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event management
«Analyser les risques pour une reprise en toute sécurité» Même si le secteur est encore paralysé par les mesures sanitaires relatives au coronavirus, le monde événementiel se prépare pour une possible reprise. Ces dernières semaines, l’Alliance des Fédérations belges de l’événementiel (ACC, Febelux, BESA & BECAS), Toerisme Vlaanderen et EventFlanders ont travaillé sur l’Event Risk Model, un outil permettant d’analyser les risques liés à un événement, petit ou grand, et de les gérer. L’initiateur de cet outil, Hans Perquy de l’agence MeetMarcel, nous en parle plus en détail.
«D
epuis le début de la problématique du COVID19, l’ACC a été très active, notamment en s’alliant avec d’autres fédérations», déclare Hans Perquy. «Ils se sont d’abord évidemment intéressés aux mesures de soutien, comme les primes de nuisance et le chômage technique. Mais il fallait aussi dans le même temps plancher sur la relance, élaborer une sorte de stratégie de sortie pour notre secteur. Tout le monde sait que les événements seront les derniers à reprendre. Un événement sans le moindre risque lié au COVID19 ne pourra peut-être pas s’envisager avant un an, quand tout le monde aura été vacciné. Mais entretemps, il nous faut un moyen d’organiser tout de même des événements. Dans ce genre de situation, il faut penser en termes de ‘risque acceptable’. C’est pourquoi il faut répertorier et analyser les risques. Et c’est dans ce but que nous avons développé cet outil.»
là que la cellule Publieke Impact de la Haute-Ecole Karel de Grote est entrée en jeu. Cela nous a permis de peaufiner notre modèle, qui fonctionne par cercles concentriques - l’événement au centre, entouré par quatre quadrants: place, people, programme et planning.»
Solidement étayé
Paramètres principaux et secondaires
L’actuel Event Risk Model est le fruit d’un travail de réflexion auquel ont participé plusieurs intervenants. «Nous sommes partis d’une feuille blanche et nous avons réfléchi aux risques d’un large spectre d’événements, afin de les intégrer dans un modèle. À partir d’un moment, il a fallu envisager un appui scientifique à cette démarche, indépendamment de notre expérience événementielle, et c’est
«En fait, un événement est le meilleur outil pour mettre en place une vie publique contrôlée.»
Au total, l’Event Risk Model compte 18 paramètres principaux. «Ce sont les paramètres importants qui déterminent le niveau de risque d’un événement. Pensez par exemple à la différence entre en événement extérieur et intérieur, ce dernier étant naturellement davantage porteur de risques. Au sein des paramètres principaux, on distingue
Hans Perquy
différents paramètres secondaires. Ce sont des mesures d’atténuation, qui font baisser le risque. Nous commençons donc par mesurer le risque sur base du paramètre principal, puis nous définissons les mesures d’atténuation sur base du paramètre secondaire.»
Code de conduite Au final, c’est un document double qui a été lancé. Car l’Event Risk Model s’accompagne d’un Code de conduite. «Ce manuel fournit des explications sur les mesures, ainsi qu’une foule de conseils et astuces. Il débute par la communication et s’achève par le suivi de l’événement. Comment organiser le check-in? Comment gérer le vestiaire? Quelles sont les bonnes mesures de protection? Que faut-il inclure dans la communication? Quid des boissons et de la nourriture? Toutes ces recommandations sont présentées de manière claire et intelligible. Élaborées avec bon sens et scientifiquement étayées. Par ailleurs, l’objectif est que la partie générique du document soit complétée par des contributions des secteurs voisins.»