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Jean Nainchrik, Anthony Lancret, Pierre Laugier, Bérengère Legrand, Patrice Onfray, Benjamin Hess remercient les 11,5 millions de téléspectateurs qui ont suivi les épisodes de :
HPI sur TF1
et ceux qui, grâce à leur talent et leur accompagnement, ont fait de cette série un record historique Audrey Fleurot, Mehdi Nebbou, Bruno Sanches, Marie Denarnaud et tous les comédiens Alice Chegaray-Breugnot, Nicolas Jean, Stéphane Carrié et tous les scénaristes. Vincent Jamain, Laurent Tuel et tous les techniciens Anne Viau, Estelle Boutiere, Stéphane Eveillard, Fabrice Bailly et l’ensemble des équipes de TF1 Pictanovo de la région Hauts de France, BE films, RTBF
Septembre Productions
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Itinéraire Productions
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A la une N° 1332 – Semaine 23 – du 9 au 15 juin 2021
La semaine
6 “Baie de Naples, la colère des volcans”, sur France 5 8 Revue de presse 9 Plan de financement : La Fine Fleur (Estrella Productions) 12 La sélection des tournages 14 Tous les films du 74e Festival de Cannes : Sélection officielle, Hors compétition, Un certain regard, Séances spéciales, Cannes première, La Quinzaine des réalisateurs, La Semaine de la critique, l’Acid 17 Focus marketing : Gagarine, (Haut et Court) 18 Dans les coulisses de “Mixte” 19 La fiction en langue bretonne se délie 20 Vidéo : une année 2020 dominée par la SVoD 21 La fiction française triomphe en mai 22 La durée de protection des œuvres
Festival d’Annecy
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n 60e anniversaire U et de beaux souvenirs ! 30 Les enjeux d’une édition “hybride” 30 L’animation africaine, des œuvres majeures à (re)découvrir 32 Entretien avec Nicolas Schmerkin (Autour de Minuit) 34 4 questions à Emmanuel-Alain Raynal, vice-président animation du SPI 36 La Fondation Gan, partenaire indéfectible d’Annecy 36 Lumière sur la création taïwanaise 38 Comment Magelis attire écoles et entreprises à Angoulême 40 Belgique et Luxembourg, fidèles au rendez-vous
La programmation
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Les films des 12 prochaines semaines
Les chiffres 45 Ciné 49 Télé
Annecy 2021, une “édition de combat” u Avec la pandémie qui perdure, le retour à la normale n’est pas possible. Alors, Citia innove encore et propose un Festival et un Mifa “hybrides”. H “Se retrouver. C’est dans cet unique but que, depuis près d’un an, l’équipe de Citia se mobilise pour accueillir la communauté du cinéma d’animation entre lac et montagnes. Si Annecy 2020 a été une édition de résilience, Annecy 2021 sera une édition de combat. Le combat visant à remettre la culture au cœur de nos existences et à célébrer à nouveau, dans les meilleures conditions possibles, les œuvres et leurs auteurs et autrices. Nous célébrerons les pionniers qui, en 1960, ont confié le destin de ce Festival alors balbutiant à la ‘Venise des Alpes’. Nous célébrerons également celles et ceux qui se sont succédé pour faire de cette manifestation un rendez-vous Projection du film “Big Fish & Begonia”, annuel incontournable. D’une manière ou d’une en 2017. autre, Annecy est bien résolu à demeurer le centre de rayonnement du cinéma d’animation.” C’est p. 30). Encore un nouveau défi pour Citia, dont par ces mots que Dominique Puthod et Mickaël on sait qu’il saura le relever haut la main. Et une Marin, respectivement président et directeur possibilité, comme l’ont souligné Dominique de Citia, l’établissement qui organise le FestiPuthod et Mickaël Marin, pour celles et ceux val d’Annecy et son marché, le Mifa, ont défini qui le pourront, de se retrouver, et de redécoul’édition qui s’annonce pour ces deux événevrir les œuvres là où elles doivent être vues en ments phares et qui se tiendra du 14 au 19 juin. premier : dans des salles, sur un grand écran, Comme pour tous les secteurs, et notamment avec du public. Un premier pas vers le retour à celui de la culture, 2020 n’avait pas été facile une vie (presque) normale, que les accrédités pour Citia, qui avait dû annuler la tenue phyqui seront dans l’incapacité de faire le déplasique du Festival et du Mifa, en raison de la pancement, on l’espère, pourront franchir bientôt. démie. Mais l’équipe n’avait rien lâché et avait proposé une offre numérique remarquable ; En tout cas, si la fête ne ressemblera pas à tout cela avait impressionné les artistes et proce qu’on aurait imaginé, cette édition 2021 fessionnels du monde n’empêchera pas de céléentier. Et Ecran total, en brer le continent africain Que l’on soit à Annecy décembre 2020, avait et au Festival de souffler ou ailleurs sur la planète, décerné à cette équipe le sa 60 e bougie. Que l’on soit à Annecy ou ailleurs Prix de la personnalité de la communauté de sur la planète, la coml’année pour la réponse l’animation mondiale munauté de l’animation forte qu’elle avait donc continuera de faire corps ! mondiale continuera de apportée à cette crise, faire corps contre ce virus mais aussi, faut-il le rapet Citia permettra aux films d’être vus, au bupeler, pour le superbe travail qu’elle a toujours siness de se dérouler, aux rencontres d’avoir mené. lieu, ou encore à des étudiants de trouver un Il y a un an, nous étions tous persuadés qu’en juin 2021, cette pandémie serait derrière stage qui changera leur vie, et, tout cela, que nous. Ce n’est malheureusement pas le cas. ce soit derrière un écran ou sur place. Le préLe Festival et le Mifa ne se dérouleront donc sent est toujours compliqué, mais l’activité se pas “comme d’habitude”, mais sous une autre maintient, la suite se prépare, et Citia, par sa configuration, cette fois-ci “hybride”, mêlant combativité affichée, poursuit son rôle. Pernumérique et présentiel, et dont Mickaël M arin sonne ne l’oubliera. explique les enjeux dans nos colonnes (lire Lucas Fillon 9 bis, rue du Commandant-Pilot, 92200 Neuilly-sur-Seine – www.ecran-total.fr Pour joindre votre correspondant, composez le 01 71 13, suivi du numéro de poste. Pour envoyer un e-mail : prenom.nom@ecran-total.fr
DIRECTION Président et directeur de la rédaction : Michel Abouchahla (05 85) Directeur général : Pierre Abouchahla (05 92)
Philippe Loranchet (chef de rubrique technique – 05 88) ; Raphaël Porier (télévision – 05 88) ;
RÉDACTION Rodolphe Casso (distribution cinéma - 05 84) ; Nicolas Colle (responsable Web et chiffres – 05 86) ; Lucas Fillon (animation/documentaire – 05 84) ;
Ont collaboré à ce numéro : Pascal Lechevallier, Thierry Leclercq, Anna Marmiesse, Henri Merle, Danièle Stantcheva (SR)
Réd@acteur graphiste : François Vercier (05 83)
PUBLICITÉ Pierre Abouchahla (05 92) Gestion des abonnements : Kamelea Iouallalen Tél. : 01 71 13 05 89 Mail : abonnement@ecran-total.fr
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Le succès de la semaine
En bref…
En bref… Iris Knobloch quitte WarnerMedia
Le deuxième film d’Hafsia Herzi sortira cet été H Paname Distribution a fait savoir que Bonne mère, second long métrage d’Hafsia Herzi après Tu mérites un amour, outre qu’il a été sélectionné dans Un certain regard, sortirait le 21 juillet prochain. Le film raconte comment Nora, femme de ménage vivant dans une cité des quartiers nord de Marseille, tente de rendre à son fils l’attente de son procès pour braquage la moins insupportable possible…
Culturebox pérennisée au-delà du mois d’août H Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, a confirmé à l’occasion d’une conférence de presse que la chaîne Culturebox, dont l’arrêt était programmé pour le mois d’août, ver rait son existence prolongée, comme l’avait suggéré le président de la République. L’offre culturelle sera proposée sur l’ancien canal de France 4, la grille de journée étant consacrée aux programmes jeunesse. “Nous allons revenir à une vieille tradition de la télé, le canal partagé, a expliqué Stéphane Sitbon-Gomez. Culturebox va devenir pérenne en soirée sur le canal 14, qui sera dédié en journée aux enfants avec l’offre Okoo d’animation. Un prolongement qui se fera très probablement avec les mêmes visages, Daphné Bürki et Raphaël Yem, à l’animation.” Culturebox, qui devait initialement s’interrompre à la fin du mois d’avril, a été regardée par 26,3 millions de Français durant le mois de mai, soit “près de 40% de la population équipée T V”, revendique le service public. France TV a par ailleurs présenté son programme culturel pour la période estivale, “au diapason de la réouverture progressive des lieux culturels et de la reprise du plusieurs festivals”. France 3 célébrera ainsi les 10 ans de Musiques en fête en ouverture des Chorégies d’Orange le 18 juin, et France 2 la Fête de la musique le 21 juin, pour la première fois depuis le court central de Roland-Garros. Parmi les autres temps forts : une soirée spéciale sur France 5 autour du Festival d’Avignon ; le concert Cœur Africa sur France 2 depuis Montpellier ; le Concert de Paris du 14 Juillet sur France 2, en direct du Champ-de-Mars ; et enfin l’édition 2021 de Culturebox Festival.
“Baie de Naples, la colère des volcans”, le pari réussi de Global Doc u Proposé par France 5, ce film franco-italien a été produit dans le cadre du dispositif Global Doc, initié par plusieurs diffuseurs publics, dont France Télévisions. H Diffusé jeudi 3 juin en prime time dans la case “Science Grand Format” de France 5, le documentaire Baie de Naples, la colère des volcans, de Laurence Thiriat (90’), a vivement intéressé le public. En effet, il a réuni 1,2 million de téléspectateurs (5,4 % de PdA). Il a été produit par le français Artline Films (Olivier Mille) et l’italien MyMax (Massimo My) avec France Télévisions et la Rai (Italie). Baie de Naples, la colère des volcans a pour particularité d’avoir fait partie du dispositif Global Doc. Pour rappel, à travers celui-ci, France Télévisions et d’autres diffuseurs publics étrangers se sont alliés pour produire des projets ambitieux, à forte dimension internationale. Le synopsis du film est le suivant : “Entre le Vésuve, les îles Eoliennes et l’Etna, l’Italie abrite des volcans parmi les plus dangereux sur Terre. Aujourd’hui, les experts sont unanimes : la région de Naples est exposée à un risque majeur, une éruption imminente. Pourtant, personne ne peut dire quand cela se produira, ni d’où viendra le danger. Comment pouvonsnous protéger la baie ? Comment les gens vivent-ils depuis des millénaires avec la menace constante d’éruptions dévastatrices ? Grâce à une technologie de pointe et des images aériennes spectaculaires, cette enquête à la fois historique et scientifique suit une équipe d’experts internationaux qui scrutent les profondeurs de ces montagnes de feu pour prévenir une future tragédie. Ensemble, ils explorent et modélisent le processus géologique complexe à l’origine des éruptions afin de prédire les scénarios possibles et d’améliorer leurs prévisions. Une course contre la montre pour protéger les 3 millions d’individus qui vivent au pied de ces volcans.” ZED gère la distribution internationale. A noter qu’une version de 52’ est disponible. Lucas Fillon
H Présidente de WarnerMedia France, Benelux, Allemagne, Autriche et Suisse, Iris Knobloch avait en charge la responsabilité du développement et de l’exécution de la stratégie de WarnerMedia ainsi que de la coordination de toutes les activités commerciales et marketing du groupe dans la région. Elle était présidente de Warner Bros. Entertainment Fr a nce & Ben elux depuis 2006. Avant de rejoindre WarnerMedia en 1996, Iris Knobloch a commencé sa carrière comme avocate dans les cabinets Norr, Stiefenhofer & Lutz et O’Melveny & Myers respectivement à Munich, New York et Los Angeles. Iris Knobloch continuera d’assumer ses responsabilités actuelles pendant une phase de transition. “La Warner m’a donné l’opportunité de vivre une carrière exceptionnelle, en me confiant des responsabilités stratégiques dans de nombreux pays et continents. J’ai pu ainsi contribuer à des transformations technologiques marquantes pour notre industrie, du DVD au digital, en passant par le streaming. Un de mes grands privilèges a aussi été de participer à des succès créatifs extraordinaires comme le film français muet en noir et blanc, The Artist, qui a remporté 5 Oscars.”
Pluto TV et LG annoncent un partenariat global H Pluto TV, le service de télévision en streaming gratuit financé par la publicité (AVoD) du groupe ViacomCBS, vient de signer un partenariat global avec LG Electronics. Ce partenariat couvre à la fois l’intégration de l’application Pluto TV dans les équipements connectés LG et l’arrivée d’une sélection de chaînes Pluto TV dans l’application LG Channels. Dans le cadre de cet accord international, le public français pourra désormais télécharger l’application Pluto TV via les appareils LG et accéder à toute l’offre du bouquet AVoD : près de 50 chaînes créées autour d’un catalogue de contenus issus de ViacomCBS et de plusieurs éditeurs et distributeurs internationaux et français de premier plan. Une sélection de 30 chaînes sera, “plus tard cette année et pour la première fois en France”, disponible dans LG Channels. Ces chaînes comptent parmi les plus populaires de l’offre Pluto TV, dont Pluto TV Ciné, Dossiers FBI, Dora TV, MTV CLASSICS. L’application Pluto TV est compatible avec tous les téléviseurs LG construits entre 2016 et 202 embarquant la technologie webOS.
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Revue de presse
En bref… Europe Créative Media : lancement officiel en France H Le nouveau programme Europe
Créative a été lancé officiellement en France le 4 juin en présence de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. Les premiers appels à projets sont publiés. Roselyne Bachelot s’est réjouie de la hausse significative du budget consacré à cette nouvelle mouture du programme, qui, d’ici à 2027, dépassera les 2,4 Md€, soit une hausse de 63 % par rapport à la période précédente. La ministre a aussi assuré que la présidence française de l’UE, au premier semestre 2022, serait l’occasion de “renouveler notre engagement pour une Europe de la culture, plus forte, plus ambitieuse, plus responsable, plus égalitaire”. Parmi les axes de cette présidence figurera “l’affirmation de notre souveraineté culturelle, la défense du pluralisme des médias, la promotion de la diversité culturelle et linguistique.” Dans un message enregistré, la commissaire européenne à la Culture Mariya Gabriel a souligné qu’“il faut retrouver des forces, soutenir les artistes, consolider les organisations et retisser les partenariats européens.” Pour son collègue Thierry Breton, chargé du Numérique, le programme va “aider les professionnels à se reconstruire et à faire face aux nouveaux enjeux très profonds induits par le numérique, la transition verte et la concurrence internationale.” Lucia Recalde, qui dirige le soutien à l’industrie audiovisuelle à la Commission européenne, a souligné que le nouveau programme s’appuierait “sur les succès des programmes précédents dont on fête aujourd’hui les 30 ans. (…) On a mis l’accent sur la dimension européenne du programme ; cela se traduit (…) notamment au niveau de la création avec un soutien plus décisif aux coproductions.” Une quinzaine d’appels à propositions sont en cours de lancement. Pour aider le secteur à surmonter la difficile période actuelle, il est prévu d’attribuer 30 % du budget global d’ici à la fin 2022 ; les procédures seront allégées, certains taux d’intervention augmentés. “Le CNC avait dans la négociation du programme six priorités qui se retrouvent dans sa version finale”, estime Jérémie Kessler, directeur adjoint aux affaires juridiques et européennes au CNC. Il s’agit de la circulation des œuvres et de leur accessibilité, de la mise en avant de la coproduction, de l’indépendance des producteurs, de la valeur ajoutée européenne des projets, du maintien d’un soutien aux festivals, de l’accompagnement de l’évolution du secteur avec la prise en compte des effets de la crise sanitaire. “Il ne peut y avoir de sortie de crise sans créativité, sans réinvestissement du réel par la création, par la culture sous toutes ses formes”, a conclu Catherine Trautmann, présidente du Relais Culture Europe qui organisait ce lancement officiel
Les femmes à l’écran, la face cachée du cinéma H L’intelligence artificielle peut-elle réduire les inégalités femmes-hommes au cinéma ? Sans doute pas, mais elle peut au moins contribuer à objectiver cette question, comme le montre une équipe du Centre Marc-Bloch, à Berlin, dans un article à paraître dans le journal en ligne Humanities and Social Sciences Communications. Un trio d’informaticiens a évalué la part du nombre de visages féminins dans l’ensemble des visages présents dans plus de 3 770 films entre 1985 et 2019, ce qui en fait la plus grosse étude de ce type. (…) Le verdict, sans surprise, est tombé. En moyenne, seulement 34 % des visages dans ce corpus sont féminins. Mais, plus original, l’étude montre que ce ratio augmente au cours du temps : il est d’environ 45 % pour la période 2014-2019, contre environ 25 % pour la tranche 1995-1998. Mieux, la distribution se féminise ces cinq dernières années avec 10 % de films dépassant les 60 % de visages féminins, comme Bad Moms, Sisters, Rivales ou Instinct de survie, alors qu’il n’y en avait aucun avant 2014. (…) En France, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) réalise des études fondées non sur les images, mais sur le décompte du temps de parole des femmes dans l’audiovisuel, portant sur plusieurs millions d’heures, dont les indicateurs sont utilisés par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). “Trente secondes suffisent pour une heure, permettant d’analyser des volumes plus importants”, estime David Doukhan, le chercheur responsable de ces outils à l’INA. Il est également coordinateur d’un ambitieux projet portant sur quatrevingts ans de production télé, radio ou journaux francophones. (…) “C’est une étude utile, car elle permet de poser des chiffres, mais il faut aller plus loin et affiner ces évaluations, notamment en allant vers l’analyse des fonctions narratives ”, assure Harold Valentin, producteur (Mother Production), membre du conseil d’administration du collectif 50/50, qui travaille à améliorer la parité et la diversité dans le cinéma. (…) D’autres tentatives d’extraire du sens se sont avérées en revanche moins fructueuses. Ainsi, une des questions est de savoir si les femmes sont plus présentes par leur corps que par leur visage, contrairement aux hommes. Bien que le logiciel utilisé permette de mesurer la taille du visage, les données n’ont pas permis de confirmer ou non l’hypothèse de différences femme-homme dans la représentation des visages et du reste du corps. (…) Le Monde, David Larousserie, 6 juin
Céline Sciamma : « S’engager rend toujours vulnérable » H (…) Preniez-vous donc conscience que le regard du cinéma est à la fois masculin et hétéro ? Pas du tout ! Je suis en admiration. Et j’intègre le canon. Le ciné-
ma est un art qui repose sur le canon, et la répétition du canon. (…) Et puis un jour, on découvre La vie ne me fait pas peur, de Noémie Lvovsky [1999], premier film que je vois en ayant conscience qu’il est fait par une femme. Et je suis sous le choc. Non seulement une jeune réalisatrice me montre que ce métier est accessible à une femme. Mais son film propose quelque chose de différent, touche une corde sensible et me bouleverse littéralement. A partir de là, je fais attention au metteur en scène, et plus seulement au film. (…) La singularité de votre regard et de votre style a frappé, dès votre premier film – Naissance des pieuvres –, réalisé à la sortie de votre école de cinéma… J’ai tellement aimé le faire ! Tellement jubilé à chaque étape, chaque rencontre,
chaque geste. J’avais foncé, jeunette, minus, sans aucune expérience, parfaitement inconsciente, mais avec une intuition politique et une radicalité dans la mise en scène qui m’émeuvent aujourd’hui (…) En tout cas, le succès du film et le plaisir que j’y ai pris m’ont fait dire : c’est ça que je veux faire ! C’est comme ça que je veux vivre. Dans cette intensité émotionnelle d’une création collective. Dans cette fusion éphémère des tournages. Mais quel est le dessein ? Je sais l’importance qu’a eue le cinéma dans ma vie de jeune spectatrice. Mon ambition est donc à ce niveau. Le cinéma peut sauver la vie. Quels films voulez-vous faire ? Des films qui bouleversent, troublent, interpellent. Des films qui nous augmentent. Des films qui font se sentir infiniment vivant et dont on sort le cœur battant. Je voudrais fabriquer de la beauté. Et même de la poésie. Et avoir un impact politique et social ? Evidemment ! Mais pas en faisant un tract ! (…) En proposant des expériences, plus que des débats. En montrant d’autres visages, d’autres attitudes, d’autres rapports. En sortant de la dramaturgie du conflit, omniprésente dans la fiction. Mes films ne se veulent pas des pavés dans la mare. (…) Vous savez, au deuxième jour du tournage de Portrait de la jeune fille en feu, alors que nous filmions sur la plage la scène où les deux héroïnes s’embrassent et pleurent, car elles doivent se séparer, je me suis retournée vers ma chef opératrice et je lui ai dit : “On va changer le monde !” Elle est donc bien là, l’ambition ! Mais bien sûr ! Je prends très au sérieux le cinéma. Et c’est pourquoi j’accompagne mes films d’une parole politique que je pourrais m’épargner. Mais je suis engagée. Je porte des idées. Et de recevoir des milliers de témoignages de fans et d’activistes de toutes sortes et du monde entier affirmant que cette histoire d’amour a changé leur vie me chamboule. (…) S’engager rend toujours vulnérable. (…) Le Monde, Annick Cojean, 6 juin
En bref… La Fabrique Cinéma 2021 dévoile ses 10 projets H L’Institut français a révélé les 10 projets de La Fabrique Cinéma, son programme de valorisation des cinéastes et producteurs des pays du Sud et émergents, qui leur propose un accompagnement sur mesure dans le cadre du Festival de Cannes. Cette année, l’événement proposera un programme hybride. En attendant, des rencontres se déroulent depuis la fin du mois de mai pour les lauréats étrangers, avec de nombreux professionnels, et ils seront ensuite accueillis à Cannes pour la poursuite de leur programme de mentorat sur le pavillon des Cinémas du monde, accompagnés par la marraine de la manifestation, la cinéaste Danielle Arbid. Celle-ci vient de terminer Passion simple, son quatrième long métrage de fiction (sélection officielle Cannes 2020 et compétition au festival de San Sebastian 2020) dont la sortie française est prévue le 11 août 2021 chez Pyramide Distribution. “Cette année encore, nous avons tout mis en œuvre pour permettre au programme de se tenir malgré la situation complexe à gérer au vu de l’instabilité de la situation sanitaire sur plusieurs continents, explique Erol Ok, directeur général et président de l’Institut français par intérim. Pour la première fois, des projets d’Afghanistan et du Gabon sont sélectionnés. Les projets retenus : • Flesh of my Flesh, de Matthys Boshoff (Afrique du Sud), fiction, 2e long métrage, produit par Jozua Malherbe / Make Stuff Machine • Les Fresques des oubliés, d’Amédée Pacôme Nkoulou (Gabon), fiction, 1er long métrage, produit par Samantha Biffot / Princesse M. Productions • Hijo mayor, de Cecilia Kang (Argentine), fiction, 1 er long métrage, produit par Juan Pablo Miller / Tarea Fina • Alis, de Clare Weiskopf et Nicolas van Hemelryck (Colombie), doc, 2e long métrage, produit par Clare Weiskopf et Nicolas van Hemelryck / Casatarantula • If We Don’t Burn, How Do We Light Up the Night, de Kim Torres (Costa Rica), fiction, 1er long métrage, produit par Alejandra Vargas Carballo / Noche Negra Producciones • Fallen, de Damian Sainz Edwards (Cuba), fiction, 1er long métrage, produit par Viana González / Autonauta Films • Eka, de Suman Sen (Inde), fiction, 1 er long métrage, produit par Arifur Rahman / Goopy Bagha Productions (Bangladesh) • Dancing the Tides, de Xeph Suarez (Philippines), fiction, 1er long métrage, produit par Alemberg Ang / Daluyong Studios • Mélodies de Kaboul, de Sahra Mani (Afghanistan), doc, 2e long métrage, produit par Sahra Mani / Afghanistan Doc House • The Missing Planet, de Marouan Omara et Tom Rosenberg (Egypte), doc, 2e long métrage, produit par Mark Lotfy / Fig Leaf Studios
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Plan de financement
La Fine Fleur
En bref… MK2 décroche les ventes internationales de “Cow” H MK2 Films va gérer les ventes
internationales de Cow, de la réalisatrice britannique Andrea Arnold. Le film sera présenté en Sélection officielleà Cannes dans la nouvelle section Cannes Premières, consacrée aux œuvres de réalisateurs bien établis. Chacune fera l’objet d’une première de gala dans la salle Debussy du Palais des festivals. Andrea Arnold a déjà remporté trois prix du jury pour American Honey (2016), Fish Tank (2009) et Red Road (2006). Elle a été membre du jury de la compétition 2012.
SND prépare le remake d’une comédie russe à succès H SND a acquis les droits pour un
remake français du film russe Son of a Rich de Klim Chipenko. Cette comédie a battu tous les records de recettes sur son marché domestique, avec l’équivalent de 34 M€, et plus de 1,8 M$ à l’étranger. Rémi Jimenez, directeur des acquisitions et des productions chez SND, a déclaré : “Nous avons adoré Son of a Rich, qui est un mélange amusant de The Truman Show et de la comédie française Les Visiteurs. Nous sommes impatients d’apporter de la ‘saveur française’ à cette merveilleuse histoire !”
La FNCF élit ses représentants de branche H Les responsables des trois commissions de branche de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) ont été élus à l’issue des élections organisées du 1er au 3 juin. Pour la grande exploitation, le président désigné est René Kraus (Capitole Studios du Pontet). Laurence Meunier (Majestic de Compiègne) demeure quant à elle la rapporteuse du groupement. Le président de Cinémas Confluences, Cédric Aubry, reprend la tête de la moyenne exploitation, et Sylvie Jaillet (Ciné Festival d’Ambérieu) reste rapporteuse. Enfin, pour la petite exploitation, Olivier Aubry (Méliès de Bayeux) reste au poste de président ainsi que Sonia Brun (Espace Marcel Carné de Saint-Michel-sur-Orge) comme rapporteuse. Les représentants des branches s’exprimeront au 76e congrès de la FNCF, qui se déroulera du 20 au 23 septembre 2021.
Noémie Lvovsky tourne son nouveau long métrage H La comédienne et réalisatrice a lan-
cé le tournage de sa comédie musicale La Grande Magie, le 7 juin. Il s’agit d’une libre adaptation de la pièce de théâtre La Grande Magia, d’Eduardo De Filippo. Le
Droits artistiques................................ 322 100 € Sujet.................................................................. 100 000 € Adaptation....................................................... 54 850 € Droit d’auteur réalisateur........................... 47 500 € Droits musicaux............................................. 80 000 € Droits divers....................................................... 2 000 € Traductions........................................................ 4 000 € Frais sur manuscrits........................................ 2 000 € Agents littéraires et conseils....................... 31 750 € Personnel........................................... 1 373 980 € Producteurs .................................................... 244 517 € Réalisateur technicien................................. 47 500 € Direction administration............................ 124 083 € Régie................................................................... 90 359 € Mise en scène techniciens........................... 122 313 € Directeur de la photographie..................... 50 721 € Prises de vues................................................... 45 796 € Machinerie, électricité.................................. 107 573 € Son........................................................................ 34 362 € Costumes............................................................ 40 167 € Maquillage - Coiffure.................................... 65 466 € Equipe décoration......................................... 197 725 € Main d’œuvre décors..................................... 45 819 € Montage et finitions..................................... 141 534 € Divers...................................................................... 6 352 € Agents artistiques............................................ 9 693 € Interprétation....................................... 936 761 € Rôles principaux.......................................... 723 580 € Rôles secondaires.......................................... 39 300 € Petits rôles, doublures, figuration........... 90 603 € Personnels artistiques après tournage..... 5 000 € Agents artistiques.......................................... 78 278 €
Laboratoire numérique................................ 39 432 € Effets visuels numériques......................... 80 000 € Génériques et films annonces.................. 14 500 € Eléments de livraison..................................... 13 670 € Sous-titrages et audiodescription............ 9 520 € Frais photographiques...................................... 500 € Conservations................................................... 6 000 € Assurances et divers........................... 324 051 € Assurances........................................................ 45 575 € Publicité, promotion et divers.................... 6 000 € Frais juridiques................................................. 13 500 € Frais financiers.............................................. 258 976 € TOTAL PARTIEL......................................... 5 392 334 €
Frais généraux.............................................. 342 324 € Imprévus........................................................... 244 517 € TOTAL HORS TVA....................................... 5 979 175 €
Producteur délégué Rémunération du producteur en participation Estrella Productions.................................... 244 517 € Frais généraux en participation Estrella Productions........................................ 8 033 € Crédit d’impôt Estrella Productions................................. 950 000 € Coproduction télévision Numéraire France 3 Cinéma........................................ 550 000 € Aides sélectives Procirep............................................................... 19 000 €
Charges sociales................................... 921 313 € Auteurs................................................................... 6 273 € Réalisateur......................................................... 27 550 € Équipe technique....................................... 660 588 € Artistes............................................................... 187 015 € Éléments de salaires annexes.................... 19 887 € Impôts et taxes imputés au film............. 20 000 € Décors, costumes, maquillage, coiffure................................................. 361 060 € Décors naturels............................................. 169 000 € Aménagements décors................................ 55 160 € Meubles et accessoires................................ 62 500 € Animaux.............................................................. 6 000 € Moyens de transports................................... 19 700 € Effets spéciaux et cascades........................ 7 000 € Costumes.......................................................... 34 500 € Maquillage et coiffure..................................... 7 200 € Transports, défraiements, régie........ 676 140 € Transports et frais de séjour préparation.111 011 € Transports et frais de séjour tournage.. 175 358 € Repas, hébergements, défraiements. 332 334 € Frais de bureau, régie et divers................. 57 437 €
Aides des collectivités locales Région Auvergne Rhône Alpes........... 300 000 € SOFICA garantie Sofitvciné 7................................................... 360 000 € SOFICA non garanties
Postproduction image et son............ 252 929 € Montage et sonorisation............................. 89 307 €
film est produit par Atelier de Production et sera distribué par Ad Vitam. Au casting, on retrouvera notamment Denis Podalydès, Sergi López, François Morel, Judith Chemla et Noémie Lvovsky ellemême. Le dramaturge napolitain (19001984) avait imaginé une intrigue à la fois cocasse et à retournements inattendus : dans les années 1920, Charles et Marta séjournent dans un bel hôtel de bord de mer. Mais leur couple est à bout de souffle. Alors qu’ils dînent à l’hôtel, Albert, un magicien un peu charlatan, fait disparaître Marta. Charles s’impatiente et réclame sa femme. Le magicien lui met alors entre les mains une boîte en lui disant que Marta est à l’intérieur. Mais il ne doit l’ouvrir que s’il a absolument foi en elle, sous peine de la faire disparaître à jamais.
Gaumont lance le tournage de “Neneh Superstar” H Le groupe présidé par Sidonie Dumas vient d’annoncer le début du tournage du film de Ramzi Ben Sliman ce lundi 7 juin. Les prises de vues se dérouleront à Paris et en Ile-de-France jusqu’au 4 août 2021. Gaumont détient tous les mandats en France et à l’international. France 2 Cinéma est coproducteur tandis que France Télévisions, Canal+ et Ciné+ ont participé au financement. Au casting, on retrouvera Oumy Bruni Garrel, Maïwenn, Steve Tientcheu et Aïssa Maïga. Le pitch : née pour danser, Neneh est une petite fille noire de 12 ans qui rêve de rentrer à l’école de ballet de l’Opéra de Paris. Elle devra déployer de gros efforts pour s’arracher à sa condition et se faire accepter par la garante des traditions, la directrice de l’établissement. Cette dernière est aussi porteuse d’un secret qui la relie à la petite ballerine.
Cinéaxe............................................................ 155 000 € Palatine 17......................................................... 95 000 € Préventes télévisuelles France Télévisions..................................... 550 000 € OCS................................................................ 1 050 000 € Ciné+................................................................. 252 625 € Minima garantis Salle Diaphana........................................................ 750 000 € Vidéo Diaphana....................................................... 200 000 € Étranger Charades........................................................ 495 000 € PART FRANÇAISE (100%)........................ 5 979 175 €
Moyens techniques............................ 224 000 € Prises de vues “cinéma”............................. 76 000 € Matériels additionnels.................................... 1 000 € Machinerie....................................................... 50 400 € Eclairage............................................................ 73 400 € Son........................................................................ 17 200 € Pellicules et supports..................................... 6 000 €
En bref…
TOTAL GÉNÉRAL....................................... 5 979 175 €
Le devis et plan de financement présentés ci-dessus sont provisoires, car ils sont basés sur les contrats de producteurs avec leurs partenaires financiers déposés au registre public du CNC. Cette œuvre ayant obtenu l’agrément des investissements avant le tournage, des partenaires ont pu changer, modifiant ainsi les montants de certains apports. Ces devis sont donc non définitifs.
“Fast and Furious 9” sera le blockbuster cannois H Thierry Frémaux avait annoncé qu’un grand film hollywoodien serait présenté sur la Croisette durant les festivités. Le verdict est tombé, ce sera la neuvième aventure vrombissante de la bande de Dominic Toretto. Le long métrage est également attendu dans les salles françaises le mercredi 14 juillet. A nouveau mis en scène par Justin Lin, déjà à la barre sur les opus 4 à 6, le film réunira Vin Diesel, Michelle Rodriguez, John Cena, Charlize Theron et Helen Mirren.
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Tournages Tournages La sélection hebdomadaire des productions et des tournages Cinéma
Cinéma
Mobutu
Le Grand Marin
Stade : en financement
Stade : en tournage
Société de production : Artémis Productions Producteur : Patrick Quinet Réalisateur : Marc Zinga Auteurs : Marc Zinga, Benny Vandendriessche Budget : 15 M€ Casting : Marc Zinga
Société de production : Slot Machine Productrices : Marianne Slot, Carine Leblanc Coproductrice : Julie Gayet (Rouge International) Réalisatrice : Dinara Drukarova (lauréate 2020 du Prix à la création de la Fondation Gan) Auteure : Dinara Drukarova, d’après le roman éponyme de Catherine Poulain (Editions de l’Olivier, 2016) Distributeur : Rezo Films Ventes internationales : Dates de tournage : du 1er juin au 6 juillet 2021 Lieu de tournage : Olafsvik (Islande) Casting : Dinara Drukarova, Dylan Robert, Sam Louwyck, Björn Hlynur Haraldsson, Antonythasan Jesuthasan, Magne Havard Brekke, Hjörtur Jóhann Jónsson, David Menendez
H Lili, 35 ans, décide de tout quitter pour partir pêcher dans le Grand Nord. Dans ce monde d’hommes, elle va faire face à la peur, à l’épuisement physique, au déchaînement de la nature. Elle va surtout devoir faire face à elle-même et conquérir une liberté sans égale. Cinéma
Parricide
Stade : en écriture Société de production : 10.80 Films Producteurs : Benoît Roland, Nabil Ben Yadir Coproducteur : Los Morros Réalisateurs : Adil El Arbi et Bilall Fallah Auteurs : Adil El Arbi, Bulle Decarpentries Durée : 90’
H Lena, 14 ans, est une adolescente discrète. Elle entame sa toute première histoire d’amour. La première chose qui lui tient à cœur depuis longtemps. Cela fait quatre ans que son père abuse d’elle et qu’elle ne s’appartient plus. Pour sauver son amour et reconquérir le territoire de son intimité, Lena va devoir affronter son père… quitte à tout perdre ?
H Joseph est un jeune homme ambitieux, plein de charme et d’éloquence, il est l’assistant du politicien Patrice Lumumba. Alors que le Congo belge accède à l’indépendance, il devient l’homme sur qui les Occidentaux comptent pour préserver leurs intérêts – aux dépenns de de son amitié avec Patrice… Voici comment, en dix ans, Joseph Désiré Mobutu est devenu Mobutu Sese Seko, le Léopard. Télévision
Working Title
(titre provisoire de l’adaptation de La Malédiction de la zone de confort)
Cinéma
Produit par Charlotte Vincent et Nicolas Brevière, le nouveau film de Blandine Lenoir entrera bientôten tournage. Il sera distribué par Diaphana. France 3 Cinéma et Tarantula Belgique sont coproducteurs. Les ventes internationales sont assurées par Indie Sales. Le casting est composé notamment de Laure Calamy et Zita Hanrot
Annie colère Stade : en production Société de production : Aurora Films, Local Films Producteurs : Charlotte Vincent, Nicolas Brevière Coproducteurs : France 3 Cinéma, Tarantula Belgique Réalisatrice : Blandine Lenoir Auteures : Blandine Lenoir, Axelle Roppert Distributeur : Diaphana Films Ventes internationales : Indie Sales Dates de tournage : juin – juillet 2021 Casting : Laure Calamy, Zita Hanrot, India Hair, Yannick Choirat, Éric Caravaca, Pascale Arbillot, Josiane Balasko
H Janvier 1974. Parce qu’elle tombe enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le Mouvement pour la Libération de l’Avortement et de la Contraception (MLAC) qui pratique des avortements illégaux aux yeux de tous. Le combat d’Annie l’amènera à rencontrer des compagnons de route ou des opposants…
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Retrouvez l’intégralité de la sélection sur le site productionsbusiness.fr
Stade : en écriture Société de production : Bonne Pioche Story Productrice : Victoire d’Aboville Type : série Auteur : Marianne Levy, d’après son roman publié aux éditions Pygmalion en 2017
H La Malédiction de la zone de confort raconte l’histoire d’un auteur désabusé, chargé de supprimer les personnages d’une série sans savoir qu’il est en train de tuer le rêve de la femme dont il est en train de tomber amoureux. La série sera une joyeuse mise en abîme du pouvoir de la fiction qui racontera les doutes, les peurs, les petites défaites, les grandes victoires des créateurs et, en miroir, la passion des fans. Elle rendra aussi hommage aux maîtres de la comédie, Depuis Ernst Lubitsch et Billy Wilder jusqu’à Aaron Sorkin.. En hybridant deux genres, le “whodunnit” et la comédie romantique, elle traitera de l’enjeu de l’intimité dans un monde ultra connecté gouverné par des algorithmes impuissants à enrayer la solitude malgré le storytelling. Télévision
Meurtre au Mont Saint-Michel Stade : en tournage Société de production : UGC Fiction Productrice : Karine Evrard Réalisatrice : Marie-Hélène Copti Auteurs : Thomas Perrier, Marie Lefevre Durée : 90’ Diffuseur : France 3 Dates de tournage : du 31 mai au 29 juin 2021 Lieu de tournage : Normandie Casting : Anthony Delon, Juliette Lemonnier, Catherine Marchal, Benoît Michel, Jacqueline Corado, Cédric Chevalme
H Le Père Florentin, curé exorciste de l’abbaye du Mont-St-Michel, reçoit la visite d’Antoine Riberio. Ce conducteur de travaux a le sentiment d’être possédé par le diable depuis qu’il a découvert le squelette d’un chevalier du xiiie siècle, enfoui sur son chantier. Hanté par l’idée d’avoir libéré les forces du Mal, il demande au prêtre de pratiquer un exorcisme afin d’apaiser ses angoisses. Mais quelques instants plus tard ,on retrouve le cadavre de Ribeiro, le crâne transpercé de part en part, comme celui du prélat Aubert, créateur du Mont-Saint-Michel, en l’an 709. La capitaine
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Tournages Tournages
Maliquot hérite de cette étrange affaire, où se › Sophie mêlent exorcisme, vengeance et révélations familiales…
leur fils de 16 ans, solitaire, introverti, sans conviction affichée, il acquiesce toujours prudemment. À cette fille, Joséphine, par exemple, rencontrée à cette soirée. OK, lui aussi est militant. OK, lui aussi est révolté… OK, lui aussi est prêt à tout faire péter !
Télévision
Insoumises
Stade : en développement Société de production : AT Prod Producteurs : Arnauld de Battice, Marianne Chénet Réalisateur : Charles-Antoine de Rouvre Auteurs : Charles-Antoine de Rouvre, Iris de Rode Type : série Durée : 5 x 45min Tournage : janvier 2022 Lieu de tournage : New-York, Californie, Texas, Turquie, France, Australie
H La révolution des femmes est un combat toujours en marche. Une nouvelle génération d’activistes s’est emparée du flambeau. Ce documentaire raconte, depuis le xixe siècle, jusqu’à nos jours, l’histoire parallèle de cinq jeunes activistes contemporaines qui veulent inventer le monde de demain et de cinq femmes pionnières qui leur ont ouvert la voie à une époque où absolument tout leur était défendu. Animation
Colocation sauvage Stade : en production
Société de production : Girelle Production Producteur : Christophe Camoirano Type : court métrage Techniques d’animation : dessin au stylo et aquarelle sur calque et rhodoïd rétroéclairés sur multiplan Durée : 14’ Public ciblé : jeunes adultes, famille enfants à partir de 7 ans Réalisatrice et autrice littéraire et graphique : Armelle Mercat Coproducteur : Les Astronautes Diffuseur : BIPTV Année de production : 2021
H Une chèvre idéaliste décide de construire une cabane en pleine jungle pour s’y installer. Le déroulement des travaux va l’amener à partager les lieux avec de dangereux colocataires qu’une chèvre avisée n’aurait jamais dû côtoyer. Heureusement, elle va réussir à toucher l’un d’entre eux et à établir une cohabitation pacifique, au prix, cependant, d’une prise de conscience de la férocité du monde qui manquera de peu de lui coûter la vie. Animation
Blaise
Stade : en développement Société de production : KG Productions Producteur : Alexandre Gavras Type : long métrage Techniques d’animation : 2D papier découpé, 3D Durée : 90’ Public ciblé : ados, adultes Réalisateurs : Dimitri Planchon, Jean-Paul Guigue Auteurs littéraires : Dimitri Planchon, Clémence Lebatteux Auteur graphique : Dimitri Planchon Budget : 5 M€ Années de production : 2021‑2022 Casting vocal : Léa Drucker, Jacques Gamblin (en cours – reprise des voix de la série)
H D’après la série animée Blaise, diffusée sur Arte. La famille Sauvage aimerait qu’on l’aime. Carole se sait détestée de ses employés et fait tout pour y remédier. Jacques n’a jamais travaillé et ne se sent pas respecté. Quant à Blaise,
Animation
Droners
Stade : en production
Télévision
Réalisé par Jérôme Foulon, l’unitaire sera tourné entre Saint-Tropez et Paris du 9 juin au 12 juillet. Produit par Pachli Productions et GMT Productions avec et pour TF1, il est adapté du livre éponyme d’Isabelle Demongeot, paru chez Michel Lafont. Au casting, on retrouvera notamment Julie de Bona, récemment à l’affiche de la série Plan B.
Service volé Stade : en tournage Sociétés de production : Pachli Productions, GMT Productions Réalisateur : Jérôme Foulon Auteurs : Jérôme Foulon, Sophie Deschamps et Claire Lemaréchal, d’après le livre éponyme d’Isabelle Demongeot, paru aux éditions Michel Lafont (2007) Durée : 90’ Diffuseur : TF1 Dates de tournage : du 9 juin au 12 juillet 2021 Lieu de tournage : Saint-Tropez Casting : Julie de Bona, Samuel Labarthe, Laurent Lucas, Elodie Navarre, Florence Pernel, François Loriquet, Jade Bestagno
Société de production : La Chouette Compagnie Producteurs : Sylvain dos Santos, Mariam Hachmi Type : série Techniques d’animation : 2D, CGI Format : 26 x 22’ Public ciblé : 6-10 ans Réalisateurs : Grégory Leterrier, Sylvain dos Santos Auteurs littéraires : Sylvain dos Santos, Pierre de Cabissole Auteur graphique : Bill Otomo Coproducteurs : Pierre Sissmann pour Cyber Group Studios, Julien Bagnol-Roy pour Supamonks Budget : 8 M€ Diffuseurs : TF1, Disney (France et Benelux), WDR (Allemagne), Télé-Québec (Canada) Vendeur international : Cyber Group Studios Années de production : 2020‑2021 Casting vocal : Gabriel Bismuth, Caroline Combes, Anaïs Delva, Hervé Grull, Leslie Lipkins, Olivie Luccioni-Dassin, Kelly Marot, Julien Meunier, Bruno Meyere, Marie Nonnenmacher, Stéphane Roux, Thomas Sagols
H Actuellement diffusée sur TF1, Droners suit les aventures de Corto, Arthus, Enki et Mouse s ur Terraqua, un monde recouvert à 95 % par les océans. A eux quatre, ils forment l’équipe des Tikis et ils ont la ferme intention de remporter la Coupe de la Baleine, la plus folle course de drones de tous les temps. Il leur faudra rivaliser d’adresse et d’audace pour affronter les plus redoutables adversaires et déjouer leurs pièges sur les plus incroyables circuits de drones.
H Pendant trente ans, Isabelle Demongeot, jeune prodige du tennis féminin promise à un avenir glorieux, s’est tue. Ce qu'elle finit par révéler est dévastateur : elle a subi pendant neuf ans les viols de son entraîneur de tennis, de 14 à 23 ans. Sans en parler à personne. Jamais. Totalement sous l’emprise de cet homme. C’est dans le cabinet d’un médecin, à l’aube de la quarantaine, que l’ex-numéro 2 française du tennis féminin est soudain rattrapée par son passé. Neuf ans d'abus sexuels. Une carrière brisée. Une vie de femme détruite. Et les questions se posent : Comment a-t-elle pu accepter ? Comment personne n'a-t-il rien vu ? Etait-elle vraiment la seule ? Isabelle en était persuadée…
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Cannes 2021
Toutes les sélections du 74e Festival de Cannes
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Professionnels, cinéastes, artistes et journalistes du monde entier se donnent rendez-vous à Cannes du 6 au 17 juillet pour vivre le premier grand événement cinématographique post-pandémie. C’est un événement que les cinéphiles du monde entier n’espéraient plus. Après une édition hybride en 2020, le Festival de Cannes aura bien lieu du 6 au 17 juillet prochain. Il sera la première grande manifestation culturelle internationale à se tenir en présentiel depuis que la pandémie a éclaté. Le cinéma français y aura une place de choix. Notamment en compétition officielle où seront présentés les nouveaux films de François Ozon, Jacques Audiard et Catherine Corsini. Si la compétition reste fidèle à ses auteurs emblématiques comme Asghar Farhadi ou Wes Anderson, elle accueillera plusieurs nouveaux venus comme Sean Baker, Nabil Ayouch, Joachim Lafosse, Mia Hansen Love ou encore Julia Ducournau, dont la présence de son Titane mettra en avant le cinéma de genre français. Au cours de la traditionnelle conférence de presse à l’UGC Normandie, le président de la manifestation, Pierre Lescure, et le délégué général, Thierry Frémaux, ont annoncé la création d’une nouvelle sélection, “Cannes Première”. Elle accueillera des cinéastes confirmés venant montrer leurs nouvelles œuvres. Elles seront diffusées en salle Debussy. Une sélection environnementale éphémère de cinq ou six films sera également annoncée dans quelques jours. Au total, 61 films ont été annoncés dans les diverses sélections de la compétition officielle contre 57 en 2019. Par ailleurs, la sélection Un certain regard se recentrera quant à elle sur le jeune cinéma d’auteur et de recherche. Elle est composée de 18 films, dont 6 premiers longs métrages.
H Bergman Island, de Mia Hansen Love (France) H L’Histoire de ma femme, d’Ildikó Enyedi (Hongrie) H Flag Day, de Sean Penn (USA) H Compartiment 6, de Juho Kuosmanen (Finlande)
Films de minuit H Orange sanguine, de Jean-Christophe Meurisse (France)
Hors compétition H De son vivant,
d’Emmanuelle Bercot (France) H Emergency Declaration, de Jae-Rim Han (Corée) H Velvet Underground, de Todd Haynes (USA) H Stillwater, de Tom McCarthy (USA) H Bac Nord, de Cédric Jimenez (France) H Aline, de Valérie Lemercier (France)
“The French Dispatch”, de Wes Anderson
Un certain regard H Un monde,
de Laura Wandel (Belgique – 1er film) H The Innocents, d’Eskil Vogt H Gaey Wa’r, de Na Jiazuo (Chine – 1er film) H La Civile, de Teodora Ana Mihai (Roumanie – Belgique – 1er film) H Great Freedom, de Sebastian Meise (Autriche) H Rehana Maryam Noor, d’Abdullah Mohammad Saad (Bangladesh) H Woman Do Cry, de Mina Mileva et Vesela Kazakova (Bulgarie) H Unclenshing The Fists, de Kira Kovalenko (Russie) H Et il y eut un matin, d’Eran Kolirin (Israël) H After Yang, de Kogonada H Commitment Hasan, de Hasan Semih Kaplanoglu (Turquie) H Lamb, de Valdimar Johansson (Islande – 1er film) H Noche de fuego, de Tatiana Huezo (Mexique) H Bonne mère, d’Hafzia Herzi (France) H Delo, d’Alexey German Jr (Russie) H Blue Bayou, de Justin Chon (USA) H Moneyboys, de C.B Yi (Autriche – 1er film) H Freda, de Gessica Généus (Haïti – 1er film)
“Annette”, de Leos Carax.
Sélection officielle H Annette, de Leos Carax (France) H Benedetta, de Paul Verhoeven
(France) H The French Dispatch, de Wes Anderson (USA) H Un héros, d’Asghar Farhadi (Iran) H Tout s’est bien passé, de François Ozon (France) H Tre Piani, de Nani Moretti (Italie) H Titane, de Julia Ducournau (France) H Red Rocket, de Sean Baker (USA) H La Fièvre de Petrov, de Kirill Serebrennikov (Russie) H France, de Bruno Dumont (France) H Nitram, de Justin Kurzel (Australie) H Memoria, d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande) H Lingui, de Mahamat-Saleh Haroun
Séances spéciales
“Benedetta”, de Paul Verhoeven H Julie (en 12 chapitres), de Joachim Trier (Norvège) H Haut et fort, de Nabil Ayouch (Maroc) H Le Genou d’Ahed, de Nadav Lapid (Israël) H Drive My Car, de Ryusuke Hamaguchi (Japon)
(Tchad) H Les Olympiades, de Jacques Audiard (France) H Les Intranquilles, de Joachim Lafosse (Belgique) H La Fracture, de Catherine Corsini (France)
H The Year Of The Everlasting Storm, de Jafar Panahi (Iran), Anthony Chen (Singapour), Malik Vitthal (USA), Laura Poitras (USA), Dominga Sotomayor (Chili), David Lowery (USA), Apitchapong Weerasethakul (Thaïlande) H H6, de Yé Yé (France – 1er film) H Cahiers noirs, de Shlomi Elkabetz (Israël) H Babi Yar. Contexte, de Sergei Loznitsa (Ukraine) H Le Marin des montagnes, de Karim Aïnouz (Brésil)
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Cannes 2021
“Bergman Island”, de Mia Hansen Love. Cannes première H Evolution,
de Kornel Mundruczo (Hongrie)
H Tromperie,
d’Arnaud Desplechin (France)
H Cow, d’Andréa Arnold (Royaume-Uni) H Cette musique ne joue pour personne,
de Samuel Benchetrit (France)
H Mothering Sunday,
d’Eva Husson (France) H Serre-moi fort, de Mathieu Amalric (France) H In Front Of Your Face, d’Hong Sang-Soo (Corée) H JFK revisited, d’Oliver Stone (USA) H Jane par Charlotte, de Charlotte Gainsbourg (France – 1er film) H Val, de Ting Poo et Leo Scott (USA)
Thierry Frémaux avait annoncé qu’un grand film hollywoodien serait présenté sur la Croisette durant les festivités. Le verdict est tombé, ce sera la nouvelle aventure vrombissante de la bande de Dominic Toretto, Fast and Furious 9 (Universal). Le long métrage est également attendu dans les salles françaises le mercredi 14 juillet. Jodie Foster recevra la Palme d’or d’honneur Après Jeanne Moreau, Bernardo Bertolucci, Jane Fonda, Jean-Paul Belmondo, Manoel de Oliveira, JeanPierre Léaud, Agnès Varda et Alain Delon, Jodie Foster recevra la Palme d’or d’honneur du Festival en récompense de son parcours artistique et de son engagement sur les grands sujets de société. “Cannes est un festival auquel je dois tant, il a totalement changé ma vie, déclare Jodie Foster. Même si j’avais déjà tourné, ma première venue sur la Croisette a été déterminante. Présenter un de mes films ici a toujours été mon rêve. J’ai eu la chance de le réaliser, plusieurs fois d’ailleurs, précise celle qui déclara à Andy Warhol avoir toujours voulu devenir cinéaste. Cannes est un festival de films d’auteurs qui honore les artistes. J’y suis très sensible. Je suis flattée que Cannes ait pensé
“Tout s’est bien passé”, de François Ozon.
seront gratuits pour les Français et les étrangers.
à moi et je suis très honorée de pouvoir transmettre quelques mots de sagesse ou raconter quelques aventures à une nouvelle génération de cinéastes.” Pierre Lescure s’est pour sa part réjoui de la venue de l’actrice, productrice et réalisatrice : “Jodie Foster nous fait un très beau cadeau en venant fêter le retour du Festival sur la Croisette. Son aura est aujourd’hui sans équivalent : elle incarne la modernité, l’intelligence rayonnante de l’indépendance et l’exigence de la liberté.” Enfin, Thierry Frémaux s’est montré également très élogieux quant à son invitée d’honneur : “Jodie ne cesse de se réinventer. Elle interroge de son regard perçant, elle apprend des autres, accepte de bousculer ses certitudes pour se forger une morale. Faire ce qui est juste. Une idée qu’elle s’efforce de véhiculer dans ses choix d’actrice et de réalisatrice et qui la rendent précieuse à notre époque si confuse. Nous allons la saluer avec chaleur et admiration !”
La Quinzaine des réalisateurs se recentre sur un cinéma “de découverte” H Paolo Moretti et ses équipes ont tenu une conférence de presse au Forum des Images le mardi 8 juin. Cette sélection de 24 longs métrages a été conçue comme une sélection de découverte puisque 22 des cinéastes feront leur première venue à Cannes. Pour rappel, la Société des réalisateurs de films remettra son Carrosse d’or au documentariste Frederick Wiseman lors de la cérémonie d’ouverture de la manifestation, le mercredi 7 juillet. Une reprise de la programmation aura lieu à Paris, au Forum des Images, du 26 août au 3 septembre prochain. Longs métrages
Les précautions sanitaires Afin de garantir la sécurité de tous les participants, la direction du Festival, conformément aux dispositions du gouvernement français, a décidé de soumettre l’accès quotidien au Festival à la présentation d’un pass sanitaire, valide aux conditions suivantes : une attestation de schéma vaccinal complet d’un vaccin reconnu par l’Agence européenne des médicaments (un délai de 14 jours après la deuxième injection pour les vaccins à deux doses, ou 4 semaines après l’injection pour les vaccins unidose) ; ou un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures (à renouveler toutes les 48 heures durant votre présence au Festival) ; ou la preuve d’une immunité acquise, via la présentation d’un test RT-PCR ou antigénique positif, datant d’au moins 15 jours et de moins de 6 mois. Les personnes souhaitant effectuer un test à leur arrivée à Cannes ou au cours de leur séjour pourront se rendre dans le centre biologique partenaire du Festival, situé à proximité du Palais des Festivals. Ce centre sera ouvert 7 jours sur 7 (prise de rendez-vous en ligne), et les tests
H Ouistreham, avec Juliette Binoche (film d’ouverture) H A Chiara, de Jonas Carpignano H Clara Sola, de Nathalie Álvarez Mesén H De bas étage, de Yassine Qnia H Entre les vagues, d’Anaïs Volpé H La colline où rugissent les lionnes, de Luna Bajrami H Les Magnétiques, de Vincent Cardona H Medusa d’Anita Rocha da Silveira H A Night of Knowing Nothing, de Payal Kapadia H Ali et Ava, de Clio Barnard H Diarios De Otsoga, de Miguel Gomes et Maureen Fazendeiro H El Empleado y el Patron, de Manuel Nieto Zas H Europa, de Haider Rashid H Futura, de Pietro Marcello, Alice Rohrwacher et Francesco Munzi H Intregalde, de Radu Muntean H Jadde Khaki, de Panah Panahi H Murina, d’Antoneta Alamat Kusijanović H Neptune Frost, de Saul Williams et Anisia Uzeyman H Retour à Reims (Fragments), de Jean-Gabriel Périot H The Souvenir Part II, de Joanna Hogg (la première partie sera présentée au
cours de la seule séance spéciale de la manifestation) H Ripples of Life, de Shujun Wei H Face à la mer, d’Ely Dagher H La Légende du Roi Crabe, d’Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoppis H Mon légionnaire, de Rachel Lang (film de clôture) Courts métrages The Parent’s Room, de Diego Marcon Simone est partie, de Mathilde Chavanne Sycorax, de Lois Patiño et Matías Piñeiro El Espacio Sideral, de Sebastián Schjaer Anxious Body, de Yoriko Mizushiri The Vandal, d’Eddie Alcazar The Windshiels Wiper, d’Alberto Mielgo Train Again, de Peter Tscherkassky When Night Meets Dawn, d’Andreea Cristina
La Semaine de la critique atteint la parité H Section parallèle du festival de Cannes dédiée aux nouveaux talents, la Semaine de la critique fêtera cette année son soixantième anniversaire. Pour le célébrer, un premier film qui sera projeté hors compétition vient d’être annoncé. Il s’agit de Les Amours d’Anaïs, de Charline BourgeoisTacquet. Cette cinéaste est une fidèle de la Semaine de la critique puisque, après avoir présenté en compétition son court-métrage Pauline asservie en 2018, elle a participé à l’atelier Next Step (initié par la Semaine de la critique) pour l’écriture de ce premier long métrage. Présenté en première mondiale, le film raconte un triangle amoureux interprété par Denis Podalydès, Valeria BruniTedeschi et Anaïs Demoustier. Au cours d’une vidéo de présentation mise en ligne le lundi 7 juin sur le site officielle de la Semaine de la critique, le délégué général de la manifestation, Charles Tesson, a annoncé que lui et ses équipes avaient visionné 1 620 courts métrages et 1 000 longs métrages de cinéma, avec dans les deux catégories près de 30% de réalisatrices. Treize longs métrages ont
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“Rien à foutre”, de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre.
été sélectionnés, dont onze premiers films, deux seconds et sept qui sont réalisés par des femmes. La Semaine de la critique a fait savoir qu’elle continuerait d’accompagner ses talents en leur offrant l’opportunité d’intégrer son programme “Next Step”, un atelier d’accompagnement de formation vers le long métrage. Par ailleurs, le jury sera présidé par le cinéaste roumain Cristian Mungiu, lauréat de la Palme d’Or en 2007 pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Il sera entouré de la productrice Didar Domehri, de l’auteure, compositrice, interprète et comédienne Camélia Jordana, du producteur Michel Merkt et de Karel Och, directeur artistique du Festival international du film de Karlovy Vary et membre de la Fipresci (Fédération internationale de la presse cinématographique). Les séances spéciales H Robuste, de Constance Meyer (film
d’ouverture – Diaphana)
H Bruno Reidal,
de Vincent Le Port (Capricci) H Petite nature, de Samuel Theis (Ad Vitam) H Une jeune fille qui va bien, de Sandrine Kiberlain (Ad Vitam) H Les Amours d’Anaïs, de Charline Bourgeois-Taquet (film du 60e anniversaire – Haut et Court) H Une histoire d’amour et de désir, de Leyla Bouzid (film de clôture – Pyramide) Les films de la compétition H Libertad, de Clara Roquet (Avalon DA) H La femme du fossoyeur, de Khadar
Ayderus Ahmed (Orange Studio) H Olga, d’Elie Grappe (ARP Sélection) H Piccolo Corpo, de Laura Samani
“Robuste”, de Constance Meyer.
H Rien à foutre, de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre (Condor) H Amparo, de Simon Mesa Soto H Feathers, d’Omar El Zohairy
H I Comete (I Comete – A Corsican Summer), de Pascal Tagnati (France), produit par 5 à 7 Films et Lotta Film, ventes internationales par Best Friends Forever (BFF), premier long métrage, première française H Down with the King, de Diego Ongaro (Etats-Unis, France), produit par Breaker Studio et Inside Voices, deuxième long métrage, première mondiale H Ghost Song, de Nicolas Peduzzi (France), documentaire, produit par Gogogo Films, deuxième long métrage, première mondiale H Little Palestine, journal d’un siège (Little Palestine, Diary of a Siege), d’Abdallah Al-Khatib (Liban, France, Qatar), produit par Bidayyat For Audiovisual Arts et Films de Force Majeure, ventes internationales par Lightdox, premier long métrage, première française H Municipale (The Candidate), de
Les courts métrages H Brutalia, jour de labeur, de Manolis Mavris H Soldat noir, de Jimmy Laporal-Trésor H Inherent, de Nicolai G.H. Johansen H Intercom 15, d’Andrei Epure H Lili, toute seule, de Zou Jing H Une invitation, de Hao Zhao et Yeung Tung H Safe, d’Ian Barlin H Noir Soleil, de Marie Larrivé H Hors de l’eau, de Jela Hasler H If It Ain’t Broke, d’Elinor Nechemya
L’Acid poursuit la promotion des nouveaux talents
Thomas Paulot (France), produit par L’heure d’été, distribué par Rezo Films, premier long métrage, première mondiale H Soy Libre, de Laure Portier (France), documentaire, produit par Perspective Films, premier long métrage, première mondiale H Vedette, de Claudine Bories et Patrice Chagnard (France), documentaire, produit par Les Films du Parotier et New Story, distribué par New Story, quatrième long métrage réalisé en duo, première mondiale H Venus by Water, de Lin Wang (Chine), produit par Tiantong Film Co. Ltd, premier long métrage, première mondiale
Rodolphe Casso, Nicolas Colle, Anna Marmiesse
H L’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (Acid) a dévoilé, le 8 juin, sa programmation Acid Cannes 2021. Ces neuf premiers ou deuxièmes longs métrages, souvent sans distributeur, ont été sélectionnés par 14 cinéastes de l’association et connaîtront à l’occasion du Festival de Cannes des projections aux professionnels comme au grand public, agrémentées de rencontres avec les équipes des films et les cinéastes de l’Acid. La programmation
“Little Palestine, journal d’un siège”, d’Abdallah Al-Khatib.
H Aya, de Simon Coulibaly Gillard
(Belgique, France), produit par Michigan Films et Kidam, premier long métrage, première mondiale
“Les Amours d’Anaïs”, de Charline Bourgeois-Taquet.
“Aya”, de Simon Coulibaly Gillard.
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Cinéma
u Avec Gagarine, Haut et Court entend faire venir en salles aussi bien les cinéphiles que les 18-35 ans. H Labellisé “Cannes 2020” et daté à l’origine en novembre dernier, Gagarine, de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, sort enfin le 23 juin, chez Haut et Court. Ce premier film raconte l’histoire de Youri, 16 ans, qui a grandi dans la cité Gagarine, immense ensemble d’Ivry-sur-Seine, et rêve de devenir cosmonaute. Quand il apprend qu’elle est menacée de démolition, l’adolescent rentre en résistance, avec la complicité des habitants, en se donnant pour mission de sauver la cité, devenue son “vaisseau spatial”. Avec son label cannois et un Coup de cœur de l’Afcae, Gagarine semble tout désigné pour le public art et essai. Il devrait ainsi sortir sur une bonne centaine de copies, chez de nombreux indépendants. Cependant, Haut et Court entend aussi faire venir le public jeune. “Nous voulons autant ancrer le film dans un paysage d’auteur classique que dans une tranche 25-35 ans, voire moins puisque nous avons un partenariat avec le Pass Culture qui va mettre le film en avant de manière inédite”, explique Marion Tharaud, à la tête de la distribution chez Haut et Court. Les autres partenaires sont France Culture, Télérama, France 3, Konbini et SensCritique. Côté événementiel, une tournée d’une quinzaine d’avant-premières passera par Toulouse, Valence, Grenoble, Agen, La Ciotat et, bien sûr, Ivry – où le film a été tourné –, au cinéma Le Luxy. “Des événements sont prévus avec la ville pendant deux jours, les 18 et 19 juin, ce sera sans doute assez émouvant, raconte Marion Tharaud. Les deux réalisateurs ont passé beaucoup de temps à Gagarine et ont inclus lors du tournage, que ce soit devant et derrière la caméra, des jeunes de la cité et des habitants de cette barre.” De ce travail en immersion, Haut et Court a même fait un podcast qui raconte “l’expérience des grands ensembles et de la banlieue d’un point de vue utopiste”. Il sera disponible sur une chaîne de diffusion de podcast que Haut et Court va
bientôt lancer mais aussi sur le site de France Culture. De plus, dans le cadre du festival Avant-Premières Télérama (9-15 juin), Gagarine fera l’objet de 200 séances. Une création de contenus très variés Qui dit public jeune dit digital, avec un gros effort sur la création de contenus très variés pour les réseaux sociaux : testimonial, teaser, cut-down, compte à rebours, etc. Les agences LuckyTime et Mensch ont d’ailleurs été sollicitées pour venir en renfort sur cette campagne numérique conséquente. Et pour la première fois, Haut et Court fait appel à un influenceur, en la personne de Just Riadh, pour appuyer sa volonté d’atteindre les jeunes. De l’achat en préroll est également au programme, sur les programmes de la chaîne TMC. De plus, un dossier pédagogique a été mis au point par l’agence Zéro de conduite. En parallèle de la campagne digitale, l’affichage n’est pas en reste avec 300 faces de colonnes Morris en S-1 à Paris. Et dans les salles, un teaser a été lancé dès la réouverture chez MK2, puis UGC avec une sélections de 11 salles art et essai, dont les Halles et Bercy, la semaine du 2 juin. De plus, le film-annonce a fait l’objet d’achat d’espace en S-1, encore chez MK2. Une semaine après la sortie de Gagarine, les jauges et le couvre-feu prenant fin, Haut et Court n’exclut pas d’augmenter la combinaison. R. C.
Fiche technique Sortie : 23 juin 2021 Durée : 1 h 37 Image : 2.39 Son : 5.1 Presse : François Hassan Guerrar (01 50 34 22 95)
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Télévision
Dans les coulisses de “Mixte”
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Retour sur la genèse mouvementée de la série créée par Marie Roussin, qui arrive le 14 juin sur Amazon Prime Video. Imaginé de longue date par Marie Roussin (Les Bracelets rouges, Borgia, Un village français), le projet Mixte aura mis près d’une décennie à se concrétiser. C’est paradoxalement Amazon Prime Video, où les quatre premiers épisodes seront disponibles à partir du 14 juin, qui a sauvé cette série on ne peut plus franco-française : Mixte raconte l’arrivée, en 1963, d’un premier contingent de filles dans un lycée de province jusque-là exclusivement masculin. La série, qui pourrait en cas de succès s’étirer jusqu’aux événements de mai 1968, raconte les prémices de l’émancipation féminine avec la volonté d’apporter un éclairage différent sur des thématiques très actuelles. Produite par En Voiture Simone (Caroline Solanillas et Laurent Ceccaldi) et Autopilot Entertainment (Edouard de Lachomette et Eleonore Dailly), Voltaire, mixte – titre simplifié depuis – a pourtant traversé de nombreuses soubresauts avant de débarquer sur la plateforme du géant du commerce en ligne, qui la proposera d’abord en France et dans les pays francophones avant d’en étendre la diffusion au reste du globe au cours de la deuxième moitié de 2021. Les diffuseurs français n’ont en effet pas été séduits d’emblée par cette idée née dans la tête de l’autrice lors de ses études dans un lycée anciennement réservé à la gent masculine. TF1, France Télévisions, Canal+, Arte : la créatrice et showrunneuse de la série a essuyé les refus pour diverses raisons, notamment liées au coût d’une fiction costumée. Impossible pour France Télévisions, déjà engagée à l’époque sur Speakerine, également une série historique se déroulant dans les années soixante et abordant le thème de la libération féminine. Même chose pour TF1, qui souhaitait raconter la libération de la femme à travers l’histoire d’un magazine féminin bien connu, et qui exploitera prochainement ce thème dans une autre époque, la première guerre mondiale, avec Les Combattantes (Quad Drama). Sans parler du Bazar de la Charité qui traitait déjà en partie de cette thématique. Etait-il encore trop tôt à l’époque pour évoquer ce thème aujourd’hui très tendance ? En attendant que Mixte trouve son diffuseur, Marie Roussin a travaillé sur les deux premières saisons des Bracelets rouges, immense succès sur la Une, qui lui ouvrira plus de portes. Dont celles des plateformes, qui ont su deviner l’attrait du sujet. “Après Les Bracelets rouges, Netflix voulait me faire écrire une nouvelle série ado, ce dont je n’avais pas envie, se souvient la directrice
“Mixte” (8 x 40’) raconte l’arrivée, en 1963, d’un premier contingent de filles dans un lycée jusque-là exclusivement masculin. Une arrivée, aux premières heures de la libération féminine, qui va faire des étincelles.
d’écriture. La seule chose qui me tentait, c’était Mixte, parce qu’elle mélangeait des personnages adolescents et des adultes, et surtout parce que ce n’était pas une série contemporaine.” Netflix, pourtant peu tenté par la fiction costumée, se déclare intéressé ; mais Amazon se positionne plus rapidement : le géant américain lance une première étape de développement en commandant les principales arches scénaristiques du projet et le tournage des deux premiers épisodes. “C’est un peu atypique, parce qu’en général, ils demandent juste le pilote, précise la productrice Caroline Solanillas. Mais nous avons beaucoup insisté pour pouvoir écrire ces deux premiers épisodes, dont l’accueil favorable a déclenché la suite de l’écriture et la mise en production.”
beaucoup plus dense que sur un tournage classique, avec un nombre impressionnant de personnes employées à la décoration ou aux costumes. C’était très impressionnant, d’autant plus que nous étions en pleine pandémie et que la problématique Covid a multiplié les effectifs, notamment pour désinfecter le plateau chaque soir.” Un surcoût évolué à environ 15 % du budget global, qu’Amazon souhaite comme à son habitude conserver secret. Alors que le tournage devait débuter le 18 mars, il a été soudainement interrompu à l’annonce des mesures de confinement. Un décalage qui a entraîné le remplacement des réalisateurs, qui n’étaient plus libres au nouvelles dates. “Il a fallu reconstituer des éléments de l’équipe et repartir sur une nouvelle prépa, raconte encore Caroline Solanillas. La série a finalement été tournée entre les deux confinements, à partir du 4 août, pour se terminer à la mi-décembre.” Le tournage a également été interrompu par des cas de Covid parmi les jeunes comédiens, entraînant retards et modifications du plan de travail. Tout cela en communiquant avec Londres et Los Angeles, Amazon ne s’étant pas encore installé dans l’Hexagone. Une fois la firme implantée dans ses bureaux parisiens, il a fallu reprendre le dialogue, cette fois avec les nouveaux interlocuteurs français de la firme. La série a par ailleurs bénéficié des conseils précieux de Christina Wayne, ancienne dirigeante d’AMC, qui a partagé avec
Un pool d’écriture pour des personnages féminins forts La créatrice de la série et les deux sociétés de production – associées à 50/50 sur le projet – profitent alors des moyens supérieurs alloués par Amazon, qui accorde “une fois et demie à deux fois le budget habituellement proposé par les diffuseurs français, estime Caroline Solanillas. Cela nous a permis de faire une série bien plus ambitieuse, avec des matériels auxquels nous n’avions jamais eu accès, alors que nous faisons ce métier depuis de nombreuses années. Quatre cents personnes, des grues, un steadicam disponible en permanence… L’équipe était
l’équipe son expérience acquise sur des séries cultes comme Mad Men et Breaking Bad. “C’était vraiment une intervention captivante parce que, en posant seulement quelques questions, elle a soulevé des points auxquels nous n’avions pas pensé et qui ont fait avancer l’histoire”, explique Marie Roussin. Installé depuis dix ans à Los Angeles, le producteur Edouard de Lachomette a rencontré Marie Roussin à la même époque, au moment ou l’autrice quittait la cité des Anges, après sa formation à l’UCLA, pour faire le chemin inverse et retourner en France. “C’est à ce momentlà qu’elle m’a parlé de ce projet qu’elle portait en elle depuis très longtemps, se souvient le producteur de Je ne suis pas un homme facile, premier succès tricolore de Netflix. Nous qui aimons les personnages féminins forts étions faits pour nous entendre.” A l’en croire, la showrunneuse ne dépareillerait pas au milieu de tels personnages : “Marie a insisté pour créer un pool d’écriture à une époque où cela ne se faisait pas encore en France. Elle a aussi tenu à ce qu’un auteur soit systématiquement présent en plateau pour aider lorsqu’il fallait ajuster quelques textes qui ne fonctionnaient pas, ou en raison de contraintes de tournage.” Autant de détails habituels aux Etats-Unis mais qu’elle contribue à installer petit à petit dans l’Hexagone, accélérant peu à peu la montée du niveau des productions tricolores. Raphaël Porier
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La fiction en langue bretonne se délie © LUDOVIC AUGER
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Première fiction produite et réalisée en Bretagne, “Fin ar Bed” est de retour avec une seconde saison déjà plébiscitée à l’international. Première fiction tournée et diffusée en langue bretonne, Fin ar bed – “Le Bout du monde” en langue locale –avait marqué les esprits lors de sa diffusion en 2017. La série (7 x 10’) avait capté environ 150 000 téléspectateurs sur France 3 Bretagne et cumulé 400 000 visionnages sur la plateforme du service public France.tv. Sélectionnée au Festival des créations télévisuelles de Luchon en 2018, elle avait également séduit plusieurs acheteurs internationaux à la grande surprise de ses producteurs, Tita Productions et Lyo Productions. Quatre ans plus tard, la seconde saison (11 x 10’), à nouveau réalisée par Nicolas Leborgne, se veut encore plus ambitieuse : diffusée en linéaire sur les chaînes bretonnes, elle est disponible depuis le 17 mai sur France.tv et vient d’être acquise pour plusieurs territoires d’influence celtique comme le pays de Galles, mais aussi deux plateformes outre-Atlantique, une canadienne et une états-unienne, qui ont acheté les droits de diffusion auprès du distributeur Videoplugger, basé à Londres. Par rapport à la première saison, Fin ar bed a quasiment doublé son budget, qui atteint le million d’euros. Pour cela, la série a obtenu le financement de la Région Bretagne et l’appui en coproduction de France 3 Bretagne et des chaînes régionales (T VR, Tébéo, TébéSud, Brezhoweb). Des soutiens nationaux importants (CNC, Adami, Procirep, Angoa) lui ont également permis d’exister. “Nous avons redoublé d’ambition pour cette seconde saison, notamment sur le plan de la qualité technique”, explique le producteur Fred Prémel, dont la société de production Tita Films est installée à Douarnenez (Finistère). Vingt-deux jours de tournage avec une équipe entièrement bretonne, des techniciens aux comédiens, ont été nécessaires.
Nolwenn Korbell et Blaithin Allain, héroïnes de “Fin ar Bed”.
La saison 1 racontait la rencontre fortuite entre trois personnages en fuite pour des raisons différentes, trois jours passés à tenter ensemble d’échapper à leurs démons respectifs et se reconstruire. La seconde, elle, est centrée sur deux personnages de la première saison, le premier partant à la recherche du second, disparu après avoir volé un million d’euros. Après le road-movie, Fin ar bed s’est orientée vers le thriller : “L’inverse de la Bretagne carte postale qu’on a l’habitude de voir, très loin du littoral, au cœur d’une Bretagne fantasmée qui ne connaîtrait d’autre langue que le breton”, confie Fred Prémel.
métrages de fiction pour le cinéma et nouer des coproductions avec l’Amérique latine, où a également vécu Christophe Bouffil. Quinze ans après sa création, Tita Productions, qui emploie aujourd’hui sept personnes, s’est ouvert à la fiction TV et au documentaire. Avec comme signature des productions “très ancrées dans les territoires, détaille Fred Prémel. Un sujet évoquant un robinet qui fuit dans une chambre de bonne, ce n’est pas notre truc ! Il faut que le sujet soit profondément ancré dans un lieu précis pour que cela nous plaise.” Cette proximité avec les territoires a naturellement poussé la société à réfléchir à une utilisation des langues régionales, en dépit de débouchés commerciaux forcément limités de prime abord. C’est beaucoup moins le cas ces derniers temps grâce à l’avènement des plateformes de streaming : “La question se pose évidemment quand on va voir les diffuseurs, poursuit le producteur. Mais l’emploi d’une langue locale peut aussi être un avantage grâce à l’atmosphère exotique qu’elle peut transmettre,
L'atmosphère d’un lieu précis Ce dernier a créé Tita Productions en 2006 avec un autre producteur de fiction, Christophe Bouffil, rejoints par la suite par Laurence Ansquer, spécialisée dans le documentaire. Grâce à l’assise régionale de ses deux fondateurs, Tita Productions s’appuie sur un double ancrage régional, entre Douarnenez et Marseille, pour produire des longs
à l’image du ‘scandinoir‘ venu du nord de l’Europe et devenu une véritable marque de fabrique.’” Par mi ses autres projets, Tit a Productions mise sur le nouveau film du franco-argentin Pablo Agüero (Eva ne dort pas), intitulé Les Sorcières d’Akelarre. L’histoire d’un groupe de jeunes filles injustement accusées de sorcellerie dans le Pays basque du xviie siècle, tourné en grande partie en langue basque. Le film, qui a remporté cinq Goyas en Espagne, sort chez Dulac Distribution sur 150 copies le 25 août. Il a été acquis par Netflix Monde, où il a même intégré le top 10 mondial lors de sa mise en ligne début mars. La société signe également deux coproductions minoritaires : le film allemand Human Flowers of Flesh, d ’Helena Wittmann, actuellement en postproduction avec une sortie programmée à l’automne, et le nouveau film du Mexicain Carlos Armella, Le Chemin de Juan. Ainsi qu’une série fantastique, La Cascadeure (8 x 45’), qui sera présentée aux acheteurs au FIDLab de Marseille Raphaël Porier (14-18 juin).
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Vidéo : une année 2020 dominée par la SVoD
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A l’occasion de la publication de son bilan 2020, le CNC publie une série de chiffres qui permettent de mieux comprendre le poids pris par la SVoD durant la pandémie.
La drôle d’année 2020 a remis en cause les équilibres d’antan du marché de l’audiovisuel, à commencer par les dépenses des ménages en programmes audiovisuels, mais elle a aussi mis à mal la structure du fonds de soutien du CNC et bien évidemment la composition du marché vidéo. 2020 a posé les bases d’une nouvelle hiérarchie du marché, avec la SVoD qui fait figure de locomotive. 392 euros dépensés par foyer Les dépenses audiovisuelles sont un poste important des dépenses des ménages : en 2020 elles ont représenté 11,3 Md€, en repli de 4,1 % par rapport à 2019. Chacun des 28,8 millions de foyers a dépensé en moyenne
392 € en programmes audiovisuels, soit un repli de 5,2% par rapport à 2019. Le CNC répertorie quatre grandes catégories de dépenses : les dépenses liées à la télévision se sont repliées de 3,8% à 185 € ; le jeu vidéo atteint 128 € (+ 8, 8%) tandis que la vidéo augmente de 21,5% à 64 € ; le cinéma s’écrase quant à lui à 15 € (– 70,5%), durement impacté par la COVID-19. Bien que ce ne soit pas le premier poste de dépenses, la vidéo représente 16 % du budget des ménages français et c’est elle qui affiche la croissance la plus solide en 2020, largement soutenue par la SVoD.
ajoutant la SVoD aux dépenses de télévision payante, le CNC obtient des dépenses pour les contenus audiovisuels payants par abonnement de 4,3 Md€, en hausse de 9,6%. L’analyse du CNC montre que les Français consacrent de plus en plus d’argent aux services audiovisuels par abonnement, même si la part de la télévision linéaire payante voit sa part de marché diminuer d’année en année sous la pression de la SVoD : en 2017, le poids de la télévision payante était de 92% des dépenses totales ; en 2020, il n’est plus que de 70%. A ce rythme, il y a de fortes chances que les dépenses des ménages passent sous la barre des 3 Md€ pour la télévision payante, quand les dépenses de SVoD passeront le cap de 1,5 Md€, entraînant de fait une modification de la structure des recettes du fonds de soutien du CNC.
Télévision payante : linéaire contre streaming L a r ge m e n t m o i n s i mp a c té e s par le phénomène de cord-cutting, très répandu aux Etats-Unis, les dépenses des ménages en matière de télévision payante linéaire se sont néanmoins repliées de 2% en 2020 à 3 Md€ (hors accès via les FAI). En
Redistribution des cartes au sein du fonds de soutien En 2020, le produit brut des taxes affectées au fonds de soutien du CNC s’est élevé à 576,9 M€ en forte baisse par rapport à 2019 (681,1 M€), soit 104 M€ (– 15%) partis en fumée en raison de la pandémie. Les différents postes de collecte des taxes ont vu leur contribution connaître des fluctuations très importantes : la TSA (taxe spéciale additionnelle), perçue sur les entrées salles, a connu une année dramatique due à la fermeture des salles et aux mesures d’exonération mises en place par le gouvernement : elle passe de 154,4 M€ en 2019 à 28,5 M€
en 2020, soit un repli de 81%. La TST (taxe sur les services de télévision) s’élève à 461,1 M€ en 2020, en baisse de 6,4 % par rapport à 2019. Cette taxe se décompose en deux parties : la TST-Editeurs (236,7 M€) recule de 62,0 millions (– 20,7 %) par rapport à 2019, en raison de la forte baisse du chiffre d’affaires publicitaire des chaînes commerciales ; la TSTDistributeurs affiche une progression de 30,7 M€ à 224,4 M€ (+15,8%). La TSV (taxe sur la vidéo) a connu une année 2020 exceptionnelle. Elle a augmenté de 155 % en 2020, passant de 34,2 M€ en 2019 à 87,3 M€ en 2020, soit un bond de 53 M€. Cette augmentation s’explique par la conjugaison de deux phénomènes : d’abord la hausse de la TSV qui est passée de 2 % à 5,15 % en 2020, mais ensuite et surtout la très forte hausse des abonnements SVoD, qui a eu un effet immédiat et imortant sur le produit de la TSV. L’augmentation du nombre de services de SVoD et du nombre d’abonnés va continuer de renforcer le poids de la TSV dans le fonds de soutien, même si elle reste encore très inférieure à la contribution des chaînes de télévision (TSTEditeurs). Les nouvelles obligations prévues par la transposition du décret SMA (Services de médias audiovisuels) et la mise en place d’une nouvelle chronologie des médias va inévitablement renforcer le poids des acteurs de la SVoD dans le financement de l’audiovisuel, et donc augmenter leur part de voix, ce qui n’est pas forcément du goût de tous les acteurs du marché.
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La fiction française triomphe en mai
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Portée par les scores hors norme de HPI sur TF1, la fiction hexagonale a signé un mois particulièrement réussi sur les chaînes traditionnelles.
Vers les 10 millions de “SVoDistes” Avec plus de 8,3 millions de Français qui pratiquent la SVoD tous les jours en 2020 contre 4,9 millions en 2019, la SVoD s’est installée durablement dans les pratiques audiovisuelles des Français. En misant sur un accès simplifié en OTT (73 % des services de SVoD sont accessibles directement via un site internet), le plus souvent sans engagement, les plateformes de SVoD disposent de sérieux atouts pour compléter les propositions éditoriales des chaînes de télévision. Mais la récente incursion d’Amazon Prime Video dans le sport avec la diffusion en direct et en exclusivité de matches des internationaux de France de Roland-Garros montre que les géants de la SVoD ne veulent pas se contenter de compléter l’offre de programmes des chaînes, elles cherchent à se substituer aux chaînes de télévision traditionnelles. L’objectif de dix millions de “SVoDistes” quotidiens n’a jamais été aussi proche.
Avec des audiences de prime time gonflées pour la dernière fois – espéronsle – par le couvre-feu, HPI (Itinéraire Productions / Septembre Productions) a marqué de son empreinte le mois de mai. Et même au-delà, puisque la série portée par Audrey Fleurot, avec 12,4 millions de téléspectateurs rassemblés le 6 mai, a enregistré un record pour une série française toutes chaînes confondues depuis seize ans, à la fois en nombre de téléspectateurs et en part d’audience (44,3 %). La série policière s’impose même devant les finales des deux formats de flux les plus puissants de la Une : Koh-Lanta (6,5 millions, soit 28,2 % de PdA le 7 mai) et The Voice (5,7 millions, soit 25,3% de part de marché), qui en comparaison commencent à faire leur âge. A une autre échelle, la concurrence n’a pourtant pas à rougir, portée elle aussi par des fictions particulièrement bien accueillies par le public : si la meilleure audience de France 2 en mai est à mettre au compte du chanteur Vianney, invité le 25 mai de Rendez-vous en terre inconnue (6,4 millions, 25,8% de PdA), Astrid et Raphaëlle (JLA Productions) signe le deuxième score du mois pour la chaîne publique, avec 6,1 millions de fidèles le 21 mai (23,1%). Le 65e concours de l’Eurovision tire également son épingle du jeu avec la cinquième meilleure audience mensuelle de la chaîne publique, en rassemblant 5,6 millions de “mélomanes”, soit 30,4% du public. Sur France 3, c’est là encore une fiction hexagonale qui signe la meilleure performance du mois : 6,5 millions de curieux se sont rassemblés devant leur poste de télévision pour suivre l’unitaire Meurtres à Toulouse (Neyrac Films). La fiction tricolore réalise même le grand chelem sur la Trois puisque les quatre places restantes du Top 5 sont dévolues à Cassandre (Barjac Productions, 5,8 millions), Tandem (DEMD, 5,7 millions), le feuilleton Plus belle la vie (Telfrance, 3,2 millions) et l’unitaire Les Enfants du secret (Sortilèges, 3,2 millions). M6, avec la série courte Scènes de ménage (Noon / Kabo Family), fait également honneur à la fiction hexagonale : 4,9 millions de fidèles, soit 18,5% du public, ont ainsi suivi le programme court le 5 mai. Un mois de mai également marqué par le succès de la série britannico-américaine Chernobyl, diffusée pour la première fois en clair, dont le pilote a réuni 4,7 millions de personnes (19,3 % de PdA) le 27 mai.
Pascal Lechevallier
Raphaël Porier
“La Casa de Papel”, série en tête des audiences françaises en SVoD.
Le marché VoD au-dessus de 1,5 milliard d’euros Le marché français de la VoD a terminé l’année 2020 à 1,56 Md€, en hausse de 41,5% par rapport à 2019. Cette croissance exceptionnelle, favorisée par les longues périodes de confinement, est principalement à mettre à l’actif de la SVoD qui a vu ses recettes bondir de 440 M€, soit une hausse de 51 %, pour atteindre 1,3 Md€ de recettes. La SVoD capte 83,5 % du marché de la vidéo à la demande en 2020, alors qu’elle ne pesait que 35 % en 2016. Que ce soit aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne, la SVoD capte désormais l’essentiel des recettes du divertissement à domicile. Netflix confirme sa domination du marché Les ser vices américains ont conforté leur domination sur le marché SVoD en 2020 en plaçant leurs services sur le podium avec Netflix, Amazon Prime Video et Disney+. Netflix tient à sa place de première p l a te fo r m e d e S Vo D e n Fr a n c e qu’elle occupe depuis 2017 : en 2020, 61,9 % des consommateurs de VoD déclarent avoir payé pour regarder des programmes sur le service de la firme de Los Gatos, soit une progression de 3,9 points par rapport à 2019. En deuxième position Amazon Prime Video se classe en deuxième position (+ 9,2 points à 30,1 %). Disney+, lancé le 7 avril 2020, se hisse à la troisième place du classement (23,4 %). Selon le CNC et à titre de comparaison, Netflix cumulait un an après son lancement 29,1 % des consommateurs de services de SVoD et Prime Video 8,2 %. Enfin, Salto, l’offre hybride lancée par France Télévisions, M6 et TF1, occupe la 23e position du classement (5,8 %). Paradoxe de la SVoD, son offre est majoritairement composée de films de cinéma (53,8 % de l’offre) contre 20,6 % pour les séries (en nombre de titres pas d’épisodes), alors que
ce sont les séries qui constituent l’essentiel de la consommation (65,2 %) contre 25,8 % pour le cinéma et 5,4% pour les programmes jeunesse. En 2020, les dix meilleures audiences des programmes proposés en S VoD sont réalisées par des sér ies dif fusées sur Netf lix, selon Médiamétr ie. Par mi les dix premières places du classement, six sont occupées par des séries américaines. La série espagnole La Casa de Papel, une exception européenne, se place en toute première position, devant la série américaine Lucifer. Le programme français le plus regardé en SVoD est la série Family Business. En ce qui concerne le cinéma, le film américain 2 Fast 2 Furious, diffusé sur Netflix, occupe la première place. Le premier film français, Babysitting, est à la vingthuitième place.
“HPI” a rassemblé 12,4 millions de téléspectateurs le 6 mai, soit 44 % de part d’audience sur les 4 ans et plus.
“Astrid et Raphaëlle”.
“Meurtres à Toulouse”.
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Juridique
La durée de protection des œuvres Chronique
S’il arrive que tout un chacun apprenne, au détour d’un article de presse, que telle ou telle œuvre littéraire est entrée dans le domaine public, le statut des œuvres audiovisuelles est, en revanche, beaucoup moins connu, même des professionnels. Quelles sont les œuvres audiovisuelles françaises librement réexploitables et celles qui demeurent“sous droits” ? Sait-on, par exemple, que la production cinématographique des frères Lumière, auxquels est attribuée l’invention du cinéma en 1895, se trouvent encore protégées par le droit d’auteur ? Rien n’est moins sûr. Ceci s’explique par plusieurs raisons. D’une part, bien que les œuvres audiovisuelles soient omniprésentes dans le paysage culturel contemporain, il ne faut pas oublier que le 7e art, imaginé à la fin du xixe siècle, est récent à l’échelle de la création artistique. L’histoire du cinéma et de la télévision étant courte, et les délais pour qu’une œuvre audiovisuelle tombe dans le domaine public étant particulièrement longs, il n’existe en réalité qu’une poignée d’œuvres tombées dans le domaine public. D’autre part, et c’est l’objet de cet article, le statut particulier des œuvres audiovisuelles, étroitement lié à la myriade d’auteurs qui participent à la création d’un film et au millefeuille de droits d’auteur et de droits dits “voisins” des artistes-interprètes qui s’attachent à cette forme de création, a un impact non négligeable sur la durée de protection que leur confère le droit de la propriété littéraire et artistique en France. Les participants à la création de l’œuvre – donc les coauteurs – sont nombreux Traditionnellement, la durée de protection des œuvres de l’esprit est de 70 ans après la mort de l’auteur. En effet, la loi du 27 mars 1997 procédant à l’unification de la durée de protection des œuvres par le droit d’auteur a allongé de 20 années le monopole d’exploitation de son auteur, auparavant fixé à 50 ans post mortem auctoris. Cette nouvelle durée a eu ainsi pour effet de faire “renaître” des droits sur les œuvres tombées dans le domaine public avant le 1er juillet 1995, à condition qu’elles soient encore protégées à cette date dans au moins un Etat membre de l’Union européenne. Cette unification de la durée de protection des œuvres de l’esprit a eu pour effet indirect de rallonger considérablement celle des œuvres cinématographiques. Du fait de son régime particulier d’œuvre dite “de collaboration”, l’année civile prise en considération est celle
”La Sortie de l’usine Lumière à Lyon”, d’Auguste et Louis Lumière.
“de la mort du dernier vivant des co-auteurs”. Ainsi, c’est en principe l’année civile du décès du dernier auteur ayant activement participé à la réalisation de l’œuvre cinématographique – scénariste, dialoguiste, compositeur musical et réalisateur selon la liste non exhaustive de coauteurs présumés par le Code de la propriété intellectuelle – qui sera prise en compte pour calculer le délai de protection de l’œuvre. C’est ainsi que, pour reprendre le cas des frères Lumière, la durée de protection de leurs films se calcule en prenant comme référence le 1er janvier de l’année suivant le décès du dernier frère, soit Auguste, mort le 10 avril 1954. L’entrée dans le domaine public de leurs œuvres, dont la célébrissime vue documentaire Sortie de l’usine Lumière à Lyon, se fera donc au 1er janvier 2025. Cette méthode de calcul de la durée de protection des droits d’auteur est, dans les faits, délicate à appréhender tant les participants – et donc les potentiels coauteurs – à la réalisation d’une œuvre cinématographique sont nombreux.
quant à la durée de protection de l’œuvre. C’est ainsi que des créateurs d’effets spéciaux, ou encore des monteurs cadres ont notamment revendiqué devant la justice la qualité de coauteurs d’une œuvre audiovisuelle à la réalisation de laquelle ils avaient participé. Par conséquent, par souci de simplification et de sécurité juridique et financière, le législateur a prévu une présomption de cession des droits des auteurs concourant à la réalisation de l’œuvre audiovisuelle au producteur. Toutefois, si cette présomption permet au producteur d’exploiter plus aisément l’œuvre audiovisuelle achevée, elle n’a aucun effet direct sur le calcul de la durée du monopole d’exploitation de l’œuvre. Pour ce qui concerne la composition musicale, la règle de la cession automatique des droits de l’auteur vers le producteur ne joue pas, et l’auteur de la composition doit céder expressément ses droits afin que son œuvre musicale puisse être utilisée dans l’adaptation audiovisuelle, quand bien même la composition aurait été enregistrée afin de sonoriser la bande originale du film.
La présomption de cession des droits La casuistique inhérente au caractère indicatif de la liste de coauteurs présumés de l’œuvre audiovisuelle de l’article L. 113-7 du Code de la propriété intellectuelle entraîne des litiges importants relatifs à la détermination des coauteurs des œuvres audiovisuelles, ayant pour conséquence directe une incertitude
Les acteurs : artistes-interprètes et artistes de complément Les coauteurs de l’œuvre audiovisuelle ne sont pas les seuls à bénéficier de droits sur le film. En effet, les artistesinterprètes, définis par le législateur comme ceux qui “représentent, chantent, récitent, déclament, jouent ou exécutent de toute autre manière une œuvre littéraire ou artistique”, bénéficient de droits dits
“voisins” du droit d’auteur. Ainsi, les acteurs d’un film sont considérés comme étant des artistes-interprètes au sens du droit voisin du droit d’auteur. Sont exclus de cette catégorie les “artistes de complément”, désignés usuellement comme étant les comédiens dont le rôle est muet ou ne dépasse pas 13 lignes de texte, sauf s’il apporte une “contribution originale et personnelle”. La jurisprudence considère, en effet, que l’artiste-interprète est “le comédien qui dans une œuvre audiovisuelle a interprété des paroles et expressions qu’il a improvisées, étant à la fois l’auteur et l’interprète de la partie du dialogue qu’il prononce dans l’œuvre, rien ne permettant de l’assimiler à un artiste de complément”. La protection qui leur est accordée est considérablement abrégée par rapport à celle des coauteurs de l’œuvre audiovisuelle, tant par le point de départ du délai de protection que par sa durée. En effet, la durée des prérogatives patrimoniales des droits voisins est de 50 ans à compter de la réalisation de la prestation ou de la première exploitation. Précisons que le législateur a également prévu une présomption de cession des droits des artistes-interprètes au producteur de l’œuvre audiovisuelle. Dans une affaire de 2013 concernant un enregistrement du Bourgeois Gentilhomme de Molière, la Cour de cassation a mis fin à la question de savoir si la présomption de cession au producteur devait s’appliquer aux artistes-interprètes d’une composition musicale. Il a finalement été
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retenu que ceux-ci ne sont pas concernés par cette règle de cession automatique de leurs droits voisins. Au-delà du fait que les artistes-interprètes de la bande originale d’un film ne cèdent pas par défaut au producteur de l’œuvre audiovisuelle leurs droits voisins, la durée de protection les concernant est de 70 ans et non pas 50, depuis la transposition d’une directive européenne en 2011. Cette durée de protection des artistes-interprètes de phonogrammes a ainsi été allongée afin de protéger plus longuement les artistes et d’éviter que des interprétations d’œuvres notoirement connues n’entrent dans le domaine public.
une fois le projet achevé, et ce sans limite temporelle. Le droit de paternité permet à l’ensemble des coauteurs ou artistes-interprètes de l’œuvre originale d’exiger que leur nom soit mentionné es qualité à chaque fois que l’œuvre fait l’objet d’une exploitation, et notamment au sein du générique ou sur l’affiche du film. Un juste respect difficile à cerner Le droit au respect de l’intégrité de l’œuvre accorde à tous les coauteurs ou artistes-interprètes d’une œuvre audiovisuelle le droit de s’opposer aux atteintes matérielles ou intellectuelles portées à l’œuvre. Par exemple, la colorisation du film Asphalt Jungle, tourné en noir et blanc en 1950, sans l’accord des ayants droit de John Huston, réalisateur et coauteur du film, a été considérée attentatoire à son droit moral. Cette prérogative de droit moral peut être facilement bafouée par l’adaptation d’une œuvre audiovisuelle. Le juste milieu entre la nécessaire modification de l’œuvre due à son adaptation et son respect prévu par la loi est difficile à cerner. Le conflit peut germer de coupes faites dans l’intrigue ou dans la transposition du film dans un autre décor que celui conçu originellement. Les juges appliquent le critère de la “dénaturation” de l’œuvre originelle, qui ressort d’un arrêt de la Cour de cassation en date de 1966 relatif à l’adaptation audiovisuelle du Dialogue des carmélites, pour apprécier l’atteinte à l’œuvre tout en protégeant la liberté de l’adaptateur. Les enjeux financiers de l’audiovisuel et les importantes conséquences financières inhérentes à tout litige, appellent à la prudence. L’aménagement contractuel préalable des difficultés éventuelles reste la meilleure solution. Certes, le droit moral “est attaché” à la personne de l’auteur et n’est donc en théorie pas cessible par contrat. Il reste cependant aménageable, ainsi que la Cour d’appel de Paris l’a souligné, en 1970, à l’occasion de l’adaptation au cinéma de Fantômas avec Louis de Funès. Ainsi, même si une œuvre audiovisuelle rejoint le domaine public et devient, en théorie, librement exploitable, il reste toujours plus prudent de solliciter l’autorisation des ayants droit en cas d’adaptation.
Des œuvres audiovisuelles dans le domaine public ? Une fois la période de protection des droits patrimoniaux de l’œuvre audiovisuelle passée – droits d’auteur et droits voisins confondus –, on considère que celle-ci entre dans le domaine public, rendant alors son utilisation libre de droits, sous réserve du respect du droit moral. Le réalisateur Georges Mélies a été l’un des premiers dont l’œuvre est tombée dans le domaine public, en 2008. Ses œuvres sont désormais librement exploitables par les spectateurs ou les industries culturels et “appropriables” par les artistes. C’est ainsi qu’une nouvelle version colorisée de l’une de ses œuvres, Le Voyage dans la Lune, a été réalisée et projetée au Festival de Cannes de 2011 pour les 150 ans du réalisateur-illusionniste, sur une bande originale composée par le groupe Air. Toutefois, cette œuvre dite “composite” constitue un nouvel objet artistique donnant prise au droit d’auteur, du fait de l’apport créatif d’un nouvel auteur à l’œuvre originale. De ce fait, elle proroge en quelque sorte la durée de protection de l’œuvre de Georges Meliès en proposant une version inédite, pour laquelle il faudra attendre une nouvelle période de 70 ans à la mort du compositeur de la nouvelle bande originale pour l’exploiter librement. Le droit moral au secours des droits patrimoniaux Malgré l’entrée d’une œuvre dans le domaine public, toute personne, physique ou morale, désireuse de l’exploiter doit prendre garde aux atteintes au droit moral de l’auteur et de l’artiste-interprète, prérogative inaliénable, imprescriptible et perpétuelle. En matière d’œuvre audiovisuelle, ce droit moral renvoie principalement à deux prérogatives : le droit à la paternité et le droit au respect de l’intégrité de l’œuvre – étant précisé que le droit moral de l’artiste-interprète est justement réduit à ces deux attributs. Ainsi, si le droit moral des coauteurs de l’œuvre audiovisuelle est “paralysé” pendant la durée de la réalisation de l’œuvre audiovisuelle afin de permettre à celle-ci de voir le jour sans que les coauteurs n’empêchent l’avancement du projet en raison de désaccords artistiques, il pourra être exercé
Emmanuel Pierrat, avocat au Barreau de Paris, spécialiste en droit de la propriété intellectuelle, cabinet Pierrat & Associés, et Léopold Kruger, avocat au Barreau de Paris, cabinet Pierrat & Associés
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Annecy et l’animation fêtent leurs noces de diamant ! HProfessionnels et artistes racontent
des souvenirs marquants
HMickaël Marin, directeur de Citia, revient
sur les enjeux d’une édition “hybride”
HL’Afrique est à l’honneur au Festival et au Mifa,
une occasion de (re)découvrir des œuvres majeures
HEntretien avec Nicolas Schmerkin,
fondateur et dirigeant d'Autour de Minuit
H4 questions à Emmanuel-Alain Raynal,
vice-président animation du SPI et fondateur de Miyu Productions
H La Fondation Gan, partenaire indéfectible HLumière sur la création taïwanaise HComment Magelis attire écoles
et entreprises à Angoulême
HBelgique et Luxembourg, fidèles au rendez-vous
L’épisode spécial “Le Gardien de la forêt” de la série “Mush-Mush et les Champotes” est en compétition dans la section Films de télévision.
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Un 60e anniversaire et de beaux souvenirs !
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Créé en 1960, le Festival international du film d’animation d’Annecy aurait dû fêter ses 60 ans en 2020. Mais la pandémie l’en a empêché. Qu’à cela ne tienne, même s’il y a un an de décalage et que la crise sanitaire bouleverse encore nos vies, c’est pour cette année ! A l’occasion de cette célébration, Ecran total a demandé à plusieurs professionnels et artistes de raconter un souvenir qui les lie à la manifestation. Plongée au cœur de quelques-uns des moments forts que le Festival a permis de faire vivre.
H Cela fait plus de vingt ans que je me rends régulièrement au Festival d’Annecy avec mes compagnons de TAT. Au départ, nous venions avant tout pour découvrir le panorama de l’animation mondiale du moment et rencontrer les professionnels du secteur, une opportunité rare à l’époque, surtout pour des Toulousains. Mes souvenirs y sont donc très nombreux : les traditionnels jingles entonnés par le public à chaque projection, les petits restos du centre-ville, les avions en papier, les séances du soir aussi trash que tordantes, les claques face à la créativité visuelle de certains films, les files d’attente devant les stands du Mifa pour proposer nos projets aux chaînes… Mais la projection en 2017 en avantpremière des As de la Jungle, notre premier long métrage, reste de loin le moment à la fois le plus éprouvant et le plus réconfortant de ma carrière. L’excitation “d’être dans le festival”, d’en faire partie intégrante – voir son film “au programme” ! – mêlée au stress du jugement d’un public pointu et exigeant m’ont littéralement miné et épuisé les jours précédant la projection. L’angoisse de la salle vide, puis ce moment où l’on voit la queue se former à l’entrée de la salle qui se remplit, se remplit, se remplit… Les applaudissements bienveillants avant le début de la projection, l’angoisse encore de la réaction du public… Va-t-il rire ? Va-t-il rester jusqu’au bout ? La libération enfin avec les premières réactions et l’accueil chaleureux en fin de projection…
Immédiatement suivi d’un étrange et agréable effondrement nerveux, quand toute la pression s’évapore d’un coup et que la conviction d’avoir enfin atteint un objectif fixé plus de vingt ans auparavant apaise profondément. C’est fort ce genre de moment, et seul un événement comme le Festival d’Annecy peut nous l’offrir. Alors, de tout mon cœur, bon anniversaire ! David Alaux, réalisateur et cofondateur de la société TAT Productions
H Parmi les centaines de bons souvenirs que nous avons de l’incontournable Festival d’Annecy, il en est un qui se singularise : celui d’un “non-Annecy”. Nous sommes en juin 2020, nous sortons à peine de l’anxiété du confinement et, parmi tant d’autres mauvaises nouvelles de l’état du monde, le Festival d’Annecy n’aura pas lieu “en vrai”. Heureusement, son édition numérique inédite nous redonne un peu de couleurs, et même si nous n’avons pas autorisé la diffusion en ligne de notre nouveau long métrage, Calamity, le film trouve sa place dans la sélection officielle avec un bonus autour de sa fabrication. Ce samedi-là, entre nous les souvenirs divergent. Moi, Claire, j’écris un SMS commun à Marc Bonny (notre distributeur chez Gébéka) et Henri : “Vous avez lu vos mails ?” Marc me répond dans la foulée : “Ah oui quand même.” Je réponds : “Tu penses que c’est une blague ?” Marc : “ Je reconnais là l’humour de Marcel Jean, mais c’est sérieux.” Et notre conversation continue, nous nous moquons gentiment d’Henri qui n’a pas encore découvert nos échanges… …car moi, Henri, je suis à Lille, en famille. Il est 20 h ce samedi quand je rallume mon portable pour m’apercevoir que 42 SMS m’attendent depuis plus d’une heure : “Vous avez lu vos mails ?” Sans même lire la suite, je me précipite sur ma messagerie et je trouve un mail de Marcel Jean, le sélectionneur du Festival, qui commence par répondre à nos dernières questions d’organisation online, pour ajouter avec son humour légendaire : “Par ailleurs, j’ai une chouette nouvelle à vous annoncer, à titre confidentiel : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary est le récipiendaire du Cristal du long métrage d’Annecy 2020.” Quelle bizarrerie de vivre cela à distance… Après avoir appelé ensemble Rémi Chayé [le réalisateur du film, Ndlr], et digéré la grande nouvelle, nous décidons de répondre à l’invitation du Festival : et si nous vivions ce moment physiquement tous ensemble ? Le mercredi suivant, nous passons huit heures de train aller-retour, masqué.e.s, et c’est un immense bonheur. Toute l’équipe du Festival est là pour nous accueillir avec la chaleur
qu’on lui connaît. Elle est belle, et bien là, en chair et en os, éreintée d’avoir relevé magistralement le défi d’un formidable festival 100 % en ligne, mais avec ses sourires qui transpercent les masques. Nous aurions voulu nous jeter dans leurs bras… A charge de revanche pour les années à venir. Merci Annecy pour tous ces moments magiques et indispensables ! And by the way, Annecy… Happy birthday! Claire La Combe et Henri Magalon, producteurs (Maybe Movies)
H Juin 2009. Terrasse de l’Impérial. J’ai dans la main un projet que je porte depuis un an. Il y a quelques mois, j’en ai parlé directement à Pierre Siracusa de France Télé. Le sujet l’a passionné. Ça s’appelle Les Grandes Grandes Vacances : deux petits Parigots envoyés en Normandie pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le fonds d’aide à l’innovation du CNC m’a bien aidée pour le penser et l’écrire. Maintenant, il lui faut un producteur. Je ne connais pas grand-chose au monde de l’animation. Je viens à Annecy depuis quelques années en tant que journaliste de la presse jeunesse. Je suis devenue directrice d’écriture il y a tout juste un an.
Une amie qui s’est attachée au projet me propose de me faire rencontrer Didier Brunner. J’ignore qu’il est ce producteur précurseur à qui on doit Kirikou et Les Triplettes de Belleville. Je ne connais rien de son métier fait d’audace, de diplomatie et de persévérance. Sur la terrasse, je rencontre un petit homme à la fois intense et discret. Il a des yeux malicieux et un sourire timide. Je parle vite. Je ne sais pas ce qui fait mouche. Il m’assure qu’il va le lire. Là, tout de suite. J’ignore alors que cette promesse – lire vite – est si difficile à tenir dans la réalité d’un producteur. Peu après, il me contacte. Il trouve ça différent. Il veut le produire. Juin 2016. Estrade de la grande salle de Bonlieu. Devant l’écran géant (et mille personnes), on me tend le micro pour dire quelques mots à Didier (je ne pense plus “Brunner”). On lui remet un Cristal d’honneur pour sa carrière. En préparant ce que je m’apprête à lui dire à voix haute, j’ai réalisé que, entretemps, j’avais fondé Tant Mieux Prod, produit mes premiers courts métrages et reçu un Cristal en production télé. Je suis devenue productrice. Merci Annecy. Merci Didier. Delphine Maury, productrice (Tant Mieux Prod)
H Le Festival d’Annecy a accueilli Pierre Tchernia à plusieurs reprises. En 1999, il est le président d’honneur et nous assistons côte à côte à une séance de courts métrages dans la grande salle de Bonlieu. Ce soir-là, l’ambiance est particulièrement survoltée et cela démarre avec les avions en papier en attendant la projection, puis la bande-annonce partenaires et le public qui scande “le lapin, le lapin…” L’année précédente, nous avions lancé la première bande-annonce partenaires qui se terminait par un lapin sur la neige. Depuis, le public d’Annecy a fait du lapin un gimmick qu’il réclame chaque année. Enfoncé dans mon fauteuil, je m’interroge. Que pense Pierre Tchernia de cette ambiance un peu potache ? La dernière fois qu’il est venu, c’était dans l’ancien casino-théâtre et, à cette époque, l’atmosphère était sans doute plus policée… Au cours de cette séance, le film Feuerhaus, de Bärbel Neubauer, accompagné d’une musique électro de sa composition, est projeté. Est-il sensible aux films expérimentaux, non narratifs ? L’électro n’est sans doute pas sa tasse de thé ? En un mot, je me fais des films dans ma tête. Et, à mon grand étonnement, quand nous avons quitté la salle, Pierre Tchernia m’a confié deux choses : “Vous avez à Annecy une ambiance exceptionnelle. Le public manifeste son enthousiasme ou sa déception avant ou après les films et il n’a pas besoin d’attendre comme dans d’autres
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la première fois, je présente un court métrage en compétition [L’Amour en plan, Ndlr]. On peut donc dire que je connais le festival sous toutes ses coutures ! Je l’ai vu grandir et j’y ai moi aussi grandi. Je suis sûre qu’il me réserve encore plein de nouvelles découvertes. Claire Sichez, réalisatrice
H En 2019, j’ai découvert au Festival, avec, je l’avoue, un peu d’appréhension, le long métrage d’animation tant attendu de Jérémy Clapin, J’ai perdu mon corps, déjà primé à la Semaine de la critique à Cannes. Avec appréhension, car j’avais accompagné en préachat pour Arte, quelques années auparavant, ce jeune réalisateur talentueux sur deux de ses courts métrages, Skhizein (2008), qui avait été multiprimé, et Palmipedarium (2012). Saura-t-il transformer l’essai ? Quelle joie de découvrir dans une salle comble les premières images, qui me plongent immédiatement dans un climat étrange et intrigant, avec une qualité d’image à couper le souffle ! Un vrai pari cinématographique que de raconter l’histoire d’une main qui part à la recherche de son corps… Mélange habile des genres, car on passe du conte fantastique au réalisme poétique et à la romance sentimentale dans ce film qui mixe les temporalités et les récits à la manière d’un puzzle. La musique envoûtante de Dan Levy est véritablement un des personnages du film et elle va m’accompagner même après la sortie de la salle. Inoubliable également, cette séquence de sept minutes de dialogues à travers un interphone entre Naoufel et Gabrielle, véritable élément déclencheur qui va redonner à Naoufel le désir de reprendre son destin en main. En effet, ici la main du destin n’est pas fatale ! “Une fois que t’as dribblé le destin, tu fais quoi ?”, demande Gabrielle à Naoufel. “Tu t’arranges pour pas qu’il te rattrape, tu fonces tête baissée et tu croises les doigts.” Cette aventure cinématographique, produite par Marc du Pontavice (Xilam) et qui aura duré huit ans, sera récompensée par le Cristal du long métrage et le Prix du public en fin de festival : un pari réussi !
grandes manifestations le retour de la critique pour émettre une opinion. Et puis, ce film qui présente une métamorphose de couleurs et de formes, sur une musique techno, il est particulièrement réussi.”. Eh bien, chapeau bas Monsieur Tchernia, le Monsieur Cinéma de mon enfance n’est pas seulement tourné vers le passé, mais bien au contraire, il salue la création contemporaine. En 1979, vingt ans plus tôt, il déclarait à Annecy lors d’une interview télévisée : “Il ne faut pas seulement se pencher sur le passé, il faut aussi regarder les forces vivantes de l’animation…” Dominique Puthod, président de Citia
H La première fois que j’ai participé au Festival d’Annecy, c’était en 2006. Je faisais partie des 400 bénévoles du festival. Je logeais à l’arrêt de bus “Bout du lac” qui, comme son nom l’indique, était à l’autre bout du lac. Tous les matins, je me levais tôt et je prenais le bus pour me rendre au Mifa. Je donnais leurs badges et leurs sacoches à tous les professionnels de l’animation. L’après-midi, j’enchaînais les séances de courts métrages. Cette année-là, j’avais 20 ans, je ne connaissais personne mais je voulais déjà faire des films. J’avais des étoiles pleins les yeux en découvrant le film de Regina Pessoa, Histoire tragique avec fin heureuse. J’ai aussi rencontré Tim Burton. Avec un sourire jusqu’aux oreilles, je n’ai pas pu décrocher une phrase devant lui tellement j’étais contente. J’ai tout de même réussi à avoir une illustration de Mister Jack ! Pour l’anecdote, il a invité un groupe de bénévoles à une soirée dans son château mais, malheureusement, je n’ai pas pu m’y rendre. Cette même année, grâce à plusieurs rencontres au Mifa, j’ai décroché un stage dans un studio à Angoulême. Par la suite, j’ai participé à des éditions du Festival en tant que porteuse de projet et, cette année, pour
Hélène Vayssières, responsable des programmes courts d’Arte France
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Le Festival d’Annecy et le Mifa doivent toujours composer avec la crise sanitaire. Mais cette année, un modèle hybride est possible. Mickaël Marin, directeur de Citia, nous raconte les enjeux d’un tel dispositif.
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Les enjeux d’une édition “hybride” L’animation africaine, des œuvres majeures à (re)découvrir
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L’Afrique est à l’honneur au Festival et au Mifa. Le public pourra voir une cinématographie riche, que Laurent Million, responsable films et programmation du Festival, commente.
En 2020, alors que la pandémie s’était fortement aggravée en mars, Citia, l’établissement qui organise le Festival international du film d’animation et son marché, le Mifa, avait pris la décision, le 7 avril, d’annuler la tenue “physique” de ses manifestations phares. Un déchirement pour la communauté de l’animation mondiale, mais il n’y avait pas le choix. Néanmoins, Citia n’a pas abdiqué : en lieu et place, il a proposé une offre impressionnante sur le numérique, dont la qualité a été saluée par tous, et il a maintenu la compétition du Festival Mickaël Marin, et la remise d’un palmarès. directeur de Citia. En 2021, cette crise continue de perturber nos vies, et, notamment, tout le secteur culturel. Mais après les tiel, ce n’était pas envisageable. Décaler annonces gouvernementales concerleurs dates non plus, car le calendrier nant le déconfinement progressif, débuté le 19 mai, une version hybride, des professionnels est déjà très perturc’est-à-dire se déroulant sur le numébé. Et n’être que sur le numérique, nous ne le souhaitions pas : il fallait une part rique et en présentiel, selon des règles de présentiel, afin de permettre au pusanitaires strictes, a pu être confirblic de redécouvrir les œuvres en salles mée pour le Festival et le Mifa. Ce moet aux différents acteurs du secteur, dèle, peu d’événements l’ont encore éprouvé ; difficile donc de s’appuyer qui le peuvent, de se retrouver.” Ces sur des exemples. “Cette année encore, derniers en sont heureux, comme le confie Mickaël Marin : “Nous sentons nous testons un dispositif inédit, comun véritable enmente Mic k aël thousiasme chez Marin, directeur Le Festival sera soumis ceux qui pourront de Citia. Notre au protocole sanitaire être a vec nous. objectif, c’est que des cinémas et le Mifa Evidemment, les participants, compte tenu qu’ils soient à suivra celui du milieu de du conte xte, ils Annecy ou non, l’événementiel. seront majoritaiaient la même rement français. qu a l i té d ’ e x p é Mais nous accueillerons aussi des partirience. Cela a notamment suscité une cipants issus de pays d’Europe, comme nouvelle réf lexion sur la manière la Belgique, le Luxembourg, ou encore de mettre en valeur nos contenus.” l’Espagne.” Quelques professionnels Toutefois, ce qui est surtout comvenant d’Afrique seront également là, pliqué, c’est de gérer la logistique à dans le cadre de la mise à l’honneur mettre en place pour assurer la sécudu continent. rité des participants. Un travail bien En tout cas, même si le retour à la sûr indispensable, mais très chrononormale n’est pas possible, rien ne phage. Le Festival sera soumis au progâchera cette édition. Outre la célétocole sanitaire des cinémas (donc bration de l’Afrique, on le sait, l’autre des jauges à 65 % au moment où il autemps fort sera le 60 e anniversaire ra lieu), et le Mifa suivra le protocole du Festival, qui n’a cessé d’évoluer sanitaire du milieu de l’événementiel. depuis sa création en 1960. “Cette derPar ailleurs, le couvre-feu sera à 23 h. nière décennie, il a particulièrement 2010-2019, une décennie connu une forte croissance, porté par charnière la montée en puissance du secteur de Malgré ces contraintes et le fait que l’animation. Et beaucoup de choses ont beaucoup d’étrangers ne pourront évolué, notamment dans la manière pas faire le déplacement, Mickaël dont nous accompagnons les œuvres Marin et son équipe ont décidé d’opter et les professionnels”, conclut Mickaël pour cette version hybride : “Prévoir Marin. L. F. le Festival et le Mifa à 100 % en présen-
C et te a n n é e , l e Fe st i v a l et l e Mifa braquent leurs projecteurs sur l’Afrique, dans le cadre de la SaisonAfrica2020, initiée par l’Institut français, et qui a été prolongée jusqu’en juin 2021. Côté Festival, cela va être l’occasion pour les spectateurs, via une programmation dense, établie avec des festivals africains et d’autres partenaires, de découvrir une cinématographie peu connue et diffusée, et qui est pourtant riche. Par exemple, J e a n - B a p t i s t e G a r n e r o , c h a r gé d’études pour la valorisation des collections au CNC, a conçu une sélection de plusieurs films conservés ou restaurés par les Archives du CNC. Celle-ci comporte trois courts métrages égyptiens, dont deux, Mafish fayda et Al difaa al watani, sont mis en scène par les frères Frenkel. Laurent Million, responsable films et programmation au sein du Festival, raconte qui sont ces artistes : “Les frères Frenkel sont à l’origine de l’apparition de l’animation en Afrique, plus précisément en Egypte, dans les années 1930. Ils ont notamment bâti leur carrière autour d’un personnage qu’ils ont créé, Mish-Mish. Celuici a rencontré un succès phénoménal à l’époque. Les frères Frenkel ont ensuite émigré vers la France au début des années 1950 et ont ‘francisé’ leur personnage phare, mais ils n’ont jamais retrouvé la gloire qu’ils avaient connue.” Avec ces courts métrages, un documentaire autour des frères Frenkel sera diffusé. Datant de 2019, il est intitulé Bukra Fil Mish-Mish. Réalisé par Tal Michael, il a été produit par Cassis Films (Israël) et Les Films d’Ici Méditerranée pour France Télévisions.
En parallèle, un autre documentaire sera proposé dans le cadre de cette programmation spéciale Afrique, consacré à Moustapha Alassane, disparu en 2015. Nigérian, il fut notamment dans les années 1960-1970 le stagiaire de Jean Rouch et il s’est illustré dans l’animation. Ce documentaire de 2009, Moustapha Alassane, cinéaste du possible, est signé Maria Silvia Bazzoli et est coréalisé par l’Annécien Christian Lelong. Une rétrospective William Kentridge Parmi les autres artistes majeurs mis en avant figurent le Sud-Africain William Kentridge, dont neuf des cour ts métrages seront montrés, comme Tango for Page Turning et Sobriety, Obesity and Growing Old. “William Kentridge a un style graphique extrêmement puissant. Chaque plan de ses films est incroyable, souligne Laurent Million. Le Festival l’a découvert en 1991, et il avait alors déjà deux ans de carrière. Aujourd’hui, il est exposé dans les plus grands musées du monde. Il continue à faire de l’animation, mais il l’intègre dans ses spectacles.” Rappelons que lors du Mifa Campus, moment clé consacré aux étudiants et aux jeunes talents (le 18 juin, en ligne), William Kentridge participera à une discussion, menée par la commissaire générale de la SaisonAfrica2020, N’Goné Fall. Enfin, au cœur de ce menu important, on trouvera, entre autres, un panorama de la création africaine contemporaine, via le programme “Aujourd’hui, l’animation africaine”. “Nous y montrons des films qui datent des années 2000 jusqu’à des films très récents, qui étaient en compétition l’année dernière. Il est à noter que la production actuelle du continent africain est beaucoup portée par des réalisatrices”, conclut Laurent Million. Lucas Fillon
“Tango for Page Turning”, de William Kentridge.
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Société officiant dans la production et la distribution internationale, Autour de Minuit fête ses 20 ans. Depuis sa création, elle a cultivé une ligne éditoriale originale, oscillant entre œuvres pointues et grand public. Rencontre avec son fondateur et dirigeant, Nicolas Schmerkin.
Dates clés 1998 Nicolas Schmerkin lance le magazine Repérages, qui paraîtra jusqu’en 2010. 2001 fondation d’Autour de Minuit. 2010 La société gagne l’Oscar du meilleur court métrage d’animation avec Logorama. 2016 Prix du meilleur producteur européen aux Cartoon Tributes. 2019 Autour de Minuit est désignée “meilleur distributeur” par Unifrance.
Quelle fut la genèse d’Autour de Minuit ?
J’ai fondé Autour de Minuit à Paris en 2001, au moment où je voyais qu’une nouvelle génération d’artistes émergeait grâce à la démocratisation des outils numériques, et ce en plein milieu d’un paradoxe : les commissions en avaient assez d’évaluer le même type de projets, et, en même temps, ces artistes qui souhaitaient proposer des projets plus atypiques étaient persuadés que ces commissions ne voulaient pas les aider. A l’époque, j’aspirais, avec Autour de Minuit, à creuser le sillon de l’expérimental. En 2002, le réalisateur Hendrick Dusollier m’a proposé de l’accompagner pour concrétiser un court métrage qui appartenait à ce genre : Obras (12’). Pour ce film, qui mélange plusieurs techniques, nous avons obtenu tous les financements demandés. Il a eu une très belle carrière en festivals et a été nommé aux César. Cette reconnaissance a été pour moi un feu vert pour continuer à explorer de nouvelles formes. En parallèle, Autour de Minuit avait débuté la distribution internationale, avec un catalogue de courts métrages, composé notamment de Fast Film, de Virgil Widrich, ou Do You Have the Shine ?, de Johan Thurfjell. Quels ont été les moments forts d’Autour de Minuit ?
Le succès de Logorama, réalisé par le collectif H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain, 16’), a été une période très marquante. Cette œuvre, je l’ai portée avec eux durant plus de quatre ans. Et elle a connu un parcours exceptionnel. Quand nous avons gagné l’Oscar en 2010, je me suis retrouvé sur scène à prononcer un discours qui a fait sourire Meryl Streep ; ça ne s’oublie pas ! Logorama, qui fut aussi lauréat d’un César en 2011, nous a permis de franchir un palier. Les projets ultérieurs se sont concrétisés plus vite. Et, tout en continuant dans le court métrage, nous sommes allés vers d’autres horizons : nous avons investi la série d’animation pour adultes avec Babioles, de Mathieu Auvray (2012, pour le groupe Canal+) ; nous avons coproduit un long métrage d’animation espagnol pour adultes, Psiconautas, d’Alberto Vázquez et Pedro Rivero (2015) ; nous nous sommes ouverts aux programmes jeunesse, notamment avec les séries Non-Non, réalisée par Mathieu Auvray, Jean-Sébastien Vernerie et Martin Granica (2018, pour le groupe Canal+) et Jean-Michel, Super Caribou, réalisée par Mathieu Auvray et Pauline Pinson (2019, pour France Télévisions) ; et nous avons créé, en 2015, un deuxième stu-
Nicolas Schmerkin « Pour l’animation ciblant les ados-adultes, les choses ne bougent pas assez vite » dio, désormais implanté à Angoulême, Schmuby Productions, qui s’illustre dans la production déléguée et exécutive. Enfin, avoir accompagné durant des années le travail de Rosto [artiste néerlandais disparu en 2019 à l’âge de 50 ans, Ndlr] a été pour moi un honneur. Quand j’ai découvert un de ses films en 2002, au Festival de Rotterdam, cela a été un choc. C’est ce qui m’a donné envie de produire des objets insolites et hybrides. Quelle est votre actualité à Annecy ?
Nous avons un court métrage en compétition, dans la section l’Officielle, Swallow The Universe, de Nieto (12’). En tant que distributeur, nous soutenons trois films : Concatenation (1’) et Concatenation 2 - Olympic Games (1’10), de l’Italien Donato Sansone, qui figurent aussi dans
l’Officielle, et Un caillou dans la chaussure, d’Eric Montchaud (11’28), produit par XBO Films (France) et Nadasdy Film (Suisse), retenu dans la compétition Jeune public. Au haras, on pourra voir deux spéciaux de Panique au village, que nous avons coproduits et que nous distribuons. Dans la section Work-in-Progress (WIP), nous présentons le long métrage pour ados-adultes Unicorn Wars, d’Alberto Vázquez, que nous produisons avec les espagnols Abano Producións et UniKo Estudio Creativo, et que Schmuby coproduit. Pouvez-vous nous en parler ?
Unicorn Wars est un film de genre, qui raconte une guerre que se livrent des nounours et des licornes. Comme le définit Alberto Vázquez, “c’est un mix entre Apocalypse Now et Bambi, avec des
morceaux de Bible dedans”. Il est en fabrication et bénéficie d’un budget de 3 M€. Il sera prêt pour le printemps 2022. En France, il est soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine, le CNC, via la passerelle et CVS, et la Sofica Cinéventure. UFO le distribuera en salles, tandis que Charades assure les ventes internationales. En Espagne, il a été très aidé par l’équivalent de l’avance sur recettes et la région Galice. Il est également accompagné par plusieurs diffuseurs espagnols, qui représentent un apport de 500 000 €. Il a aussi reçu le soutien du programme Média. En France, aucune chaîne ne s’est engagée. Le film se fait donc dans la douleur avec 3 M€ ; il aurait fallu un budget deux fois plus important au vu de son ambition. Produire du cinéma d’animation pour adulte reste compliqué…
Si on ne nous permet pas de fabriquer des films d’animation pour adultes, on ne pourra pas créer ce marché. Et il faut réussir à faire passer le message suivant : il n’y a pas que des films dans la lignée de Persépolis ou Valse avec Bachir qui peuvent rencontrer le public ; de Louise en hiver [de Jean-François Laguionie, produit par JPL Films] à Unicorn Wars, le spectre est large… Toutefois, les choses bougent : à Annecy, dans la section WIP longs métrages, deux tiers des films sont destinés à une cible ado-adulte. De plus, Mars Express, film de science-fiction de Jérémie Périn, produit par Everybody On Deck, qui figure dans la section WIP, est cofinancé par France 3 Cinéma. Schmuby s’occupe d’ailleurs de la moitié de l’animation de cette œuvre. Il y a donc des aspects encourageants, mais il faudrait que l’industrie passe à la vitesse supérieure. En mars dernier, vous avez obtenu, à Cartoon Movie, le prix Eurimages au développement de la coproduction pour Les Ombres, un long métrage familial…
Les Ombres est adapté d’une BD de Vincent Zabus et Hippolyte (Dargaud). Si elle s’adresse aux adultes, le film, lui, sera visible par toute la famille, à partir de 7 ans. Il est coproduit par Panique ! (Belgique) et Schmuby. Traitant de l’exil et de la transmission, proche de l’univers de Miyazaki, il sera mis en scène par Nadia Micault. Il suscite beaucoup d’intérêt. Nous finalisons le développement et avançons sur le financement. Propos recueillis par L. F.
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4 questions à…
Emmanuel-Alain Raynal,
vice-président animation du SPI et fondateur de Miyu Productions
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Impact de la pandémie sur le secteur de l'animation, transposition de la directive SMA… Le point de vue du Syndicat des producteurs indépendants (SPI).
Plus d’un an après le début de la pandémie, comment se porte l’animation française ? Le secteur a organisé la poursuite de son activité grâce au télétravail, même si cela a été complexe, parfois même impossible pour certaines œuvres en stop motion ou en 3D. Nous sommes à présent très inquiets de l’embouteillage des films qui freine les investissements des distributeurs dans le cinéma et de la situation économique des diffuseurs nationaux et étrangers, qui ont vu leurs revenus publicitaires baisser, alors qu’ils ont une réelle importance dans nos plans de financement. France 4 a été maintenue par Emmanuel Macron. Ceci étant acté, qu’attendez-vous pour l’exposition de l’animation sur les antennes linéaires et numériques de France TV ?
Le maintien de France 4 est un grand soulagement. Les équipes de France Télévisions vont pouvoir poursuivre sereinement leur travail. Nous attendons de France 4 qu’elle continue de mener une politique éditoriale de service public distincte des offres privées. Qu’elle continue de présenter une dimension ludo-éducative. Par ailleurs, les publics adolescent et adulte ne doivent pas être mis de côté, la demande sur ce segment étant forte. Il faudrait également proposer à notre jeune public plus de fictions et de documentaires.
représentent une opportunité formidable pour la diversité du tissu de la production française. De nouveaux modèles économiques vont se développer et des œuvres qui ne pouvaient pas se faire vont enfin exister. C’est aussi le moyen de se détacher des problématiques de cible et de format, si complexes pour les diffuseurs historiques, et qui ferment la porte à toute une partie de la création. Nous espérons que ce nouveau marché sera un frein à l’inquiétante concentration que le secteur de l’animation française connaît depuis des années. Pour rappel, selon les chiffres du CNC, en 2019, sept sociétés se répartissaient 50 % du volume de diffusion des programmes d’animation sur les chaînes françaises.
Les négociations autour de la transposition de la directive SMA [Services de médias audiovisuels] sont toujours en cours. Quelles sont vos demandes dans ce cadre ? L’intég ration des platefor mes dans notre écosystème sera significative pour l’animation. Nous avons une grosse préoccupation : que ces investissements bénéficient à la production déléguée indépendante, ce qui n’est pas forcément naturel pour tous les acteurs… Les plateformes
Le SPI milite pour que les œuvres d’animation pour adultes – longs métrages, séries, spéciaux, etc. –, trouvent une meilleure exposition et que le volume de production augmente. Où en est-on ? Au SPI, nous souhaitons que toutes les formes de création trouvent une
place sur le marché, y compris l’animation pour adultes. Il y a quelques années, on nous demandait régulièrement s’il y avait un public pour ces œuvres. Aujourd’hui, la question ne se pose plus. Les programmes pour adultes constituent le segment de l’animation connaissant la plus forte croissance sur les plateformes en Amérique du Nord. Nous avons bon espoir que les diffuseurs historiques français suivent également cette voie en augmentant leurs investissements. Côté financement public, nous espérons que la revue générale des soutiens qui va s’ouvrir au CNC mettra en avant, entre autres, les problématiques de développement et de financement du cinéma d’animation pour adulte. Propos recueillis par L. F.
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La Fondation Gan, partenaire indéfectible d’Annecy
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Après ses aides aux Work in Progress, l’institution va désormais récompenser un film en compétition.
Partenaire fidèle du Festival international du film d’animation d’Annecy, la Fondation Gan pour le cinéma aborde cette édition en créant une nouvelle récompense pour les films de la manifestation. Jusqu’en 2019, la Fondation remettait un Prix à la diffusion à l’un des projets présentés aux fameux Work-In-Progress (le prix 2020 n’a pas été remis pour cause de festival en ligne ; mais la subvention avait été maintenue). Depuis 2014, ce prix, remis au distributeur, a été décerné à Adama, Ma vie de Courgette, Croc-Blanc, Petit vampire, Les Hirondelles de Kaboul et Josep. A partir de cette année, le Prix à la diffusion sera remis au distributeur français d’un film de la compétition. Toujours doté de 20 000 €, il est également complété par un intense travail d’accompagnement de la Fondation via du mécénat en nature qui se matérialise sous la forme de création d’images, d’interviews, de sujets filmés, d’avant-premières en régions. “Après six ans de soutien aux ‘Work in Progress’, nous avions envie d’accroître notre partenariat, le faire monter en puissance, en rentrant dans la compétition, explique Dominique Hoff, déléguée générale de la Fondation Gan. Avec la crise sanitaire, l’urgence était d’aider les distributeurs au plus vite. Et le soutien aux Work in Progress se faisant parfois trop en amont, nous avons connu des difficultés à aider certains films. C’est pourquoi nous avons choisi de soutenir dorénavant des films finis. Par ailleurs, par souci de clarté, le but était aussi de nous inscrire dans le même fonctionnement que l’Aide à la diffusion,
que nous remettons à un film en compétition lors de la Semaine de la critique, à Cannes.” Toucher un public plus large Outre le goût pour l’animation, “qui est un domaine tellement riche et libre permettant de traiter de sujets difficiles à aborder en prises de vues réelles”, ainsi que le précise Dominique Hoff, les raisons de l’institution pour aider le genre sont nombreuses : “Quand j’ai repris la Fondation en 2014, le budget avait été restreint. Mais nous voulions aider le même nombre de films. C’est à ce moment que nous avons inventé les deux Prix à la diffusion et pérennisé notre aide à l’animation avec des prix spéciaux et un renforcement du partenariat avec Annecy. C’était un moyen de toucher un public plus large, pour que la Fondation rayonne davantage avec moins de moyens mais des actions plus fortes.” La Fondation Gan est par ailleurs partenaire de Blink Blank, revue semestrielle de référence consacrée au film d’animation. Après Annecy, la Fondation fera cap sur Cannes, avec le Prix à la diffusion qui récompensera un film de la Semaine de la critique. “Une sélection qui présente des premiers et deuxièmes films est le partenaire idéal pour nous. L’an dernier, malgré la crise du Covid, la Semaine a réussi à montrer ses films dans sa formule ‘Hors les murs’, et nous avons maintenu notre subvention et remis à Rezo Film, le distributeur d’After Love.” L’aide à la création a aussi été maintenue et plusieurs films lauréats sont actuellement en tournage, comme Le Grand Marin, de Dinara Drukarova, La Montagne, de Thomas Salvador et Un petit frère, de Léonor Serraille.
Le long métrage “City of Lost Things”, de Chih-Yen Yee, figure en compétition.
Lumière sur la création taïwanaise
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Taïwan aura cette année une belle actualité au Festival et au Mifa. Tour d’horizon de cette présence avec TAICCA, l’agence chargée de promouvoir les industries culturelles du pays. Si, en Asie, le Japon est le pays leader en matière d’animation, il convient de souligner que d’autres territoires de cette région du monde cultivent une réelle expertise, à l’instar de Taïwan, “qui réunit plus de 200 studios”, comme le rappelle TAICCA (Taiwan Creative Content Agency), agence dont la mission est d’assurer la promotion des industries culturelles taïwanaises, et qui est placée sous l’égide du ministère de la Culture du pays. Cette année, lors du Festival et du Mifa, Taïwan connaît une belle actualité. Du côté du Festival, le pays a un long métrage en compétition, dans la section Contrechamp, intitulé City of Lost Things et réalisé par Chih-Yen Yee. Lors de la présentation des films sélectionnés, Marcel Jean, le délégué artistique du Festival, a précisé que “ce film, qui nous entraîne dans une ville peuplée de sacs plastiques et d’autres objets mis de côté, est une proposition originale, soutenue par une trame musicale forte”. City of Lost Things est produit par 1 Production Film Co. Par ailleurs, toujours en compétition, mais dans la catégorie films de fin d’études, Taïwan compte trois films : Drawn Undrew Draw, d’Angel Wu (3’38), réalisé au sein de la Taipei National University Of The Arts ; Girl in the Water, de Shi-Rou Huang (7’20), conçu au sein de la Tainan National University Of The Arts ; et La Confiture de papillons, de Shih-Yen Huang (6’19), coproduction franco-taïwanaise, portée par l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad). Côté Mifa, le pays sera très présent. TAICCA fait savoir qu’au pavillon taïwanais, “pas moins de 46 œuvres
Rodolphe Casso
Acclamé par la critique et plébiscité par le public lors de sa sortie en salles en 2020, “Josep” avait reçu le Prix à la diffusion 2019.
(longs métrages, courts métrages, etc.), à différents stades d’avancement, seront présentées”. Par ailleurs, pour la première fois, deux projets taïwanais ont été retenus pour les sessions de pitchs du Mifa. Le premier est Who’s Our Sub Today ? (13 x 12’). Cette série, dont la réalisation est assurée par Chun-Chien Lien, s’adresse au jeune public. Elle est produite par Dottodot Ltd. Son synopsis est le suivant : “Un ensemble d’enseignants suppléants des plus étranges ont été assignés à leur classe pour le semestre. Ben, le délégué de classe, et ses espiègles camarades, doivent apprendre seuls à survivre à l’école.” La série est l’adaptation d’une BD. Réalité virtuelle Le deuxième projet intégré aux sessions de pitchs du Mifa est une œuvre en réalité virtuelle, Immersive Criminology: Episode 2 – Baby Frog, de YiChun Kao (15’, Hibrain Image). Le synopsis de ce deuxième opus de la série Immersive Criminology est le suivant : “Grande Grenouille, la meilleure amie de Bébé Grenouille, a été enlevée et emmenée au royaume des Géants, un lieu inconnu et très dangereux. Avec Bébé Grenouille, nous partirons à la recherche de sa meilleure amie afin de la sauver des griffes de ce royaume maléfique.” Notons que Taïwan s’est déjà illustré dans le champ de la réalité virtuelle. Par exemple, la société taïwanaise HTC Vive Originals a coproduit Gloomy Eyes, de Jorge Tereso et Fernando Maldonado (trois épisodes : 8’, 12’, 12’), produite par AtlasV (France), Arte France, 3DAR (Argentine) et Ryot (Etats-Unis). Gloomy Eyes a été multiprimée ; elle a notamment été récompensée du Cristal de la meilleure œuvre VR en 2019 au Festival d’Annecy. Au Mifa, TAICCA signale que Taïwan sera partie prenante d’autres rendez-vous, “comme les Pitchs Partenaires ou encore Meet The Publishers”. L. F.
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Comment Magelis attire écoles et entreprises à Angoulême
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Depuis 1997, le Pôle image Magelis, dirigé par Frédéric Cros, sous l'impulsion de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la ville d'Angoulême, dope le secteur audiovisuel et notamment l’animation.
Depuis près de 25 ans, Magelis accompagne les entreprises, les studios et les écoles dans leur installation sur le territoire. Son action et son expansion se sont toujours faites de manière régulière. Angoulême est devenu une zone particulièrement dynamique pour les studios d’animation et les écoles de formation à cet art. L’année 2020-2021 a eu un impact positif sur la politique d’expansion du territoire en dépit de la pandémie. En effet, le pôle image Magelis s’est renforcé dans le secteur de l’animation, déjà très présent dans la région, avec la 3D, la réalité virtuelle ou encore le jeu vidéo. A titre d'exemple, l’année dernière, la société Shantoo (filiale du studio Gao Shan), l’école Emile Cohl et le jeune studio d’animation Fost ont emménagé à Angoulême et ses alentours. Une politique de communication forte C ’ e s t d a n s c et te p e r s p e c t i ve d’agrandissement et de renouvellement des entreprises installées sur place que l’opération “Campus Magelis” a été créée. Une manière d’attirer les écoles liées aux filières porteuses, comme l’Ecole 42, fondée par Xavier Niel, venue y développer des sociétés tournées vers le jeu vidéo. Magelis affiche une volonté claire de renforcer le campus formation grâce à un cercle vertueux qui facilite la transition des étudiants vers les entreprises locales. Différentes aides aux recrutements ont été mises en place. Un espace de recrutement a vu le jour sur le site internet du pôle image, relayé sur les réseaux sociaux, notamment sur Linkedin “où figurent pas moins de 8 000 contacts en France et à l’international”, déclare Frédéric Cros. Dans la continuité de cette démarche, le pôle image offrira aux entreprises désireuses de communiquer un grand espace de présentation au Mifa, facilitant le recrutement sur place à Annecy. Un Eldorado des studios Les effets de cette politique se font vite sentir, puisque certaines entreprises déjà sur place renforcent leurs effectifs et agrandissent leurs locaux.
Les Chais Magelis, au bord de la Charente, au cœur du quartier de l’image.
Ainsi, la société de production Hari a doublé ses équipes à Angoulême, accélérant son rythme de production passant “d’un projet tous les deux ans, à un projet par an”, selon Josselin Charrier, cofondateur et producteur de Hari Studio. “Nous conservons le studio parisien, sans dissociation de travail entre les deux bâtiments.” La crise sanitaire a évidemment précipité le départ de nombreux collaborateurs parisiens vers Angoulême. La sécurité de l’emploi et le confort y sont bien plus grands qu’à Paris, surtout dans des conditions sanitaires où le télétravail prime. C’est ainsi que le studio Fost, présidé par Thibault Ruby et dirigé par Damien Brunner, s’est installé dans “des locaux de plus de 500 mètres carrés dans l’hypercentre d’Angoulême”, d’après Damien Brunner, “afin de se rapprocher des autres studios, comme Cartoon Saloon, avec lesquels nous collaborons habituellement”, a-t-il ajouté. L’attractivité de la région, couplée aux aides et au cadre professionnel, font de ce choix un très bon compro-
mis pour pérenniser les projets et l’entreprise. Un accompagnement et un soutien sans faille Si Angoulême brille par son at tr ac tiv ité, c’ est aus si dû à la confiance entre les différents studios, entrepr ises, le pôle image Magelis et les représentants de la Région, qui cristallisent les besoins des entreprises afin de leurs fournir la meilleure aide possible. L’aide à la production de la part des collectivités pour l’animation s’élève à près de 4 millions d’euros. L’industrie bénéficie aussi d’une main-d’œuvre qualifiée et d’une collaboration forte entre les seniors et les juniors fraîchement diplômés. L’influence et la croissance de ce secteur poussent même la région et le pôle Image Magelis à s’intéresser aux studios étrangers pour les inciter à s’installer à Angoulême. Afin de faciliter la communication entre les différentes écoles et entreprises environnantes d’Angoulême, depuis 13 ans, le pôle Image Magelis
organise en novembre les Rencontres Animation Formation (R.A.F). Ces réunions sous forme de colloques sont l’occasion de rencontres entre différents acteurs de formation, écoles, professionnels de l’animation et institutions tels que le CNC, la FICAM et différents syndicats. “Pas moins de 350 personnes viennent débattre des différents problèmes présents dans les entreprises et dans les formations dans les écoles”, rappelle Frédéric Cros, afin de résoudre les problèmes que peuvent entretenir les entreprises et les formations (mode de fonctionnement, contenu, accessibilité etc.). Il existe aussi les Rencontres Animation Développement et Innovation (RADI), qui entrent dans la même optique que celle des R.A.F mais se concentrent cette fois-ci sur l’aspect technique. Ces deux rencontres sont des lieux d’échanges d’une grande convivialité, mais aussi une belle actualité pour le Pôle Image Magelis, qui ne semble pas avoir fini de dynamiser Angoulême et sa région. Henri Merle
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Belgique et Luxembourg, fidèles au rendez-vous
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Les animateurs belges et luxembourgeois démontrent une fois encore à Annecy leur créativité dans le court métrage d’animation. Leurs studios restent aussi des partenaires clés dans les coproductions de longs métrages en cours de fabrication. La compétition officielle du court métrage accueille le premier film de la jeune réalisatrice liégeoise Mélanie Robert, Hold me Tight (6’, 2D, public adulte), qui a remporté le prix de la SACD au festival Anima en février dernier. Dans cette romance amère et f lamboyante, deux personnages se déplacent comme des prédateurs, s’attirent et se repoussent dans une parade nuptiale explosive qui les met en danger. Ce jeu de séduction qui s’apparente à une chorégraphie rythmée atteint son paroxysme en une flamboyante explosion de couleurs. Le film est coproduit par Viviane Vanfleteren chez Vivi Film à Bruxelles et Claire Beffa pour La Clairière Ouest à Paris et est distribué par Miyu. Côté néerlandophone, Annecy a sélectionné Easter Eggs (14’, 2D, jeunes adultes), de Nicolas Keppens, lauréat du prix du meilleur court métrage belge à Anima ; le jury avait qualifié ce film de “très intelligent, avec des graphismes forts, dans un univers inquiétant et bizarre, (…) à la fois drôle et triste, laid et beau, avec des personnages un peu repoussants, mais pour lesquels on finit par éprouver de la sympathie.” L’histoire met en scène deux amis, Jason et Kevin, tentant d’attraper les oiseaux exotiques d’un restaurant chinois pour les vendre et récolter une grosse somme d’argent. Comme le film précédent de Nicolas Keppens (avec Matthias Phlips), Wildebeest, ce court métrage est produit par Brecht Van Elslande chez Animal Tank à Gand, cette fois en coproduction avec les Pays-Bas (Ka-Ching Cartoons) et la France (Miyu). Dans la compétition des films de télévision f igure Mush-Mush The Gardian of the Forest (22’, 2D/3D, enfants), un spécial TV dérivé de la série Mush-Mush et les Champotes, diffusée dans 150 pays. Ces personnages créés par l’artiste belge Elfriede de Rooster sont mis en scène par l’animateur gantois Joeri Christiaen et son studio Thuristar, en coproduction avec La Cabane Productions à Paris. L’excellence des écoles belges d’animation La Cambre, à Bruxelles, et KASK (Académie royale des beauxarts), à Gand, leur vaut la sélection de deux courts métrages de fin d’études,
Le long métrage “Coppelia”, à destination du public familial, marie captation de danse classique et animation.
O n t b i n d i n g ( 8 ’ 10 ” , 2 D , j e u n e s adultes), de Dries Bogaert, pour le KASK, et Scaphoïde et Métacarpes (5’49", techniques diverses, familles), de Théo Guyot, pour La Cambre. L’Oreille musicale (3’11”, 2D) de Margot Reumont, produit par le studio Tabass Co., est présenté au sein de la compétition Films de commande, tandis que Méga méga méga méga fête (4’19”), réalisé par un collectif de 14 enfants chez Caméra-etc., est intégré dans la compétition Courts métrages jeune public. Notons par ailleurs que la jeune réalisatrice Jasmine Elsen, dont le court métrage Carrousel avait été sélectionné l’an dernier à Annecy – comme dans de très nombreux festivals – verra présenté son nouveau projet Two ice creams, please dans le cadre des Pitchs MIFA.
“Hold me tight”, en compétition courts métrages.
une nouvelle fois associé sa société Mélusine Productions et son Studio 352 à ses partenaires irlandais de Cartoon Saloon. Nommé aux Oscars, ce conte techniquement et graphiquement magnifique a déjà été distribué en ligne sur plusieurs territoires par Apple TV+, cofinancier du projet, et est sorti en salles au Luxembourg. Sa sortie française est annoncée par Haut et Court pour le 20 octobre.
Séances événements Du côté des longs métrages, la Belgique sera représentée par le film hybride Coppelia (80’), une réalisation complexe qui combine la prise de vue réelle et l’animation ; présentée en séance événement, elle est une adaptation d’une version moderne (2008, par Ted Brandson et le Ballet national des Pays-Bas) du conte d’E.T.A. Hoffmann. Les prises de vues réelles de Jeff Tudor, un spécialiste de la captation de ballets (Le Lac des cygnes), se marient parfaitement avec l’animation de Ben Tesseur et Steven De Beul (Beast Animation), sur une musique de Maurizio Malagnini. Le film est coproduit par Annemie Deg r yse (Lunanime) avec des partenaires hollandais (Submarine) et allemands (MotionWorks). Il sera distribué par Urban Distribution International. Po u r l e Lu xe m b o u r g , c ’ e s t l a projection du Peuple Loup des réalisateurs irlandais Ross Stewart et Tomm Moore qui fera l’événement. Le producteur Stephan Roelants y a
Longs métrages en cours On suivra également avec intérêt les rencontres Work in progress, où sont annoncées plusieurs coproductions importantes en cours avec la participation des studios belges et luxembourgeois. Bidibul Productions est ainsi en production du long métrage Le Petit Nicolas (75’, 2D, Famille), adapté de l’œuvre de Sempé et Goscinny par Benjamin Massoubre et Amandine Fredon. Le projet est coproduit par On Kids & Family et sera distribué par Charades et Bac Films. Autre studio luxembourgeois, Doghouse Films est impliqué dans la production du long métrage de Pierre Földes Saules aveugles, femme endormie (100’, Rotoscopie, 2D/3D, Adolescents, Adultes), adapté de six
nouvelles d’Haruki Murakami. La coproduction réunit aussi Cinema Defacto et Miyu Productions en France et Micro_scope au Canada, avec la participation d’Arte. Egalement en cours de production, le long métrage de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi La Sirène (90’, 2D/3D, Ados/Adultes) est aussi le fruit d’une coproduction européenne réunissant cette fois la France (Les Films d’Ici), la Belgique (Lunanime), le Luxembourg (Bac Cinema) et l’Allemagne (Katuh Studio). Toujours en recherche d’investisseurs et de distributeurs, le film suivra un jeune Iranien plongé dans la guerre qui espère sauver ceux qu’il aime à bord d’un navire abandonné dont il fera son arche. La guerre, civile cette fois, est également au cœur du projet du réalisateur portugais José Miguel Ribeiro, Nayola (80’, 2D/3D, adolescents et adultes), vue à travers trois générations de femmes éprouvées, Lelena (la grand-mère), Nayola (sa fille) et Yara (sa petite-fille). La société de production bruxelloise S.O.I.L. y est impliquée aux côtés de Praça Filmes (Portugal), JPL Films (France) et Il Luster (Pays-Bas). Thierry Leclercq
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Les films du 09/06/2021 au 25/08/2021 u NOUVEAU FILM H CHANGEMENT DE DATE FR FILM FRANÇAIS US FILM AMÉRICAIN EUR FILM EUROPÉEN NAT FILM AUTRE NATIONALITÉ RES. RESSORTIE REP REPRISE ANIM ANIMATION DOC DOCUMENTAIRE 3D RELIEF
09/06
u Nomadland
u 200 mètres
Durée : 97’. Réal. : Ameen Nayfeh. Cast. : Ali Suliman, Anna Unterberger, Motaz Malhees. Genre : aventure. Dist. : Shellac. u Baracoa
NAT
u The Last Hillbilly
NAT
Durée : 89’. Réal. : Pablo Briones, Jace Freeman, Sean Clark. Genre : documentaire. Dist. : Platano Films.
u Basic Instinct REP US Durée : 130’. Réal. : Paul Verhoeven. Cast. : Sharon Stone, Michael Douglas. Genre : suspense. Dist. : Carlotta Films. u Conjuring :
sous l’emprise du Diable Réal. : Michael Chaves. Cast. : Vera Farmiga, Patrick Wilson, Julian Hilliard. Genre : horreur. Dist. : Warner. u L’Oubli que nous serons
Durée : 136’. Réal. : Fernando Trueba. Cast. : Javier Camara, Patricia Tamayo, Juan Pablo Urrego. Genre : biopic. Dist. : Nour Films. u La Mère
US
FR
u Un printemps à Hong-Kong NAT Durée : 92’. Réal. : Ray Yeung. Cast. : Bo Tai, Ben Yuen, Patra Au. Genre : drame. Nat. : Hong-Kong. Dist. : Epicentre Films. u Vaurien
Durée : 95’. Réal. : Peter Dourountzis. Cast. : Pierre Deladonchamps, Ophélie Bau. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Rezo Films.
16/06
DOC
FR
NAT
Durée : 100’. Réal. : Hassen Ferhani. Genre : documentaire. Nat. : Algérie, France, Qatar. Dist. : Météore Films. NAT
u 5ème Set
Durée : 113’. Réal. : Quentin Reynaud. Cast. : Alex Lutz, Ana Girardot, Kristin Scott Thomas. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Apollo Films. u Crock of Gold
REP NAT
FR
NAT
Durée : 107’. Réal. : Mamadou Dia. Cast. : Alassane Sy, Saikou Lo, Penda Daly Sy. Genre : drame. Nat. : Sénégal. Dist. : JHR Films.
FR
DOC EUR
DOC
FR
Durée : 95’. Réal. : Geoffrey Couanon. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Jour2Fête.u Entre deux trains FR Durée : 75’. Réal. : Pierre Filmon Cast. : Laëtitia Eïdo, Pierre Rochefort, Ronald Guttman. Genre : drame. Dist. : Almano Films. u Il n’y aura
u Josée, le Tigre et les Poissons ANIM NAT Durée : 98’. Réal : Kotaro Tamura Cast : Kaya Kiyohara, Taishi Nakagawa, Matsutera Chiemi. Genre : animation. Dist. : Eurozoom. u L’Un des nôtres
US
u La Nuée
FR
Durée : 114’. Réal. : Thomas Bezucha. Cast. : Kevin Costner, Diane Lane. Genre : suspense. Nat. : Etats-Unis. Dist. : Universal. Durée : 101’. Réal : Just Philippot. Cast : Suliane Brahim, Sofiane Khammes. Genre : thriller. Nat : France. Dist. : The Jokers, Les Bookmakers. u Land
US
Durée : 90’. Réal. : Robin Wright Cast. : R Wright, Demian Bichir. Genre : drame. Dist. : Universal.
plus de nuit DOC FR Durée : 75’. Réal : Eléonore Weber. Genre : documentaire. Dist. : UFO Distribution.
u Sweet Thing
US
u Un homme en colère
US
Durée : 91’. Réal. : Alexandre Rockwell. Cast. : Jabari Watkins, Nico Rockwell, Lana Rockwell. Genre : comédie dramatique. Dist. : Urban Distribution.
u Un tour chez ma fille
u Opération Portugal
FR
Durée : 90’. Réal. : Eric Lavaine. Cast. : Josiane Balasko, Mathilde Seigner, Philippe Lefebvre, Jérôme Commandeur. Genre : comédie. Dist. : Pathé.
23/06 u D’où l’on vient
US
Durée : 97’. Réal. : Byambasuren Davaa. Cast. : Yalalt Namsrai, Bat-Ireedui Batmunkh, Enerel Tumen. Genre : drame. Nat. : Mongolie, Allemagne. Dist. : Les Films du Préau.
u Freaky
US
u Médecin de nuit
FR
u Gagarine FR
u Sans un bruit 2
US
u Ibrahim FR
u Seize printemps
FR
u Indes galantes
u Sound of Metal
US
u Le Mariage de Rosa
FR
Durée : 95'. Réal : Bruno Podalydès. Cast : Denis Podalydès, Sandrine Kiberlain. Genre : comédie. Nat : France. Dist : UGC - Orange
Durée : 82’. Réal. : Elie Wajeman. Cast. : Vincent Macaigne, Sara Giraudeau, Pio Marmaïe. Genre : thriller. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Diaphana. Durée : 105’. Réal : John Krasinski. Cast : Emily Blunt, Noah Jupe, Millicent Simmonds. Genre : suspense. Dist. : Paramount. Durée : 73’. Réal. : Suzanne Lindon. Cast. : Suzanne Lindon, Arnaud Valois. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Paname. Durée : 130’. Réal. : Darius Marder. Cast. : Riz Ahmed, Olivia Cooke, Paul Raci. Genre : musical. Nat. : USA, Belgique. Dist. : Tandem.
Durée : 115’. Réal. : Lee Isaac Chung. Cast. : Yuh-Jung Youn, Steven Yeun, Yeri Han. Genre : drame. Dist. : ARP Selection. u My Favorite War
US
u Les 2 Alfred
u Minari
Réal. : Guy Ritchie. Cast. : Jason Statham, Scott Eastwood. Genre : action. Nat. : Etats-Unis. Dist. : Metropolitan.
u Cruella
u Les Racines du monde NAT
Durée : 124’. Réal. : Julien Temple. Cast. : Shane MacGowan, Johnny Depp. Genre : documentaire. Dist. : Dean Médias. u Douce France
Durée : 87’. Réal. : Laurent Tirard Cast. : Benjamin Lavernhe, Sara Giraudeau. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Le Pacte. u Le Père de Nafi
DOC
Durée : 80’. Réal. : Thomas Jenkoe, Diane-Sara Bouzgarrou. Genre : documentaire. Nat. : France, Qatar. Dist. : New Story.
u 143 rue du Désert
Durée : 97’. Réal. : Mikio Naruse. Cast. : Kinuyo Tanaka, Kiyoko Kagawa, Eiji Okada, Masao Mishima, Daisuke Kato, Chieko Nakakita. Genre : drame. Nat. : Japon. Dist. : Les Acacias. u Le Discours
US
Durée : 108’. Réal. : Chloé Zhao. Cast. : Frances Mcdormand, David Strathairn, Linda May. Genre : drame. Nat. : Etats-Unis. Dist. : Walt Disney Studios.
Réal. : Craig Gillespie Cast. : Emma Stone, Emma Thompson. Genre : action. Dist. : Walt Disney Studios.
Réal. : Jon M Chu. Cast. : Anthony Ramos. Genre : romance musicale. Dist. : Warner. Durée : 102’. Réal. : Christopher Landon. Cast. : Vince Vaughn, Kathryn Newton, Alan Ruck Genre : comédie. Nat. : EtatsUnis. Dist. : Universal.
Durée : 95’. Réal. : Fanny Liatard, Jérémy Trouilh. Cast. : Alexis Baginama, Idrissa Diabaté, Jamil McCraven. Genre : science-fiction. Nat. : France. Dist. : Haut et Court. Durée : 80’. Réal. : Samir Guesmi Cast. : Samir Guesmi, Luna Bajrami, Abdel Bendaher. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Le Pacte. DOC
Durée : 108’. Réal. : Philippe Béziat. Genre : documentaire. Nat. : France. Dist. : Pyramide.
FR
EUR
Durée : 98’. Réal. : Iciaar Bollain Cast. : Candela Pena, Sergi Lopez. Genre : comédie. Dist. : Memento Films.
US
ANIM EUR
Durée : 82’. Réal. : Ilze Burkovska Jacobsen. Genre : animation. Dist. : Destiny Distribution.
FR
Durée : 95’. Réal. : Frank Cimière. Cast. : D’Jal, Sarah Perles, Pierre Azéma. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Sony.
u Rétrospective Abbas Kiarostami - partie 1 : chefsd’œuvre et raretés REP NAT Réal. : Abbas Kiarostami. Dist. : Carlotta Films. • Le Costume de mariage Durée : 60’. Cast. : Mohammad Fassih, Mehdi Nekouei, Massoud Zand. Genre : drame. • Au travers des oliviers Durée : 103’. Cast. : Farhad Kheradmand, Mohamad Ali Keshavar. Genre : drame. • Expérience Durée : 60’. Cast. : Parviz Naderi, Hossein Yarmohammadi. Genre : drame. • Les Elèves du cours préparatoire Durée : 85’. Genre : documentaire. • Et la vie continue Durée : 91’. Cast. : Farhad Kheradmand, Buba Bayour, Hocine Rifahi. Genre : aventure. • Où est la maison de mon ami ? Durée : 83’. Genre : drame. • Le Concitoyen Durée : 52’. Genre : documentaire. • Le Passager Durée : 80.’ Cast. : Hassan Darabi, Masud Zandbegleh. Genre : drame. • Devoirs du soir Durée : 75’. Genre : documentaire.
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Programmation
Les films du 09/06/2021 au 25/08/2021 u Shorta
EUR
Durée : 108’. Réal. : A Olholm, F L Hviid. Cast. : Simon Sears, Jakob Ulrik Lohman, Jacob Lohmann. Genre : policier, drame. Dist. : Alba Films. u Tokyo Shaking
FR
Durée : 105’. Réal. : Olivier Peyon. Cast. : Karin Viard, Stéphane Bak, Philippe Uchan. Genre : comédie dramatique. Dist. : Wild Bunch Distribution. u Un espion ordinaire
EUR
Durée : 112’. Réal. : Dominic Cooke. Cast. : Benedict Cumberbatch. Genre : espionnage. Dist. : SND.
Durée : 112’. Réal. : Benh Zeitlin. Cast. : Devin France, Romyri Ross. Genre : drame fantastique. Nat. : Etats-Unis. Dist. : Condor Distribution.
30/06
EUR
u Suis-moi, je te fuis
u O Fim do Mundo
EUR
u Teddy
Durée : 102’. Réal. : Julie Delpy Cast. : Julie Delpy, Richard Armitage, Daniel Brühl. Genre : drame. Dist. : Bac Films.
Durée : 107’. Réal. : Basil Da Cunha. Cast. : Lara Cristina Cardoso, Marco Joel Fernandes, Alexandre Da Costa. Genre : drame. Dist. : Urban Distribution. u Pierre Lapin 2 :
u Une histoire à soi DOC FR Durée : 100’. Réal. : Amandine Gay. Genre : documentaire Dist. : Losange u Wendy
u My Zoé
US
panique en ville ANIM US Durée : 94’. Réal. : Will Gluck. Cast. : Elizabeth Debicki, Domhnall Gleeson. Nat. : Etats-Unis, Australie. Genre : animation. Dist. : Sony. u Présidents
Réal. : Anne Fontaine. Cast. : Jean Dujardin, Grégory Gadebois, Pascale Arbillot. Genre : comédie. Dist. : Universal Pictures.
FR
u Rétrospective
de l’herboriste EUR Durée : 118’. Réal. : Agnieszka Holland. Cast. : Ivan Trojan, Josef Trojan, Juraj Loj. Genre : drame. Dist. :KMBO. u Le Sens de la famille
u Sœurs
EUR
Durée : 127’. Réal. : Sharunas Bartas. Cast. : Arvydas Dapsys, Marius Povilas. Genre : comédie dramatique. Dist. :Shellac. u De l’or pour les chiens
Durée : 99’. Réal. : A Cazenave Cambet. Cast. : Tallulah Cassavetti, Corentin Fila, Ana Neborac. Genre : drame. Dist. : Rezo Films.
FR
u Hitman & Bodyguard 2 US
Réal. : Patrick Hughes. Cast. : Samuel L Jackson, Ryan Reynolds, Salma Hayek. Genre : action.Dist. : Metropolitan. u La Fine Fleur
FR
Durée : 94’. Réal. : Pierre Pinaud. Cast. : Catherine Frot, Olivia Côte. Genre : comédie dramatique. Dist. :Diaphana. u La Symphonie
des arbres DOC EUR Durée : 85’. Réal. : Hans Lukas Hansen. Genre : documentaire. Dist. :Urban Distribution. u Le Procès
Réal. : Jean-Patrick Benes Cast. : Alexandra Lamy, Franck Dubosc. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Gaumont Distribution.
FR
FR
Durée : 88’. Réal. : L & Z Boukherma. Cast. : Anthony Bajon, Noemie Lvovsky, Christine Gautier. Genre : horreur. Dist. : Les Bookmakers. u The Deep House
Réal. : A Bustillo & J Maury Cast. : Camille Rowe, James Jagger. Genre : épouvante. Dist. :Apollo Films
EUR
07/07
u Annette EUR
Durée : 140’. Réal. : Léos Carax Cast. : Adam Driver, Marion Cotillard. Genre : drame. Dist. : UGC Distribution. u Black Widow
Roberto Rossellini REP EUR Réal. : Roberto Rossellini. Dist. : Bac Films Distribution. • La Machine à tuer les méchants Durée : 80’. Cast. : Marilyn Buferd, William Tubbs. Genre : comédie dramatique. • Stromboli Durée : 107’. Cast. : Ingrid Bergman, Mario Vitale. Genre : drame. • La Peur Durée : 83’. Cast. : Ingrid Bergman, Mathias Wieman, Renate Mannhardt. Genre : drame. • Rome ville ouverte Durée : 105’. Cast. : Marcello Pagliero, Aldo Fabrizi, Anna Magnani. Genre : drame. • India Durée : 90’. Genre : documentaire. • L’Amore Durée : 88’. Cast. : Anna Magnani, Federico Fellini, Sylvia Bataille. Genre : drame. • Voyage en Italie Durée : 97’. Cast. : George Sanders, Ingrid Bergman. Genre : drame. • Allemagne année zéro Durée : 74’. Cast. : Edmund Moeschke, Ernst Pittschau. Genre : drame.
u Au crépuscule
NAT
Durée : 105’. Réal. : Koji Fukada Cast. : Win Morisaki, Kaho Tsuchimura. Genre : romance. Dist. : Art House.
FR
Durée : 99’. Réal. : Yamina Benguigui. Cast. : Isabelle Adjani, Rachida Brakni, Maïwenn, Hafsia Herzi. Genre : drame. Nat. : France. Dist. : Jour2fête.
US
Réal. : Cate Shortland. Cast. : Scarlett Johansson, David Harbour, Ray Winstone. Genre : action. Dist. : Walt Disney. u Fisherman’s Friends
Durée : 112’. Réal. : Chris Foggin. Cast. : James Purefoy, Daniel Mays. Genre : comédie. Dist. : Alba Films.
u Fuis-moi, je te suis
NAT
Durée : 110’. Réal. : Koji Fukada Cast. : Win Morisaki, Kaho Tsuchimura. Genre : romance. Dist. : Art House. u Irma
NAT
Durée : 88’. Réal. : Luciana Mazeto, Vinicius Lopes. Cast. : Maria Galant, Anaís Grala Wegner, Felipe Kannenberg. Genre : drame. Dist. : Wayna Pitch. u L’Indomptable Feu du printemps
NAT
Durée : 120’. Réal. : Lemohang Jeremiah Mosese. Cast. : Mary Twala Mlongo, Jerry Mofokeng Wa, Tseko Monaheng. Genre : drame. Dist. : Arizona Films Distribution. u Les Croods 2 :
une nouvelle ère ANIM US Durée : 99’. Réal. : Joel Crawford. Cast. : Emma Stone, Ryan Reynolds, Catherine Keener. Genre : animation. Nat. : Etats-Unis. Dist. : Universal Pictures. u Next Door
EUR
Durée : 92’. Réal. : Daniel Brûhl. Cast. : Rike Eckermann, Peter Kurth. Genre : Fiction. Dist. : Eurozoom. u Païsa
REP
EUR
Durée : 120’. Réal. : Roberto Rossellini Cast. : Maria Michi, Gar Moore. Genre : drame. Dist. : Bac Films Distribution.
u Rétrospective
Maurice Pialat REP FR Réal. : Maurice Pialat. Dist. : Les Bookmakers. • Loulou Durée : 110’ Cast. : Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Guy Marchand. Genre : drame romantique. • Nous ne vieillirons pas ensemble Durée : 106’ Cast. : Marlène Jobert, Jean Yanne. Genre : drame. • La Gueule ouverte Durée : 82’. Cast. : Philippe Léotard. Genre : drame. • Passe ton bac d’abord Durée : 86’. Cast. : Sabine Haudepin, Philippe Marlaud, Annick Alane. Genre : comédie dramatique. • L’Enfance nue Durée : 83’. Cast. : Raoul Billerey, Pierrette Deplanque. Genre : drame.
09/07
Réal. : Paul Verhoeven. Cast. : Virginie Efira, Daphne Patakia. Genre : drame. Dist. : Pathé.
14/07
d’Amazonie ANIM NAT Durée : 84’. Réal. : R Claus & J Zelada. Cast. : Audrey Lamy. Genre : animation. Dist. : Le Pacte.
u Désigné coupable
EUR
Durée : 135’. Réal. : Justin Lin. Cast. : Vin Diesel, Michelle Rodriguez. Genre : action. Dist. : Universal Pictures.
US
US
u Helmut Newton, l’effronté DOC EUR Durée : 90’. Réal. : Gero Von Boehm. Cast. : Helmut Newton, Isabella Rossellini, Charlotte Rampling. Genre : documentaire. Dist. : KMBO. u Infidel
Durée : 108’. Réal. : Cyrus Nowrasteh. Cast. : Claudia Karvan, Jim Caviezel, Hal Ozsan. Genre : suspense. Dist. : Saje Distribution.
u La Proie d’une ombre
US
Durée : 108’. Réal. : David Bruckner. Cast. : Rebecca Hall, Stacy Martin, Vondie Curtis-Hall. Genre : thriller fantastique. Dist. : Walt Disney Studios. u Mystère
à Saint-Tropez Durée : 90’. Réal. : Nicolas Benamou. Cast. : Christian Clavier, Benoît Poelvoorde. Genre : comédie. Dist. : Studiocanal.
EUR
u Space Jam –
Nouvelle ère ANIM US Réal. : Malcolm D Lee. Cast. : LeBron James, Don Cheadle, Eric Bauza. Genre : animation. Dist. : Warner.
21/07
FR
Durée : 95’. Réal. : Guillaume Brac. Cast. : Salif Cissé, Eric Nantchouang, Edouard Sulpice. Genre : comédie romance. Dist. : Jour2Fête. Durée : 100’. Réal. : Georgis Grigorakis. Cast. : Vangelis Mourikis, Argyris Pandazara. Genre : drame. Dist. : JHR Films. u Hôtel Transylvanie :
changements monstres ANIM US Réal. : Genndy Tartakovsky. Cast. : Adam Sandler, Kevin James, Selena Gomez. Genre : animation. Dist. : Sony. u In The Mood for Love REP NAT
Durée : 130’. Réal. : Kevin Macdonald. Cast. : Jodie Foster, Tahar Rahim, Shailene Woodley. Genre : thriller. Nat.: Royaume-Uni, Etats-Unis. Dist. : Metropolitan FilmExport. u Fast & Furious 9
EUR
u Digger EUR
u Ainbo, princesse
Réal. : Mia Hansen-Love. Cast. : Mia Wasikowska, Vicky Krieps. Genre : drame. Dist. : Les Films du Losange.
REP
Durée : 107’. Réal. : Guillermo del Toro. Cast. : Eduardo Noriega, Marisa Paredes, Federico Luppi. Genre : horreur. Dist. : Carlotta Films.
u A l’abordage!
u Benedetta EUR
u Bergman Island
u L’Echine du Diable
US
Durée : 98’. Réal. : Wong Kar Wai. Cast. : Maggie Cheung, Tony Leung Chiu Wai. Genre : drame romantique. Nat. : France, HongKong. Dist. : Les Bookmakers. u Kaamelott -
Premier Volet FR Réal. : Alexandre Astier. Cast. : Alexandre Astier, Lionnel Astier, Alain Chabat. Genre : comédie. Dist. : SND. u La Conspiration des belettes NAT Durée : 129’. Réal. : Juan José Campanella. Cast. : Clara Lago, Oscar Martinez,Luis Brandoni. Genre : fiction. Nat. : Argentine, Espagne. Dist. : Eurozoom. u Louxor
Durée : 86’. Réal. : Zeina Durra. Cast. : Andrea Riseborough, Janie Aziz, Karim Saleh. Genre : drame romantique. Nat. : Egypte, Royaume-Uni, Emirats arabes unis. Dist. : Rezo Films.
NAT
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TIONALITÉ EN MÉTRAGE
Programmation
Les films du 09/06/2021 au 25/08/2021 u Old
US
Réal. : M Night Shyamalan. Cast. : Gael Garcia Berna, Vicky Krieps. Genre : thriller fantastique. Dist. : Universal. u Spirale:
l’Héritage de Saw Durée : 93’. Réal. : Darren Lynn Bousman. Cast. : Samuel L Jackson, Max Minghella. Genre : horreur. Dist. : Metropolitan. u True Mothers
Durée : 140’. Réal. : Naomi Kawase. Cast. : Arata Iura, Hiromi Nagasaku. Genre : drame. Dist. : Haut et Court.
28/07 u C’est la vie
Durée : 103’. Réal. : Julien Rambaldi. Cast. : Josiane Balasko, Léa Drucker, Alice Pol. Genre : comédie. Nat. : France, Belgique. Dist. : UGC.
US
u Rétrospective
l’Indomptable ANIM US Réal. : Ennio Torresan. Cast. : Julianne Moore, Jake Gyllenhaal, Isabela Merced. Genre : animation. Dist. : Universal Pictures. u The Suicide Squad
US
Réal. : James Gunn Cast. : Michael Rooker, Peter Capaldi, Viola Davis. Genre : action. Dist. : Warner. NAT
04/08
u American Nightmare 5 US
Réal. : Everardo Gout Cast. : Brett Edwards, Mark Krenik. Genre : horreur. Dist. : Universal Pictures. EUR
REP US
u Jungle Cruise
US
Réal. : Jaume Collet-Serra. Cast. : Emily Blunt, Jesse Plemons, Dwayne Johnson. Genre : aventure. Dist. : Walt Disney Studios.
u Chaos Walking
US
Durée : 108’. Réal. : Doug Liman. Cast. : Tom Holland, Daisy Ridley. Genre : science-fiction. Nat. : Etats-Unis. Dist. : Metropolitan. EUR
Durée : 102’. Réal. : Euros Lyn Cast. : Joanna Page, Toni Collette, Damian Lewis, Owen Teale. Genre : familial. Dist. : Eurozoom. u Duel à Ichijoji
Maurice Pialat Réal. : Maurice Pialat. Dist. : Les Bookmakers. • A nos amours Durée : 102’. Cast. : Sandrine Bonnaire, Evelyne Ker. Genre : drame. • Le Garçu Durée : 103’. Cast. : Gérard Depardieu, Géraldine Pailhas. Genre : drame. • Police Durée : 113’. Cast. : Gérard Depardieu, Sophie Marceau. Genre : policier. • Sous le soleil de Satan Durée : 103’. Cast. : Gérard Depardieu, Sandrine Bonnaire. Genre : drame.
u Rashomon REP
u Tom Medina
u Dream Horse
u Distant Voices,
Still Lives Durée : 85’. Réal. : Terence Davies Cast. : Pete Postlethwaite, Freda Dowie. Genre : drame. Dist. : Mary-X Distribution.
u Spirit:
REP
Réal. : Tony Gatlif. Cast. : David Murgia, Karoline Rose, Slimane Dazi. Genre : drame. Dist. : Les Films du Losange.
11/08
u C’est quoi ce Papy?!
u La Légende
Durée : 82’. Réal. : Nigina Sayfullaeva. Cast. : Aleksandr Pal, Evgeniya Gromova, Anna Kotova. Genre : drame. Dist. : ARP Selection.
u La Voie
u Le Tour du monde
u Le Soupir des vagues
Durée : 89’. Réal. : Koji Fukada Cast. : Dean Fujioka, Mayu Tsuruta. Genre : fantastique. Dist. : Art House. u Milla
Durée : 118'. Réal. : Shannon Murphy. Cast. : Eliza Scanlen, Toby Wallace, Emily Barclay. Genre : drame. Nat. : Australie. Dist. : Memento Films.
NAT
NAT
Réal. : Adam Robitel. Cast. : Logan Miller, Taylor Russell. Genre : thriller . Dist. : Sony.
en 80 jours ANIM Réal. : Samuel Tourneux. Genre : animation. Dist. : Studiocanal.
FR
u Pour l’éternité
Durée : 66’. Réal. : Roy Andersson. Cast. : Ania Nova, Lesley Leichtweis Bernardi. Genre : drame fantastique. Nat. : Suède, Allemagne, Norvège. Dist. : KMBO.
Réal. : Shawn Levy Cast. : Ryan Reynolds, Jodie Comer, Milton Lil Rel How. Genre : action. Dist. : Walt Disney Studios. u I’m Your Man
u OSS : Alerte rouge
en Afrique noire Réal. : Nicolas Bedos. Cast. : Jean Dujardin, Pierre Niney, Fatou N'Diaye. Genre : comédie. Nat. : France. Dist. : Gaumont.
u Free Guy
FR
Durée : 108’. Réal. : Maria Schrader Cast. : Dan Stevens, Maren Eggert. Genre : comédie dramatique. Dist. : Haut et Court. u Passion simple
EUR
Durée : 96’. Réal. : Danielle Arbid. Cast. : Laetitia Dosch, Serguei Polunin. Genre : drame romantique. Nat. : France, Belgique, Liban. Dist. : Pyramide. u Pil
FR
Durée : 183’. Réal. : Burhan Qurbani. Cast. : Welket Bungue, Jella Haase. Genre : drame. Dist. : Le Pacte.
u Ego EUR
US
Durée : 91’. Réal. : Hanna Bergholm. Cast. : Sophia Heikkilä, Siiri Solalinna, Jani Volanen. Genre : Horreur. Dist. : Les Bookmakers. u Les Fantasmes
Réal. : Stéphane Foenkinos, David Foenkinos. Cast. : Karin Viard, Jean-Paul Rouve, Nicolas Bedos, Ramzy Bedia, Monica Bellucci, Carole Bouquet, Céline Sallette. Genre : comédie romantique. Dist. : Gaumont. u Finch
Réal. : Miguel Sapochnik. Cast. : Tom Hanks. Genre : science-fiction. Dist. : Universal Pictures. u L’Echiquier du vent
US
FR
EUR
US
NAT
Réal. : Mohammad Reza Aslani. Cast. : Akbar Zanjanpour, Mohammad Reza Aslani, Mohamad Ali Keshavar. Genre : drame. Dist. : Carlotta Films.
ANIM FR
Réal. : Julien Fournet. Genre : animation. Dist. : SND.
US
Réal. : Robert Schwentke. Cast. : Henry Golding, Ursula Corbero. Genre : action. Dist. : Paramount Pictures.
25/08 u Candyman
US
u Don’t Breathe 2
US
u Eiffel
FR
u Fragile
FR
Réal. : Nia DaCosta. Cast. : Nathan Stewart-Jarre, Teyonah Parris, Yahya AbdulMateen. Genre : horreur. Nat. : Etats-Unis. Dist. : Universal Pictures Réal. : Rodo Sayagues. Cast. : Adam Young, Bobby Schofield, Stephen Lang. Genre : horreur. Dist. : Sony.
Réal. : Emma Benestan Cast. : Raphaël Quenard, Yasin Houicha, Oulaya Amamra. Genre : comédie romantique. Dist. : Haut et Court u La Pat’ Patrouille
le Film ANIM US Réal. : Cal Brunker. Cast. : Tyler Perry, Dax Shepard, Iain Armitage. Genre : animation. Dist. : Paramount Pictures. u Pour toujours
Réal. : Emilie Carpentier. Cast. : Sylvain Le Gall, Tracy Gotoas, Inas Chanti. Genre : drame. Dist. : Les Films du Losange.
Durée : 114’. Réal. : Ferzan Ozpetek Cast. : Stefano Accorsi, Edoardo Leo. Genre : comédie dramatique. Dist. : Destiny Distribution.
u La Mort du cinéma,
u Sometimes Always
et de mon père aussi NAT Durée : 100’. Réal. : Dani Rosenberg. Cast. : Marek Rozenbaum, Natan Rosenberg, Roni Kuban. Genre : comédie dramatique. Nat. : Israël. Dist. : Nour Films. u Reminiscence
US
Réal. : Cesc Gay. Cast. : Javier Camara. Genre : comédie. Dist. : Wild Bunch Distribution.
Réal. : Martin Bourboulon. Cast. : Romain Duris, Emma Mackey, Armande Boulanger. Genre : comédie, biopic. Nat. : France. Dist. : Pathé Dist.
u L’Horizon FR
EUR
Réal. : Liesl Tommy Cast. : Jennifer Hudson, Forest Whitaker. Genre : Biopic. Dist. : Universal Pictures.
u Snake Eyes
u Berlin Alexanderplatz EUR
u Fidélité EUR
de Musashi REP NAT Réal. : Hiroshi Inagaki Cast. : Rentaru Mikuni, Toshiru Mifune, Mariko Okada. Genre : action. Dist. : Carlotta Films.
EUR
Durée : 93’. Réal. : Benjamin Euvrard. Cast. : André Dussollier, Jérôme Commandeur. Genre : comédie. Dist. : SND.
EUR
u Respect
u Sentimental EUR
u Attention au départ !
Trois Mousquetaires ANIM EUR Durée : 90’. Réal. : Toni Garcia. Genre : animation. Dist. : Stiff.
Durée : 130’. Réal. : Saeed Roustayi. Cast. : Payman Maadi, Navid Mohammadzadeh. Genre : policier. Nat. : Iran. Dist. : Wild Bunch Distribution.
de la Lumière REP NAT Réal. : Hiroshi Inagaki Cast. : Kuji Tsuruta, Toshiru Mifune, Mariko Okada. Genre : action. Dist. : Carlotta Films.
Durée : 123’. Réal. : Eugène Green. Cast. : Saia Hiriart, Lukas Hiriart. Genre : drame fantastique. Dist. : UFO Distribution.
FR
u Escape Game 2
NAT
u Atarrabi & Mikelats
u D’Artagnan et les
NAT
NAT
REP
Durée : 88’. Réal. : Akira Kurosawa. Cast. : Toshiru Mifune. Genre : drame. Dist. : Potemkine Distribution.
18/08
Réal. : Gabriel Julien-Laferrière. Cast. : Chantal Ladesou, Julie Gayet. Genre : comédie. Dist. : UGC Distribution.
Réal. : Hiroshi Inagaki Cast. : Kuji Tsuruta, Toshiru Mifune, Mariko Okada. Genre : Action. Dist. : Carlotta Films.
u La Loi de Téhéran
FR
US
Réal. : Lisa Joy Cast. : Hugh Jackman, Rebecca Ferguson. Genre : thriller. Dist. : Warner.
EUR
Never EUR Durée : 91’. Réal. : Carl Hunter Cast. : Bill Nighy, Sam Riley, Alice Lowe. Genre : comédie dramatique. Dist. : Alba Films. u The Beatles : Get Back DOC EUR Réal. : Peter Jackson. Cast. : John Lennon, Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr. Genre : documentaire. Dist. : Walt Disney Studios.
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44
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Les chiffres du cinéma Box-office France du 02/06/2021 au 06/06/2021
Les nouveautés peinent à s’imposer H Aucun film sorti le mercredi 2 juin ne parvient pas à intégrer le top 5 de ce week-end où la comédie d’A lbert Dupontel, Adieu les cons (Gaumont), se place à nouveau tête et perd moins d’un quart de son public. Le film se rapproche des deux millions d’entrées. Lauréat de deux Oscars, le premier long métrage de Florian Zeller, The Father (UGC), signe un excellent maintien de fréquentation en ne perdant que 11 % de ses entrées. Le film a déjà été vu par 260 509 spectateurs et pourrait finir son exploitation autour d’un de-
mi-million d’entrées. Suivent Tom et Jerry (Warner), Demon Slayer (CGR Events) et Les Bouchetrous (SND) qui sont tous les trois au coude-à-coude et ferment le Top 5. Les nouveautés n’ont donc pas le vent en poupe puisque la première d’entre elles, Chacun chez soi (Studiocanal), pointe à la sixième place. La comédie de Michèle Laroque (photo) at t i re 75 185 person nes pour son premier week-end. Nobody (Universal) convainc 68 117 amateurs de films d’action. Labellisé “Can nes 2020”, le f ilm de Lucas
Belvaux, Des hommes (Ad Vitam), rassemble 60 199 cinéphiles. Porté par Niels Arestrup et Patrick Bruel, Villa Caprice (Bac Films) génère 53 600 entrées. Le biopic Billie Holiday, une affaire d’Etat intéresse 31 573 curieux. Enfin, après le succès international de Portrait de la jeune fille en feu, Céline Sciamma revient à un film sur l’enfance avec Petite maman (Pyramide) et séduit 25 180 de ses admirateurs. Le film a récemment été présenté en compétition officielle à la Berlinale. N. C.
DE MERCREDI À DIMANCHE DE MERCREDI 7 JOURS À DIMANCHE PRÉCÉDENTS
FILMS 1 ADIEU LES CONS 2 THE FATHER 3 TOM ET JERRY 4 DEMON SLAYER 5 LES BOUCHETROUS 6 CHACUN CHEZ SOI 7 NOBODY 8 DES HOMMES 9 VILLA CAPRICE 10 BILLIE HOLIDAY 11 ENVOLE-MOI 12 PETITE MAMAN 13 MANDIBULES 14 PROMISING YOUNG WOMAN 15 DRUNK 16 MEANDRE 17 30 JOURS MAX 18 ADN 19 PLAYLIST 20 LE DERNIER VOYAGE 21 100% LOUP 22 SUZANNA ANDLER 23 FALLING 24 LES OURS GLOUTONS 25 CALAMITY 26 SLALOM 27 BALLOON 28 DETECTIVE CONAN 29 HOSPITALITE 30 STARDOG ET TURBOCAT
DISTRIBUTEURS GAUMONT UGC WARNER BROS. CGR EVENTS SND STUDIOCANAL UNIVERSAL AD VITAM BAC FILMS METROPOLITAN PATHÉ PYRAMIDE MEMENTO UNIVERSAL HAUT ET COURT ALBA FILMS STUDIOCANAL LE PACTE KMBO TANDEM ALBA FILMS LES FILMS DU LOSANGE METROPOLITAN GEBEKA FILMS GEBEKA FILMS JOUR2FÊTE CONDOR EUROZOOM ART HOUSE KMBO
NOMBRE DE COPIES
NOMBRE DE SEMAINES
880 508 579 510 491 501 360 346 354 268 744 157 540 233 318 230 228 551 103 181 302 75 341 95 188 350 153 149 57 301
4 2 3 3 2 1 1 1 1 1 3 1 3 2 5 2 5 3 1 3 3 1 3 1 5 3 2 2 2 3
ENTRÉES/COPIES ENTRÉES 124 862 106 286 79 325 76 810 76 034 75 185 68 117 60 199 53 600 31 573 28 868 25 180 25 093 22 898 20 753 20 685 20 590 15 743 13 084 8 129 7 508 7 058 6 787 6 716 6 611 6 600 6 480 5 863 5 082 4 866
ENTRÉES ENTRÉES/ COPIES
ÉVOLUTION 142 209 137 151 155 150 189 174 151 118 39 160 46 98 65 90 90 29 127 45 25 94 20 71 35 19 42 39 89 16
-23% -11% -5% -47% 11% - - - - - -32% - -38% -36% -38% -31% - -56% - -47% -46% - -50% - 2% -45% -37% -49% -19% -38%
206 447 153 927 87 570 168 930 71 419 - - - - - 54 583 - 50 543 45 320 42 534 35 978 32 253 48 106 - 18 373 14 494 - 18 436 - 9 018 16 483 13 533 13 102 8 433 7 876
242 378 175 348 154 - - - - - 81 - 105 201 62 156 92 69 - 95 28 - 43 - 39 48 116 86 211 26
CUMULS À DIMANCHE
COEFF. FRANCE PARIS VILLE
PRÉVISIONS
1 564 281 260 509 416 515 595 740 147 453 75 185 68 117 60 199 53 600 31 573 241 946 25 180 206 141 68 218 390 988 56 663 1 293 861 240 284 13 084 83 389 146 036 7 058 82 795 6 716 189 217 64 000 20 013 18 965 13 515 51 143
1 850 000 500 000 550 000 720 000 320 000 250 000 220 000 200 000 190 000 100 000 300 000 80 000 260 000 210 000 425 000 100 000 1 350 000 270 000 35 000 100 000 160 000 25 000 95 000 20 000 210 000 75 000 30 000 25 000 20 000 60 000
18.3 6.0 21.9 12.4 27.8 16.1 6.9 6.8 4.5 18.0 4.7 3.8 5.4 9.3 48.8 8.4 2.0 8.1 99.3 2.3 6.7 21.3 4.5 5.1 5.5 2.0 26.4
H Conjuring 3 : sous l’emprise du diable (Warner) prend la tête du box-office, avec un démarrage à 24 M$. Sans un bruit 2 (Paramount) est en deuxième placeavec 19,5 M$ ce week-end et totalise 88,6 M$. Cruella, nouveau Disney, récolte 11,2 M$ supplémentaires et porte son total à 43,7 M$ en dix jours. Troisième, le film d’animation Spirit : l’Indomptable (Universal) démarre 6,2 M$. Enfin, Raya et le dernier dragon (Disney) s’accroche encore pour sa 14e semaine en ajoutant 1,3 M$ à son total qui se porte à 53,5 M$. A. M.
SEMAINES
“Conjuring 3”, nouveau leader
RANGS
Box-office Etats-Unis-Canada du 04/06/2021 au 06/06/2021 RECETTES (M$) RECETTES PAR SITE
FILMS
SITES
DISTRIBUTEURS
ÉVOL.
CUMUL (M$)
1
1 CONJURING 3
3 102
Warner Bros.
24
7 740
-
24
2
2 SANS UN BRUIT 2
3 744
Paramount
19,5
5 208
-59%
88,6
3 2 CRUELLA
3 922
Disney
11,2
2 866
-48%
43,7
4
1 SPIRIT : L’INDOMPTABLE
3 211
Universal
6,2
1 930
-
6,2
5 14 RAYA ET LE DERNIER DRAGON
1 504
Disney
1,3
868
-44%
53,5
6
5 UN HOMME EN COLÈRE
2 607
United Artists
1,3
489
-41%
24,7
7 4 SPIRAL
1 983
Lionsgate
0,89
448
-60%
21,8
8 10 GODZILLA VS KONG
1 390
Warner Bros.
0,46
333
-48%
99,1
9
7 DEMON SLAYER
1 145
FUNimation Entertainment 0,46
399
-45%
47,2
10
3 DREAM HORSE
Bleecker Street Media
355
-64%
2,3
648
0,23
9 juin 2021 / Écran total n°1332
45 45_ETH_1332_BOX_OFFICE_BAT.indd 45
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Les chiffres du cinéma
Lens
Clermont-Ferrand
Tours
Avignon
Metz
Caen
Toulon
Grenoble
Nancy
Rennes
Nice
Rouen
Montpellier
Strasbourg
Nantes
Marseille
Bordeaux
du 02/06/2021 au 06/06/2021
Toulouse
Lille
Lyon
Les villes sont classées selon leur part de marché 2020, par ordre décroissant.
Villes
Cinéville
Habitants (unités urbaines)* 1 537 000 1 016 000 872 000 836 000 1 416 000 582 000 450 000 423 000 464 000 535 000 308 000 286 000 444 000 433 000 401 000 280 000 441 000 288 000 260 000 244 000 269 00
Entrées cumulées 2020 6 347 424 3 804 036 4 739 923 4 117 241 3 935 586 3 413 188 3 037 892 2 545 480 2 319 133 2 304 825 2 143 188 2 103 586 1 991 615 1 840 888 1 685 344 2 305 715 1 701 871 1 482 641 1 701 871 1 564 812 1 381 65
Entrées sur 5 jours
36 740
Evolution sur 2021
18 298
24 583
19 839
16 302
15 412
20 761
14 091
7 386
10 699
8 155
11 468
10 716
8 043
6 998
7 512
6 448
6 488
9 967
5 602
6 725
1 2 3 4 5
ADIEU LES CONS GAUMONT THE FATHER UGC DISTRIBUTION LES BOUCHETROUS SND
CHACUN CHEZ SOI STUDIOCANAL TOM ET JERRY WARNER BROS.
6
NOBODY UNIVERSAL PICTURES
7
VILLA CAPRICE BAC FILMS
8 9 10 11 12
DEMON SLAYER CGR EVENTS DES HOMMES AD VITAM
30 JOURS MAX STUDIOCANAL MANDIBULES MEMENTO FILMS
DRUNK HAUT ET COURT
* source INSEE 2013
Entrées à dimanche
5 592
1 758
3 040
2 493
1 788
2 726
1 731
2 094
756
1 206
1 202
1 232
1 438
526
1 039
604
880
987
1 617
184
668
Cumul à dimanche
20 165
10 251
15 422
14 839
9 506
16 590
9 112
9 114
2 200
6 588
9 646
6 972
7 195
3 216
4 169
4 069
3 163
4 749
4 787
2 253
3 733
Nombre de copies
14
6 8 9 10 8 5 7 4 6 3 6 4 2 5 4 5 3 7 3 3
Nb de semaines d’expl.
4
4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
Entrées à dimanche
3 200
1 762
2 175
2 032
1 060
1 391
1 669
1 201
656
334
567
1 282
888
398
473
689
434
710
694
238
632
Cumul à dimanche
6 078
3 687
5 610
4 368
3 348
3 041
3 715
2 738
687
1 209
1 420
2 941
2 028
1 394
749
1 526
1 164
2 030
1 083
449
1 390
Nombre de copies
10
5 7 7 6 5 5 5 4 4 3 4 5 4 3 3 3 3 6 3 3
Nb de semaines d’expl.
2
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Entrées à dimanche
2 300
1 331
1 587
1 172
1 655
1 036
1 607
839
589
927
430
848
763
642
442
890
430
437
1 109
574
344
Cumul à dimanche
2 764
2 048
2 988
2 074
2 896
1 997
2 553
1 431
945
1 579
1 003
1 196
1 166
752
810
1 350
592
918
1 430
1 326
344
Nombre de copies
7
5 5 7 6 5 4 4 3 4 2 3 3 2 2 3 2 2 5 3 1
Nb de semaines d’expl.
2
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Entrées à dimanche
1 766
792
1 133
992
1 076
920
1 365
709
587
1 046
552
955
720
978
597
526
423
335
783
503
660
Cumul à dimanche
1 789
827
1 169
1 056
1 076
946
1 414
723
587
1 056
567
1 005
720
978
616
560
443
735
794
525
660
Nombre de copies
7
4 5 7 6 5 4 4 3 4 3 4 3 3 2 3 3 2 6 3 2
Nb de semaines d’expl.
1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Entrées à dimanche
2 370
1 129
1 486
782
1 543
581
1 452
689
456
900
289
801
521
574
404
874
488
255
764
651
424
Cumul à dimanche
5 567
5 947
6 247
5 126
7 539
4 534
5 552
3 506
1 705
3 086
2 532
3 249
2 462
1 212
1 347
4 526
1 444
1 751
2 296
4 084
1 390
Nombre de copies
8
5 5 7 6 5 4 4 3 5 2 4 2 2 2 3 2 2 6 3 2
Nb de semaines d’expl.
3
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
Entrées à dimanche
2 129
1 558
1 315
882
1 407
304
1 366
1 081
348
571
289
566
672
785
279
679
528
324
534
616
350
Cumul à dimanche
2 129
1 558
1 315
882
1 407
304
1 366
1 081
348
571
289
566
672
785
279
679
528
324
534
616
350
Nombre de copies
6
Nb de semaines d’expl.
1
Entrées à dimanche
1 710
804
1 049
895
968
765
967
791
433
994
381
954
615
993
404
490
281
160
450
235
364
Cumul à dimanche
1 710
804
1 049
895
968
765
967
791
433
994
381
954
615
993
404
490
281
160
450
235
364
Nombre de copies
6
4 4 5 5 5 4 4 3 3 2 3 3 3 2 3 2 1 3 3 1
Nb de semaines d’expl.
1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Entrées à dimanche
2 342
1 395
1 628
1 108
891
685
976
662
372
667
367
208
709
376
158
412
427
81
317
281
259
Cumul à dimanche
6 248
6 800
8 560
6 045
6 949
5 708
3 887
4 106
821
1 906
3 213
2 877
4 625
815
951
1 859
1 171
3 108
988
2 310
906
Nombre de copies
7
4 5 6 5 4 4 4 3 4 3 2 2 2 3 3 2 2 3 3 2
Nb de semaines d’expl.
3
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
Entrées à dimanche
1 935
697
1 273
922
460
715
837
569
169
447
457
570
699
294
290
157
312
382
511
61
371
Cumul à dimanche
1 935
697
1 456
922
460
715
837
569
169
471
457
570
758
294
290
157
312
382
511
61
461
Nombre de copies
7
4 5 5 3 4 3 3 2 3 2 2 2 2 1 2 3 1 3 1 2
Nb de semaines d’expl.
1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Entrées à dimanche
873 761 642 551 339 415 547 332 386 370 82 343 99 325 292 498 130 157 364 413 194 118
Cumul à dimanche
13 865
Nombre de copies
4
4 4 5 3 3 2 2 3 3 1 2 1 1 2 3 1 2 2 3 1
Nb de semaines d’expl.
5
5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
Entrées à dimanche
1 511 551
1 034
767
188
570
480
356
164
100
554
158
310
52
185
10
137
204
177
45
159
104
Cumul à dimanche
6 576
3 412
6 433
5 134
2 200
5 151
3 286
3 223
518
1 359
3 721
1 957
2 682
425
999
733
901
1 126
1 278
645
1 255
Nombre de copies
9
Nb de semaines d’expl.
3
Entrées à dimanche
1 127
Cumul à dimanche
10 440
Nombre de copies
5
2 3 4 3 6 2 4 2 2 2 3 3 1 3 2 1 4 2
Nb de semaines d’expl.
5
5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 4 5 5
5 5 6 5 2 4 4 3 3 2 4 2 2 2 3 2 2 4 3 2
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
14 249
10 254
10 366
10 377
10 549
8 685
6 354
5 731
5 622
4 911
7 948
4 142
2 369
5 903
9 949
4 463
4 689
4 649
4 507
3 6 6 3 6 3 5 3 3 6 3 2 2 4 2 2 2 3 2 2
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
533
656
916
227
500
630
476
105
96
358
255
444
41
296
93
220
213
5 770
6 410
6 385
3 455
6 520
4 960
4 042
873
2 252
4 902
2 646
3 230
879
1 865
1 459
1 820
1 895
9 juin 2021 / Écran total n°1331
46 46_ETH_1332_CINEVILLE_BAT.indd 46
8 473
08/06/2021 21:07
112
1 463
Comment lire le tableau ? Le Cinéville permet de comparer les résultats au dimanche soir des 12 principaux films dans
260 000 244 000 269 000 238 000 215 000 174 000 210 000 200 000 243 000 135 000 115 000 163 000 142 000 198 000 334 000 372 000 127 000 268 000 509 000 51 000 93 000 79 000 21 000 26 000 39 000 25 000
1 701 871 1 564 812 1 381 655 1 351 794 1 179 780 1 140 770 1 093 150 1 092 645 821 796 846 708 873 170 862 698 819 542 771 510 997 853 779 293 757 638 762 976 813 249 782 081 610 519 545 350 392 434 232 523 143 021 142 879 9 967
5 602
6 725
7 592
6 815
5 227
4 592
4 846
3 645
5 409
3 129
3 940
4 793
4 496
4 072
7 179
3 478
2 677
3 725
4 787
2 815
2 465
2 930
627
1 001
499
PARIS VILLE
TOTAL CINÉVILLES
Fécamp
Mont-de-Marsan
Dinan
Epinal
Quimper
Saint-Brieuc
Annecy
Le Havre
Archamps
Valence
Saint-Etienne
Valenciennes
Pau
Aix-en-Provence
Amiens
Lorient
Besançon
Mulhouse
Brest
Reims
Nîmes
Angers
Dijon
Orléans
Lens
Clermont-Ferrand
44 villes de province de population et de typologie différentes. Les villes sont classées en fonction de leur fréquentation de l’année précédente. Cette hiérarchie ne correspond pas toujours à la population, ce qui dénote parfois un sous-équipement cinématographique. Ce baromètre donne notamment une indication sur la force des films dans la petite et moyenne exploitation.
279 076
101 620
279 076 101 620 1 617
184
668
1 110
1 068
528
384
617
286
830
491
197
787
648
200
759
427
243
310
653
405
348
351
116
131
65
44 515
14 789
4 787
2 253
3 733
5 489
5 448
2 862
3 158
3 938
1 730
1 822
3 434
1 612
3 855
3 329
1 210
3 790
2 608
1 274
2 291
3 372
2 101
582
2 221
1 147
480
621
226 113
85 631
7 3 3 4 3 3 2 4 2 2 2 1 1 4 2 4 2 1 2 2 1 1 1 1 2 1
4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
694
238
632
616
780
550
314
401
364
549
167
100
639
347
122
626
198
113
240
318
69
129
119
64
91
29 401
17 864
1 083
449
1 390
1 101
1 855
1 169
1 036
801
529
1 192
456
100
1 635
828
185
1 443
734
330
559
801
69
129
299
196
91
66 193
43 640
6 3 3 3 3 3 2 3 2 2 2 1 1 2 1 3 2 1 2 2 1 1 1 1 1
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 109
574
344
592
391
376
444
252
325
400
286
197
201
311
453
681
228
399
417
405
185
111
358
73
142
98
27 277
2 890
1 430
1 326
344
1 066
615
562
755
360
581
575
624
197
305
479
637
1 007
323
665
417
564
185
111
567
204
142
152
43 255
5 297
5 3 1 3 2 2 2 2 2 2 2 1 1 3 2 3 1 1 2 1 1 1 1 1 2 1
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
783
503
660
522
427
112
553
232
110
454
208
478
266
229
366
524
287
311
254
382
135
202
320
72
70
73
24 005
4 610
794
525
660
543
639
120
572
236
117
465
233
478
266
251
366
551
287
311
254
382
135
209
346
80
70
82
25 239
4 671
6 3 2 3 2 2 2 2 1 2 2 1 1 2 2 3 1 1 2 1 1 2 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
764
651
424
484
231
332
176
264
387
412
176
329
110
226
537
702
337
345
324
321
153
106
182
63
119
74
23 823
3 504
2 296
4 084
1 390
2 350
1 244
1 443
1 809
1 157
1 851
1 100
1 428
1 409
606
670
2 061
1 883
1 220
1 506
324
1 304
1 043
186
1 078
565
119
426
101 884
19 003
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534
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350
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239
293
386
293
268
360
200
556
155
241
429
155
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332
297
361
135
26
141
2
53
22 348
534
616
350
497
239
293
386
293
268
360
200
556
155
241
429
155
346
332
297
361
135
26
141
2
53
22 348
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450
235
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181
377
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188
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69
19 523
7 710
450
235
364
517
327
181
377
140
159
272
188
281
330
169
181
326
191
204
142
371
124
141
130
69
19 523
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281
259
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303
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203
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160
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11
18
6
17 996
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988
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597
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18
150
95 716
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17 024
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511
61
461
451
357
301
215
247
65
344
180
159
356
298
101
396
266
110
171
259
150
205
167
49
67
17 398
8 782
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3 961
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5 5 5 5 5 5 4 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
45
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104
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77
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51
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64
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1 010
700
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213
112
156
120
55
139
28
126
38
61
221
56
97
40
86
128
52
53
37
25
8 816
6 071
1 895
1 463
1 984
839
1 000
1 815
485
126
865
493
2 015
721
1 305
668
768
1 177
708
805
240
435
87 715
71 848
4 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
5 5 5 4 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 3 5 SOURCE : COMSCORE - REPRODUCTION INTERDITE, TOUS DROITS RÉSERVÉS PAR COMSCORE.
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Les chiffres de la télévision CHAÎNES
DU 31 MAI AU 6 JUIN 2021
TF1 19,9 France 2 14,3 France 3 9,0 Canal+ 1,3 France 5 3,2 M6 9,0 Arte 2,8 C8 2,7 W9 2,6 TMC 3,3 TFX 1,6
CHAÎNES
PDA MAI 2021 19,9 14,5 9,1 1,4 3,2 9,1 2,8 2,5 2,5 3,3 1,5
DU 31 MAI AU 6 JUIN 2021
PDA MAI 2021
NRJ12
1,4
1,2
France 4
1,3
0,4
Cstar
1,0
1,1
Gulli
1,2
1,2
1,7
1,7
6Ter
1,5
1,7
RMC Story
1,8
1,7
RMC Déc.
2,2
2,1
TF1 SF
Chérie 25
1,4
1,3
Autres…
8,7
9,3
SOURCE : MÉDIAMÉTRIE
Part d’audience
Le dernier épisode avec l’ex-footballeur dans le rôle titre a rassemblé 5,9 millions de téléspectateurs le mardi 1er juin sur France 3 (26,5% de PdA).
France 3 en forme pour les adieux de Cantona au “Voyageur” H Selon le Médiamat de Médiamétrie, dans la semaine du 31 mai au 6 juin, TF1 enregistre une progression de près d’un point. France 2 baisse de son côté de 0,4 point. France 3 fléchissent très légèrement de 0,2 point chacun. Ainsi, les part d’audiences de TF1, France 2, France 3 et M6 s’élèvent respectivement à 19,9 %, 14,3 %, 9 % et 9 %. Lundi, la fiction Plan B convainc 4,4 millions de personnes sur TF1 pendant que Meurtres au paradis en attire 3,4 millions sur France 2. M6 rassemble 2 millions d’individus avec Patron incognito. W9 convainc 1,4 million d’individus avec le film Parker, tout comme Arte avec Le Canardeur et Clint Eastwood. France 3 attire 1,2 million de férus de théâtre avec la pièce Sept ans de réflexion. Mardi, France 3 est en tête avec Le Voyageur : le village assassiné, qui pointe à 5,9 millions de téléspectateurs. Suit TF1 avec la fiction Dirty John, qui convainc 2,6 millions de personnes. M6 attire 2,4 millions de gourmets avec Le Meilleur Pâtissier : les professionnels. France 2 rassemble 1,4 millions d’amateurs de la troupe du Splendid avec une nouvelle interprétation de sa célèbre pièce de théâtre Papy fait de la résistance. Mercredi, TF1 attire 6,9 millions de passionnés de football avec le match opposant l’équipe de France aux Pays de Galles. France 2 convainc 2,8 millions de personnes avec Nina, tandis que M6 rassemble 2,8 millions d’amateurs de cuisine avec Top Chef. France 3 emmène sur les sentiers du littoral 1,8 million de fidèles du magazine Des racines et des ailes. Jeudi, TF1 voit la série Luther rassembler 3,7 millions d’individus. M6 séduit 3,5 millions de personnes avec
le nouvel épisode de la deuxième saison de Chernobyl. Les reportages d’Envoyé spécial sur France 2 intéressent 1,9 million de curieux. TMC profite de la nouvelle rediffusion des Visiteurs pour attirer sur son antenne 1,4 million de fans de la comédie culte de Jean-Marie Poiré. Il faut sauver le soldat Ryan rassemble 1,3 million d’admirateurs du cinéma de Steven Spielberg sur France 3. Le documentaire Baie de Naples, la colère des volcans suscite l’intérêt de 1,2 million de personnes sur France 5. Vendredi, TF1 pointe à 5,7 millions de téléspectateurs avec la finale de Koh-Lanta et devance France 2, où ils sont 5,3 millions à regarder la série A strid et Raphaëlle. M6 rassemble 1,8 million de personnes avec la série judiciaire Bull. Sur France 3, 1,4 million de nostalgiques retrouvent leurs personnages préférés dans La Saga des feuilletons et des séries. Samedi, France 3 se place à nouveau en tête avec la fiction Mortelles calanques, qui attire dans les eaux bleues de Cassis 5,2 millions de téléspectateurs. TF1 convainc 3,5 millions de personnes avec le divertissement La Chanson de l’année. France 2 suit avec le nouveau jeu Le Club des invincibles, qui fédère 2,7 millions de fans de Nagui. M6 emmène à Honolulu 1,6 million de personnes avec Hawaii 5-0. Dimanche, TF1 signe un gros succès avec la comédie Les Tuche 3, qui séduit 5,8 millions de téléspectateurs. France 2 attire 2,6 millions de fans d’Omar Sy avec Yao. M6 rassemble 1,8 million de fidèles de Zone interdite. France 3 convainc 1,7 million de curieux avec la fiction Agatha Raisin. Enf in, le documentaire Merguez, chipolatas : à vos grills et périls cumule 1,1 million de vues sur France 5. N. C.
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Les chiffres de la télévision
LUNDI 31 MAI 2021
TF1 PLAN B (GAUMONT TÉLÉVISION) FRANCE 2 MEURTRES AU PARADIS (ATLANTIQUE PRODUCTIONS / RED PLANET) M6 PATRON INCOGNITO (ENDEMOLSHINE) W9 PARKER ARTE LE CANARDEUR FRANCE 3 7 ANS DE RÉFLEXION C8 LES FIGURES DE L’OMBRE TMC SEUL SUR MARS FRANCE 5 LA VIE EST BELLE TFX APPELS D’URGENCE (TF1 PRODUCTION) NRJ12 CRIMES (NE ZAPPEZ PAS / ANGEL PRODUCTION) 6TER KAAMELOTT (CALT) RMC STORY EVER GIVEN (SATISFACTION) TF1SF LES EXPERTS : MANHATTAN RMCDÉC IMMERSION DANS UNE MÉGA FOURRIÈRE (GENTON PRODUCTIONS) CHÉRIE 25 THE FALL GULLI SYDNEY FOX, L’AVENTURIÈRE CSTAR AU CŒUR DE L’ENQUÊTE
F F DI C R C R T R C R C R C R M M F R D F R D F R F R M R
MARDI 1ER JUIN 2021
FRANCE 3 TF1 M6 FRANCE 2 TMC W9 NRJ12 FRANCE 5 ARTE C8 TFX RMCDÉC 6TER CSTAR TF1SF RMC STORY GULLI CHÉRIE 25
LE VOYAGEUR : LE VILLAGE ASSASSINÉ (TÉLÉCIP) F DIRTY JOHN F LE MEILLEUR PÂTISSIER (KITCHEN FACTORY / BBC STUDIOS) DI PAPY FAIT DE LA RÉSISTANCE T LE DOC QUOTIDIEN (BANGUMI) D KIN : LE COMMENCEMENT C R TERMINATOR 3 : LE SOULÈVEMENT DES MACHINES C R BACHAR, LE MAÎTRE DU CHAOS (ILLÉGITIME DÉFENSE) D VIOLENCES SEXUELLES DANS LE SPORT, L’ENQUÊTE (YUZU PRODUCTIONS) D THE GREATEST SHOWMAN C R UNE FAMILLE SUR LE RING C R WHEELER DEALERS : RÊVES À SAISIR D R 10 JOURS POUR S’AIMER (BANKIZZ) F R DOUANES SOUS HAUTE SURVEILLANCE D COUP DE FOUDRE À BANGKOK (SAVE FERRIS) F R LA FACE CACHÉE DE... (MAD PRODUCTIONS) D SNOOPY ET LES PEANUTS : LE FILM C R SNAPPED : LES FEMMES TUEUSES M
MERCREDI 2 JUIN 2021
TF1 FOOTBALL, MATCH AMICAL : FRANCE – PAYS DE GALLES FRANCE 2 NINA (BARJAC PRODUCTION) M6 TOP CHEF (STUDIO 89) FRANCE 3 DES RACINES ET DES AILES ARTE AMIN (ISTIQLAL FILMS) TMC RENAUD, MON FRÈRE (CAPA) W9 ENQUÊTES CRIMINELLES (C. PRODUCTIONS) CHÉRIE 25 LA VIE EN MIETTES (AGAT FILMS & CIE) TF1 SF NEW YORK, SECTION CRIMINELLE RMC STORY LES PIRES ACCIDENTS : ROUTES C8 BEN-HUR RMC DÉC CONSTRUCTIONS HORS LIMITES CSTAR LE SANG DU CARTEL TFX CLEANERS, LES EXPERTS DU MÉNAGE (ADVENTURE LINE) NRJ12 BLACKLIST : REDEMPTION FRANCE 5 LA GRANDE LIBRAIRIE (ROSEBUD) 6TER JEUX D’ENFANTS GULLI EN FAMILLE (NOON / KABO PRODUCTIONS)
4 372 19,3 3 381 14,8 2 032 9,5 1 385 6,6 1 368 6,2 1 245 5,7 841 4,5 810 4,6 698 3,2 500 2,2 414 1,9 362 1,6 349 1,5 329 1,4 323 1,4 266 1,2 263 1,1 179 0,8
JEUDI 3 JUIN 2021
TF1 LUTHER M6 CHERNOBYL
F F FRANCE 2 ENVOYÉ SPÉCIAL M TMC LES VISITEURS C R FRANCE 3 IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN C R FRANCE 5 BAIE DE NAPLES, LA COLÈRE DES VOLCANS (ARTLINE FILMS / MYMAX) D ARTE MARONI, LES FANTÔMES DU FLEUVE (FRENCHKISS PICTURES) F CHÉRIE 25 APPARENCES C R W9 ALAD’2 (74 FILMS) C R NRJ12 HÉRITAGES (NE ZAPPEZ PAS / ANGEL PRODUCTION / FRANCK SAURAT) M C8 JEUDI REPORTAGE M TF1 SF DIVERSION C R RMC DÉC VINTAGE MECANIC (3E ŒIL PRODUCTIONS) M 6TER VIVE LE CAMPING (PATRICK SPICA PRODUCTIONS) M CSTAR INSTINCT DE SURVIE C R TFX TATTOO COVER : SAUVEURS DE TATOUAGES (COYOTE CONSEIL) D RMC STORY LES SECRETS DES VIKINGS (TCB MEDIA RIGHTS / LIKE A SHOT) D R GULLI AQUAMEN DI R
5 874 26,5 2 569 11,3 2 364 12,2 1 379 6,3 914 4 782 3,6 627 3 593 2,6 570 2,5 508 2,5 438 2,1 372 1,6 354 1,6 350 1,5 332 1,5 299 1,3 266 1,2 262 1,2
VENDREDI 4 JUIN 2021
DI F F D R F M D R M F R C R F R D R D R C R D C R C R T
M6 BULL FRANCE 3 LA SAGA DES FEUILLETONS ET DES SÉRIES (ADLTV) ARTE LES HÉRITIÈRES (INCOGNITA) W9 ENQUÊTE D’ACTION (C. PRODUCTIONS) RMCDÉC PARIS : AU COEUR DE LA CITÉ ANTIQUE (LA FAMIGLIA) C8 M COMME MAISON (HL PRODUCTIONS) TMC L’ARME FATALE TF1 SF FAUT PAS LUI DIRE (ENTRE CHIEN ET LOUP) NRJ12 PROFILAGE (BEAUBOURG AUDIOVISUEL) CSTAR LA STORY D’AC/DC : HIGHWAY TO HELL (SOMBRERO & CIE) TFX FAMILLES NOMBREUSES : LA VIE EN XXL (TF1 PRODUCTION) 6TER DANS L’OMBRE DE MARY : LA PROMESSE DE WALT DISNEY RMC STORY PORTRAITS DE CRIMINELS GULLI CHASSEURS DE DRAGONS CHÉRIE 25 PLAYBOY À SAISIR FRANCE 5 FANNY ET ALEXANDRE
S 6 943 30,2 F 2 833 11,7 DI 2 832 13,6 M 1 758 7,8 C 775 3,3 D 773 3,7 M 759 3,4 F R 757 3,3 F R 572 2,3 D 538 2,2 C R 431 2,9 D 351 1,4 F R 348 1,5 DI R 347 1,5 F R 346 1,4 D 305 1,3 C R 259 1,1 F R 194 0,8
SAMEDI 5 JUIN 2021
FRANCE 3 MORTELLES CALANQUES (AUBES PRODUCTIONS / MEDIAWAN) TF1 LA CHANSON DE L’ANNÉE (DMLSTV)
FRANCE 5 ÉCHAPPÉES BELLES (BO TRAVAIL !) TMC COLUMBO C8 SAMEDI SÉBASTIEN (MAGIC TV) ARTE TEOTIHUACÁN : LES TRÉSORS DE LA CITÉ DES DIEUX RMCDÉC RETOUR À L’INSTINCT PRIMAIRE TF1 SF JOSÉPHINE, ANGE GARDIEN (DEMD) TFX CHRONIQUES CRIMINELLES (TF1 PRODUCTION) CHÉRIE 25 ORGUEIL ET PRÉJUGÉS 6TER LES ROIS DE LA PISCINE GULLI LEGO MASTERS (ENDEMOLSHINE) W9 LEGACY, NOTRE HÉRITAGE (OMEGA) NRJ12 YOUNG SHELDON CSTAR ENQUÊTES PARANORMALES (MAD PRODUCTIONS) RMC STORY ALIEN THEORY
La performance de la semaine
DIMANCHE 6 JUIN 2021
AUDIENCE
(EN MILLIERS )
5 716 27,9 5 254 22 1 786 7,5 1 434 6,9 919 3,9 841 3,9 518 2,2 442 2 405 1,7 374 1,6 360 1,5 336 1,5 282 1,2 252 1,1 248 1 244 1 242 1,1 180 0,9
F 5 247 24,4 DI 3 484 18,8 J 2 653 13,3 F 1 614 7,4 M 986 4,6 F R 684 3,2 DI 579 2,9 D R 544 2,6 DI 431 2 F R 400 1,9 M 379 1,8 F R 289 1,3 DI 272 1,3 J R 244 1,2 D R 231 1,1 F R 217 1 D R 206 1 D R 183 0,8
FRANCE 2 LE CLUB DES INVINCIBLES (AIR PRODUCTIONS) M6 HAWAII 5-0
3 742 16,9 3 487 15,8 1 859 8,9 1 365 7 1 285 7,2 1 187 5,4 923 4,1 805 4,1 788 3,8 541 2,6 519 2,6 505 2,4 462 2,1 377 1,9 292 1,4 268 1,2 210 0,9 135 0,6
TF1 KOH-LANTA (ADVENTURE LINE) FRANCE 2 ASTRID ET RAPHAËLLE (JLA PRODUCTIONS)
SPECTATEURS
PROGRAMMES (CLASSÉS EN NOMBRE DE TÉLÉSPECTATEURS)
REDIFFUSION
CHAÎNE
GENRE
(EN MILLIERS )
AUDIENCE
SPECTATEURS
PROGRAMMES (CLASSÉS EN NOMBRE DE TÉLÉSPECTATEURS)
REDIFFUSION
CHAÎNE
GENRE
Tops Médiamétrie du prime time du 31/05/2021 au 06/06/2021
TF1 LES TUCHE 3 (ESKWAD / PATHÉ FILMS) FRANCE 2 YAO (PAN-EUROPÉENNE / KOROKORO)
C R 5 771 26,8 C 3 088 14,2 M6 ZONE INTERDITE (C. PRODUCTIONS) M 1 767 8,6 FRANCE 3 AGATHA RAISIN F 1 681 7,7 FRANCE 5 MERGUEZ, CHIPOLATAS : À VOS GRILLS ET PÉRILS D 1 110 4,9 ARTE WIENER SYMPHONIKER - LUDWIG VAN BEETHOVEN CO 961 4,3 RMC STORY FAITES ENTRER L’ACCUSÉ (17 JUIN MÉDIA) M R 769 3,6 TFX LE TRANSPORTEUR : HÉRITAGE C R 756 3,5 C8 FAITES SAUTER LA BANQUE C R 552 2,5 TMC FOOTBALL, MATCH AMICAL : BELGIQUE – CROATIE S 541 2,4 6TER LARA CROFT : TOMB RAIDER C R 477 2,2 CHÉRIE 25 UNE FEMME D’HONNEUR (VIA PRODUCTIONS) F R 475 2,2 TF1 SF LA VOLEUSE DE LIVRES C R 459 2,3 W9 SCORPION F R 401 1,8 RMC DÉC CHERCHEURS D’OPALE D 352 1,5 NRJ12 VIDÉOSURVEILLANCE : LES IMAGES CHOC (NE ZAPPEZ PAS / CARSON PROD) M 271 1,2 CSTAR CHICAGO FIRE F R 225 1 GULLI E=M6 FAMILY (LINK PRODUCTION) M R 139 0,6
1,4
million
C’est le nombre de téléspectateurs qui ont regardé “Les Visiteurs”, le 3 juin, sur TMC (7 % de PdA).
QU’EST-CE QUE “L’EFFICACITÉ” ? LE TAUX D’EFFICACITÉ (INDICE ÉCRAN TOTAL) MESURE LA DIFFÉRENCE ENTRE LA PART DE MARCHÉ DU PROGRAMME ET LA PART DE MARCHÉ MOYENNE DE LA CHAÎNE CE SOIR-LÀ, EN PREMIÈRE PARTIE DE SOIRÉE. C FILM/CO CONCERT/D DOCUMENTAIRE/DA DESSIN ANIMÉ/DF DOCU-FICTION/DI DIVERTISSEMENT/E ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNEL/ EP ÉMISSION POLITIQUE/F FICTION/I INFORMATION/J JEUX/M MAGAZINE/S SPORT/T THÉÂTRE/V VARIÉTÉS/R REDIFFUSION
9 juin 2021 / Écran total n°1332
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