[ D É C O R AT I O N
MAI 22
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TEXTE [[[ Julie Mueller
SARAH LAVOINE À l’occasion de sa collaboration avec les enseignes Bongénie, la créatrice de Maison Sarah Lavoine revient sur son processus créatif et son utilisation des intérieurs.
ne fois de plus, la désormais célèbre architecte d’intérieur et décoratrice parisienne Sarah Poniatowski (ex-épouse du chanteur Marc Lavoine) révèle toute l’étendue de son art. Exposée pour la première fois depuis le mois d’avril dans les magasins Bongénie-Grieder, sa marque Maison Sarah Lavoine a su imposer un style qui allie métissage des coloris, lignes intemporelles et matériaux nobles. Grâce à ce nouveau partenariat, le public genevois a pu découvrir une partie de sa collection, avec certains de ses incontournables tel que le « Bleu Sarah » ornant mobilier, vaisselle et luminaires. Nous avons rencontré cette artiste à l’inspiration inépuisable. Pour les lecteurs suisses qui ne vous connaissent pas encore, pourriezvous décrire Maison Sarah Lavoine ? Il y a 20 ans, j’ai créé mon agence d’architecture qui gère des projets résidentiels, de l’hôtellerie, des restaurants et des bureaux. Par la suite, en 2012, j’ai déposé ma marque Maison Sarah Lavoine qui décline tout un univers lifestyle, d’art de vivre, avec des linges de maison, du prêt à porter, de la maroquinerie, et finalement tout ce qui touche à un intérieur. Nous assumons un style assez intemporel, raffiné, qui vise l’excellence ainsi qu’un savoir-faire artisanal. De combien de boutiques disposez-vous ? En propre, Maison Sarah Lavoine compte une quinzaine de magasins et environ 150 points de vente dans le monde. A Genève, nous proposons une sélection de nos 800 références. Envisagez-vous la possibilité de vous développer davantage en Suisse ? Pour tout vous dire, la Suisse est notre deuxième marché le plus important. La marque est déjà représentée par un large réseau de revendeurs dans tout le pays mais bien entendu, nous ne fermons la porte à aucune opportunité.
Sylvie Lancrenon
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A ce propos, décore-t-on différemment une maison selon que l’on soit à Paris, à Londres ou à Genève ? De même que l’on s’adapte à l’âme de l’endroit, on s’inspire également du lieu. Je ne décorerai pas un appartement haussmannien à Genève comme à Paris.