F L E E T
R E S E A R C H
Febiac, Traxio et Renta dressent le bilan
L’espoir d’une meilleure année 2021 Les fédérations sectorielles Traxio, Febiac et Renta ont fait un tour d’horizon de l’année 2020 dans un communiqué de presse commun. La conclusion la plus importante : espérer une meilleure année 2021, car avec 431.491 voitures neuves immatriculées, 2020 est la plus mauvaise année depuis plus de 20 ans. Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be
« Le confinement imposé par la pandémie de coronavirus au printemps a provoqué un tel choc au niveau des ventes et des immatriculations de voitures neuves que le marché ne s’est toujours pas rétabli à ce jour. Le niveau le plus bas a été atteint en avril. À peine un peu plus de 5.000 voitures neuves ont été immatriculées ce mois-là, soit une chute de plus de 90% par rapport au même mois l’année précédente, du jamais-vu. » C’est comme cela que s’ouvre le dossier de presse envoyé par les trois fédérations (Febiac, Traxio, Renta).
– même si ce n’était que d’un pour cent à peine – pour chuter à nouveau quelques semaines plus tard en raison de la deuxième vague de coronavirus. Selon les trois fédérations, cette période a toutefois souligné la bonne santé intrinsèque du marché.
Les mois d’été ont été marqués par une brève reprise : en septembre, le marché de l’automobile neuve a même dépassé le niveau de 2019
Pendant le deuxième pic de la pandémie, en octobre, les showrooms ont dû refermer leurs portes mais la livraison des véhicules déjà
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Le client conserve sa confiance « Le client avait répondu présent, ce qui prouve à nos yeux que les garages avaient mis en œuvre et appliqué les protocoles de sécurité de façon convaincante. Le client n’a jamais cessé de nous faire confiance », poursuit-on du côté des fédérations.
EN BREF : • Le nombre total de nouvelles immatriculations diminue de plus de 20 % • Le secteur de la location et du leasing a été touché par des comportements de procrastination • Le marché des voitures d’occasion limite la baisse à 6 %. • Les hybrides passent de 4,6 % à 9,5 %, les diesels représentant toujours un tiers du marché. • Le Belge a une préférence pour le transport individuel et la multimodalité (avec surtout plus de vélos)