I N S TA N T S D ’ A R T
Visions plurielles DES BALADES PARISIENNES DE MARCEL PROUST RACONTÉES AU MUSÉE CARNAVALET AUX BALLADES SENTIMENTALES DE QUATORZE PHOTOGRAPHES CONTEMPORAINS PRÉSENTÉS À LA MEP, DE LA DÉMOCRATISATION DU DESIGN PAR PRISUNIC À L’INVITATION DU MAC VAL DE SE RÉINVENTER FACE AUX DÉTERMINISMES SOCIAUX, LES EXPOSITIONS QUESTIONNENT LES RAPPORTS HUMAINS ET LES ESPACES DE LIBERTÉ. PA R
Virginie Bertrand
Naissant, évanescent, foudroyant, ambivalent… Les plus grands photographes des XXe et XXIe siècles font œuvre de leur intimité, explorant les relations amoureuses. S’inspirant de la ballade de Nan Goldin (The ballade of sensual dependency), l’exposition est conçue « comme une compilation musicale que l’on offrirait à un amant ». Quatorze séries d’images, souvent inédites, du Voyage Sentimental d’Araki en passant par les déclarations de René Groebli, qu’il compare à des poèmes, aux personal letters de RongRong & Inri, aux dérives adolescentes de Larry Clark ou l’érotisme revendiqué de Lin Zhipeng. « Love songs », du 30 mars au 21 août, MEP. 5/7, rue de Fourcy, 75004. Tél. 01 44 78 75 00 et mep-fr.org 1. René Groebli, photo de la série L’œil de l’amour , 1952, tirage
gélatino-argentique. Le photographe suisse réalise cette série lors de sa lune de miel en France. Il en fait en 1954 un essai narratif.
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© RENÉ GROEBLI, COURTESY GALERIE ESTHER WOERDEHOFF.
instant. N°1 Sentiment amoureux