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édito
Taxi de demain
Après de longues minutes d’immobilité, mon chauffeur atteint enfin la voie réservée et nous remontons la file des véhicules à l’arrêt. Dans l’habitacle confortable et calme du taxi, je savoure mon plaisir. « C’est agréable, ce silence. » Le chauffeur me sourit dans son rétro. « C’est un des premiers avantages d’abandonner le moteur thermique. C’est le taxi de demain ! » Pourtant, alors que vient de s’achever le Salon du Bourget, les taxis du futur s’annoncent volants et promettent de survoler les embouteillages dès 2024. Paris Aéroport et la RATP envisagent des liaisons Versailles-Paris ainsi que de l’aéroport CDG jusqu’à la capitale, avec une barge qui sera installée quai d’Austerlitz en guise d’héliport. Mi-drones, mi-hélicoptères, ils transporteraient au maximum 2 personnes et coûteraient 2 à 3 fois un forfait taxi entre la capitale et Roissy… Ma provocation efface instantanément le sourire de mon chauffeur. « En 2019, ils nous promettaient des taxis sur la Seine et puis, plouf ! S’ils veulent que l’on soit plus rapides, ils n’ont qu’à nous laisser rouler. Nous avons accepté les forfaits vers les aéroports mais les voies réservées sont un mirage qui disparaît dès qu’il y a des embouteillages. Leur projet de voies spéciales pour les JO 2024 ne fera pas mieux si tout covoitureur peut les emprunter. Encourager la mobilité partagée, ce n’est pas multiplier les utilisateurs de la route mais la réserver à ceux qui font un effort pour le collectif. »
Histoire de le taquiner, je rajoute : « On ne peut pourtant pas freiner l’évolution technologique. » « Évolution technologique, laissez-moi rire ! » me réplique-t-il. « J’avais un détecteur de piétons que j’ai dû désactiver car à chaque arrêt de bus, la voiture pilait lorsque quelqu’un se penchait pour surveiller l’arrivée du bus. En revanche lorsqu’un piéton alcoolisé titubait au bord de la route, risquant à tout instant de tomber sous mes roues, l’intelligence artificielle l’ignorait. » Quel que soit le taxi de demain, ce sera avec chauffeur !
Hélène Manceron
Editeur : Lempickom sarl
11, rue Duvergier - 75019 Paris
Directrice de publication : Hélène Manceron
Administration : Hervé Borruel
Secrétaire de rédaction : Laurent Thelliez
Conception maquette : Stanislas Marçais
Crédit photo (sauf mention) : LNM
Contact : 100pour100news@sfr.fr
Imprimeur : KP IMPRESSION
10 rue de Paris - 77515 Faremoutiers
100% Taxis "Véhicules"
ISBN : 978-2-9586364-1-8
Paris, juillet 2023
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1er juillet 2023 - numéro 253 - édition imprimée n°104
sommaire Quel véhicule choisir ?
A
Journal d’informations spécialisées disponible tous les 1ers et 15 de chaque mois
De capitale régionale, d’agglomération ou de ruralité, chaque taxi fait face à des contraintes spécifiques.
À chaque taxi sa carburation
Avant de choisir le modèle de votre nouveau véhicule, il faudra vous interroger sur la motorisation que vous souhaitez adopter : thermique, hybride ou électrique ?
Pour mémoire :
• Le moteur thermique produit l’énergie mécanique en brûlant le carburant : essence, diesel ou GPL.
• Le moteur électrique produit l’énergie mécanique à partir d’énergie électrique fournie par une batterie ou une pile à combustible (voitures à hydrogène).
• Le moteur hybride fonctionne en alliant un moteur électrique et un moteur thermique.
Il vous faudra choisir entre ces trois motorisations en fonction du kilométrage journalier que vous effectuez dans votre zone d’activité. Pour les taxis parisiens et de capitales régionales, la technologie qui semble s’affirmer est l’hybride, comme en témoigne le succès de la Corolla ou de la Camry de Toyota ainsi que de la Lexus ES. Ce type de véhicules détermine la carburation en fonction d’une vitesse minimale. L’inertie de freinage permet la recharge. Comme leurs congénères tout-électrique, ils sont les
lors que les stagiaires sur les bancs des écoles de formation rêvent du véhicule qu’ils s’offriront dès leur examen passé, que les taxis en exercice se laissent aller au coup de cœur lors du renouvellement de leur véhicule, la donne a changé. Transition énergétique oblige, le choix du véhicule pour l’exploitation taxi est devenu problématique pour de nombreux chauffeurs. Quel véhicule choisir ? Nous avons posé la question à des chauffeurs en exercice, des acteurs du secteur ainsi que des concessionnaires. Sans prétendre nous substituer à nos confrères de la presse spécialisée qui délivrent régulièrement leurs analyses des modèles disponibles, nous avons tenté de recenser les questions à se poser pour trouver chaussure à son pied.rois des embouteillages car moins ils vont vite, plus ils vont loin. Quant aux électriques, leur autonomie et le maillage des bornes de recharge sont dorénavant convaincants. Pour les taxis de moyenne agglomération, l’hybride rechargeable paraît plus pertinent car malgré une consommation de carburant plus importante, c’est le conducteur qui choisit le type de motorisation qu’il utilise, ce qui pourra lui permettre de traverser la contrainte des ZFE-m. Qualité à vérifier scrupuleusement sur la fiche technique du véhicule car cette autonomie électrique peut varier de 14 km à… 130 km selon les modèles ! Enfin pour les taxis ruraux, les hybrides rechargeables représentent une solution potentielle mais les atouts des moteurs thermiques ne sont pour l’instant pas encore égalés pour ces grands rouleurs. Remarquons toutefois que l’autonomie des véhicules électriques a fortement augmenté. Pour exemple, la Ioniq 5 de Hyundai annonce une autonomie de plus de 500 km en cycle mixte et la Ioniq 6 plus de 600 km ! Enfin, certains constructeurs proposent des versions hybride-diesel tels Hyundai avec son Tucson ou Mazda et son CX-60.
SLOTA, le choix de l’hydrogène
Acteur historique du taxi parisien, SLOTA, soutenu par son actionnaire HYSETCO, déploie une solution intégrée pour la mobilité hydrogène. Novateurs, ils ont adapté l’écosystème SLOTA afin de proposer un service fonctionnel et efficace. Locataires-gérants comme artisans peuvent bénéficier d’un véhicule haut de gamme, carburant et services inclus. Les explications de David Piercy, directeur Opérations & Développement.
Comment abordez-vous le virage de la transition énergétique ?
La transition énergétique est un changement sociétal. Au-delà d’un simple choix de véhicule, les taxis doivent s’inscrire dans cette évolution. L’accélération de la décarbonation des transports publics et de la promotion des mobilités propres obligent chacun d’entre nous à être acteur du changement pour atteindre les objectifs qu’imposent les JOP 2024. Notre actionnaire HYSETCO est le leader sur la Mobilité Hydrogène légère, ce qui fait de SLOTA un acteur majeur de l’innovation et un moteur du changement sur le marché taxi. Nous avons choisi le zéro émission afin de proposer un outil de travail respectueux de l’environnement. Avec l’hydrogène, nous restons dans les habitudes d’usage. Le chauffeur passe à la pompe comme il avait l’habitude de le faire pour une recharge qui dure en moyenne 3 minutes, 5 minutes pour un plein complet, pour 650 kilomètres d’autonomie. Nous sommes au début de l’histoire de l’hydrogène et SLOTA a pris le bon virage.
Quels sont les atouts de la Mirai 2 ?
La Mirai 2 est un véhicule de luxe qui dispose de toutes les options et équipements de la marque : boîte automatique, caméra de recul vision 360°, avertisseurs d’angles morts, connectivité, application MyT, etc. Les chauffeurs apprécient le silence de sa motorisation, ses 184 chevaux, sa forte capacité d’accélération comme de freinage ainsi que
la qualité de l’univers Toyota. La capacité du coffre est comparable à celle de la Camry, plébiscitée par la profession. Crit’air 0, la Mirai 2 permet aux chauffeurs de bénéficier à Paris d’un droit de stationnement gratuit hors des stations taxis pendant 6 heures par jour. Enfin, notre offre permet de déjouer les problèmes de délais de livraison et de disponibilité des pièces que subissent les véhicules thermiques. L’écosystème SLOTA dispose d’un nouvel atelier Toyota ainsi qu’un partenaire métrologie adapté.
Le maillage des stations est-il aujourd’hui efficace ?
Notre mission est de développer aussi bien l'usage que les infrastructures autour de la Mobilité Hydrogène. Nous sommes aujourd'hui au début de l'aventure et notre ambition est donc de créer un réseau de distribution opérationnel avec un maillage efficace. À date, il y a une station à Roissy, une à Orly, une autre à la Porte de la Chapelle. Une nouvelle station vient d’ouvrir à la Porte de Saint-Cloud – la plus grande station d'Europe et une première dans Paris intra-muros – disposant de 6 pompes, ce qui lui confère une capacité équivalente à 1 tonne jour, soit 400 pleins. HYSETCO maîtrise la chaîne de production, stockage et distribution de l’hydrogène, ce qui apporte autonomie et tranquillité pour les utilisateurs. Le déploiement de 12 stations est prévu à horizon 2024. En région, des stations hydrogène sont également disponibles ainsi qu'à Genève, en Allemagne et en Hollande notamment.
Qui peut profiter des offres SLOTA ?
L’organisation de l’écosystème SLOTA permet des gains de rentabilité par rapport à un véhicule thermique. Nous avons beaucoup de demandes aussi bien de locataires-gérants que d'artisans titulaires d'une licence, pour notre offre « Full services » qui propose le véhicule – une Mirai 2 –, la métrologie, l’assurance, l'entretien, la gestion administrative ainsi que le carburant. Nous proposons des offres adaptées aux besoins des chauffeurs selon leur usage. Ils peuvent par ailleurs suivre leur consommation via leur application. Pour les artisans qui souhaitent déléguer la gestion de leur licence, nous avons décliné notre offre « Rentiers » afin qu’ils puissent bénéficier des avantages de l’hydrogène. Cette solution garantit un revenu même en cas de maladie, de vacances ou d’absence du chauffeur. L’offre hydrogène de SLOTA permet de satisfaire aux exigences politiques décarbonées avec zéro investissement, zéro frais d’entretien ‒ car ils sont intégrés ‒, zéro imprévus et surtout zéro émission.
Plus d’info : www. slota.net
édition spéciale
L’électrique à portée de main
Si de nombreux chauffeurs débutent en acquérant une hybride, de plus en plus se lancent ensuite dans le tout-électrique. Il faut avouer que le maillage des bornes de recharge a énormément évolué. Depuis ce mois de mai 2023, la France a rattrapé son retard vis-à-vis de ses homologues européens en atteignant l’objectif de 100 000 bornes installées sur le domaine public. Responsables politiques comme industriels se veulent rassurants sur l’état du déploiement et la crainte de la panne sèche, véritable frein à l’investissement des automobilistes dans cette technologie. Alors que les véhicules électriques représentent 15,4 % du marché des voitures particulières neuves au premier trimestre 2023 –en hausse de trois points par rapport à 2022 –, le gouvernement veut, pour répondre à cette croissance, atteindre les 400 000 bornes d’ici à 2030. Les
réseaux autoroutiers APRR et AREA revendiquent quant à eux déjà 100 % des aires de repos équipées, « soit une station de recharge tous les 30 km ». Si le déploiement des bornes est parfois très inégal sur le territoire, un manque de points de charge rapide est à déplorer en France qui n’en compte environ que 10 %, alors que l’Allemagne en est déjà à 18 %. À noter qu’il existe plusieurs types de bornes. Dans la famille des bornes privées, il y a d’abord, les bornes de niveau 1. Elles utilisent une prise électrique standard de 120 volts mais la recharge est assez lente : entre 8 et 20 heures pour une recharge complète en fonction de la taille de la batterie du véhicule.../...
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Hydrogène + Carburant inclus
Une offre adaptée avec tous les services de notre Ecosystème Métier pour vous
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Une TOYOTA MIRAI 2 Hydrogène
.../... Les chargeurs sont souvent fournis avec le véhicule et ne nécessitent aucune installation spéciale. Ils conviennent pour une recharge nocturne mais leur lenteur est un handicap. Les bornes de niveau 2 utilisent une prise de 240 volts et sont beaucoup plus rapides. Elles peuvent recharger une voiture en 3 à 8 heures mais nécessitent une installation spéciale. Entraînant des coûts supplémentaires, elles sont néanmoins plus pratiques pour une recharge quotidienne rapide. Dans la famille des bornes publiques, les bornes de recharge de niveau 2 offrent généralement une recharge quasi similaire aux bornes de recharge à domicile de niveau 2 et sont généralement installées dans des espaces publics comme les parkings de supermarché, les centres commerciaux, les stations-service voire dans la rue. Le temps de recharge varie en fonction de la borne et de la capacité de la batterie de la voiture. Enfin, les stations publiques de recharge rapide de niveau 3 peuvent souvent charger une
Les aides à l’achat de véhicule
De nombreuses collectivités (régions, départements, communes) proposent différentes aides pour l’achat de véhicules plus propres et plus performants, mais aussi pour l’installation d’infrastructures de recharge. Leur montant ainsi que les conditions d’attribution varient. Toutes ces aides proposées par les collectivités locales à destination des acquéreurs d’un véhicule électrique sont cumulables avec les aides nationales (bonus écologique et prime à la conversion) mises en place par l’État. Le site jechangemavoiture.gouv.fr détaille les aides disponibles près de chez vous.
Jechangemavoiture.gouv.fr
voiture à 80 % en 20 à 30 minutes environ. Cependant, elles sont plus coûteuses à installer et à entretenir et ne sont pas compatibles avec tous les véhicules. En outre, lorsqu'elles sont utilisées fréquemment, elles sont susceptibles de dégrader la batterie.
Trouver sa borne
Pour localiser la borne adéquate, plusieurs applications spécialisées se sont développées afin de localiser les stations de recharge le long de son parcours. Ces applications peuvent vous aider à personnaliser votre itinéraire en fonction de l’autonomie de votre véhicule et du type de route que vous empruntez. Sachez que la plupart des voitures électriques n’ont pas besoin d’être rechargées à 100 % à chaque arrêt, c’est même déconseillé par les constructeurs automobiles ! Si Google Maps et Waze ont récemment ajouté la localisation des bornes de recharge, l’appli qui sort du lot est Chargemap. Cette
application permet de localiser les bornes de recharge sur votre itinéraire avec des informations détaillées sur chaque borne telles que la disponibilité, le type de prise et le coût. Elle recense 450 000 points de recharge dans toute l’Europe. Enrichie par sa communauté de conducteurs, elle n’oblige pas à un abonnement et dispose d’informations détaillées comme les horaires d’accès, les types de prise supportés, etc. Elle permet également de réserver des bornes de recharge, sait générer un itinéraire, vous propose d’ouvrir votre application GPS habituelle pour lancer la navigation jusqu’au point de recharge et permet de payer directement depuis l’application.../...
> > > Lire la suite page 7
.../... L’application PlugShare se présente comme le localisateur officiel pour les véhicules électriques du programme Nissan No Charge to Charge ainsi que MyFord Mobile. Également communautaire, elle permet de rechercher une borne en fonction du modèle de véhicule, du type de chargeur ainsi que par type de lieux (hôtel, restaurant, parking, etc.). Si le nombre de stations répertorié est jugé satisfaisant, il est impossible de réserver et vous serez obligés de vous connecter pour créer un trajet. Les applications Nextcharge, A better Routeplanner et ChargePoint recueillent également la faveur des experts.
Combien ça coûte ?
« Il y a neuf ans, je suis passé à l’électrique par conviction. J’ai fait mes comptes et le surcoût de mon véhicule a été amorti par mes économies sur le carburant en 5 mois environ », témoigne un chauffeur. Le coût d’une recharge est variable en fonction de différents paramètres. Tout d’abord, une recharge à domicile reste moins chère qu’à une borne publique. De surcroît, elle peut être optimisée par un abonnement spécifique. Aux bornes publiques, cela dépend de la marge ajoutée par l’opérateur de borne qui achète l’électricité à un fournisseur d’énergie ainsi qu’au mode de facturation qu’il applique : facturation à la minute ou au kilowattheure, selon les horaires ou les durées de la charge, selon la puissance de la borne et des frais d’occupation de la place si vous restez après la fin de votre charge. L’application Chargeprice pourra vous aider à déjouer cette opacité tarifaire.../...
TAXIS ECOLE 93
Carte Professionnelle
Licence Taxi
Formalités Véhicule Pièces d’Identité...
Sans oublier nos Formations pour vous : Initiale Taxi Passerelle Continue Mobilité...
édition spéciale
Bonus/malus dans le rétro
La taxe sur les émissions de CO2 ne s’applique pas aux véhicules électriques et/ou à hydrogène ni aux véhicules accessibles en fauteuil roulant. Les véhicules concernés, le montant de la taxe et les réductions dont vous pouvez bénéficier peuvent être estimés sur le site officiel de l’administration française service-public.fr, page « taxe malus 2023 ». Service-public.fr
.../... Même si la liste des prix et le montant réel de la charge ne sont pas exhaustifs et contractuels, cela vous donnera une bonne indication. Pour le paiement de votre recharge, il faudra également que vous disposiez d’un badge et/ou d’une carte de recharge. Plusieurs catégories existent : ceux restreints à un type de réseau local (ou un opérateur de bornes), les badges plus universels et les cartes de recharge de constructeurs. Trois types d’offres sont ensuite disponibles :
• La carte de recharge est gratuite : vous devrez payer une commission ou des frais spécifiques lors de votre recharge.
• La carte est liée à une formule d’abonnement comme c’est le cas des cartes de certains constructeurs : vous disposerez de tarifs préférentiels sur la recharge sur certains réseaux.
• la carte est payante, les commissions seront moindres mais les réseaux offrent différents tarifs négociés aux différents opérateurs de mobilité.
Beaucoup de conducteurs collectionnent plusieurs cartes telles Chargemap Pass, Freshmile, Shell Recharge, Fulli ou Plugsurfing afin de pouvoir s’adapter au point de recharge qu’ils utilisent.
Bénéficiant d’une technologie en pleine croissance, les véhicules hydrogène sont des voitures électriques qui utilisent de l’hydrogène pour alimenter leur moteur électrique. Ils ne rejettent aucun polluant, n’émettent que de la vapeur d’eau et sont gratifiés de la précieuse vignette Crit’Air verte leur permettant de circuler en liberté dans les ZFE, y compris durant les pics
de pollution. Ce qui plaît à leurs conducteurs, c’est la puissance à cylindrée comparable pour une consommation bien moins importante qu’avec un véhicule thermique, .../...
L’outsider hydrogèneDepuis 2 ans, les véhicules électriques ont largement développé leur autonomie.
édition spéciale
G7 et Electra partenaires pour faciliter l’exploitation taxi d’un véhicule électrique
Lançant la flotte G7 Green dès 2007, G7 s’est engagé dans la transition énergétique de sa flotte : à ce jour, 70 % des taxis G7 sont des véhicules hybrides ou électriques et la marque vise à atteindre 100 % de véhicules G7 Green d’ici 2027. Afin d’offrir une expérience de recharge en adéquation avec les besoins des chauffeurs de taxi, G7 a noué un partenariat inédit avec Electra, leader français de la recharge rapide.
« Les chauffeurs de taxis G7 équipés d’un véhicule électrique pourront recharger leur batterie en 15 minutes en moyenne dans la vingtaine de stations du réseau Electra en Île-deFrance et ainsi assurer tout type de courses, même les plus longues », annoncent les partenaires. Les chauffeurs affiliés bénéficieront :
• D’un tarif préférentiel annuel exclusif pour accéder au réseau de
bornes de recharge ultra-rapide ;
• De bornes leur étant réservées exclusivement sur certains créneaux horaires et aux stations stratégiquement implantées ;
• De la possibilité de réserver plusieurs jours à l’avance des créneaux horaires de recharge ;
• D’une facilité de paiement avec un règlement des recharges en fin de mois.
« Avec ce nouveau partenariat, nous remplissons notre double mission d’améliorer la mobilité pour tous, de manière durable, et de faciliter le quotidien des chauffeurs de taxi. Ainsi, nous accompagnons notre communauté de 10 000 chauffeurs de taxis parisiens dans la transition énergétique en leur facilitant l’exploitation d’un véhicule électrique. Leur journée de travail doit pouvoir s’effectuer sereinement avec un accès
édition spéciale
.../... le silence de sa motorisation ainsi qu’un plein rapide pour plusieurs centaines de kilomètres. Actuellement l’offre de véhicule demeure encore trop maigre car, en France, ne sont disponibles que la Toyota Mirai – qui détient le record d’autonomie avec un trajet de 1360 km réalisé avec un seul plein - et le SUV Hyundai Nexo. Leur coût d’achat reste élevé. Comptez plus de 70 000 € pour la Toyota et environ 80 000 € pour le SUV Hyundai mais d’autres modèles sont à venir, comme le NamX HUV, l’Hopium Machina ou encore le futur BMW iX5 Hydrogen. Le maillage des stations hydrogène reste également en devenir car jusqu’à présent, seules une trentaine ont été installées. Mais le développement de l’infrastructure de l’hydrogène est en nette progression. Un plan de relance du gouvernement prévoit 7,2 milliards d’euros d’investissement d’ici 2030. Parallèlement l’Union européenne a entériné un plan de développement ambitieux afin d’installer des stations à intervalle régulier en priorité sur les voies rapides Paris/Lille, Paris/ Le Havre, Paris/Metz/Strasbourg, Metz/Dijon/Lyon/Marseille, Dijon/ Tours/Saint-Nazaire, Nice/Marseille/ Perpignan, Paris/Bordeaux/Espagne. Le 14 juin dernier, HysetCo, leader européen de la mobilité hydrogène légère et actionnaire de la compagnie de taxis Slota, a inauguré Porte de St Cloud sa quatrième station parisienne de distribution d’hydrogène. Cette station dispose d’un électrolyseur, ce qui lui permet de produire et distribuer localement de l’hydrogène bas carbone. Déjà plus de 16 tonnes
d’hydrogène – soit 6 000 pleins –sont distribuées par mois en Île-deFrance. Certes l’offre hydrogène n’est pas encore disponible pour tous, mais les taxis situés à proximité des infrastructures d’ores et déjà installées comme en Île-de-France, à Lyon, Marseille, Toulouse… (voir la carte des stations ) peuvent envisager cette solution.
Remerciements :
Nous remercions Patrice Jay, Taxirama, Didier Hogrel, FNDT, David Marouane, Hyundai Cap Fournier, Jérôme, Electra, Matthieu Bourgès, Slota, Sébastien Dosne, Groupe G7, Georges et Stéphane, taxis parisiens, Mickaël, taxi rural, et nos confrères de la presse spécialisée automobile pour leurs contributions à cette édition spéciale.
Actualisation programmée en juillet 2024. N’hésitez pas à nous adresser vos témoignages à 100pour100newstaxis@gmail.com
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