AUTO 286
PROFIL
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Mon casque et moi Vital pour sa sécurité, le casque reflète généralement l’identité et la personnalité de celui qui le porte. Cette rubrique a pour ambition de faire davantage connaissance avec ces pilotes qui font, ou dans le cas présent ont fait, briller nos couleurs. Jean-Denis Delétraz Par Gérard Vallat
A
rrivé au terme d’une carrière qui l’a mené du baquet d’une formule Ford jusqu’à la F1, en passant par les prototypes et GT, Jean-Denis Delétraz veille désormais à la progression de son fils Louis. Un engagement qui ne l’empêche pas de se remettre au volant, ainsi qu’il l’a fait lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, en prenant part à la course de F1 historique, au volant d’une ATS-Cosworth ex Marc Surer, qu’il a amenée sur la 3e marche du podium. Meilleur moment de ta carrière ? Il y en a eu plusieurs, mais je n’oublierai jamais ma première victoire à Jarama, en FIA-GT avec la Ferrari 550 Maranello que je partageais avec Andrea Piccini au début des années 2000. Ton plat favori ? J’aime tout, mais spécialement le filet de bœuf à la crème et aux épinards de ma maman, c’est le top. Boisson préférée ? J’apprécie toujours un bon vin rouge, mais je bois aussi de l’eau.
Âge 56 ans Début 1982 Formule Ford Semi-pro depuis 1988 Formule 3000 Statut actuel Soutien actif de Louis Delétraz
Dernier livre ? En ce moment je lis «le signal», le dernier Maxime Chattam, un roman policier avec suspens et horreur. Dernier film ? Je ne regarde pas tellement de films, mais je suis devenu très amateur de séries sur Netflix et actuellement je suis immergé dans Narcos. Quel est ton genre de musique ? Je suis un type banal, j’écoute la radio, j’achète aucun disque sans intérêt pour un son au l’autre. As-tu un héros ? Selon moi, les héros sont souvent autour de nous sans que l’on s’en aperçoive, mais pour citer un nom dans le domaine du sport, je dirais Roger Federer, également pour ses qualités humaines. Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps ? Il y a beaucoup de gens intéressants sur cette planète, alors au risque de surprendre certains, je serais intéressé de passer un week-end prolongé avec Vladimir Poutine, pour tenter de comprendre de quelle manière il voit le monde.
Tes hobbys ? Depuis pas mal de temps ce n’est guère varié puisque je passe le plus clair de mon temps sur les circuits avec mon fils Louis. Si tu n’étais pas pilote ? Je me serais consacré entièrement à ma vie privée et professionnelle, aucun autre sport ne m’aurait attiré. La couleur de ton casque ? C’est vieux tout ça. J’ai toujours eu le même design avec des lignes bleues pour représenter le lac Léman et la croix suisse au milieu. Ces couleurs ont évolué en fonction des voitures que je pilotais. Le choix du casque ? J’ai utilisé trois marques de casques, GPA, Araï et Bell. C’est un domaine qui a énormément évolué et actuellement Bell propose un excellent casque, et aussi un service de haut niveau sur les circuits.