Un système alliant fonction et design.
Planification prévoyante et combinaisons flexibles avec le System 55 de Gira. Une multitude de modules fonctionnels et de nombreux pro grammes de commutateurs offrent une solution adéquate répondant à tous vos souhaits. Éclairage, stores, température ambiante, prises, communication de porte ou musique : vous avez le choix parmi plus de 300 modules. Un remplacement simple et donc une mise à jour des modules analogiques vers des modules intelligents est possible à tout moment. La gestion des stocks est par ailleurs très efficace grâce à des modules similaires pour toutes les variantes de cadres.
IL Y A URGENCE !
Exceptionnellement, et pour cette fois seulement, j’ai décidé de changer le nom de cette rubrique de « Les réflexions de Viviane » en « Viviane lance un appel ! ».
En ces temps difficiles pour tous, il est plus que jamais essentiel que chacun de nous mette ses objectifs personnels de côté et que tous les acteurs du monde politique, de la concertation sociale (qu’elle soit interprofessionnelle ou sectorielle), les organisations, employeurs et tra vailleurs unissent leurs forces pour faire maintenant ce qu’il faut. C’est crucial. Pas pour notre petite personne, ni même pour notre propre organisation, mais dans l’intérêt de tous.
Et c’est en veillant à un entrepreneuriat abordable et à une vie abordable pour tous que nous y arriverons.
Les attitudes et points de vue extrêmes n’aboutissent jamais à rien ! Le temps nous est compté.
Cet avant-propos est volontairement succinct. Non parce que Nelectra n’a rien à dire (bien du contraire, vous le verrez dans cette édition), mais car la force de la concision et surtout d’une action décisive prime.
Une chose est certaine : vous pouvez compter sur Nelectra pour prôner une concertation constructive et commune.
Des réactions ?
Viviane Camphyn Administratrice déléguée de Nelectra Viviane.Camphyn@nelectra.be
Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro. ElectroVision/ElektroVisie a un tirage de 8.019 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par Nelectra asbl : Nationaal Verbond van Zelfstandige Elektriciens en Handelaars in Elektrische Toestellen, Stationlei 78 boîte 1/1, 1800 Vilvoorde BE 0410 342 662 RPM Bruxelles · T: 02 550 17 11, info@nelectra.be, www.nelectra.be/fr/home
comité de rédaction Viviane Camphyn, Eric Claus, Linda Claeys, Fallon Declerck, Pieter Feys, Els Heyrman, Ludo Holemans, Ronny Lannoo, Rudy Van den Bergh, Danny Hermans, Denise Weyers, Dirk Van Steenlandt
Rédacteur-en-chef Els Heyrman 02 550 17 21 els.heyrman@nelectra.be régie publicitaire TREVI · Kelly Vander Haeghen Meerlaan 9 · 9620 Zottegem 09 326 74 51 kelly@trevi-regie.be
reportages Linda Claeys linda.claeys@nelectra.be éditeur responsable Viviane Camphyn Stationlei 78 1/1 · 1800 Vilvoorde 02 550 17 11
traduction
Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur.
de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique
imprimerie
Pat Verbruggen
Nelectra utilise vos données personnelles à des fins de gestion de ses membres et prospects. Si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées à ces fins, il vous suffit de nous le signaler par courriel à l’adresse info@nelectra.be. Vous pouvez consulter et faire modifier vos données sur simple demande, avec preuve de votre identité, auprès de Nelectra, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, ou via info@nelectra.be. Pour toute question ou plainte relative au traitement des données, vous pouvez directement vous adresser à l’Autorité de protection des données. Vous trouverez notre politique générale en matière de protection de la vie privée sur notre site web www.nelectra.be. Vos données nous sont peut-être parvenues via une base de données externe. Vous pouvez obtenir de plus amples informations sur simple demande.
“De l’entreprise unipersonnelle à la société : pouvez-vous reprendre l’autorisation comme entreprise de systèmes caméras et/ou d’alarme
Où trouver des appareils intéressants pour les mesures
Blackdog s’attaque à son déficit
Les administrateurs Steve Hubrechtsen (à l’arrière sur la photo) et Hans De Groote de Blackdog nous emmènent pour une visite de la salle de contrôle du club de football KV Ostende, l’un des projets de l’entrepreneur de sécurité spécialisé dans la vidéosurveil lance et la protection contre les effractions et les incendies pour entreprises et particuliers.
Blackdog est une fusion entre trois entrepri ses : Irka Security de Bruges, Invest Security de Harelbeke et Camprotection d’Ostende. C’est le déficit en personnel qui les a réunies.
« Recruter les bonnes personnes est et reste notre principal défi, surtout au vu de la croissance continue de notre portefeuille de clients », explique Steve Hubrechtsen.
« Auparavant, une septième année en techniques de sécurité et de pilotage était proposée à Bruges, mais cette formation n’existe plus. Aujourd’hui, nous assurons la formation notre personnel, grâce à une offre régionale d’apprentissage dual. »
Pendant l’entretien dans la salle de contrôle, nous apercevons la publicité numérique de Blackdog diffusée le long du terrain : un chien noir qui traverse l’image, impossible de le louper! «Pour notre nouvelle entre prise, nous voulions une image forte, qui souligne nos valeurs », explique Hans De Groote. « Le nom Blackdog, clin d’œil à notre mascotte, un chien noir, a fait l’uninamité en nos rangs. Le lien avec notre entreprise est en effet une évidence : nos installations sur veillent les bâtiments de nos clients comme le ferait un chien, de manière alerte, loyale et intelligente. »
Hans De Groote est actif au sein du groupe de travail sécurité de Nelectra, qui réunit des entrepreneurs de sécurité en vue de discuter des tendances, évolutions et défis du secteur. « L’avenir de notre secteur me tient particulièrement à cœur, et l’idée de pouvoir également prendre les commandes me plaît », dit-il pour expliquer son engagement.
« Les réunions se déroulent en outre dans une ambiance confidentielle et collégiale, et notre apport est très apprécié, que ce soit dans le cadre d’initiatives politiques ou de nouveaux projets ».
Els Heyrman Pat Verbruggenen personnel
Allô, Nelectra ?
En tant que membre de Nelectra, vous pouvez toujours vous adresser à nos conseillers pour leur poser vos questions d’ordre juridique, technique, social, fiscal... Voici quelques questions intéressantes du mois écoulé.
De l’entreprise unipersonnelle à la société : pouvez-vous reprendre l’autorisation comme entreprise de systèmes caméras et/ou d’alarme ?
Ce n’est malheureusement pas possible ! En effet, l’autorisation comme entreprise de systèmes caméra et/ou d’alarme est toujours liée au numéro d’entreprise.
Ce qui veut dire qu’en cas de chan gement de ce dernier, une nouvelle autorisation comme entreprise de systèmes caméra et/ou d’alarme doit être demandée, donc aussi lors de la transformation d’une entreprise uniper sonnelle (personne physique) en société (personne morale) (par ex. une SRL). Ce changement implique également des frais de dossier uniques de 1 000 euros.
Il en va autrement lors du changement de la forme de société (par ex. de SRL à SA). Dans ce cas, les autorisations peuvent être adaptées et aucune nouvelle demande ne doit être introdui te, car le numéro d’entreprise reste identique.
Attention toutefois : une demande d’autorisation peut prendre quelques semaines, voire des mois, et une auto risation n’est jamais attribuée avec effet rétroactif ! Par conséquent, nous vous re commandons de vous adresser à temps à Nelectra pour obtenir de plus amples informations sur la procédure à suivre dans votre cas spécifique. Nous vous donnerons des conseils sur la manière idéale de procéder afin de pouvoir continuer de travailler en tant qu’entre prise agréée et d’éviter toute éventuelle double rétribution (pour l’entreprise unipersonnelle et la société). (FD)
Où placer un différentiel de 30 mA dans le cas de bornes de charge ?
Vous trouverez de plus amples infor mations dans le RGIE, sous le chapitre 7.22 du Livre 1, « alimentation des véhicules électriques routiers ». Cette partie approfondit les bornes de charge conductives pour véhicules électriques, dont la réalisation ou le remplacement a été demandé à partir du 01/11/2022.
La nouvelle terminologie utilisée est marquante : il est question de bornes de charge, de point de connexion, de circuit dédié, de socle de prise de courant sur borne de charge, de prise mobile de véhicule et d’installation électrique fixe. Les explications apportées à la question « Quelle est la signification du principe de circuit dédié en courant alternatif ? » sont importantes. Chaque circuit dédié doit en effet être protégé individuel lement par un dispositif de protection adéquat contre les surintensités et par un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel contre les fautes d’isolation placé soit dans l’installation électrique fixe en amont soit dans la borne de charge (ou une combinaison des deux).
Deux types de circuits dédiés sont possibles pour l’installation électrique fixe :
• le circuit dédié de la borne de charge avec un seul point de connexion du tableau de répartition et de manœuvre au point de connexion du véhicule électrique, la prise mobile de véhicule. Les sécurités se trouvent dans le tableau de répartition et de manœuvre. Le point de connexion est protégé par un dispositif de protection adéquat contre les surintensités et un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel de 30 mA construit de telle manière que son fonctionne ment reste garanti lors de l’apparition d’une faute d’isolation avec courant alternatif et une composante continue perturbatrice.
• le circuit dédié de la borne de charge
avec un seul point de connexion de la borne de charge au point de connexion sur la borne de charge, la prise mobile de la borne de charge. Les sécurités se trouvent dans la borne de charge. Le point de connexion est protégé par un dispositif de protecti on adéquat contre les surintensités et un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel de 30mA conjoin tement et en coordination avec un dispositif de détection à courant dif férentiel-résiduel continu qui mettent hors service la borne de charge lors de l’apparition d’une faute d’isolation avec courant alternatif et une compo sante continue perturbatrice. (FS)
Contactez nos conseillers Nelectra pour tout complément d’information :
Freddy Steenackers
freddy.steenackers@nelectra.be 02/ 550.17.23
Fallon Declerck fallon.declerck@nelectra.be 02/550.17.14
La fonctionnalité dans la vie de tous les jours, l'attention portée à l'environnement et des lignes claires et agréables sont les caractéristiques du design scandinave, et de la marque ASKO. Nous nous efforçons de vous faciliter la vie en proposant des produits parfaitement fonctionnels et durables avec des panneaux de contrôle faciles à utiliser et des fonctionnalités pratiques dont vous pourrez profiter au quotidien.
ASKO offre une garantie de 5 ans sur chaque appareil.
À l’écoute du secteur
Révisions de l’AR Normes de base en matière d’incendie
Un nouvel AR publié le 23 juin 2022 au Moniteur belge, et entré en vigueur le 1er juillet 2022, modifie les normes de base en matière de prévention des incendies et des explosions auxquelles les bâtiments doivent de conformer. Les nouvelles règles s’appliquent unique ment aux bâtiments dont la demande de permis de bâtir a été introduite après le 1er juillet 2022. Les bâtiments existants ou projets en cours dont la demande de permis est antérieure au 1er juillet 2022 ne relèvent pas des nouvelles règles.
L’AR prévoit différentes adaptations aux prescriptions en matière de protection incendie des nouveaux bâtiments à construire, notamment concernant les façades, chaufferies, ascenseurs et portes coupe-feu. Il contient également de nouvelles directives en matière de protec tion incendie des garages souterrains. Vous y trouverez par exemple une adaptation étendue des prescriptions applicables aux parkings à l’article 51 de l’AR et sous le point 5.2 des annexes.
Les incendies dans les garages souterrains constituent en effet des risques croissants, que l’on explique notamment par l’évolution des véhicules, et qui com pliquent sans cesse la tâche des pompiers dans la lutte contre les incendies. L’augmentation de l’utilisation de plastiques dans les véhicules, l’utilisation de carburants alternatifs et les innovations dans la construction des garages eux-mêmes modifient les risques d’incendies de véhicules dans les parkings souterrains. C’est la raison pour laquelle la modification des prescriptions concernant les parkings était d’une nécessité absolue.
Un nouveau point 3 a donc été ajouté à l’annexe 7 de l’AR du 7 juillet 1994. Il prévoit des directives en matière de sécurité incendie dans les parkings qui tiennent compte de la superficie et de la profondeur du parking. Les mesures de sécurité incendie à prendre et leur fiabilité augmentent avec la superficie et/ou la profondeur du parking. Cette analyse ne prend pas spécifiquement en compte les risques liés aux véhicules électriques (ou à leur rechargement) et aux véhicules
à hydrogène. Mais il est clair que nombre de mesures de ce nouveau chapitre permettront également de prévenir les incendies liés à ces véhicules. Par exemple, une installation de sprinklage est désormais possible en tant que système de protection contre l’incendie, alors qu’auparavant seule une installation d’évacuation de fumées et de chaleur était prescrite.
Nelectra en concertation avec le cabinet De Bleeker à propos du droit à réparation
La secrétaire d'État à la Protection des consommateurs, Eva De Bleeker, souhaite que les consommateurs puissent réellement faire usage de leur droit à la garantie, en particulier en stimulant la réparation des appareils. À cet effet, elle veut obliger les producteurs à avoir davantage de pièces de rechange en stock, soit de permettre la production de pièces de rechange par des tiers.
En tant que fédération sectorielle, nous soutenons cette initiative qui consiste à miser davantage sur la réparation des appareils électroménagers. En effet, Nelectra aussi prône une économie circulaire et donc plus soucieuse de l’environnement. Et nos détaillants indépendants et locaux (possédant un service de réparation propre) ont un rôle important à jouer à cet égard !
Le 14 septembre, Nelectra a mené un entretien constructif et très ouvert à ce sujet avec le cabinet de la secrétaire d'État. Nous avons à cette occasion transmis de très nombreux points d’attention, notes critiques et un feed-back positif.
Teknim: détection d’incendie EN54 pour des installations cablées et sans fil
Les systèmes de détection d’incendie certifiés EN54 de Teknim deviennent de plus en plus populaires en Euro pe. Grâce à la gamme complète de solutions conventionnelles, adressables et sans fil, l’installateur peut utiliser les produits Teknim pour les petites, moyennes et grandes installations de détection d’incendie. Distri-Company, en tant que distributeur officiel Teknim, offre l’assistance nécessaire sous forme de formation, de conseil sur le choix des matériaux et d’assistance technique lors de l’installation.
Installations conventionnelles et adressables
Les petits bâtiments et les hangars sont souvent équipés d’un système de détection d’incendie conventionnel car ces bâtiments peuvent facilement être divisés en zones. Les systèmes adressa bles sont préférés pour les immeubles de bureaux ou d’appartements conte nant plusieurs espaces. Ceci comme les systems adressables permettent d’afficher l’endroit exact du signal d’incendie en cas d’incendie. Tous les produits adressables distribués par Distri-Company sont certifiés EN54 et équipés d’un isolateur de court-circuit intégré. Cela signifie que la majorité des installations peuvent être installées conformément à la norme.
Les systèmes de détection d’incendie conventionnels et adressables de Teknim sont faciles à programmer. Dans les systèmes adressables, par exemple, les centrales à 1, 2 et 4 boucles sont construites de manière identique. L’installateur n’a donc pas besoin d’apprendre à chaque fois une nouvelle méthode de programmation. Il en va de même pour les centrales conventionnelles à 4 et 8 zones. Un système Teknim est également facile à utiliser pour le client final grâce aux couleurs et icônes claires.
dant, les produits sans fil Teknim peu vent également être utilisés en com plément des systèmes adressables et conventionnels. Après tout, ils ont les mêmes fonctionnalités que les produits filaires conventionnels ou adressables. Grâce au certificat EN54-13 pour toute la gamme adressable et sans fil, les produits Teknim peuvent être utilisés dans 80% des installations de détection incendie.
La communication entre les appareils Teknim sans fil et les récepteurs se fait par radio au lieu du câble. Cela contri bue à une installation rapide et facile. Comme moins de travaux de câblage et de montage sont nécessaires, l’utili sation de la détection incendie sans fil Teknim est également très rentable par rapport aux installations entièrement câblées.
Assistance par Distri-Company
“Il est important pour nous que les in stallateurs reçoivent l’assistance neces saire”, déclare Jens Stragier, Product Manager chez Distri-Company. “Nous assistons l’installateur volontiers sur site lors de la première mise en service et nous organisons régulièrement des formations sur les systèmes de Teknim. Notre département de service complet assiste l’installateur avec des cahier des charges, conseille sur le choix des matériaux pour rédiger des devis et fournit une assistance technique. Les installateurs peuvent donc nous faire confiance, nous sommes là pour les aider.”
Gardez certainement un œil sur le site www.distri-company.com comme des journées de formation sur la concep tion, l’élaboration commerciale des devis et l’installation sont prévues très prochainement.
Détection d’incendie sans fil pour compléter les installations filaires
La détection d’incendie sans fil est sou vent considérée comme une solution de niche pour les bâtiments historiques (châteaux, églises, musées,…). Cepen
Configurez et gérez à distance
Le Cloud Teknim est un outil indis pensable pour tout installateur de systèmes de détection incendie. Il simplifie considérablement la gestion des centrales incendie adressables. Après tout, chaque installation peut être sauvegardée dans le cloud, de sorte que les données sont disponibles à tout moment via le smartphone, la programmation peut être effectuée et ajustée à distance, les messages d’erreur et l’historique peuvent être consultés… Le cloud Teknim permet alors de résoudre les problèmes rapi dement à distance. Ainsi, vous évitez les déplacements inutiles et économi sez sur les coûts.
Distributeur officiel de Teknim
Plus d’info www.distri-company.com/fr/brand/teknim
L’actuel gouvernement De Croo a élaboré un plan stratégique dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale et le dumping social. Nelectra y a participé en donnant des conseils au Conseil supérieur des Indépendants et des PME. Ce plan stratégique s’est traduit par un plan d’action qui promet une approche intégrale et intégrée. Nous avons demandé de plus amples explications à ce sujet et à propos de la politique de contrôle du SIRS à Bart Stalpaert, son directeur général. Il a chaleureusement accepté notre invitation, qui a débouché sur un entretien constructif avec Viviane Camphyn (administratrice déléguée) et Fallon Declerck (direction et conseiller sociojuridique).
vices d'inspection sociale tiennent compte des différents types d’employeurs et se demandent constamment s’ils procèdent aux bonnes inspections, au bon endroit et au bon moment. Conformément au Plan stratégique 2022-2025, les actions tiennent un maximum compte des principes du mix d'intervention et de pyramide des employeurs. »
(Note de l’auteur : Les 7 points du Plan stratégique sont repris dans un encadré séparé).
Mix d'intervention et pyramide des employeurs
Par mix d'intervention, Bart Stalpaert en tend le choix d’une approche différenciée des contrevenants. Concrètement ? Cha que contrevenant est soumis à des actions de prévention, de détection, de sanction et de recouvrement. « L’objectif est d’utili ser un mix d’instruments pour agir sur les causes de la fraude sociale, et, à cet égard, la prévention a considérablement gagné en importance, ajoute Bart Stalpaert. Cet entretien s'inscrit par exemple dans notre volonté d'informer au mieux possible les secteurs, afin que les erreurs, la nonchalan ce et la fraude sociale qui en découle (et parfois involontaire) soient réduites à un minimum. »
Notre secteur de l’électro se compose essentiellement de petites PME dont l’effectif est inférieur à 10 personnes. Ce groupe cible est celui qui éprouve le plus de difficultés à suivre la réglementation sans cesse changeante et de plus en plus complexe et à faire face aux lourdeurs administratives. Une inspection sociale est dès lors souvent perçue comme une charge supplémentaire, alors qu’elle est en fait le garde-fou d'un marché honnête.
« En tant que fédération sectorielle, il est important à nos yeux de mettre l’accent sur des contrôles ciblés chez les fraudeurs intentionnels et non sur la pénalisation des PME qui commettent une erreur de façon involontaire », souligne Viviane Camphyn.
« Il est selon nous préférable de miser
sur la prévention et l’accompagnement, ajoute Fallon Declerck. Il n’y a rien de plus frustrant et décourageant pour nos entreprises qui sont de bonne foi, d’être contrôlées et, au moindre oubli, d’être pénalisées alors que les véritables frau deurs sont encore trop nombreux à passer à travers les mailles du filet. »
« Des contrôles efficaces et efficients sont bénéfiques aux entreprises qui sont de bonne foi, car une réduction de la fraude contribue à une économie plus saine et à la prospérité des entrepreneurs honnêtes, souligne Bart Stalpaert. La politique de contrôle prônée aujourd’hui par le SIRS et les services d'inspection sociale n’a par ailleurs rien de comparable avec celle appliquée par le passé. Le SIRS et les ser
La pyramide des employeurs, basée sur la théorie de la régulation réactive de Ian Ayres et John Braithwaite (1992), reprend différents types d’employeurs, selon leur motivation pour le respect de la régle mentation. « On retrouve par exemple à la base les employeurs qui veulent et peuvent se conformer à la loi, explique Bart Stalpaert. La plupart des employeurs entrent dans cette catégorie. Au sommet de la pyramide se trouvent les employeurs qui, sciemment et volontairement, ne respectent pas la réglementation. Entre les deux, on trouve les employeurs qui veulent se conformer à la loi mais qui ne sont pas (encore) en mesure de le faire (par exemple par manque de connaissan ces), les employeurs qui ne veulent pas se
Bart Stalpaert, directeur général du Service d’information et de recherche sociale (SIRS)
« Les entrepreneurs honnêtes tirent profit d'un service d'inspection sociale de qualité »
conformer à la loi et les employeurs qui enfreignent occasionnellement la régle mentation de manière délibérée. Bien qu’il y ait bien sûr des exceptions, la règle générale est que les interventions et sanc tions les plus lourdes sont réservées aux employeurs situés plus haut dans la pyra mide. Pour y parvenir efficacement, une approche intégrale est nécessaire, avec une attention particulière pour la coopéra tion multidisciplinaire. »
Personnel et moyens
« Pour y parvenir, le SIRS devra disposer de suffisamment de personnel et de moy ens, remarque Viviane Camphyn. Le plan stratégique prévoit d’augmenter le nomb re d'inspecteurs, afin de donner aux servi ces d’inspection sociale le poids nécessai re. L’accord budgétaire précise que cette année, 50 inspecteurs vont être engagés pour les services d'inspection sociale, dont 5 sous le régime des indépendants et 45 sous celui des travailleurs salariés. Où en sont ces recrutements ? Ces efforts sont-ils selon vous suffisants ? »
« À l’heure actuelle, pratiquement tous les inspecteurs sociaux ont été recrutés, mais quant à savoir s’ils seront suffisants..., sourit Bart Slatpaert. » Le gouvernement a heureusement fait le choix politique clair d’augmenter le poids des services d'inspection sociale. La présence d'une main-d'œuvre suffisante au sein des servi ces d'inspection sociale est d'une valeur inestimable. Dans ce cadre, nous aurions besoin d’encore plus de personnel, mais je comprends que le gouvernement ait d’au tres priorités. Un manager doit travailler avec les possibilités dont il dispose. »
Des inspecteurs sociaux supplémentaires impliquent un coût salarial supplémentai re, mais peuvent également être la source de revenus supplémentaires pour les pouvoirs publics, surtout lorsque les con trôles sont menés de manière efficace et ciblée. À ce propos, Bart Stalpaert aimerait clarifier un malentendu assez répandu : il est totalement erroné de croire que les inspecteurs reçoivent un bonus en foncti on du nombre d’amendes ou d'infractions constatées, même si tout le monde affirme le contraire !
Un lieu de travail sûr et sain
Nelectra est heureuse de voir que le volet sécurité et santé au travail est abordé en détail dans le plan stratégique, formant
ainsi l’un des objectifs stratégiques et l’une des priorités politiques. « En tant que fédération sectorielle, nous y attachons énormément d'importance et soutenons nos entreprises en mettant des analyses de risque et fiches d’instructions de sécuri té à disposition, souligne Fallon Declerck. C’est aux services d'inspection de veiller à leur bonne utilisation et à leur contrôle. Des chiffres sont-ils disponibles à propos du nombre de contrôles, du type d'infrac tions constatées et des sanctions qui y sont liées ? ».
Bart Stalpaert nous répond : « C’est la compétence du Contrôle du bien-être au travail (CBT) et, concrètement, cette année, 194 dossiers ont été initiés, et 113 visites sur place organisées. Lors de ces visites, 75 avertissements ont été émis, 27 mesures provisoires adoptées (avec inter diction d’exercice des activités) et 4 Pro Justitia rédigés. »
(Note de l’auteur : le tableau en annexe offre un aperçu des contrôles menés dans le secteur de l’électro entre 2017 et 2022 inclus).
Contrôles éclair
Chaque année, des contrôles éclair sont organisés dans le secteur de la con struction et celui de l’électro. Il s’agit de contrôles annoncés, mettant l’accent sur la prévention. Cette année, ils ont été organisés en mars. « Lors de cette action dans le secteur de la construction (en général), 154 entreprises au total ont été contrôlées Une ou plusieurs infractions ont été constatées chez 55 % d’entre elles (soit 85 entreprises), explique Bart Stalpaert. Il s’agit principalement d'infractions liées à Dimona, Limosa, de la réglementation sur le chômage, de la main-d'œuvre étrangè re, de l’art. 30bis et de checkin@Work. »
Suite à notre demande, Bart Stalpaert donne de plus amples détails concernant le secteur électrotechnique : 17 entrepri ses électro ont été contrôlées pendant le contrôle éclair de mai, et 8 avaient commis une ou plusieurs infractions (47 %). « Le pourcentage de constatations positives, ainsi que le type d'infractions, restent relativement stables au fil des ans au sein du secteur, remarque Bart Stalpaert. Et il convient de noter que le pourcentage d'infractions constatées pendant le con trôle éclair est souvent supérieur à celui enregistré lors de contrôles non annon cés.»
« C’est en effet étrange, confirme Viviane Camphyn. En connaissez-vous la raison ? » Bart Stalpaert ne peut que deviner : « Je pense que c’est une question de manque de préparation. Les entrepreneurs savent généralement les points sur lesquels ils vont être contrôlés et un dossier complet devrait normalement être à disposition chez tout bon employeur. »
Vous ne savez pas exactement à quoi vous attendre ? Bart Stalpaert a établi un fil conducteur qui peut vous aider lors de la préparation d'une inspection sociale (voir encadré séparé).
Liste de vérification séparée pour le secteur de l’électro ?
Pour vous aider à vous préparer à une inspection sociale, une liste de vérification est notamment disponible sur le site Web du SIRS. « Nelectra souhaitait depuis long temps une liste de vérification distincte pour le secteur de l’électro, ajoute Viviane Camphyn. Il existe une liste de vérification construction, mais elle contient divers éléments qui ne s’appliquent pas à notre secteur, ce qui peut être source de confu sion pour nos entrepreneurs. »
Dans son avis au Conseil supérieur des Indépendants et PME, Nelectra a dès lors plaidé en faveur d’une liste de vérification séparée et de directives distinctes pour les entreprises du secteur de l’électro sou mises à une inspection sociale (contrôle éclair ou autre). Bart Stalpaert nous avait déjà informés que cette liste avait été étudiée avec les cellules politiques com pétentes.
Bart Stalpaert : « Le SIRS va organiser cet automne, avec les services d'inspection sociale concernés, des groupes de travail pour discuter de la nouvelle liste de véri fication établie. Le projet sera transmis en temps voulu aux partenaires sociaux en vue de sa validation.
Normalement, la nouvelle liste de véri fication sera publiée au plus tard à la fin de cette année sur le site web du SIRS et transmise aux partenaires sociaux en vue d’une diffusion à leurs membres. »
Dès qu'une nouvelle liste de vérification sera disponible, les membres de Nelectra la recevront.
Que devez-vous savoir en cas d'inspection sociale ?
À quoi vous attendre lors d'une inspection sociale ? Quelles sont les compétences d'un in specteur social ? Comment vous préparer ? À qui poser vos questions ? Bart Stalpaert nous a remis cet aperçu utile :
Quelles sont les compétences d'un inspecteur social ?
• L'inspecteur social peut pénétrer librement, à toute heure du jour et de la nuit, sans avertissement préalable, dans tous les lieux de travail dans lesquels il peut avoir un motif raisonnable de supposer que travaillent des personnes (article 23 du Code pénal social du 2 juin 2010). Conformément à l’article 20 du Code pénal social, les inspecteurs sociaux présentent leur titre de légitimation.
• Les inspecteurs sociaux n’entrent que dans les espaces habités : - avec l’accord préalablement et donné par écrit de la personne qui a la jouissance réelle de l’espace habité - lorsque les inspecteurs sociaux sont en possession d’une autorisation de visite domiciliaire.
• L'inspecteur social peut demander et vérifier les données d’identité (avec le numéro de registre national) de toute personne se trouvant sur le lieu de travail. Il peut demander et vérifier une pièce d'identité ou un document de séjour. Il peut également s'enquérir de la fonction et de la rémunération des travailleurs.
• L'inspecteur social peut établir un procès-verbal pour obstacle de contrôle à chacun qui lui empêche l’accès au lieu de travail.
• L'inspecteur social peut procéder à l'audition de toute personne qu'il estime devoir entendre. Cette audition est menée conformément aux droits des personnes interrogées.
Comment me préparer ?
• Consulter la liste de vérification (voir www.siod.belgie.be/fr)
• Consulter le secrétariat social
• Respecter la législation et remplir les obligations
• Consulter votre fédération sectorielle Nelectra À qui poser mes questions ?
1. Centres de contact des services d'inspection sociale
CBT
Par téléphone : 02 235 55 60 (en français et en allemand) et 02 235 55 55 (en néerlandais).
Par e-mail : info.cls@emploi.belgique.be (en français) info.tsw@werk.belgie.be (en néerlan dais) ou info.cls@beschaeftigung.belgien.be (en allemand)
ONSS
Par téléphone : 02 509 59 59
Via le formulaire de contact : https://www.onss.be/contactez-nous
Par courrier : ONSS - Place Victor Horta 11 1060 Bruxelles
ONEM
Par téléphone : 02 515 44 44
Via contactformulier: https://www.onem.be/fr/contact
Applications online : https://www.onem.be/fr/applications-online-0
INAMI
Par téléphone : 02 524 97 97
Via formulaire de contact : https://forms.inami.fgov.be/
INASTI
Siège/rendez-vous : Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants (INASTI) Quai de Willebroeck 35 1000 Bruxelles
Par téléphone : 0800 12 018
Par e- mail : info@rsvz-inasti.fgov.be
2. info@siod.belgie.be
3. info@nelectra.be
Infractions les plus fréquentes
Nous nous demandions également quel les étaient les infractions les plus fréquen tes : « Il ressort des résultats des contrôles éclair et des contrôles communs menés dans le cadre du fonctionnement des cel lules d’arrondissement que les infractions les plus fréquentes concernent l’art. 30bis et checkin@Work. »
Petit rappel : Art. 30bis ou l’obligation de retenue de l’employeur (ONSS) : Les donneurs d’or dre, entrepreneurs et sous-traitants qui exécutent (ou font exécuter) les activités décrites ci-dessous doivent vérifier si leurs entrepreneurs ou sous-traitants ont des dettes fiscales ou sociales. Il est aisé de le vérifier en introduisant le numéro d’entre prise via le site web https://www.checko bligationderetenue.be. Si c’est le cas, ils doivent retenir un certain pourcentage du montant de leur facture et le verser à l’ONSS (dettes sociales) ou au SPF Finan ces (dettes fiscales).
Checkin@work : via Checkin@work, les employeurs et entrepreneurs enregistrent la présence de leurs travailleurs, sous-trai tants et sous-traitants indépendants. Les travailleurs ou sous-traitants indépendants peuvent aussi s'identifier eux-mêmes dans le système. L’enregistrement doit se faire quotidiennement, avant que la personne qui exécute les travaux ne commence à travailler. Les lieux de travail soumis à l'o bligation d'enregistrement des présences via Checkinatwork doivent être déclarés dans la Déclaration de travaux.
Datamatching et datamining
« La technologie est en mouvement continu, et à l’heure actuelle, les services d'inspection sociale font appel au datami ning et au datamatching, souligne Fallon Declerck. De quoi s’agit-il ? »
« Avec le datamining, les données des bases de données des différents services d'inspection sociale (ONSS, ONEM, etc.) sont croisées avec celles d'éventuelles autres institutions (par ex. des services (d'inspection) régionaux). Le but est de mettre au jour les potentielles infractions à différentes législations, clarifie Bart Stal paert. Le datamining vise la recherche des liens (statistiques) entre différents ensem bles de données. Le but est d'établir des profils pour la sélection des cibles du con trôle. Cette collection de données peut se
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L’APAC W est un boîtier mural comportant 2 connexions fixes RJ45 Gigabit et un point d’accès. L’APAC W se connecte facilement au réseau existant. L’ensemble est alimenté par PoE via un câble UTP ! Pour profiter de toutes les fonctionnalités et d’un contrôle PoE correct, utilisez de préférence notre switch Cas 8 Gigabit, qui régule également le réseau filaire, et assure un fonctionnement simultané et sans interruption de tout le trafic de données en temps réel (Netflix, Spotify, PlayStation, etc.). Hirschmann a un injecteur PoE séparé supplémentaire pour injecter le signal PoE dans le réseau data. Le point d’accès est équipé de la technologie EasyMesh™, qui permet à l’utilisateur de passer d’un point d’accès à un autre en toute transparence. Vous pouvez dès lors vous déplacer dans toute la maison avec votre appareil sans fil, et ce, sans aucune interruption. La fonction Band teering détermine aussi automatiquement la bande appropriée (2,4 ou 5 Ghz) pour chaque appareil.
La configuration de l’unité est très simple : il suffit de choisir une seule fois un nom de réseau et un mot de passe pour la première unité.
Les autres unités utilisent automatiquement les mêmes paramètres. Le boîtier est en outre compatible avec les plaques de recouvrement Niko.
Grâce à ce concept innovant d’IP@Home, nous proposons à l’installateur une solution unique permettant à son client de profiter de toutes ses applications multimédias, en toute sérénité.
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faire par l'enregistrement d'événements dans une situation pratique ou la compa raison et la réinterprétation de résultats de contrôles antérieurs. Il convient de noter que dans les deux cas, il s’agit uniquement de techniques facilitant la sélection et la détection. »
« Nous aimerions souligner que celui qui n’est pas du tout en règle et dès lors n’apparaît pas dans les données passe à travers les mailles du filet, ajoute Fallon Declerck. Alors que dans le cadre de la pyramide des employeurs évoquée ciavant, c’est précisément ce groupe qui est activement recherché. »
« C’est l’inspecteur social qui, sur la base de la sélection/de la détection, exécute le contrôle dans les entreprises, souligne Bart Stalpaert. «En outre, tous les contrôles effectués par les services d'inspection soci ale ne sont pas sélectionnés sur la base du datamatching et datamining. D’autres sources peuvent également s’avérer utiles, comme des plaintes, la sélection basée sur l’expérience propre de l’inspecteur social, etc. ».
Entreprises étrangères ?
Dans le domaine de la fraude sociale et du dumping social, les entreprises étrangères (indépendants et salariés) sont souvent pointées du doigt. Mais cette idée est-elle étayée par les faits ?
« Le SIRS ne dispose pas de chiffres des quels il ressort que les entreprises étrang ères commettent plus d’infractions que leurs homologues belges », explique Bart Stalpaert.
Cependant, une collaboration internationale fluide des services d'inspection est cruciale. La création de l’Autorité euro péenne du travail (AET) constitue un étape importante à cet égard.
Bart Stalpaert : « L’Autorité européenne du travail (AET) a été créée le 31 juillet 2019 pour aider les États membres et la Commission européenne à veiller à une application équitable, simple et efficace du droit de l’Union en matière de mobilité de la main-d’œuvre et de coordination de la sécurité sociale. L’AET joue également un rôle important dans la facilitation et le maintien d'une mobilité de la main-d’œu vre efficace en Europe, à savoir par les activités du réseau européen des services de l'emploi (EURES). »
Pour assurer un fonctionnement pratique de la libre circulation et la création d'une
Aperçu de tous les contrôles réalisés par CBT dans le secteur électro entre 2017 et 2022 inclus.
Produits
Année Nombre
Légende des « produits »
P103: Rapport d'inspection avec renseignements ou avis
Avertissement
P106: Imposition de mesures/Ordre
Interdiction
P108: Procès-verbal de constatation d'une infraction
P109: Confirmation d’engagement
P110: abrogé
P111: Saisie ou prélèvement d'échantillon
P112: Scellé
mobilité équitable pour les personnes et entreprises, un ensemble législatif sur la mobilité de la main-d’œuvre existe au sein de l’UE : « Il est à cet égard nécessaire que les règles convenues soient suffisamment respectées, et seule une collaboration structurée entre les états membres permet d’y parvenir. Il peut être question d'échan ge d'informations entre les autorités nati onales compétentes et d’exécution d’acti
vités communes, comme des inspections du travail communes ou la formation de personnel national concernant les règles de la mobilité transfrontalière.
Tous les États membres voient en l’AET un partenaire positif et utile dans la lutte pour un marché plus équitable », en conclut Bart Stalpaert.
Linda ClaeysQue contient le plan stratégique 2022-2025 ?
Le plan stratégique 2022 – 2025 de lutte contre la fraude sociale et le dumping social du Gouvernement De Croo I contient 7 objectifs stratégiques :
1. Réduire la fraude sociale et le dumping social en renforçant la coopération européenne et internationale.
2. Assurer la compétitivité de nos entreprises et garantir ainsi une concurrence loyale.
3. Créer un marché du travail inclusif qui garantisse la sécurité et la santé au travail pour tous les travailleurs.
4. Renforcer les services d'inspection pour leur assurer une plus grande capacité d'action et un plus grand poids.
5. Simplifier l'administration (y compris la numérisation), la législation et améliorer l'informa tion pour accroître la transparence, prévenir les irrégularités involontaires et lutter contre l'ingénierie sociale.
6. Augmenter le risque d'être pris et améliorer l'efficacité des sanctions.
7. Prévenir la fraude sociale.
Ces objectifs stratégiques sont traduits en points d’action repris dans le plan d’action 2022 contre la lutte sociale et le dumping social. Ce plan d’action se penche sur tous les éléments de la chaîne d’exécution pour prévoir une approche intégrale et intégrée. Cette chaîne d’exécution contient 5 phases, qui ensemble englobent le trajet complet de la lutte contre la fraude sociale : prévention, détection, contrôle, sanction et recouvrement. Le Plan d’action 2022 reprend 27 actions pertinentes pour la phase de prévention et 11 pour la phase de détection. La majorité des actions, 35 au total, jouent un rôle dans la phase de contrôle. Pour terminer, 3 actions jouent un rôle dans la phase de sanction et 1 dans la phase de recouvrement.
Asko présente une cabine de séchage unique
Avec la cabine de séchage DC7784V.W, Asko met son expertise en lavage et séchage en avant. La célèbre gamme de lave-linge et sèche-linge de la marque qualitative suédoise a par ailleurs été renouvelée. L’occasion de se pencher sur cet appareil unique, ainsi que sur les adaptations apportées à la gamme.
Les cabines de séchage sont courantes en Scandinavie, où le climat froid et humide impose souvent de sécher rapidement des vêtements divers. Cet appareil pratique est capable de sécher survêtements, chaussures voire tissus fragiles. Il utilise en effet un flux d’air (sans friction) qui réduit l’usure des vête ments. Le cabine à évacuation aspire l’air extérieur à tempéra ture ambiante, le réchauffe et le fait circuler à travers le linge humide. L’air humide est ensuite rejeté à l’extérieur par une gaine d’évacuation. Le processus se répète jusqu’à ce que le linge soit sec.
Augmentation de la qualité de vie
Cette cabine de séchage illustre parfaitement la philosophie de base d’Asko : des appareils conçus avec soin destinés à améliorer la qualité de vie. « Afin de nous démarquer sur le marché des appareils complexes et volumineux, nous jouons la carte du minimalisme doux et humain, explique Filip Van Dyck, managing director. L’accent porte sur les fondements du de sign scandinave : une élégance réfléchie, un savoir-faire poussé et l’utilisation de matériaux naturels. Une grande attention est également accordée à la facilité d’utilisation pour des produits durables et parfaitement fonctionnels, des panneaux de com mande conviviaux et des fonctions pratiques. »
Nous le remarquons également à l’assortiment de lave-linge et sèche-linge d’Asko, que la marque ambitionne d’amélio rer continuellement. Filip Van Dyck : « Asko s’est adressé au consommateur et lui a demandé quel était le principal problè me auquel il était confronté dans sa buanderie. Ces informati ons ont été combinées à notre expérience longue de plusieurs années et ont donné naissance à une nouvelle génération de lave-linge et sèche-linge. »
Lave-linge modernisés
Tous les lave-linge sont désormais équipés de la technologie Steel Seal unique, hygiénique et ne nécessitant pas d’entretien : il n’y a plus de joint en caoutchouc, ce qui facilite le char gement et le déchargement et empêche l’accumulation de saletés. Citons comme autre exemple de renouvellement béné fique pour les consommateurs le programme de temps spécial, qui permet au consommateur de définir la durée du cycle de lavage. Le système Auto Dose est une autre nouveauté : la machine à laver détermine elle-même la quantité de détergent à utiliser sur la base de la charge, du degré de saleté, de la dureté de l’eau, du type de programme et de la température. Pour terminer, nous aimerions également attirer votre attention sur le « Quattro Construction », un système unique, mais simple composé de quatre amortisseurs qui transfèrent l’énergie vibra toire du tambour au socle de l’appareil. Même un essorage à plein régime peut être réalisé pratiquement sans vibration.
Processus de séchage doux
Les sèche-linge Asko sont simples à utiliser. Ils sont en outre de grande capacité. Le système à capteur unique permet un séchage des vêtements rapide et économe en énergie. Les sèche-linge ASKO équipés d’une pompe à chaleur foncti onnent en circuit fermé, à l’intérieur duquel l’air circule en permanence; Il est donc possible de les installer dans un espace confiné, avec peu d’air entrant. L’air est déshumidifié par l’évaporateur, ce qui permet une température de séchage plus basse sans perte d’efficacité et plus douce pour les vête ments. Les sèche-linge avec pompe à chaleur chauffent l’air à une température moins élevée, ce qui permet de préserver les textiles fragiles qui bénéficient d’un traitement plus doux et ne risquent pas de rétrécir.
Asko offre 5 ans de garantie sur chaque appareil.
Linda ClaeysOù trouver des appareils intéressants pour les mesures CC ?
Batteries, PV, onduleurs, et autres : le nombre de réseaux CC est en augmentation constante. Une situation qui explique le besoin accru en appareils de mesure CC. Nous avons demandé à tous les principaux fournisseurs de nous présenter les appareils qu’ils proposent et de nous donner leur avis à propos de ce marché en croissance. CCI, Euro-Index et RS Group ont pris le temps de répondre à nos questions.
Selon CCI, pour les PV, un multimètre de qualité permet d’effec tuer des mesures de base. Si vous souhaitez des données plus poussées, et par exemple déterminer le rendement d’une instal lation, vous pouvez vous tourner vers le MI3109 de Metrel. Cet appareil vous permet de mesurer le rendement d’une installation PV complète. Il tient en outre compte de la situation actuelle par le biais d’un panneau solaire de référence et d’une sonde de température qui est fixée aux panneaux solaires.
CCI propose également le 6024PV de la marque Kyoritsu. Il s’agit d’un appareil de test de base pour installations PV. Il mesure la valeur d’isolation des panneaux, mais est également capable d’effectuer des mesures normales, comme la résistance d’isola tion ordinaire, la résistance distribuée de la mise à la terre et la tension alternative et continue.
Concernant les systèmes de batterie, CCI estime qu’il est préféra ble de d’abord procéder à une analyse de la consommation. La capacité de la batterie pourra alors être déterminée en fonction de celle-ci. Vous éviterez d’avoir une batterie de taille inadéqua te. La marque Kyoritsu propose les modèles 6305 ou 6315, qui permettent de réaliser ces mesures. CCI propose également des appareils d’Elcontrol (4NAN3A) qui permettent de les enregistrer.
Pour les bornes de recharge, CCI présente le KT810, qu’elle compare volontiers à un canif suisse : cet appareil compact peut être relié à une borne de recharge et simuler une voiture électri que. Ce procédé vous permet de tester le protocole de recharge et la puissance maximale sans avoir besoin d’une voiture électrique à proximité. Lorsque le KT810 est relié à la borne de recharge, il permet en outre de réaliser des mesures au niveau des contacts de la borne de recharge, comme la continuité de la mise à la terre, des mesures d’isolation, des mesures de tension, le test du disjoncteur différentiel de fuite à la terre, etc. Autant de mesures que vous pouvez réaliser avec un testeur d’installation comme le KT600. Si une utilisation quotidienne de cet appareil est envisagée, une version de Metrel est également disponible, le A1532.
CCI observe une hausse de la vente de compteurs EVSE propor tionnelle à l’installation de bornes de recharge. Elle l’explique surtout par la vaste gamme proposée, incluant notamment une version bon marché (TTEV200). Un manque de budget ne peut désormais plus être invoqué pour reporter un achat.
Euro-Index propose des testeurs de batteries : les BT519, BT520 et BT521 de Fluke. Il s’agit ici uniquement de batteries au plomb.
En termes de testeurs PV, Euro-Index propose PV checks, PV Isotest et IV500w. Le Solar IVw est adapté pour les installati ons PV et onduleurs.
Fluke propose aussi bien des appareils combinés que des appareils de mesure réservés aux mesures CC. Les appareils combinés incluent notamment des enregistreurs, pinces multimètres, ScopeMeters, testeurs de tension, etc. Pour les mesures CC pures, Euro-Index propose les pinces multimètres logger de Fluke.
De manière plus spécifique, nous avons demandé un appareil de mesure pour tester les bornes de recharge de véhicules électriques, ce pour quoi Euro-Index propose le MacroEVtest, et le Combi521 avec EVtest-100.
Euro-Index vend essentiellement des multimètres, permettant de réaliser des mesures CA et CC, et n’observe pas vraiment de hausse de la demande en appareils de mesure CC. Euro-Index remarque cependant une augmentation de la vente d’appareils pour la mesure de grandes installations PV ou pour des mesures jusqu’à 1 500 V, comme l’Elektro Lijn HT9023.
RS Group propose depuis des années différentes sortes de multimètres capables de procéder à des mesures de tensions et courants CC. Citons comme outil de mesure populaire le Fluke 177 (rs 394-4486), qui est principalement utilisé pour
des tensions CC. Pour la mesure de tensions CC, RS recommande l’utilisation d’une pince multimètre, comme le RS 766-0609 de Chauvin Arnoux (CA F205) ou le RS 905-5914 de Fluke (Fluke 376FC). À partir de plusieurs ampères et pour les courants moins importants, il est préférable d’utiliser un multimètre.
RG Group souligne également que pour la mesure de réseaux CC, il existe des pinces multimètres capables de mesurer un courant CC sans interrompre une canalisation sous tension, comme le Fluke 325 AC/CC Clamp Meter.
Dans la plupart des cas, RS Group re commande des appareils combinés: dans le cas des réseaux CC, il est important de pouvoir mesurer aussi bien le courant que la tension. Dans le cas des batteries, il existe des testeurs spéci fiques, et le RS 839-9847 peut par exemple être utilisé pour le test d’une batterie au plomb.
Des appareils spécialisés pour le test de bornes de recharge n’ont pas été repris dans l’assortiment de RS. Les appareils de mesure de RS permettent toutefois de procéder à un calibrage.
Linda ClaeysMerci à CCI, Euro-Index et RS Group pour les images.
TESTEUR DE
DE RECHARGE IRVE
Tension d’entrée: max. 250 V (monophasé), max. 430V (triphasé) 50/60Hz
Catégorie de mesure: CAT II 300V Puissance de la prise secteur: 250V/10A Protection de la prise secteur: fusible 10A/250V
Simulation PP: circuit ouvert, 13A, 20A, 32A, 63A
Simulation CP: états A, B, C, D
Simulation d’erreur: erreur CP “E”, erreur PE (défaut terre)
Pré-test PE: oui
Type de connecteur de test: IEC62196-2 Type 2 mâle
Longueur du câble de test: 25 cm
votre expertise
Comment s’effectue le recyclage chez AZ Kabel ?
Traiter aussi efficace et écologique que possible des déchets de câbles, c’est la mission d’AZ Kabel. Tess et Wout Debacker, cogérants de l’entreprise familiale qui a fêté son 40e anniversaire l’an dernier, nous en disent plus et évoquent leurs priorités.
AZ Kabel a été créée en 1981 par Geert Debacker, qui a pris sa pension l’an dernier et confié la gestion de cette entreprise familiale dynamique à son fils Wout et à sa fille Tess. Il continue cependant de leur prodiguer ses conseils avisés..
L’écologie comme source de motivation
Auparavant, il n’était pas rare de retirer le cuivre d'un câble électrique en le brûlant. On parle d’une époque où les lois n’étaient pas aussi strictes qu’au jourd'hui. Heureusement, les choses ont changé, mais Geert Debacker faisait figure de pionnier lors de la création d’AZ Kabel.
« Notre père était vraiment porté par une envie de se détourner de toutes les manières de traitement des câbles désuètes et nocives pour l’environne ment, explique Tess Debacker. Il a alors décidé de suivre sa propre voie et a créé AZ Kabel, en prenant pour principe le recyclage correct et surtout écologique des câbles. »
Une philosophie de base qui a eu son succès, car AZ Kabel est toujours là à l’heure actuelle : la filiale de Tielt a été étendue il y a quelques années pour accueillir un nouvel entrepôt et deux nouvelles lignes de traitement. « Cette extension nous permet de traiter de plus grandes quantités de déchets de câbles et d’augmenter notre portée, ajoute Wout Debacker. Comme nous
effectuons nous-mêmes le traitement, nous n’avons pas d'intermédiaire, ce qui nous permet de proposer un excellent tarif à nos clients. En outre, notre service de conteneurs est adapté à toutes sortes d’entreprises. Donc tout le monde, de la petite entreprise unipersonnelle à la multinationale, peut nous vendre ses déchets de câbles. »
tous les déchets de câbles dans un conteneur. Le poids total est enregistré lors de l’enlèvement, explique Wout Debacker. Le tout est trié par notre société selon les différents types de câbles, après quoi le décompte final est envoyé au client. »
Enlèvement et paiement
La collecte de déchets de câbles se fait dans toute la Flandre et une petite partie de la Wallonie. Tess Debacker : « Nos clients, principalement des installateurs et grossistes, reçoivent un conteneur dans lequel ils jettent les déchets de câbles. Ce conteneur est gratuit à partir de 300 kilos par an. Une fois qu'il est plein, un coup de fil suffit et nous assurons l’enlèvement dans les 10 jours.
Il y est procédé de manière rapide et efficace : nous enlevons un conteneur plein et un conteneur similaire est déposé à sa place. »
Les prix des câbles connaissent actuel lement de fortes fluctuations. C’est la raison pour laquelle AZ Kabel applique une structure tarifaire très transparente, par ailleurs disponible sur son site web. Comment cela fonctionne-t-il dans la pratique ? « Nos clients peuvent jeter
On retrouve en effet différentes sortes de câbles, classés selon leur teneur en cuivre. En effet, cela fait toute la différen ce en termes de tarification. En outre, pour arriver à un recyclage qualitatif, , AZ Kabel doit également établir une distinc tion entre cuivre pur et cuivre impur. Wout Debacker : « Il existe des câbles dans lesquels le cuivre a été étamé, ou des câbles qui contiennent d’autres métaux (comme l’aluminium, le plomb, le laiton, etc.). On parle alors de cuivre souillé (classe 2). Si nous jetions tout ensemble, tout le cuivre serait souillé. Pour l'éviter, nous procédons à un tri et acheminons du cuivre pur à 99,99 % à la fonderie, où il pourra ensuite être utilisé comme matière première pure. »
Et le traitement ?
Une fois les câbles triés, ils sont broyés, sorte par sorte, dans un concasseur capable de traiter jusqu’à 8 tonnes de câbles par heure. « Cet appareil
réduit le câble en petits morceaux. Ils sont récupérés dans des conteneurs et ensuite traités sur deux lignes : une pour le cuivre pur et une pour le cuivre impur. Ils sont ensuite réduits en morceaux plus fins encore, qui sont alors conduits vers une table vibrante où, sur la base du poids, le plastique est séparé du cuivre »
Que deviennent ensuite les matériaux de base ?
AZ Kabel fournit principalement le cuivre récupéré à des fonderies qui le réutili sent pour divers produits, et pas néces sairement des câbles. « 80 % du cuivre pur est acheminée vers des fonderies belges, précise Wout Debacker. Les 20% restants et le cuivre souillé de classe 2 restent, pour autant qu’un suivi soit possible, en Europe. »
Le plastique se voit également donner une deuxième vie. Il est réutilisé en Belgique et aux Pays-Bas : « Aux Pays-Bas, il est revalorisé à 97 % en PVC.
En Belgique, il sert actuellement à la fabrication de grands blocs de plastique
qui servent à placer les panneaux de signalisation de manière stable sur la route. »
« Malheureusement, le traitement du plastique n’est pas encore circulaire, en conclut Wout Debacker. Ce n’est pas encore possible, car les fabricants de câbles n’utilisent pas toujours le même
plastique. Ce n’est pas simple, car certains câbles doivent avoir des proprié tés spécifiques, comme des propriétés retardatrices d'incendie, ce qui nécessite d’autres matières premières. »
Linda ClaeysLes panneaux solaires obligatoires en 2026 ?
Mi-mai, la Commission européenne a annoncé qu’elle souhaitait investir massivement dans les énergies solaire et éolienne. Elle espère ainsi donner un coup de pouce à l’industrie européenne des panneaux solaires. Une initiative qui s'inscrit dans la volonté de l’UE de rester aussi indépendante que possible du pétrole et du gaz russes. Pour y parvenir, un investissement supplémentaire de 210 milliards d’euros serait nécessaire d’ici 2027 (d’après la Commission).
Avec le projet REPowerEU, la Commission européenne entend apporter une réponse au séisme qui agite le marché mondial de l’énergie depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. REPowerEU repose sur trois piliers :
• économiser l’énergie et la consommer de manière plus efficace • importer du gaz d’autres pays que la Russie
• porter la part d’énergies renouvelables utilisées de 40 à 45 %
C’est surtout sur ce dernier point que l’Europe insiste : si nous souhaitons nous émanciper de l’énergie russe, il devient urgent d’investir dans l’énergie renou velable. Elle a donc prévu, d’ici 2030, d’importer 10 mégatonnes d’hydrogène vert, ce qui nécessite d’aménager des canalisations et de constituer une capacité de stockage. Qui plus est, les projets de la Belgique, des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Danemark qui consistent à transformer la mer du Nord en une centrale à énergie verte suscitent
un enthousiasme considérable. Par conséquent, la Commission propose de rendre obligatoire, d’ici 2026, l’instal lation de panneaux solaires sur les toits de tous les nouveaux bâtiments publics de plus de 250 m². À partir de 2027, cette obligation devrait aussi s’appliquer aux constructions de ce type déjà existantes, pour ensuite être imposée aux édifices résidentiels à partir de 2029.
Linda ClaeysFaites attention lors de l’utilisation d’un conduit flexible
Les installations électriques se composent fréquemment de systèmes de conduit flexible pour la gestion du câblage. Mais la prudence est de mise dans les environnements où la sécurité incendie doit être prise en compte. La norme EN50575 relative au comportement au feu des câbles électriques (Eca/Cca) ne s’applique en effet PAS aux conduits flexibles. Saviez-vous par ailleurs que les propriétés de propagation de flamme/de non-propagation de flamme d’un flexible ne se reconnaissent PAS à la couleur du conduit ? L’aperçu suivant des normes et lois vous permet d’y voir plus clair…
Normes
EN 50575
Câbles d’énergie, de commande et de communication –Câbles pour applications générales dans les ouvrages de construction soumis aux exigences de réaction au feu.
Les câbles d’énergie sont subdivisés en fonction de leur réac tion au feu (contribution au feu).
Classes Contribution au feu
Aca Aucune
B1ca Minimale
B2ca Très limitée
Cca Limitée
Dca Moyenne
Eca Élevée
Fca Très élevée
Conditions d’installation :
• Dca, Eca, Fca: Ne peut jamais être placé en faisceau
• Aca, B1ca, B2ca, Cca: Peut être placé en faisceau
EN 61386-22/23
Systèmes de conduits pour la gestion du câblage — Règles particulières pour les tuyaux flexibles.
C’est le fabricant qui détermine les conditions auxquelles les tuyaux répondent. La norme prévoit un code que le fabricant peut apposer. Ce code se compose de 13 chiffres qui ont la signification suivante :
1 Résistance à la pression
Résistance aux chocs
Température minimale
Température maximale
Résistance à la flexion
Caractéristiques électriques
Protection contre la pénétration de corps solides
Protection contre la pénétration d’eau
Résistance contre la corrosion
Résistance à la traction
Résistance à la propagation de flamme
Résistance contre la capacité de charge
Risque d’incendie
En ce qui concerne le comportement au feu, c’est le 11e chiffre qui importe. Propagation de flamme - 1 = non - 2 = oui.
C’est au fabricant d’apposer sur son produit/étiquette/docu mentation les données suivantes :
• Propagateur de flamme ou 11e chiffre = 2
• Non propagateur de flamme ou 11e chiffre = 1
Législation Livre 1
Section 2.7.1. Canalisations – Termes généraux Câble ou conducteur isolé installé séparément : un câble ou un conducteur isolé qui est installé à une distance supérieure ou égale à 20 mm de tout autre câble ou conducteur isolé.
Câble ou conducteur isolé installé en faisceau ou en nappe : un câble ou un conducteur isolé qui n’est pas installé séparément
Section 4.3.1.2. Protection contre les effets thermiques - Défi nitions spécifiques
Matériau inflammable (matériau propagateur de la flamme) : ma tériau susceptible d’entrer et de rester en état de combustion en phase gazeuse, généralement avec émission de lumière pendant qu’il est soumis à une source de chaleur ou après l’y avoir été. Matériau auto-extinguible (matériau non propagateur de la flamme) : matériau qui a la propriété d’arrêter par lui-même sa combustion, une fois enlevée la source de chaleur provoquant cette combustion.
Sous-section 4.3.3.5.b. Mesures de protection contre l’incendie - Conducteurs isolés et câbles
Les conducteurs isolés et les câbles sont conformes à la ca ractéristique Cca pour les modes de pose suivants : vides de construction et garnitures, plinthes ou moulures en matériau combustible.
Sous-section 4.3.3.7. Mesures de protection particulières contre l’incendie
L’utilisation de conducteurs isolés et de câbles d’énergie ayant les caractéristiques a1/s1 (sans halogène) est obligatoire pour les pièces suivantes :
• Voies d’évacuation dans les ouvrages de construction
• Locaux recevant du public pouvant accueillir au minimum 50 personnes
• Tunnels considérés comme ouvrages d’art
Section 5.2.7.1. Choix et mise en œuvre pour limiter la propa gation du feu - Généralités
Ne doivent pas répondre aux conditions de propagation du feu; les conducteurs isolés et les câbles installés (séparément ou en faisceaux/nappe) avec les modes de pose suivants :
• Les conducteurs isolés et câbles encastrés d’au moins 3 cm dans un revêtement non combustible ;
• Les extrémités des éléments susmentionnés, montés à l’air libre ou en montage apparent, pour autant que la longueur de ces extrémités n’excède pas 3 m et dans un lieu présentant un danger d’incendie normal.
Section 5.2.7.4. Choix et mise en œuvre pour limiter la pro pagation du feu - Conduits, goulottes, gouttières, chemins de câbles et matériels similaires
Les conduits, les goulottes, les gouttières, les chemins de câ bles et matériels similaires sont du type non propagateur de la flamme. Ils doivent satisfaire aux normes homologuées par le Roi ou enregistrées par le NBN, ou répondent à des dispositi ons assurant au moins un niveau de sécurité équivalent à celui défini dans ces normes.
Les conduits thermoplastiques propagateurs de la flamme ne sont utilisés que lorsqu’ils sont encastrés dans des matériaux non combustibles avec un recouvrement minimal de 3 cm.
Sous-section 5.2.9.3.f. Pose sous conduits - Montages inter dits
Peuvent être posés, dans des conduits, des conducteurs isolés ou des câbles.
Il est interdit d’utiliser des conduits en matériaux combustibles, sauf s’ils sont encastrés à une profondeur minimale de 3 cm dans un revêtement non combustible.
Pose de canalisations électriques et de câbles
Selon le Livre 1, les canalisations électriques et les câbles uti lisés dans les bâtiments doivent se conformer au Règlement produits de construction et à la norme EN50575. Selon la pose, les câbles et canalisations suivants doivent être utilisés :
Classe Eca:
• Peut uniquement être installé séparément (20 mm) et jamais en faisceau.
• Ne peut jamais être utilisé pour les modes de pose suivants : vides de construction et garnitures, plinthes ou moulures en matériau combustible.
• Ne peut PAS être utilisé dans des voies d’évacuation, des lieux à évacuation difficile et des locaux recevant du public pouvant accueillir au minimum 50 personnes.
Classe Cca – s3/a3
• Peut être placé séparément et en faisceau.
• Ne peut PAS être utilisé dans des voies d’évacuation, des lieux à évacuation difficile et des locaux recevant du public pouvant accueillir au minimum 50 personnes.
Classe Cca – s1/a1
• Peut être placé séparément et en faisceau
• Peut être utilisé dans des voies d’évacuation, des lieux à évacuation difficile et des locaux recevant du public pouvant accueillir au minimum 50 personnes.
Pose tuyau flexible
On distingue deux types de tuyau flexible :
• Propagateur de flamme
• Non propagateur de flamme
Les conduits thermoplastiques propagateurs de flamme ne sont utilisés que lorsqu’ils sont encastrés dans des matériaux non combustibles avec un recouvrement minimal de 3 cm. Là où les tuyaux sortent du mur, de la chape et/ou du béton, la longueur est limitée à 3 mètres, dans un environnement à ris que d’incendie normal.
Les conduits thermoplastiques non propagateurs de flamme :
• peuvent être utilisés dans des vides de construction et garnitu res, plinthes ou moulures en matériau combustible.
• lorsqu’ils sont placés dans des voies d’évacuation, des lieux à évacuation difficile et des locaux recevant du public pouvant accueillir au minimum 50 personnes, ils doivent être sans halogène.
Pose de canalisations électriques/câbles dans un tuyau flexible
Canalisations/câbles sous conduits encastrés à une profondeur mini male de 3 cm dans un revêtement non combustible. Les extrémités de ces canalisations/câbles sous conduits, en montage apparent, pour autant que la longueur de ces extrémités n’excède pas 3 mètres et dans un lieu présentant un danger d’incendie normal.
Conduit propagateur de flamme avec canalisation/câble de classe Eca
Autorisé
Conduit propagateur de flamme avec canalisation/câble de classe C ca Autorisé
Conduit non propagateur de flamme avec canalisation/ câble de classe Eca
Autorisé
Conduit non propagateur de flamme avec canalisation/ câble de classe C ca Autorisé
Montage en apparent à l’air libre, dans des vides de construction, des faux plafonds, des murs creux, etc.
Conduit propagateur de flamme avec canalisation/câble de classe Eca INTERDIT
Conduit propagateur de flamme avec canalisation/câble de classe C ca INTERDIT
Conduit non propagateur de flamme avec canalisation/ câble de classe Eca
Conduit non propagateur de flamme avec canalisation/ câble de classe C ca
Conclusion
INTERDIT
Autorisé
Lorsque vous voulez constituer un stock de canalisations élec triques/de câbles et conduits flexibles utilisables dans toutes les circonstances, optez de préférence pour :
• Un conduit flexible sans halogène non propagateur de flamme
• Des canalisations électriques/câbles de classe Cca – s1/a1
Rudy Van den Bergh Innovation & Training manager ElectroTest
Installation de dispositifs de recharge pour les véhicules électriques routiers: nouvelles dispositions dans le RGIE.
Les mesures de sécurité actuelles pour l’installation de dispositifs de charge conductive fixes pour les véhicules électriques routiers ou le remplacement de disposi tifs de charge conductive fixes existants ont été complétées par de nouvelles dispositions.
Ces dispositions concernent les dispositifs de charge installés dans les résidences pri vées, les entreprises et les lieux publics. El les sont incluses dans un nouveau Chapitre 7.22. Alimentation des véhicules électriques routiers du livre 1 du Règlement général sur les installations électriques (RGIE) fixant les mesures de sécurité pour les installations électriques à basse et très basse tension.
Les nouvelles dispositions sont basées sur la norme internationale IEC 60364-7-722 Low-voltage electrical installations - Part 7-722: Requirements for special installations or locations - Supplies for electric vehicles. Les principales dispositions suivantes sont incluses :
• Un circuit exclusivement dédié est prévu pour chaque point de connexion.; ainsi, chaque point de connexion dispose de sa propre protection active contre les contacts indirects et les surintensités.
• En cas de défaut d'isolement, une com posante dangereuse de courant continu (> 6mA) est toujours prise en compte.
• Des dispositifs actifs de protection contre les contacts indirects doivent être prévus soit dans l'installation électrique fixe en amont, soit dans le dispositif de chargement, soit une combinaison des deux.
• Des mesures complémentaires sont prises pour protéger les bornes contre les contraintes mécaniques dues à toute collision raisonnablement prévisible.
• Les dispositifs de chargement situés dans un parking commun d'un bâtiment doivent être équipés d'une coupure électrique d'urgence, sauf s'ils font partie de l'installation électrique d'une unité d'habitation. Ils sont prévus à chaque entrée accessible aux véhicules vers l’emplacement de parking commun, à moins que le maître d’ouvrage détermine, avant la concep tion et la réalisation de l’installation, un autre lieu d’implantation en concertati on avec les pompiers.
• Dans le cas où la borne de charge permet de réinjecter de l’énergie électrique dans l’installation électrique fixe en amont, les avertissements nécessaires doivent être apposés sur le(s) dispositif(s) de charge et sur le(s) tableau(x) qui peut(vent) l'alimenter.
L'ajout de ce nouveau chapitre modifie également certaines parties des livres 1 et 3.
Ce nouveau chapitre a été publié au Moniteur belge le 16/8/2022 et est applicable à partir du 1/11/2022.
Danny Hermans (VOLTA)Ensembles d’appareillage à basse tension : conformité avec la norme
EN
Les tableaux électriques basse tension commercialisés en Europe doivent porter le marquage CE, qui indique qu'ils se conforment aux prescriptions des directives dont relève ces tableaux. Pour répondre à ces exigences, il est préférable d'utiliser les normes harmonisées dans le cadre des directives perti nentes, à savoir la série de normes NBN EN 61439 pour les directives basse tension et CEM. Que doit retenir de ces textes l'installateur-fabricant de tableaux ?
Dès le 9 avril 2020, sont parues au Moniteur belge les normes NBN EN 61439-1, intitulée « Ensembles d'appareillage à basse tension – Partie 1 : Règles générales (6e édition) », et NBN EN 61439-2, intitulée « Ensembles d'appareillage à basse tension –Partie 2 : Ensembles de distribution de puissance (1re édition) », aux fins de remplacer les anciennes normes NBN EN 60439-1 et NBN EN 60439-1/A1.
Un tableau électrique basse tension est réputé sûr s'il a été construit conformément aux normes enregistrées qui lui sont applicables, à savoir la série de normes NBN EN 61439, qui correspond aux normes harmonisées pour les directives basse tension1 et CEM2.
NBN EN 61439
Généralités
La norme « Ensembles d'appareillage à basse tension » se décompose en huit parties :
• Partie 0 : Guide de spécification des assemblages (Rapport Technique au niveau IEC)
• Partie 1 : Règles générales
• Partie 2 : Ensembles d’appareillage de puissance(pour personnel avertis et qualifié - tableaux de répartition dans l'industrie)
• Partie 3 : Tableaux de répartition destinés à être utilisés par des personnes ordinaires (DBO) (tableaux de répartition domestiques)
• Partie 4 : Règles particulières pour ensembles de chantier (EC) (coffres de chantier)
• Partie 5 : Ensembles pour réseaux de distribution publique (tableaux pour trottoirs)
• Partie 6 : Systèmes de canalisation préfabriquée
• Partie 7 : Ensembles pour installations publiques particulières telles que les marinas, les terrains de camping, les marchés et les emplacements analogues et pour bornes de charge de véhicules électriques (ports, campings, places, bornes de recharge)
La liste de contrôle qui doit aider l'installateur-fabricant de tableaux à déterminer les besoins du client est souvent con sidérée comme la partie 0.
Objectif de la norme
La norme a pour objectif de fournir une règle de bonne exécu tion claire, utilisable pour tous les tableaux, du plus simple au plus complexe.
La norme impose des méthodes de vérification simples, à savoir :
• Règles de conception
• Calculs
• Tester/mesurer
La vérification de conception et la vérification de routine sont clairement expliquées dans la norme :
• La vérification de conception a pour objectif de vérifier la con ception du tableau par rapport aux exigences de la norme. Elle est effectuée à une seule reprise sur un tableau représentatif.
• La vérification de routine a pour objectif de trouver et d'éviter des erreurs au niveau du matériel ou de la fabrication afin d'obtenir un tableau fonctionnant correctement. Elle est effectuée sur chaque tableau assemblé et peut intervenir pendant ou à la fin du processus d'assemblage.
En d'autres termes, la pleine conformité de tous les tableaux est imposée par le recours aux méthodes de vérifications uni voques, également imposées.
La norme formule également des exigences claires concernant l'augmentation de la température.
Augmentation de la température autorisée
Les ensembles d'appareillage à basse tension actuels contien nent de plus en plus de composants électroniques. En voici quelques exemples :
• Les disjoncteurs qui, grâce à l'élec tronique, peuvent être utilisés avec flexibilité en fonction des exigences de l'application.
• Les unités de contrôle et de mesure utilisés dans le cadre de la maîtrise énergétique.
• Les appareils d'automatisation des processus tels que les PLC et les ordinateurs.
Prenons l'exemple d'un processus d'au tomatisation informatisé et, plus pré cisément, de l'utilisation d'un système de vision assisté par ordinateur visant à trier et à écarter les mauvais produits sur une ligne de production de produits en verre à cadence rapide. Lors de la commande à l'installateur-fabricant de tableaux, il est communiqué que le tableau doit porter le marquage CE ou être conforme à la série NBN EN 61439. Si l'installateur-fa bricant de tableaux construit le tableau avec une simple ventilation naturelle (grilles de ventilation en haut et en bas) sans tenir compte de l'augmentation de température auto risée dans le tableau, c'est-à-dire sans faire de calcul, il y a de fortes chances que des problèmes surviennent après l'instal lation. En effet, le tableau sera installé à côté d'une ligne de production où passent des produits en verre chaud à grande vitesse. En outre, lors d'une chaude journée d'été, lorsque les rayons du soleil passent à travers les fenêtres et atteignent le tableau, sa température intérieure peut rapidement dépasser la température limite nécessaire au bon fonctionnement de l'électronique sensible à la température, dans ce cas l'ordina teur. Celui-ci va commencer à dysfonctionner et le processus de tri s'étant déréglé, il entraînera des rejets et des approba tions injustifiés. La chaîne de production devra être arrêtée, ce qui causera des pertes et, dans le pire des cas, des demandes
en dommages et intérêts élevées. La seule solution encore à disposition pour résoudre ce problème sera de placer une unité de refroidissement coûteuse et consommatrice d'éner gie sur le tableau.
La norme contient effectivement des exigences claires concer nant l'augmentation de la température :
• Ne pas utiliser un tableau testé n'est encore possible qu'en tenant compte des conditions préalables suivantes :
Tableau similaire
Meilleur dégagement de chaleur
Moins d'échauffement interne
• Utiliser les méthodes de vérification :
Calcul au moyen des données des fabricants de tableaux et de composants
Mesure avec le courant
Lors de la phase de conception, il est donc essentiel de tenir compte de l'augmentation de température autorisée afin d'é viter les problèmes et, dans le pire des cas, des demandes en dommages et intérêts ultérieures. A cet effet, l'installateur-fa bricant de tableaux devra souvent recourir au calcul sur la base des données des fabricants de tableaux et de composants. Cha que fabricant de tableaux réputé dispose de logiciels pour ce faire.
Lors de la phase de conception, il est essentiel de tenir compte de l'augmentation de température autorisée afin d'éviter les problèmes et, dans le pire des cas, des demandes en dommages et intérêts ultérieures.
Ces logiciels sont généralement limités au niveau du nombre de marques et de types de matériaux pouvant être utilisés. En cas d'écart par rapport au matériel prévu dans le logiciel, il y a lieu de choisir d'in clure dans le calcul un composant similaire, sur la base des données techniques des fabricants.
Le calcul de l'augmentation de tem pérature est très important mais pas toujours simple à réaliser pendant la phase de conception, quand sont utilisés des matériaux provenant de nombreux fabricants différents qui ne sont pas directement inclus dans le logiciel de calcul.
Également dans la norme
Le facteur d'utilisation est calculé en détail à l'aide d'exemples dans l'annexe E.
Les exigences mentionnées dans la norme sur les enveloppes vides destinées aux ensembles d'appareillage à basse tension (CEI 62208) ont été incluses dans la norme. Sont mentionnés, à titre d'exemple, le test de corrosion, le test d'isolation de l'enveloppe, le test UV, les dispositions relatives au levage, la résistance mécanique et le marquage.
Les exigences en matière de construction et de fonction sont clairement séparées et font l'objet de chapitres distincts.
100 bornes “COMPACT UNIVERSELLE”
3 x 0,14 ... 4 mm² (s)
3 x 0,2 ... 4 mm² (r, sr)
221-413
300 bornes ”COMPACT“
3 x 0,5 ... 2,5 mm² (r)
2273-203
0,2
200
0,5
"COMPACT"
2,5
2273-205
Disponible chez votre distributeur WAGO à partir du 3 octobre 2022 jusqu’à épuisement du stock.
*Prix de vente conseillé,
TVA
réserve d‘erreurs d‘impression, d‘erreurs
WAGO is a
techniques.
Autres points d'attention importants également repris :
•
La vérification de routine
Cette vérification doit être effectuée par le fabricant de ta bleaux pendant ou à la fin du processus d'assemblage de chaque tableau. Les contrôles suivants doivent intervenir systématiquement en ce qui concerne :
• La construction du tableau
Contrôle visuel du degré de protection requis du plateau contre la pénétration de corps solides et d'eau, et contre les chocs mécaniques (degré IP)
Lignes de fuite
• La prestation du tableau
Vérification de la résistance d'isolation(propriétés diélectri ques) par un essai de tenue à la fréquence industrielle, tel que décrit dans la norme, sur chaque circuit pendant une durée de 1s pour les tableaux de plus de 250A. Il convient de veiller à ne pas endommager quoi que ce soit dans le tableau durant ce test.
Câblage, prestation opérationnelle et fonction. Un contrôle visuel des informations requises et de l'identification des câbles et des appareils doit être effectué. Selon la complexi té du tableau, il peut être nécessaire de vérifier le câblage et d'effectuer un test du fonctionnement électrique. La procédure et le nombre de tests varient selon que le tableau contient des dispositifs de verrouillage mutuels complexes, des possibilités de commande séquentielle, etc. Il peut même être nécessaire d'effectuer ou de répéter ces tests sur le site d'installation avant de raccorder définitivement le panneau.
La norme contient également un certain nombre d'annexes informatives :
• Annexe C : Sujet à convenir entre le fabricant de tableaux et le client
A côté des sujets à convenir, sont stipulés dans le même ta bleau les chapitres de la norme qui traitent de ce sujet, une valeur standard si elle est mentionnée dans la norme et enfin une colonne pour y indiquer les exigences du client. Si le client
ne peut pas fournir d'informations spécifiques sur le sujet et qu'une valeur standard existe, cette valeur peut être utilisée après approbation du client.
• Annexe D: Vérification de conception
Le tableau de l'annexe D reprend les sujets qui doivent être vérifiés.
Outre les sujets, on y trouve où se trouve décrite, dans la nor me, la vérification de ce sujet, ainsi que les méthodes de véri fication autorisées pour ce sujet (tests/mesures, calculs, règles de conception).
• Annexe H : Pertes de courant et de puissance autorisées dans les conducteurs en cuivre du tableau
L'annexe H de la norme reproduit un tableau de la norme CEI 60364-5-52 : Installations électriques des bâtiments – Partie 5-52: Choix et mise en œuvre des matériels électriques –Canalisations.
Lorsque, par exemple, un cuivre de 2,5 mm² avec une isolation en PVC est utilisé dans un chemin de câbles fermé avec d'autres conducteurs chargés, un cas de figure fréquent dans un tableau électrique, le tableau donne un courant maximal admissible de 10A à une température ambiante de 55°C (température dans le tableau). Afin de permettre au même cuivre de 2,5 mm² de transporter sans problème un courant plus élevé, les possibilités suivantes existent :
1. Assurer une température plus basse dans le tableau. À 30°, ce même câble en cuivre de 2,5 mm² peut supporter un courant de (1/0,61) x 10A = 16,4A, en tenant compte du facteur de correction de température.
2. Utiliser des conducteurs avec une isolation VPE-EPR qui permettent une charge plus élevée, conformément aux tableaux indiqués dans la norme IEC 60364-5-52.
3. Veiller à ce que les conducteurs puissent mieux dissiper leur chaleur en installant moins de conducteurs dans un chemin de câbles et en utilisant des chemins perforés.
• Les annexes I, K et L fournissent des informations supplémen taires pour le calcul et la vérification de l'augmentation de la température.
Conclusion
La norme est une règle de bonne pratique reconnue par cha que installateur-fabricant de tableaux afin de construire des tableaux électriques sûrs, conformes aux directives basse ten sion et CEM. Elle s'arrête sur un point d'attention important, à savoir la maîtrise de la température dans le tableau afin que les équipements sensibles à la température dans le tableau fonc tionnent toujours correctement quand le panneau est utilisé, conformément aux conditions de fonctionnement convenues.
Danny Hermans (VOLTA)
La personne derrière...
Sur cette page, nous souhaitons poser quelques questions moins courantes à des personnes connues et moins connues du secteur de l’électro. Des questions personnelles, pour dévoiler la personne qui se cache derrière le professionnel. Ce mois-ci, c’est au tour d’Ellen Vandervorst.
Quelle est la première chose que vous faites au réveil ?
Je lis le journal en savourant une tasse de thé.
Que faites-vous de votre temps libre ?
Ces jours-ci, je passe mon temps libre à rénover la résidence de vacances de mon compagnon, et j’adore ça ! J’aime également bien manger et voyager. J’essaie donc de le faire régulièrement.
De quelle réalisation êtes-vous fière ?
Ces dernières années, ElectroTest a misé sur la durabilité, et nous pouvons être fiers de ce que nous avons réalisé. Nous avons ainsi initié l’électrification de notre flotte en 2018. En 2020, nous avons ensuite construit un nouveau bâtiment économe en énergie équipé de bornes de recharge, également ouvertes au public.
Sans oublier la croissance de l’entreprise réalisée au cours de ces 5 dernières années, que l’on doit notamment à l’extension de nos activités en Wallonie. Un défi de taille ! Depuis lors, nous comptons également un bureau régional à Flémalle.
Qu’est-ce qui vous fait sourire ?
Des collaborateurs satisfaits ! Et heureusement, ils le sont, à en croire notre récente enquête sur le bien-être.
Que vouliez-vous faire plus tard lorsque vous étiez petite ?
J’ai très vite su ce que je voulais faire : travailler dans la technique. En première secondaire, j’ai directement opté pour l’enseignement technique. C’est donc assez logiquement que j’ai toujours travaillé dans le secteur : d’abord chez Sibelga, et ensuite chez Fluvius.
Fin 2012, j’ai fait mon entrée chez ElectroTest, l’entreprise de mon père : d’abord comme inspectrice, puis comme collaboratrice commerciale. Lors du départ à la pension de mon père il y a 7 ans, j’ai repris l’entreprise familiale. Me retrouver dans un bureau après 7 ans passés sur le terrain n’a pas été chose aisée.
Imaginez que vous soyez obligée de changer de travail demain : que feriez-vous ?
Je resterais dans une fonction technico-commerciale. Mais ce dont je rêve surtout, c’est de continuer d’exercer ma fonction actuelle pendant de nombreuses années encore. Elle est intense et intensive, mais m’apporte une telle satisfaction !