COMMENT S’ÉCHAPPER À PIED DE LA VILLE MOYENNE ?
Suivre les chemins de l’eau pour se réapproprier la nature à Montereau-Fault-sur-Yonne
Guylaine Piketty - Leverne
Mémoire de fin d’étude - École de la Nature et du Paysage de Blois 2022 - 2023
Suivre les chemins de l’eau pour se réapproprier la nature à Montereau-Fault-sur-Yonne
Guylaine Piketty - Leverne
Mémoire de fin d’étude - École de la Nature et du Paysage de Blois 2022 - 2023
Paysagiste concepteur et urbaniste, Paysagiste-Conseil de l’État Enseignant de projet de paysage à l’École de la nature et du paysage de Blois / INSA CVL
ENSEIGNANT ENCADRANT - SÉBASTIEN BONTHOUX
Écologue, enseignant chercheur en écologie et agronome à l’École de la nature et du paysage de Blois / INSA CVL
PRÉSIDENT DE JURY - OLIVIER GAUDIN
Maître de conférences à l'École de la nature et du paysage de Blois / INSA CVL
« Comprendre un site commence par le repérage des ruisseaux permanents ou intermittents, à la fois conséquences et causes du relief : l’eau choisit la pente et, ce faisant, elle l’accentue, de manière douce ou violente, au cours d’un long travail qui dépasse les temps historiques. Mais ce travail de l’eau est saisonnier, il connaît des cycles et des périodes d’arrêt, il rencontre la vie des plantes et celle des animaux, certains souvent imperceptibles pour nous, et voilà la biodiversité à notre porte. La répartition de la végétation depuis les grandes forêts jusqu’aux parcs et jardins des territoires urbanisés est intimement liée aux caractéristiques du site, comme le montre si souvent l’étude du tracé des anciens ruisseaux ou des petites rivières. Ainsi quelques-unes des grandes pièces d’eau du parc du château de Versailles, comme le Grand Canal ou la pièce d’eau des Suisses, proviennent de l’impossibilité d’assécher des étangs alimentés par de petites sources locales et forment ainsi la petite rivière du ru de Gally. Plus récent, le parc départemental Georges Valbon, en Seine-Saint-Denis, accueille et retient dans plusieurs bassins successifs les eaux du Could après son confluent avec la Morée et celui, encore plus en amont, avec le Petit-Rosne, sans compter la Vielle-Mer et, plus à l'Est, la Molette, aujourd'hui disparues. Ainsi tout en donnant à cette installation technique une forme agréable et utile pour les habitants en même temps qu'une réserve pour plusieurs espèces d'oiseaux, que l'on peut observer les matins calmes, chacune regroupée dans l'un des étangs, le parc sert de protection à la ville de Saint-Denis qui, sans lui aurait souvent les pieds dans l'eau."
HABITER LA VILLE DE DEMAIN, page 110, chapitre 7
Architecte et urbaniste, Philippe Panerai a enseigné dans différentes écoles d'architectures. Membre de l'Académie d'architecture, chercheur associé au laboratoire Architecture et Anthropologie (CNRS), ses recherches sur les formes urbaines et son activité d'urbaniste lui ont valu le Grand Prix d'Urbaniste en 1999.
J'ai souvent eu les pieds dans l'eau et j'ai décidé de suivre le fil de l'eau pour mon travail de fin d'étude au fur et à mesure de la lecture du chapitre "Retrouver les chemins de l'eau pour accorder la ville et le territoire". Dans ce 7ème chapitre du livre "Habiter la ville de demain", Philippe Panerai, architecte et urbaniste, enseignant et chercheur, donne divers exemples pour comprendre la relation entre l'eau, les rivières ou fleuves et le territoire. Tout est décrit avec précision et les renseignements à la fois techniques, historiques, géographiques ont l'air tellement simples et évidents qu'ils m'ont donné l'illusion que le travail allait être facile. J'ai biensur terminé le livre depuis longtemps, et je me suis mise en chemin pour suivre l'eau à Montereau-Fault-sur-Yonne. En effet, La ville de Montereau-Fault-sur-Yonne, ville moyenne de la grande couronne parisienne, avec la confluence Yonne et Seine semblait réunir les conditions qui interrogeaient ma curiosité de paysagiste, sur la question de l'eau qui est crutiale aujourdhui et pour travailler sur les problématiques ville et nature et les solutions liées à la gestion de l'eau.
L'étude présentée dans ce mémoire est le résultat de mes cheminements (toujours en cours) sur le terrain mais aussi avec mes calques, mes crayons, mes carnets de croquis, des livres et mon ordinateur, sans oublier les échanges avec les deux encadrants Sébastien Bonthoux écologue, agronome, enseignant chercheur, et Bertrand Folléa, paysagiste concepteur, enseignant chercheur, et avec certains acteurs de la Seine-et-Marne.
Mes interlocuteurs du CAUE du 77, du bureau d'étude des services techniques de la Communauté de Communes du Pays de Montereau, et les services développement durable et techniques des espaces verts de la commune de Montereau Fault-sur-Yonne ont répondu à mes questions sur les mobilités douces, l'eau et la gestion du vivant et m'ont aidé à mieux comprendre les paysages de l'eau au Pays de Montereau. Ces cheminements à Montereau-Fault-surYonne se sont bien passés et je remercie chaleureusement ceux et celles qui m'ont accompagné pendant ce travail de fin d'étude..
Avant propos
Introduction
Enjeux
Méthode
Constats
Présence de l'eau
Se réapproprier la nature
A/ Quelle "nature" au Pays de Montereau?
Le socle du Sud de la Seine et Marne - Des paysages et des couleurs
Se réapproprier la nature - Les types de paysages
1) Géologie - Relief - Topographie
2) Un territoire d'eau qui évolue avec le temps
3) Mieux connaître Montereau-Fault-sur-Yonne
a) Montereau-Fault-Yonne proche de la nature ?
c) Quelle capacité à résister à l’artificialisation des sols ?
b) Quelle place laissée à la biodiversité en centre-ville ?
4) Le site et son périmètre d'étude
5/ Enjeux et intentions - Ménager des sentiers natures à Montereau
Les sites de projets – La situation actuelle vers la situation envisagée
1/ La gare comme centralité - un espace multimodal et multidirectionnel
2/ Des ronds-points bien ciblés
3/ Les zones humides - la vidange du Marais d'Air
4/ Le parc des Noues
5/ Les berges de la Seine et de l'Yonne
6/ Le quartier de Surville et la colline Saint-Martin
7/ La berge Est de l'Yonne - La réserve naturelle des Seiglats
Synthèse
Définitions
Extrait des textes cités
Toponymie de Montereau - Fault -sur - Yonne
Bibliographie
Remerciements
La ville de Montereau-Fault-sur-Yonne choisie pour la confluence Yonne et Seine est une ville moyenne qui appartient à la grande couronne parisienne. En 2019, elle est la 14ème ville la plus peuplée de Seine-et-Marne avec 21.229 habitants selon le dernier chiffre officiel. Située dans le département de la Seine et Marne, territoire Seine Grands Lacs de la vallée de la Seine et de la vallée de la Basée, l’eau est présente sous toutes ses formes.
Par la géographie, le relief, et les paysages composés de plateaux agricoles et de grands ensembles forestiers, de coteaux couverts, boisements et prairies, la large vallée où coulent les deux principaux cours d'eau, la Seine et l’Yonne et d’autres rivières comme l’Orvanne, autour desquels sont installés des sites d’extractions, en activités, transformés en bases de loisirs, réserves naturelles ou zones humides protégées; la vallée présente un réseau hydrographique très développé et très varié. Les éléments de l’hydrographie naturelle, de l’ancien fonctionnement de la vallée se mêlent dans ce secteur à une forte anthropisation. La commune fait partie du SAGE «Bassée Voulzie», en cours d’élaboration en décembre 2020 en référence à la directive-cadre sur l’eau pour la bonne qualité de l’eau en Europe (2000).
Reconnu comme étant un territoire «servant» par la présence d’ouvrages aqueducs et vannes utilisés pour l’approvisionnement en eau potable de la région Île de France, la protection et le maintien des ressources en eau s’impose comme guide technique sur le territoire du pays de Montereau.
Pourtant l’occupation des sols de la commune de Montereau Fault-sur-Yonne est marquée par l’importance des territoires artificialisés avec un chiffre en augmentation de 55,7% en 18 ans (entre 1990 et 2018).
D’un côté la nécessité de donner plus de place à la biodiversité et de l’autre l’imperméabilisation croissante des sols dans le tissu urbain. Par sa situation faite de contrastes et de contradictions la ville de Montereau-Fault-sur-Yonne est un site prometteur pour étudier la nature en ville dans ce travail de fin d’étude.
Quitter le quartier, aller se promener, traverser la ville, ou bien passer d’un quartier à un autre pour aller vers un endroit précis, un espace naturel, agricole ou jardiné est possible aujourd’hui à Montereau, ville moyenne française. Il y a de multiples raisons pour les déplacements humains en ville, des raisons utiles comme celles d’aller faire des courses, aller à l’école ou bien accompagner ou encore se déplacer sur son lieu de travail et aussi pour des raisons liées à la santé et aux loisirs. La diversité des déplacements est liée à la diversité des profils des habitants et des populations. Cette diversité varie selon les rythmes individuels, et collectifs de la vie quotidienne parfois étroitement liés, de manière plus ou moins régulière et systématique selon les formes sociales auxquels ils appartiennent, et auxquels viennent s’ajouter des évènements spontanés, non prévisibles et exceptionnels. Pourtant l’accès aux espaces naturels à pied n’est pas toujours possible en ville et demande parfois un véhicule ou bien d’emprunter les transports en commun.
Circuler à pied en laissant la voiture, et retrouver la nature, reste difficile et parfois inaccessible pour certains d’entre nous tant la ville peut contenir d’obstacles et s’éloigner doucement de la campagne.
A l’heure des mobilités douces, l’utopique ville sans voiture prend son temps pour s’installer, et même à l’échelle du quartier pour des raisons d’habitudes humaines dans l’organisation spatiale du modèle économique de notre société.
La place des piétons est sans cesse requestionnée dans les villes moyennes et ses quartiers, avec de nouveaux aménagements et des équipements fabriqués pour faciliter les déplacements humains et leur sécurité.
L’échelle de la ville moyenne de Montereau-Fault-surYonne apporte un potentiel de proximité à exploiter entre le cadre bâti des quartiers, les parcs et les jardins en ville et un peu plus loin des « espaces naturels » par des rives et des chemins.
Pour le projet de paysage, l’échelle de la ville moyenne est adaptée à un diagnostic pour observer et noter les manières d’habiter dans les différents quartiers (centre-ville et « périphéries ») et constater des relations spatiales entre les infrastructures urbaines qui impactent les humains, les non humains et leurs habitats.
A l'échelle humaine du piéton, les transitions entre les différents espaces (trottoirs, caniveaux, fossés, petits sentiers, coulées animales...) sont à suivre pour parcourir la ville à pied.
L’eau est visible et aussi invisible dans la vallée, les fleuves et les lacs sont le fil conducteur pour aborder le territoire et le paysage à plusieurs échelles. La présence de sites Natura 2000 autour de Montereau Fault-sur-Yonne participent à la préservation des milieux, au maintien de la biodiversité et à l’équilibre entre les espaces urbains, et les quartiers autour du centre-ville.
Cependant, la capacité de la ville à résister à certaines formes plus ou moins brutales de métropolisation interroge aujourd’hui (habitants, élus, associations, institutions, techniciens et praticiens, écologues, architectes, urbanistes, paysagistes...) et l’étude des mouvements des piétons dans la ville et la relation avec la nature peut y apporter certains éclairages.
Les mouvements piétonniers et les usages quotidiens des mobilités douces de la ville habitée s’organisent sur les trames des quartiers en suivant le réseau des rues, routes, sentiers, chemins, et autres voies intra-muros.
La disparition progressive des anciens chenaux et des noues de la vallée de la Seine autour de Montereau
La carte géologique A 1/50 000 du bureau de recherches géologiques et minières de Montereau-Fault-sur Yonne décrit pages 34 et 35 "les alluvions actuelles et subactuelles qui occupent les chenaux creusés dans la partie supérieure de la nappe alluviale creusé Fy ou dans le complexe K qui la recouvre dans la vallée de la Seine".
Un peu plus loin page 36, nous apprenons l'importance de l'érosion historique des sols qui peut avoir des conséquences catastrophiques sur des voies de communication et des constructions. La disparition d'un bon nombre de sites importants des vallées de la Seine et de l'Yonne au fur et à mesure de l'avancement des exploitations de sable et de gravier étant avérée, la reconnaissance des anciens chenaux et noues sera utiles comme solutions techniques pour la gestion de l'eau et la prévention des risques d'inondations.
L’organisation spatiale dans le tissu urbain permet de cheminer d’un quartier à l’autre et selon leurs formes de sortir rapidement de la ville pour s’évader.
Ici, à Montereau-Fault-sur-Yonne, les cheminements « natures » en suivant le fil de l'eau qui conduisent aux milieux naturels de la vallée de la Bassée ou vers les plateaux agricoles à l’extérieur ont-ils suffisamment de place et ou sontils accessibles à pied ?
Faut-il contraindre spatialement la ville de demain pour répondre aux enjeux d’une ville nature durable? Et comment ?
Une première partie pour observer et décrire la nature du pays de Montereau sera utile pour mieux comprendre, dans une seconde partie comment s'est construit la ville de Montereau Fault-sur-Yonne dans le territoire Seine Grands Lacs à l’échelle du bassin versant et comprendre le développement de la ville et des villages du pays de Montereau dans le territoire de la vallée de la Bassée, la plus grande plaine inondable du bassin de la Seine en amont de Paris et la zone humide la plus importante d’Île-de-France.
Sur les plans et les coupes en partant du centre gare seront tracés les axes routiers, le réseau ferroviaire, et le franchissement qui distribuent les quartiers sur chacune des rives de la confluence Seine-Yonne. Le parc des Noues, cours et jardins, rives des fleuves dans la ville seront présents pour retrouver les promenades et les boulevards qui serviront aussi de points d’appuis au projet.
Et une troisième partie permet d’identifier plus en détail le positionnement des habitats humains et aussi les habitats et milieux non humains, entre sites industriels et d’extractions construits depuis plus d’un siècle et installés plus récemment sur les rives et en particulier le quartier de la confluence.
Les multiples spécificités hydrographiques de la vallée, réserves d’eau souterraine, gisements de matériaux alluvionnaires, sites archéologiques, zones naturelles de grand intérêt écologique, voies navigables composent les paysages. Et l’enjeu du projet sera de les repérer ou d’en relier certains d'entre eux dans un parcours dessiné pour des mobilités douces sur la rive et dans le quartier de la confluence, en décryptant les mouvements conditionnés par le sol et le bâti et de trouver la manière de sortir de la ville pour se réapproprier des espaces où la « nature » est plus libre.
Les contraintes spatiales, le cloisonnement et la surenchère de barrières, de murs, de limites et d’obstacles formant l’apparent désordre de la ville, participent par l’augmentation de nuisances comme le bruit, les risques, la pollution ou la perte de repères, à la mise en danger des citadins et par là même à la détérioration des conditions de vie en ville à l’échelle collective et individuelle.
S’échapper c’est l’action de sortir d’un lieu, de s’en évader, de s’en soustraire, de quitter par la force ou par la ruse, et aussi d'exercer un mouvement d’esquive, d'éclipse, d’évasion. Le mouvement peut s’exercer physiquement mais aussi mentalement. Dans la définition la lecture d’un roman est donnée en exemple comme forme d’échappée. Il y a un lieu pour l’échappée et l’évasion, un point de départ et un point d’arrivée, il y a l'espace temps entre les deux, le mouvement du corps par la marche par exemple, mais il y a aussi l’esprit si le déplacement fait appel aux sens, aux souvenirs ou à la rêverie.
L’échappée convoque la notion de mouvement, et cela peut-être une invitation au voyage. Le déplacement et le voyage évoque le transport entre des « points », lieux, localités, villes, pays…Ici, à Montereau Fault-sur-Yonne et ses environs, il y a plusieurs échelles qui se matérialisent par des distances entre les « objets », les zones ou les sites, les paysages identifiés visibles et invisibles.
Le Montois - Le rebord et son plateau de la Brie
Nangis Forge
Vernou-la-Celle-sur-Seine
Montereau-Fault-sur-Yonne
Donnemarie-Dontilly
Salins Fond de Pontville
Sognolles-en-Montois
Le rebord du plateau de la brie - Le montois Saint-Germain-Laval et Bois de Châtillon
Le Montois constitué de balcons et de terrasses tournés vers les vallées de la Seine et de la Bassée.
" De Montereau, à l'Ouest, jusqu'à la lisière de la forêt de Sourdun, à la limite Est du département, le Montois domine en balcons et en terrasses toute la rive droite de la Seine. Ces rebords bien marqués des plateaux de la Brie du Châtelet et de la Brie de Provins ont un caractère rural bien affirmé.
Les collines, les vallons des affluents de la Seine et les combes évasées construisent des paysages pittoresques aux reliefs sensibles, au sein desquels les villages, souvent remarquables par leur architecture, ont jusqu'à présent été préservés. La partie du Montois qui comprend les deux entités de la côte orientale du Montois et du Montois de Donnerie-Dontilly est fidèle à cette description d'ensemble. Séparées par la vallée de la Voulzie, elles offrent toutes les deux des échelles plus ou moins grandes, une multitude de lieux typiques, références aux paysages ruraux de Seine et Marne. Certaines terrasses abritent aussi des champs immenses avec, ça et là, des fermes et des bosquets. Quand elles sont traversées de grandes portions de routes rectilignes, leurs paysages peuvent évoquer ceux des plateaux qui les surplombes.
Plus à L’Ouest, au contact de l'urbanisation de la vallée de la Seine, le Montois ne présente plus les mêmes qualités d'harmonie. Les infrastructures du TGV et de l'autoroute A5. Les limites à haute tension, la croissance des villes, l'exploitation des carrières en font un espace en mutation."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
Le socle du Sud de la Seine et Marne qui structure le Pays de Montereau est un rebord et son plateau.
Le rebord du plateau de la Brie s'étire d'Est en Ouest, entre le Montois de Donnemarie-Dontilly et Gouaix et Vernou-laCelle-sur-Seine.
" Au Sud, l'entité est clairement délimitée par la vallée de la Seine et les paysages de la Bassée ; à l'Ouest, par un ensemble de grands bois (Malvoisine, Freynoy) ; à l'Est, par la vallée de la Voulzie. Au Nord, la frontière entre le rebord et son plateau se perçoit plus qu'elle ne se matérialise le long d'une ligne incluant les villages de Sognolles-en Montois, de Cessoy-en-Montois, tournés vers le Sud.
A l'intérieur de ces limites assez nettes, le Montois de Donnermarie-Dontilly est pourtant un territoire complexe où alternent et s'entremêlent des paysages de balcons, de terrasses, de vallées ou encore de combes évasées..., offrant des ambiances de "petites montagnes" rythmées de motifs paysagers aussi riches que nombreux."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
L'avenir des paysages du Montois est lié aux aménagements qui peuvent parfois être maladroits ou négligents. " Faire vivre dans le présent les paysages "pittoresques" du Montois" demeure la préoccupation du Conseil Régional des Seine et Marne, appuyé par le CAUE du 77. "Dotés de grandes qualités paysagères et d'un patrimoine bâti exceptionnel, les paysages du Montois de Donnemarie-Dontilly n'en sont pas moins si fragiles. Leur complexité, qui résulte de toute la richesse des combinaisons possibles entre les motifs paysagers variés, les rends tout particulièrement sensibles aux maladresses et aux négligences de certains aménagements qui ne tiennent pas compte de leur fragilité ou ne composent pas suffisamment avec eux. Mais, a contrario, certains aménagements ou constructions nouvelles exécutés avec une trop grande prudence ou beaucoup de conformisme, finissent par étouffer et banaliser ces paysages. Dans ce contexte, faire connaître la richesse de ces territoires par la création d'itinéraires de découverte permettraient sans doute de révéler et de médiatiser toutes leurs potentialités."
« Ici tant que le bitume n’aura pas tout recouvert, des vagues de bitume qui enroulent l’horizon, ça restera chez nous. Et chez nous, c’est vert, c’est gris, et c’est marron. Surtout marron. Vu d’en haut : quadrillage marron. Il y a que le silo rond, la centrale électrique carrée, les pylônes rectangulaires sont métallisés. »
"77", Marin Fouqué, Roman, Page 10 et 11
Il y a de multiples façon de regarder le paysage par exemple avec les couleurs et du son. Ici l'auteur décrit son territoire avec les sons qu’il entend lorsqu’il est à l’abri bus, (il entend le chien aboyer) et avec les couleurs du sol qui l’entoure. Les trois couleurs sont vert, gris et marron. Dans le roman "77" de Marin Fouqué, les paysages du territoire du sud de la Seine et Marne sont résumés en deux phrases synthétiques, efficaces pour définir une charte graphique qui raconte "son" paysage quotidien. Sur la carte, Vernoula-Celle-sur-Seine est à dix-huit kilomètres sur une des boucles de la Seine en aval de Montereau. Dans le roman, l’auteur ne parle pas encore de Montereau, mais Nemours et Fontainebleau, situés plus en aval encore sont évoqués pour leurs lycées. Le paysage qui est décrit est bien celui des terres agricoles du rebord du plateau de la Brie qui longe les rives de la Seine à la pointe Sud/ouest du Montois.
L'eau, celle de la Seine par exemple, Marin Fouqué n'en parle pas tout de suite dans le roman "77", il faut attendre page 28 :
"
La centrale électrique, ils sont en train de la détruire, mais ça tarde. Déjà fait péter la moitié il y a quelques années de ça. Ce jour là, on était toutes et tous montés sur le mont, la petite colline qui surplombe, énorme bloc gris compact sombre de la centrale en contrebas, et la Seine qui coule derrière."
Et la couleur de l'eau ne fait pas encore partie de la palette avec vert, gris et marron. Par contre, un peu plus tard, l'eau est bien présente dans le récit comme élément de base de la fabrication de la boue. "...Çà rend tout le monde égaux, la boue. Même le visage
sous la capuche en était recouvert. De la bonne terre de chez nous, aurait dit le père Mandrin s'il n'avait pas été làbas à bosser sur son tracteur." 77, Marin Fouqué page 15
"Du maintien des espaces agricoles dépend la pérennité des paysages de plateau et de leurs motifs. Ce qui implique d’endiguer les extensions résidentielles récentes qui recouvrent les espaces de respiration autour des hameaux et des villages."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
" Etrange. Je tire encore une latte et retourne à mes observations de la terre grasse en face de moi. J'imagine souvent les vers au-dedans qui se rampent les uns sur les autres, qui se contractent et s'étirent par mailles comme pour former des nœuds. Des sacs de nœuds de vers tellement enlacés qu'on pourrait en faire des boules, tellement entremêlés que ça ferait du bordel, du bordel de vers, ça fait quel bruit? Les vers? Un raclement? Ce raclement? Non, ça c'est plutôt le bruit d'un raclement de godasse sur le bitume, quelqu'un qui vient."
77 Marin Fouqué, Roman, Page 30
L'observation est une manière de s'approprier un paysage. Toujours en attendant le bus, l'auteur imagine la vie dans le sol de sa terre. Sa vision de la vie des vers de terre dans la boue grasse des champs au premier plan devant l'arrêt du bus est à la fois fantasmagorique et l'expression du fonctionnement physique du sol. L'appropriation du sous-sol par les vers de terre est invisible et l'auteur attire notre attention sur la matière qui recouvre et constitue le sol, la boue avec certains de ses habitants les vers de terre.
La vie du sol est intimement liée à l'échange terre et vers. Les tunnels creusés par les ombilics dans la matière servent à l'eau pour irriguer le sol en profondeur. La perméabilité des surfaces qui recouvrent le sol est vitale pour le fonctionnement du système sol et pour les cultures.
"Le mont Vernou est un des sites importants de l’entité du rebord de la Brie du Châtelet autour duquel il est indispensable de maintenir un continuum de terres cultivées."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
Dans le roman 77, la vision des vers de terre qui, formant une grosse boule compacte pour sortir enfin de la terre et rouler vers le hameau en écrasant tout sur son passage, orchestrée par l'auteur ne va pas sans les visions prémonitoires du père Mandrin dernier agriculteur dans le hameau de Vernou-La-Celle-sur-Seine.
"La jeunesse, il dit. L'avenir. Les forces vives pour protéger notre hameau, notre rue, notre terre. La protéger de Paris. Paris ça gagne du terrain, il dit. Ça bétonne et ça bétonne...
"Le centre du plateau, en surplomb des barres de Surville, est strié de la ligne du TGV et des lignes à haute tension."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
Çà bétonnera jusqu'à nous. Bientôt bouffera notre rue. On y croyait pas trop, aux délires du père Mandrin. Et puis un jour il y a eu le chemin de plus. Il a été tracé juste derrière notre rue. Alors on l'a appelé le chemin des Derriers. Le début de la fin a dit le père Mandrin. Paris qui rampe jusqu'à nous pour le grand guet-apens. D'abord c'est un chemin en plus, et puis très vite, c'est les centres commerciaux, les tours, les parkings, le tsunami de bitume et le total engloutissement."
" 77 " Marin Fouqué, Roman, Page 17
"Tsunami de bitume" et "total engloutissement" par l'imperméabilisation des sols
En d'autres termes, le "total engloutissement" dont il est question plus haut est l'imperméabilisation totale des sols. Et la crainte du paysan vis-à vis du "grand guet-apens" est légitime puisqu'il met en péril sa ressource principale : la qualité du sol des cultures en la rendant imperméable. A l'inverse le concept de "nature en ville" s'installe en ville : considéré comme un outils de l'aménagement :
"Partout, sur le plateau, l’enjeu est de conserver leur affectation agricole aux terres qui entourent les fermes isolées ou aux abords des villages. Les fermes, les cimetières, éléments ponctuels détachés du reste du bâti, révèlent les lieux qui les portent et engendrent une mise en scène très valorisante. Il est donc nécessaire d’éviter de parasiter l’espace libre qui les entoure par des constructions ou des plantations."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
" La nature en ville ne se limite pas aux seuls « espaces verts » et aux grands parcs urbains. Elle s’inscrit dans une multitude d’espaces de tailles très variées, dont les caractéristiques peuvent largement favoriser l’intégration de l’eau en ville : jardins de pluie, bassins, cours d’eau traversant l’espace urbain… "
Sources : Cerema - Climat & transitions de demain.
Et par exemple, sur le territoire français, dans le cadre du programme "Territoires engagés pour la nature" les communes françaises avec le soutien des agences de la biodiversité peuvent participer au concours de la capitale de la biodiversité française en travaillant sur un plan d'action biodiversité pour trois ans. En 2023, c'est la communauté de commune de la vallée la Bruche qui a remporté le prix paysage de la capitale française de la biodiversité avec trente ans d'approche du paysage par un plan de gestion pour la biodiversité. Les communes ont présenté des projets de gestion de l'eau intégrés à la ville.
La ville de Montereau Fault-sur-Yonne est entourée de nature. Les deux entités paysagères présentes au Pays de Montereau sont le rebord du plateau de la Brie et la vallée de la Seine.
"Les rebords de plateau reprennent pour l’essentiel les caractéristiques des plateaux, dont ils constituent certaines franges qui s’entaillent de vallons, se strient de crêtes et de talwegs. Il en résulte un relief rythmé qui organise des plans visuels successifs, des sites où se nichent les villages, des belvédères sur les vallées. Plus animé que celui des plateaux, ce type de situation est fréquemment choisi comme site d’implantation par les châteaux et leurs parcs en raison des qualités des vues et des dénivelés. Les logiques d’occupation des sols prolongent celles des plateaux, dont on retrouve les dynamiques territoriales."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
A Montereau une dynamique "touristico-immobilier" prends place conjointement au développement économique de la commune avec l'action cœur de ville et les activités d'extractions et industrielles de type métallurgique. Sur le plan national ," Action cœur de ville" répond à une double ambition : améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire.
"Le contraste entre les plateaux et les vallées dessine la physionomie de la Seine-et-Marne. Les structures des vallées définissent des circonstances très particulières de paysage. Les coteaux qui referment l’horizon créent ainsi des lieux séparés des plateaux et offrent des plans visuels verticaux. Associées à la présence des cours d’eau, d’une agriculture spécifique et, surtout, d’une présence urbaine beaucoup plus importante, ces conditions du relief justifient la définition d’un type spécifique de paysage. Paysages variés et habités. Les vallées semblent habitées depuis la nuit des temps, comme l’indique le site archéologique de Pincevent. Leur défrichement aurait commencé 3 000 ans avant celui des plateaux. Moins loin de nous, l’agri-
culture traditionnelle a toujours contrasté avec les grandes cultures des plateaux : les pâtures en fond de vallée, sur les coteaux les vergers, les vignes… Mais cette activité de polyculture tend à disparaître au bénéfice des bois, dont la présence marque presque systématiquement les rebords des coteaux. Le confort qu’offrent les vallées a induit un fort développement urbain : à l’abri du vent, à proximité du cours d’eau, les conditions ont été propices à l’implantation humaine. Pour preuve, les villes historiques, comme Melun et Meaux, toutes situées dans les vallées. Composant un réseau en étoile dont le centre serait Paris, les sillons des vallées ont favorisé le commerce avec la capitale et la prospérité des campagnes. Ainsi, les voies de communication (voies d’eau, routes, chemin de fer…) ont-elles emprunté leur parcours et suscité un développement urbain linéaire très important.
Les vallées concentrent ainsi des enjeux de patrimoine, qu’il soit bâti ou naturel ; leur présence induisant une grande richesse environnementale.
Les agglomérations ont ainsi progressé jusqu’à se rejoindre pour former de vastes villes linéaires, les coteaux ensoleillés se sont couverts de lotissements, les infrastructures ont multiplié les coupures. Aux entreprises utilisant l’énergie des moulins comme, le long de la Marne, la chocolaterie Menier à Noisiel, ont succédé des activités dépendantes des agglomérations ou des infrastructures de transport, pendant que se poursuit l’intense exploitation des gravières, qui a déjà façonné de vastes paysages."
Les potentiels de connexion pour d'autres paysages aux portes de la ville de Montereau
La commune de Montereau aux paysages de collines et de vallons de rebord de plateau et aux paysages de vallée avec les rives des fleuves, les plans d'eaux et les prairies semble échapper au développement urbain en forme de ligne comme décrit dans l'atlas des paysages de Seine-et -Marne. De par sa position sur les sols calcaires et crayeux en couches géologiques de fond de vallée de la Seine, la ville, installée sur les 3 rives de la confluence dessine comme une presque-île sur la rive Sud polie par l'érosion de l'eau au fil du temps.
Aussi la ville étant mitoyenne avec des espaces et des réserves naturelles sensibles, les portes de la ville et les axes de circulation qui les relient méritent une attention toute particulière. L'idée est de "s'échapper" de la ville moyenne et «comment» interroge sur la manière d'y parvenir. Relier les paysages de collines et les prairies dans la vallée à pied en suivant les chemins de l'eau et le moyen pour y parvenir. L'appropriation aux paysages à l'échelle de la ville de Montereau est possible dans la vallée en suivant les berges, et les petites rivières.
La réappropriation est l'action de (se) re - approprier, c'est à dire s'approprier à nouveau quelque chose. Et le sens propre d'appropriation est l'action de rendre propre à un usage, à une destination.
Dans le projet, le bénéfice de l'action de re - appropriation et d'appropriation permet un résultat gagnant - gagnant :
- D'un côté la réappropriation des paysages de proximité
par les habitants en empruntant les chemins de l'eau, c'est à dire en marchant le long des petite rivières, des rus et ou des vidanges.
- Et de l'autre, le retour à l'état initial des rivières, des petits rus, ou des vidanges, et une restauration des fonctions utiles connues de tous selon les cas.
A une autre échelle la reconquête des berges de l'Yonne et de la Seine et aussi à la confluence offrira à la ville de Montereau une perspective de ville jardin ou parc d'eau.
Autour de la ville ou plus loin à l’écart, les sols se transforment. Les sites sont accessibles par des voies, des rues, il y a des trottoirs plus ou moins larges le long des routes qui se transforment en chemins, en voies piétonnes et en voies cyclables. Plus largement qualifiées liaisons douces, ces espaces de circulation dans la ville de Montereau FaultYonne sont des espaces communs et partagés qui ont différents aspects selon leurs typologies, leur statuts juridiques et leur usages.
Routes et chemins en sable : aux portes de la ville, les routes goudronnées se transforment en chemins sableux où les ornières peuvent rendre le passage difficile.
Routes et chemins en terre plus ou moins pierreux selon les usages les ornières sont comblées avec des cailloux, ou des gravats pour résister.
Quartier de Surville
Forêt de Saint Martin
Limite plateau de la Brie
Parc de la Gramine
Colline Saint Martin
Copyright / Crédit Photo : Eric Iwaszczuk
Pour l'étude de l'eau et du relief j'ai travaillé avec l'atlas des paysages de Seine-et-Marne, outil réalisé par le Conseil Général de Seine et Marne. Chacune des unités paysagères du département sont répertoriées et décrites selon les caractères des paysages répertoriés également. Les communes sont présentées avec des photos significatives.
"Le relief de la Seine et Marne, possède localement une géographie riche et complexe qui peut se schématiser en trois strates:
Un plateau incliné
Des reliefs en bosse et des reliefs en creux. Le plateau incliné penche vers le Sud-Ouest. Il passe avec une grande régularité de près de 200m d'altitude au Nord-Est à moins de 60 m d'altitude au Sud-Ouest. L'inclinaison n'est pas perceptible sur le terrain."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
L’altitude maximum du plateau de la Brie en limite du rebord au dessus de Montereau-Fault-sur-Yonne est 117,5m et l'altitude minimum est de 47,5m au niveau de la noue Notre Dame rive Nord de la Seine sous la Grande Paroisse et de 50m rive Sud au niveau de la base de Loisir de Varennes-sur-Seine.
"Sur le plateau incliné surgissent deux types de reliefs et les buttes. Au Nord et à l'Est, les buttes se dissèquent en lanières étirées et orientés O/N/ et E/S/E et affleurent discrètement du fait de l'érosion. Et entre ces relief des bosses, se creusent des reliefs en creux : des vallons et les vallées. Chaque cours d'eau imprime sa marque, sa signature."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
La vallée de la Seine
"La Seine dégage une large vallée, calibrée en fuseau au sud-est : la Bassée. Le fleuve s’écoule largement en bras multiples dans une large plaine fluviale. Les versants sont franchement dissymétriques : au sud, les rebords du Sénonais descendent en pente douce et massive ; au nord, un grand versant du Montois est entaillé par de nombreux vallons courts et marqués. Seule la vallée de la Voulzie s’enfonce dans la masse du plateau de Brie."
Source : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
Source : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
Rebord du plateau de la Brie
Légende Vallée de la Seine3
" Passée la confluence avec le Loing, qui entaille le plateau du Gâtinais, la vallée de la Seine change de physionomie en s’encaissant dans des méandres amples et bien marqués : les boucles de la Seine. Coupant partiellement le département en deux comme un équateur départemental, le val d’Yerres s’encaisse avec volonté dans le grand plateau de Brie. Les méandres vifs, modestes et réguliers se succèdent vers l’est jusqu’à se fondre dans l’immensité du plateau. Quelques rares affluents de la Seine comme le val d’Ancoeur et de l’Yerres ou le vallon de la Marsange suivent ce modèle, interrompant la grande tension du plateau.
Au nord, la Marne semble limiter le plateau de la Brie. Elle s’y encaisse avec caractère, utilisant des méandres d’une taille intermédiaire entre ceux des grandes boucles de la Seine et les ondulations serrées de l’Yerres. La vivacité de l’encaissement a laissé de nombreuses traces de méandres abandonnés qui donnent à cette vallée un relief original et attachant. Le Grand Morin et le Petit Morin s’enfoncent profondément dans le plateau, qui atteint là ses altitudes les plus élevées. Au nord-est, la vallée de l’Ourcq sépare l’Orxois et le Multien."
Sources : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
La géologie complexe du département de la Seine-etMarne permet sur la carte d'isoler les sols alluvionnaires de la vallée de la Seine. Dans le lit majeur de la Seine où se situe Montereau, au pied du plateau du calcaire de Brie du Montois, les natures des sols identifiés sont des alluvions récentes (holocène) fz et alluvions anciennes (pléistocène) fy, fx, fv, fu comme l'atteste la carte géologique des grands ensembles structuraux du département.
"Si la carte du relief décrit les formes de relief, celle de la géologie permet d’en comprendre la genèse et les dynamiques. Ces formes de la terre sont issues de grandes forces qui s’expriment à l’échelle des temps géologiques. La carte géologique permet de lier le temps et l’espace,
associant la présence ou l’absence de chaque couche géologique à un étage de l’évolution géologique.
La Seine-et-Marne se situe dans le Bassin parisien, bassin qui présente une succession de couches sédimentaires emboîtées les unes dans les autres comme une pile d’assiettes. Les couches les plus récentes sont disposées au centre, les plus anciennes à la périphérie. Les grandes structures du relief décrites par la carte du relief correspondent aux grands ensembles géologiques. Ils correspondent à des plateaux armés par une couche sédimentaire dure et cohérente: le socle de craie au sud (en vert acide sur la carte), le plateau du calcaire de Brie (en vert sur la carte) ponctué de nombreuses buttes de sable (rouge brique), le plateau supérieur du calcaire d’Étampes, au sud du département (en jaune clair)."
Alluvions récentes (holocène) fz
Alluvions anciennes (pléistocène) fy, fx, fv, fu
Sénonien (craie blanche à silex) c6
Légende des couches sédimentaires
Bassée3 Carte géologique du Montois - Rebord du plateau de la Brie - Vallée de la Seine et vallée de la Bassée - Sud du Département de la Seine et Marne D'après l'Atlas des paysages de Seine-et-MarneSources : Carte géologique Montereau-Fault-sur-Yonne - A 1/500 000 - XXV-17 - Bureau de recherches géologiques et minières Service Géologique National (BRGM)
"Les larges vallées de la Seine et de l'Yonne individualisent, sur la feuille Montereau-Fault-sur-Yonne, trois secteurs ; celui de la Brie, peu disséqué, au Nord-Ouest (terrains tertiaires) ; l'interfluve entre Seine et Yonne, prolongement vers l'Ouest des collines crayeuses du Sésonais ; et au Sud de la Seine et de l'Yonne, pays varié des vallées établies dans la craie, de collines et de plateaux tertiaires, que l'on peut rattacher au Gâtinais. Le réseau hydrographique est entièrement compris dans le bassin de la Seine. Le confluent de ce fleuve et de l'Yonne est un trait dominant de la feuille. Exception faite de l'Orvanne, affluent du Loing, les autres cours d'eau se réduisent à quelques ruisseaux actuellement insignifiants. On note aussi la présence de plusieurs vallées sèches, à écoulement exceptionnel..."
Concernant l'histoire géologique, sur l'ensemble de la feuille la craie sénonienne constitue le substratum des terrains tertiaires et quaternaires. L'étude détaillée de la faune (microfaune surtout) montre que les niveaux les plus anciens, qui affleurent dans l'angle Sud-Est de la feuille, appartient au Santonien, tandis que les niveaux les plus récents de la craie, datés du Campanien supérieur, ne s'observent qu'au Nord de la Seine dans la région de Montereau..."
Sources : Carte géologique Montereau-Fault-sur-Yonne - A 1/500 000 - XXV-17 Bureau de recherches géologiques et minières Service Géologique National (BRGM)
Calcaire de Brie et "Argiles" à meulière, cette formation dans l'épaisseur des sols de Brie s'étend au dessus de Montereau et se matérialise par des formations superficielles "argilo-sableuses" à meulière et calcaire. Les formations superficielles étant généralement difficiles à individualiser en unités cartographiques simples et des regroupements en "complexes" ou "ensembles" sont souvent nécessaires. On parle de couverture sablo-limoneuse ou sablo-argileuse, alimentée pour l'essentiel par les sables de Fontainebleau.
"Au Nord de la Seine ainsi qu'au Sud de l'Orvanne, les formations stampiennes et éocènes portent parfois une couverture sablo-limoneuse alimentée par les sables de Fontainebleau.
Au Nord de la Seine, cette couverture masque en grande partie la Formation de Brie. Elle est généralement épaisse de 1 à 2 m, exceptionnellement de 4 m (N.NE de la Grande-Paroisse). Formée de sables, de limons et d'argiles, elle renferme toujours de nombreux débris de meulière auxquels s'ajoutent des fragments de calcaire plus ou moins abondants. Sa composition granulométrique est très variée aussi bien d'un point à un autre que de haut en bas d'un même profil. La partie supérieure est riche, tantôt en limons et en argiles (Forêt de Valence - Grande Paroisse). tantôt en sables (Nord de Rubrette).
Essentiellement résiduelle, cette couverture est le témoin des Sables de Fontainebleau qui couvraient autrefois le plateau et dont l'extension est maintenant très réduite. Cette couverture semble correspondre à des résidus de Sables de Fontainebleau auxquels sont associés, localement, des colluvions et des apports éoliens.
Complexes loessiques. Aux environs de Montereau, les plateaux plus ou moins vallonnés et certains versants portent souvent une couverture limoneuse ou limonoargileuse.
Des intercalations de sables ou de matériaux grossiers sont connues en quelques points. De rares coupes permettent d'observer, à la base, des résidus du substrat. La partie supérieure de la couverture est affectée par une pédogenèse plus ou moins récente.
Ces diverses formations constituent des «complexes », appelés «complexes loessiques » en raison de l'importance des limons éoliens.
Selon la nature des matériaux fins, essentiellement argileuse ou calcaire, la carte distingue deux familles de «complexes » :
LP1 : complexes de loess argileux, parfois sableux.
LP2 : complexes des loess calcaires."
Source : Carte géologique Montereau-Fault-sur-Yonne - A 1/500 000 - XXV-17 Bureau de recherches géologiques et minières
Service Géologique National (BRGM)
Les formations alluviales sont différentes selon les vallées: vallée de la Seine et vallée de l'Yonne. Dans la vallée de l'Yonne, on peut distinguer 3 nappes allant du plus calcaire au plus siliceuses en partant de la nappe inférieure et les deux vallées ont en commun "Grève" calcaire, silex et sables, les alluvions Fy qui occupent le fond de vallée de la Seine et de l'Yonne.
"L'épaisseur des alluvions varie selon la topographie du substrat et selon leur degré d'érosion. Le substrat crayeux est irrégulier et creusé de chenaux. Plus ou moins entrelacés, ces chenaux sont dus au creusement maximal des rivières. L'épaisseur moyenne des alluvions Fv de la Seine est de l'ordre de 7 mètres. Les zones où cette épaisseur est inférieure à 5 m sont relativement peu étendues. En plusieurs points, elle dépasse 10 mètres. Dans la vallée de l'Yonne, ces alluvions semblent moins épaisses, de l'ordre de 4 à 5 m en moyenne. Les alluvions sont formées de sables et de matériaux grossiers, le plus souvent mélangés ou en alternances.
Les sables sont essentiellement constitués par des grains de calcaire et de craie. Les matériaux grossiers sont formés surtout de «grève» calcaire et d'éléments siliceux.
En outre, les alluvions de l'Yonne et celles de la Seine en aval de Montereau, comprennent des graviers et galets de roches cristallines, granite pour la plupart, provenant du Morvan.
Les fond des vallées de la Seine, de l'Yonne et de l'Orvanne sont occupés par les alluvions actuelles et subactuelles les argiles sableuses Fz, et en particulier des chenaux.
Au cours de l'Holocène, l'entaille de la Seine et de l'Yonne est très limitée. A l'exception du remblaiement des chenaux, l'alluvionnement reste très faible. C'est ainsi que les vestiges néolithiques ou protohistoriques se trouvent en surface ou à une très faible profondeur, de l'ordre de quelques déci-
mètres. Pour la vallée de la Seine, les alluvions actuelles et subactuelles occupent des chenaux creusés dans la partie supérieure de la nappe alluviale Fy ou dans le complexe K qui la recouvre...
Plus ou moins larges, ces chenaux correspondent aux parties basses, généralement submergées lors des inondations. Certaines dépressions marécageuses sont en communication avec la Seine ; il s'y développe une végétation hygrophile, tels les roseaux. Ailleurs, ces chenaux très humides sont occupés par des prairies et des peupleraies. Il est possible de distinguer deux types de chenaux. Les uns, larges, harmonieux, sont d'anciens méandres de la Seine ; les autres, étroits, irréguliers, ramifiés et anastomosés, sont d'anciennes «noues» ou des chenaux d'inondation.
L'épaisseur de leur remplissage est en moyenne de l'ordre de 2 m, mais dépasse exceptionnellement 4 mètres. Ce remplissage est essentiellement argileux, limoneux et sableux. A la base, il comprend souvent des matériaux grossiers provenant du remaniement des alluvions Fy • Il renferme parfois de la tourbe ou des lentilles tourbeuses: pont de Marolles (rive droite). Trou Patou (Montereau), Vieille Seine. A la ferme des Loges près de Pincevent, des tourbes épaisses de 3 m environ datent approximativement de 2 000 ans (M. Brézillon, renseignement oral).
La mise en place des alluvions actuelles et subactuelles est précédée d'une phase de creusement assez longue. Localement, il est possible de distinguer des paliers peu nets, témoins de plusieurs étapes de creusement, l'un 4 m environ au-dessus des alluvions les plus récentes, l'autre vers 2 mètres. Peu étendu, le premier est représenté soit par un replat discontinu en bordure de la vallée, soit par quelques Î lots entre les chenaux. Des traces d'anciens méandres subsistent sur le second palier. Plus amples que les boucles
actuelles de la Seine, ces méandres témoignent d'un régime différent.
Les anciens chenaux se signalent généralement par des zones légèrement déprimées, plus humides, parfois marécageuses. Le remplissage de ces chenaux est essentiellement limoneux, argileux et sableux. Localement, il comprend des matériaux grossiers dus au remaniement des alluvions Fy • Des intercalations de tourbe sont connues en plusieurs points (Vinneuf).
L'épaisseur de ces alluvions varie avec l'importance des chenaux. Elle est en général de l'ordre de 1,5 m ; en certains points elle atteint 6 mètres.
Le lit est loin d'être fixé. C'est ainsi qu'au XVlllème siècle, l'Yonne passait au pied du village de Barbey avant qu'une crue subite ne déplace son cours de 500 m vers le Sud (Monographie communale de Barbey, Arch. dép. De Seineet-Marne).
Cet aperçu s'inspire des renseignements communiqués par M. Brézillon, Directeur des Antiquités préhistoriques de la région parisienne et MM. H. Carré et P. Parruzot, correspondants des Antiquités préhistoriques de Bourgogne.
Les sites du Paléolithique supérieur se répartissent, aussi bien au fond des vallées que sur les plateaux. Découvert dans la vallée de la Seine en aval de Montereau, le célèbre site de Pincevent, acquis par l’État, a fourni une industrie contemporaine du Magdalénien final, et permet l'étude de remarquables vestiges de campement.
Aujourd'hui, bon nombre de sites importants des vallées de la Seine et de l'Yonne disparaissent au fur et à mesure de l'avancement des exploitations de sable et gravier."
Source : Carte géologique Montereau-Fault-sur-Yonne - A 1/500 000 - XXV-17 Bureau de recherches géologiques et minières Service Géologique National (BRGM)
Seine Yonne Les prés-Saint-Maurice
Collégiale Notre-Dame et Saint-Loup
Colline de Saint-Martin Quartier de Surville
Rebord de plateau de la Brie
Topographie - Coupe A A'
Confluence Seine et Yonne - Colline Saint-Martin - échelle : 1/25000ème
Talus voie ferrée
Topographie - Coupe - B B '
Rebord du plateau de la Brie - Confluence Seine et Yonne - - échelle : 1/25000ème
"La vallée de la Seine, qui s’identifie pour sa plus grande part à la Bassée, est un des ensembles les plus grands et les plus originaux du département. Limitée au nord par les versants du Montois et, au sud, par ceux du Sénonais, cette vaste dépression alluviale compose un paysage complexe et morcelé dans lequel l’eau est omniprésente. La Seine s’y déploie en une multitude de bras, de méandres et de plans d’eau auxquels s’ajoutent le canal et les exploitations de gravières. Exception faite, à l’ouest, de la vallée de Montereau, très urbanisée, les paysages sont en général difficiles à appréhender à partir des quelques routes qui franchissent transversalement la vallée.
La Bassée proprement dite, limitée à l’ouest par la vallée de l’Yonne, offre une partie presque sauvage que la végétation de sous-bois et de marais rend impénétrable. Les horizons y sont le plus souvent masqués. Au sud, le long du Sénonais, elle apparaît comme une surface plane presque parfaite où les nombreuses clairières et les champs lui donnent un aspect mieux domestiqué. Bray-sur-Seine, seule ville d’importance et déjà sur le versant, concentre les services urbains de l’ensemble de la Bassée. Après sa confluence avec l’Yonne, à partir de Saint-Germain-Laval, la vallée de la Seine présente un visage différent. Même si la présence de la Seine est encore bien prégnante, la croissance urbaine de Montereau-Fault-Yonne, de Saint-Germain-Laval ou de La Grande-Paroisse, les grandes infrastructures du TGV et de l’autoroute A 5, la forte pression de l’exploitation des sablières composent finalement un paysage morcelé où l’espace rural n’est plus que résiduel. "
Source : Montois - Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
"Constituant la plus grande plaine inondable du bassin de la Seine en amont de Paris et la zone humide la plus importante d’Île de France, la vallée de la Bassée s'étend sur 30 000 hectares situé entre la confluence Seine-Aube et la confluence Seine-Yonne à Montereau-Fault-Yonne. Si elle a toujours joué un rôle d'expansion des crues de la Seine dont elle atténue les effets à l'aval, elle possède en outre de
multiples intérêts : réserve d'eau souterraine à long terme visée au Sdage Seine Normandie et faisant l'objet d'acquisition foncière par l'agence de l'eau, gisement de matériaux alluvionnaires, site archéologique, zone naturelle de grand intérêt écologique, voie navigable...
Source : EPTB Seine Grands Lacs - Etablissement Public Territorial de Bassin créé en 1969 sous le nom d'Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine https://www.seinegrandslacs.fr/la-vallee-de-la-bassee
Territoire servant, la vallée de la bassée fournie en eau potable la grande métropole parisienne et ses agglomérations. La relation entre la Bassée et le secteur de la confluence de Montereau est étroitement liée par un principe de connexion entre les hydrosysthemes et les systèmes d'aménagements urbains et d'infrastructures qui impactent les paysages et l'eau vers une dévalorisation de leurs qualités remarquables.
"Une agglomération dévalorisée dans une vallée sauvage Deux types de paysages pour cette partie de la Bassée. Le premier, créé par l’agglomération de Montereau-Fault-Yonne et de Varennes-sur-Seine, est profondément marqué par « l’héritage » urbanistique et architectural des trois dernières décennies du XXe siècle. Les centres anciens des bourgs ont été alors enserrés dans des zones d’activité et d’habitat collectif sans qualités, et les grandes infrastructures routières et ferroviaires ont investi le territoire sans grande attention pour les paysages de la vallée. Mais, au nord-est de Montereau, une fois passée l’immense zone industrielle, la coupure de l’autoroute A 5 et les lotissements de Saint-Germain-Laval, la Bassée, entre le cours de la Seine et celui de l’Yonne, prend alors un autre visage. « Envahie » par l’eau, les marécages, la végétation et les sablières, la vallée devient à la fois secrète et sauvage. Il en est de même en aval de Montereau et de la confluence des deux rivières. Pourtant, ces lieux à la poétique composée d’extraordinaire et de fantastique ne sont que des « paysages potentiels » car seuls quelques détails épars et peu visibles laissent aujourd’hui entrevoir leurs qualités."
Le pays de Montereau dépend du bassin hydrographique Seine-Normandie. Le comité de bassin Seine-Normandie et l’agence de l’eau Seine-Normandie
sont chargés de gérer l’eau à l’échelle de ce bassin
LES ACTEURS DE L’EAU - SEINE/NORMANDIE
Etat (déconcentré) : AE Seine Normandie
Région : DREAL
ARS (Agence Régionale de Santé)
Département : DDTM
Syndicat Mixte bassin versant EPTB (décentralisation)
Région : Ile de France - SDAGE
Département : Seine et Marne
EPCI : Provins
GEMAPI
CC Pays de Montereau (44088 hbts - 21 communes)
SAGE Vallée de la Voulzie
CLE (Commission Locale de l’Eau) - Eau & Assainissement
CCPM Communauté de Commune du Pays de Montereau
Dans le territoire d’eau du pays de Montereau caractérisé par la confluence Yonne/Seine de la grande vallée de la Seine, porte d’entrée de la vallée de la Bassée située en amont de la Seine et en limite des deux départements Seine et Marne (77) et Yonne (89) les vues s’ouvrent vers les coteaux et des collines en balcon au-dessus de la vallée et des prairies.
L’eau et la biodiversité sont omniprésents dans le territoire qui s’affiche comme étant une terre de Nature et d’Histoire.
Les acteurs sont réunis dans le système bien cadré des services du département, de la région et de l’état à l’échelle du grand territoire de la vallée de la Seine, du bassin versant Seine/Normandie qui va du plateau de Langres où le fleuve prend sa source jusqu’à la manche, estuaire et réserve naturelle de la Seine.
Le SDAGE est à l’échelle du bassin hydrographique et le SAGE « Bassée Voulzie » en cours d’élaboration depuis décembre 2020 à l’échelle locale et sont les outils de gestion intégrée pour garantir le bon état des eaux imposé par la Directive-Cadre sur l’Eau du 23 octobre 2000.
Au pied du Montois et du plateau de la Brie, la vallée de la Bassée territoire servant maintien les systèmes et la diversité des milieux. "Et grâce à la présence de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS), et le réseau européen Natura 2000 apporte la garantie du maintien dans un état de conservation favorable les types d’habitats et d’espèces concernées."
Source: Wikipédia.
Visible de tous les côtés, c’est une nature de proximité familière aux habitants humains qui n’ont qu’à tendre la main pour la trouver.
Stratégie d’acteurs urbanité et biodiversité à Montereau Fault-sur-Yonne
Les acteurs de l’EAU
Bassin Seine Normandie
Seine Grands lacs Syndicat mixte de rivières
Syndicat de rivière
SMEP Seine et Loing Mairie de St Mammès
VNF (Voies Navigables de France)
CAUE 77
PNR du Gâtinais français ONF
Communauté de 21 communes du pays de Montereau
1Montereau-fault-Yonne
Président com com
Jean –Marie Albouy
2 Forges
1 er VP –Romain Senoble Agriculture –Ruralité et coordination générale
3 Cannes-Écluse
2ème VP –Denis Miguet
Développement territorial
5 Thoury –Férottes
6ème VP –Yves Roy
Responsable voirie
4 Barbey
5ème VP –Daniel Vilette
Eau potable –assainissement
6 Courcelles-en-Bassée 10ème VP –Jean-Luc Auzon –Voierie
7 Marolles-sur-Seine
12ème VP Frédéric Fontaine GEMAPI
8 -9 -10 -11 - 12 -13-14 -15–16 –17 –18–
19 –20-21
PLUI
SAGE Bassée Voulzie à l’échelle locale en cours d’élaboration en décembre 2020
SCoT Seine et Loing juin 2019
SAGE
Les acteurs de la BIODIVERSITE présents à Montereau
ZNIEFF Réserve Naturelle Régionale de la Colline St-Martin et des Rougeaux
ZNIEFF type 1 -Plan d’eau de Cannes Ecluses –Réserve naturelle des Seiglats
Le site ornithologique du Carreau Franc
Espace Naturel du Grand Marais , Base de Loisirs de Varennes
Zones humides –Vallée de la Bassée
L’eau à l’échelle des vallées
Porte d'entrée de la vallée de la Bassée située en amont de la ville
La ligne du coteau, le Montois, rebord du plateau de la Brie surplombe la vallée. Sur la carte de Cassini, la rencontre des deux fleuves au niveau de la confluence dessine un arc et cintre les rives de l'Yonne et de la Seine sur une partie de terre partagée.
La carte informe des principales entités paysagères qui constituent le territoire et composent le paysage : le Montois, rebord du plateau de la Brie au Nord, la vallée de la Seine avec les deux principaux cours d'eau, la Seine et l'Yonne et le rebord du Sénonais.
Du point de vue de la typologie des paysages, sur cette carte, seuls les ensembles forestiers ont représentés. Ici la forêt de Saint-Martin au Nord et les bois de Châtillon sur la colline entre Saint-Germain et Salins. Le parc du château de Motteux.
Les routes projetées sont indiquées par deux lignes parallèles et en pointillés, et les bâtiments sont représentés simplement par des formes géométriques.
Sur la carte ancienne le nom de la ville de Montereau Faultsur-Yonne est indiqué au niveau de la confluence. Et sur la berge Sud/Ouest de la Seine en aval un dessin en forme de croix représente la collégiale Notre Dame et Saint Loup dont la construction a débuté au XIIème siècle, sous le règne de Philippe Auguste.
Le séjour des hommes est attesté depuis plus de six mille ans autour du confluent de la Seine et de l'Yonne par plusieurs sites archéologiques du néolithique récent de l'âge de bronze et de l'âge du fer. "La localité a porté le nom gaulois de Condate «confluent» qui se réfère à la confluence des eaux de la Seine et de L'Yonne. Le nom actuel est attesté sous plusieurs formes et l'élément Montereau s'explique apparemment par le gallo-roman *monasteriolu, diminutif du latin monasterium + suffixe -olum qui a donné notamment le type toponymique Montreuil, plus régulier. Monasterium avait en latin le sens d'église ou de couvent." Source : Wikipédia encyclopédie, texte toponymie en annexe page 136.
Montois rebord du plateau de la Brie
Forêt de Saint-Martin
Vallée de la Seine
Parc du château de Motteux
Forêt, bois.
Rebord du plateau, coteau, col.
Confluence des fleuves Yonne et Seine.
Représentation de bâtiments, centre-ville, rues et/ou collégiale.
Bâtiments, petit bourg, ici positionnement du dessin sur l'emplacement de Varenne-surSeine.
Route projetée.
Guet.
Grâce à la précision du dessin, le relevé cadastral apporte les éléments importants de la ville de Montereau et l’organisation de son territoire. Le dessin et le changement de couleur matérialise des bras de rivières, rus et vidanges directement connectées aux rivières Yonne et Seine.
Le tracé des parcs est lisible et les routes principales permettent d'identifier les directions et les villes auxquelles Montereau est relié : Route de Nangis en direction de Provins (aujourd'hui route de Provins), et Paris.
Les couleurs permettent de différencier les unités paysagères comme les ensembles forestiers. Au nord la forêt de Saint-Martin est reconnaissable sur la commune de Forge en limite de parcellaire et sur la colline est indiqué le parc du château.
Les constructions sont situées principalement au niveau de la confluence sur les trois rives des deux fleuves. La ville de Montereau est bâtie sur la rive, déjà le faubourg Saint Maurice se distingue pour ses activités liées à la navigation fluviales et par l'ancien château fort architecture identitaire de la ville.
" Sortant de la pénombre colorée de l'église, vous continuerez votre promenade en direction des ponts. L’Yonne et la Seine poussent tranquillement leurs eaux limpides sous les arches patinées, accueillant le soleil jusque dans leurs profondeurs transparentes, une transparence que des années de pollution diverse vous avait fait oublier. L’Yonne est, à cet endroit, plus large que la Seine ; aussi le pont qui l'enjambe possède-t-il six arches alors que celui de la Seine n'en possède que trois.
Sur la pointe du confluent, Napoléon n'a pas bougé, un peu plus neuf peut-être puisque sa statue n'a pas quinze ans ; il est question de l'enfermer dans une grille pour protéger son socle des dégradations continuelles que lui font subir les gamins.
Au loin sur la Seine, un toueur à chaîne crache sa fumée. Plus près des ponts, des bateaux amarrés se balancent dans le léger remous du fleuve, tandis que de la berge, quelques pêcheurs pleins d'espoir trempent leur fil dans l'eau. Qui sait s'ils ne vont pas aujourd'hui renouveler l'exploit d'un habitant de Cannes qui pêcha dernièrement dans l'Yonne un saumon pesant 10 livres. On dit aussi que dans l'île aux loups, près du pont de Moscou, on a pêché un brochet de 10 kg et 200g qui fut exposé et livré à la curiosité du public au café de Seine-et-Marne. Et chacun rêve en regardant les tressaillements de son bouchon..."
Source : La vie à Montereau de 1880 à 1920 Paule Fievet – page 19 et 20
VivreLa circulation piétonne et à cheval sur le pont de l'Yonne à Montereau au début du XXème siècle. Les bords de l'Yonne accessible à pied. Les barques posées sur la rive de sable.
L'histoire géologiques et l'archéologie des couches géologiques et des fonds de vallées de la Seine et de la Bassée ont permis d'identifier la présence des anciens chenaux qui se signalent généralement par des zones légèrement déprimées, plus humides, parfois marécageuses. Les indicateurs sont les matériaux, vestiges néolithiques ou protohistoriques qui se trouvent en surface ou à une très faible profondeur, de l'ordre de quelques centimètres, et qui occupent les chenaux .
"b - Alluvions actuelles et subactuelles Fz. Argiles sableuses. Les alluvions actuelles et subactuelles occupent une plus ou.moins grande partie du fond des vallées de la Seine, de l'Yonne et de l'Orvanne.
Au cours de l'Holocène, l'entaille de la Seine et de l'Yonne est très limitée. Al'exception du remblaiement des chenaux, l'alluvionnement reste très faible. C'est ainsi que les vestiges néolithiques ou protohistoriques se trouvent en surface ou à une très faible profondeur, de l'ordre de quelques décimètres.
Les alluvions actuelles et subactuelles occupent des chenaux creusés dans la partie supérieure de la nappe alluviale Fy ou dans le complexe K qui la recouvre. Plus ou moins larges, ces chenaux correspondent aux parties basses, généralement submergées lors des inondations. Certaines dépressions marécageuses sont en communication avec la Seine; il s'y développe une végétation hygrophile, tels les roseaux. Ailleurs, ces chenaux très humides sont occupés par des prairies et des peupleraies.
Il est possible de distinguer deux types de chenaux. Les uns, larges, harmonieux, sont d'anciens méandres de la Seine ; les autres, étroits, irréguliers, ramifiés et anastomosés, sont d'anciennes «noues» ou des chenaux d'inondation.
L'épaisseur de leur remplissage est en moyenne de l'ordre de 2 m, mais dépasse exceptionnellement 4 mètres. Ce remplissage est essentiellement argileux, limoneux et sableux. A la base, il comprend souvent des matériaux grossiers provenant du remaniement des alluvions Fy. Il renferme parfois de la tourbe ou des lentilles tourbeuses: pont de Marolles (rive droite). Trou Patou (Montereau), Vieille Seine. A la
ferme des Loges près de Pincevent, des tourbes épaisses de 3 m environ datent approximativement de 2 000 ans (M. Brézillon, renseignement oral).
La mise en place des alluvions actuelles et subactuelles est précédée d'une phase de creusement assez longue. Localement, il est possible de distinguer des paliers peu nets, témoins de plusieurs étapes de creusement, l'un 4 m environ au-dessus des alluvions les plus récentes, l'autre vers 2 mètres. Peu étendu, le premier est représenté soit par un replat discontinu en bordure de la vallée, soit par quelques Î lots entre les chenaux. Des traces d'anciens méandres subsistent sur le second palier. Plus amples que les boucles actuelles de la Seine, ces méandres témoignent d'un régime différent.
Et pour la Vallée de l'Yonne. Les alluvions actuelles et subactuelles de l'Yonne emplissent des chenaux plus ou moi ns larges, creusés dans le complexe K qui recouvre la nappe alluviale Fy ou même dans cette dernière. En amont de Villeneuve-la-Guyard, la surface occupée par Fz ne représente guère que le quart ou le tiers du fond de la vallée.
En aval de cette ville, l'extension de Fz devient relativement plus importante.
Les anciens chenaux se signalent généralement par des zones légèrement déprimées,plus humides, parfois marécageuses. Le remplissage de ces chenaux est essentiellement limoneux, argileux et sableux. Localement, il comprend des matériaux grossiers dus au remaniement des alluvions Fy • Des intercalations de tourbe sont connues en plusieurs points (Vinneuf).
L'épaisseur de ces alluvions varie avec l'importance des chenaux. Elle est en général de l'ordre de 1,5 m ; en certains points elle atteint 6 mètres. Le lit est loin d'être fixé. C'est ainsi qu'au XVlllème siècle, l'Yonne passait au pied du village de Barbey avant qu'une crue subite ne déplace son cours de 500 m vers le Sud (Monographie communale de Barbey, Arch dép de Seine et Marne."
Grâce à la précision du dessin du relevé cadastral et du changement de couleur des zones de végétations, il est possible d'identifier l'emplacement des anciens méandres de la Seine et de reconnaître un des deux types de chenal décrit dans la partie des alluvions actuelles et subactuelles de la carte géologique pour la vallée de la Seine.
"Les alluvions actuelles et subactuelles occupent des chenaux creusés dans la partie supérieure de la nappe alluviale Fy ou dans le complexe Kqui la recouvre. Plus ou moins larges, ces chenaux correspondent aux parties basses, généralement submergées lors des inondations. Certaines dépressions marécageuses sont en communication avec la Seine; il s'y développe une végétation hygrophile, tels les roseaux. Ailleurs, ces chenaux très humides sont occupés par des prairies et des peupleraies. Il est possible de distinguer deux types de chenaux. Les uns, larges, harmonieux, sont d'anciens méandres de la Seine; les autres, étroits, irréguliers, ramifiés et anastomosés, sont d'anciennes «noues» ou des chenaux d'inondation."
Sources : Carte géologique Montereau-Fault-sur-Yonne - A 1/500 000 - XXV-17 Bureau de recherches géologiques et minières - Service Géologique National (BRGM)
Sur ce dessin, sur le cadastre napoléonien, les bandes colorées en "vert d'eau" clair peuvent faire penser à deux bras de la Seine, anciennes méandres de la Seine ou chenal..
"D'un côté, plus ou moins larges, ce sont des dépressions marécageuses en communication avec la Seine où il s'y développe une végétation hygrophile, tels les roseaux, ou bien ceux très humides qui sont occupés par des prairies et des peupleraies."
Les 2 types de chenaux correspondant à la description des dépressions marécageuses occupées par des alluvions actuelles et subactuelles dans la partie de la carte géologique sont:
- les uns larges et harmonieux sont d'anciens méandres de la Seine
- Et les autres étroits et réguliers, ramifiés et anastomosés, sont d'anciennes noues ou des chenaux d'inondation.
2 chenaux anciens méandres de la Seine (définis spatialement, en 3 dimensions) comme étant en forme de dépression marécageuse en communication avec le cours d'eau et occupée par un développement de plantes hydrophiles comme les roselières et d'une strate arborée comme le peuplier.
Tableau d'assemblage, 5 sections - cadastre général parcellaire "napoléonien" - 1824-1850 - Archives départementales de Seine et Marne. 1000 mMontois rebord du plateau de la Brie
Forêt de Saint-Martin
Chenaux anciens méandres de la Seine
Chenaux anciens méandres de la Seine
Zone expansion des crues (Parc des Noues)
Vallée de la Seine
Commune de Montereau-Fault-sur-Yonne Carte des types de paysages et milieux représentés sur le cadastre Napoléonien - début XIXème Représentation des hydrosysthemes de types : chenaux, anciens méandres et noues
"Au bord du quai d'Yonne, en aval du pont, des bateaux de bains et des bateaux lavoirs connaissent une joyeuse animation et résonnent du bruit des abattoirs et des conversations. Sur la table de la rive, les brouettes vides attendent leur chargement de linge. Arrivant par l'Yonne, un train de blois flotté venant du Morvan s'apprête à passer le pont, conduit par deux hommes qui se sont, pour la durée du trajet jusqu'à Paris, aménagé une cabine rudimentaire sur ce modeste radeau."
Source - La vie à Montereau de 1880 à 1920 Paule Fievet – page 19 et 20
La ville s'installe sur les rives de la confluence Seine et Yonne. De tout temps les confluences attirent les populations pour le caractère stratégique du site pour le développement des activités économiques. La navigation fluviale permet le transport des marchandises, le commerce et les échanges et la présence de l'eau à la fois force et danger permet l'installation de certaines activités métallurgiques et de tanneries. En complément de l'arrivée du train tracée sur la carte d'état major, les conditions sont réunies à Montereau-Fault-sur-Yonne pour l’essor industriel du XIXème siècle.
Légende carte de l'État-major
Montois rebord du plateau de la Brie
Forêt de Saint-Martin
Les parcelles de cultures et en prairies sont installées en terrasses serrées sur la pente des collines du rebord du plateau. La colline Saint-Martin n'est pas encore couverte de forêt.
Chenaux anciens méandres de la Seine
Chenaux anciens méandres de la Seine
Parc du château de Motteux
Parc des Noues
Vallée de la Seine
Les terres alluvionnaires de la vallée sont disponibles comme zones d'expansion des eaux en cas de crue et pour le stockage dans les noues et les chenaux.
Commune de Montereau-Fault-sur-Yonne Carte des types de paysages et milieux représentés sur la carte d’État-major - XIXème Représentation des chenaux, anciens méandres et noues, ripisilve et parcs
"...L'avenue de la Gare, par contre, vous paraît bien fatiguée. L'eau des pluies s'y accumule, étalant ses mares sur le parcours des diligences qui assurent le service de la gare, et transforme en bourbier les bas-côtés réservés aux piétons, les rendant ainsi impraticables. Il paraît même que la nuit c'est encore pis, car sur les dix huit becs de gaz prévus pour éclairer l'avenue, six seulement fonctionnent jusqu'à minuit. Il semble que ce soit pour l'instant le grand scandale de Montereau et le sujet de risée des voyageurs débarquant des trains de nuit. "
L'arrivée du train à Montereau-Fault-sur-Yonne favorise son développement économique
La carte d’état-major matérialise la voie de chemin de fer qui traverse le territoire au milieu du XIXème siècle. Les terres autour des bourgs Montereau et Varennes dessinent un paysage rural avec un large place laissée aux zones d'’expansion des eaux des rivières en cas de crues.
" En 1848, la ligne de Montereau Troyes est mise en service par la compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes. Mais la ligne de Paris à Tonnerre n'étant pas achevée à cette date, la compagnie du Montereau-Troyes est autorisée de janvier à août 1849, à assurer temporairement l'exploitation de la portion de ligne entre Melun et Montereau permettant ainsi une liaison directe de Troyes à Paris par transbordement à Melun, par un coche d'eau, pour rejoindre Corbeil le chemin de fer menant à Paris. En 1849, la ligne Paris - Lyon par Melun, Montereau et Tonnerre est mise en service. Le 30 septembre 1888 il en est de même pour la ligne de chemin de fer secondaire du réseau départemental de Seine-et-Marne de Souppes - Egreville - Montereau. En juin 1890, la locomotive à chaudière Flaman bat un record du monde de vitesse sur rail avec 144km/h entre Sens et Montereau.
Au cours du XIXème siècle, Montereau devient un petit centre industriel, avec outre la faïencerie industrielle, des usines de produits chimiques, des verreries...Ce développement se poursuit durant le XXème siècle."
Source - Wikipédia - Montereau-Fault-sur-Yonne
Carte des zones de déplacements en train et en transports en commun pour des trajets d’une durée de 2h en Île-de-France.
Avant le remembrement foncier de 1965 zones humides protégées et terres agricoles composent les paysages de la vallée de la Seine et Montereau-Fault-Yonne
Première moitié du XXème siècle, suspendus au-dessus des prairies, des parcelles en chenaux, anciens méandres de la Seine, et noues en fond de vallée, les coteaux agricoles dessinent le rebord du plateau. Les terres cintrées par les rives de la Seine et de l’Yonne étaient encore protégées et réservées à la préservation des zones humides utiles au moment des crues comme zones d'expansion de crues.
L'eau présente dans le mouvement des deux cours d'eau qui coulent d'amont en aval, les affluents et les ruissellements venant du bassin versant depuis les collines immergent régulièrement les terres du lit majeur.
Montois rebord du plateau de la Brie
Forêt de Saint-Martin
Les parcelles cultures et prairies installées en terrasses sur la pente des collines du rebord du plateau dessinent encore une trame serrée. La colline Saint-Martin se couvre d'arbres.
Montereau-Fault-sur-Yonne
Les rives s'urbanisent
Chenaux anciens méandres de la Seine Parc des Noues
Vallée de la Seine
Chenaux anciens méandres de la Seine
Parc du château de Motteux
Les terres alluvionnaires de la vallée sont toujours disponibles comme zones d'expansion des eaux et pour le stockage de l'eau dans les noues et les chenaux, anciens méandres de la Seine.
Commune de Montereau-Fault-sur-Yonne Carte des types de paysages et milieux représentés sur la photo aérienne 1955 - 1960 Représentation des chenaux, anciens méandres et noues, ripisilve et parcs
Les rives de la Seine et de l'Yonne et la confluence de Montereau-Fault-surYonne marquées par l'activité d'extraction de sables et des gravières.
Début du XXIème siècle, les prairies humides et des parcelles maraîchères ont pratiquement disparues des terres autour de Montereau. Les rives de la Seine et de l’Yonne sont occupées par les gravières et des industries métallurgiques.
Développement urbanistique et technologique : l'étalement urbain à Montereau-Fault-Sur-Yonne va de pair avec l'arrivée des infrastructures comme la ligne TGV et l'autoroute A5
La colline St Martin" ou montagne" de Surville
Sur le plateau de Surville, les grands ensembles construits au milieu du XXème siècle sont des figures emblématiques d’une forme urbaine dont les bâtiments ont été construits en lisière des terres du plateau agricole.
Début du XIXème siècle l’activité économique liée au commerce fluvial développe la ville sur les berges des fleuves, et progressivement la ville s'étend: sur les 3 rives: La ville basse sur les terres entre la rive Sud de la Seine et la rive Ouest de l'Yonne, la ville haute sur le rebord du plateau de la Brie et les terres de la plaine alluviale formée spar la confluence.
Les caves Saint-Nicolas (XIVème siècle) ont été construites en grès sous la falaise et offrent une diversité d'habitats naturels ou semi naturels.
L'archéologie des sols de la vallée de la Seine permet l'étude des matériaux et des formations pour la gestion et le stockage de l'eau.
"Aujourd'hui sur, bon nombre de sites archéologiques importants des vallées de la Seine et de l'Yonne disparaissent au fur et à mesure de l'avancement des exploitations de sable et gravier."
Sources : Carte géologique Montereau-Fault-sur-Yonne - A 1/500 000 - XXV-17 Bureau de recherches géologiques et minières - Service Géologique National (BRGM)
Montois rebord du plateau de la Brie
Forêt de Saint-Martin
Le quartier de Surville est perché sur le rebord du plateau et des quartiers résidentiels sont construits sur le coteau en terrasses sur la pente des collines du rebord du plateau. La colline Saint-Martin se transforme en petit bois et côtoie la réserve ornithologique des Rougeaux.
Colline
Quartier de Surville
Saint-Martin
Les chenaux anciens méandres de la Seine disparaissent Parc des noues
Les chenaux anciens méandres de la Seine disparaissent
Parc du château de Motteux
Vallée de la Seine
Les terres alluvionnaires de la vallée sont toujours disponibles comme zones d'expansion des eaux et pour le stockage dans les noues et les chenaux anciens méandres de la Seine.
Commune de Montereau-Fault-sur-Yonne Carte des types de paysages et milieux représentés sur la photo aérienne 1955 - 1960 Représentation des chenaux, anciens méandres et noues, ripisilve et parcs
YonnePPRI - Vallée de la Seine - Montereau-Fault-sur-Yonne
les zones rouges d’aléa très fort où les nouvelles constructions sont interdites,
les zones bleues (centres urbains) où les nouvelles constructions sont autorisées sous réserve de respecter certaines prescriptions,
tels qu'ils sont connus à ce jour. Le présent plan a pour objet la prévention du risque d'inondation fluviale lié aux crues de la Seine, de l'Yonne et du Loing sur les communes de Montereau-fault-Yonne, Varennes-sur-Seine, La GrandeParoisse, Vernou-la-Celle-sur-Seine, Thomery, Champagnesur-Seine, Veneux-les-Sablons, SaintMammès, Écuelles et Moret-sur-Loing. Son établissement a été prescrit par l'arrêté préfectoral DAI 1 URB n° 99-119 du 7 juillet 1999.
Les inondations fluviales de l'aire d'étude sont des phénomènes lents même pour les phénomènes d'occurrence centennale." Source : Texte réglementation PPRI.
les zones blanches où aucune restriction n’est imposée
"Le cadre réglementaire des plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) sont établis en application des articles L.562-1 à L.562-9 du code de l'environnement. Leur contenu et leur procédure d'élaboration ont été fixés par le décret n° 95-1089 du 5 octobre 1995.
Les plans de prévention des risques sont élaborés par l’État et ont valeur de servitude d'utilité publique, après avoir été soumis à l'avis des conseils municipaux des communes concernées, à la procédure de l'enquête publique et avoir été approuvés par arrêté préfectoral. Ils sont opposables à tout mode d'occupation ou d'utilisation des sols. Ils doivent être annexés aux plans locaux d'urbanisme conformément à l'article R.126-1 du code de l'urbanisme.
Les plans de prévention des risques traduisent pour les communes, dans leur état actuel, l'exposition aux risques
Les inondations de la Seine, de l'Yonne ou du Loing sur le secteur d'étude, sont liées directement aux pluies tombées sur le bassin versant, même si l'état du sol et du sous-sol influe sur l'importance du ruissellement.
Des deux sous-bassins versants Seine-amont et Yonne, c'est celui de l'Yonne qui contribue en général le plus au débit de pointe constaté à l'aval de la confluence. Le sous-bassin Yonne a également le temps de réaction le plus court puisque la pointe de la crue de l'Yonne passe à Courlon environ six jours avant celle de la Seine à Marolles. Ainsi les débits de pointe des deux sous-bassins se succèdent dans le cas d'une crue simple. Dans l'hypothèse d'une crue multiple pour laquelle au moins deux longs épisodes pluvieux se suivent à cinq ou six jours d'intervalle, la concomitance des débits de pointe des sous-bassins Seine-amont et Yonne peut alors conduire à des crues exceptionnelles, comme ce fut le cas en 1910.
Les barrages réservoirs du bassin de la Seine (Aube, Crescent, Bois de Chaumeçon, PannecièreChaumard et Seine en ce qui concerne le secteur d'étude) assurent une fonction de soutien d'étiage essentielle pour l'alimentation en eau potable et pour l'irrigation et jouent également un rôle d'écrêteur de crue (c'est à dire diminuer le débit maximum de la rivière pendant une crue)."
Source : http://sigr.iau-idf.fr/amfphp/services/visiaurif_ risques/aides/pdf/ppr/ppri/presentation_7720.pdf
Mémoire des évènements marquants à Montereau
Les crues de 1836 et 1910
"Un évènement antérieur : les 6 mai et 7 mai 1836 d'importantes inondations dues au débordement de l'Yonne inondent les rues de Montereau et provoque la mort de nombreux animaux domestiques..."
Source - La vie à Montereau de 1880 à 1920 Paule Fievet – page 19 et 20
Alerter les habitants sur les risques extrêmes liés à la densification et l'artificialisation des sols
"Les grandes inondations de 1910 à Montereau en expo salle Paul Quesvers"
En janvier 2010, une exposition pour rappeler la crue de 1910 et informer sur la gestion de l'eau et la prévention des inondations.
"Depuis plusieurs décennies, la Seine et l’Yonne sont sagement restées dans leur lit. Beaucoup d’entre nous, d’ailleurs, ne font plus attention aux variations saisonnières du niveau de nos deux rivières : des barrages réservoirs ont été aménagés en amont pour écrêter le niveau des crues, des zones d’expansion ont été prévues, les rives ont été consolidées, les berges surélevées par endroits. Il y a maintenant des plans de prévention contre les risques d’inondation (P.P.R.I.) dans les préfectures.
Mais en janvier 1910, Montereau était bel et bien sous les eaux, avec un point culminant le 26 du mois, où le niveau de la Seine a atteint 5,28 m, la cote d’alerte étant de 3 m. On circulait sur des passerelles, en tombereau tiré par des chevaux, ou en barque. Il est d’ailleurs surprenant de constater combien rapidement la population de notre ville avait déployé les moyens de continuer à vivre vaille que vaille.
Le Faubourg de Saint Maurice était transformé en cité lacustre. C’est cette crue qui sert de référence centennale. La précédente crue majeure, plus importante encore, remontait au XVIIème en 1836. Et pourtant, malgré les plans et les équipements, on ne doit pas oublier que la menace de la crue est toujours présente et que, si elle advenait, elle ferait des dégâts infiniment plus considérables compte tenu du développement urbanistique et technologique."
Source : imag.info le journal internet
"Montereau-Fault-Yonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes et 30 019 habitants en 2019, dont elle est villecentre. " Source : Wikipédia
Les grandes tendances de l'évolution de l'occupation du sol de l’Institut Paris Région 2021 montrent une réduction des surfaces agricoles et forestières sur une période de 10 ans qui se comptent en hectares.
- La surface de bois et forêt déjà très faible est en baisse.
- La surface des milieux naturels restent stables avec une surface comprise entre 101.74 ha en 2012 et 90.07 en 2021.
- La surface agricole déjà très faible a baissé en 10 ans de 3.12 ha.
- La surface d'eau continentale* aussi très faible est en moyenne de 95.54 ha entre 2012 et 2021
* Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le total des surfaces : des espaces artificialisés, habitats, collectifs et individuels, activités, équipements, transports et carrières, décharges et chantiers à augmenté de 14.59 ha en dix ans.
Bilan de l'occupation du sol : Institut Paris Région 2021 - Légende en annexe - page 137
Les statistiques mettent en évidence le lien entre la perte de la biodiversité et l'augmentation des surfaces artificialisés à Montereau-Fault-sur-Yonne qui est accentué dans le contexte du changement climatique et de la réduction des ressources en eau et des énergie fossiles.
- Zones urbanisées (42,5% )
- Zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (25,2% )
- Eaux continentales (14,2% )
- Terres arables (9,2% )
- Zones agricoles hétérogènes (5,8% )
- Espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)
Source Wikipédia
Malgré un contexte favorable avec une forte présence de réserves naturelles et de zones humides, qui forment une partie des paysages de la confluence Seine/Yonne, et une large place donnée aux paysages de la vallée de la Seine, l’occupation des sols de la commune est marquée par l’importance des territoires artificialisés, 70,8% en 2018 un chiffre en augmentation par rapport à 1990 (55,7%). Cette augmentation de surface artificialisée de 15% en 28 ans est liée au fort développement économique de la ville porté par une évolution démographique croissante depuis le début du XIXème et qui a doublé en l’espace de 70 ans avec 21 229 habitants en 2020.
A ce titre, aujourd’hui, de nombreux projets urbains voient le jour dans la commune de Montereau-Fault-Yonne. Des projets d’aménagements sont programmés et réalisés dans différents secteurs et en particulier le quartier de la gare avec des nouveaux équipements : les parkings nécessaires aux déplacements des populations dans l’aire d’attraction de Paris.
Proche des paysages de collines et de petites vallées du rebord du plateau de la Brie, et installée au pied de la Colline Saint- Martin, la ville de Montereau-Fault-sur-Yonne est l'expression des contraintes liées au sol, le relief et la présence des deux grands fleuves Seine et Yonne.
La ville est construite depuis le moyen âge sur les 3 rives : - Ville basse, ville haute, les tours et les résidences du quartier de Surville, le faubourg St Maurice avec la présence du château situé entre les deux fleuves et dont les usages sont principalement de l'habitat (habitat ancien lié à l'artisanat de tannerie) et des sites industriels et métallurgiques.
Sur les 3 rives, l'eau est présente sous plusieurs formes et il y a différentes gestions de l'eau selon les typologies: l'eau qui coule, l'eau récoltée dans les noues et les fossés, l'eau calme stockée dans les plans d'eau, les bassins de stockage d'eau et chenaux, anciens méandres de la Seine, dérivation autour des zones d'activités.
Schéma des temps de trajet mobilités douces à Montereau
Carte du département de Seine et Marne
Carte du¨Pays de Montereau
Stratégie d’acteurs urbanité et biodiversité à Montereau Fault-sur-Yonne -APRES
Les acteurs de l’EAU
Bassin Seine Normandie
Seine Grands lacs
Syndicat mixte de rivières
Syndicat de rivière
SMEP Seine et Loing Mairie de St Mammès
VNF (Voies Navigables de France)
URBANITE
Communauté de 21 communes du pays de Montereau
1Montereau-fault-Yonne
Président com com
Jean –Marie Albouy
OUTILS
2 Forges
1 er VP –Romain Senoble Agriculture –Ruralité et coordination générale
3 Cannes-Écluse
2ème VP –Denis Miguet Développement territorial
5 Thoury –Férottes
6ème VP –Yves Roy
Responsable voirie
4 Barbey
5ème VP –Daniel Vilette
Eau potable –assainissement
BIODIVERSITE
6 Courcelles-en-Bassée
PLUI
SAGE Bassée Voulzie à l’échelle locale en cours d’élaboration en décembre 2020
SCoT Seine et Loing juin 2019
SAGE
Les acteurs de la BIODIVERSITE présents à Montereau
ZNIEFF Réserve Naturelle Régionale de la Colline St-Martin et des Rougeaux
ZNIEFF type 1 -Plan d’eau de Cannes Ecluses –Réserve naturelle des Seiglats
Espace Naturel du Grand Marais , Base de Loisirs de Varennes
Le site ornithologique du Carreau Franc
10ème VP –Jean-Luc Auzon –Voierie
7 Marolles-sur-Seine
CAUE 77
PNR du Gâtinais français
ONF
12ème VP Frédéric Fontaine GEMAPI
8 -9 -10 -11 - 12 -13-14 -15–16 –17 –18–
19 –20-21
Service du développement durable de Montereau
LES CONSEILS EAU
Zones humides –Vallée de la Bassée
La «carrière Saint Nicolas»
Zone industrielle –sites d’extractions
Les habitants les touristes, les passants, les promeneurs, les randonneurs
Un centre ville accessible à pied en 15 minutes depuis la gare
Montereau Fault-Yonne appartient à la communauté des 21 communes du Pays de Montereau où chacun des vice-présidents est responsable d’une action de gestion. Une politique de la part de la communauté de communes pour la valorisation du patrimoine bâti, environnemental et des paysages est en œuvre. Il y a des projets urbains à plusieurs échelles, de développement durable et de paysage.
30 minutes à pied pour un déplacement autour du centre ville.
Sortir de la ville à pied en 1h maximum est possible
Le Pays de Montereau, une communauté de commune qui développe les mobilités douces. Le réseau des 21 communes du pays de Montereau soutiennent les actions des associations comme « La Seine en partage » avec des journées d'actions utiles pour le nettoyage des berges des rivières. Les espaces naturels sensibles, zones Natura 2000 et ZNIEFF sont accessibles par des chemins de randonnées et forment des itinéraires pour découvrir à pied ou à vélo le territoire. Ces acteurs participent activement au développement durable de la ville de Montereau et des villages aux alentours et pourtant des craintes persistent quant à la nature du développement urbain et l’artificialisation croissante des sols qui l’accompagne. Les zones industrielles de production et d’extraction, en plein essor sont installés sur les rives des fleuves privant certains quartiers d’accès aux espaces de nature présents.
Les sentiers et GR annoncés, les vélos route, les canaux, et autres formes fluviales ou zones humides ont-ils une place dans l’espace urbain ?
Les espaces partagés sont-ils en réseau pour un parcours communal qui relie les parcs et les jardins et fait entrer la campagne dans des espaces de plus en plus artificialisés ?
Un réseau de transports en commun qui permet les déplacements en dehors du centre-ville avec des temps de parcours inter-communes compris entre 15 et 45 minutes et sur des distances comprises entre 10 et 15 km.
Quelle surface perméable reste-t-il entre la gare et les rives de la confluence Seine/Yonne par exemple pour accueillir la biodiversité présente en pointillé et la laisser se développer? Quel soin est apporté aux sols vivants dans les aménagements autour de la gare ? La gestion des milieux par les acteurs de la communauté de communes du Pays de Montereau et les services de la commune: espaces verts, voirie, maintien-t-elle la distance entre les milieux et les paysages ou bien les secteurs avec les sols imperméables et pollués sont-ils tellement résistants qu'aucune forme de vie et de biodiversité ne se développe?
L'eau est présente sous toutes les formes
Les paysages caractéristiques, la colline de Saint-Martin montagne de Surville du rebord du plateau de la Brie et la vallée de la Seine, présentent une variété de milieux et typologies de paysages, niches de biodiversité.
- L'eau qui coule le long des rives de la Seine et de l'Yonne plus ou moins ouvragées, les rus et les vidanges qui se remplissent selon la pluviométrie et les niveaux d'eau.
- L'eau récoltée dans les noues et les fossés (zones humides).
- L'eau calme stockée dans les plans d'eau accessibles ou non selon le statut de la propriété foncière et les usages.
- Les bassins de stockage d'eau et chenaux, anciens méandres de la Seine, dérivation autour des zones d'activités.
- Les zones humides et les réserves naturelles.
Une diversité de milieux et d'ambiances végétales
Prairie et pelouse
- Prairie mésophile
- Pelouse calcaire
- Prairie armée
Friche herbacée
- Jardins en friches
- Talus herbacés
Friche arbustive
Formation arbustive liée aux infrastructures et aux installations
Arbre isolé
Couvert forestier - Feuillus mésophile
Sol à nu décapé
Rive décapée
Ripisilve constituée en majorité de saule, aulne, aubépine.
Noues avec des saules (fossés arbustifs)
Pelouse calcaire
Prairie mésophile
Rive décapée
Petit boisFeuillus mésophile
Friche urbaine
décapée
Rive décapée
Chenaux, anciens méandres de la Seine, Eau récoltée dans les noues et les fossés
Bassin de stockage de l'eau
Rive décapée
Végétation clairsemée
Talus herbacé
Pelouse
Végétation clairsemée
Petite peupleraie
Ripisilve
Plan d'eau permanent libre
Sol à nu décapé
Eau libre
Sol à nu décapé
Roselière
Une méthode pour approcher le site de projet
Des paysages à portée de pied
Un parcours urbain et péri-urbain : arriver à Montereau en train pour y trouver les itinéraires de randonnées.
Économie de moyens : tester les possibilités du territoire sans utiliser de voiture individuelle, une manière de se projeter dans un avenir limité par de futures restrictions en énergie fossile.
Rester dans une logique de proximité (manière de s’approprier la ville et ses contours par le plan et les itinéraires de randonnées).
Comprendre l’organisation de la ville sur son territoire et son appartenance à la grande couronne parisienne. Choix de plusieurs rayons pour l’accessibilité à pied autour du centre-ville et de la gare pôle multimodale.
Reconnaître les sites repérés sur les itinéraires de randonnées comme étant aussi des espaces partagés dans une trame urbaine pour des déplacements quotidiens.
Expérience de terrain pour tester les distances :
- Relation proximité et éloignement.
- Reconnaissance des espaces du quotidien et proches.
Nécessité de donner une place plus importante au vivant et à la biodiversité en ville pour des raisons de qualité de vie au quotidien en présence d'éléments naturels tels que des jardins, les parcs et espaces verts publiques et les relier entre eux jusqu’à pouvoir sortir de la ville à pied par des rues et des trottoirs enherbés.
- La place de la nature à Montereau ou la ville et ses états de surfaces : les types d’espaces, leurs qualités et les qualités de surfaces relier les sols perméables pour les connecter entre eux.
- Équilibrer les sols perméables/sols imperméables : un moyen de résister à l’imperméabilisation des sols.
Les intentions
- Ménager les espaces de biodiversité dans l’espace urbain sur les rives des cours d'eau et en suivant les rus et les vidanges (noues, chenaux).
- Retrouver la strate herbacée et arbustive sous la strate arborée.
- Relier les jardins en réseaux pour les connecter par des pratiques qui favorisent la biodiversité.
- Donner accès pour voir les paysages en s’appuyant sur les formes paysagères présentes.
L'eau qui ruisselle des champs du plateau est filtrée dans des noues et des fossés herbeux en limites agricoles
Passer la montagne de Surville jusqu’à la réserve naturelle de la colline de Saint-Martin et des Rougeaux.
L'eau filtrée par les noues et les fossés sur la colline est récoltée sur la rive et filtrées à nouveau en bandes enherbées avant d'arriver dans le fleuve
"Monter" à Paris le long du chemin de halage.
Franchir la voie ferrée en suivant les feuilles des arbres tombées sur le trottoir.
L'eau qui ruisselle sur les rues et les trottoirs s'infiltre dans le sol perméable restauré au pied des arbres pour irriguer.
Suivre la vidange du Marais d’Air jusqu’à la base de loisir, sans se perdre.
L'eau est récoltée dans les dépressions marécageuses en communication avec la Seine. Les chenaux sont protégés pour laisser se développer une végétation hygrophile tels les roseaux, ou bien ceux très humides qui sont occupés par des prairies et des peupleraies.
Aller observer les oiseaux en silence, longer la rive Est de l’Yonne, du parc à la réserve.
L'eau s'infiltre, ruisselle et irrigue les berges tenues par les racines des arbres.
Gestion de l'eau par la mise en place de dispositifs de remédiation à partir du paysage comme les zones tampons
Protection des berges et abords des cours d'eau des rives
Restauration des sols par la création d'agrégats permettant le bon fonctionnement du sol
Le quartier de Surville
La colline Saint-Martin
Les berges de la Seine de l'Yonne
Le Parc des Noues
La gare
Des ronds-points bien ciblés
La berge Est de l'Yonne
La réserve naturelle des Seiglats
La vidange du Marais d'Air
Septembre 2022, place Pierre Semard, un pôle d’échanges multimodaux et stratégique pour la redirection des usagers en arrivant à Montereau.
Les voyageurs peuvent se déplacer logiquement en toute sécurité pour choisir un mode de déplacement. Pour qui ?
Les piétons qui arrivent choisissent un moyen de déplacements et s'orientent dans la bonne direction. Ceux qui partent retrouveront leurs véhicules garés sur un des parkings gratuits autour de la gare ou rentreront chez eux facilement par un autre moyen : transport en commun (bus) ou mobilité douce (vélo, trottinette, marche à pied).
Les habitants des quartiers.
Et les habitants du département de l’Yonne. La ville de Montereau dernière ville tarification TER Île de France.
La voiture reste très présente autour de la gare. Les sols sont fortement imperméabilisés. Les "espaces verts" peu présents, sont remplacés par des plantations réglementaires de type arbres d'alignements.
La gare comme point de repère multimodale et zone de redirection pour tester une distance à parcourir et vérifier la ou les accessibilités entre les points à relier, les espaces de liaisons (route, rue, trottoirs,) et les temps de parcours, connecteurs entre les différents quartiers, le centre et les périphéries, la ville et la campagne.
Carte de la biodiversité par strates - quartier de la gare
Surfaces de ruissellement
Les ronds-points multidirectionnels situés dans des lieux stratégiques sont nombreux à Montereau, mais certains jouent des rôles essentiels pour redistribuer les déplacements sur et vers des espaces diamétralement opposés aux qualités spatiales et ambiances variées.
Redirection des usagers suivant différents critères comme :
- La vitesse : aujourd’hui la priorité est donnée aux voitures au rythme des feux réguliers.
- Les qualités spatiales des ronds-points sont les même quelques soient les contraintes et les conditions liées aux diversités paysagères.
- Les piétons et les mobilités douces sont toujours soumises à la circulation routière en ville.
Coupe - Élévation A A' Parc des Noues - Rive Yonne - Vue Colline Saint-Martin - échelle : 1/5000ème Coupe - B B' Pont de Moscou - voie ferrée - rive de l'Yonne - Peupleraie - échelle : 1/5000èmeCarte biodiversité par strates - parcs et berges
Chemin de halage
Parc des Noues
Pont Georges Pompidou - D1403
Chemin de Grève
Rond-point Jean Monnet
Pont de Moscou - voie ferrée et franchissement piéton
Yonne
Rives Est de l'Yonne
Marcher sur le trottoir, contourner les voitures garées, les éléments fixes du rond-point Jean Monnet sont visibles de loin depuis la rue Léo Lagrange et après les platanes du parc des Noues.
Passer d’une rive à l’autre
Le rond-point Jean Monnet est une zone de franchissements des berges de l’Yonne. A proximité du parc des Noues, le pont Georges Pompidou D1403 fait passer les véhicules sur les terres des rives partagées de la Seine et de l'Yonne où sont installées les zones d'extractions et les sites industriels et de stockage.
" On dit aussi que dans l'île aux loups, près du pont de Moscou, on a pêché un brochet de 10kg et 200g qui fut exposé et livré à la curiosité du public au café de Seine et Marne."
Source - La vie à Montereau de 1880 à 1920, Paule Fievet – page 20.
Les récits historiques attestent de l'importance du pont de Moscou à Montereau depuis l'arrivée du chemin de fer au début du XIXème siècle. Le pont permet le franchissement de l'Yonne pour les activités d'extraction, de pêche et d'élevage.
L’Yonne est une rivière à poisson.
Sur le pont du chemin de Grève en direction de l'avenue Albert Grave à Varennes-sur-
Chemin de Grève
Zone commerciale et voie ferrée
Quitter le rond-point Jean Monnet, passer sous le pont de Moscou, prendre le chemin de Grève en direction de Varennes-sur-Seine en laissant la D605. Sur le pont qui enjambe la voie ferrée, la vue à 360° offre le paysage de la colline de Surville avec les tours du grand ensemble.
Avant de passer la noue, vidange de la Vigne à Varennes-sur-Seine, il y a au premier plan la clôture qui protège la zone humide et qui est plantée tout le long de la vidange. Au second plan il y a l'étendue herbeuse et au troisième plan les arbres qui bordent la base de loisir.
La vidange des Vignes à Varennes-sur-Seine : au premier plan il y a la route de sable argileux,un sol perméable, bordé par une bande enherbée. Au second plan et perpendiculaire à la route, il y a le talus régulier fauché qui marque la dépression marécageuse pour la gestion de l'eau.
Le fossé recueille l'eau qui irrigue les arbustes et les petits arbres formant une ripisilve. A l'horizon les arbres bordent le plan d'eau de la base de loisir.
Parcs et plans d'eau
Itinéraire de randonnée N°13
Les paysages en frange urbaine qui séparent les deux communes Montereau Fault-sur-Yonne et Varennes-sur-Seine.
Les zones humides, plans d’eau, vidanges et petits rus annoncés sur les itinéraires de randonnées sont difficiles d’accès, introuvables ou invisibles, les sites sont parfois décevants au regard des promesses qui ne sont pas forcément toutes tenues (baignade interdite, dangers...).
La protection des ressources en eau nécessite-elle de faire disparaitre l’eau ou de la rendre inaccessible ?
Les dangers liés à l’eau sont-ils un frein aux aménagements autour des zones humides, plans d’eau, ru, vidanges, rivières et fleuves ?
La nécessité de prendre connaissance de manière collective de la présence de l’eau, de ses qualités et de ses dangers.
Mieux connaître l’eau pour comprendre et anticiper ses mouvements et en particulier le risque d’inondation.
Donner accès et donner à voir pour prendre connaissance des enjeux liés à la gestion de l’eau et au contrôle de son bon état écologique (pollution et dé-pollution).
La ripisilve, aulne et saule indiquent la présence de la vidange des Marais d'Air.
Après la voie ferrée, les zones d'expansion des crues de la berge Sud de la Seine autour des sites d'extraction et industriels.
Des ouvertures dans le paysage urbain des parkings de la gare rendent visibles la montagne de Surville et les tours..
Le Parc des Noues - Un vaste fouillis de verdure fin du XIXème transformé en parc régulier au XXème siècle.
Le parc des Noues est une figure incontournable de la ville de Montereau. Ces anciens pâturages (appelés Noues du latin nauda, terre grasse et humide) sont plantés d'arbres en 1824. Situé en bordure de l'Yonne entre la gare et le centre ancien de la ville basse, il est ouvert à tous en permanence et accueille aussi chaque année la foire de la Saint Parfait.
« De l’autre côté de la place Gambetta, c’est la promenade des Noues, vaste fouillis de verdure qui s’étale jusqu’à la rivière d’Yonne et la cheminée de la Sucrerie. Plus de deux cents ormes centenaires ombrages les belles allées dessinées sur les terres du marquis de d’Hoël au cours du XVIIème siècle ; des bosquets, des taillis habillent les contours d’un petit étang, dont l’eau dormante et légèrement croupissante exhale à l’approche des premières chaleurs des odeurs pas toujours agréables, que les habitants qualifient de «pestilentielles». Un nouveau boulevard vient tout juste d’être achevé, longeant les Noues et permettant l’accès direct entre la Place Gambetta et les rives de l’Yonne ; on y devine encore des restes de travaux. Pour vous c’est le boulevard de la République. La population estime que c’est une réalisation utile qui « mettra un terme au stationnement en cet endroit des voitures des bohémiens ». Vous découvrirez que les Monterelais de ces années 1880 sont xénophobes : « les camps volants », les « romanichels » ainsi que les émigrés prussiens qui travaillent à la brasserie de Montereau et les terrassiers italiens employés à Courbeton sont vraiment ressentis comme une offense à l’honorabilité française ; leur présence fait naître des rixes fréquentes ; on les accuse de maraudes, on les soupçonne même d’être des espions. Il est donc réconfortant qu’un beau boulevard tout neuf dégage les noues de présence indésirables … »
Source - La vie à Montereau de 1880 à 1920
Paule Fievet – page 14
Le texte de Paule Fievet « La vie à Montereau de 1880 à 1920 » est une chronique sur la vie quotidienne à Montereau à la fin du XIXème siècle à travers le regard d’un habitant du XXème siècle. Récit de promenades urbaines, les séquences racontent l’histoire de la vie quotidienne en centre ville de Montereau.
Période hygiéniste au XIXème - Des travaux d'assainissement d'utilité publique pour la protection des populations face aux risques d'inondation
Le parc des Noues est décrit comme « un vaste fouillis de verdure qui s’étale jusqu’à la rivière d’Yonne » et d’un lieu d’installations humaines qui n’étaient pas les bienvenues. Les travaux d’aménagement réalisés pour la création d’un nouveau boulevard participent à la réorganisation du secteur. La description détaille la présence d’un petit étang avec de l’eau croupissante.
La spécificité du parc des Noues est sa topographie en creux. Situé à proximité du fleuve Yonne, le parc des Noues a un rôle de zone d’expansion de l’eau en cas de montée des eaux en protégeant en aval la ville basse du risque d’inondation.
Au XIXème siècle, le petit étang du parc des Noues avait un rôle de puisard pour la récupération des eaux sales des habitations du quartier au XIXème. A cette époque, à la faveur d’une politique hygiéniste de protection des populations et de lutte contre l’insalubrité, les villes bénéficient d’aménagements pour l’assainissement.
Le petit étang d’eau saumâtre présent dans le parc à la fin en 1880 n’existe plus aujourd'hui.
Le nouveau boulevard de la République qui longe les Noues et permet l'accès direct entre la place Gambetta et les rives de l'Yonne participe à la fois au système d'assainissement et de drainage des sols et de redistribution des circulations et des stationnements.
La place Gambetta fait face à l'hôpital qui est toujours en centre-ville encore aujourd’hui. Autour des années 1880, la zone des bâtiments où sont dispensés les soins (hôpital de Montereau) est mise en protection par la requalification des espaces voiries et du parc urbain.
La chronique des années 1880 à 1920 fait état de deux cents ormes centenaires dans le parc des Noues.
« Plus de deux cents ormes centenaires ombrages les belles allées dessinées sur les terres du marquis de d’Hoël au cours du XVII ème siècle ; des bosquets, des taillis habillent les contours d’un petit étang, … »
Source - La vie à Montereau de 1880 à 1920
Paule Fievet – page 14
Les ormes ont été plantés au début du XIXème par le marquis d’Houël, ancien propriétaire des terres. Au XXème siècle les platanes ont remplacé les ormes et aujourd’hui les alignements de platanes centenaires dessinent les allées du parc et continuent d'apporter de l’ombre aux promenades. Les pelouses tondues ont remplacé les taillis et les bosquets, un kiosque à musique dans le style art nouveau début du XXème marque l’emplacement d’un centre où convergent les allées rectilignes. Le parc des Noues est entretenu comme un parc urbain propre et toutes les feuilles sont bien externalisées en dehors des massifs et pieds d’arbres. Le sol est bien nettoyé, aspiré et soufflé de manière qu’aucune mauvaise herbe ne s’infiltre dans les plates-bandes. La sobriété du parc flirte avec la simplification des plantations et l’appauvrissement. La vie s’installe à minima. Les allées offrent de grands boulevards piétons qui permettent les promenades des habitants et des visiteurs. Du côté Boulevard de la République un boulodrome pour les joueurs voisine un square aménagé avec des jeux d’enfants protégé par une clôture.
Un parc qui rassemble les habitants
« Alors qu’en avril 1892, les Noues se préparent à la foire de Saint-Parfait et commencent à se remplir de boutiques, de bals, de cirques, le même journal présente ainsi les attractions qui attendent le visiteur : … »
Source - La vie à Montereau de 1880 à 1920
Paule Fievet – page 29
En ville le parc urbain a de multiples usages. Le parc des Noues conserve son caractère historique pourtant la fonction essentielle qui est celle d’un parc collecteur d’eau en bordure de rive de l’Yonne n’est pas visible. Le sens du nom qu’il porte « Les noues » a disparu.
Le parc des Noues - un jardin fossé zone d'expansion pour accueillir la biodiversité.
En partant de la gare suivre les chemins de l’eau, quai des Noues, berge Ouest de l’Yonne en direction de la Colline Saint Martin.
Rive Ouest de l'Yonne, le quai des Noues ouvragé est aménagé avec un trottoir, sur la rive haute se développe des petits aulnes. De l'autre côté, rive Est, le silo surplombe le chemin de halage.
Le parc des noues, les rives de l’Yonne pour enjamber la confluence et prendre de la hauteur sur la colline Saint Martin, appelée aussi Montagne de Surville.
Tourné vers la vallée, le coteau forestier est visible de loin, depuis les quartiers excentrés en limite de Montereau, au S/O de l’autre côté de Varenne-sur-Seine derrière la voie ferrée, et aussi depuis la rive Sud de la Seine. Point haut (altitude 120) dans le paysage, la colline joue à la fois un rôle de site de promenade et d'observation et aussi de phare et de refuge.
« … . La colline de Surville se dresse en face de vous, couronnée par le château de la famille de Quelen et les arbres de son parc. L’on distingue encore dans les cours de certaines maisons de Saint-Nicolas des vestiges du mur d’enceinte qui fermait le faubourg au niveau de la colline. A partir de cette ancienne enceinte, toute la montagne appartient aux habitants du château. Mais les taillis et les sentiers qui grimpent jusqu’à la clôture proprement dite de la propriété, sont largement accessibles à la population monterelaise qui vient s’y promener et contempler le vaste panorama qui s’offre à elle depuis le sommet.
Gravissant la pente raide de la rue des Boulains, vous atteignez le mur du parc et vous apercevez les allées bien dessinées, les massifs de buis taillés, les portiques et les pelouses qui conduisent naturellement au perron du château. Flânant à l’ombre des grands arbres, vous imaginez le hall avec des vaisseliers d’assiettes précieuses, le salon rond de Chalgrin avec son lustre en cristal. Vous imaginez, franchissant ce même perron, l’empereur
Napoléon 1er au soir de la victoire du 18 février 1814, alors que, dans la plaine, l’ennemi s’enfuyait et que la neige commençait à tomber...
Sur l'autre versant de la colline, une ferme occupe les bâtiments du monastère désaffecté de Saint-Martin où la volaille et le bétail achèvent de dégrader l'ancienne abbatiale.
Source - La vie à Montereau de 1880 à 1920
Paule Fievet – page 20
La colline Saint-Martin ou Montagne de Surville, est occupée par un quartier d'habitation, le quartier de Surville avec les hautes tours des grands ensembles architecturaux des années 1960 (hauteurs maximum environ 60 m) qui émergent de la colline arborée. Le quartier en développement est aménagé avec d'autres types d'habitats, des jardins publics comme le parc de la Gramine et des terrains de sport. La colline, réserve naturelle volontaire devenue réserve naturelle régionale de la colline de Saint-Martin et des Rougeaux est une ZNIEFF de type 1 : Zone Nationale d'Intérêts Écologique, Faunistique et Floristique.
ZNIEFF 110620032
"Le site de la Colline Saint-Martin et des Rougeaux est situé au Sud-Est de la région Ile-de-France, dans la commune de Montereau-Fault-Yonne en Seine-et-Marne (77). Localisé au sud du plateau de Brie, aux confins ouest de la région naturelle de la Bassée, le site s’étend sur les coteaux dominant la vallée de la Seine. Deux zones se distinguent : le site de la Colline Saint-Martin (18 ha) aux abords du Prieuré Saint-Martin composé de boisements, de prairies de fauche, de quelques friches et pelouses calcicoles relictuelles ; et le site des Rougeaux (10 ha) à la périphérie de l’agglomération monterelaise, composé de boisements, friches et prés secs calcicoles. Ses franges ont été marquées au cours des dernières décennies par le développement de zones pavillonnaires et d’équipements de loisirs.
A l’échelle régionale, la réserve est localisée au sein de l’Arc sud francilien de biodiversité qui traverse l’Ile-de-France d’Est en Ouest, reliant la Bassée au massif de Fontainebleau. Cette position lui donne un rôle important en matière de connectivité entre ces deux entités quoique entachée par des ruptures de continuité écologique (infrastructures linéaires).
Le site s'intègre également dans un réseau de « noyaux de biodiversité » de nature calcicole, composé de nombreux coteaux calcaires qui s'égrènent le long de la cuesta du plateau de Brie et le long de la vallée de la Seine, qui est
l’une des continuités écologiques majeure de la région Ilede-France.
La réserve s’insère par ailleurs dans un réseau de sites protégés réglementairement, qui maillent le Sud-Est seine-etmarnais : arrêté préfectoral de protection du Coteau de Tréchy (Saint-Germain-Laval, Courcelles en Bassée), réserve naturelle nationale de la Bassée et site Natura 2000 des caves Saint-Nicolas. Le site fait aussi partie de la ZNIEFF de type II "Vallée de la seine entre Montereau et Melz-surseine (Bassée)".
En ce qui concerne le patrimoine écologique la réserve abrite une trentaine d'espèces déterminantes ZNIEFF dans 3 habitats déterminants ZNIEFF que sont les Chênaies thermophiles et supra-méditerranéennes, les Fruticées à Prunelliers et Troënes et les pelouses calcaires sub-atlantiques semi-arides.
Pour la flore, des groupes comme les Cyanobactéries (1 espèce), les Champignons (15 espèces), les Lichens (83 espèces) ou encore les Bryophytes (72 espèces) sont décrits. Pour les végétaux vasculaires, 442 espèces ont été observées au cours des dix dernières années dont une espèce protégée au niveau national (Sorbus latifolia), une espèce protégée au niveau régional et figurant au Livre Rouge de la flore menacée de France (Euphorbia flavicoma), 10 espèces déterminantes ZNIEFF, 85 espèces patrimoniales (12 très rares, 18 rares et 31 assez rares et 24 espèces protégées) et 16 espèces d’orchidées. On peut citer la Campanule agglomérée, typique des taillis et pelouses calcaires et rare en Ile-de-France, l'Alisier de Fontainebleau qui se développe dans les forêts thermophiles ou encore l'Euphorbe verruqueuse qui se développe dans les prairies et les milieux incultes, surtout en plaine.
En ce qui concerne l’avifaune, sa diversité est intéressante sans toutefois présenter un fort intérêt patrimonial. 83 espèces d’oiseaux sont connues sur le site.
La valeur patrimoniale de la faune est essentiellement déterminée par la présence de certaines espèces d’orthoptères et de lépidoptères qui affectionnent les pelouses calcicoles sèches de la colline Saint-Martin et des Rougeaux, ainsi que les prairies de fauche tardive aux abords du Prieuré. Pour les Rhopalocères (papillons de jour), citons le
Flambé (Iphiclides podalirius), la Grande Tortue (Nymphalis polychloros) et l'Azuré des Cytises (Glaucopsyche alexis) protégés en Ile-de-France. Pour les Orthoptères, le Conocéphale gracieux (Ruspolia nitidula) et la Dectique verrucivore (Decticus verrucivorus), protégées en Ile-de-France ont été observés. Parmi les coléoptères relevés, une est déterminante ZNIEFF : le Crache-sang (Timarcha tenebricosa). La présence du site Natura 2000 des caves Saint Nicolas en contre-bas de la réserve en fait une zone de chasse privilégiée pour les chauves-souris comme le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), ou encore l'Oreillard roux (Plecotus auritus) classé en danger dans la région. De plus, sans être déterminantes ZNIEFF, 2 espèces d'Amphibiens et 3 espèces de Reptiles ont été recensées ces dix dernières années sur le site. Toutes les espèces de ces 2 groupes sont protégées sur tout le territoire selon la Directive Habitats-Faune-Flore, la convention de Berne et l'arrêté du 19 novembre 2007.
La richesse du site est donc exceptionnelle. La diversité floristique observée ainsi que la richesse patrimoniale sont grandement influencées par la présence d’habitats variés résultant à la fois des conditions stationnelles (roche mère, pente, exposition, pédologie etc.), d’une histoire singulière où se sont succédé différents modes de valorisation des milieux (pastoralisme, espaces verts, carrières etc.), et enfin de mesures de gestion différenciée engagées depuis près de dix ans par la commune.
Sources : INPN Inventaire National du Patrimoine Naturel https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/110620032/tab/commentaires
L’auteur nous transporte dans l’univers fastueux des habitants du château qui domine la vallée et la ville de Montereau. La colline de Surville a traversé le XXème siècle en se couvrant d’arbres, le boisement du parc du château s’est développé sur tout le flanc Sud d’Est en Ouest et d’en bas la colline est restée la même.
Le sommet de la colline est un belvédère pour contempler le vaste panorama de la vallée de la Seine et plus loin la vallée de la Bassée. Mais en filigrane le point haut est aussi le refuge des habitants en cas d’inondation. La colline participe à la résilience au risque d’inondation de la ville basse en cas de crue. La colline a une valeur symbolique maintenue par un accès libre à un refuge potentiel en cas d’inondation.
La permanence de la colline espace ouvert et libre de circulation fait sa spécificité. L’élévation pour embrasser la vallée du regard est rendue possible grâce à l’accès libre de tous les côtés. Mais le caractère emblématique de la montagne de Surville est sa valeur refuge pour la sécurité et la protection des habitants en cas de catastrophe naturelle.
Le dénivelé est d’un peu plus d’une centaine de mètres entre les points bas situés dans la vallée et le sommet de la colline.
Les forêts de feuillus mésophiles, on trouve principalement :
* Sur sols calcaires :
- les chênaies pubescentes calcicoles sèches,
- les chênaie-frênaies fraîches,
- les hêtraies calcicoles
La boucles des deux fleuves est un itinéraire de randonnée au cœur de la vallée de la Seine, il relie le site ornithologique du Carreau Blanc et la réserve naturelle des Seiglats entre Montereau, Marolles-Zur-Seine, et Cannes-Écluses en suivant les berges de la Seine et de l'Yonne.
« La vallée de la Seine est située sur l’une des plus importantes voies de migration Nord-Sud pour les oiseaux. Le Carreau Franc est un site important servant de halte aux oiseaux migrateurs. A l’origine, ce plan d’eau servait d’exploitation du sable. Désormais, réserve ornithologique incontournable, elle possède un observatoire d’où l’on peut contempler un grand nombre d’oiseaux tels le canard chipeau, le martin pêcheur, le héron cendré, la cigogne blanche, la sterne pierregarin, colonie la plus importante de l’espèce au nord de la Loire."
Source : Itinéraire de randonnée N°5
Communauté de Communes du Pays de Montereau
En arrivant du quartier de la gare de Montereau, un passage piéton sur le pont de Moscou, le long de la voie ferrée est accessible pour franchir l’Yonne en traversant la route au niveau du rond-point Jean Monnet.
Le Rond-Point est difficile à traverser mais cela prend une dizaine de minutes en marchant vite et en suivant le boulevard Léo Lagrange.
Un fois en haut du talus, le pont de Moscou avec le passage piéton apparaît comme venant d’un autre monde, il est étroit.
Sur le pont, une large vue s'ouvre sur Montereau avec d'un côté la ville basse, au milieu la bretelle D1402 pour le passage des véhicules et de l'autre côté, installés sur les rives partagées de la confluence le pôle industriel et de logistique de Montereau.
Arrivé de l’autre côté, il faut descendre des escaliers pour regagner le chemin de halage sur la berge Est de l’Yonne.
C’est ici que l’Yonne "arrive en ville" : côté Ouest les berges sont hautes et ouvragées, et sur l’autre rive le chemin de halage suit le fleuve à une hauteur inférieure. En face la colline St Martin domine la vallée.
L’itinéraire conseillé propose une randonnée en boucle du Nord/Est vers le Sud/Ouest. En sens inverse, les rives changent et se végétalisent très vite. De l’autre côté du pont piéton et de la voie ferrée, les cimes des peupliers visibles depuis le boulevard Léo Lagrange, indiquent bien les rives de l’Yonne et la présence de l’eau. D'un côté, des plans d'eau, anciens sites d'extraction de sédiments au repos sont entourés de berges végétalisées principalement par des aulnes et des saules.
La végétation locale est présente, frêne, cornouiller et aubépine. La ripisilve est épaisse et cache l’eau pourtant visible par son scintillement. L’Yonne coule rapidement, et reflète le ciel. Une percée entre les frênes permet d’apercevoir les silos rose de Cannes-Écluse sur la rive Ouest.
Le bâtiment aux formes cylindriques se déploie en hauteur au bord du fleuve.
Le chemin de halage est aussi une voie cyclable qui surplombe les différentes formes d’eau, d’un côté les plans d’eau calme et de l’autre le fleuve qui coule. Des aménagements côté plan d’eau sont visibles comme des escaliers sur les talus, ce qui laisse supposer des terrassements en déblais et en remblais.
Aux portes de Cannes-Écluse, le paysage composé de plans d’eaux s’ouvre et se transforme en prairies, les sols sont couverts de jeunes aulnes, et de temps en temps des phragmites ou roseaux communs émergent en touffes ça et là dans la ripisilve.
Le barrage puis le pont de Cannes-Écluse sont annoncés par des panneaux signalétiques. Les bords de l’Yonne sont ouvragés et la végétation disparaît à l’entrée des rives habitées. En se retournant la colline de Saint-Martin est toujours là, visible au loin avec les tours qui émergent du coteau boisé.
En direction du site ornithologique Le Carreau Franc et de la réserve naturelle régionale des Seiglats à Cannes-Écluse
Même si le quartier de Surville est derrière, il sert pour s’orienter et poursuivre l’itinéraire en direction de la Réserve naturelle régionale des Seiglats et du site ornithologique Le Carreau Franc.
Autour de Cannes-Écluse, les accès piétons permettent à peine de traverser la route. Le paysage est ouvert et les bords de l’Yonne aménagés en jardins publics bien circonscris avec des parkings visiteurs. Il faut passer par un tunnel sous la voie ferrée pour rejoindre le centre de CannesÉcluse.
Un peu plus loin, en traversant des quartiers résidentiels, une route mène à la réserve naturelle mis à l’écart du village. La route se transforme rapidement en chemin puis en sous-bois en direction d’un plan d’eau aux portes duquel est construit un abri pour observer les oiseaux d’eau.
Le lieu est calme est isolé. Le panneau à l’entrée indique que la réserve naturelle, porte d’entrée de la Bassée, plus grande zone humide de France, appartient à la région Île de France qui en a confié la gestion à l’agence des espaces verts.
La priorité est de protéger les milieux et leurs habitants tout en permettant aux visiteurs de se promener. Avant cela, il y a 40 ans, le site était une carrière de sable et de gravier.
Aujourd’hui, un parcours promenade a été aménagé pour découvrir les milieux naturels très variés et leurs occupants : 9 espèces de poissons, 15 espèces de libellules, 215 plantes et pas moins de 106 espèces d’oiseaux comme : la Sarcelle d’hiver, Anas cressa ; la Grande Aigrette, Ardea alba ; le Sterne pierregarin, Sterna hirundo et le Grèbe huppé, Podiceps cristatus. Source Communauté de Communes du Pays de
Comment préserver les habitats tout en permettant une accessibilité?
Cette question s'est posée sur les chemins de l'eau autour de Montereau. Les sites ornithologiques Le Carreau Franc et la Réserve Naturelle Régionale des Seiglats à CannesEcluse sont à l’écart des activités humaines. Les conditions sont réunies pour la protection des espèces.
L'expérience du diagnostic autour de Montereau m'a permis de pratiquer une forme d'approche à la fois sensible et technique de paysagiste tout en dessinant. Au commencement, les itinéraires de randonnées m'ont été utiles comme point de départ dans le tissu urbain et les paysages de la confluence de Montereau-Fault-sur-Yonne pour comprendre la géographie et l'histoire de la ville. Tout en suivant les chemins de l'eau j'ai pu observer les mouvements et trouver les sas entre la ville et la campagne pour définir le périmètre d'étude du projet.
L'eau élément vital est une ressource première a protéger. Suivre les chemins de l'eau pour connaître le soin à apporter au paysage et dégager des éléments de diagnostic pour le projet de restauration des sols et la reconquête des rives des cours d'eau à Montereau-Fault-sur-Yonne et celle des chenaux, anciens méandres de la Seine qui fonctionnement comme des aqueducs naturels.
En effet, il a été constaté que la disparition des chenaux, méandres de la Seine est liée aux activités d'extraction des ressources (graviers et sables) des sols de la vallée de la Seine. Ces activités d'extractions exercées de manière intensive et l'augmentation de l'artificialisation des surfaces détruisent les milieux naturels et réduisent les conditions de récolte et de stockage de l'eau.
Dans le contexte d’effondrement de la biodiversité et de changement climatique, il est urgent de restaurer les sols et les rives dans les secteurs urbains traversés par les cours d'eau. Par sa situation lié au commerce fluvial, la
confluence de la Seine et de l'Yonne à Montereau-Faultsur-Yonne est un site de projet pour la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature:
- Contrôler l'érosion et le lessivage des sols.
- Restaurer les berges des cours d'eau avec le matériel végétal.
- Restaurer les deux types de chenaux :
- Les uns larges et harmonieux sont d'anciens méandres de la Seine.
- Et les autres étroits et réguliers, ramifiés et anastomosés, sont d'anciennes noues ou des chenaux d'inondation.
"La restauration suivant les trois principes à respecter pour avoir une ingénierie vraiment écologique:
- La mobilisation de processus/structures écologiques.
- L'optique de durabilité.
- Et le contexte écosystémique."
Source Odum
Les distances et les temps de parcours restant globalement les même à pied ou en vélo c'est à dire entre 15 et 45 minutes pour une distance comprise entre 10 à 15 km. Les villes moyennes en France dont la population varie en 2023 "entre 15 000 et 100 000 habitants et pour des surfaces urbaines comprises en moyenne en 2023 entre 1529 ha et 560 ha" * peuvent maintenir la relation ville nature avec les chemins de l'eau.
* Source : Institut Paris Région
Confluence : Nom féminin (bas latin confluentia).
1. Fait de confluer, convergence de deux ou plusieurs choses abstraites : la confluence de deux courants de pensées.
2. Synonyme de confluent
Confluent : Nom masculin (latin. Confluens, -entis).
1. Lieu de réunion de cours d’eau, de glaciers ou de courants marins.
Synonyme : Confluence
2. Point de rencontre de deux vaisseaux sanguins.
Expression :
Littéraire : Au confluent de plusieurs choses, au point de rencontre.
Synonymes : carrefour – croisée – croisement
Homonymes :
Confluant, participe présent
Confluent, forme conjuguée du verbe confluer.
Orthographe :
Confluant (= qui conflue), participe présent (avec un a), ne s’accorde pas : les cours d’eau confluant au pied du massif sont des torrents.
Confluent (= lieu de rencontre de deux cours d’eau), n.m (avec un e), prend la marque du pluriel : les confluents des cours d’eau au pied des massifs.
Connexion : n.f. (latin connexio, -onis)
1. Action de lier par des rapports étroits ; fait d'être lié ; liaison, enchaînement : Établir des connexions entre la situation intérieure et les événements extérieurs.
Synonymes : alliance - association - cohérence - liaison - rapport - relation - union
2. Ensemble des liens (contact, articulation, innervation, irrigation) d'un organe animal avec les organes et tissus avoisinants.
3. Réunion provisoire de deux machines entre elles pour se compléter ou fonctionner simultanément.
4. Synonyme de connexité.
Synonyme : connexité
5. Liaison électrique entre deux ou plusieurs systèmes conducteurs ; organe assurant une liaison.
Connexion n.f. : Action de lier par des rapports étroits ; fait d'être lié...
Connexion frontale, témoin de connexion
Autres résultats
Connexion équipotentielle
Témoin (de connexion)
Connexion frontale, pour un enroulement de machine, partie extérieure au circuit ferromagnétique, comprise entre deux encoches.
Synonyme : tête de bobine
Témoin de connexion, → témoin.
DIFFICULTÉS ORTHOGRAPHE
Avec deux n comme connecter, mais avec un x, que l'on retrouve dans connexe.
Eau : n.f. Les eaux font l'objet de diverses désignations selon leurs provenances, leur caractéristiques et leur mode de ruissellement :
Eaux grises : Eaux usées d'origine domestiques.
Eaux noires : Eaux usées provenant des lieux d'aiisance ; syn. : eaux-vannes.
Eaux pluviales : (EP) Eaux provenant de la collecte des précipitations atmosphériques (eaux de pluie) évacuées par un réseau de fossés et/ou de canalisations.
Eaux résiduaires :Désignent plus spécialement les eaux usées industriellement contenant résidus et déchets.
Eaux de ruissellement : Eaux de pluie s'écoulant librement à la surface du sol avant de s'y infiltrer ou de s'acheminer vers un réseau de drainage et de lavage de voirie.
Eaux souterraines : Ensemble des eaux qui stagnent ou circulent dans le sol (couches aquifères, ruisseaux et rivières souterraines...), par opposition aux eaux de surface.
Eaux de surface : Ensemble des eaux qui stagnent ou circulent à la surface du sol (mers, océans, eau douce continentale...) ; syn : eaux superficielles. Opp: eaux souterraines.
Eaux usées (EU) : Eaux polluées d'origine domestique ou industrielle.
Eaux -vannes (EV) : Syn. eaux-noires.
(Source dictionnaire des jardins et paysages - Philippe Thébaud - Édition Jean-Michel Place
Eau et les milieux aquatiques, loi sur l'- La loi du 30 décembre 2006 - dite Loi sur l'eau - poursuit un double objectif :
1. Donner à l'administration, aux collectivités et aux acteurs de l'eau en général, des outils pour reconquérir la qualité des eaux (fixée par la Directive Cadre Européenne du 22 décembre 2000) et retrouver une adéquation entre ressources et besoins, sous-tendue par toutes les perspectives du développement *durable ;
2. Donner aux collectivités les moyens d'adopter les services publics d'eau potable et d'assainissement aux nouveaux enjeux environnementaux.
Source dictionnaire des jardins et paysages - Philippe Thébaud - Édition Jean-Michel Place
Eau n.f ; (latin aqua)
1. Corps liquide à la température et à la pression ordinaires, incolore, inodore, insipide, dont les molécules sont composées d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène.
2. Ce corps liquide, contenant en solution ou en suspension toutes sortes d'autres corps (sels, gaz, micro-organismes, etc.), très répandu à la surface terrestre (eau de pluie, eau de mer, eau du robinet, etc.).
3. La mer, les rivières, les lacs, etc. : Aller au bord de l'eau.
4. Liquide organique ; sérosité : La cloque était pleine d'eau.
5. Bouillon de cuisson : Eau de riz.
6. Pluie : Il est tombé des trombes d'eau.
7. Suc de certains fruits.
Eau n.f ; (latin aqua) (suite de la définition)
8. Nom donné à divers liquides alcooliques ou obtenus par distillation, par infusion, etc. : De l'eau de Cologne.
9. Transparence d'une pierre ; éclat d'une perle lié à son velouté et à son orient.
10. Littéraire. Transparence, limpidité de quelque chose : L'eau claire et profonde de ses yeux. Chimie
11. Nom de certaines solutions aqueuses (eau de brome, eau boriquée, eau de chlore, etc.) et de certains liquides (eau de Javel, eau régale, etc.).
Eaux nom féminin pluriel
1. Eau jaillissante, fournie par des fontaines artificielles : Les grandes eaux de Versailles.
2. Grande masse d'eau (mer, inondation, etc.) : Les eaux se retirent : c'est la décrue.
3. Vieux. Lieu qui possède un établissement d'eaux thermales ou minérales : Aller aux eaux.
Marine
4. Sillage d'un navire. Médecine
5. Liquide amniotique. Source dictionnaire Larousse en ligne.
S’échapper : « Échapper » verbe transitif indirect (latin populaire *excappare, du bas latin cappa, chape)
1. Quitter par la ruse, la force, quelqu’un qui tenait, retenait, gardait : le prisonnier a échappé à ses gardiens. Synonymes : esquiver – fuir – se dérober à – se détacher de.
Contraires : fuir – se dérober à – se détacher de.
2. Ne pas être atteint par quelqu’un, quelque chose, se soustraire à eux, éviter : échapper aux recherches de la police.
Synonymes : « couper à » (familier) – éviter.
Contraires : se rendre – se soumettre – subir.
3. Ne pas être obtenu par quelqu’un : l’héritage lui a échappé.
S'échapper ; « Échapper » :
4. S’éloigner, se détacher de quelqu’un : « Je sens qu’il m’échappe, il doit avoir d’autres centres d’intérêts ailleurs ».
5. Ne pas être perçu, saisi, compris, retenu par quelqu’un : « Son nom m’échappe. »
6. Tomber accidentellement des mains : « La pile d’assiettes lui a échappé. »
Synonymes : glisser – tomber.
7. Être dit ou fait involontairement : « Cette parole m’a échappé ».
S’échapper : verbe pronominal.
1. Sortir d’un lieu, s’en évader, le quitter par la ruse ou la force : le lion s’est échappé de sa cage.
2. Partir discrètement d’une assemblée, d’une réunion ; s’esquiver, s’éclipser : il s’est échappé à la fin du dîner.
Synonymes : se dérober, se sauver, s’éclipser, s’esquiver, s’évader.
3. Jaillir, sortir de quelque chose, d’un lieu : le gaz s’est échappé du tuyau percé.
Synonymes : émerger, jaillir, monter, surgir.
4. Se dissiper, s’évanouir, tomber, partir : voir s’échapper son dernier espoir.
Synonymes : se volatiliser, s’envoler, s’éteindre, s’évaporer.
5. En parlant d’un ou plusieurs coureurs, distance les autres coureurs.
Source dictionnaire Larousse - 2022
Évasion :
Évasion : nom féminin, (bas latin evasio, - onis, du latin classique evadere, s’évader).
1. Action de s’évader d’un lieu o* l’on est retenu de force : « Évasion d’un détenu ».
2. Action de se soustraire à l’emprise de quelque chose, à la monotonie, à la fatigue de la vie quotidienne : roman qui permet l’évasion.
Synonymes : délassement – détente – distraction – rêve – rêverie.
Source dictionnaire Larousse - 2022
Inondation : nom féminin ; (latin inundatio, -onis)
1. Submersion des terrains avoisinant le lit mineur d'un cours d'eau ; eaux qui inondent.
2. Présence anormale d'une grosse quantité d'eau dans un local, due à une fuite, un incident, etc. : Ferme le robinet, tu vas provoquer une inondation.
3. Afflux considérable de quelque chose : Inondation d'un marché par des produits étrangers.
Synonymes : déferlement - envahissement - invasion
Source dictionnaire Larousse en ligne
Nature :
Natura 2000 : Définition du dictionnaire des jardins et paysages, Philippe Théabult, Le réseau européen NATURA 2000, avec le double objectif de préserver la diversité biologique et de valoriser les territoires d’intérêt communautaire, constitue depuis sa mise en place en 1992, un ambitieux réseau de sites écologiques d’importance internationale. Étendu à toute l’Europe, de façon à rendre cohérente cette initiative, ce réseau regroupait en 2017 plus de 25.000 sites (dont plus de 1700 EN France) participant activement à la préservation des habitats naturels et des espèces sur l’ensemble du territoire de l’Europe des 25.
Réseau Natura 2000
Nature (Source encyclopédie libre Wikipédia).
Noue : n.f. Du latin navis, navire.
1. Angle rentrant formé par la rencontre latérale de deux pans de couverture.
2. Fossé large et peu profond à rives en pente douce permettant de collecter les eaux pluviales par ruissellement. Les noues sont réalisées dans les jardins au sein desquels la récupération des eaux de pluie est prise en compte.
Dictionnaire des jardins et paysages - Philippe Thébaud - Editions Jean Michel Place – 2007
Noue : n.f Terre grasse, humide et froide, en général laissée en prairie.
Dictionnaire Larousse en ligne.
Suivre les chemins de l’eau...
« Comprendre un site commence par le repérage des ruisseaux permanents ou intermittents, à la fois conséquences et causes du relief : l’eau choisit la pente et, ce faisant, elle l’accentue, de manière douce ou violente, au cours d’un long travail qui dépasse les temps historiques. Mais ce travail de l’eau est saisonnier, il connaît des cycles et des périodes d’arrêt, il rencontre la vie des plantes et celle des animaux, certains souvent imperceptibles pour nous, et voilà la biodiversité à notre porte. La répartition de la végétation depuis les grandes forêts jusqu’aux parcs et jardins des territoires urbanisés est intimement liée aux caractéristiques du site, comme le montre si souvent l’étude du tracé des anciens ruisseaux ou des petites rivières. Ainsi quelques-unes des grandes pièces d’eau du parc du château de Versailles, comme le Grand Canal ou la pièce d’eau des Suisses, proviennent de l’impossibilité d’assécher des étangs alimentés par de petites sources locales et forment ainsi la petite rivière du ru de Gally. Plus récent, le parc départemental Georges Valbon, en Seine-Saint-Denis, accueille et retient dans plusieurs bassins successifs les eaux du Could après son confluent avec la Morée et celui, encore plus en amont, avec le Petit-Rosne, sans compter la Vielle-Mer et, plus à l'Est, la Molette, aujourd'hui disparues. Ainsi tout en donnant à cette installation technique une forme agréable et utile pour les habitants en même temps qu'une réserve pour plusieurs espèces d'oiseaux, que l'on peut observer les matins calmes, chacune regroupée dans l'un des étangs, le parc sert de protection à la ville de Saint-Denis qui, sans lui aurait souvent les pieds dans l'eau.
On pourrait multiplier les exemples anciens ou récents d'aménagements considérés pour leurs qualités artistiques et devenus patrimoine qui trouvent leur origine dans la nécessité de prévenir un risque. Le canal de la Fontaine à Nîmes en constitue l'un des plus célèbres : il montre comment récolter et diriger les eaux des orages estivaux et prévenir ainsi, pour les réduire, les dégâts des des inondations. On peut, au contraire, se souvenir que le quartier parisien du Marais était, jusqu'à Henri II, un marais malsain,
avant que son assèchement transforme le site en un lotissement accueillant les hôtels particuliers de la noblesse. On peut encore se souvenir qu'au Moyen Âge, bien des villes étaient, on l'a oublié de petites Venises.
Après la lecture d'un livre donnant la carte des anciennes rivières londoniennes, j'entrepris d'en remonter quelquesunes à pied, partant de leurs confluents avec la Tamise encore facilement repérables, même si un part de leurs cours est depuis longtemps canalisée et enterrée. Mais les chaque ruisseau reste lisible car tous les espaces verts, du petit square de proximité aux parcs de plus grande importance, se trouvent sur le tracé d'un cours d'eau. Leur succession et leur proximité s'expliquent : il faut retenir autant que possible l'écoulement des eaux dans un relief parfois assez accentué, et ceci d'autant plus que le niveau de la Tamise, longtemps sujette à la montée des marées, limitait deux fois par jours les débouchés jusqu'à la mise ne service du barrage Thames Barrier. Et la vallée de la Lea (Lee River), qui a servi de fil conducteur entre les installations des avants-derniers Jeux Olympiques, conserve dans son lit majeur, inconstructible, une succession de plantations (vergers, terrains maraîchers, prairies ou buissons sauvages) qui forment dans la ville une étonnante promenade végétale.
Pourquoi s'intéresser à ces chemins de l'eau? Peut-être pour sortir d'une vision techniciste de la ville et du territoire, vision qui conduit depuis la révolution industrielle à séparer, isoler puis cacher ce qui gêne. L'eau mouille, amollit les sols, transforme l'argile en boue...On la cache, on remplace le fossé par une canalisation que l'on enfouit. Et peu importe alors que l'on mêle des eaux propres (la pluie) et d'autres plus douteuses (domestiques et vannes) que l'on mettra du temps à distinguer de nouveau. On oublie malheureusement que dans cette rue basse et encaissée, dans ce square parfois un peu humide passait une rivière...jusqu'au jour où la nature le rappelle, parfois brutalement. Retrouver les chemins de l'eau, c'est une manière de comprendre le relief, de saisir son modelé et de retrouver la logique du
site avant son urbanisation. C'est aussi une manière de comprendre pourquoi tel terrain est encore vacant, tel autre encore boisé. C'est une manière de saisir impossibilité de penser la ville et ses territoires comme des systèmes enclos, isolés."
HABITER LA VILLE DE DEMAIN, page 110, chapitre 7 Architecte et urbaniste, Philippe Panerai a enseigné dans différentes écoles d'architectures. Membre de l'Académie d'architecture, chercheur associé au laboratoire Architecture et Anthropologie (CNRS), ses recherches sur les formes urbaines et son activité d'urbaniste lui ont valu le Grand Prix d'Urbaniste en 1999. Pages 110, 111, 112, 113, 114.
« 77, c’est le département. Ça se revendique. C’est quelque chose. Plus grand que le 93, même, le 77 ». On ne dit pas soixante-dix-sept. On dit sept-sept. Comme un slave qui briserait le silence. C’est important ici le silence. Il est partout. Le ronronnement de la nationale au loin, le chant du tracteur, parfois, les pylônes électriques comme des cigales, toujours, et ça et là, des aboiements de chiens. C’est un silence spécial. Le silence du sud 77 parce qu’ici c’est pas Paris. Tu peux partir en vacances partout dans le monde entier, à Rouen par exemple, si tu dis que tu viens du 77, tu verras ils te diront Paris. Du coup on dit Sud 77. Ça sonne plus exotique. Plus ailleurs. Ça sent presque la mer. On sait bien qu’on est dans le 77 mais ça marque la différence. Parce qu’ici c’est pas Paris. Pas encore. Pas comme le nord 77. Ici tant que le bitume n’aura pas tout recouvert, des vagues de bitume qui enroulent l’horizon, ça restera chez nous. Et chez nous, c’est vert, c’est gris, et c’est marron. Surtout marron. Vu d’en haut : quadrillage marron. Il y a que le silo rond, la centrale électrique carrée, les pylônes rectangulaires sont métallisés. »
77 Marin Fouqué, Roman, pages 10 et 11.
" La centrale électrique, ils sont en train de la détruire, mais ça tarde. Déjà fait péter la moitié il a quelques années de ça. Ce jour là, on était toutes et tous montés sur le mont, la petite colline qui surplombe, énorme bloc gris compact sombre de la centrale en contrebas, et la Seine qui coule derrière."
77 Marin Fouqué, Roman, page 28.
" Etrange. Je tire encore une latte et retourne à mes observations de la terre grasse en face de moi. J'imagine souvent les vers au -dedans qui se rampent les uns sur les autres, qui se contractent et s'étirent par mailles comme pour former des nœuds. Des sacs de nœuds de vers tellement enlacés qu'on pourrait en faire des boules, tellement entremêlés que ça ferait du bordel, du bordel de vers, ça fait quel bruit? Les vers? Un raclement? Ce raclement? Non, ça c'est plutôt le bruit d'un raclement de godasse sur le bitume, quelqu'un qui vient."
77 Marin Fouqué, Roman, page 30
"La jeunesse, il dit. L'avenir. Les forces vives pour protéger notre hameau, notre rue, notre terre. La protéger de Paris. Paris ça gagne du terrain, il dit. Ça bétonne et ça bétonne. Çà bétonnera jusqu'à nous. Bientôt bouffera notre rue. On y croyait pas trop, aux délires du père Mandrin. Et puis un jour il y a eu le chemin de plus. Il a été tracé juste derrière notre rue, alors on l'a appelé le chemin des Derriers. Le début de la fin a dit le père Mandrin. Paris qui rampe jusqu'à nous pour le grand guetapens. D'abord c'est un chemin en plus, et puis très vite, c'est les centres commerciaux, les tours, les parkings, le tsunami de bitume et le total engloutissement."
77 Marin Fouqué, Roman, Page 17
Toponymie
"La localité a porté le nom gaulois de Condate « confluent » qui se réfère à la confluence des eaux de la Seine et de L'Yonne.
Le nom actuel est attesté sous les formes Monasteriolum au début du xiie siècle, Musterolium en 1176, Musteriolum en 1191, Mousterel en four d'Ion en 1220, Monstrolium en 1227, Forum Musteroli en 1228, Monsterolum in furco Yone en 1236, Monsterolium en 1254.
L'élément Montereau s'explique apparemment par le gallo-roman *monasteriolu, diminutif du latin monasterium + suffixe -olum qui a donné notamment le type toponymique Montreuil, plus régulier. Monasterium avait en latin le sens d'église ou de couvent (même chose pour l'ancien français montier, moutier qui en est issu) et -olum était à l'origine un suffixe diminutif, devenu locatif. monasteriolu, signifie donc « [lieu de la] petite église, [du] petit couvent ». Ce nom s'est peut-être appliqué à une chapelle dédiée à saint Maurice, érigée entre Seine et Yonne. Cependant, -iolu -euil a été confondu avec le suffixe diminutif -el, d'où la forme Mousterel de 1220, devenu régulièrement -eau (cf. oisel > oiseau) peut-être à cause de l'attraction de Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne, Monsterellum 1212) à 35 km.
Le déterminant complémentaire Fault-Yonne est quant à lui mentionné sous les formes en four d'Ion en 1220, en for d'Yonne en 1235, Foris Yonam en 1255, en four de Yonne en 1288, en fourc d'Ionne en 1317, ou foulc d'Yonne en 1352, ou faut Yonne en 1388, ou fault d'Yonne en 143849.
L'ancien français en le four[c] de « à la fourche de, dans l'angle de », puis ou (contraction de en le) le four[c] de a été compris « où faut l'Yonne », faut ayant le sens de finit, c'est-à-dire « où finit l'Yonne »(cf. Ci falt la geste que Turoldus declinet. « Ici finit la geste que Torold a rédigé. », Dernière phrase de la Chanson de Roland). Ensuite, le sens de faut (issu de l'ancien français falt) s'étant perdu, articles et adverbes ont disparu.
Depuis le 5 août 1992, l'orthographe officielle est Montereau-Fault-Yonne. Précédemment on écrivait Montereau-faut-Yonne."
Essais
Habiter la ville de demain - Philippe Panerai - 1ère édition mai 2022 – Presse Universitaires de France
Analyse urbaine - Philippe Panerai, Jean-Charles Depaule, Marcelle Demorgon - collection eupalinos Série architecture et urbanisme - 1997- 2017 - Éditions Parenthèses
Formes urbaines, de l’îlot à la barre - Philippe Panerai, Jean Castex, Jean-Charles Depaule - collection eupalinos Série architecture et urbanisme – 1999 – 2012 - 2018 - Éditions Parenthèses
Les veines de la terre, une anthologie des bassins versants - Petite bibliothèque d’écologie populaire fondée par Baptiste Lnaspeze et Marin Schaffner - Eds Marin Schaffner, Mathias Rollot, François Guerroué Anthologie - Wildproject 2021
Le Théâtre D'Agriculture et mesnage des champs, Olivier de Serres, Introduction de Pierre Lieutaghi, Collection Thesaurus, édition Actes Sud
Publications
Urbanités et biodiversités - entre villes fertiles et campagnes urbaines - Quelle place pour la biodiversité ? /Espace rural vol.4/ & PROJET SPATIAL sous la direction de Vincent Bradel - Publications de l’Université de SaintÉtienne - Collection École Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Étienne - 2014
Urbanisme et biodiversité, Vers un paysage vivant structurant le projet urbain - Sous la dir. de Philippe Clergeau Wild Project/ Anthologie – avril 2020 - Éditions Apogée
Réinventer la ville avec l’écologie - Frottements interdisciplinaires - Groupe sur l’urbanisme écologique Écologies urbaines – avril 2022 - Éditions Apogée
Vers une vie sans voiture - Habitudes en mouvement - Alexandre Rigal - Métis Presse
Ambiances, Densités urbaines, Développement durable - AME - Union sociale pour l’habitat - Archinov
Atlas
Atlas des paysages de Seine-et-Marne Édité par le Conseil général de Seine-et-Marne © Conseil général de Seine-et-Marne, 2007 https://fr.calameo.com/caue77/read/0059881819585a7916cfb
Unités paysagères de la région d’Île de France, Méthodologie, notice d’utilisation de la base de données et atlas
IAU Institut d’Aménagement et d’Urbanisme - Juin 2010 - Coordination éditoriale : Pierre-Marie Tricaud, Marion Festal, Corinne Legenne et Adelaïde Bardon - Iconographie : Marion Festal
SIG, cartographie, mise en forme : Xavier Opigez, Corinne Legenne, Marion Festal, Cécile Mauclair, Laure Wateau, Pierre-Marie Tricaud https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_724/Unites_paysageres_HD.pdf
Dictionnaires
Dictionnaire des jardins et paysages - Philippe Thébaud - Editions Jean Michel Place - 2007
Dictionnaire Larousse en ligne - https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais
Romans
77 - Marin Fouqué - édition Babel – 1ère Édition – Août 2021
https://www.actes-sud.fr/sites/default/files/9782330125455_extrait.pdf
Ouvrages
La vie à Montereau de 1880 à 1920, Paule Fievet, 1989 – Éditions Amatteis http://excerpts.numilog.com/books/9782868490780.pdf
Notice
Unités paysagères de la région Île-de-France
http://sigr.iau-idf.fr/amfphp/services/visiaurif_risques/aides/pdf/ppr/ppri/presentation_7720.pdf
Articles scientifiques
Colloque Enjeux écologiques et sociétaux des hydrosysthèmes - 20 ans de recherche dans le bassin de la Loire Mardi 4 et mercredi 5 octobre 2022 au Muséum d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement (MOBE), Orléans Géohistoire d’une plaine alluviale du bassin de la Seine : la Bassée (Seine-et-Marne)
M. Resch (UMR METIS, Sorbonne Université), L. Lestel (UMR METIS, Sorbonne Université), Géohistoire d'une plaine alluviale du bassin de la Seine : la Bassée (Seine-et-Marne).
Presse
PLANÈTE-MARCHANDS DE SABLE - L’insatiable appétit de sable du Grand Paris - par Martine Valo et Mathias
Depardon, Le Monde - 09 sept 2022
MOBILITÉS URBAINES- Qui pourrait se passer de sa voiture ? Six graphiques pour analyser nos trajets du quotidien –par Pierre Breteau - Le Monde -Édition - 22 janvier 2023
Notes et mémoires de travail de fin d’étude de l’École Nature et Paysage Blois
- "Se réapproprier nos paysages du quotidien, le fondement d’une qualité de vie apaisée dans les villes sinistrées par la déprise économique" : cas d’étude sur la ville de Châteaudun. Lucile Boileau - Note de travail de fin d’étude - 2021-2022
- "Soigner le(s) vivant(s)? Pour des ambiances hospitalières au service d’un monde vivant, un exemple autour de l’hôpital d’Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis)". Jeanne Pyskir - Mémoire de fin d’étude - École de la Nature et du Paysage - 2021-2022
Conférences
IAU Institut d'Aménagement et d'Urbanisme - Paris Île de France et ARB -Agence Régionale de la Biodiversité
Colloque de restitution thème 2022 "Paysage et biodiversité "- Capitale française de la biodiversité https://www.arb-idf.fr/colloque-paysage-et-biodiversite/
Ce mémoire de travail de fin d’étude de l’École de la Nature et du Paysage de Blois n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien indéfectible de ma famille qui m’accompagne depuis le début de ma formation et, l’accueil et l'enseignement de l’École de la nature et du paysage de Blois.
Je remercie:
Madame Lolita Voisin
Directrice de l’Ecole de la Nature et du Paysage de Blois
Pr. Yann Chamaillard
Directeur INSA Centre Val de Loire
Monsieur Bertrand Folléa
Paysagiste concepteur et urbaniste, paysagiste-Conseil de l’État Enseignant de projet de paysage à l’École de la Nature et du Paysage de Blois / INSA CVL Directeur d’étude de ce tfe
Monsieur Sébastien Bonthoux Écologue, enseignant chercheur en écologie et agronomie à l’École de la Nature et du Paysage de Blois/INSA CVL Encadrant de ce tfe.
Monsieur Olivier Gaudin
Maître de conférences à l'École de la Nature et du Paysage de Blois/INSA CVL
Président du jury de soutenance de ce tfe.
Le représentant de la maîtrise d’ouvrage de ce tfe situé dans la communauté de communes du pays de Montereau.