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#infoCCI06 102 établissements 3 016 emplois 675 M€ de CA
SCIENCES DU VIVANT :
UN SECTEUR QUI PÈSE 2,6 MILLIARDS SUR LA CÔ ■ SECTEUR. POSITIONNÉE SUR DES ACTIVITÉS EN LIEN AVEC LA SANTÉ HUMAINE ET LES ORGANISMES VIVANTS (MICRO-ORGANISMES, PLANTES ET ANIMAUX), ET CELLES TOUCHANT À LA FORMULATION ET LA CONCEPTION DE PRODUITS COSMÉTIQUES ET AROMATIQUES, LA FILIÈRE SCIENCES DU VIVANT EST PARTICULIÈREMENT ACTIVE SUR LE TERRITOIRE DES ALPES-MARITIMES ET GARDE LE CAP MALGRÉ LA CRISE SANITAIRE. ETAT DES LIEUX.
Avec 432 établissements et 9 900 emplois salariés, le poids économique de la filière Sciences du vivant est de 2,6 milliards d'euros de chiffres d’affaires dans les Alpes-Maritimes pour l’année 2020. Elle intègre six domaines d’activité économique : les industries aromatiques, cosmétiques et pharmaceutiques, le génie biomédical, la chimie de base et le monde végétal. Plus de la moitié des établissements sont de très petite taille (TPE), comptant moins de trois salariés. Leur effectif total est faible : de l’ordre de 250 emplois, soit 3 % des emplois de la filière. À l’inverse, les établissements de 50 salariés ou plus représentent seulement 8 % du total des établissements, mais concentrent 80 % des effectifs de la filière. L’industrie aromatique avec 93 établissements et 3 900 emplois affiche un chiffre d’affaires de 1,14 milliard. Ses activités sont principalement concentrées sur deux secteurs des Alpes-Maritimes : la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse - qui bénéficie d’une image forte avec son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, et la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis. L’industrie pharmaceutique est bien implantée sur la Côte d’Azur avec 115 établissements. Ces der niers 10 I Azur Entreprises I N° 135 I Janvier-Février-Mars 2022
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165 établissements 3 120 emplois 930 M€ de CA
« Nous prévoyons de doubler nos effectifs en 2022. » Justine Lipuma, co-fondatrice de Mycophyto (Sophia Antipolis)
comptent en moyenne un effectif de 35 personnes, et génèrent un chiffre d’affaires total de 1,03 Mrd€. Deux tiers de ces effectifs sont situés sur la Métropole Nice Côte d’Azur qui génère plus de la moitié du chiffre d’affaires du secteur sur les Alpes-Maritimes. L’activité de l’industrie cosmétique quant à elle, est concentrée dans la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse avec 152 établissements implantés, 1 400 emplois et 377 M€ de C.A. Impact inégal de la crise sanitaire. Deux tiers des chefs d’entreprise évaluent le niveau d’impact de la crise sanitaire sur leur activité comme étant moyen à fort. Les établissements de petite taille sont plus particulièrement touchés (près de trois quarts d’entre eux). À l’inverse, les établissements de plus de 50 salariés estiment que la crise sanitaire pèse faiblement sur leur activité. Sept dirigeants sur dix estimaient que le délai de retour à la normale de leur activité, à la suite des conséquences économiques de la Covid-19, serait supérieur à six mois. Néanmoins, il ressort que la filière garde le cap. À Sophia Antipolis, un tiers d’entre eux n’ont pas ou peu ressenti ses effets sur leur volume d’activité.