure la pause estivale tant attendue, n’oubliez pas de bien préparer votre voyage. Grâce aux 6 conseils d’Allianz Global Assistance, vous éviterez que vos vacances ne se soldent par un sentiment de frustration et saurez comment réagir en cas d’incident.

voyage que vous voyagez en toute sérénité et que vous avez un partenaire fiable à vos côtés en cas de problème. Avec une adhésion ACS Travel ou Premium, vous bénéficiez d’une protection complète avant et pendant votre voyage. Vous trouverez plus d’informations sur les adhésions ACS à l’adresse www.acs.ch/voyages.

Prestataire d’assurance de l’ACS et leader mondial de l’assurance voyage et d’assistance, Allianz Global Assistance est confrontée à un nombre croissant d’incidents de ses clients – dont des membres de l’ACS – pendant la haute saison estivale. Les vacances sont un moment propice pour s’échapper de la vie quotidienne et vivre une aventure. Cela signifie souvent que la zone de sécurité habituelle est abandonnée. Le risque d’accidents et de blessures augmente donc considérablement pendant les journées chaudes avec des loisirs prolongés. Selon Allianz Global Assistance, une préparation adéquate du voyage et le respect de certaines règles de conduite permettraient d’éviter un grand nombre de ces incidents ou du moins d’en limiter nettement les dégâts.

Découvrez les 6 conseils ci-dessous du spécialiste de la sécurité et de la santé en voyage – pour profiter pleinement de vos vacances et rentrer en bonne santé.

INTERRUPTION OU ANNULATION D’UN VOYAGE Procédure correcte en cas d’incident.

2. Annulation ou interruption correcte d’un voyage : s’il s’avère que vous ne pouvez pas terminer ou poursuivre un voyage comme prévu, veuillez appeler l’assistance ACS au +41 44 283 33 77 avant d’annuler ou d’interrompre votre voyage. Si vous êtes membre ACS Travel, Classic&Travel ou Premium, la centrale d’assistance d’Allianz Global Assistance est à votre disposition 24h/24 dans le cadre de la protection de voyage d’ACS. Lors d’un entretien de conseil personnalisé, les options envisageables vous seront exposées et des changements de réservation seront effectués si besoin.

PRÉVENTION Protégez-vous de manière appropriée afin de rentrer de vacances en bonne santé : 1. Assurez-vous en amont : vérifiez votre couverture d’assurance avant votre départ, car ce n’est qu’avec une assurance ACS TRAVEL – POUR UNE PROTECTION DE VOYAGE COMPLÈTE D’UN SEUL TENANT Avec une adhésion ACS Travel, vous bénéficiez d’une protection de voyage adaptée à votre projet de vacances individuel*.

Affiliez-vous dès maintenant! Si vous êtes déjà membre ACS Classic, vous pouvez étendre votre adhésion existante avec une couverture Travel.

Informez-vous et souscrivez en ligne sur : acs.ch/voyages *Les adhésions ACS Travel, Classic&Travel et Premium incluent toutes une protection de voyage.

PLAN D’ACTION En cas d’incident pendant votre voyage.

3. Enregistrez le numéro d’urgence : les vacances sont là pour se détendre et s’échapper du quotidien. Mais si, contrairement aux attentes, il se passe quelque chose, il est d’autant plus important que vous sachiez comment réagir.

Sauvegardez le numéro de l’assistance ACS +41 44 283 33 77 et annoncez l’incident immédiatement, respectivement le plus rapidement possible. L’assistance ACS est à votre disposition 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Si possible, veuillez avoir toutes les informations nécessaires à portée de main afin que nous puissions vous aider rapidement et avec compétence. Cela comprend les documents d’assurance, le nom de l’hôpital et du médecin traitant, les numéros de téléphone de personnes de contact et les détails du voyage.

4. Effectuez toutes les clarifications nécessaires : clarifiez votre couverture d’assurance avant de signer tout document qui prévoit une prise en charge complète par vous-même des frais au moment de votre admission à l’hôpital.

Ne signez rien tant que vous n’êtes pas

sûr d’avoir une couverture d’assurance suffisante. En cas de doute, renseignezvous également auprès de l’assistance ACS. Vous évitez ainsi des interventions médicales inutiles à l’étranger et des frais de suivi élevés pour des traitements qui auraient pu être mieux réalisés en Suisse.

5. Procurez-vous les justificatifs, reçus et rapports médicaux : dans certains pays, les patients doivent payer les soins médicaux avant de pouvoir recevoir un traitement. N’oubliez pas de demander un justificatif ou un reçu. Vous devriez également demander des rapports médicaux, car vous pourriez en avoir besoin pour un examen de suivi en Suisse, par exemple en cas de complications.

6. Faites des photos comme preuve : si vous louez un véhicule et êtes impliqué dans un accident, il est conseillé de prendre des photos des dommages causés. Cela vous protégera si le loueur vous facture des frais injustifiés.

Allianz Global Assistance vous souhaite de belles vacances, sous le signe de la sécurité !

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BILLET DU PRÉSIDENT CENTRAL

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Se passionner pour la conduite automobile Les camps de conduite pour jeunes de l’ACS, appelés affectueusement JUFALA (Jugendfahrlager), ont une tradition décennale. Depuis environ 50 ans déjà, ils ont lieu durant les vacances d’été. Le programme a été continuellement mis à jour et étoffé.

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ujourd’hui, les participants peuvent choisir de passer l’examen théorique pour le permis de conduire à la fin des cours. Cette année, pour la première fois, ils ont la possibilité d’acquérir une expérience de conduite au volant d’un véhicule électrique.

Au cours des décennies, JUFALA a contribué à réveiller la passion pour la conduite automobile auprès de plusieurs générations d’adolescents. Les jeunes participants au JUFALA ont la possibilité d’effectuer leurs premiers essais de conduite dans des voitures ultramodernes dans un espace fermé, sous la supervision de moniteurs d’auto-école et d’instructeurs expérimentés. Ils peuvent acquérir de l’expérience dans des véhicules à transmission manuelle ou automatique. Fait nouveau : l’ACS souhaite leur donner la possibilité de découvrir des systèmes de propulsion variés. Cette année, outre des véhicules à essence ou diesel, des véhicules électriques seront mis pour la première fois à disposition des jeunes participants. Toutes les voitures sont fournies par nos précieux partenaires, associés de longue date.

L’ACS SOUHAITE LEUR DONNER LA POSSIBILITÉ DE DÉCOUVRIR DES SYSTÈMES DE PROPULSION VARIÉS. CETTE ANNÉE, OUTRE DES VÉHICULES À ESSENCE OU DIESEL, DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES SERONT MIS POUR LA PREMIÈRE FOIS À DISPOSITION DES JEUNES PARTICIPANTS.

Les jeunes de 17 et 18 ans qui ne sont pas encore en possession de leur permis d’élève-conducteur peuvent participer à ce camp de conduite. JUFALA permet aux adolescents d’acquérir leurs premières expériences de conduite en présence et sous la surveillance d’experts.

Cela garantit d’emblée une instruction basée sur les directives les plus récentes et conforme à l’ensemble du code de la route en vigueur. Du point de vue de la sécurité routière, c’est un grand avantage par rapport aux nouveaux conducteurs qui effectuent leurs premières sorties au volant d’une voiture, accompagnés d’un automobiliste lambda. Lors de la procédure de consultation OPERA 3, l’ACS a approuvé la remise du permis d’élèveconducteur aux jeunes de 17 ans. Tout en suggérant néanmoins que les apprentis conducteurs soient obligés de suivre une courte formation de base en technique de conduite avec un spécialiste.

Ceci avant d’acquérir leur expérience de conduite en compagnie d’autres personnes en possession d’un permis B valide et bénéficiant de l’expérience de conduite requise par la loi. JUFALA offre cette possibilité avant même l’obtention du permis d’élève-conducteur.

Parallèlement, les jeunes bénéficient de la formation théorique nécessaire et peuvent passer l’examen théorique à la fin de JUFALA. Le programme du stage est complété par des instructions sur la façon d’effectuer des réparations mineures et des changements de roues.

Divers exposés d’experts de la sécurité routière et de la circulation sensibilisent les participants aux dangers de la sécurité routière inhérents à l’absorption de

Thomas Hurter, Président central ACS

drogues ou d’alcool au volant. En option, ils ont la possibilité de suivre un cours de premier secours. Les stages sont dirigés par des responsables de camp expérimentés.

Malgré ses nombreuses années d’existence, JUFALA est un camp moderne d’apprentissage de la conduite. Il fait découvrir aux jeunes le monde de la conduite automobile de manière contemporaine et leur donne la possibilité de préparer très efficacement leur formation de conducteur automobile. Avec pour résultat une réduction notable du délai entre l’obtention du permis d’élève-conducteur et celle du permis de conduire!

Bien à vous. Thomas Hurter.

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CONCOURS ACS

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Quand l’arbitre voit rouge !

Luis Lima a décroché un «week-end en Ferrari» dans le cadre du concours organisé par l’ACS au Salon de Genève. Un grand moment de bonheur et de partage pour cet arbitre de 34 ans qui a tenu à en faire profiter famille et amis. Par Pierre Thaulaz La sonorité du V8 ?

Franchement, c’est impressionnant ! Mais ce qui m’a étonné, c’est la consommation, bien moins importante que ce que j’imaginais. J’ai pourtant effectué quelques petites accélérations pour vérifier son potentiel, ainsi que pas mal d’arrêtsdéparts avec des personnes à bord qui elles aussi voulaient découvrir certaines sensations.

D’autres surprises à part la consommation ?

Les deux petites places à l’arrière. Je prenais souvent un adulte et deux enfants derrière. La voiture offre également un angle de virage assez large. En résumé, elle est très facile à conduire, très sûre.

Pourtant, je me suis posé pas mal de questions en découvrant le tableau de bord et ce volant avec tous ces boutons.

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n venant admirer sur le stand de l’ACS, en mars dernier, la Ferrari 488 Challenge championne du monde et d’Europe de Christophe Hurni, Luis Lima ne pensait sans doute pas se retrouver trois mois plus tard aux commandes d’un bolide de la même facture.

Ce n’était pas une 488 qui attendait le Payernois devant les portes du Garage Zénith (partenaire de l’opération), à Lutry, mais une Portofino de 600 ch au toit rétractable. Une délicatesse appréciée en ce premier week-end de juin où le thermomètre flirtait avec les 30 degrés. Une pression sur le gros bouton rouge, et le voilà parti direction Payerne, son père à sa droite et son frère dans la «voiture-balai».

Le début d’un week-end de rêve dont les dates, choisies par Luis, coïncidaient avec la communion de son fils Kayl, triste de ne pas avoir revu une dernière fois la Ferrari rouge, lundi matin. C’est que papa s’était levé aux aurores pour emmener un collègue à l’aéroport de Genève. Après avoir déposé la Ferrari à Lutry, Luis a rejoint son lieu de travail (l’entreprise FMLOG, spécialisée dans la logistique), à St-Sulpice.

Nous l’avons évidemment appelé…

AUTO : Vous avez fait beaucoup d’heureux ?

Luis Lima : C’est sûr. Comme c’était la communion de mon fiston, tous les invités ont voulu faire un tour. Près d’une vingtaine de personnes ont dû monter dans la voiture.

Le plus heureux, votre fils Kayl ?

Il était fou de joie, mais aussi très triste qu’on doive la rendre !

Vous avez roulé dans la région de Payerne ?

Oui. On a emprunté des petites routes sympathiques en direction de Chevroux, au bord du lac de Neuchâtel.

Pas l’ombre d’une critique ?

Peut-être les petits boutons des clignotants intégrés au volant. Pas très commode lorsqu’on tourne ce dernier.

Vous êtes arbitre de football. Auriezvous pris la Ferrari si vous aviez eu un match le même week-end ?

Si le match avait concerné une équipe ou des joueurs que je connaissais, j’y serais allé en Ferrari, non sans une certaine fierté.

Même si les supporters en veulent parfois à l’arbitre ?

Que ce soit une Ferrari ou une petite voiture, il y a toujours un risque...

Vous avez effectué beaucoup de kilomètres ?

Dans les 500 à 600 kilomètres, pas plus.

Il faut dire que j’ai encore travaillé samedi après-midi, du coup j’ai plutôt pu en profiter le dimanche.

Content d’avoir eu un coupé-cabriolet à disposition ?

Je n’ai jamais roulé avec le toit fermé…

La remise des clés par Billy Dula, du Garage Zénith.

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BILLET DU PRÉSIDENT

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Les bons choix L’heure c’est l’heure. Avant l’heure ce n’est pas l’heure, après l’heure, c’est trop tard !

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l’heure où j’écris ces lignes, cela fera plus de 54 ans que j’ai obtenu mon premier permis de conduire.

C’était pour conduire le tracteur familial qui ne dépassait pas le 25 km/h ! Mais pour apprendre à faire le double débrayage, à manœuvrer en marche arrière et sentir l’adhérence, c’est un très bon apprentissage. Quatre ans plus tard, me voilà au volant de l’Alfa Romeo 1750 de mon père. J’ai eu la chance de pouvoir rouler librement durant quelques années. Pas de limitations de vitesse, pas de contrôles d’alcoolémie, pas de direction assistée, pas d’ABS, pas d’anti-patinage, pas de bip-bip à tout moment, le talon-pointe pour rétrograder, je conduisais.

A cette époque, nous étions libres et responsables, enfin pas toujours ! Hélas, cette belle période n’a pas duré. Depuis le début des années 70, toutes les occasions ont été bonnes pour accuser l’automobile de tous les maux. Crises pétrolières, accidents de la route, mort des forêts, pluies acides, NOx, pollutions diverses, ozone, particules fines, réchauffement climatique, CO2, bruit, etc. ! Ces dangers pour la planète ont été dénoncés lors d’une conférence de l’ONU qui s’est tenue à Genève il y a 40 ans déjà.

Et le constat est là : qui, plus que l’automobile, a répondu à toutes ces injonctions ? Personne à ma connaissance !

Grâce à l’ingéniosité des constructeurs automobiles, les innovations technologiques ont permis de satisfaire à toutes les exigences imposées aux transports motorisés. Et ces progrès ne sont pas terminés, avec l’arrivée prochaine de la propulsion hybride «électricité-hydrogène» qui sera propre et durable, de la production à l’utilisation.

Les milieux qui gravitent autour de l’automobile, et ils sont nombreux, pourraient s’attendre à être remerciés, voire félicités ! Et bien non, aujourd’hui c’est le dogmatisme qui prévaut hélas. Derrière cette lutte contre l’automobile se cache la lutte des Verts contre le progrès, contre l’économie, contre la liberté de se déplacer, voire pour les Verts-rouges contre l’automobile objet du capitalisme, ancien combat d’avant la chute du communisme.

Les véhicules autonomes, objets de toutes les sollicitudes de certains politiciens, sont également un danger pour notre liberté de mouvements. Cette technologie permettra à l’Etat d’avoir la main mise sur tous vos déplacements

IL EST TEMPS QUE LES 6 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES ET MOTOCYCLISTES SORTENT DE LEUR LÉTHARGIE ET RÉAGISSENT CAR «APRÈS L’HEURE», CE SERA TROP TARD.

professionnels et privés, avec en plus le danger d’être «hacké» par des personnes malveillantes.

Cet automne, nous aurons les élections des députés aux Chambres fédérales, ce sera l’heure d’élire des personnes qui soutiennent la liberté du choix de votre mode de transports. Votre Club ACS vous communiquera leurs noms en temps voulu. Mais ne l’oubliez pas : «l’heure c’est l’heure » et il est temps que les 6 millions d’automobilistes et motocyclistes sortent de leur léthargie et réagissent car «après l’heure», ce sera trop tard.

René Desbaillets Président ACS Section Geneve

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VOTRE CLUB ACS

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Tom Lüthi : pour l’environnement, tout simplement La vie d’un sportif professionnel est variée et intense – et pourtant quelque peu unilatérale. Car dans tout ce que l’athlète fait ou ne fait pas, il est réduit à l’image du sportif.

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ans le tourbillon du quotidien, la personnalité cachée derrière le pilote de course, qui donne le meilleur de lui-même tous les jours afin de produire ses meilleures performances, est bien souvent occultée. Pourtant, chaque sportif, quelles que soient ses obligations personnelles, a certainement des intérêts et préoccupations spécifiques.

C’est évidemment aussi le cas pour moi.

Les questions environnementales font toujours partie de mes préoccupations.

Je m’interroge sur la façon dont nous pouvons assumer la responsabilité de nos actes, et comment nous pouvons utiliser les synergies existantes entre l’environnement et nos actions pour trouver des compromis. Cet état d’esprit a donné lieu à des partenariats avec des entreprises qui poursuivent les mêmes intérêts et m’assurent leur soutien dans ce domaine.

Certes, mon style de vie n’est pas parfait, et il n’est pas en totale harmonie avec l’environnement. Néanmoins, je crois que nous pouvons nous impliquer beaucoup plus aisément que certains ne le pensent.

Et parfois, cela devient une obligation.

Pourquoi mon environnement est-il si important pour moi ? En-dehors des pistes

Les Rangiers

de course, loin des motos et de l’agitation du MotoGP, je passe le plus de temps possible dans la nature. Mon appartement se trouve loin du village et m’offre une vue spectaculaire sur le paysage et la nature que je parcours fréquemment en VTT ou à pied. Dans cet environnement préservé, je me rends compte qu’un premier pas, aussi petit qu’il soit, vaut bien mieux que l’absence de toute action.

Depuis 2012, date à laquelle j’ai commencé à participer à la campagne pour le tri des déchets, je m’engage dans ce domaine. En même temps, chaque fois que c’est possible, je fais mes achats chez les producteurs locaux et j’adapte mes occupations à mon lieu de vie du moment.

Mais mon engagement le plus important est sans doute celui-ci : depuis 2015, je me déplace toujours sans impact sur le climat, car mon empreinte écologique est calculée régulièrement et est rendue neutre en fonction de ces calculs. De même, tous les voyages MotoGP de mes partenaires et sponsors sont neutres en carbone. Bien sûr, je voyage encore beaucoup, mais je planifie mes voyages toujours de manière consciente et efficace, j’optimise mes itinéraires et je prends l’avion uniquement si je ne peux pas faire autrement.

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LA VIE DES SECTIONS

Retour sur l’assemblée générale 2019

L

J’ai ainsi pu trouver le moyen de concilier mon mode de vie et mes engagements avec les aspects environnementaux.

Ainsi, j’en suis sûr, tout style de vie peut facilement être optimisé par rapport à l’écologie, et j’espère que mon comportement peut motiver d’autres personnes à s’engager pour notre environnement – pas par pas, et en toute simplicité.

e 29 mai dernier, la section ACS Les Rangiers a tenu sa 93e assemblée générale au Noirmont. L’occasion pour Julien Broquet, président, de faire le bilan de l’année écoulée à travers son rapport d’activité et de dévoiler les événements qui jalonneront l’année en cours. La section a également honoré ses jubilaires qui fêtaient cette année 50 ans de sociétariat. Il s’agit de Madame Ruth Baer et de Messieurs Marcel Nusbaumer, René Chaboudez, Bernard Steiner, Jean et Albert Lusa, André Chavanne, Freddy Hannig et Joseph Bonvallat.

A vos agendas !

Cours de «Sensibilisation à la circulation».

La section Les Rangiers met sur pied une formation à l’intention de ses membres.

Conscient que la densification du trafic peut constituer un vrai défi pour les plus âgés de ses membres, mais également pour ceux qui souhaitent mieux anticiper le trafic et s’y insérer en toute fluidité, la formation portera sur la «Sensibiliation au trafic actuel» et permettra également de faire une mise à jour des conducteurs avec leur propre véhicule. Le cours se déroulera le 27 octobre 2019 au Centre Top Conduite de Develier, sous la direction du moniteur Pascal Etienne. Les prix et formalités d’inscription seront communiqués dans le prochain numéro du magazine.

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Neuchâtel

SECTIONS ACS

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Soutien aux pilotes

L

’ACS section neuchâteloise soutient financièrement les pilotes du canton. Elle a à cœur d’aider également les jeunes pilotes aux études. Cette année, deux talents en formation auront droit à une prime unique offerte par la section.

Découvrez la passion qui anime notre premier jeune pilote David Kullmann dans cette édition et rendez-vous au prochain numéro pour découvrir notre deuxième talent.

DAVID KULLMANN «Je m’appelle David Kullmann, je viens de rentrer dans ma 18 e année et ma deuxième saison derrière un volant en monoplace. Mon parcours en sport automobile a débuté par une passion pour les voitures de sport que je tiens de mes parents depuis tout petit. Ayant fait très peu de karting (juste pour les loisirs), j’ai eu la possibilité d’effectuer un stage de pilotage en formule Renault 2.0 sur le circuit de Magny-Cours Club en 2017.

J’avais alors 16 ans et je partais pour mes premiers tours de roues. J’ai tout de suite pris un plaisir fou pour la vitesse et la puissance de ces voitures.

Le Landeron Classic

Depuis ce jour, je n’ai cessé de m’entraîner pour améliorer mes techniques de pilotage. L’écurie Sports-Promotion m’a grandement aidé dans mon apprentissage. J’ai participé à une saison entière avec elle, roulé sur plusieurs circuits mythiques tels que Monza, Misano, Spa-Francorchamps, Magny-Cours GP, Barcelone, Valence, ou encore le Red Bull Ring tout dernièrement. J’ai

participé également à une journée de tests en championnat d’Italie formule 4 qui est le championnat ayant le niveau le plus élevé de la catégorie. Mon but cette année est de réaliser une belle performance en championnat de France formule Renault et toujours d’avoir le même plaisir à me retrouver sur un circuit, entouré des mécanos et des ingénieurs, pour aller le plus vite possible.

Roulage sur circuit

Comme chaque premier samedi du mois de juin, le Landeron Classic s’est tenu dans le vieux bourg du Landeron.

Rendez-vous a été pris le 1er juin dernier sous un radieux soleil pour la 12e édition avec plus de 125 voitures anciennes venant de toute la Suisse. Cette année, le MG Grand Mother Club fut l’invité d’honneur.

La journée a été ponctuée par le traditionnel parcours des participants ainsi quepar une démonstration de rock acrobatique. La manifestation s’est clôturée par la remise des différents prix, dont celui de l’Elégante : une superbe Aston Martin DB4.

L’ACS section neuchâteloise a distribué une carte-cadeau à chacun des participants. Cette dernière leur offre l’adhésion à l’ACS Classic, gratuitement pendant 1 an.

Le plaisir du pilotage sur circuit.

En partenariat avec Sports-Promotion, l’ACS section neuchâteloise vous propose des journées de roulage sur le circuit GP de Magny-Cours (France) les 26 et 27 août et sur le circuit de Most (République tchèque) les 7 et 8 octobre.

Pour toute information supplémentaire ou inscription, veuillez contacter notre partenaire par e-mail : info@sports-promotion.ch ou par téléphone au 032 842 26 49.

Genève

SECTIONS ACS

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Assemblée Générale

L

’assemblée générale de la section genevoise de l’ACS s’est tenue aux Plus pour votre argent Vieux-Grenadiers : rapports d’activité, www.kia.ch présentation des comptes, remises d’insignes, nominations diverses mais surtout : le point de la situation des différents dossiers que suit le comité au niveau cantonal et fédéral, puisque votre club se bat toujours pour la défense d’une meilleure mobilité (places de parking à Genève, participation de l’ACS à certains comités de défense des automobilistes, etc.). Le point d’orgue de la soirée fut la présence du président central de l’ACS et conseiller national Thomas Hurter, dont voici quelques extraits :

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Design irrésistible, plaisir de conduire maximal.

«Le secteur automobile est en constante mutation. Nos habitudes vont devoir changer. A tous les niveaux, l’évolution se fait ressentir : les garagistes, les marques automobiles sont face à de formidables défis (voitures électriques, à hydrogène, hybrides, autonomes et autres nouvelles typologies).

L’augmentation du nombre de véhicules

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Légende : Christian Luscher, conseiller national, René Desbaillets, président de l’ACS Genève, Claude Miffon, ancien président central et de l’ACS Genève, Alain Sarrachi, ancien président de l’ACS Genève, entourent Thomas Hurter, conseiller national et président central de l’ACS.

travail à domicile, flexibilité des horaires, au cours de ces dernières décennies, s’il livraison par drone, voitures autonomes, se poursuit, va poser d’innombrables pour véhicules de petits livraison avec peu problèmes auxquels il va falloir trouver Plus New Picanto votre argent ou pas de CO 2, etc.). de nouvelles solutions. L’ACS participe www.meyrinoise.ch Les pistes sont GT-Line activement à ces réflexions.» nombreuses et, à l’image de tous les catalogue problèmes de notrePrix planète liés au déveCHF «En moyenne, on passe en Suisse 90 loppement durable, nousdès n’avons pas le minutes par jour et 37 kilomètres pour droit à l’erreur.» la mobilité (voir graphique ci-dessous).

Avec l’augmentation de la population, Design «A l’horizon 2040, quelles que soient les c’est un véritable casse-tête pour que projections, on arrive toujours à la même irrésistible, le temps de trajet ne s’allonge dans conclusion : l’être humain va se déplacer deplus – et déplacera de plus en les années à venir. Les villes et leurs plaisir de plus en périphéries sont totalement saturées conduire plus de marchandises –, que ce soit pour maximal. à certaines heures et la réflexion devra ses loisirs ou pour ses activités profesdéboucher sur de gros changements sionnelles. Penser que cette évolution (partage de e-bikes, de e-trottinettes, pourra être maîtrisée par de nouvelles New Kia Picanto GT-Line avec équipement structures serait une très grosse erreur.

La nouvelle génération l’a d’ailleurs très sensationnel: jantes en alliage léger 16", extras sportifs au look GT-Line (pare-chocs, bien compris et a commencé à s’adapter. La notion de propriété à considérahabillage latéral, pédales), double sortie d’échappeperdu 7" deavec sa valeur chez nos ment, intérieur bi-ton sportif (en cuir), systèmeblement de navigation caméra jeunes.» automatique, sièges de recul (Apple CarPlayTM et Android AutoTM), climatisation chauffants avant, volant chauffant, bouton de démarrage avec Smart Key, affichage des instruments «Supervision», etc. Le président central a ensuite répondu à de nombreuses questions avec précision, New Picanto 1.2 L CVVT GT-Line man. 84 ch dès CHF 19 500.– mais aussi humour, pour la plus grande New Picanto joie duKia nombreux publicGT-Line présent.

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Fribourg

SECTIONS ACS

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Assemblée générale

Le vendredi 17 mai dernier s’est tenue, dans les locaux du garage Nicoli R. Sàrl à Villarssur-Glâne, l’assemblée générale ordinaire de l’ACS, section Fribourg.

A

près les mots de bienvenue et une fort intéressante présentation de M. Bruno Marmier, conseiller communal de Villars-sur-Glâne, sur les problèmes, défis et projets en matière de mobilité dans cette grande commune, le président Tony Baechler a ouvert la séance et salué les personnes invitées et les plus de 70 membres présents.

Suite à la présentation des comptes et budget par Philippe Maridor, caissier, le vice-président Rocco Muscillo a fait une rétrospective des manifestations organisées au cours de l’année écoulée et annoncé les activités (sorties, visites, manifestations sportives) prévues pour cette nouvelle année.

La remise des médailles, orchestrée par Pierre Piccand, secrétaire, aux personnes, membres de l’ACS depuis 25, 40, respectivement 50 ans, a clôt la partie statutaire de l’assemblée.

Puis, sous la conduite de MM. Robert Nicoli, directeur du garage, et René Schafer, une visite guidée des locaux a permis à l’assistance de se rendre compte de la parfaite intégration du garage de la marque Volvo dans un cadre mixte d’habitats et de commerces.

Apéritif et souper en commun ont parachevé l’assemblée générale annuelle de l’automobile Club de Suisse, section Fribourg.

Fribourg, le 20 mai 2019

La section Fribourg et son comité remercie les personnes suivantes (depuis la gauche) : messieurs Gérard Dorthe, Michel Amey, Michel Baechler, François Poffet pour leurs 50 ans de membres et de soutien à la section. Merci également à tous les autres membres de la section pour leur soutien.

Pour le comité de l’ACS : Tony Baechler, président

Visite Museo Alfa Romeo Arese Les 21 et 22 septembre.

SAMEDI 21 SEPTEMBRE 2019 07h00 Départ de Fribourg 09h00 Pause café croissant 11h30 Env. arrivée au Tessin

(dîner dans un Grotto) 14h00 Départ pour Arese 15h30 Env. arrivée au musée

historique Alfa Romeo 17h30 Départ à l’hôtel 19h30 Départ pour la soirée au

fil de l’eau DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2019 07h00 Déjeuner 08h30 Départ pour Aoste 10h30 Env. arrivée à Aoste temps libre 13h00 Dîner 16h30 Départ pour la rentrée 19h30 Env. arrivée à Fribourg PRIX PAR PERSONNE (membres acs) En chambre double CHF 420.En chambre single CHF 495.Supplément non membre CHF 100.-

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Valais

SECTIONS ACS

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Assemblée générale

N

otre assemblée générale 2019 s’est tenue dans une ambiance agréable et conviviale le 9 mai dernier dans les locaux de la cave Les Fils Maye, à Riddes.

Lors de cette assemblée, l’ACS Section Valais a eu l’honneur de remettre des distinctions à onze jubilaires présents, dont un pour 25 ans, un pour 40 ans et neuf pour 50 ans d’adhésion.

L’ACS Valais vous informe également que M. Charles Croset a été élu lors de cette assemblée en tant que nouveau membre du comité de notre section.

Nous adressons nos remerciements à tous nos membres pour l’intérêt porté à l’ACS ainsi que pour leur fidélité.

Johann Fumeaux Président ACS Section Valais

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Automobile Club de Suisse Section Valais

Section Vaud

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SECTIONS ACS

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Assemblée générale ordinaire

Vaud

Le jeudi 13 juin dernier, la section vaudoise a tenu sa 115e assemblée générale à Savigny.

E

n ce 13 juin 2019, la section vaudoise a vécu l’une de ses manifestations phares de l’année à l’occasion de sa 115e assemblée générale. Signe avant-coureur de la réussite de la manifestation, la météo a choisi d’accompagner cette dernière d’un radieux soleil garantissant une température agréable. A cette occasion, plus de septante personnes étaient présentes, dont des invités de marque à l’image de MM. Olivier Français, Conseiller aux États, et Frédéric Borloz, Conseiller national, tous deux fervent défenseurs de la mobilité.

La journée a commencé par des essais de la nouvelle Alpine A-110 dont deux exemplaires ont été gracieusement mis à disposition par M. Timothée Fondeur. Les membres de notre section ont ainsi pu conduire ce bolide calibré pour les routes de montagne, comme le rappelle sont nom. Sur route ouverte, il a été possible d’apprécier à sa juste valeur la souplesse de la conduite

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de ce véhicule. Sur le circuit du Centre de formation routière de Savigny, les pilotes ont pu pousser l’A-110 et tester ses qualités sportives en toute sécurité. Enfin, au cours de la partie récréative suivant l’assemblée, M. Fondeur a présenté l’histoire et les caractéristiques de cette A-110 appelée à devenir culte.

Durant l’assemblée, le Président de la section Me Jean-David Pelot a rappelé les enjeux actuels et futurs de la mobilité. A cet égard, même si la mobilité moderne est – et sera – de plus en plus digitale, la digitalisation ne remplacera jamais le béton.

Dès lors, il est urgent de réaliser les travaux planifiés et financés au moyen du fonds routier FORTA, à commencer par les ouvrages autoroutiers de l’Ouest lausannois, véritable carrefour de la Suisse romande. De même, la construction d’une troisième voie sur l’autoroute entre Genève et Nyon et l’élargissement, à terme, du tronçon reliant Villars-Ste-Croix et La Sarraz doivent être réalisés rapidement. Enfin, à plus long terme, la mobilité sur l’arc lémanique ne pourra se faire sans le contournement de Morges. Notre Club va continuer à œuvrer pour garantir la réalisation de ces projets.

Enfin, le secrétaire général de la Section vaudoise, Me Xavier de Haller, a eu l’occasion de rappeler qu’au cours de l’exercice écoulé, la section avait organisé, pour la première fois depuis plusieurs années, une sortie sur le circuit de Bresse. A cette occasion, ce dernier a été privatisé et nos membres ont pu, durant une journée, pousser leurs machines à leur limite et essayer d’autres véhicules, telle la légendaire Ferrari 488-GTB. En outre, le team de Lucas Légeret était également présent et les participants ont pu faire plusieurs tours de circuit en tant que passager de son bolide.

C’est avec conviction que le comité de la section vaudoise aborde le nouvel exercice, qui sera rempli de défis. Nous nous réjouissions d’ores et déjà de vous voir à l’occasion des différentes manifestations événements à venir et de vous retrouver en 2020 à l’occasion de la 116ème assemblée générale de la section vaudoise de l’ACS. Xavier de Haller

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