Magazine Maisons Créoles n°151 Martinique

A l’heure où vous lirez ces lignes, votre liste de bonnes résolutions sera sans doute bien remplie et peut-être même déjà largement entamée.

Une nouvelle année est souvent synonyme d’une nouvelle page à écrire qui s'ouvre devant nous et donne envie de faire quelques changements dans notre quotidien mais aussi à la maison. Des petites choses ou de grands gestes.

Si vous avez sorti votre plus beau calepin, votre stylo préféré et que vous êtes freiné dans votre élan par le syndrome de la page blanche, pas de panique !

Votre magazine Maisons Créoles vous accompagne pour retrouver votre authentique créativité. Notre ambition est de vous nourrir en inspirations, de vous apporter un maximum de matière et de découvertes qui aiguiseront votre imaginaire et signeront un projet au plus près de vos idées et de votre état d’esprit version 2023.

Côté déco, il y a 2 écoles.

Ceux qui craignent de se lancer et qui suivent à la lettre des aménagements policés labellisés 100% feel good et design pour se prémunir de toute éventuelle maladresse esthétique.

Il y a aussi ceux qui envisagent leur espace comme "une seconde peau" et qui optent pour une déco plus personnelle, moins calquée sur celles des autres, plus travaillée et pourquoi pas moins rigoureuse. Quel que soit votre objectif, vous trouverez de quoi l’atteindre au fil des pages de ce nouveau numéro pour faire de votre chez-vous une véritable zone de confort.

PS :  Vous êtes l’auteur, le narrateur, le personnage principal de ce projet autobiographique, votre lieu de vie raconte votre propre histoire alors faites une croix sur les conventions et faites-vous plaisir point final.

Belle année à tous !

Priscilla

Direction artistique et PAO MeBo Design

Contributeur

Corinne DAUNAR - Christine MOREL Jessica LEBRAT - Angel ST-BENOIT Corine TELLIER - Carol'ann AJANANY Vanessa MERIL-MAMERT Olivier GRIPACUS Shutterstock

Régies publicitaires

GUADELOUPE

C.Com Le PAVILLON Z.I. de Jarry 97 122 Baie-Mahault T. 0590 38 40 31 / F. 0590 38 40 32 secretariat@maisonscreoles.net Patricia AZOR : 0690 40 61 82 Priscilla DELANNAY : 0690 76 58 28

MARTINIQUE T. 0590 38 40 31 / F. 0590 38 40 32 secretariat@maisonscreoles.net Corinne DAUNAR : 0696 90 29 24 Céline JEAN-LAURENT : 0696 40 05 27

LE MARIAGE À LA MARTINIQUE

Se marier en Martinique, c’est embrasser une d’institution toute particulière, aussi profondément ancrée qu’étonnement défiée. Et si son histoire longue n’est pas celle, lisse, du fondement de société inamovible que l’on pourrait lui prêter, son héritage reconstitue, lui, un joyeux bréviaire d’incontournables traditions, aujourd’hui célébrées avec malice.

Le mariage, pivot de classe et de société

Sacrement religieux, acte citoyen, le mariage aux Antilles s’est construit, dès les premières pierres posées dans la toute récente colonie, dans le cocon culturel de la France catholique. Le culte, thèse majeure de la construction de la thèse civilisatrice des missions européennes, n’aura pas manqué d’ériger ce sacrement d’union en pierre angulaire de la construction de la société antillaise. Le mariage, dès les premières alliances, se célèbre sous le patronage de l’église. Il fonde les familles, où les engagés rencontrent de jeunes femmes à marier envoyées là, où des familles s’unissent, où le large contingent d’esclaves d’habitation est bien volontiers converti aux vertus supérieures et régulatrices de l’institution.   C’est bien tout un projet de société qui s’esquisse à travers cette volonté renouvelée des différentes autorités, civiles comme religieuses. Des frictions, il en existe de nombreuses, au long des siècles, où le mariage est autant carcan que gardien des mœurs et, in fine, d’une certaine hiérarchie de société. Il est aussi élévation sociale, libérateur et fondateur. En somme, l’institution forge en profondeur le corps social, et se fait le creuset de son évolution longue. Mais surtout, c’est dans cet héritage complexe que se construit le patchwork de coutumes et d’usages qui donne aux mariages antillais toute leur saveur.

Texte

Source gallica.bnf.fr/Bibliothèque nathionale de France

Une myriade de tradition et de croyances

Aussi, la Martinique de début de XXe siècle offre un chatoyant condensé de traditions ou superstitions liées au mariage... et tout un cérémonial, suivant les temps, se construit, pour devenir en filigrane le tracé social et accepté des mœurs et de la séduction. Lorsqu’au long d’un long périple de badinage, de présentation courtoise aux parents et d’officialisation des fiançailles, le jeune couple s’engage dans l’allée centrale de l’église, rien n’aura été laissé au hasard.   Entre autres critères d’importance, le paraitre d’abord, n’est jamais ignoré : les deux (futurs) amants se vêtissent de blanc, la mariée sublimée de broderie anglaise et de gants d’élégants, le monsieur en joli costume clair. Une couronne de fleur peut parfois la coiffer, tandis qu’un long voile célébrera la jeune célibataire encore vierge.  Des variantes viennent là marquer les différents statuts sociaux des promis, qui parfois, au gré

de l’existence, ont déjà entamé leur vie conjugale ou connu le bonheur de la maternité.

Autour des acteurs principaux, un aéropage bigarré s’engage dans la danse. Le cortège devait rassembler cavaliers et demoiselles, en robes douillettes et coupes anglaises, tandis que les différents parents assumaient, suivant leur filiation, une part de la dot. Le sacrement, comme déjà convenu, se célèbre à l’église, où la publication préalable des bans annonce la noce et sa qualité, suivant que la famille aura su ou non débourser suffisamment pour la publication. Au moment de s’engager, aucun des conjoints n’aura oublié d’emprunter aux aïeux un objet intime. Les poches du marié seront-conservées consciencieusement béantes, pour la bonne fortune.

Et aujourd’hui, que reste-t-il de cet héritage ?

De ce folklore puissamment ancré pulsent encore bruyamment de nombreuses et rieuses

pratiques. Particulièrement, c’est dans la fête et la liesse que les jeunes mariés et leur entourage célèbrent un chapelet de traditions bien ancrées. Traditionnellement au domicile des parents, désormais au détour de jolis espaces dédiés, l’on reçoit une troupe nombreuse et joyeuse.

Côté gastronomie, les codes répondent encore avec ferveur à l’antan. Hors de question d’oublier de satisfaire les convives, en puisant dans les livres de recettes des anciens : le mouton est incontournable, pour lequel l’appétit aura été ouvert par un pétillant pâté en pot.

Le gâteau des mariés, dont la génoise reprend souvent la légèreté du pain doux, est servi pour être consommé durant la semaine suivante, en se remémorant la jolie fête. Et bien sûr, au départ, c’est l’inimitable pain au beurre chocolat, qui semblera souhaiter au couple la plus belle des osmoses !

LA RUE SADI-CARNOT à Pointe à Pitre

Imbriquée dans le plan à damier de la ville, avec ses rues qui se coupent à angle droit, la rue, que nous connaissons de nos jours sous le nom de Sadi-Carnot, connut diverses appellations selon l’établissement majeur qui y prédominait.

Bordée à l’Est par la rue de Nozières et à l’Ouest par la rue Jean Jaurès, elle traverse la rue Frébault, une des voies majeures de la ville et la rue Schoelcher.

Si la rue Sadi-Carnot bénéficiait d’un emplacement central dans la vieille ville, elle se trouve un peu plus à l’écart depuis quelques décennies avec l’extension des quartiers de l’assainissement. La voie accueillit en premier lieu la caserne puis l’hôpital du Roy et fut ainsi baptisée rue de l’hôpital en 1793. Elle conservera cette appellation jusqu’en 1884, date à laquelle l’hôpital laisse place au premier lycée de Pointe-à-Pitre inauguré par le Maire le Docteur Armand Hanne le 13 février 1884 et

devient alors … rue du Lycée. La rue prend le nom de Sadi-Carnot en 1895 en hommage au Président de la République Marie François Sadi-Carnot assassiné en 1894 par un anarchiste italien lors de l’exposition de Lyon. Baptisé lycée Carnot également à cette date, l’établissement continue à accueillir de nos jours des écoliers à l’image du collège Sadi-Carnot situé, pour sa part, rue Barbès.

Le lycée Carnot a ainsi connu maintes générations d’élèves qui ont foulé le sol d’un bâtiment classé monument historique. Ses grilles, les marches de son grand escalier qui mènent à la cour centrale entourée d’arbres centenaires, ses salles réparties

Texte : Rosy JALCE BAMBUCK Responsable service Patrimoine de la Ville de Pointe-à-Pitre

Photos : © « Archives Départementales de la Guadeloupe »

© Simax Communication

sur deux niveaux formant un U et bordées de coursives à balustrades sont ainsi à jamais gravés dans leur mémoire.

Des années 1930 à 1960, à l’angle de la rue Jean Jaurès, l’élégant pavillon doté d’un perron en pierres volcaniques, d’une façade en parement de briques, de balustrades en ferronnerie abritait le musée l’Herminier qui présentait une collection de la faune et de la flore locales. La bâtisse accueillit ensuite la Chambre d’Agriculture. À proximité, on pouvait admirer également trois maisons en bois sur un niveau doté d’un galetas. L’épicerie fine de M. Salomon occupait deux d’entre elles. En face, se trouvait la maison Roncière, demeure

de l’écrivain Sainte-Croix de la Roncière. À quelques pas, à l’emplacement occupé autrefois par l’institution des Frères de Ploërmel, trônait le Grand hôtel des Antilles. Dans le dernier tronçon de cette voie, les passants venaient déguster le « sirop Abarre », sirop de batterie très réputé. Aujourd’hui, cette rue commerçante s’avère très animée notamment grâce à la jeunesse et l’énergie des écoliers qui la fréquentent au quotidien. Pour l’anecdote, le garage Charneau fut le lieu d’exposition du premier biplan arrivé sur l’île. Après plusieurs départs manqués, l’avion réussit à décoller le 24 janvier 1914 et survole Pointe-à-Pitre alors que la foule s’est amassée dans les rues pour admirer

l’exploit du pilote et cet engin si singulier à l’époque. Soudain le biplan descend en flèche.

Son pilote a le temps de le diriger sur une cour vide et l’avion s’abîme sur un arbre à pain. Le pilote, M. RIMBAUD, s’en sort sérieusement blessé au visage.

La création du Lycée de Pointe-à-Pitre

Alexandre Isaac, né à Pointeà-Pitre en 1845, Directeur de l’Intérieur de la Guadeloupe et grand admirateur de Jules Ferry, fut l’initiateur de l’organisation de l’enseignement sur l’île, tâche confiée alors à la seule congrégation des Frères de Ploërmel. Son programme inclut l’enseignement public et gratuit par la création d’écoles primaires et du lycée Carnot.

Tristement, la rue Sadi-Carnot fut endeuillée par la tragédie du bazar chinois survenue le 21 décembre 2007 où huit personnes perdirent la vie. Un drame provoqué par un incendie qui a pris naissance après l’embrasement de pétards alors que les clients affluaient à Pointe-à-Pitre pour les achats de Noël.

Man Sizan

Man Sizan

Mais, les enfants, que se passe-t-il ?

Arrêtez ce raffut sous mon chapeau de tôles ! Auriez-vous agi de la sorte de l'autre côté ?

Les jours défilaient et se ressemblaient, surtout pour ceux qui se situaient du côté de l'éboulement. Malheureusement j'en faisais partie. Attention à ma robe de bois ! "Timoun ou ka mèt labou asi mwen !".

Il y avait des jours où je me sentais sale et souillée ; des jours où mes planches de bois étaient lourdes et méconnaissables. Toute cette boue puante séchait sur mes planches de bois et finissait par me répugner. Il avait plu toute la nuit, et cette chose visqueuse et collante, ce mélange de terre et d'eau, cette étrange ennemie m'avait bizarrement transformée. Du côté de l'éboulement, tel était le lot de toutes les cases. Quant aux enfants…les pauvres ! Entre les glissades, les mikas perdus, le cartable plein de saleté, certains rigolaient. "Mwen, sé grigné an té ka grigné !" Malgré tout, j'avais cet

ardent désir de rester digne, debout, même sous les éclaboussures de boue.

Un peu comme ce papa qui faisait traverser ses filles tous les matins sur ses épaules. Ainsi, il leur évitait les traces de salissures sur leurs petits souliers. Pour ceux qui se trouvaient, de l'autre côté dans l'école principale, je n'étais qu'une simple école annexe. Une petite case en bois sans prestige. Tchiiiip ! Moi, je n'avais que faire du prestige. Faire partie de la vie de ces bambins me suffisait amplement. "Timoun arété kòché-mwen !" Celui-ci me prenait pour une ardoise. Et ceux-là badigeonnaient mon ossature de bois, d'une nouvelle couche de saleté. Que voulez-vous, ce n'était pas de leur faute si le chemin pour arriver jusqu'à moi, était un sentier boueux ! Parmi nous, le seul qui aimait cette ambiance, c'était Gaston, le gros cochon de la voisine. "Gadéy tibwen, i alèz kon blèz !" Après une bonne semaine d'un tapissage malodorant, je m'imaginais parfois être de l'autre côté, à la place de l'école principale. Elle

avait toute l'attention des maîtres et maîtresses, des parents et aussi des enfants. Nous avions toutes deux le même rôle, mais qu'est-ce que notre quotidien était différent ! "Blo blo blo !" Le maître venait de frapper du poing sur mon ossature de bois pour mettre tout le monde au diapason. Mon triste et brutal retour à la réalité provoquait des douleurs à toutes mes planches.

"Ou ké krazé planch an-mwen monchè !" Était-il trop fatigué ou peut-être trop vexé de faire la classe sous une vieille case en bois ? Certes, je suis une petite case ! Annexe ! Mais une école surtout ! Mon souhait était qu'un jour, tous ces enfants puissent dire que sous mon chapeau de tôles, ils avaient reçu une bonne instruction.

Voilà mon histoire, celle d’une case, d'une école annexe qui a longtemps prêté ses planches, son chapeau de tôles, et sa robe de bois aux enfants voulant apprendre l'A,B,C,D. Je suis Man Sizan de Kazkamo.

Texte & Photos : Corinne DAUNAR

LA CARAFE FAIT BOMBANCE

Le répertoire d’aujourd’hui des tendres souvenirs d’enfance se nourrit souvent joyeusement des intérieurs chamarrés des grands parents. Là, un bataillon d’objets sans âge, aussi quotidiens que banals pour les grandes personnes, promet une ribambelle de souvenirs aux petits pouces : nasse à ouassous, bois lélé, moulin à café ou fer à repasser ancien, tous fleurent bon le temps révolu de l’enfance. Et pourtant, il en est un, héritage désaltérant, qui perle encore sur un coin de comptoir : la carafe en terre cuite, savant gardien des fraicheurs de mornes !

Histoire d’eau

Il n’y a pas si loin dans le temps, l’eau courante n’avait pas encore entamé son marathon, les fontaines publiques naissaient à peine, les réfrigérateurs n’étaient qu’une fiction.  Les gardiens de foyers ne tarissaient pas d’idées pour se désaltérer avec une eau aussi fraiche qu’agréable au palais.

Dans un fantastique débrouya pa peché, chacun trouvait source d’inspiration dans son environnement pour capter le précieux liquide et parer aux besoins du quotidien :  case à eau, citernes, pierres à filtrer pompes et robinets pour les plus récemment équipés… l’épopée n’est pas de tout repos avant de pouvoir déposer eau pure fraiche sur la table de la salle à manger.

Première étape : la captation ! Souvent, l’eau captée après la pluie, ou puisée dans la source d’une rivière était stockée dans une grande jarre non vernissée, originaire du sud de la France. Fabriquées à Biot, Vallauris ou Aubagne elle avaient servi au transport des denrées avant d’être reconverties. Ces « Dobann » comme on les appelait, étaient vendues sur le marché pour organiser les besoins en eau du quotidien.  L’on y plongeait un morceau de souffre pour l’assainissement et une chassepagne (de l’anglais saucepan,

casserole) équipée de son long manche et sa calebasse évidée était posée à proximité pour fournir l’eau du foyer.

Pour la consommation de bouche, c’est finalement dans d’altières carafes de terre cuite que l’on conservait et rafraichissait l’eau. Bien aérées, surmontées de leurs petits bouchons de la même glaise, ces jarres s’alignaient sur le banc à potiches et étaient suffisamment espacées pour que l’air circulant la maintienne en tout temps une eau délicieusement fraîche prête à consommer.

Pas si cruche la carafe !

La carafe ou potiche emplissait son office au moment du repas. Aussi précieuse qu’une prunelle, elle était parfois dotée d’une anse ou d’un étroit col que la main ferme étranglait sans danger de la voir échapper. En ces temps-là, il était d’usage d’avoir au long court des carafes de tailles différentes posées sur le marbre d’une petite table pour conserver la fraicheur de l’eau et un arsenal de timbales dans lesquelles chacun pouvait venir se désaltérer au plus chaud de la journée.

Si tailles et formes dépendaient de la fantaisie du potier, il subsiste encore de cette tradition deux modèles de carafes que l’on retrouve encore

sur les étals du potier. Le ventre gonflé de ces petites amphores pouvait souvent recevoir d’un à deux litres de liquide. Si la forme peut varier à la marge, avec ou sans anse, bec verseur ou non, le goulot, lui, reste et le flanc bombé comme il faut.

Un savoir-faire qui se transmet avec application et passion.

Et à la genèse de toutes ces cruches, vient l’artisan-potier. Assis sur son petit banc rond et ses longues jambes enserrant la girette, Zeb, fin tourneur, s’active depuis plus de trente ans… alors les carafes il connait ! Une grosse motte de terre, trois fessées sur le flanc de la matière, et voilà bientôt que surgit des mains habiles une carafe tournoyante, où déjà se distingue le profil bombant. Encore un geste sûr, le pouce dans la colonne, et se dégage un très long col : la potiche est née. Il lui faudra encore une journée pour être sortie du four et rejoindre, à des degrés de là, le buffet du foyer.

Alors qu’il suffit aujourd’hui de tourner le robinet ou d’ouvrir le réfrigérateur pour obtenir une eau aussi courante que fraiche, les intérieurs n’en démordent pas de la petite carafe en terre cuite. Son succès inépuisable continue, à tout le moins, de faire tourner à plein régime la girette des potiers.

Maison Victoire, peaufiner pour mieux recevoir

Peaufiner chaque pièce afin qu’elle soit unique et empreinte de caractère, c’est le travail auquel s’attellent les propriétaires de la Maison Victoire. Les peintres ont presque rangé leurs pinceaux, l’heure est plus que jamais à la finition et à la mise en place des détails qui feront le charme de ce lieu atypique.

Un engagement écologique fort

Si la direction artistique et l’aménagement du lieu ont été méticuleusement pensés afin de célébrer au mieux la culture créole, la dimension éco-responsable a aussi été au cœur des réflexions dès le début du projet. En effet, il importait aux propriétaires que l’établissement soit en phase avec leurs engagements écologiques. A titre d’exemple, de nombreux travaux de réhabilitation ont été nécessaires afin de remettre en état une vieille citerne alimentée à l’eau de pluie

découverte sous la toiture terrasse. Ainsi, l’ensemble des réseaux d’eau non potable du bâtiment seront alimentés à l’eau de pluie.

Au premier étage, ce sont plusieurs espèces de bananiers, de plantes aromatiques et d’agrumes pays qui sont venus ornementer les abords de la cour intérieure. Cette végétation viendra recréer un petit jardin tropical et comestible au cœur de La Pointe ce qui devrait redonner à cette pièce extérieure son importance d’antan.

Un savant mariage entre le neuf

et l’ancien

Au rez-de-chaussée et dans les étages, l'ameublement des lieux se poursuit. Les propriétaires ont passé de nombreuses heures à chiner les meubles qui orneront l’établissement. Souhaitant créer également une passerelle entre l’ancien et le contemporain, des meubles et éléments de décoration de designers contemporains prendront place au cœur du boutique-hôtel pointois aux côtés des meubles typiquement créoles. De la Guadeloupe à Haïti

en passant par Cuba, Maison Victoire sera une véritable ode à l’artisanat de la grande région. En collaboration avec des professionnels du monde de l’art, des œuvres d’artistes guadeloupéens seront également à admirer aux murs de la bâtisse de la rue Barbès. Mettre en lumière le patrimoine guadeloupéen et caribbéen à travers son artisanat est une des ambitions du groupe Victoire. De plus, afin que les pièces ne soient pas uniquement admirées, les visiteurs de la Maison Victoire auront également la possibilité de repartir avec certaines pièces qui seront disponibles à l’achat.

La naissance d’une collection d’art de vivre

Toujours dans la volonté de faire l’art de vivre à la créole, les associés du groupe Victoire ont voulu créer l’Atelier Victoire, marque éponyme de produits dérivés célébrant les codes de la culture créole à travers des objets d’art uniques et inspirants. Vous pourrez y trouver une série de bougies d’ambiance aux fragrances locales, réalisées à l’aide d’un nez parfumeur d’une grande maison. Cette spécialiste concevant des parfums a été sollicitée afin de créer des odeurs dignes de celles que l’on retrouve sous la halle du marché SaintAntoine. La gamme de bougies d’intérieur Atelier Victoire permettra d’être emportée par l’odeur de l’incontournable « chodo » ou encore d’une tisane pays. Maison Victoire a également travaillé de concert avec des artisans savonniers guadeloupéens dans l’idée de proposer aux résidents de la Maison Victoire une gamme de cosmétiques aux ingrédients guadeloupéens.

Du côté de l’art de la table, les clients pourront déguster les meilleurs cafés guadeloupéens dans des tasses confectionnées par un atelier de potiers MarieGalantais. Aussi, une collection de vaisselle en céramique reprenant les scènes de vie pointoise d’antan, a été créée au nom de l’atelier guadeloupéen. L’ensemble des produits de la marque, qu’il s’agisse de linge de table et de parfums d’intérieur aura pour ambition de faire rimer art de vivre créole avec raffinement.

En passant la porte de Maison Victoire, c’est réellement une oasis urbaine qui ouvrira ses portes à qui veut bien le découvrir. Le compte-à-rebours a désormais débuté et l'établissement ouvrira bientôt ses portes. Nous serons ravis de vous faire découvrir cette bâtisse rénovée après de longs mois de travaux.

Pour suivre le projet sur les réseaux sociaux rendez-vous sur la page instagram de l’établissement : @maisonvictoirepap

les codes de la culture créole à travers des objetsuniquesd’art et inspirants

Texte : Corinne Daunar Crédit photos Marie Anick Toula

Le ciment comme matière

De sa vie elle ne nous dira que très peu. La femme est discrète, presque secrète. C’est en banlieue parisienne auprès de sa mère, qu’elle écoule sa jeunesse, au creux d’une culture antillaise portée là par le BUMIDOM : elle y suit le cursus classique, mais rêve de formes et de couleurs. Et si Marie Anick aurait aimé croquer des études d’arts plastiques, l’air du temps en décide autrement. Le grain est cependant planté : à la station des Arts-et-Métiers, l’ado un tantinet « baba cool » n’imagine pas qu’un jour elle en fera son métier. Marie Anick est artiste Plasticienne Designer. Rencontre. Une pratique plastique tout en méthode et en technique

Il lui faudra cependant encore attendre quelques années avant de voir son destin prendre forme. De retour en Martinique quelques décennies plus tard, elle retourne sur les bancs de l’école et se

forme en sérigraphie, touche à la haute-couture, et, comme nous sommes tous des passeurs, elle suit une formation artistique à l’Institut Régional d’Arts visuels de la Martinique, qu’elle enseigne aujourd’hui. Forte de ses acquis et constatant le regain d’intérêt pour la décoration dans la société martiniquaise et l’ouverture

au monde, elle se lance à corps perdu dans son nouveau métier d’artiste designer.  Et son projet est bien défini : enrichir son univers d’un style unique, que vient nourrir méthodiquement le patrimoine culturel, historique, géographique, de la Martinique, pour proposer des objets ouvrages d’art et de design : « Il ne s’agit pas de se distinguer idéologiquement, précise-t-elle, mais de produire un style à partir d’un lieu, de son imaginaire collectif, de son histoire et de l’existant (ici et maintenant). Par exemple, faire sortir du musée des éléments de décoration, les intégrer aux objets de la vie quotidienne, mettre en relation objets, murs, intérieur, extérieur, couleurs, sons, odeurs pour créer des espaces contemporains de vie quotidienne et de loisirs, intimes ou publics ; exotiques pour les gens de l’ailleurs ; sensibles et sujets à l’appropriation pour les gens d’ici. C’est pourquoi mes différents projets se fondent sur des études : formelles, chromatiques, anthropologiques en vue de proposer des objets du 21e siècle, utilitaires, décoratifs mis en scènes dans la création d’espaces... ». Et ainsi se définit le motif.

entre l’urbain intense de l’île et sa nature profonde. L’intime créole diffuse avec ce paravent « autoportrait », laminé de persiennes, contreplaqué, marqueterie, Spathe de palmier royal de techniques mixtes. Le bois et le ciment teinté dans la masse invitent au parcours temporel que la matière elle-même, au-delà du motif, propose.

Ce béton roi, justement, elle en fait son meilleur argument : à la manière des muralistes, elle en tire des objets de décoration, dont certains s’intègrent dans le gros œuvre et tend vers la conception des villes collectives. Bas-reliefs, mobilier extérieurs, fresques monumentales… Marie Anick, appuie sa pensée d’art sur le vivant du ciment. Son expression la plus puissante : le TOTEM, lien puissant, borne de sagesse dont la lucarne enserre le rocher du Diamant et l’Espace Muséographique Bernard David. Au creux du bourg de ville, le tronc rituel se zèbre de traits amérindiens, et organise autour de lui un espace originel et collectif entièrement repensé par Marie Anick Toula.

Commence alors la recherche du support créatif, où l’hétéroclite devient matériau : ici, la grenouille et le bœuf ou le trait d’horizon s’esquissent sur les lames d’une jalousie ou l’ondulé d’une tôle zinguée. Là une chaise en feuille de raisiniers en cuivre martelé et fer à béton forge la rencontre

De ces marqueurs d’histoire et d’art, il est question partout sur l’île : notre mosaïste, toujours en quête de l’excellence, redessine l’espace public, en réaménageant l’amphithéâtre la forêt de Vatable ou la place amérindienne des Trois Ilets. Plusieurs tables d’orientation en céramique émaillée bornent l’île, la replacent dans son bassin et l’ouvrent au monde. Dans ce foisonnement créatif, l’art-design de Marie Anick Toula cimente les cœurs,

hommes et le temps.

« L’art comme moyen d'expression de la liberté créatrice »

les

Il ne s’agit pas de se distinguer idéologi- quement, précise-t-elle, mais de produire un style à partir d’un lieu, de son imaginaire collectif, de son histoire et de l’existant…

E-réputation : droit à suppression des avis et commentaires publiés sur internet

Audrey LISE-CADORÉ

Avocat à la cour

Immeuble Rocade Centre Commercial Carrefour Dillon - Entrée A - 3ème étage 97200 Fort-de-France

Tél : 0596 60 44 72 a.lisecadore.avocat@gmail.com avocat-lise-cadore.fr

Cette présentation juridique synthétique qui s’adresse à un public non initié demeure non exhaustive ou partielle. En outre, en raison de l’exigence du format et des contraintes dactylographiques, des subtilités juridiques n’y ont pas été exposées.

L’e-réputation peut être définie comme l'image véhiculée ou subie sur le web d'une entreprise, d’une société (ou plus généralement de tout professionnel), d’une marque, d'un produit sur les différents supports numériques.

Àl’ère du numérique, l’e-réputation est un enjeu crucial pour les professionnels, certaines enquêtes révélant que les avis ainsi publiés sont, pour certains consommateurs, décisifs dans l’acte d’achat ou de consommation.

Ainsi, les avis dénigrants et mensongers peuvent s’avérer extrêmement préjudiciables.

Un dispositif légal est prévu afin de protéger tant les professionnels que les consommateurs contre les avis publiés sur internet.

Les avis en ligne sont définis dans le code de la consommation comme l’expression de l’opinion d’un consommateur sur son expérience de consommation grâce à tout élément d’appréciation, qu’il soit qualitatif ou quantitatif.

L’article D111-16 du code de la consommation définit l’avis en ligne en ses termes « un avis en ligne s'entend de l'expression de l'opinion d'un consommateur sur son expérience de consommation grâce à tout élément d'appréciation, qu'il soit qualitatif ou quantitatif. »L’article L111-7 du code de la consommation précise que les opérateurs de plateforme ayant pour objet la publication d’avis de consommateurs en ligne sont tenus de délivrer au(x) consommateur (s) une information

loyale, claire et transparente notamment sur les modalités de publication et de traitement des avis en ligne.

Par décision de justice du 22 décembre 2021, Le Tribunal de commerce de Paris a condamné un site internet spécialisé dans la publication d’avis, à supprimer les pages visant une société victime d’une atteinte à sa réputation en raison de l’impossibilité d’identifier les auteurs des avis, leur raison et leur véracité (Tribunal de commerce de Paris, ordonnance de référé du 22 décembre 2021, Mac Assistance Ltd c/ Heretic, également, Tribunal de commerce de Paris, 29 janvier 2021, n° 2020033915, SAS DOTNET c/ Société de droit danois, TRUSPILOT A/S)

Le Tribunal a retenu que « si les avis allégués sont datés, les dates de l’expérience de consommation ne sont pas mentionnées », cela ne permet pas à l’entreprise ciblée par les avis négatifs de « répondre précisément aux allégations faute de ne pouvoir identifier ni l’auteur de l’avis, ni la raison de cet avis, ni les fautes éventuelles commises » par cette dernière.

Dans ce contexte, le juge a condamné le site internet à supprimer les pages litigieuses, sous astreinte.

Affaire à suivre …

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vous une épargne mobilisable pour des projets à court terme (maximum 7-8 ans) : études de enfants, achat d’une voiture ou apport d’une résidence principale par exemple ; Laisser vos économies sur un livret bancaire ou du fonds euros vous appauvrira sur le long terme. L’épargne doit être ciblée sur des besoins précis, et mobilisable rapidement.

INVESTIR

Valoriser un patrimoine, préparer sa retraite et ses vieux jours. Sont autant d’objectifs qui ne pourront plus être atteints en étant passif et en comptant sur de l’épargne sans risque. Mais qu’entend-on par « investir » ? Cela peut prendre de nombreuses formes et s’appuyer sur de nombreux véhicules : L’investissement immobilier, l’investissement dans des entreprises côtés (via des PEA ou des contrats d’assurance vie en unités de compte), l’investissement au sein de SCPI fiscales ou de rendement, création d’entreprise… Les supports d’investissement sont nombreux et devront être adaptés à chaque situation et à chaque profil d’investisseur.

COMMENT SE PREMUNIR DE PERTES ?

Prenez déjà conscience que laisser vos économies sur votre compte bancaire ou sur des livrets ne vous préserve plus de perte de pouvoir d’achat.

Comme je le dis souvent, nous ne sommes pas égaux devant le gout ou l’appétit pour le risque.

Ayant dit cela, et ne connaissant pas l’avenir géopolitique et économique de la planète, il existe quatre règles à appliquer méthodiquement : - Investir sur un horizon moyen long terme : pour permettre à vos investissements de digérer les périodes de marché compliquées.

- Investir tous les mois (investissement progressif) : pour profiter des creux de marché et lisser vos prix de revient unitaire.

- Ne pas paniquer durant les crises

- Le meilleur moyen de ne pas paniquer est de diversifier ses investissements : vous diluerez ainsi le risque global de perte.

En investissant, vous êtes actifs et vous vous donnez la chance de faire fructifier votre capital ; Epargner toute votre vie ne suffira plus, sauf à accepter de voir votre patrimoine se liquéfier : ce n’est pas le but !

Attention, investir ne veut pas dire « jouer à la roulette », faites-vous conseiller, appliquer les règles et adaptez vos investissements à votre psychologie, ainsi vous pourrez sereinement envisager l’avenir, même en ces temps troublés.

Wachter Richard Courtage

Conseil en Gestion Patrimoniale

en Investissements

Photos : © BoysPlayNice Architectes : Refuel works & Formafatal

The Art Villa Costa Rica

Dans le précédent numéro, nous poussions les portes de la maison de rêve Atelier Villa, au sein du complexe Art Villa. Nous vous invitons à poursuivre la découverte de ce lieu unique avec pour ce deuxième volet la maison d’origine, la charismatique Art Villa.

Bienvenue sur le terrain de jeu de l’entrepreneur pragois Filip Žák, installé au Costa Rica avec le projet d’y créer un Eden de l’architecture. Parmi toutes les villas du complexe, cette majestueuse villa en béton a été la première conçue. Les esprits brillants qui sont à l'origine du concept

architectural du bâtiment appartiennent à l'atelier Refuel Works, appuyés par le studio Formafatal pour les solutions d'aménagement intérieur. Brute, mystérieuse et fastueuse, Art Villa est une forteresse monolithique flanquée d’une piscine flottante en pleine jungle. La villa de deux étages occupe une place de choix sur le terrain de 25 000 m2, avec une surface au sol de 570 m2. Outre la généreuse zone commune qui abrite le hall d’entrée et son plan d’eau (fauteuil « Duna » de Mula Preta), le séjour, la cuisine, la salle à manger et la terrasse couverte face à la piscine, la villa est équipée d'un total de 5 chambres à coucher avec salles de bain privées.

Au sous-sol, il y a une salle de jeux pour les enfants, une salle de gym, une salle de danse, un dressing, une buanderie et des pièces de service. Lors de la conception des intérieurs, l'inspiration est venue non seulement de la jungle environnante, mais aussi du travail de l'architecte brésilien Paulo Mendez da Rocha. Les murs en béton ont été laissés volontairement bruts, complétant ainsi les matériaux sélectionnés, l'eau et la verdure - le tout créant un environnement inhabituel, à la fois brut et luxueux. Les chambres et les salles de bains sont dotées de sols en carreaux de ciment décoratifs, fabriqués sur mesure à la frontière du Nicaragua. Les motifs et couleurs changent à chaque pas. Teck, métal et lin apportent une touche de douceur au décor de béton. Cet effet est renforcé par les délicats tons pastel et coloris clairs de la plupart des meubles en teck et ipé brésilien fabriqués sur mesure par le Studio Formafatal. C’est à ce dernier que l’on doit également la lampe monumentale surplombant le plan d’eau, le divan modulable bleu du salon et les tabourets de cuisine au dégradé de couleur. L’aquarelle peinte à la main sur le mur du fond de la cuisine ressemble à une fenêtre ouverte sur la jungle.

Atelier Flera a dessiné les plans du jardin. Des terrasses et escaliers reliant toutes les villas ont été aménagés sur le terrain extrêmement pentu. D’élégantes plantes décoratives ont été ajoutées à la végétation existante, notamment un roucou (Anchiote) et le Guacanaste, arbre national du Costa Rica. Bananes, mangues, noix de coco, papayes, goyaves et autres arbustes fruitiers vous donneront l’impression de flâner au beau milieu du jardin d’Eden.

Les murs en béton ont été laissés volontairement bruts, complétant ainsi les matériaux sélectionnés, l'eau et la verdure - le tout créant un environnement inhabituel, à la fois brut et luxueux.

SANDALS ROYAL CURAÇAO DIT "BON BINI" AUX CARAÏBES

Le Sandals Royal Curaçao a ouvert ses portes le 1er juin et réinvente la façon dont les voyageurs découvrent les Caraïbes néerlandaises. L’hôtel met en place des moyens entièrement innovants et inédits afin d’explorer cette charmante île, tout en incitant à découvrir la vie locale à travers des partenariats, renforçant ainsi l'approche de la société en matière de tourisme et d’impact sur l'écosystème.

«  Notre vision de l'expérience a été inspirée autant par la beauté naturelle et la culture colorée de l'île, que par nos hôtes et les nombreuses façons dont ils peuvent s'engager dans cette destination incroyable », a déclaré Adam Stewart, Executive Chairman de Sandals Resorts. « Ce resort est un témoignage de la mutation du tourisme via des expériences nouvelles. Les

touristes ne se contentent plus de miser sur des vacances « All-inclusive », ils profitent à présent de l’énergie locale et rendent hommage à la population et à la culture des lieux ».

L’hôtel est situé dans le domaine exclusif de Santa Barbara, à 24 kilomètres de l'aéroport international de Curaçao. Sa position est caractérisée par son orientation

vers l'ouest et mêle de façon naturelle l’environnement à l’expérience du resort, tout en capturant l'un des couchers de soleil les plus spectaculaires des Caraïbes. Les couples peuvent y découvrir la beauté et la diversité géographique de Curaçao, connue pour son terrain propice à l’aventure, ses plages immaculées, ses grottes calcaires, ses sites de plongée spectaculaires

et sa capitale dynamique, Willemstad, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Des jardins luxuriants et des points de vue sur l'océan complètent un design chic, insulaire et immaculé, imprégné de la chaleur caribéenne de l’île. Avec 351 chambres et suites luxueuses dans 24 catégories de chambres, le Sandals Royal Curaçao comprend notamment deux nouvelles catégories de

suites signature, des piscines privées, un service de majordome et des MINI Coopers convertibles gratuites pour que les clients conduisent tout en explorant l’île.

Chaque espace imaginé se veut d’inspiration locale et comprend des catégories de chambres entièrement nouvelles, comme les Kurason Island Poolside Butler Bungalows et les Awa Seaside

Butler Bungalows (les suites les plus haut de gamme de l’hôtel avec un accès à des lagons privés). Un design clair et moderne imprégné de l’ambiance caribéenne de Curaçao crée un cadre accueillant et intime. Les équipements et le mobilier premium se caractérisent par des sols en bois et des plafonds voûtés, en passant par les lits king-size fabriqués sur-mesure et bien plus encore.

La piscine exclusive, Dos Awa Infinity Pool, sur deux niveaux et à débordement, située au cœur de la propriété, est complétée par le tout premier

restaurant et bar flottant de Sandals, construit à partir d’un navire néerlandais de 92 pieds !

Texte : Corine Tellier / Carpe Diem

L'îlot central, l'atout au

cœur

de la cuisine

Comptez sur lui pour transformer à la fois votre espace et votre façon d’œuvrer en cuisine. Polyvalent, pro de la déco et des fonctionnalités souvent insoupçonnables… On vous dit tout sur cet élément presque indispensable !

Rien de mieux pour laisser exprimer tout le talent d’un îlot central qu’une cuisine ouverte. On pourrait le retrouver de manière par ailleurs très seyante dans un espace fermé, mais c’est en écho avec le salon ou la salle à manger attenants qu’il jouera sa meilleure partition.

C’est en effet un équipement qui s’épanouit dans les grands espaces. Est-il pour autant réservé aux seules dimensions XXL ?

Pas nécessairement. Recentré sur des configurations même plus modestes, il a l’opportunité de tirer son épingle du jeu en optimisant les surfaces.

Au sein d’un espace ouvert, l’îlot va jouer le rôle d’un pivot qui va aider à structurer les fonctions sans toutefois cloisonner de manière radicale comme pourrait le faire un mur : la cuisine se détachant, subtilement, de son prolongement qu’est le salon par exemple.

La position centrale en fait l’objet de toutes les attentions

L’idée revient à repenser les perspectives en créant l’impression d’un intérieur plus vaste qu’il pourrait le sembler sans cette dynamique qu’apporte l’îlot.

A toutes proportions gardées cependant : notons que la taille minimale que recommandent les cuisinistes pour un îlot est de 120 cm en longueur par 60 cm en largeur, avec une hauteur qui peut tourner autour d'un mètre en moyenne mais qu’il est possible d’ajuster en fonction de la grandeur des utilisateurs et des usages suivant que l’on souhaite y glisser ses pieds dessous ; un autre conseil à prendre en compte, l'importance de conserver un passage de près d'un mètre entre l’îlot et les éléments environnants.

Ce qui nous amène à nous intéresser à son emplacement idéal.

La position centrale en fait l’objet de toutes les attentions, le point à partir duquel le reste de la cuisine semble s’organiser ; cela convient particulièrement aux cuisines XXL.

En mode déstructuré, il adapte une place légèrement décentrée, longeant parfois un seul côté de la pièce, le long d’un mur ; certains en font alors une sous-catégorie, puisqu'ils n'occupent plus le « centre » et les qualifient d'îlots en épi. On le pressent, la disposition de l'îlot esquisse déjà les contours d'un design fort. Deux

façons de voir se défendent en fonction de votre sensibilité. Vous pouvez très bien penser votre équipement en écho avec le mobilier de la cuisine et en faire le prolongement pris de manière isolée. Les mêmes formes et couleurs s'y répéteront avec la même régularité, vérifiée jusque dans le détail des poignées.

L'autre école, celle du mélange de styles sans pour autant faire preuve de mauvais goût. Il ne s'agit pas tant de jouer les trouble-fête que de réussir une union inattendue. Cela se traduit concrètement par l’utilisation d’un autre matériau ou d’un coloris différent : dans une cuisine où domine du noir, un îlot qui arbore du bois créera un effet de surprise, bonne voire bienvenue car on casse ainsi l’uniformité tout en restant dans un ensemble harmonieux dont le contraste constitue l’un des attraits. L’inverse (dominance bois avec rupture avec un îlot en quartz fumé ou en céramique version mate.

Penchons-nous justement sur les matériaux qui créent l’identité visuelle des îlots. Nous en parlions à l’instant, le bois massif est un excellent candidat notamment pour former le plan de l’îlot. Il se décline en plusieurs nuances, du très clair au plus sombre, incluant parfois des veines visibles qui renforcent son caractère authentique et chaleureux.

Les essences les plus plébiscitées ? Le pin, le chêne, le hêtre, le bambou, le noyer… Toutes réputées pour leur solidité et leur durée de vie exemplaires. Rien ne vous empêche toutefois de retrouver l’aspect bois en optant pour du stratifié qui l’imite à la perfection y compris dans les moindres détails. L’astuce : quitte à miser sur le trompe-l’œil, pourquoi ne pas ajouter une touche de décalage en osant des teintes que l’on ne retrouve pas facilement à l’état naturel, comme le gris du bois cérusé ou encore le bois blanchis voire le bois brûlé noir ?

Place à l’élégance avec un matériau des plus nobles, le marbre qui habillera en toute élégance votre îlot de manière intégrale. L’assurance d’un revêtement totalement naturel qui résiste aux taches et présente des finitions époustouflantes en satiné, brillant ou mat.

Autre spécialiste du raffinement, la céramique, par ailleurs excellent élève pour ce qui est de la résistance, de la fiabilité et du design. Une de ses qualités très appréciables : sa capacité à ne pas s’altérer malgré l’épreuve du temps.

Citons encore le cas du quartz, composé de ce minéral naturel avec un soupçon de résine

acrylique, un matériau dont on apprécie les subtilités quand il incorpore des pigments et dans certains modèles des incrustations de verre, miroir, métal, ou nacre pour des reflets incroyables.

Pour ce qui est d’effets visuels d’exception, n’oublions pas enfin le granit et ses multiples variations de motifs dues à sa nature minérale qui lui vaut par ailleurs d’être tenace face aux contraintes de la cuisine. Ce qui fait l’atout de l’îlot, c’est la liberté qu’il offre en termes de rangement : les colonnes, étagères et tiroirs qu’il abrite délestent le reste du mobilier d’autant de charges et permet une fluidité appréciable. L’équipement peut ainsi servir de desserte ou de plan de travail supplémentaire, voire comprendre un espace cuisson.

Le must est encore la convivialité qu’un îlot, de bonheur, a le pouvoir de vous procurer pour des moments magiques. Pas envie de vous installer à votre bureau pour finir un dossier alors que le dîner est au feu ? Vous pourriez allier l’utile à l’agréable en prenant place devant l’îlot sur un tabouret haut, tout en gardant un œil sur les marmites… et même surveiller les devoirs des enfants avant de passer à table. Et vous, prêts à céder aux charmes de l’îlot ?

Bain de lumière, VERSION DEDANS-DEHORS

Les menuiseries extérieures en aluminium n’ont pas leur pareil pour effacer la frontière entre l’intérieur et l’extérieur. Rejoignez ce mouvement de libération des espaces qui vous ouvre des perspectives et inonde votre maison d’une lumière justement dosée.

Une impression de continuité qui vous ferait presque oublier que votre maison a un dedans et un dehors, un magnifique élan de liberté qui vous incite à fréquenter encore davantage cet espace de transition entre votre cocon adoré et le vaste monde, en vous offrant au passage un panorama quasi-imprenable.… Qui se douterait que l’on évoque ici l’effet d’une menuiserie élégante et ingénieuse !

Et pourtant tous les ingrédients de la bonne humeur sont réunis pour ouvrir encore davantage les chakras de la joie de vivre qui s’infiltrent chez vous comme les rayons bienvenus de l’astre du jour : l’impression que le monde vous tend les bras, la lumière qui éclaire votre intérieur et vos projets, une douce harmonie visuelle…

Texte et photos : Corine Tellier / Carpe Diem

Bien équiper ses ouvertures et plus particulièrement celles qui donnent sur la face avant contribue pleinement au confort et au bien-être. Un art de vivre qui sait comment faire du soleil un ami plus que bienvenu puisqu’il aura toute latitude pour se répandre à sa guise ne s’arrêtant pas au seuil de votre porte mais s’invitant jusque dans les recoins de votre intérieur qui prend lui aussi de jolies couleurs. Baies vitrées et fenêtres de grandes dimensions assurent le spectacle, imaginées par les artisans qui cultivent l’art de la discrétion, les profilés combinés à des vitrages haute gamme. Pour ménager ces ouvertures XXL, les concepteurs visent la réduction des masses et sont bien servis en ce sens par le recours à un matériau aux propriétés fantastiques, l’aluminium. Ce n'est pas seulement

un matériau qui respecte l’environnement car recyclable à l’infini. Sa grande résistance permet aux fabricants de concevoir des profilés fins, voire extra fins, des lignes minimales, admirables. Résultat : l’espace est dégagé et laisse le champ libre pour laisser la vitre s’exprimer par une transparence plus marquée et un apport plus que généreux de lumière naturelle. Un duo impactant qui peut l’être encore davantage en fonction du type d’ouvrant choisi. Les baies vitrées coulissantes qui font se déployer des vantaux sur un rail sont déjà la promesse de ne faire pratiquement qu'un avec votre jardin ou votre cour.

Ouverture maximale

Les ouvertures à galandage, elles, vont plus loin pour un déploiement de

l’ouvrant dans sa totalité ! Le vantail ouvert par le biais du galandage peut être apposé au mur intérieur ou bien, pour renforcer l’effet de camouflage, se faire bien plus discret en allant s’escamoter à l’intérieur d’une cloison.

En fonction de la configuration de votre terrasse, les baies ont la possibilité de se répartir d'un côté et de l'autre d'un angle pour multiplier les points de vue sur l'extérieur et recevoir encore plus de luminosité. Une esthétique minimaliste qui sied parfaitement aux architectures modernes très friandes d'un design épuré, irrésistible en blanc, en noir ou encore en gris anthracite.

Pour ne rien gâcher au plaisir, précisons que ces dispositifs conçus pour nous en mettre plein la vue en mode ouverture, font également preuve de brio quand il faut se replier à l'intérieur. Un peu trop de vent, de pluie, de nuages à votre goût ? Pas de souci, une fois refermées, les baies et fenêtres vous garantissent une température idéale à l'intérieur pour une efficacité énergétique et une isolation thermique optimales. Ajoutons que leur grande résistance et étanchéité font de ces menuiseries de vraies barrières contre le mauvais temps, y compris les conditions cycloniques marquées par des vents violents. Les menuiseries aluminium, au final, offrent un résultat impeccable par tous les temps !

SALLE DE BAIN, BLANCHEUR INTEMPORELLE

Valeur sûre, le blanc est l’assurance de faire impression dans le temple de la pureté et du bien-être. Pour lui rendre le culte qu’il mérite, suivez le guide qui vous garantira un sans-faute, immaculé.

Dès le seuil de la porte, la salle de bain vous invite à un voyage au pays des sens. Le blanc, ou l’intemporalité d’un refuge qui nous accueille avec bienveillance et nous fait oublier le superflu. Si associer cette couleur à la salle de bain semble comme une évidence, ce n’est pas pour rien. C’est d’abord, le symbole de l’hygiène, qui règne en son domaine, celui de la propreté avec cette impression de

bien-être qui vous submerge où que porte votre regard. Si l’on s’y sent en territoire ami, c’est aussi parce que la tonalité installe tranquillement une atmosphère calme et sereine. Le blanc n’inspire pas que le propre, il est digne de confiance. Par ricochet, il exige un niveau d’exigence impeccable. Aucune trace suspecte ni perturbation ne sont censées troubler l’élégance immaculée.

Texte Corine Tellier / Carpe Diem

D’un point de vue plus prosaïque, le blanc s’avère un allié sur lequel peuvent s’appuyer les architectes ou décorateurs d’intérieur : on ne peut pas tricher avec lui, mais il permet d’agrandir l’espace, d’ouvrir les perspectives et d’apporter une belle luminosité. Ce qui n’est pas négligeable notamment pour ceux qui se plaignent de se sentir trop à l’étroit dans leur salle d’eau : un peu, voire beaucoup de blanc, et leur horizon s’éclaircira.

Total look ou effet de contraste ?

Oui, mais quel type de blanc précisément ? Il a l’air uniforme, mais se décline en différents tons de blanc, suivant un camaïeu qui va du blanc pur, le fameux « immaculé » au blanc cassé en passant par l’écru, des teintes qui adoucissent le caractère implacable du blanc et font légèrement varier la palette. Si le total look blanc est un indémodable, rien n’interdit d’ailleurs de jouer la carte du contraste en l’associant à d’autres teintes. En théorie, toutes les

couleurs peuvent nouer ainsi un partenariat fructueux, mais certaines noces semblent plus accomplies que d’autres, à en juger par les divers essais des designers, infatigables testeurs. Leurs recommandations ? Ne pas rester figés à la simple idée de contraste mais imaginer l’effet recherché. Besoin de dynamiser l’ensemble en misant sur la modernité et un coup de peps ?

Les couleurs vives seront là pour collaborer avec le blanc et réveiller l’intérieur sous la forme d’un duo formé avec le rouge ou encore le jaune vif ou même l’orangé qui ajoute la pointe d’acidulé presque gourmande.

Vous souhaitez plutôt renforcer le côté raffiné qui est déjà la signature du blanc ? Adjoignez-lui ce que l’on appelle une « demi-teinte », à renfort de gris ou de beige, qui fonctionne très bien dans une salle de bain au style traditionnel comme plus moderne, épuré.

Le noir se révèle aussi une belle variante pour un côté graphique qui confine à l’excellence du trait. Plus adepte d’ambiance zen,

relaxante ? Les pastels de vert ou de bleu vous en ouvriront la clé de la combinaison gagnante avec le blanc. Un effet contraste à appliquer en mode « color blocking » comme le souffle la tendance actuelle (des zones simplement juxtaposées), ou à intégrer subtilement sous la forme d’incrustations : c’est le cas quand des rayures discrètes de couleur viennent donner du relief à l’immensité du blanc. Ou alors, ce sont des touches qui se manifestent par une ou plusieurs façades du mobilier qui semble se colorer sur un fond blanc.

La réciproque est aussi efficace et il est intéressant de se demander ce que des touches de blanc viennent apporter à une salle bain.

Autrement dit : le blanc gardet-il sa fraîcheur intemporelle dans le rôle d’invité surprise ? La meilleure des réponses, ce sont les équipements et les éléments de décoration qui la donneront avec le plus de justesse. L’un des équipements phares de la salle de bain, la baignoire, est d’ailleurs l’un des indissociables de la couleur blanche. Qu’on décide de la poser au cœur de la pièce à l’image d’une suite parentale ou contre un mur, c’est son dialogue avec l’arrière-plan dont il ne faudra pas perdre une bribe.

Ecoutez voir ce que vous raconte une baignoire blanche bordée de carreaux de ciment : un doux bruissement aux sonorités vintage, avec des accents nostalgiques. Le mur qui jouxte la baignoire immaculée fait lui aussi ressortir sa lumineuse beauté : un régal pour les yeux quand elle se détache sur un fond aux veinures délicieusement marbrées ou encore sur du bois clair. Le bois décidément choix plus que gagnant si l’on ajoute qu’il est du plus bel effet lorsqu’il entre dans la composition de ces ponts de baignoire très en vogue et où

se nichent, le temps de votre moment de relaxation, tout le nécessaire pour déconnecter : savon, gels moussants, huiles essentielles… Une autre astuce pour habiller de malice votre baignoire à poser : penser à accessoiriser les pattes en les customisant en version dorée ou vieux bronze par exemple.

Une vasque blanche à poser ou à encastrer ? On reste sur du blanc, si possible celui que diffuse cette matière à l’aspect lisse et doux qui offre par ailleurs une résistance remarquable aux taches et aux rayures, la céramique, porcelaine pour les intimes. Qu’importe sa forme (ronde, carrée, rectangulaire, ou aux bords arrondis et épais), vous vous démarquerez essentiellement grâce à sa finition : pariez sur la brillance, ceinturez l’équipement d’un liseré noir si vous souhaitez appuyer le contraste, et le tour est joué !

En ce qui concerne le mobilier enfin, la mode des meubles en hauteur, synonymes de gain de place dans une salle de bain qui vise de plus en plus l’épure, réussit plutôt bien au blanc, en colonnes de rangement ou bien meubles sous-vasque. L’aspect nacré ou laqué est bienvenu dans un intérieur qui se veut moderne et correspond à merveille avec l’esprit graphique instauré par la répartition des casiers qui sembleront léviter.

UNE PISCINE, ma plus-value rafraîchissante

Il est rare que l'on regrette d'avoir succombé à la tentation de s'offrir une piscine. En plus des bienfaits que l'on peut en tirer quasi-quotidiennement, une piscine est aussi un pari sur l'avenir qui justifie pleinement l'investissement et en fait même une plus-value indéniable.

Une belle demeure, à votre goût, un magnifique jardin qui la borde et, bien en vue la piscine, un élément qui ajoutera immanquablement du prestige à l'ensemble. Certains rêvent déjà à son emplacement dès les premières esquisses, parfois au moment où ils sont encore à la recherche du terrain idéal. C'est que cet équipement change non seulement la vie de ceux qui pourront en profiter à leur guise quasiment toute l'année sous le soleil généreux des Antilles ; mais c'est, cerise sur le

gâteau, également un très bon investissement qui, bien pensé, ne peut que gagner de la valeur, de très bon augure pour vos enfants qui hériteront du bien ou pour vous-même si vous décidez de le mettre en vente au bout d’un certain temps.

De 5 à 20%, c’est la très belle fourchette moyenne de la valeur que peut prendre cette plus-value, comparativement à une habitation qui ne disposerait pas de piscine. Pourquoi cette marge de plus de 10% entre la valeur basse et la plus haute généralement constatée ? Tout simplement parce que toutes les piscines (comme toutes les maisons) ne se valent pas et que d’autres critères comme la taille du bassin ou encore la mise en valeur de l’équipement sur le terrain participent également de l’estimation finale. Sans avoir à vous lancer dans de grands calculs hypothétiques, retenez l’essentiel : plus votre piscine sera précieuse à vos yeux, plus elle aura de chance d’être attractive aux yeux du marché. On revient ainsi à la nécessité de bien concevoir son projet.

Texte : Corine Tellier / Carpe Diem

Passons ensemble en revue les différents types de bassins et leurs avantages. Mais avant cet examen, il convient de régler une question primordiale, celle de l'emplacement idéal. Déterminer l’endroit le plus approprié dépend en premier lieu de la configuration de vos extérieurs. Quel que soit le modèle sur lequel portera votre choix, une surface plane et stable sera nécessaire pour l'installer. Etant donné le relief de l'île, il est ainsi fort probable que vous ayez à prévoir des travaux de terrassement conséquents pour niveler l'espace retenu.

En fonction de la nature de votre sol, une consolidation des fondations sera éventuellement requise. Autres précautions : ne pas positionner le bassin à proximité des canalisations de la maison pour éviter des confusions avec les propres raccordements de la piscine au local technique, centre névralgique de votre installation, le raccordement de tous les éléments en permettant le bon fonctionnement (électrique,

hydraulique et système de filtration). On conseille également d'éviter la proximité immédiate d’arbres ou de plantes : si pour le moment vous ne voyez pas trop pourquoi, lorsqu'il s'agira de multiplier le nettoyage et l'entretien pour enlever les feuilles mortes et autres pollens, vous pourriez y repenser sous un autre angle !

L'exposition s'avère un critère intéressant : on pense ne pas être en reste d'ensoleillement dans une île tropicale, mais comme partout ailleurs, l'astre du jour se déplace et n'éclaire pas uniformément toutes les façades de la même manière et au cours de la journée. Habituellement, les piscinistes préconisent de sélectionner la partie extérieure qui est la mieux exposée au moins une bonne partie de l'après-midi, plage horaire la plus prisée pour une baignade. Après la préparation du terrain (traçage de l'emplacement et terrassement), viendra l'étape de la pose de la structure. Comment la voyez-vous d'ailleurs ? Entièrement enterrée avec simplement la surface de l'eau

qui affleure au niveau du sol ? Semi-enterrée, laissant un ou plusieurs pans apparents pour ajouter un effet de style et de relief, dont l'exemple le plus spectaculaire reste la piscine à débordement dont les pans laissés à l'air libre permettent l'écoulement quasi-magique de l'eau ?

Le matériau dans lequel sera construit le bassin entre également en ligne de compte dans l'impression d'ensemble que donnera une piscine. La piscine en béton par exemple est synonyme de résistance, de solidité, d'étanchéité ; et grâce aux diverses possibilités de personnalisation, d'esthétique raffinée. Vous aurez le loisir de définir la forme que prendra votre bassin : rectangulaire comme pour les longs couloirs de nage traditionnels qui n'ont rien perdu de leur charme, rond ou ovale pour les amateurs de courbes, ou encore de forme libre suivant les lignes que vous dicteront votre imagination. Pour plus de confort ou pour le côté esthétique de ces aménagements, certaines options

Votre choix est fait ?

vous aideront à personnaliser davantage votre bassin. Pourquoi pas des marches ou une échelle pour faciliter l'accès ? Pour les premières, cela se pense en amont, lors de la conception de la cuve ; quant à la dernière, une séance de rattrapage est toujours envisageable même après la livraison de la piscine. Le moment de la conception s'avère aussi crucial pour déterminer l'usage qui sera fait de la piscine. Cela se vérifie en particulier à travers le fond du bassin qui pourra être double pour une utilisation

familiale de la piscine, propice à accueillir les grands comme les plus petits qui auront pied sur une partie seulement.

Une fois la cuve matérialisée, par le biais du mode de construction que vous aurez préféré (béton coulé ou bien projeté), vient l'heure de la pose du revêtement d'étanchéité. Il peut prendre la forme d'un liner, cette membrane ultra-résistante qui se veut anti-UV, anti-algues et sécurisante car antidérapante. Autre élément de finition,

les carreaux, à poser sur le fond et les parois en béton, reviennent à la mode, sous la forme de mosaïques notamment que l’on retrouve parfois en rappel sur les margelles. La piscine coque, de son côté, s’avère une alternative à la version maçonnée : qui peut elle aussi être enterrée ou

semi enterrée, elle n'est pas construite sur place mais sort toute prête du magasin. Formé de couches de résines et de fibre de verre ultra résistantes, ce modèle intègre sa propre étanchéité grâce à une couche de gel coat spécialement conçue pour un usage en extérieur et de manière prolongée.

Votre choix est fait ? N’hésitez plus, plongez et goûtez, vous aussi, aux joies rafraîchissantes de cet atout indéniable qui donne davantage de style et de valeur à votre maison.

Texte & Photos Angel St Benoit

BROMELIACÉES

Découvertes par le botaniste français Charles Plummier, il les nomme broméliacées en hommage au médecin et botaniste Suédois Olof Bromelius. Cousines de l’ananas, elles appartiennent à la famille des monocotylédones. Le genre Bromélia comprend une cinquantaine d’espèces et la famille des broméliacées 3000...

Endémiques d’Amérique Centrale, d’Amérique du Sud, des Antilles, du Sud des Etats-Unis elles peuvent être épiphytes (accrochées par leurs racines sur les supports), ou terrestres. Il existe une variété terrestre et unique en Guinée, sur le Mont Gangan : le Pitcairnia féliciana. Au 18ème, des marchands belges rapportent des plants en Europe.

DESCRIPTION

Chaque plant ne fleurit qu’une fois, entre trois et six mois selon les espèces, il émet entre ses feuilles de nombreux rejets. Le feuillage est en forme de rosette, ses feuilles engainantes peuvent avoir des aiguillons comme la variété Hechtia (Mexique) et la variété xérophyte (qui pousse en zone aride) Dyckia dont les fleurs jaunes ou oranges s’élèvent sur les côtés du plant et non au centre. Le feuillage peut aussi être farineux ou glabre chez les Bilbergias qui sont vivaces, ou couvert d’écailles chez les Tillandsias.

Les feuilles absorbent l’eau de pluie ou d’arrosage. Il faut arroser le cœur lorsqu’il n’est pas en fleur et ne pas laisser l’eau stagner sur les racines car elles pourriraient. Le genre terrestre apprécie

les endroits lumineux, un sol acide, humifère, enrichi d’humus, et bien drainé.

Les insectes et les oiseaux comme les colibris et parfois le vent, les fécondent et leur floraison offre un épi floral qui jaillit du cœur de la rosette.

Le Guzmania découvert par le pharmacien et naturaliste espagnol Anastasio Guzmàn, offre des fleurs qui tiennent entre 3 et 6 semaines. De couleur rose, orange, mauve, blanche, jaunes, rouge, marron elles portent trois sépales, une corolle à trois pétales et six étamines. Leur ovaire contient trois carpelles, le fruit est une capsule. Certaines espèces ont des floraisons de formes variées, uniques ou ramifiées, parfois parfumées.

MULTIPLICATION

Lorsque le plant a fait des rejets pouvant être récupérés en vue de nouvelles plantations, couper les pieds porteurs de racines, les saupoudrer avec du charbon de bois, désinfectant naturel.

QUELQUES VARIETES

*Aechmea, découvert à Rio en 1826 ; la variété A. flemingii est découverte en 1985 en Guadeloupe, dans les bois au Nord du Raizet.

*Le Bilbergia offre des fleurs rouges, roses, bleues, jaunes, violettes.

*Le Neoregelia (Bahia/Brésil) doit son nom au jardinier et botaniste allemand Eduard August Von Regel.

*Le Vriesea (Amérique Centrale et du Sud), découvert par Hugo de Vries, botaniste néerlandais, a des fleurs écarlates au feuillage parfois panaché.

La variété terrestre Puya Maidifolia (Amérique Centrale, Argentine, Nord de la Patagonie, Guyane, Amérique du Sud, Honduras, Colombie, Costa- Rica), peut s’étendre à trois mètres et sa fleur s’élever à 1 mètre 30.

* Puya Raimondii ou Reine des Andes (Nord du Chili, Bolivie, Pérou) se reproduit au bout de quarante ans ! En voie d’extinction, c’est la plus grande broméliacée terrestre haute de 3 à 4 mètres.

Le Bromélia est considéré comme un symbole de protection certaines de ses variétés, suite à la déforestation, sont en voie d’extinction.

LA TENDANCE WAVY

Dans les années 1980, une équipe d'architectes et de designers italiens dirigée par Ettore Sottsass, connue sous le nom de Memphis Milano, a développé l'esthétique du design rétro connue sous le nom de Memphis Design. En raison de leur aversion mutuelle pour le style de Design Minimaliste du modernisme des années 1960 et 1970, concernaient la structure et les lignes droites. Sottsass a invité un groupe de 22 architectes et designers italiens à discuter de l'avenir du design. En commun, ils n'aimaient pas la simplicité du Modernisme, son utilisation de lignes modestes, de formes

fades et de couleurs neutres. Le groupe de créatifs a décidé de créer des meubles, des tissus, des motifs, des céramiques et d'autres objets décoratifs postmodernes inspirés de l'art déco et du pop art, en associant une géométrie épurée et couleurs électriques.

Le design Memphis a été ressuscité sous une forme plus douce organique et sculpturale incluant des courbes, des ondulations ainsi que des couleurs peps, dû à une influence POP et Arty des années 60 et 70.

Parmi les précurseurs de ce style on peut noter : Le designer Gustaf Westman

avec ses bougies torsadées. Une ode contemporaine au renouveau scandinave, plus pétillant et récréatif que jamais. Une palette « sorbet », des courbes exagérées et des textures presque surréelles… L’anatomie fantaisiste des œuvres du designer suédois est le résultat d’une approche expérimentale et ludique de la couleur, des formes et des matières.  Comment ne pas penser alors au miroir Ultrafragola d’Ettore Sottsass imaginé en 1970 ou à la « Wiggle side chair » de Frank Gehry datant de 1972.

Quand on entend « WAVY », on pense à vagues, ondulations,

courbes arrondies. La douceur et la volupté s’invitent dans nos intérieurs.

Les formes enveloppantes et rassurantes qui ont fait leur grand retour depuis 2020 en design et qui poursuivent l’aventure encore aujourd’hui.

Pourtant pouvons -nous adapter notre intérieur à ce style déco ?

Ce style laisse parler la créativité. On assiste à la présence de formes, de couleurs, de revêtement, ou le ludique prend toute sa place !

Cette nouvelle tendance est apparue sur les réseaux tel INSTAGRAM à cette même période et vient briser une

déco jugée trop rectiligne et trop classique pour certains. Ses formes « CURVY » nous plongent dans un monde de volupté et de douceur. On y trouve des meubles incurvés, des étagères rondelettes, une tête de lit et des miroirs parés de jolies déclinaisons de vagues. Ainsi que les petits accessoires comme les vases, les bougeoirs. On ose la couleur et les nuances fortes.

Rien ici n’est anguleux, ce nouveau style, grâce à ses courbes, invite à la détente dans un jeu de formes harmonieuses. Cette tendance se marie avec tous les styles : Industriel- VintageMinimaliste- ou Bohème. Nous pouvons également retrouver cette tendance, dans le papier peint, avec des motifs ronds presque hypnotisants.

Il n’est pas toujours évident de pouvoir s’offrir ces incontournables design. Alors pour profiter de la vague wavy, on se fait plaisir avec des objets plus accessibles. Bougeoirs, porte-serviettes, vases en papier ou nécessaire de bureau trouveront leur place aisément aux quatre coins de la maison.

INTENSE I-D

Christelle ISIDORE "Coaching at Home“ by Intense I D www.intense-i-d.com

Tendre’s

Tendre’s

MA ROUTINE EN 3 ÉTAPES POUR PRENDRE SOIN DE MA PEAU AU NATUREL

Prendre soin de sa peau, de son corps, se maquiller, c’est un moment privilégié, une routine quotidienne incontournable pour tout un chacun. Suivez le guide pour une routine beauté au naturel.

Tout d’abord, pourquoi est-ce important de passer sa routine beauté au naturel ?

La plupart des gens ne s'en rendent pas compte mais leurs produits de soins cosmétiques préférés peuvent contribuer de manière significative à leur exposition à des ingrédients nocifs, des toxines et des produits chimiques. En effet, la majorité des produits de beauté achetés dans le commerce contiennent des colorants, des parfums, des conservateurs, des stabilisants artificiels, autant de substances indésirables qu’on appelle perturbateurs endocriniens. Ceux-ci peuvent facilement être absorbés par les pores de la peau, provoquant potentiellement des effets négatifs sur la santé, en interférant avec notre système hormonal.

Ça peut paraître alarmiste car les quantités sont infimes, mais les experts parlent d’effet « cocktail » lié à l’emploi de plusieurs produits de beauté qui s’ajoutent les uns aux autres. Par exemple, tous les matins, on utilise un gel douche et du dentifrice,

Texte : Vanessa Méril-Mamert

ensuite souvent une crème pour le visage, un lait corporel et du déodorant. Pour beaucoup de femmes, le maquillage est incontournable. Enfin, on s’enveloppe de quelques pschitt de parfum. Au total, ce sont déjà 6 à 10 produits différents que l’on applique sur soi, au minimum ! Heureusement, il est possible d’éviter ce cocktail chimique en optant pour des soins aux ingrédients naturels pour votre peau, vos cheveux, vos dents et même vos ongles. Pour les adeptes du DIY (le fait maison), la plupart de ces ingrédients naturels sont peu coûteux et ne nuisent ni à votre santé, ni à l’environnement, ni à la santé des générations futures. Ils sont probablement déjà dans votre cuisine. Voici 3 étapes pour une routine beauté 100% naturelle.

1. Tonifiez votre épiderme au vinaigre de cidre

Produit extrêmement polyvalent et peu coûteux, le vinaigre de cidre (ou n’importe quel vinaigre de fruits naturel) nettoie la peau, rétablit son pH acide naturel et aide à combattre l'acné en détruisant les agents pathogènes (comme les bactéries ou les champignons qui causent la mycose). Il contient également certains minéraux comme le potassium et le magnésium qui en font un agent nutritif pour la peau. Diluez-le avec une eau florale, et appliquez-le au coton démaquillant.

2. Nourrissez votre peau à l’huile de noix de coco

C’est l'un des ingrédients cutanés (et alimentaires) les plus polyvalents qui soient, l'huile de noix de coco possède des propriétés antibactériennes, antivirales, antifongiques et antioxydantes. Des recherches montrent même qu'elle permet de lutter contre certaines maladies chroniques de la peau caractérisées par l’inflammation, dont la dermatite atopique. Elle est utile pour nous protéger des coups de soleil et possède aussi des propriétés anti-inflammatoires. En interne, c’est une graisse saine qui soutient la fonction immunitaire. Utilisez 2-3 gouttes d'huile de coco sur votre peau pour sceller l'hydratation naturellement. Utilisez des quantités plus libérales sur votre corps et vos cheveux.

3. Hydratez et fixez avec de l’aloès

L'aloe vera est un autre ingrédient populaire parmi les produits naturels. Idéal pour une grande variété de types de peau,

y compris les peaux grasses et sensibles, l’aloès gardera votre peau hydratée sans sensation de gras et apaisera toutes les zones du visage sèches ou irritées. Il prévient les éruptions cutanées, possède des propriétés antioxydantes, antibactériennes et antifongiques. Utilisez-le pour fixer votre maquillage et contrôler la brillance. Voici une recette de spray fixateur de maquillage, une touche de finition indispensable pour les femmes coquettes. Ce spray est formulé pour maintenir votre maquillage en place toute la journée et empêcher les transferts et les bavures.

Ingrédients : - 2-3 cuillères à soupe de glycérine - 1 cuillère à café d’huile de vitamine E - 5 cuillères à soupe d’eau de source ou d’eau florale - 2 cuillères à soupe de gel d'aloe vera pur - Flacon vaporisateur en verre

Faites tiédir l’eau et versez-la dans le flacon avec pulvérisateur. Ajoutez le gel d'aloe vera, secouez, puis ajoutez la glycérine et enfin la vitamine E. Secouez encore. Votre spray fixateur de maquillage est prêt ! Utilisez-le en brume légère pour un maquillage longue durée. Secouez-le bien avant chaque utilisation.

CUISINER SANS GLUTEN AVEC LA FARINE DE MANIOC

L’alimentation sans gluten est de plus en plus populaire. Parmi les alternatives proposées aux farines contenant du gluten, la farine de manioc offre une option locale savoureuse et pratique.

Quelles sont les propriétés de la farine de manioc ?

La farine de manioc (Manihot esculenta) est une farine sans gluten fabriquée à partir de la racine de manioc amer (après traitement) ou de manioc doux appelé kamanioc. C’est l'une des sources de nutrition les plus précieuses pour plus de 800 millions de personnes vivant en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou dans la Caraïbe. Le principal aliment de base des Indiens

Caraïbes (Kalinago) était le manioc. Il est peu coûteux, tolère les sols pauvres, et est résistant à la sécheresse, aux ravageurs et aux maladies. C’est un ingrédient de base dans de nombreuses recettes sans gluten et sans céréales. Cependant, c’est une farine qui est extrêmement lourde et dense, ainsi, elle absorbe plus de liquide par kilogramme que les autres types de farines. D’un point de vue nutritionnel, elle contient très peu de graisses et de

protéines, beaucoup moins que les farines de céréales, et la protéine qu'il contient est de mauvaise qualité avec une très faible teneur en acides aminés essentiels. L’amidon est le composant principal du manioc et de sa farine, et cet amidon est de deux types : l’amidon digestible, et l’amidon résistant. Cela fait référence à l'amidon qui échappe à la digestion dans l'intestin grêle, mais est fermenté dans le colon. L'amidon résistant nourrit les bonnes bactéries de

Texte : Vanessa Méril-Mamert

la flore intestinale, ce qui peut aider à réduire l'inflammation et à favoriser la santé digestive. De nombreuses recherches ont montré que l'amidon résistant peut offrir des avantages significatifs pour la santé, comme améliorer la sensibilité des cellules à l'insuline, baisser de la glycémie, diminuer de la faim.

Comment l’utiliser dans les recettes ?

La farine de manioc est un ingrédient très polyvalent avec de nombreuses utilisations culinaires, y compris dans toutes sortes de produits de boulangerie, tortillas, bouillies/porridges ou pizzas sans gluten. Si vous partez sur une recette qui doit lever, comme du pain ou des gâteaux, alors une substitution directe de la farine de blé ne fonctionnera probablement pas bien, car la farine de manioc ne lève pas naturellement et ne produira pas un résultat moelleux comme le blé (qui contient du gluten). Dans ces recettes, le manioc doit être utilisé seulement pour remplacer une partie de la farine, donc en mélange. Pour les recettes qui ne nécessitent pas de lever, le manioc peut totalement remplacer la farine classique. Par exemple, sa texture

se prête bien à la cuisson des : - Brownies - Biscuits - Muffins et gâteaux type « doukoune » - Crêpes et pancakes - Gaufres - Croûte ou pâte à pizza - Tortillas - Pâte à beignet

Vous pouvez l'utiliser dans des plats salés pour épaissir les sauces ou pour former des galettes ou pain de manioc appelées kassaves. Astuce : la gomme xanthane est un ingrédient qui peut aider à lier la farine de manioc, à raison de 1/2 cuillère à café pour chaque mesure de 125 g de farine de manioc. L'ajout d'un œuf supplémentaire à une recette peut être une autre option.

Recette pour faire

soi-même sa farine de manioc

Vous pouvez préparer la vôtre à la maison assez facilement et à très faible coût. Achetez des racines de manioc doux fraîchement récoltées (pas plus de 1 ou 2 jours) et munissez-vous d’une râpe ou un robot culinaire, un four ou un déshydrateur, un mortier ou un blender. Suivez ces étapes pour

fabriquer votre propre farine de manioc de haute qualité :

1. Pelez et lavez les racines, retirez la tige centrale et les pointes ligneuses des racines.

2. Râpez les racines de manioc en une fine purée à l'aide d'une râpe à main ou d'un robot culinaire.

3. Pressez et séchez les racines :  Enveloppez le manioc râpé dans un linge propre ou une étamine pour presser son eau. Pressez-la aussi sèche que possible, puis étalez-la sur une grille fine. Idéalement, vous pouvez placer la grille au soleil, ou vous pouvez sécher la farine dans un déshydrateur ou votre four, à basse température.

4. Moudre/écraser la farine en une texture fine avec un mortier, et la tamiser pour éliminer les grumeaux ou les restes de matériaux fibreux. Ensuite, vous pouvez la passer au ou un blender pour obtenir une texture de farine bien fine. Une fois prête, vous pouvez utiliser immédiatement la farine de manioc dans vos recettes ou la conserver dans un endroit frais et sec. Idéalement, utilisez-la dans un délai maximum de six mois.

TATAKI DE THON D'HIVERNAGE

Ingrédients :

Thon ailes jaunes  Ador (Igname bulbifère, c'est comme une pomme de terre qui pousse en l'air) Coco Lait de coco Cives Piment Végétarien et fort Citron vert Huile d'olive Sel

Tataki de thon d'hivernage

Méthode :

Faites mariner le thon dans du citron vert.

Réalisez la purée d'ador, à peler puis cuire moelleux dans l'eau salée, mixez fin et assaisonnez de lait de coco, sel et citron vert.

La vinaigrette se taille au couteau, finement, ciselez quelques cives, tranches de coco et piments doux, un zeste et le jus du citron, un trait d'huile d'olive et du sel. Snackez chaque face du thon à intervalles réguliers, débarrassez et taillez des dés appétissants !

À déguster chaud et froid

Par le Chef Thibault Barbafieri