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Auvergne-Rhône-Alpes lance la phase 2 de GNVolont’air GAZ. Partout en France, le recours au GNV se poursuit, en incluant une part croissante de
biogaz. Avec une gamme de véhicules complète, cette technologie garantit un TCO maîtrisé, et le soutien des pouvoirs publics contribue au maillage des stations. Sandrine Garnier
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Ouverte au public début octobre, la station de Villefranche-sur-Saône permettra également l’avitaillement des autocars Maisonneuve.
ans la continuité du programme GNVolont’air, la Région Auvergne Rhône-Alpes et l’Ademe lancent un nouvel appel à projets, avec le soutien de GRDF. L’objectif est de poursuivre la dynamique qui a conduit, depuis 2017, à l’émergence de douze stations d’avitaillement (dont huit sont déjà en service), via le financement de 150 véhicules. Tourné en priorité vers le transport de marchandises (70 % des véhicules financés sont des poids lourds), GNVolont’air a également
contribué à la conversion au GNV des professionnels du TRV (les cars représentent 12 % des véhicules financés). Pour le reste, les financements du premier appel à projets ont bénéficié aux bennes à ordures ménagères (12 %), aux véhicules de travaux publics (3 %) et aux utilitaires légers (3 %). 2,2 millions d’euros ont été dépensés au titre de GNVolont’air 1, avec un fort effet de levier. « Chaque euro d’argent public engagé dans le cadre de l’appel à projets a généré 10 euros d’investissement privé », souligne Jérôme d’Assigny, directeur régional Auvergne-Rhône-Alpes de l’Ademe. Et au-delà, l’impulsion donnée par GNVolont’air s’agrège aux orientations des politiques publiques. Ainsi, « 106 véhicules GNV circulent désormais sur les lignes interurbaines et scolaires opérées pour le compte de la Région », précise Alexandre Geoffroy, secrétaire général de la FNTV AURA, qui vient d’ailleurs d’éditer, avec son homologue de Provence-Alpes-Côte d’Azur, un guide sur le GNV destiné aux transporteurs. Le volet 2 de GNVolont’air vise la construction d’une dizaine de stations, correspondant à près de 200 véhicules. Le montant de la subvention atteint 3 500 euros par véhicule de plus de 7 t,
auquel s’ajoute la prise en charge de 45 % du surcoût du véhicule pour les PME qui s’engagent à utiliser du bioGNV (à hauteur de 20 % de la consommation en 2020 et 30 % en 2025).
Une vraie filière
La Région AURA soutient le développement du biogaz : 13 sites de biométhanisation réinjectent actuellement leur production dans le réseau, et 15 sont en construction. L’objectif est de promouvoir une centaine de sites d’ici à 2023. « Le biogaz représente actuellement 1 % du gaz disponible dans les réseaux. GRDF prévoit d’atteindre 4 %, soit 12 TWh en 2023 au niveau national, précise Didier Saussier, directeur clients territoires GRDF Sud-Est. La projection de 10 % en 2030 pourrait d’ailleurs être dépassée. » Le recours au bioGNV permet d’améliorer considérablement le bilan carbone, tout en valorisant les circuits courts grâce à la production locale. Avec ce nouvel appel à projets, la Région AURA ancre davantage « une vraie politique qui fonde une vraie filière », a conclu Emmanuel Mandon, vice-président de la Commission environnement, développement durable et énergie du cConseil régional AURA. ■
Dans les Landes, la quatrième station GNV du département a été inaugurée le 27 octobre en présence de Renaud Lagrave, viceprésident de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge des Transports. Située à Saint-Vincent-de-Paul, près de Dax, la station publique, gérée par Endesa, alimente également neuf autocars de la Régie des Transports landais et du réseau de Trans-Landes (quatre scolaires et cinq interurbains). Dix bus urbains du Grand Dax circulent déjà au GNV. La station dispose de deux pistes à charge rapide ouvertes 24 h/24, et de douze postes de charge lente destinés aux autocars.
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13 au 26 novembre 2020 - Bus & Car - Connexion
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Dax accélère sur le GNV