L’essentiel
ADCF : Sébastien Martin succède à Jean-Luc Rigaut
Des territoires mobilisés
L’assemblée des intercommunalités place ainsi à sa tête une nouvelle génération d’élus, bien décidés à « faire perdurer la capacité de l’ADCF à rassembler une diversité de territoires et d’orientations politiques », comme l’a souligné son nouveau président, intervenant
devant la presse après le discours de Jacqueline Gourault, qui clôturait l’assemblée générale. En réponse à la ministre de la Cohésion des territoires, qui évoquait l’avancement de Loi 3D, Sébastien Martin a exprimé sa priorité donnée aux 3R : relance du dialogue entre l’État et les collectivités, relance économique, relance de la transition énergétique. Les territoires réclament davantage d’autonomie dans la mise en place du volet local du plan de relance. « Nous voulons que la notion d’autorité organisatrice, telle qu’elle s’exerce en matière de mobilité, s’applique également pour la gestion des déchets ou le plan climat », a déclaré Sébastien Martin. Prenant le relais, Virginie Carolo s’est déclaré quant à elle focalisée sur les 3 E d’économie, économie, économie ! Indispensable maillon de la relance et de la transition énergétique, les transports figurent bien sûr à l’agenda de l’ADCF. D’abord sur le volet de la compensation des pertes de VM et de recettes, pour lesquels le PLFR 4
Sébastien Martin, président de la communauté du Grand Chalon, prend la présidence de l’ADCF.
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L
e 5 novembre, l’assemblée générale de l’Association des communautés de France (ADCF) s’est réunie en visioconférence. À cette occasion, un nouveau conseil d’administration a été élu, et a porté à sa tête Sébastien Martin, président de la communauté du Grand Chalon. À ses côtés, Virginie Carolo, présidente de Caux Seine Agglo, devient première vice-présidente de l’ADCF, et Sébastien Miossec, président de Quimperlé communauté, président délégué. Jean-Luc Rigaut, qui reste administrateur, devient président d’honneur de l’ADCF, après l’avoir présidé de 2017 à 2020.
prévoit 750 millions d’euros d’avances remboursables (hors Île-de-France). Pour Sébastien Miossec, le compte n’y est pas : « Les pertes sont souvent très conséquentes et les avances seront à rembourser à court terme. » Sans oublier l’autre chantier ouvert par la Lom, celui de la généralisation des AOM, pour lequel aucun financement n’est envisagé. S. G.
OCCASION : UNE BELLE ANNÉE POUR AGORASTORE
Malgré un arrêt total de l’activité au printemps dernier, pendant le confinement, Agorastore devrait terminer l’année 2020 sur une hausse sensible de ses ventes de cars et bus. La plateforme d’enchères en ligne aurait pu continuer à fonctionner, mais les conditions de prise en charge, d’acheminement et de réception des véhicules n’étaient pas assurées à l’international. 50 % des véhicules sont vendus à l’étranger, principalement en Pologne et en Europe de l’Est. Le marché s’est plus que rattrapé depuis le déconfinement. À la fin octobre, la tendance est positive sur les trois segments majeurs, même en comparant avec l’ensemble de l’année 2019 : « Sur l’interurbain, nous avons vendu environ 1 300 véhicules à fin octobre 2020, en hausse de 30 % par rapport à l’année pleine 2019. Sur l’urbain, nous avons vendu environ 200 véhicules à fin octobre 2020, soit 38 % de mieux qu’en année pleine 2019. Et sur le tourisme et grand Tourisme, nous avons vendu environ 300 véhicules à fin octobre 2020, en progression de 42 % comparé à l’année pleine 2019, se félicite Olivier de La Chaise, nouveau directeur général d’Agorastore. Et nous avons même amélioré notre part de marché ! »
Services logistiques
Agorastore a récemment revu son site Internet, de manière à améliorer la navigation pour les acheteurs. La
plateforme a également élargi ses services, et propose désormais une prestation logistique de manière à garantir les délais de livraison. Agorastore se développe également vers l’Amérique du Sud, afin d’élargir ses débouchés. « Les véhicules Euro 4 et 5 vont continuer à arriver sur le marché de l’occasion en 2021 et 2022, et la demande sera au rendez-vous, prévoit Olivier de La Chaise. Et nous commençons à nous préparer au marché du GNV, qui nécessite une expertise particulière. » S. G. 13 au 26 novembre 2020 - Bus & Car - Connexion
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