L’essentiel
T
comme à Sydney, Buenos-Aires, Barcelone… », poursuit-il, listant les caractéristiques techniques : roulement fer, rames de 36 m extensibles à 48 m, emport de 286 à 386 passagers, vitesse commerciale supérieure à 41 km/h, système de récupération d’énergie de freinage, fréquence pouvant atteindre 1 min 25. Ces rames de 2,70 m seront plus larges que celles des deux premières lignes toulousaines.
Le corollaire de la crise
Avant une décision d’une telle importance, l’inquiétude face à la crise s’est exprimée autour de la table du conseil syndical. Ainsi la communauté d’agglomération du Muretain (dans le Sud toulousain) n’a pas pris part au vote : « Nous ©© DR
isséo Collectivités, l’autorité organisatrice des mobilités dans la métropole toulousaine, a tranché : Alstom remporte l’appel d’offres lancé en 2018 pour la construction de la troisième ligne de métro. Un marché à 713 millions d’euros HT. Alstom Transport concourrait face à trois autres candidats : l’allemand Siemens Mobility, le groupe italo-japonais Ansaldo-Hitachi et l’espagnol CAF associé au français Thalès. « Nous nous sommes orientés vers un marché global qui associe conception, réalisation et maintenance. Alstom était classé premier sur les critères techniques et le coût », explique le président de Tisseo, Jean-Michel Lattes. « Il s’agit de la gamme Métropolis,
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Toulouse choisit Alstom pour sa troisième ligne de métro aurions voulu travailler à consolider la situation financière de Tisséo et avoir une meilleure connaissance des enjeux de la crise sanitaire », formule Thierry Suaud. Et d’évoquer d’autres solutions, telles les lignes de bus express, les pistes cyclables et « la perspective d’un RER toulousain à terme ». Sacha Briand, vice-président en charge des Finances de Toulouse Métropole, reconnaît la baisse des recettes avec « des pertes de versement transport conjoncturelles et structurelles », mais il rappelle que cette crise provoque également une maîtrise des frais financiers et des coûts. « La pression sur les entreprises est forte, il y a une vraie concurrence. Alors qu’il y a deux ou trois ans on évoquait la disponibilité des tunneliers, la majoration des prix… Cette crise entraîne aussi une maîtrise des taux d’intérêt. Les conditions financières sont extrêmement favorables. » Parmi les points débattus lors du conseil syndical, figuraient d’ailleurs des autorisations d’emprunts à hauteur de 113 millions d’euros auprès de cinq organismes financiers. Charline Poullain Toulouse a choisi la gamme Metropolis : roulement fer, rames de 36 m extensibles à 48 m, emport de 286 à 386 passagers, vitesse commerciale supérieure à 41 km/h, système de récupération d’énergie de freinage, fréquence pouvant atteindre 1 min 25.
CARBURANTS ALTERNATIFS : UNE OFFRE QUI S’ÉTOFFE
S’engager dans la transition énergétique ne nécessite pas forcément de consentir des investissements importants dans de nouveaux véhicules et des structures d’avitaillement. Les carburants alternatifs au diesel se développent également, avec un domaine de pertinence intéressant, et des performances économiques attractives. Oleo100 a beaucoup communiqué ces derniers mois pour promouvoir le B100. D’autres distributeurs proposent ce type de carburant, parmi une gamme plus ou moins large. Nouveau venu sur le marché, Altens propose différentes alternatives au diesel : le B100, ED95 et XTL. Le B100 se présente sous deux formes, le B100 Agri, issu d’huile de colza (réduction de 60 % des émissions de CO2), et le PUR100 Eco, élaboré à base d’huile alimentaire usagée (réduction de 90 % des émissions de CO2). Produit à) partir de résidus viniques, contenant 95 % de bioéthanol et
5 % d’additif non pétrolier, le PUR ED95 permet de réduire les émissions de CO2 de 90%. De plus, son utilisation permet une classification Crit’air 1. Enfin, la gamme XTL, qui regroupe les gazoles paraffiniques de synthèses ou obtenus par hydrotraitement, se compose du PUR XTL Agri, à base d’huile de colza ou de tournesol, qui assure une réduction de moitié des émissions de CO2, et du PUR XTL Eco, élaboré à partir d’huile alimentaire usagée ou de graisse résiduelle, et qui permet une baisse de 80 % des émissions de CO2. Altens est une filiale d’Enens, jeune société fondée par Etienne Valtel et Mohammed Bennama, pour effectuer la distribution de carburants à partir du dépôt pétrolier de Bayonne. En début d’année, Enens a été élue numéro 2 au Palmarès « Les Échos 2020 des 500 champions français de la croissance » qui, entre 2015 et 2018, ont réalisé les plus belles trajectoires. 13 au 26 novembre 2020 - Bus & Car - Connexion
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