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INFOGRAPHIE MON ENTREPRISE
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Entreprendre, sous quelle forme ? Envie de devenir votre propre patron ? De nombreuses raisons peuvent vous y pousser, du goût de l’aventure à celui de l’indépendance, de la volonté de transformer le monde à celle de changer de vie. Si les raisons ne manquent pas, les manières non plus. Petit résumé en 4 points.
Devenir indépendant
Entreprise sociale
Startup, scale-up, spin-off ? Kesako ?
Et la franchise dans tout ça ?
C’est un sacré pas en avant. Le soutien d’une structure de portage salarial peut permettre de commencer en douceur, avant de créer son entreprise. À ce stade, il faudra choisir : créer une Entreprise Personne Physique (EPP) ou une Entreprise Personne Morale (EPM) ?
Si vous avez, derrière votre projet, le désir de servir une cause qui vous tient à cœur, l’entrepreneuriat social vous attend peut-être. Cette structure a fait un bond en quelques années ! Et surtout, tous les secteurs d’activités sont concernés : santé, intégration sociale, formation, tourisme, transport, Horeca, finance ou encore industrie.
À cheval entre l’innovation et la technologie, la startup attire nombre de jeunes et moins jeunes portés par des rêves de succès et inspirés par des licornes. Mais une startup n’est pas juste « une jeune pousse ». Elle prend des risques : de son marché à son business model, il faudra tout imaginer, tout inventer. C’est donc un statut temporaire, le temps qu’elle trouve son équilibre et mette en œuvre un modèle scalable, i.e. reproductible à l’infini ailleurs dans le monde ! Alors la scale-up, qu’est-ce que c’est ? Une startup qui a rencontré son marché, trouvé son modèle ainsi que des fonds et qui essaime désormais dans d’autres coins du globe. Le graal quoi ! La spin-off, quant à elle, peut être ou non une startup. Elle est surtout caractérisée par sa filiation avec une plus grosse organisation (société ou université), et lui permet de se diversifier sans se disperser ou d’exploiter ses assets (brevet, logiciel etc.).
Cet autre système repose sur un contrat, entre une entreprise dont le modèle est déjà éprouvé (franchiseur) et un entrepreneur (franchisé) qui souhaite monter son projet. Fort d’un développement en réseau, le franchiseur apporte au franchisé la crédibilité de son enseigne, mais aussi son expérience et ses savoir-faire. Il y gagne la consolidation et l’expansion de son image de marque, grâce à l’ouverture d’un réseau de points de contact clientèle. L’entrepreneur franchisé, formé et accompagné, peut démarrer plus rapidement qu’en développant sa propre affaire, porté par la renommée du nom du franchiseur. En retour, il devra s’en tenir à l’identité de la marque et à son savoir-faire (commercial, technique, logistique etc.). Un accord gagnant-gagnant pour les deux partis !
La première offre des avantages à celui ou celle qui manquerait de fonds : moins de formalités administratives lors de la création comme au quotidien et pas de capital minimum. Mais pas non plus de séparation entre vos patrimoines privé et pro. Vous en supporterez donc les risques financiers. Une EPM peut prendre plusieurs formes (SRL, SA, SC etc.) et requerra plus de temps, d’argent et de formalités pour voir le jour. Mais vous y gagnerez une fiscalité plus avantageuse et la séparation de vos biens privés et professionnels.
L’entreprise sociale repose sur 3 critères. Le premier, essentiel, est sa vocation sociale : elle vise l’intérêt public et le bien de la société ou d’une partie de la population. Le second est son modèle économique, qui se rapproche de l’entrepreneuriat traditionnel : emplois rémunérés et commercialisation de services ou produits. En revanche, elle se distingue par la structure de sa gouvernance, le plus souvent participative, et par son fonctionnement horizontal.
TEXTE JULIE GARRIGUE